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Introduction :

Les litiges relatifs à un contrat de commerce international peuvent bien être règle par une
juridiction étatique. Toutefois les opérateurs du commerce international préfèrent généralement
recourir à d’autres mécanismes de résolution des différends pouvant les opposer. Certains de
ces mécanismes comme la médiation ou la conciliation reposent sur la recherche d’un accord
amiable entre les parties, grâce à l’intervention d’un tiers.

Malgré le succès actuel de ces modes alternatifs de règlement de différends, l’arbitrage reste le
monde habituel de résolution des litiges. L’arbitrage se distinguer nettement des modes
alternatifs de règlement des différends.
Il donne lieu à véritable procès ; la procédure d’arbitrage a vocation à conduire à une décision,
appelée sentence arbitrale, qui fixe une solution s’imposant aux parties malgré le parallèle qu’il
tentant de faire.

Si on ajoute à cela que les opérateurs du commerce international sont souvent des personnes
publiques ou même des Etats, ce qui éveille chez leurs adversaires une crainte légitime vis-à-
vis de leur justice et ce qui conduit généralement les Etats soucieux de leur souveraineté à
rejeter tout recours à l’autres juridictions étatiques, on comprend mieux l’essor actuel que
connaît l’arbitrage international.
Ainsi ; le besoin de liberté et d’une justice proche rapide et compétente a conduit ainsi les
opérateurs du commerce international à façonner une justice adaptée qui est l’arbitrage.
Outre les inconvénients de la justice étatique les avantages de l’arbitrage ont conduit à ce que la
majorité des litiges du commerce international échappent à la compétence de la justice étatique.
L’arbitrage est ainsi perçu comme l’organisation judiciaire de la lex mercatoria.

CHAPITRE I : LA NOTION D’ARBITRAGE :


A/ DEFINITION :

L’arbitrage est un mode de règlement des litiges par recours à une ou plusieurs personnes
privées, les arbitres, choisis par les parties ; la décision rendue est appelée : sentence arbitrale
l’arbitre tranche le litige conformément aux règles de droit que les parties ont choisies, il tient
compte dans tous les cas des usages du commerce.
C’est aussi un mode consensuel de règlement des différents internationaux, il n’est possible que
lorsque les personnes de litiges décident contractuellement de recourir à une justice privée pour
échapper au juge étatique. Elle le font car l’arbitrage présente deux avantages fondamentaux :
la confidentialité et la rapidité. Les personnes en dehors des parties et de l’arbitre ne
connaissent pas l’existence du différent. Les audiences ne sont pas publiques et les sentences ne
sont publiées à moins que les parties autorisent cette publication. C’est rapide car les arbitre
statuent dans un délai de 3 à 6 mois à moins que les parties ne leur imposent un délai (ex : 15
jours). En droit interne, le juge étatique met facilement une partie pour statuer : 3 à 4 ans en
droit international.
Cette rapidité et cette confidentialité vont attirer les personnes morales de droit privé comme de
droit publique et qu’elles rencontrent une difficulté, leurs clients ou usager mais aussi les
concurrents qui ignorent cette difficulté ; sauf que ces 2 avantages engendrent des coûts, il faut
consigner 40% du montant du litige quand on entame une procédure ; les arbitres ont un tarifs
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horaires de 600 à 800 engendrent des coûts, il faut consigner 40% du montant du litige quand
on entame une procédure ; les arbitres ont un tarifs horaires de 600 à 800 dollars au lieu de 350
dollars ( procédure étatique).

B/ L’ARITRAGE ET LES NOTIONS VOISINES :


1/ la conciliation
Définition
La conciliation est un mode de règlement des différents par accord des parties obtenu avec
l’aide d’un tiers appelé conciliateur.
Cet accord est le plus souvent concrétisé dans un procès- verbal de conciliation signé par les
parties.
En pratique les confusions entre ces deux procédures sont assez fréquentes, et ce
principalement en présence de procédures arbitrales dans lesquelles les arbitres statue en
amiable composition.
Il convient également de notre qu’en matière d’arbitrage institutionnel,le recours à la
conciliation est prévus par la plupart des centres permanents d’arbitrage, parmi lesquels la
C.C.I.,L’A.T.A.,la chambre de paris,les chambre de commerce Euro arabes.
Principaux avantages de la conciliation :
La conciliation peut être mise en œuvre rapidement et est peu onéreuse.
La procédure est informelle, et par conséquent, souple.
La conciliation est une procédure acceptée par les pays qui refusent l’arbitrage.
2) L’expertise
Définition
L’expertise est l’examen par une personne connue pour ses compétences, l’expert, d’un litige
ou d’un point particulier, généralement technique, de celui-ci, à propos duquel elle fait
connaître son avis.
Distinction entre arbitrage et expertise
La principale différence réside dans l’objet de ces 2 types de procédures. Alors que l’arbitrage,
tout comme la conciliation vise la résolution du litige entre les parties, l’expertise permet de
procéder à des constatations ou analyses
3) La transaction :
Définition
La transaction est une convention par laquelle les parties mettent fin à un litige né ou à naître en
effectuant des concessions réciproques. La transaction a l’autorité de la chose jugée entre les
parties pour lesquelles elle est donc obligatoire.
Régime
La transaction est réglementée par les articles 2044 à 2058 du code civil.
Distinction entre arbitrage est transaction
La principal différence entre ces deux notion provient de leur nature : la transaction est un
mode conventionnel de règlement des litiges, alors que l’arbitrage en est un mode judiciaire.
Tandis que l’arbitrage est une procédure de nature contentieuse, la transaction a un caractère
amiable. Par ailleurs, ici ce sont les parties elles-mêmes qui mettent fin à leur litige en se
mettant d’accord.

