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: FKX 04/12 – Direction de la communication – Crédit Coopératif – Société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable - 349 974 931 RCS Nanterre
www.credit-cooperatif.coop
Numéro ORIAS : 07 005 463 – BP 211 92002 Nanterre cedex – BythewayCreacom – Imprimé sur du papier 100 % recyclé de post-consommation.
Crédit Coopératif
BP 211, 92002 Nanterre Cedex
2 www.credit-cooperatif.coop
Rédaction arrêtée au 30 mars 2012
Profil p. 4 Des métiers, des clients, autrement p. 46
La vocation du Crédit Coopératif p. 6 Des métiers exercés pour répondre aux besoins p. 48
être à la hauteur de notre projet p. 7 1 – Permettre la coproduction de services ou produits p. 48
Une banque coopérative, c’est quoi pour nous ? p. 8 2 – Offrir des services bancaires et d’ingénierie sociale p. 49
Le Groupe Crédit Coopératif et son organisation p. 10 3 – F aciliter l’accès au crédit et aux financements p. 49
Une histoire au service de l’avenir p. 14 4 – P érenniser l’activité : ingénierie financière
Quelques faits marquants p. 15 et capital développement p. 51
Chiffres clés p. 16
Des clientèles à forte utilité sociale p. 52
1–U ne banque pour les entreprises de l’économie
Un groupe bancaire coopératif p. 18 sociale dans une conception ouverte et innovatrice p. 52
2 – Banquier des entreprises et acteurs
L a responsabilité sociétale d’une coopérative : du tissu économique local p. 53
les principes coopératifs, une référence fondatrice p. 21 3 – Banquier des acteurs de la lutte contre les exclusions p. 53
1 – Premier principe coopératif : la liberté d’adhésion p. 21 4 – Banque des finances éthiques et solidaires p. 54
2 – Deuxième principe coopératif : le pouvoir 5 – Banquier pour un développement mondial équilibré p. 55
démocratique exercé par les sociétaires p. 22 6 – Banque du tourisme, du sport et des loisirs associatifs p. 56
3 – Troisième principe coopératif : la participation 7 – Banque de la culture, de l’éducation, des savoirs
économique des sociétaires p. 27 et de la recherche p. 56
4 – Quatrième principe coopératif : l’autonomie 8 – Banquier des acteurs directs de l’environnement p. 57
et l’indépendance p. 29 9 – Accompagner les démarches environnementales
5 – Cinquième principe coopératif : l’éducation, des entreprises, dans leurs métiers p. 57
la formation et l’information p. 30 10 – Banquier de l’éco-habitat et de l’éco-construction p. 58
6 – Sixième principe coopératif : l’intercoopération p. 30 11 – Une banque de choix pour les particuliers « particuliers » p. 58
7 – Septième principe coopératif : l’engagement
envers la communauté p. 31 Tableau des principaux indicateurs retenus p. 60
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Le Crédit Coopératif, c’est 120 ans de banque coopérative,
et une vocation : favoriser le développement d’une économie à
forte plus-value sociale. Une banque qui fédère un ensemble
d’établissements, s’appuie sur un grand groupe coopératif,
propose à ses clients particuliers et personnes morales ce qu’ils
attendent d’une banque responsable,
et plus encore…
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La vocation du Crédit Coopératif
Extrait de la Déclaration de Principes (adoptée en 1984, renouvelée en 2005) (1)
« … la vocation essentielle du Crédit Coopératif est de concourir au développement des personnes
morales qui composent l’économie sociale (coopératives, mutuelles, associations, organismes sociaux
et services d’intérêt général, etc.) et qui sont appelées à en devenir membres.
L’action du Crédit Coopératif répond à une conception ouverte et innovatrice de l’économie sociale
définie en accord avec les organisations qui fédèrent ses adhérents.
Le Crédit Coopératif propose aussi ses services aux particuliers et aux entreprises adhérant à ces
coopératives, associations ou mutuelles, notamment dans le cadre de conventions passées avec
ces groupements.
Il les propose également à toutes les collectivités, privées ou publiques, françaises ou européennes,
qui concourent à l’action de l’économie sociale ou contribuent à la réalisation de ses objectifs ou, plus
largement, qui contribuent à l’intérêt général.
