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Avant de vous jeter sur votre éditeur HTML, vous devez savoir répondre aux questions
suivantes :
peine de voir le visiteur cliquer ailleurs) et donc ne pas dépasser un poids de 70 Ko (ce
qui interdit les grosses images, typiques des premiers sites d'école…).
2) La navigation doit être homogène, simple et claire : les mêmes boutons devront
toujours se trouver aux même endroits, les pages devront toujours avoir le même "look"
(d'où l'importance d'avoir réfléchi avant à une charte graphique du site). L'organisation
de l'information doit avoir été pensée pour respecter la règle des 4 clics ("on ne doit
pas avoir besoin de plus de 4 clics pour accéder à l'information recherchée"). Evitez
également le soulignement (il est réservé aux hyperliens).
3) Le visiteur ne doit pas avoir le sentiment d'être perdu : il doit savoir où il se trouve à
chaque instant, quels sont les moyens de "passer" à une autre partie. De même, les
hyperliens doivent annoncer où ils envoient le visiteur avant que celui-ci n'ait cliqué
(pas d'hyperliens ambigus, sans commentaires, …). Une carte du site, accessible
depuis toutes les pages, s'impose souvent lorsque le site "grossit".
4) Les pages doivent être légères, tant sur le plan du poids que sur celui de l'esthétique.
L'important est avant tout la lisibilité (éviter les fonds "moquettes", les contrastes
texte/fonds trop faibles). La lisibilité dépend de la taille des caractères (attention, sous
Mac, les polices sont affichées plus petites), du bon découpage du texte en
paragraphes aérés, de la mise en relief des idées importantes (par le gras, la couleur,
l'indentation…). Pour qu'une page reste lisible, le texte ne devrait pas en occuper plus
25% de la surface.
5) Une page Web n'est pas un document papier ! La lecture écran est 25% plus lente que
la lecture papier : on ne lit pas à l'écran, on scanne. D'où l'importance à accorder
• Aux titres et aux sous-titres
• A la brièveté des textes (50% en moins par rapport à un équivalent papier)
• A l'utilisation des listes à puces
• A une syntaxe simple des phrases
• A l'efficacité d'une écriture en pyramide inversée : donner en premier lieu l'idée
principale (le résumé ou la conclusion) et ne détailler qu'ensuite
• Au bon principe : pas plus d'une idée forte par paragraphe
9) Sur le plan technique, utilisez des tableaux pour construire une mise en page
cohérente.
• Préférez les tableaux aux "cadres" (ou frames, en anglais) car ces derniers
désorientent facilement le visiteur (lorsqu'il veut imprimer, créer un signet, …).
• De même, préférez encore les tableaux aux "calques" (ou layers, en anglais)
pour positionner vos objets correctement. Les calques ne sont en effet reconnus
que par les navigateurs de version 4 ou supérieure, et engendrent de toute
façon, même pour les navigateurs récents, des problèmes insurmontables
lorsqu'on les mélange avec du texte (surtout si l'on veut être "lu" par un Mac et
par un PC) ou lorsqu'on redimensionne la fenêtre de Netscape 4 (Bug !).
10) Dernier conseil technique : pensez à la machine qu'utilise votre visiteur (son écran,
sa plateforme, Mac ou PC, et son navigateur).
Est-ce que c'est ce qui est contenu dans un fichier ? Non, puisque qu'une page web
peut contenir du texte et des images, et les images constituent toujours un fichier
informatique séparé du fichier "source".
Une page web, c'est ce qui se charge sur votre écran en 1 clic de souris (1 page =
1 nœud d'info). On peut la consulter en utilisant les ascenseurs horizontaux et
verticaux. A l'impression, 1 page web peut équivaloir à 15 pages papier. D'où une
difficulté : savoir calibrer une page web, car il ne faut pas en mettre trop ni trop peu.
MACROMEDIA DREAMWEAVER
(version 2.0)
Dreamweaver est un éditeur de pages HTML WYSIWYG (What You See Is What You
Get), c'est-à-dire qu'il est censé retranscrire directement en HTML ce que vous mettez en
page (via une interface très simple, ressemblant à celle d'un traitement de texte). Vous
n'avez donc pas à connaître la signification des balises HTML (HyperText Markup
Language) pour créer le code source de votre page Web. Dreamweaver, comme
beaucoup d'éditeurs aujourd'hui, construit le code à votre place !
NB. En fait, ceci est vrai dans la majorité des cas… mais il existe quand même des cas où
l'on a besoin d'aller regarder le code source lorsque ce que l'on voit ne nous convient pas !