4) La procédure simulée ou « mini trial »


Définition
La procédure simulée est un mode amiable de règlement des litiges comportant deux phases
contrastées : dans un premier temps, les conseils des parties procèdent à des échanges de
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mémoires et de pièces et plaident ensuite devant les représentants des parties qui sont de plus
souvent assiste d’un conseiller neutre, puis, dans une seconde phase, des discussions ont lieu
entre ces représentants en vue d’aboutir à une transaction.
Cette procédure, originaire des Etat-Unis ou elle a prouvé son efficacité, n’est utilisée que
depuis peu de temps en Europe.
Distinction entre arbitrage et procédure simulée
Si en apparence le déroulement procédural de l’arbitrage et de la procédure simulée est proche,
la seconde à la nature juridique de la conciliation.

II. L'intérêt de l'arbitrage


A. Les avantages de l'arbitrage

 Confidentialité : c'est un avantage très apprécié des milieux


 d'affaires.
 Compétence technique des arbitres, le choix de ces derniers se faisant en grande partie
en raison de la connaissance qu'ils ont des problèmes soulevés par le litige.
 Moindre formalisme de la procédure.
 Recherche par les parties d'une justice autre que la justice rendue par les juridictions
étatiques.

B. Tempéraments

 Les procédures arbitrales peuvent être longues.


 Figurait autrefois parmi les avantages de l'arbitrage son faible coût. Il faut désormais
savoir que, excepter pour les procédures arbitrales se déroulant dans le cadre de
chambres professionnelles, l'arbitrage entraîne des frais très élevés. Cet élément présente
néanmoins l'avantage d'encourager les parties à recourir à des procédures de règlement
de leur litige moins onéreuses, notamment la conciliation.

III. Les sources du droit de l'arbitrage


Confronté à la diversité des sources : conventions bi et multilatérales ratifiées et des
instruments facultatifs. On peut les répartir en sources d’origine publique (conventions
multilatérales, régionales et bilatérales) et des sources d’origine privée, souvent nationales,
(conventions d’arbitrage type en cas d’arbitrage ad hoc ou contractuel, règlements d’arbitrage
d’institutions permanentes spécialisées et jurisprudence arbitrale internationale publiée).

De ce fait, un choix certes arbitraire s’impose parmi le foisonnement de la pratique normative


internationale en la matière, qu’elle soit officielle ou officieuse, les normes pratiques
internationales et surtout nationales prennent le pas sur le droit interne d’essence interétatique
de l’arbitrage.

En outre l’examen des normes proposées par des organismes spécialisées en la matière, il
s’avère que ces normes prévoient également des modes non juridictionnels de solution des
différends qui sont liés à l’arbitrage commercial international. Ces techniques sont souvent
conçues comme des procédures préalables à l’arbitrage ou parfois « autonomes » en cas
d’échec de celui-ci, d’autant plus qu’elles sont l’œuvre d’institutions permanentes d’arbitrage
international, le plus souvent de droit privé.
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A. Les sources d'origine étatique
1) Les sources internes :
Elles sont constituées par les règles élaborées par chaque pays sur l'arbitrage. Celles-ci, en droit
français, sont différentes, selon que l'arbitrage est interne ou international.

 L'arbitrage interne a été réformé par le décret n° 80-354 du 14 mai 1980; s'y applique les
articles 1442 à 1491 N.C.P.C., ainsi que les articles 2059 à 2061 c. civ.
 L'arbitrage international a été réglementé par le décret n° 81-500 du 12 mai 1981. Les
règles qui y sont relatives figurent aux articles 1492 à 1507 N.C.P.C.

2) Les sources internationales :


Celles-ci sont, pour l'essentiel, constituées par les conventions internationales relatives à
l'arbitrage. Ces conventions sont de deux types : bilatérales ou multilatérales. Leur nombre
étant important, nous ne citerons ici que les principales conventions multilatérales.Les accords
multilatéraux, dépassant le cadre régional (arabe et européen), sont seulement de quatre. Il
s'agit en l'occurrence de :

- La convention relative à la procédure civile, conclue à la Haye le 1er mars 1954, à laquelle le
Maroc a adhéré par dahir n° 645-67 du 30 septembre 1969 <5).

Toutefois, cet instrument ne prévoit aucune disposition particulière à l'arbitrage, il ne traite que
de la communication d'actes judiciaires et extrajudiciaires (articles 1-7), des commissions
rogatoires (articles 8-16), de la caution « judicatum solvi ».