Il propose aux personnes morales et aux particuliers des produits bancaires et financiers qui
permettent de soutenir les solidarités. Sa vocation lui permet d’être ouvert à tous les acteurs
économiques qui se retrouvent autour des mêmes valeurs ou modes d’organisation.
Le Crédit Coopératif doit répondre à l’ensemble des besoins d’ordre bancaire et financier de ses
adhérents en leur offrant une gamme de produits diversifiés et de services appropriés. Il doit
développer une capacité d’innovation pour favoriser les expérimentations, les mutations et
l’adaptation des mouvements qui le composent et de ses clients. Il a, dans cette perspective, une
vocation de banque universelle, organisée pour apporter des réponses spécifiques aux besoins de
chacun des mouvements participants, mises au point avec chacun d’eux. Il doit être en mesure
d’accompagner les étapes de la construction de leurs projets et de contribuer à leur reconnaissance
et leur financement par des outils adaptés.
Le Crédit Coopératif peut accompagner les opérations qu’il pratique d’une action de conseil et
d’études, en accord avec ses adhérents et les organisations intéressées.
Mais, sauf exception ayant l’accord de ces organisations, le Crédit Coopératif ne doit pas intervenir
dans un domaine qui est déjà de la compétence de ses adhérents.
Le Crédit Coopératif doit faciliter l’intercoopération sous toutes ses formes. Il s’efforce notamment de
rapprocher les secteurs de l’économie sociale, structurellement apporteurs de capitaux, des secteurs
qui en sont structurellement utilisateurs (voir pages 36-37). Il œuvre dans une perspective européenne
et internationale, notamment en recherchant des partenariats avec les organismes bancaires,
financiers, les mutuelles et les assurances qui partagent ses valeurs et méthodes… »
(1) Texte intégral disponible sur www.credit-cooperatif.coop, rubrique « Qui sommes-nous ? ».
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profil
En optant pour la forme coopérative, les fondateurs du Crédit Coopératif – des coopérateurs – ont
confirmé leur choix d’une certaine forme d’entreprendre. Ils ont créé, ensemble et en propriété
commune, un outil financier dédié à leurs projets économiques.
jean-Louis Bancel,
président.
Cette vocation originelle et originale, le Crédit Coopératif l’a formulée en 1984 dans une Déclaration
de Principes, qui a été renouvelée en 2005.
En 2008, lorsque le Groupe, pour élaborer son projet d’entreprise Coopéraction, s’est projeté à horizon
2015, il s’est situé dans la continuité de ses principes fondamentaux. Parce que leur valeur est entière,
et encore plus reconnue dans le contexte économique et social actuel qu’auparavant.
Mais du principe à l’action, quelle est la distance ? De l’intention à la mise en œuvre, y a-t-il distorsion ?
Avons-nous les pratiques qui réellement feraient du Groupe Crédit Coopératif un acteur d’une
économie plus humaine ?
françois Dorémus, Telles sont les questions que nous devons nous poser. Ce sont celles, de toute façon, que nous posent
directeur général.
les sociétaires, les clients, et tout spécialement ceux qui nous choisissent pour le modèle économique
et social auquel nous nous référons.
Il est important d’analyser nos actions et leur impact pour progresser, pour être transparents vis-à-vis
de ceux qui nous choisissent et nous font confiance.
C’est ce que nous voulons mesurer, avec franchise, pour repérer ce que nous faisons bien, pour
identifier ce que nous pouvons faire mieux.
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Une banque coopérative, c’est quoi pour nous ?
Le Crédit Coopératif est une banque. Le Crédit Coopératif est une coopérative.
Ces deux faits sont essentiels à le définir et lui confèrent l’un et l’autre une responsabilité spécifique
dans la cité.
Cela est vrai depuis près de 120 ans, mais le Crédit Coopératif n’y avait pas tellement réfléchi.
Banque coopérative, il voulait et pensait bien l’être, par statut, par héritage, par instinct et par volonté,
sans l’avoir « théorisé ».
Aujourd’hui, chaque entreprise est appelée à exercer et à mesurer sa responsabilité sociétale. Nous
aussi, dans la logique de notre vocation et dans la perspective définie par notre projet d’entreprise
Coopéraction 2015 : « Être toujours plus utile pour renforcer le pouvoir d’agir, ensemble et autrement,
de ses sociétaires et clients, de ses collaborateurs ».
