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2.La clause compromissoire : « en cas de contestation sur l’interprétation ou l’application des
clauses du présent contrat, ainsi que son exécution est ses suites, les parties s’engagent à faire trancher
leurs différends, suivant le règlement de conciliation et d’arbitrage de la Chambre de commerce
internationale de Paris, par un ou plusieurs arbitres nommés conformément à ce règlement »
L’arbitrage est mieux adapté aux affaires complexes Il évite les risques de « chauvinisme » Il offre
un avis éclairé
Avantages discutables de l’arbitrage :
L’arbitrage ad hoc :
« Tous différends relatifs à l’interprétation ou à l’exécution du présent contrat seront réglés par voie
d’arbitrage, à l’exclusion de tous recours aux tribunaux. En cas de différend, ma partie la plus
diligente enverra à l’autre partie une lettre recommandée avec accusé de réception demandant
l’ouverture d’un arbitrage et désignant son arbitre. Dans un délai d’un mois, l’autre partie devra faire
connaître le nom de son propre arbitre. Faute par elle de le faire, cet arbitre sera désigné par le
Président de la London Corn Trade Association, à la demande de la partie la plus diligente. Les deux
arbitres ainsi désignés devront, dans un délai d’un mois à compter de la désignation du second arbitre,
choisir un troisième arbitre d’une nationalité différente de celle des parties. A défaut d’accord, celui-ci
sera désigné par le Président de la London Corn Trade Association, à la demande de la partie la plus
diligente. Les trois arbitres siégeront à Genève et se conformeront aux dispositions du règlement de
conciliation et d’arbitrage de la Chambre de Commerce International de Paris. Ils rendront leur
sentence dans un délai de trois mois à compter de la désignation du troisième arbitre. Cette sentence
sera insusceptible d’appel »
le contrat électronique
Définition du contrat électronique : Le contrat en ligne est défini comme le contrat conclu par
l’intermédiaire d’un réseau de télécommunication. La “ voie électronique ” est une notion dont
l’aspect technique est source d’ambigüité. Elle peut comprendre le téléphone, le télex, le fax, le
Minitel, comme l’e-mail et la communication par Internet lequel, à son tour, est susceptible d’englober
l’ensemble des techniques précédentes. Il convient de souligner que les logiciels actuels offrent
comme alternative équivalentes l’impression locale, l’impression à distance (fax) et l’envoi attaché en
email du document qui sera imprimé au lieu de destination.
Formation du Contrat électronique: La formation du contrat électronique est également marquée
par le fait qu’Internet supprime les étapes de l’intermédiation, et permet les rapports directs entre le
fournisseur et le consommateur. Dans le commerce électronique, les internautes se voient offrir la
possibilité de visiter les sites commerciaux des entreprises. Dans ce cadre, le site commercial réalise
l’offre du professionnel. Mais, le contrat électronique trouble la notion d’initiative de la relation
contractuelle, telle qu’elle résultait du schéma classique, puisqu’il y a difficulté à déterminer ce qui, du
site en accès ouvert, ou de la visite du consommateur, a constitué l’initiative de la conclusion du
contrat. En outre, la technique interactive du push and pull permet un dialogue et des échanges
pratiquement simultanés et, d’une manière générale, l’interactivité rend possible pour les entreprises le
fait de présenter des offres personnalisées grâce aux réponses fournies en ligne par les consommateurs
et à la gestion de la fabrication à la commande. Contenu d’un contrat électronique: Le caractère
immatériel de la transaction conduit à des interrogations sur la nature du contrat électronique, sur
l’identité de l’entreprise cocontractante avec laquelle l’internaute a conclu, sur les éléments de preuve
en cas de litige. Il existe des modalités qui y répondent, par exemple : le fait de rendre obligatoires
l’indication de l’identité et des références du commerçant; L’enregistrement automatique par le
commerçant des communications échangées avec le consommateur, susceptible d’apporter des
éléments de preuve du contenu du contrat et de sa date de conclusion. Toutefois, l’existence des
enregistrements réalisés par le commerçant et par le consommateur pose la question de leur
conservation et de leur archivage sur un support fiable et non altérable.
le consensualisme : « On lie les bœufs par les cornes, et les hommes par les paroles »
En principe, le contrat est « consensuel » ce qui signifie qu’il est valablement formé par le seul
échange des consentements des parties, par leur accord de volonté réciproque. Le consentement peut
d’ailleurs être exprès ou tacite, du moment qu’il est certain. C’est ce qu’on appelle le principe du
consensualisme qui constitue la règle en matière contractuelle.
De ce fait, le contrat n’est en réalité soumis à aucune forme particulière et, au risque de vous étonner,
peut tout à fait être valablement formé oralement. Il en sera ainsi par exemple pour le contrat de vente
(comme dans notre exemple avec Marcel et George), du contrat de mandat ou du contrat de bail.
Mais bien entendu, en droit, rien n’est jamais aisé et à cette règle sont venues se greffer quelques
particularités. Ainsi, certaines conventions nécessiteront en sus de l’échange des consentements des
parties la réalisation d’une action supplémentaire comme la remise d’un bien pour les contrats réels
(du latin res ou realis qui signifie « chose » ou « relatifs aux choses matérielles ») ou
l’accomplissement d’une formalité supplémentaire pour les contrats solennels (c’est le cas par
exemple du contrat d’hypothèque).
Bien entendu, si le contrat peut valablement être formé par la seule existence de l’accord entre les
parties, des difficultés peuvent surgir lorsque celles-ci doivent également en apporter la preuve. Or, on
sait à quel point la preuve peut être importante car celui qui ne peut prouver l’existence et le contenu
du droit dont il prétend être titulaire sera dans la même situation que s’il n’avait pas le droit invoqué.