- La convention pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etat et
ressortissants d'autres Etats, signée le 18 mars 1965 et entrée en vigueur le 14 octobre 1966.
Citée convention du CIRDI, elle a été ratifiée par décret royal n° 564-65 du 31 octobre 1966
t1). Le Maroc y est devenu partie contractante le 10 juin 1967.

- La convention portant création de l'Agence multilatérale de garantie des investissements,


ratifiée par le dahir n° 1-88-114 du 4 septembre 1992 portant promulgation de la loi n° 27-87
(2). Cet instrument renvoie à l'arbitrage, notamment aux procédures prévues par la conventions
de la Banque mondiale (CIRDI) pour le règlement des différends relatifs aux investissements.'

- la convention de New York de 1958 sur la reconnaissance et l’exécution des sentences


arbitrales étrangères est considérée comme « la plus importante des conventions multilatérales
sur l’arbitrage international. Signalons aussi à cet égard que cet instrument recommande, sinon
exige, avant de conclure une clause d'arbitrage international, que la partie vérifie si l'Etat de
l'autre partie contractante et, le cas échéant, celui du lieu de l'arbitrage, dont l'impact n'a pas
besoin d'être souligné quant au droit applicable en la matière (règles de procédure et/ ou règles
de droit), ont ratifié cet instrument ou s'ils ont signé d'autres traités multilatéraux ou bilatéraux
offrant les mêmes garanties.

La convention de New York de 1958, s'est substituée à deux instruments plus anciens, en
réaménageant et actualisant leurs dispositions dans un même et seul traité. Ainsi, son article 7-2
dispose que " Le Protocole de Genève de 1923 relatif aux clauses d'arbitrage et la convention
de Genève de 1927 pour l'exécution des sentences arbitrales cesseront de produire leurs effets

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entre les Etats contractants du jour, et dans la mesure, où ceux-ci deviendront liés par la
présente convention ".

Par contre, on prévoit, à l'occasion de son quarantième anniversaire, l'élaboration d'une


nouvelle convention ou d'ajouts à la Loi Type de la CNUDCI sur l'arbitrage commercial
international et une révision limitée de la convention européenne sur l'arbitrage commercial
international (Genève,"! 961) . Autrement dit, la convention de New York de 1958 est
considérée par les instances compétentes des Nations Unies (CNUDCI) comme étant encore
efficiente, dont le champ d'application paraît toujours pertinent. Cet instrument s'applique
d'abord, en vertu de son article 1er-1, à la reconnaissance et à l'exécution des sentences
arbitrales rendues sur le territoire d'un Etat autre que celui où sont requises ces mesures, et
issues de différends entre personnes physiques ou morales, sans qu'il soit précisé si celles-ci
sont de droit privé et/ou de droit public. Il s'applique également aux sentences arbitrales qui ne
sont pas considérées comme sentences nationales dans l'Etat où leur reconnaissance et leur
exécution sont demandées.

La souveraineté étatique n’est toutefois pas entièrement occultée dans les accords
interétatiques, puisque comme pour la convention de New York, ces instruments sont adoptés
par une conférence diplomatique réunissant les représentants gouvernementaux des pays
intéressés. Il n’en va pas autrement en ce qui concerne d’autres normes qui sont l’œuvre de
certaines organisations internationales d’obédience étatique, même si ces normes n’ont pas un
caractère obligatoire.

- les normes de la CNUDCI :

 La Loi-type de la CNUDCI :Cette loi internationale a un caractère facultatif, voire


supplétif, et partant, elle sert essentiellement d’un simple modèle pour l’élaboration par
les pays intéressés de leurs lois nationales sur l’arbitrage international.
 Origine et objectif principal de la Loi-type - D'après la note explicative du Secrétariat
de la CNUDCI relative à la Loi-type de la CNUDCI sur l'arbitrage commercial
international, ce texte a été adopté non par une quelconque conférence diplomatique
composée des représentants gouvernementaux mais par la CNUDCI es qualité et ce, le
21 juin 1985. Elle est principalement destinée à suppléer aux insuffisances des lois
nationales antérieures et de tenter d'aplanir les disparités entre elles. Aussi a-t-elle pour
but de les harmoniser et d'en améliorer leur substance en s'inspirant de ses normes
caractérisées par leur flexibilité.

C'est dans cette optique que l'Assemblée générale des Nations Unies a, dans sa résolution
40/72 du 11 décembre 1985, recommandé " que tous les Etats prennent dûment en
considération la Loi-type sur l'arbitrage commercial international en raison de l'intérêt que
présente l'uniformité du droit relatif aux procédures arbitrales et des besoins spécifiques de la
pratique de l'arbitrage commercial international ". La note explicative du Secrétariat de la
CNUDCI ajoute qu' " Elle est acceptable pour tous les Etats de toutes les régions et convient
aux différents systèmes juridiques et économiques du monde entier ".

