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Encadré par : Réalisé par :

• Jebbour Mohammed HADJ NAJWA


• ESSIBARI FATIMA EZZAHRA

Année universitaire 2018/2019


 En commerce international, les modes alternatifs
de règlement des différends (ADR) en général et
l’arbitrage en particulier ont connu une croissance
phénoménale au cours de la dernière décennie. Ils
sont aujourd’hui le mode habituel de règlement
des différends entre parties privées.
 Confidentiel, moins coûteux, plus rapide et efficace
que le recours à un système judiciaire national,
l’arbitrage permet aux parties de choisir le
processus arbitral qu’ils désirent et de désigner des
arbitres reconnus pour leur compétence dans le
domaine en litige.
 Alors
Partie 1: Présentation de l’arbitrage international
chapitre 1: les types de l’arbitrage
chapitre 2 : les sources de l’arbitrage

Partie 2: La pratique d’arbitrage


chapitre 1 : les normes à vocation universelle
chapitre 2 : la pratique de certaines institutions
internationales permanentes d’arbitrage
 L'arbitrage est un mode alternatif de résolution des
conflits, dans lequel un arbitre intervient pour
prendre des décisions qui engagent les deux
parties qui font appel à ses services. C'est un mode
non étatique de règlement des litiges
L'arbitrage est un mode de résolution des conflits
par l'intermédiaire d'un tribunal arbitral composé
d'un ou plusieurs arbitres (en général trois).
L'arbitre est un véritable juge dont la décision
s'impose aux plaideurs. L'arbitrage permet donc de
régler un litige (sans passer par les tribunaux de
l'État mais par une juridiction arbitrale)
 1. Arbitrage ad hoc
 est un mode d'arbitrage qui est organisé
directement par les parties et qui se déroule en
dehors de toute institution d'arbitrage. L'avantage
de ce type d'arbitrage réside dans la souplesse
qu'il réserve aux parties en leur laissant pleine
liberté d'adopter des règles spécifiques à leur litige.
 Donc la Procédure arbitrale se déroulant en
dehors d'une institution d'arbitrage permanente.
L'arbitrage ad hoc est organisé par les parties elles-
mêmes.
 2. Arbitrage institutionnel

L’arbitrage institutionnel implique que les parties


choisissent d’exécuter leur procédure d’arbitrage
en vertu des règles et avec l’aide d’une institution
d’arbitrage. Ce faisant, elles attendent de
l’institution d’arbitrage certains services
d’organisation et de supervision de la procédure
d’arbitrage. L’institution d’arbitrage facture aux
parties certains honoraires en échange de ses
services. Ce montant couvre généralement les frais
administratifs de l’institution d’arbitrage. Selon
l’institution d’arbitrage et les règles choisies, le
montant payé par les parties peut également
couvrir les honoraires et frais des arbitres.
 · L'arbitrage est une procédure consensuelle
L'arbitrage ne peut avoir lieu que si les deux parties y ont
consenti. S'agissant de litiges futurs découlant d'un
contrat, les parties insèrent une clause d'arbitrage dans
le contrat. Un litige existant peut faire l'objet d'un
arbitrage au moyen d'une convention ad hoc conclue
entre les parties. À la différence de la médiation, une
partie ne peut se retirer unilatéralement de la
procédure d'arbitrage.
 · Les parties choisissent le ou les arbitres
Les parties peuvent choisir d'un commun accord un
arbitre unique. Si elles optent pour un tribunal arbitral
composé de trois membres, chaque partie désigne l'un
des deux arbitres appelés ultérieurement à nommer
l'arbitre qui présidera le tribunal arbitral.
 · L'arbitrage est neutre
Outre qu'elles peuvent choisir des intermédiaires neutres de la
nationalité appropriée, les parties peuvent décider
d'éléments aussi importants que la législation applicable, la
langue et le lieu de la procédure. Cela leur permet de
s'assurer qu'aucune partie ne bénéficie d'un avantage lié au
déroulement de la procédure dans son pays.
 · L'arbitrage est une procédure confidentielle
L'arbitrage peut permettre de protéger expressément la
confidentialité de l'existence de l'arbitrage, de toute
divulgation faite au cours de la procédure et de la sentence.
Dans certaines circonstances, une partie peut restreindre
l'accès aux secrets d'affaires ou aux autres renseignements
confidentiels présentés au tribunal arbitral ou à un conseiller
en confidentialité auprès du tribunal.
 · La décision du tribunal arbitral est définitive et facile
à exécuter
 L’arbitrage emporte plusieurs avantages, ce qui
explique qu’il soit si fréquent.
 - C’est une justice discrète : les procédures
d’arbitrages sont confidentielles, secrètes, pas de
risque d’exposition à la médiatisation
 - C’est un mode de résolution plus
souple. C’est une justice qui peut être non
formelle.
 - Les parties peuvent choisir des personnes
particulièrement expérimentées. libre choix des
arbitres, ce qui permet dans des matières
techniques d’avoir des experts
 L’arbitrage emporte un inconvénient : son
coût : il est indiqué que sont coût serait
moindre ce qui n’est pas totalement exact car
les parties rémunèrent les arbitres tout comme
elles rémunèrent, bien entendu, les avocats qui
les assistent dans l’arbitrage.
 Les parties ont recours au processus d'arbitrage
dans trois situations :
 Lorsque le contrat en vertu duquel il existe un
différend comporte une clause compromissoire
 Lorsque les parties en litige acceptent de
soumettre le différend qui les oppose à
l'arbitrage malgré l'absence d'une convention
d'arbitrage antérieure ;
 Lorsqu'une loi impose obligatoirement
l'arbitrage.
 Le choix d'un arbitre ou d'un tribunal d'arbitrage
 La conférence préparatoire
 Communication des pièces et énoncés des faits
 L'audition
 La sentence
 Annuler une sentence arbitrale
A Les sources d'origine étatique
 Les sources internes :
Elles sont constituées par les règles élaborées par chaque pays sur l'arbitrage.
 Les sources internationales
Sont constituées par les conventions internationales relatives à l'arbitrage. Ces
conventions sont de deux types : bilatérales ou multilatérales