Dreamweaver est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs (le meilleur, souvent)
éditeurs HTML. Il est utilisé par des professionnels de tout type et possède de
nombreuses fonctions avancées (création d'animations, de calques, d'interactivité assez
sophistiquée, possibilité d'intégrer soi-même ses propres commandes, …). L'intérêt pour
nous, aujourd'hui, ne réside pas dans ces "fonctions avancées", mais dans trois
caractéristiques intéressantes du logiciel : il est existe sous Mac et sous PC, et il
produit, toujours à votre place, du code HTML "propre", ceci via une "interface simple"
(ce qui n'est pas le cas, par exemple, du convertisseur de format HTML intégré dans
Word).
Nous allons donc uniquement apprendre de Dreamweaver ses fonctions de base. Mais
rassurez-vous, elles sont largement suffisantes pour produire un bon site Web !
Attention : il est essentiel que vous soyez très rigoureux dans les noms de fichiers
que vous allez créer. Respectez les principes suivants : pas plus de 8
caractères, pas d'espaces, pas d'accents, pas de majuscules. Ces contraintes
sont importantes car la plupart des serveurs (qui hébergeront peut-être un jour
vos pages ?) ne supportent pas les espaces, les accents, et sont sensibles à
la différence Majuscule/Minuscule.
Lorsque vous lancez le logiciel (Macromedia -> Dreamweaver), vous arrivez sur la fenêtre
principale (dans laquelle vous allez composer votre page), avec en supplément une ou
plusieurs fenêtres flottantes déjà ouvertes : la palette d'objets, l'inspecteur de propriétés
et/ou le lanceur. Ces palettes contiennent en fait des raccourcis, bien utiles pour ne pas
avoir à parcourir le contenu des menus lorsque l'on travaille. Pour les ouvrir ou les fermer,
il suffit d'aller dans le menu [Fenêtre] et de les cocher ou les décocher.
menus déroulants
fenêtre principale
palette
d'objets
inspecteur de
propriétés
lanceur
• La fenêtre principale : identique à celle de votre traitement de texte préféré, avec des
menus déroulants en haut et un espace de saisie.
• les palettes (fenêtres flottantes, dites flottantes car déplaçables sur l'espace de travail)
! L'inspecteur de propriétés : permet de choisir la police, la taille, le style, la
couleur, l'alignement, … (cf. traitement de texte Word) ainsi que des tas de
propriétés propres à l'objet sélectionné sur la fenêtre principale. Il permet aussi de
définir les liens dans une même page ou vers une autre page. L'icône [?] en haut
à droite de cette fenêtre permet d'obtenir de l'aide contextuelle.
! La palette d'objets : permet d'insérer des images, de créer des tableaux, des
lignes de séparation,…
! Le lanceur : permet d'ouvrir et de fermer d'autres palettes (par ex. l'accès au code
source HTML par l'icône de droite). S'il est ouvert, fermez-le pour l'instant.
publier et tester le site sur un serveur distant, vous pourrez ajouter des informations sur le
site.
Nom du site : Il s’agit du nom qui sera donné au site sur votre machine. Dans notre
exemple le site a pour nom : site web projet iufm
Dossier racine local spécifie le dossier du disque dur où seront stockés les fichiers,
modèles et éléments de bibliothèque du site. Dans notre exemple, les fichiers du site sont
stockés dans un répertoire appelé «prodfini» (il s’agit du répertoire de travail créé
précédemment) situé dans le dossier «C:\Mes documents\projet\». Lorsque Dreamweaver
résout des liens relatifs à la racine, c'est par rapport à ce dossier qu'il le fait. Tapez un
chemin d'accès ou cliquez sur l'icône de répertoire pour naviguer vers le dossier et le
sélectionner.
Cache crée un cache local pour améliorer la vitesse des tâches de gestion des liens et du
site. Si vous ne sélectionnez pas cette option, Dreamweaver vous demandera de nouveau
de créer un cache avant de créer le site.
Cette fenêtre présente la carte du site que vous venez de créer avec dans la partie droite
les répertoires et fichiers contenus dans votre site web local et dans la partie gauche la
navigation dans le site
Vous avez précédemment créé un site web local en utilisant la démarche décrite dans le
volet création d’un site web local, et vous souhaitez travailler à nouveau sur votre site.
Pour que tout fonctionne correctement en particulier la gestion des liens, il faut indiquer à
Dreamweaver sur quel site vous souhaiter travailler.
Pour cela dans le menu [Fichier] sélectionnez [Ouvrir site] et choisissez votre site. Dans
notre exemple nous avons sélectionné le site «site web projet iufm».