B- Les sources d’origine privée :

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Compte tenu de la pluralité des centres d'arbitrage, on optera pour ceux ayant une audience
internationale, voire mondiale, et qui sont assez représentatifs quant aux systèmes juridiques ou
des aires culturelles prédominants et dont les règles sont " nationales ", c'est-à-dire non
élaborées par des Etats ou des organisations inter étatiques. Il est inutile de rappeler que ces
normes pratiques régissent généralement l'arbitrage institutionnel ou organisé, bien que
certaines d'entre elles peuvent convenir à un arbitrage ad hoc. Mais même dans ce dernier cas,
le recours à leurs initiatrices est toujours favorisé, sinon encouragé. Le trait dominant est le
profit car il s'agit d'organisme de droit privé qui ne font rien pour rien. Leurs services sont
payants, à telle enseigne que leurs coûts sont prohibitifs pour la majorité des utilisateurs,
notamment ceux de pays démunis et soumis dans les transactions commerciales internationales.

II y a lieu de rappeler d'abord que la Chambre de Commerce Internationale, fondée en 1919, ne


s'occupe pas seulement de l'arbitrage. Elle a ^'autres fonctions non négligeables. Elle se destine,
d'après ses statuts, à :

- représenter les milieux d'affaires internationaux au niveau national et international ;

- promouvoir le commerce et l'investissement mondial ;

- harmoniser les pratiques commerciales et formuler une terminé directives destinées aux
importateurs et exportateurs ;

- fournir ses services pratiques aux industriels et commerçants

Ses membres se composent, dans plus de cent pays, de dizaines de milliers d'organisations
professionnelles et d'entreprises participant à l'économie internationale. Ses comités ou conseils
nationaux sont actuellement au nombre de 60.

Pour l'accomplissement de ses diverses fonctions, la CCI s'est dotée de plusieurs structures,
dont la Cour internationale d'arbitrage (CIA), le Centre international d'expertise, le Bureau
maritime international, le Centre de coopération maritime, le Bureau d'enquêtes sur la
contrefaçon, le Bureau contre le crime commercial, le Bureau international des chambres de
commerce, l'Institut du droit et des pratiques des affaires internationales, le Bureau
international de l’environnement. Elle organise plusieurs séminaires de formation et possède
une maison d'édition spécialisée propre à elle (ICC. Plublishing S.A).

A côté de ces structures et d'autres commissions, la Commission de l'arbitrage international


contribue à l'élaboration d'une politique portant sur les aspects généraux et techniques du
commerce international et de l'investissement. Mais. on retiendra surtout ses attributions en
matière d'arbitrage commercial international puisqu'elle s'intéresse particulièrement aux
questions juridiques et pratiques y afférentes ainsi qu'au développement et à la promotion de ce
mode juridictionnel de règlement des différends commerciaux internationaux. Cette
commission, composée de spécialistes internationaux désignés par les comités nationaux de la
C.C.I, est distincte de la Cour d'arbitrage, qui a vu le jour bien après son homologue de
Londres, la LCIA. Cette naissance tardive n'a toutefois pas handicapé cette juridiction privée
internationale, qui est communément admise comme un centre de référence dans son domaine.

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IV. Classification de l'arbitrage
Le terme "arbitrage" est un terme générique qui recouvre des réalités diverses selon les
adjectifs qui le qualifient.

A. Arbitrage volontaire et arbitrage forcé


1) Arbitrage volontaire
Définition
L'arbitrage est volontaire lorsque les parties y recourent librement.
2) Arbitrage forcé
Définition
L'arbitrage est forcé lorsque la loi, exceptionnellement, impose aux parties d'y recourir.
Illustration
L'art. L.761-5 du code du travail prévoit la saisine obligatoire d'une commission arbitrale pour
la détermination de l'indemnité de congédiement due, dans certains cas, aux journalistes
professionnels.

B. Arbitrage interne et arbitrage international


1) Arbitrage international
Définition
Selon les termes de l'art. 1492 N.C.P.C., "est international l'arbitrage qui met en cause des
intérêts du commerce international".
Critère de l'internationalité du litige
Le critère retenu par la loi française est un critère économique. Est international l'arbitrage
relatif à une opération comportant des transferts de biens, de services ou de monnaie à travers
les frontières.

2) Arbitrage interne
Définition
A contrario de ce qui vient d'être vu pour l'arbitrage international, est interne l'arbitrage qui ne
met pas en jeu des intérêts du commerce international.

C. Arbitrage ad hoc et arbitrage institutionnel


1) Arbitrage ad hoc
Définition
L'arbitrage ad hoc est l'arbitrage qui se déroule en dehors de toute institution permanente
d'arbitrage et qui est organisé par les parties elles-mêmes.
Avantages
Ce type d'arbitrage laisse totale la liberté des parties. Il permet à ces dernières d'adopter des
procédures adaptées aux spécificités de leur litige. Il est gage de souplesse.
Inconvénients
Le principal inconvénient de l'arbitrage ad hoc réside dans les
risques de blocage qu'entraîne tout désaccord entre les parties, par exemple, à propos de la
désignation du troisième arbitre.