Pour y parvenir, le Groupe a affirmé sa volonté de cultiver sa différence et les spécificités coopératives,
mais aussi de travailler à la définition de ce qu’est la responsabilité sociétale propre à un groupe
bancaire coopératif, à la construction d’un référentiel coopératif de responsabilité sociétale, de
développer des outils de traçabilité financière, d’évaluer son impact de manière transparente, et de
développer une pédagogie auprès des clients sur ces sujets.
C’est ce que nous avons commencé à faire. C’est un bon début, mais seulement un début. C’est un travail
de recherche, nourri de travaux universitaires, de travaux d’autres coopératives, d’autres banques, avec
le recours à des méthodes internationales reconnues, comme la GRI. Nous allons poursuivre avec
d’autres coopératives au sein de Coop Fr, et d’autres banques coopératives proches au sein du Groupe.
Ce travail devra être complété par des outils de mesure adaptés. À ce jour, certains indicateurs
identifiés comme pertinents ne sont pas disponibles. Comment mesurer l’implication du Groupe
Crédit Coopératif en matière d’insertion, de finance solidaire, activités qui prennent des formes très
diverses ? Comment, par exemple, traduire en nombre d’emplois créés son action en matière de
microcrédit, qui est tantôt du prêt direct, tantôt du refinancement, tantôt de la garantie, tantôt des
prises de participation dans des institutions de microfinance, pour ne citer que cela ?
Être une banque, c’est exercer un métier dont la matière première est l’argent. Une banque collecte des
ressources et finance des projets. Elle a ainsi un pouvoir sur l’affectation de l’argent et la réalisation de projets.
La responsabilité du Crédit Coopératif est donc engagée par l’exercice de son métier :
– par le choix de ses clientèles : définir sa clientèle, c’est un choix de société. Quelle est la répartition
des clientèles, des sociétaires, dans le capital, les dépôts, les crédits ? Quelles activités sont ainsi
soutenues ? Quel engagement vis-à-vis des personnes fragilisées ?
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PROFIL
– par son offre de produits. Est-elle conçue pour sa rentabilité, pour son utilité ? Y a-t-il cohérence
entre utilité collective et individuelle ? Avec les mouvements de sociétaires, comment définir et
appliquer des critères extra-financiers dans les décisions d’investissement et de crédit ?
– par sa pratique pour compte propre. Comme entreprise, comment le Crédit Coopératif gère-t-il ses
relations avec ses parties prenantes, salariés, fournisseurs, clients sociétaires, partenaires, environnement,
etc. ? Comment rechercher dans ses pratiques sociales les meilleurs niveaux d’insertion professionnelle,
de diversité et d’égalité des chances ?
Mais, plus avant, quel est son modèle économique ? Comment se répartit son capital ? Ses participations ?
Ses placements ? Comment met-il en œuvre son engagement pour une économie humaine ? Comment
se refinance-t-il ? Quelle traçabilité entre ses ressources et ses emplois ? Comment répondre à la question
de ses clients : « Que faites-vous de mon argent ? »
Être une coopérative, c’est avoir une gouvernance et un statut qui permettent à des personnes de
produire ensemble ce qui leur est utile et qu’elles ne peuvent produire isolément.
Comment assurer les bonnes conditions d’exercice, ensemble, des pouvoirs des sociétaires, des
clientèles et de leurs mouvements ? Comment mesurer l’implication réelle des sociétaires ?… Il s’agit
aussi de chercher l’exemplarité et la transparence dans la répartition de la valeur créée entre les
établissements associés, les sociétaires, les collaborateurs, la constitution de réserves et l’engagement
sociétal. Comment le Crédit Coopératif vit-il les principes coopératifs au quotidien ?
Au terme d’un très large processus participatif (associant sociétaires, partenaires, établissements associés,
collaborateurs, experts, structures et métiers du Groupe, instances représentatives, collaborateurs),
le Crédit Coopératif a lancé début 2009 un projet d’entreprise, Coopéraction 2015, que deux plans
à moyen terme (PMT) – 2009-2012 et 2013-2015 – doivent aider à atteindre.
Ambition et pragmatisme se conjuguent pour intégrer ces orientations à tout niveau et faire évoluer
les organisations. Les bons résultats de 2011 en montrent déjà les fruits.
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Le Groupe Crédit Coopératif
et son organisation
Un groupe bancaire…
Animé par le Crédit Coopératif, le Groupe donne à ses clients et aux organisations qui les regroupent
les moyens de co-construire des solutions efficaces et performantes et de les faire vivre dans le cadre
d’une relation ternaire partenariale, stable et durable.
