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Sommaire :
Introduction…………………………………………………….. 3
Chapitre I : régime juridique de la sentence arbitrale …….. 5
Section 1 : les conditions de validité de la sentence arbitrale …. 5
Section 2 : les effets de la sentence arbitrale ………………….. 8
Chapitre II : les voies de recours ……………………………. 10
Section 1 : les voies de recours ordinaires…………………….. 10
Section 2 : Les voies de recours extraordinaires ……………… 14
Bibliographie………………………………………………………… 16
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Introduction
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Plan :
Chapitre I : régime juridique de la sentence arbitrale
Section 1 : les conditions de validité de la sentence arbitrale
Section 2 : les effets de la sentence arbitrale
Chapitre II : les voies de recours
Section 1 : les voies de recours ordinaires
Section 2 : Les voies de recours extraordinaires
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Mais il semble que dans ces mêmes pays, la violation de ce principe n'est pas
susceptible d'entrainer la violation de la sentence, ni exposer l'arbitre dissident à
des sanctions pénales ou à des poursuites civiles.4
Conditions de forme : La sentence, qui doit faire l’objet d’un écrit, est soumise
à des conditions précises prévues par les articles 327-23 à 327-25 du CPC, Elle
doit viser la convention d'arbitrage et contenir l'exposé succinct des faits, des
prétentions des parties et leurs moyens respectifs, les pièces, l'indication des
questions litigieuses résolues par la sentence ainsi qu'un dispositif statuant sur
ces questions.5
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https://www.memoireonline.com/07/12/6022/m_Portee-d-une-sentence-arbitrale-en-Droit-international-
23.html#:~:text=R%C3%A9dig%C3%A9e%20sous%20la%20forme%20d,de%20fond%20et%20de%20forme.
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Article 327-23 de la 08-05
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6 Jawad AMAHMOU, Procédure civile, Imprimerie Sijelmassa, première édition, 2009, Meknès, p 30
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6 Chambre civile de Cour de cassation, 19/11/1958, n° de décision : 26, Gazette des Tribunaux du Maroc, n°1,
p 8. Cité dans (http://www.jurisprudence.ma/)
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Chambre pénale Cour de cassation, 06/02/1990, n° de décision : 1092, Gazette des Tribunaux du Maroc, n°63,
p 97) : « Tout jugement ou arrêt rendus, doivent obligatoirement être motivés tant sur les faits qu’en droit, à
défaut la décision serait nulle. » Cité dans (http://www.jurisprudence.ma/)
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Par la suite, La sentence arbitrale est signée par chacun des arbitres. Et en cas de
pluralité d'arbitres, si la minorité refuse de signer, les autres arbitres en font
mention avec indication des motifs du refus de signature et la sentence a le
même effet que si elle avait été signée par chacun des arbitres.
L’article 327 du CPC, dispose que : « la sentence dessaisit le tribunal arbitral
de la contestation qu’elle tranche.
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Le Juge marocain est désormais limité selon cet Arrêt dans ses prérogatives et
ne doit prendre en considération que les trois conditions cumulatives évoquées
par le Code de Procédure Civile :
● Que le Juge étranger soit compétent (on peut étendre à l’arbitre)
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ainsi la juridiction qui aurait été compétente, s’il n’y avait pas eu de convention
d’arbitrage.
La nature du litige commandera, dès lors, en ce qui a trait au recours en
annulation, de saisir la cour d’appel – prise dans son acception générale, à savoir
la juridiction du second degré compétente pour statuer sur les appels formés à
l’encontre des jugements des tribunaux civils ou sociaux – ou la cour d’appel de
commerce, voire la cour d’appel administrative, au regard des dispositions
légales régissant la compétence en raison de la matière et des applications
jurisprudentielles y relatives.
A ce niveau la jurisprudence précise également que selon la nature de l’affaire,
cela veut dire que la cour d’appel de commerce est compétente si la nature de
l’affaire est commerciale, de même que la cour d’appel administrative si la
nature du litige est administrative [. Il faut préciser par ailleurs que cette
compétence est d’ordre public, la juridiction soulève sa violation d’office surtout
en matière administrative.
La situation est différente en matière d’arbitrage international. La combinaison
des articles 327-46, 327-49, 273-50, 327-51, 327-52] de la loi 08-05 commande
d’attribuer compétence à la cour d’appel de commerce, et ceci en adoptant un
raisonnement par analogie.
Observons tout d’abord que l’article 327-46 accorde au président de la
juridiction commerciale compétente le pouvoir de revêtir la sentence arbitrale
internationale de l’exequatur. L’appel de cette ordonnance ne saurait de ce fait
être soumis qu’à la cour d’appel de commerce, quand bien même l’article 327-
50 ne fait état que de la cour d’appel de manière générale.
Force est de connaitre qu’en l’absence d’une disposition expresse conférant la
compétence – pour connaitre des recours en annulation exercés à l’encontre des
sentences arbitrales internationales – aux cours d’appel de commerce, il n’est
guère exclu que les juridictions marocaines s’en tiennent à la lettre de l’article
327-52 de la loi 08-05, ou qu’elles se réfèrent à la nature du litige pour
déterminer la juridiction d’appel compétente pour statuer sur le recours précité.
Soulignons enfin que dans un souci de célérité, l’article 327-36 de la loi 08-
05dispose : « la cour d’appel statue selon la procédure d’urgence ».
Contrairement à l’impression qui se dégage de cet article, lequel édicte de
manière péremptoire un devoir mis à la charge des conseillers de la cour
d’appel, l’aspect contraignant de cette règle n’est en vérité qu’un leurre.
La pratique judiciaire démontre en effet que des « obligations »similaires,
imposées aux magistrats dans d’autres contextes, ne sont que rarement
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d’appel qui aurait été compétente pour connaître des autres recours contre la
sentence.
B. La tierce opposition
Cette voie de recours ne peut être exercée que par une personne qui éprouve un
préjudice ou la menace d’un préjudice et qui n’a été ni partie, ni représentée à
l’arbitrage. Le recours en tierce opposition est porté devant la juridiction qui
aurait été compétente si les parties n’avaient pas eu recours à l’arbitrage.
C. Le pourvoi en cassation
L’art. 1481 al. 1 N.C.P.C. prévoit que le pourvoi en cassation, de même
d’ailleurs que L’opposition, ne peut pas être exercée contre une sentence
arbitrale. Toutefois, il est possible de se pourvoir en cassation contre les arrêts
rendus par la cour d’appel suite aux recours en appel ou en nullité.
Il existe deux voies de recours contre les sentences arbitrales.
-La première est le recours en révision devant la Cour d’appel. Dans ce cas-là, la
sentence sera considérée comme un jugement prononcé par un tribunal.
-La seconde est la tierce opposition, plus rare et qui ne peut être exercée que par
une personne qui éprouve un préjudice ou la menace d’un préjudice, mais qui
n’a été ni partie, ni représentée à l’arbitrage. Les praticiens, en ce qui concerne
la possibilité donnée aux parties à l’arbitrage d’exercer des recours contre la
décision ordonnant l’exequatur, critiquent cette possibilité qui va à l’encontre de
la finalité de l’arbitrage, et proposent de supprimer tout recours contre
l’ordonnance d’exequatur comme l’a d’ailleurs fait le législateur français»,
indique le Centre marocain d’arbitrage.
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Bibliographie :
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