2) Arbitrage institutionnel
Définition
L'arbitrage institutionnel est l'arbitrage dont les parties ont confié l'organisation à une

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institution permanente d'arbitrage, et qui se déroule conformément au règlement d'arbitrage
élaboré par cette institution.
Avantages
Parmi les nombreux avantages que présente l'arbitrage institutionnel, l'on retiendra ici les deux
plus fréquemment cités :
- il évite les risques de paralysie de la procédure arbitrale lorsque celle-ci connaît des
difficultés,
- il assure aux sentences arbitrales qualité, efficacité et autorité.
Inconvénients
L'institutionnalisation de l'arbitrage entraîne une moindre personnalisation et une moindre
souplesse de la procédure.
Qu'il soit interne ou international, ad hoc ou institutionnel, l'arbitrage suppose la rédaction
d'une convention d'arbitrage (chap. I) dont la mise en oeuvre est à l'origine du procès arbitral
(chap. II) lequel s'achève par le prononcé de la sentence arbitrale qui est susceptible de faire
l'objet de recours (chap. III).

V- La convention d’arbitrage
1- cadre juridique et preuve de la convention d’arbitrage :
Tout d’abord la convention d’arbitrage se définit comme un contrat par lequel les parties
décident de soumettre à l’arbitrage tous les différents qui se sont élevés ou pourraient s’élever
entre elles au sujet d’un rapport de droit déterminé, contractuel ou non contractuel
L’article 7-2 dispose que la convention d’arbitrage peut être consignée dans tout document
signé par les parties, y compris dans un échange de lettres, de communications qui en affecte
l’existence, ou encore dans l’échange d’une conclusion en, demande et d’une conclusion en
réponse dans lequel l’existence d’une telle convention est alléguée par une partie et n’est pas
contesté par l’autre.
Quant à la clause compromissoire, elle doit toujours faire partie d’un contrat nécessaire écrit.
Mais rien n’empêche qu’un tel accord puisse renvoyer à un autre document où se trouverait la
clause d’arbitrage, à condition que celui-ci fasse partie du contrat.
2- problème de reconnaissance d’une convention d’arbitrage par les juges d’état :
Dans l’arbitrage, l’article 8 de la loi type dispose que le tribunal saisi d’un différend sur une
question faisant l’objet d’une convention d’arbitrage est tenu de renvoyer les parties à
l’arbitrage mais seulement mais seulement si l’une d’entre elles le demande au plus tard
lorsqu’elle soumet ses premières conclusions quant au fond du différend. Toutefois, la
juridiction saisie peut continuer d’instruire l’affaire si elles constate que cette convention est
caduque inopérante ou non susceptible d’être exécutée.
VI - CONSTTTUTION DU TRIBUNAL ARBITRAL
1- Les règles essentiellement supplétives :
La loi type aborde dans ce cadre les modalités de nomination du ou des arbitres, d’une part,
et celles de leur récusation et remplacement ou à la fin de leur mandat, d’autre part, c’est à
force de détails qu’elle régit ces questions pour que les lois nationales ne comporteraient pas
des lacunes regrettables en la matière. Il n’en demeure pas moins que ses dispositions
demeurent supplétives dans la mesure ou elle reconnaît l’entière liberté aux parties de suivre
la procédure qui leur convienne pour la constitution du tribunal arbitral, en se conformant à
un règlement d’un centre d’arbitrage ou à leur accord ad hoc.
2- Désignation des arbitres : Les paries sont libres de désigner un arbitre unique ou un collège
arbitral et même convenir que ceux-ci aient la nationalité qu’elles souhaitent.

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3- récusation d’un arbitre : Tout d’abord, avant d’être récusée et faisant preuve d’une éthique
professionnelle éprouvée, dés qu’elles soit pressentie en vue de sa nomination éventuelle en
qualité d’arbitre, une personne devra en principe signaler toutes circonstances de nature à
soulever des doutes légitimes sur son impartialité ou sur son indépendance . De même ; à partir
de la date de sa nomination et durant toute la procédure arbitrale devra signaler sans tarder ces
mêmes circonstances aux parties, s’il ne l’avait pas fait auparavant.
4-procédure de récusation : lorsque les parties n’ont pas convenus de la procédure de récusation
de l’arbitre, d’autres règles supplétives sont prévues par l’article 13 de la loi- type.
En effet, en l’absence d’accord à cet égard, la partie qui a l’intention de récuser un arbitre
expose par écrit les motifs de la récusation au tribunal arbitral, dans un délai de 15 jours à
compter de la date à laquelle elle a eu connaissance de ces motifs. Si l’arbitre récusé ne se
déporte pas ou que l’autre partie n’accepte pas la récusation, c’est au tribunal arbitral de se
prononcer sur cette demande. La partie la plus diligente a également la possibilité de s’adresser
à une juridiction étatique ou à un centre d’arbitrage, dans un délai d trente jours après avoir eu
communication de la décision du tribunal arbitral rejetant la récusation.
La décision de récusation prise par l’une de ces deux autorités ne sera pas susceptible de
recours ; mais dans l’attente de cette décision, le tribunal arbitral, y compris l’arbitre récusé,
peuvent poursuivre la procédure arbitrale et rendre une sentence.
5-fin du mandat d’un arbitre
Par ailleurs, lorsqu’un arbitre se trouve dans l’impossibilité de droit ou de fait de remplir sa
mission ou, pour d’autres raisons, ne s’acquitte pas de ses fonctions dans un délai raisonnable,
son mandat prend fin s’il ne se déporte pas ou si les parties conviennent d’y mettrent fin.