Le Crédit Coopératif est une banque coopérative au statut de société coopérative anonyme de Banque
Populaire à capital variable. Ses clients détiennent 80 % du capital. Ses sociétaires – des clients
personnes morales – ont la totalité des droits de vote.
Le Crédit Coopératif est une banque du Groupe BPCE et, en tant que Banque Populaire, l’une des
maisons mères de BPCE. Il détient 1 % de son capital. BPCE est l’outil commun des Banques Populaires
et des Caisses d’Epargne. Il est aussi leur organe central commun.
C’est donc BPCE, succédant à la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP), qui représente le
Crédit Coopératif vis-à-vis des pouvoirs publics, garantit sa solvabilité et sa liquidité en contrepartie
d’une fonction de contrôle.
Parmi les maisons mères de BPCE, seuls la Casden BP et le Crédit Coopératif sont des banques
à réseau national. Ce sont aussi les seuls à être entrés dans le Groupe Banque Populaire, les conditions
de leur entrée ayant été formalisées par la signature d’un protocole.
Aux termes de son protocole d’entrée dans le Groupe Banque Populaire, qui a été transféré à BPCE,
est reconnue au Crédit Coopératif une mission nationale, notamment comme pôle d’excellence en
matière d’économie sociale. Il y est prévu que le Crédit Coopératif et ses composantes gardent leur
nom, leur enseigne commerciale, leur marque et leur identité propre, ainsi que leur autonomie de
gestion, leur liberté d’engagement, leurs règles de fonctionnement et financières internes.
Le Crédit Coopératif a fait le choix d’entrer dans un groupe coopératif comme lui, décentralisé, où,
dans l’exercice de ses droits et devoirs en tant que maison mère, il bénéficie d’une autonomie de
décision et s’attache à l’application des principes coopératifs : il a été un actif partisan de la création
de la Fédération des Banques Populaires ; il est attaché à rappeler que les banques de base sont la
raison d’être des groupes qu’elles créent et doivent en rester les pilotes.
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PROFIL
Être membre d’un grand groupe, c’est avoir accès à ses ressources, aux produits et services de ses
filiales et partenaires.
C’est avoir accès à sa notation, ce qui permet d’abaisser les coûts de refinancement et donc d’améliorer
les conditions de prêts. C’est la garantie, pour les clients, de disposer d’une gamme élargie de produits
et services. C’est aussi participer à un dispositif de solidarité, qui est une charge ou un atout, selon
les cas.
Groupe BPCE
Sociétaires Sociétaires
80 % (parts sociales) 80 % (parts sociales)
71,5 %
Banque commerciale et assurance BFI, épargne et services
financiers spécialisés
• Crédit Foncier • BPCE Assurances
• Banque Palatine • etc. • Natixis et ses filiales
• BPCE International
et Outre-mer
27,7 %
Flottant
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L’organisation du Groupe Crédit Coopératif
Les sociétaires
Crédit Coopératif
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PROFIL
Le Crédit Coopératif est une société Sofindi : coopérative financière SDHC : Société de Développement de
coopérative anonyme de Banque Populaire de PME-PMI de Poitou-Charentes. l’Habitat Coopératif, filiale de la Fédération
à capital variable, l’une des maisons mères Sofirif : coopérative financière des Coopératives d’HLM.
de BPCE. IDF Habitat : Entreprise sociale pour
de PME-PMI de l’Île-de-France.
Sofiscop : société financière coopérative, l’Habitat du Val-de-Marne.
FILIALES outil du mouvement Scop sur tout Polylogis : Groupe important reconnu dans
BTP Banque : Banque professionnelle le territoire (sauf Sud-Est). le monde HLM dont la structure principale
du BTP. Sofiscop Sud-Est : société financière est la SA d’HLM Logirep.
BTP Capital Conseil : conseil en coopérative, outil du mouvement Scop Assurance
transmission pour les entreprises du BTP. pour le Sud-Est. CGI Bâtiment : société d’assurance
BTP Capital Investissement : société de Somudimec : société coopérative de cautions proche de la FFB.
capital développement pour les entreprises caution mutuelle de PMI, outil financier Energies renouvelables
du BTP. de fédérations industrielles et syndicats
professionnels dans les régions Rhône‑Alpes, Enercoop : société coopérative d’intérêt
Ecofi Investissements : société de gestion collectif de fourniture d’électricité d’origine
d’actifs. Bourgogne, Auvergne et Franche-Comté.
renouvelable (agréée entreprise solidaire).