• Créez une nouvelle page ("untitled-2") par le menu [Fichier -> Nouveau] ou
travaillez sur la page ("untitled-1") ouverte automatiquement au lancement de DW.
! Donnez un titre à la page : il est important que ce titre résume bien votre
contenu parce que les robots des moteurs de recherche se servent des titres
pour indexer les pages web, et aussi parce que ce titre constituera l'intitulé de
la fenêtre qui s'ouvrira sur le navigateur de votre visiteur (ainsi que l'intitulé par
défaut de son "Favori" s'il en crée un sur votre page… veinard !). Ne pas
confondre titre de la page et nom du fichier HTML.
! Pour l'arrière plan : vous pouvez indiquer une image de votre choix en
cliquant sur [Parcourir] : cette image devrait se trouver dans le sous-dossier
[images] créé précédemment. Mais vous pouvez aussi choisir simplement une
couleur unie (le blanc, c'est finalement pas mal pour la lecture sur écran…). En
HTML, le codage des couleurs se fait en base "hexadécimale", c'est à dire en
base 16, sachant que l'intensité de chaque composante de la couleur (RVB) est
codée de 00 à FF. Par exemple, un fond vert "pétant" sera codé #00FF00.
Heureusement, vous n'avez pas à connaître le codage hexadécimal, et il vous
suffit de cliquer sur la petite flèche noire qui se trouve en bas du petit carré
gris clair, pour que votre curseur se transforme automatiquement en pipette !
! Choisissez la couleur du texte : par la même procédure que précédemment.
Attention, il faut un contraste suffisant texte/fond ! Cette couleur sera celle du
texte "courant" que vous taperez, mais rien ne vous empêchera localement de
changer la couleur d'un mot ou d'une phrase (on passera alors par la palette
flottante "Inspecteur de propriétés").
! Choisissez la couleur des liens : toujours par la même procédure. Attention :
l'affichage final des liens (couleur, soulignement) peut parfois aussi être
décidée par le navigateur du visiteur. Soit il laisse vos paramètres de couleur
s'afficher, soit il décide d'utiliser ses propres préférences. Si vous décidez de
laisser le "client" imposer ses propres paramètres, laissez cette valeur "par
défaut", c'est-à-dire ne choisissez pas de couleurs de liens (laisser la case
vide). Un autre conseil : la différence de couleur entre les liens déjà visités et
les liens non encore visités, qui existe par défaut dans tous les navigateurs, est
un indice important pour que le visiteur n'ait pas l'impression d'être perdu dans
votre site. Il s'en sert pour naviguer ! N'enlevez cet indice de navigation que
pour de bonnes raisons !
• Cliquez sur [OK] ou si vous voulez en savoir plus, cliquez sur [Aide]
• Pour les curieux, allez voir le code HTML que Dreamweaver a généré
automatiquement pour tenir compte de vos choix. Il suffit de cliquer en bas de la
fenêtre principale, ICI
Le HTML est un langage de description de page Web à l'aide de balises, symbolisées par
<balise>. Tout document HTML commence et se termine par les balises <HTML> et
</HTML>. Entre ces deux balises, il y a deux grandes parties :
1. Celle encadrée par les balises <HEAD>….</HEAD> est appelée l'en-tête. Elle
contient le titre de la page, le type du fichier, les balises dites "méta" pour définir
les mots-clés pour les moteurs de recherche, …
2. Celle encadrée par les balises <BODY>…</BODY> est appelée le corps. Elle
contient tout le contenu visible de votre page (donc pour l'instant encore rien).
Remarquons que la balise <BODY> a été complétée par les propriétés que vous
avez définies : la couleur de fond (bgcolor="…."), la couleur du texte (text="…").
Remarquons qu'un fichier HTML est un simple fichier texte, qui contient entre
autres des balises de description. C'est ce fichier qui est "téléchargé" sur
l'ordinateur de votre visiteur (ainsi que les fichiers images auxquels il renvoie par la
balise <IMG>). Le rôle d'un navigateur est simplement ensuite d'interpréter
correctement l'ensemble des balises qui lui arrive pour afficher sur l'écran les
éléments décrits dans le code de la page. Si vous ne l'avez pas encore fait,
amusez-vous à regarder le "Source" qui est "derrière" les pages web que vous
consultez régulièrement ! Il suffit, dans votre navigateur favori, d'aller dans le menu
[Affichage -> Source].
Tapez du texte (ou coller du texte en provenance d'un autre fichier). Puis, sélectionnez
les parties du texte que vous voulez mettre en forme, et dans "l'Inspecteur de
propriétés", choisissez votre mise en page : gras, italique, police, liste à puce… (vous
n'êtes pas obligé de passer par l'inspecteur : vous pouvez tout aussi bien, mais c'est
plus long, passer par le menu [Texte -> …] en haut de la page principale).