Il va de soi que malgré leur étendue, les pouvoirs des arbitres sont limités par la convention des
parties, qu’il s’agisse d’un compromis ou d’une clause compromissoire dont l’autonomie est
amplement reconnue dans l’arbitrage international. C’est donc compte tenu de ce cadre
conventionnel que s’exercent ces pouvoirs. Ce n’est qu’en l’absence d’une telle convention que
les règles supplétives de la loi type peuvent être utiles notamment en cas de désaccord des
parties à la convention d’arbitrage sur l’importance et la finalité des pouvoirs arbitraux.

VII – POUVOIR DES ARBITRES


IL va de soi que malgré leur étendue, les pouvoirs des arbitres sont limités par la convention
des parties, qu'il s'agisse d'un compromis ou d'une clause compromissoire dont l'autonomie est
amplement reconnue dans l'arbitrage international . C'est donc compte tenu de ce cadre
conventionnel que s'exercent ces pouvoirs. Ce n'est qu'en l'absence d'une telle convention que
les règles supplétives de la Loi-type peuvent être utiles, notamment en cas de désaccord des
parties à la convention d'arbitrage sur l'importance et la finalité des pouvoirs arbitraux. Les
articles 16 et 17 de la Loi-type se penchent cependant sur les questions les plus épineuses où
l'accord des parties intéressées peut s'avérer difficile, à savoir la compétence du tribunal arbitral
pour statuer sur sa propre compétence et d'ordonner, le cas échéant, des mesures provisoires.
Les autres prérogatives des arbitres en matière de procédure et de sentence arbitrales sont
prévues, par ailleurs, dans le cadre qui leur est propre.

VIII – PROCEDURE ARBITRALES


Principes directeurs de procédure
Pour le déroulement du processus arbitral, en commençant par affirmer solennellement que "
les parties doivent être traitées sur un pied d'égalité et chaque partie doit avoir toute possibilité
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de faire valoir ses droits ". La non discrimination entre les parties et le respect des droits de la
défense de chacune d'elles sont, rappelons-le, des principes fondamentaux pour que soit assuré
une bonne justice arbitrale, comparable à une justice officielle, tout en répond à l'autre
préoccupation essentielle des parties en recourant à l'arbitrage, à savoir la rapidité et l'efficacité
de la procédure.

Organisation générale de l'instance arbitrale


La détermination des règles de procédure, le lieu de l'arbitrage et la langue. D'emblée, comme à
l'accoutumée, il est prescrit que les parties sont libres de convenir de la procédure à suivre par
le tribunal arbitral. Ce n'est que dans le cas contraire que celui-ci peut procéder à l'arbitrage
comme il le juge approprié, compte cependant tenu des dispositions obligatoires en matière de
procédure. Les pouvoirs de cette juridiction privée en la matière comprennent celui de juger de
la recevabilité, de la pertinence et de l'importance de toute preuve produite. C'est encore à elle
que revient le soin de fixer le lieu de l'arbitrage, suivant les circonstances de l'affaire si cela n'a
pas été prévu par les parties, mais en concertation avec elles. Le tribunal arbitral peut aussi de
son propre chef, avec l'accord des parties, se réunir en tout lieu qu'il jugera approprié pour
l'organisation de consultations entre ses membres, l'audition des témoins, des experts ou des
parties, ou pour l'inspection de marchandises, d'autres biens ou de pièces.
Pour ce qui est de la ou des langues d'arbitrage, à défaut d'un accord des parties, c'est le tribunal
arbitral qui en décidera. En outre, l'accord des parties ou cette décision s'appliquent " à toute
déclaration écrite d'une partie, à toute procédure orale et à toute sentence, décision ou autre
communication du tribunal arbitral ", à moins qu 'il n'en est convenu ou décidé autrement.
D'autre part, le tribunal arbitral peut ordonner que toute pièce soit accompagnée d'une
traduction dans la langue ou les langues convenues par les parties ou choisies par cette
juridiction privée.
Il découle, en définitive, de ces dispositions que non seulement l'autonomie de la volonté des
parties est respectée, voire déterminante, pour l'organisation de la procédure, mais également
que l'intervention des arbitres en la matière est souvent dominée par le souci d'adapter la
procédure au litige qu'ils vont instruire.