Financière de Champlain : société de Somupaca : société financière coopérative
de PME-PMI de la région PACA. Eilañ : société d’investissement dédiée au
gestion d’actifs spécialisée dans l’univers développement des énergies renouvelables
du développement durable. en Bretagne.
Esfin Gestion : société de gestion de PRINCIPALES PARTICIPATIONS Finances solidaires
véhicules d’investissement dans les
entreprises non cotées. À CARACTÈRE PARTENARIAL France Active Garantie : société financière
Capital développement intervenant en garantie dans le cadre
Bati Lease : société de crédit-bail de création d’activité pour lutter contre
immobilier. Banque Populaire Développement : l’exclusion.
Intercoop : société de crédit-bail immobilier. société de capital développement pour
des entreprises non cotées. Sifa : société d’investissement solidaire
Intercop Location : société de location de France Active pour soutenir l’emploi de
simple. Croissance Nord – Pas-de-Calais : société personnes en insertion.
de capital développement pour les PME
Tise : société de capital développement non cotées du Nord – Pas-de-Calais. Babyloan : 1er site internet français
dans les entreprises d’économie sociale de microcrédit solidaire édité et administré
en Pologne. Groupe Esfin-Ides : groupe de capital par la société ABC Microfinance.
développement pour les entreprises
d’économie sociale et PME-PMI de tous Sidi : société spécialisée dans l’appui
éTABLISSEMENTS ASSOCIÉS secteurs, créé par des acteurs de l’économie financier et technique à des structures de
Un établissement associé est sociale. financements de proximité à l’international.
un établissement de crédit dont IRD Nord – Pas-de-Calais : société de International
le Crédit Coopératif assure le contrôle, capital développement et d’accompagnement SEFEA : société coopérative intervenant en
la liquidité et la solvabilité aux termes des entreprises du Nord – Pas-de-Calais. faveur de la finance solidaire en Europe.
d’un contrat d’association.
Rhône Dauphiné Développement : Banca Etica : banque italienne de plein
Banque société de capital développement exercice, pionnière et leader de la finance
Banque Edel : banque détenue et gérée à vocation territoriale. éthique en Italie.
avec le mouvement E. Leclerc. Socoden : société financière coopérative Eurecos : société foncière créée pour
Sociétés financières de crédit liée au mouvement Scop. accompagner le développement de
Caisse Solidaire : établissement coopératif Sofinei : société de financement coopérative l’économie sociale catalane.
de crédit solidaire – Nord – Pas-de-Calais pour le développement des entreprises Sicoop : société de capital-risque catalane
(agréé entreprise solidaire). d’insertion (agréée entreprise solidaire). spécifiquement conçue pour les
Société financière de la Nef : société Transméa : société de capital coopératives.
financière coopérative, établissement de développement dédiée à la reprise CoopEst : outil financier dédié
crédit solidaire (agréée entreprise solidaire). d’entreprises par les salariés. au financement d’entreprises d’économie
Gedex Distribution : établissement de Développement local sociale en Europe de l’Est.
crédit créé par la coopérative de SG Bank : banque fédérative de banques
commerçants détaillants Gedex. Cadec : société d’investissement régional
en Corse. coopératives polonaises.
Socorec : société financière coopérative BNDA : 4e banque malienne.
créée par des Groupements du commerce Services à la personne
associé. Chèque Domicile : premier émetteur de
Sociétés financières de garantie chèque emploi service universel.
CMGM : société coopérative de caution Logement social
mutuelle, outil financier de fédérations Finantoit : société coopérative d’intérêt
industrielles et syndicats professionnels. collectif regroupant des acteurs du logement
Nord Financement : coopérative financière très social, agréée entreprise solidaire.
pour les PME-PMI du Nord – Pas-de-Calais. Logis Breton : coopérative HLM bretonne
Sofigard : coopérative financière indépendante qui mène l’ensemble
de PME-PMI du Gard. des activités de l’immobilier social.