Attention : si le texte que vous avez collé comportait des puces ou des gras,… il faut
les refaire sous Dreamweaver. De même pour les tableaux (cf. prochain §).
Astuce : si vous voulez faire un simple saut de ligne dans un paragraphe, et non un
changement de paragraphe, tapez les touches [Majuscule + Entrée] simultanément au
lieu de [Entrée] tout court.
Enregistrez votre travail. Prenez garde à l'endroit où vous sauvez vos fichiers. Vu
l'organisation proposée au départ, ils doivent se trouver à la racine du dossier web
(au moins pour le fichier de la page d'accueil… pour les autres pages, vous pouvez
créer d'autres sous-dossiers dans le dossier web).
Pour que la mise en page soit à peu près correcte, il faut donc que vous effectuiez
votre mise en page à l'aide de tableaux (reportez-vous au chapitre des conseils
généraux, point 9 p. 3, pour comprendre pourquoi il vaut mieux utiliser des tableaux
que des "calques").
Pour créer un tableau, cliquez sur l'icône de la palette d'objets (ou dans le menu
[Insérer -> Tableau]).
Indiquez le nombre de colonnes et de lignes dont vous aurez besoin (vous pourrez
toujours apporter des modifications ultérieurement). Pour comprendre la fonction des
autres options de cette boîte de dialogue (comme le remplissage, l'espacement…),
cliquez sur [Aide].
Insérez du texte dans les cellules de votre choix. Vous devriez avoir un résultat dans
ce style :
Pour rendre les bordures du tableau invisible, pour mettre des couleurs de cellules
différentes, etc, sélectionnez le tableau (en cliquant légèrement à l'extérieur d'un
de ses bords lorsque le curseur prend la forme d'une étoile à 4 flèches, comme pour
la sélection des objets sous Word) et utilisez l'Inspecteur de propriétés :
Remarque : vous devez avoir enregistré votre fichier HTML au moins une fois sur
le disque pour que Dreamweaver accepte de créer un "chemin relatif" entre votre
fichier image et votre fichier HTML. Un "chemin relatif" est un chemin qui précise
où se situe le fichier image par rapport au fichier HTML, alors qu'un "chemin
absolu" précise où se trouve "réellement" votre fichier image sur le disque, avec
toute son arborescence depuis sa racine. Les chemins relatifs (créés par défaut
dans Dreamweaver si le fichier HTML a été enregistré au moins une fois) sont
préférables car ils permettent ensuite de copier tout le dossier web ailleurs (par
exemple sur une disquette) pour l'emporter chez soi, sans avoir à refaire les liens.
Si vous voulez en savoir plus, tapez [F1]…
Une fois un tableau créé, on peut le modifier dans tous les sens (ajouter des
colonnes, fusionner des cellules, modifier le fond d'une cellule en particulier, …). Vous
pouvez aller dans le menu [Modifier > Tableau] et choisir la modification désirée
(après avoir bien sûr cliqué à l'endroit de votre tableau que vous souhaitez modifier).
Le même menu de modification est encore plus rapidement accessible en faisant un
simple clic-droit sur l'endroit du tableau à modifier, … comme d'habitude !
Déterminez dans cette page quel est l'élément qui va permettre de retourner à la première
page que vous avez créée : est-ce une image, un mot, l'expression "retour à l'accueil",… ?
Dans la deuxième page que vous venez de créer, sélectionnez l'élément qui va servir
d'hyperlien et, dans la case "lien" de l'Inspecteur de propriétés, indiquez simplement le
nom du fichier auquel ce lien va renvoyer (c'est-à-dire en fait le nom du fichier de
destination, lorsque le visiteur cliquera sur ce lien).
Le plus simple, pour choisir ce fichier de destination, est de cliquer sur le petit dossier
jaune qui se trouve à droite de la case "lien". Ceci vous ouvrira une boîte de dialogue
dans laquelle il suffira de pointer sur le fichier de destination.
Un clic sur le petit dossier jaune permet de remplir automatiquement la case "lien" en
cliquant ensuite manuellement sur l'endroit où se trouve le fichier de destination (dans
votre cas, il devrait y avoir inscrit quelque chose du style : default.htm ou index.htm).
Ce petit dossier jaune est bien utile, mais on ne peut pas toujours s'en servir… car parfois,
les pages sur lesquelles on veut pointer ne font pas partie de notre environnement
informatique : c'est le cas par exemple de tous nos liens externes, qui pointent sur des
pages hébergées par d'autres serveurs. Il faut alors "se palucher à la main" le contenu de
la case "lien", en prenant bien garde de taper toute l'adresse de la page de destination,
c'est à dire en fait son adresse absolue ou URL (http://…………).