Organisation ponctuelle de la procédure


En général, la procédure arbitrale commence à la date à laquelle la demande de soumission du
litige à l'arbitrage est reçue par le défendeur. L'échange des conclusions en demande et de
défense s'effectue, en outre, dans un délai convenu par les parties ou fixé par le tribunal arbitral.
Ainsi, en respect de ce délai, le demandeur énonce les faits au soutien de sa demande, les points
litigieux et l'objet de la demande. Quant au défendeur, il énonce ses défenses à propos de ces
questions, à moins que les parties ne soient autrement convenues des indications devant figurer
dans les conclusions. Ces parties peuvent accompagner leurs conclusions de toutes pièces
qu'elles estimeront pertinentes ou y mentionner les pièces ou autres moyens de preuve qu'elles
produiront.

Préserver un équilibre entre le souci de célérité et le respect des droits de la défense


II est, par ailleurs, permis à l'une ou l'autre partie de modifier ou compléter sa demande ou ses
défenses, au cours de la procédure arbitrale. Toutefois, le tribunal arbitral peut refuser ces
modifications s'il estime qu'elles risquent de retarder la solution du litige alors que l'instruction
de celui-ci est déjà avancée. C'est aussi cette préoccupation de célérité qui peut amener le
tribunal arbitral à se contenter d'instruire le litige sur pièces au lieu de décider si la procédure

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doit comporter des phases orales pour la production des preuves ou pour l'exposé oral des
arguments.

Administration de la preuve par voie d'expert et concours des juges d'Etat pour l'obtention
de preuves
Parmi les mesures d'instruction mises en évidence par la Loi-type, l'expertise tient une place de
choix alors qu'elle peut être utilisée également comme mode non juridictionnel de règlement
des litiges. Ainsi, le tribunal arbitral peut nommer un ou plusieurs experts chargés de lui faire
rapport sur les points précis qu'il déterminera. Il lui est aussi loisible de demander à une partie
de fournir à l'expert désigné des renseignements appropriés ou de lui soumettre ou de lui rendre
accessibles, aux fins d'examen, des pièces, marchandises ou biens pertinents. En outre, si une
partie en fait la demande ou si le tribunal arbitral le juge nécessaire, l'expert, après présentation
de son rapport écrit ou oral, peut participer à une audience à laquelle les parties peuvent
l'interroger et faire venir en qualité de témoins des experts qui déposent sur les questions
litigieuses.
Conséquences du défaut d'une partie
Par ailleurs, en conformité avec ses pouvoirs qu'il doit exercer avec équité, le tribunal arbitral
peut prendre des décisions importantes pour mettre fin à l'instance ou pour poursuivre
l'instruction en cas de défaut de coopération ou de diligence de la part de l'une des parties à
l’arbitrage. Ainsi, au cas où le demandeur ne justifie pas un empêchement légitime pour sa
défaillance, le tribunal arbitral sera en droit de mettre fin à la procédure arbitrale. En revanche,
les arbitres poursuivront cette procédure au cas où le défendeur ne présente pas ses défenses
mais sans qu'il soit déduit de ce défaut une quelconque acceptation des allégations du
demandeur. La poursuite de la procédure est également indiquée lorsque l'une des parties omet
de comparaître à l'audience ou de produire des documents. Dans cette hypothèse, le tribunal
arbitral statuera sur la base des seuls éléments de preuve dont il dispose.
IX – REGLEMENT DU LITIGE
Après la clôture de la procédure, les arbitres sont tenus, à l'instar des juges d'Etat, de rendre leur
sentence selon les règles de droit convenues par les parties ou selon l'équité.
Un droit applicable au fond perverti par la lex mercatoia
Le tribunal arbitral tranche, en principe, le différend conformément aux règles de droit choisies
par les parties comme étant applicables au fond du différend. Aussi peuvent-elles préciser la loi
ou le système juridique d'un Etat donné qui sera applicable ; mais elles peuvent valablement
s'en remettre à des règles de droit international estimées comme appropriées à leur litige. Ce
n'est qu'en l'absence d'un choix précis à ce sujet que le tribunal arbitral appliquera la loi
désignée, par la règle de conflit de lois qu'il estime applicable en l'espèce.
Pourtant, malgré les références à un droit étatique ou inter étatique, on n'oubliera pas que la lex
mercatoia est souvent déterminante dans le règlement des différends commerciaux ou
économiques, compte tenu de la liberté des parties à opter pour les normes juridiques
anationales qu'elles estiment appropriées. De même, eu égard à l'inégalité juridico économique
entre les parties, une partie occidentale peut facilement imposer à une partie marocaine
l'application des usages ou règles mis en place par son milieu ou son groupement, en faisant
notamment valoir le vide juridique national ou international dans le secteur économique ou
commercial en rapport avec leur conflit. Aussi peut-on considérer, avec la prépondérance des

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puissances de l'argent, en l'occurrence des multinationales, que les dispositions de la Loi-type
de la CNUDCI sont largement dépassées par la pratique effective en ce domaine et qu'atteste le
nouveau règlement d'arbitrage de la CCI de 1998.