2-1 Le Protocole de Genève du 24 septembre 1923 relatif aux clauses d'arbitrage


o Son entrée en vigueur date du 28 juillet 1924.
o Il a eu pour objet d'admettre la validité de la clause compromissoire et du
compromis en matière internationale
2.2 La Convention de Genève du 26 septembre 1927 pour l'exécution des
sentences arbitrales étrangères
o Elle est entrée en vigueur le 25 juillet 1929.
o Elle détermine les conditions de reconnaissance et d'exécution des sentences
arbitrales "étrangères".

2.3 La Convention de New York du 10 juin 1958 pour la reconnaissance et


l'exécution des sentences arbitrales étrangères
elle fixe les grands principes sur lesquels repose l'arbitrage international : principe
de validité des conventions arbitrales et affirmation de 'autonomie de
l'arbitrage international.

2.4 La Convention européenne de Genève sur l'arbitrage commercial


international du 21 avril 1961
Elle pose des règles pour l'entier déroulement de l'arbitrage

B. Les sources d'origine privée

 Les conventions d'arbitrage-type


qui sont rédigées soit unilatéralement par les centres d'arbitrage, soit
par plusieurs centres dans le cadre d'accords interinstitutionnels

 Les règlements d'arbitrage des institutions permanentes


d'arbitrage,
notamment ceux de la C.C.I., l'A.A.A., la London Court of Arbitration,
la Chambre de commerce de Stockholm, l'A.T.A. etc.

 La jurisprudence arbitrale
qui est constituée par les sentences arbitrales
A Les conventions ratifiées par le MAROC :

Obligation du MAROC en matière d’arbitrage :

 Conventions internationales :
La convention pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales
étrangère faite à NEW YORK le 10 juin 1958 entrée en vigueur le 7 juin
1959 et elle a été ratifiée par le Dahir n°59-1-266 du 19-1-1960

La convention relative à la procédure civile, conclue à la HAYE le 1er mars


1954

La convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements


entre Etats et ressortissant d’autres Etats, signée le 18 Mars 1965, entrée en
vigueur le 14 octobre 1966.

La convention portant sur la création de l’agence multilatérale de garantie des


investissements, ratifiée par le dahir n°1-88-114 du 4 septembre 1992.
La loi-type de la CNUDCI sur l’arbitrage commercial international :
Cette loi internationale a un caractère facultatif, voire supplétif, en
partant, elle sert essentiellement d’un simple modèle pour
l’élaboration par les pays intéressés de leurs lois nationales sur
l’arbitrage international
 Elle est principalement destinée à suppléer aux insuffisances des
lois nationales antérieures et de tenter d’aplanir les disparités
entre elles.
 Elle a pour but de les harmoniser et d’en améliorer leur substance
en s’inspirant de ses normes caractérisées par leur flexibilité.
Règlement du litige :

1. Un droit applicable au fond perverti par la l’ex Mercatoria


Le tribunal doit trancher, en principe, le différend conformément aux règles de
droit choisies par les parties comme étant applicable au fond du différend.
Aussi peuvent-elles préciser la loi ou le système juridique d’un Etat donné
qui sera applicable ; mais elles peuvent valablement s’en remettre à des
regèles de droit international estimées comme appropriées à leur litige
2. La sentence arbitrale :
La procédure arbitrale est normalement close par le prononcé de la
sentence définitive ou par une ordonnance de clôture rendue par le
tribunal arbitral.

3. Forme et contenu de la sentence :


La sentence est nécessairement rendue par écrit et signée par l’arbitre
unique ou par la majorité des arbitres constituant le tribunal arbitral
Recours en annulation d’une sentence :

1. La demande d’annulation qui n’est présentée que devant les juges


d’Etat et non devant un tribunal arbitral ou une quelconque
institution permanente d’arbitrage
2. Causes d’annulation de la sentence en énumérant les quartes motifs
d’annulation a savoir l’incapacité d’une des deux parties de conclure
une convention d’arbitrage ; le défaut de notification de la désignatio
d’un arbitre ; les sentences statuant sur des questions non visées dans
le compromis et l’inévitabilité de litige et contrariété à l’ordre public.
3. Renvoi possible au tribunal après suspension de la procédure
d’annulation
 Le règlement des différends par la cour internationale d’arbitrage
de la chambre de commerce internationale – CCI.

La Chambre de commerce internationale est une organisation non


gouvernementale au service des milieux des affaires, elle a été
fondée en 1919, s’intéresse principalement à l’arbitrage ainsi que
de :

 Représenter les milieux d’affaires internationaux au niveau


national et international ;
 Promouvoir le commerce et l’investissement mondial
 Harmoniser les pratiques commerciales et formuler une
terminologie et des directives destinées aux importateurs et
exportateurs
 Fournir ses services pratiques aux industriels et commerçants

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