La case "Cible" sert, quant à elle, à décider si la page web de destination va s'ouvrir dans
la même fenêtre du navigateur que la page web d'appel, et donc la remplacer (par
défaut, c'est toujours le cas, ce qui correspond à l'option "_self") ou dans une nouvelle
fenêtre (choisir alors l'option "_blank" dans le menu déroulant). Il vaut mieux ne pas ouvrir
de nouvelle fenêtre, et laisser le visiteur le décider lui-même si ça l'arrange (grâce à
son fameux clic-droit à lui), sauf si on a réellement une bonne raison (si, par exemple,
l'hyperlien pointe sur une page web externe à notre site, comme http://www.education.gouv.fr).
Si vous voulez vous rendre compte du résultat, lisez d'abord le paragraphe intitulé "testez
votre travail", page suivante !
Lorsqu'une page est longue (les informations données ne peuvent pas toujours être
dispersées sur plusieurs fichiers HTML… pensez à celui qui veut imprimer !), vous pouvez
créer des "ancres nommées", c'est-à-dire des repères posés à certains endroits à
l'intérieur votre longue page. L'intérêt de ces ancres c'est qu'elles seront accessibles par
un clic sur un hyperlien dans ce document (ou à partir d'un autre document d'ailleurs !).
Le cas le plus typique de l'utilisation des ancres est le suivant : votre page étant longue,
vous décidez de créer une table des matières en son sommet, chacun des titres de ce
sommaire permettant d'aller directement au contenu correspondant (grâce justement à la
présence d'hyperliens dans la table des matières, hyperliens qui pointent sur les ancres
nommées posées au début de chaque chapitre). Pour faire cela :
• Cliquez sur l'icône qui représente une ancre (la première icône)
• Donnez lui un nom (sans espaces !) en rapport avec le sujet
• Cliquez sur [OK]
N.B. Si vous trouvez trop long de passer par la palette d'objets pour insérer une ancre
nommée à un endroit du texte, vous pouvez aussi aller directement dans le menu
[Insertion -> Ancre Nommée].
Recommencez l'opération pour chacun des chapitres de votre document : cliquez avec le
curseur au début de chaque chapitre dans le corps du texte, et insérez à chaque fois
une ancre nommée (en changeant le nom de l'ancre !).
Maintenant que vous avez défini les ancres, nous allons les relier au sommaire, c'est-à-
dire faire en sorte que chaque titre du sommaire pointe sur l'ancre qui lui correspond dans
le corps du texte :
• Sélectionnez le 1er titre du sommaire
• Dans le champ "lien" de l'Inspecteur de propriétés, tapez : #nomdel'ancre1
• Sélectionnez le 2ème titre du sommaire, …..
Remarques : le caractère #collé devant le nom de l'ancre est indispensable, car cela
permet au navigateur de comprendre que votre lien pointe sur une ancre et non sur un
fichier. De plus, lorsque l'on envoie le visiteur se promener vers des ancres dans notre
longue page, il est de bon ton de créer, dans le corps du texte, des liens de retour (par
exemple, retour vers le sommaire) à la fin de chaque chapitre. Il suffit alors de créer une
ancre au début de notre sommaire (nommée par exemple : debut) et de faire un hyperlien
à la fin de chaque chapitre avec comme valeur du lien : #debut.
La procédure décrite ici peut aussi s'appliquer lorsque vous souhaitez qu'un lien pointe sur
un autre fichier (fichier2), mais à un point donné de ce dernier (et non simplement au
début du fichier2). Il faut alors créer un lien entre les deux fichiers comme d'habitude, mais
ajouter, collé à la suite de ce lien, le # et le nom de l'ancre à atteindre dans le second
fichier. Par exemple, la case "lien" pourrait avoir la forme : fichier2.htm#nomdel'ancre.
Lorsque vous créez dans l'éditeur, vous ne pouvez pas accéder au mode simulation pour
voir si vos liens fonctionnent, ou pour voir réellement ce que donne votre mise en page.
Pour voir "en vrai" ce que vous avez fait, appuyez sur [F12]. Votre page va s'ouvrir dans
la fenêtre d'un navigateur. Vous pourrez ainsi tester votre travail. Une autre manière de
voir le fichier est de le sauver, d'ouvrir un navigateur quelconque, d'aller dans son menu
[Fichier -> Ouvrir] et de cliquer sur [Parcourir] pour lui indiquer où se trouve votre fichier.