La sentence arbitrale
La procédure arbitrale est normalement close par le prononcé de la sentence définitive ou par
une ordonnance de clôture rendue par le tribunal arbitral. Cette ordonnance intervient dans les
cas suivants :
 Le demandeur retire sa demande, à moins que le défendeur y fasse objection et que le
tribunal reconnaisse qu'il a légitimement intérêt à ce que le différend soit définitivement
réglé ;
 Les parties conviennent ensemble de clore la procédure ;
 Le tribunal arbitral constate que la poursuite de la procédure est, pour toute autre raison,
devenue superflue ou impossible.
De ce fait, le mandat des arbitres prend fin, excepté aux cas de rectification et d'interprétation
de la sentence ou lorsqu'il est appelé à rendre une sentence additionnelle, ainsi que lorsqu'il est
sollicité pour rendre sa sentence après un recours en annulation.
En dehors de ces éventualités de clôture de la procédure, avec ou sans suite et lorsqu'il s'agit
d'un collège arbitral, la sentence est prise à la majorité de tous ses membres. Toutefois, les
questions de procédure peuvent être tranchées par l'arbitre président, si ce dernier y est autorisé
par les parties ou par les autres arbitres.

Forme et contenu de la sentence


La sentence est nécessairement rendue par écrit et signée par l'arbitre unique ou par la majorité
des arbitres constituant le tribunal arbitral. Au cas où l'un des arbitres n'a pas signé, mention de
la raison de son omission doit être signalée. Mais la Loi-type ne prévoit pas qu'il peut être fait
état d'une opinion dissidente de la part de l'arbitre refusant de signer pour non accord avec la
majorité du collège arbitral.

La sentence doit également être motivée, à moins que les parties n'aient convenu autrement ou
si cette décision se limite à avaliser un accord amiable intervenu entre les parties devant le ou
les arbitres. Etant écrite, elle mentionne notamment la date à laquelle elle est rendue ainsi que
le lieu de l'arbitrage. A ce propos, en pratique, du fait que les délibérations peuvent être tenues
dans des lieux différents, au moyen de communications téléphoniques, d'échange de lettres et
même par voie de courrier électronique ou d'Internet, la sentence peut être signée en divers
lieux, là où se trouvent les arbitres. Toutefois, on peut se demander si la signature via le
courrier électronique et surtout par l'utilisation d'Internet sera valable. Néanmoins, cette
difficulté semble être résolue en rappelant qu'en vertu du paragraphe 3 de l'article 31, la
sentence est réputée avoir été rendue au seul lieu de l'arbitrage , sans tenir compte de sa
signature en divers lieux.
Toutefois, le caractère écrit de la sentence est confirmé une fois de plus puisque après le
prononcé de cette décision, une copie signée par l'arbitre unique ou par la majorité des
membres du tribunal arbitral est remise à chacune des parties, malgré le recours éventuel aux
nouvelles technologies de communication.
Autres décisions arbitrales
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II peut arriver que bien avant la clôture de la procédure, les parties s'entendent pour régler leur
litige à l'amiable. Dans ce cas, le tribunal arbitral met fin à la procédure et, si les parties lui en
font la demande et s'il n'y voit pas d'objection, constate le fait par une sentence rendue par
accord des parties. Il s'agit d'une décision arbitrale comme les autres, notamment eu égard à sa
forme et à son contenu. Elle a le même statut et le même effet que les autres sentences
définitives statuant au fond du litige.
En outre, il est permis à la partie la plus diligente de revenir devant l'arbitre unique ou le
collège arbitral, dans les trente jours à dater de sa réception de la sentence, pour lui demander
de rectifier dans le texte de cette décision une erreur de calcul, une erreur matérielle ou
typographique ou toute erreur de même nature. De même, si les parties en sont convenues, une
partie peut, moyennant notification à l'autre, demander au tribunal arbitral de donner une
interprétation d'un point ou passage précis de la sentence.

CONCLUSION

L’arbitrage est aujourd’hui reconnu comme l’outil par excellence pour régler les différends
internationaux susceptibles de survenir dans presque tous les secteurs de la vie économique.
Mené en dehors des tribunaux judiciaires par des spécialistes, l’arbitrage permet d’obtenir une
décision finale et exécutoire à l’échelle internationale tout en respectant la confidentialité des
dossiers et l’adéquation entre les enjeux et les coûts.

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Références bibliographiques

Ouvrages

 Chatillon, Stéphane « Le contrat international » Paris : Vuibert 2001.

 Corneloup, Sabine « Droit du commerce international » Paris Dalloz 2007

 Delacolette, Jean « Les contrats de commerce internationaux » Louvain-le-


Neuve : De Boeck et Larcier 1988

 Jacquet Jean-Michel et Philippe Delebecque « Droit du commerce


international » Paris : Dalloz 1997.

 Dir Jacques Béguin et Michel Menjuco « Droit du commerce international »


Paris : Litec 2005.

 David, René ; « L'Arbitrage dans le commerce international » René


David . - Paris : Economica, 1982 . - 613 p. ;

 FOUSTOUCOUS Anghelos.C ; L'Arbitrage interne et international en Droit Privé /


FOUSTOUCOUS Anghelos.C. - Paris : Librairies Techniques, 1976. - 367 p.

Articles et Dictionnaires

www.arbitrage.macimat;
www.ccfranco-arabe.org;
www.lexinter.net;
www.wikipedia.org.

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