C’est la raison pour laquelle il est plus prudent de réaliser un écrit qui permettra de démontrer la réalité
et l’étendue de l’accord des parties à ce sujet. Parfois, c’est aussi la loi elle-même qui vous contraindra
à coucher votre contrat par écrit.
Dans le domaine du droit, il n’y a pas de place pour la désinvolture. En effet, l’article 1134 du Code
civil nous rappelle sévèrement que les conventions (entendez ici contrats) légalement formées tiennent
lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel,
ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi. Autrement dit, le
contrat possède une telle force obligatoire entre les parties que le Code l’apparente à la loi. Cette
obligatoriété est telle que même le juge doit s’y soumettre, respecter la convention et, en cas
d’imprécisions, rechercher l’intention commune des parties.
Ce principe a de quoi effrayer mais il faut rester raison gardée. Imaginez que tous les engagements
puissent être révoqués unilatéralement et sans condition, ce serait l’anarchie et George se retrouverait
subitement sans son sandwich ! C’est donc en termes de sécurité juridique qu’il convient de raisonner
ici.
Dès lors, il convient de faire preuve de prudence lorsque vous vous engagez car une fois le contrat
valablement formé, vous y serez tenu comme vous êtes tenu au respect des lois. Nous ne pouvons
donc que vous conseiller vivement de toujours procéder à la lecture attentive et consciencieuse du
contrat et des droits et obligations qui en découlent.
En dehors du carcan législatif aux règles impératives ou d’ordre public, notre droit offre aux parties
une très grande liberté en matière contractuelle puisqu’elles peuvent librement décider de contracter
ou non et arrêter le contenu de leurs conventions. Autrement dit, tout ce qui n’est pas interdit est en
principe permis.
Ce pouvoir important qui nous est offert par le droit et qui érige la volonté des parties en source
créatrice de droits et d’obligations se veut en réalité pragmatique. En effet, les parties au contrat sont
finalement les mieux à même de veiller au respect de leurs propres intérêts dans le cadre des diverses
opérations qu’elles réalisent entre elles.
Ainsi, bien que le droit belge catégorise toute une série de contrats et les définisse (comme par
exemple le contrat de vente, de bail, de prêt, de dépôt, de mandat, d’entreprise, etc.), il laisse libre
cours à l’imagination des parties qui peuvent également créer des contrats qui ne répondent à aucune
classification ou définition.
Selon la Convention des Nations-Unies sur les contrats de vente internationale de marchandises de
Vienne de 1980, les obligations du vendeur et celles de l’acheteur sont précisées ci-dessous :
Les deux autres obligations essentielles sont le transfert de propriété et la remise des documents qui
s’y rapportent.
Article 30 :
« Le vendeur s’oblige, dans les conditions prévues au contrat et par la présente Convention, à livrer les
marchandises, à en transférer la propriété et, s’il y a lieu, à remettre les documents s’y rapportant »
Article 31 :
Si le vendeur n’est pas tenu de livrer les marchandises en un autre lieu particulier, son obligation de
livraison consiste:
a) Lorsque le contrat de vente implique un transport des marchandises, à remettre les marchandises au
premier transporteur pour transmission à l’acheteur;
b) Lorsque, dans les cas non visés au précédent alinéa, le contrat porte sur un corps certain ou sur une
chose de genre qui doit être prélevée sur une masse déterminée ou qui doit être fabriquée ou produite
et lorsque, au moment de la conclusion du contrat, les parties savaient que les marchandises se
trouvaient ou devaient être fabriquées ou produites en un lieu particulier, à mettre les marchandises à
la disposition de l’acheteur en ce lieu;
c) Dans les autres cas, à mettre les marchandises à la disposition de l’acheteur au lieu où le vendeur
avait son établissement au moment de la conclusion du contrat.
L’acheteur a deux obligations principales, que l’on peut retrouver à l’article 53 de la convention de
Vienne. Ces obligations sont le paiement du prix et la prise de livraison de la chose. Le paiement du
prix devra s’effectuer selon les termes du contrat. Il devra généralement s’effectuer quand l’objet du
contrat sera mis à sa disposition (articles 58 et 59). L’acheteur devra se plier à toutes les autres
obligations définies dans le contrat ou dans la convention de Vienne.
Article 53 :
« L’acheteur s’oblige, dans les conditions prévues au contrat et par la présente Convention, à payer le
prix et à prendre livraison des marchandises »
Article 58 :
1) Si l’acheteur n’est pas tenu de payer le prix à un autre moment déterminé, il doit le payer lorsque,
conformément au contrat et à la présente Convention, le vendeur met à sa disposition soit les
marchandises, soit des documents représentatifs des marchandises. Le vendeur peut faire du paiement
une condition de la remise des marchandises ou des documents.
2) Si le contrat implique un transport des marchandises, le vendeur peut en faire l’expédition sous
condition que celles-ci ou les documents représentatifs ne seront remis à l’acheteur que contre
paiement du prix.
3) L’acheteur n’est pas tenu de payer le prix avant d’avoir eu la possibilité d’examiner les
marchandises, à moins que les modalités de livraison ou de paiement dont sont convenues les parties
ne lui en laissent pas la possibilité.
Article 59 :
L’acheteur doit payer le prix à la date fixée au contrat ou résultant du contrat et de la présente
Convention, sans qu’il soit besoin d’aucune demande ou autre formalité de la part du vendeur.
conclusion