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Une histoire au service de l’avenir
Le Groupe Crédit Coopératif a deux origines très anciennes : d’une part, la Banque coopérative des
associations ouvrières (créée en 1893) et, d’autre part, la Caisse Centrale de Crédit Coopératif (créée
par décret en 1938). L’une et l’autre étaient destinées à financer les coopératives de production et de
consommateurs.
Jusqu’à la fin du XXe siècle, en effet, l’État a souvent favorisé le financement à long terme des
investissements via des institutions financières spécialisées comme la Caisse Centrale. Bien que
contrôlée par l’État, elle était un établissement coopératif : ses emprunteurs étaient aussi ses
propriétaires, pour la plupart des personnes morales de l’économie sociale.
Après la loi bancaire de 1984, le Crédit Coopératif a fait le choix de ne pas rester cantonné dans des
activités de financement spécialisé et a décidé d’offrir des services bancaires à tous ses clients, de plus
en plus nombreux et divers.
Le sociétariat a donc pris, alors, une réelle ampleur et la Déclaration de Principes de 1984 est venue
souligner les principes coopératifs du Groupe, qui se traduisent par une organisation spécifique de sa
gouvernance (sa vie coopérative se prolongeant dans une vie associative) et une logique de partenariat
avec les mouvements qui organisent ses sociétaires.
Depuis 1989, le Crédit Coopératif mène une croissance organique sur des bases solides.
Des opérations de croissance externe ont aussi augmenté ses forces dans les années 1990 – GMF Banque,
BTP Banque, Pommier Finindus et Banque de l’Entreprise –, lui donnant un nouveau périmètre d’action
et l’amenant à doubler son chiffre d’affaires. En 1999, des accords ont été passés avec la SDR Nord –
Pas-de-Calais et des engagements forts ont été pris vis-à-vis d’organismes solidaires, comme la Nef,
l’Adie et la Caisse Solidaire du Nord – Pas-de-Calais. Ces opérations ont permis un ancrage régional plus
fort et un renforcement de la présence du Groupe auprès des particuliers et des PME.
Durant cette phase de croissance, tout a été fait pour que les clients entrent dans la vie coopérative.
En 2002, compte tenu d’une réglementation bancaire rendant difficile la vie des établissements de
taille moyenne isolés, le Groupe Crédit Coopératif a décidé de s’arrimer au Groupe Banque Populaire,
un groupe coopératif comme lui, dont il est devenu l’une des maisons mères. La Caisse et la Banque
ont alors fusionné dans le Crédit Coopératif, banque pleinement coopérative. En 2009, le rapprochement
des organes centraux des réseaux coopératifs Banque Populaire et Caisses d’Epargne a donné
naissance à BPCE. Le Crédit Coopératif en est devenu naturellement une maison mère.
Le Groupe Crédit Coopératif, c’est près de 120 ans d’action d’une coopérative bancaire au service d’une
économie responsable.
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PROFIL
1983 2003
1er produit solidaire de partage. Le Crédit Coopératif adopte le statut
de Banque Populaire. Il absorbe la CCCC.
1984
La Caisse Centrale est érigée en organe 2004
central d’un ensemble d’établissements Signature de la convention nationale
de crédit à caractère coopératif. pour le développement des services
Adoption de la Déclaration de Principes à la personne.
du Crédit Coopératif. Achat de Batinorest.
Création de la Fondation Crédit Coopératif. Lancement du projet Viecoop.
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Chiffres clés
RÉSULTATS (en millions d’euros au 31/12)
Évolution Évolution Évolution
2011 2011/2010 2010 2010/2009 2009 2009/2008
Produit net bancaire 406,3 5,2 % 386,3 4,6 % 369,3 – 1,6 %
Impôts sur les bénéfices – 27,6 39,4 % – 19,8 99,1 % – 9,9 24,0 %
Résultat net (part du Groupe) 51,2 41 % 36,3 64,1 % 22,1 – 0,3 %
Divers (dont
Divers 0,30 0,27 0,27 0,45 0,58 0,58
intérêts minoritaires)
INDICATEURS
2011 Évolution 2010 Évolution 2009 Évolution
Encours des crédits à la clientèle 10,02 13 % 8,87 9,0 % 8,14 11,66 %
(en milliards d’euros)
Encours des ressources
bancaires clientèle 9,08 12,5 % 8,07 7,2 % 7,53 – 1,31 %
(en milliards d’euros)
Encours OPCVM 6,42 – 18,3 % 7,34 – 12,3 % 8,38 5,01 %
(en milliards d’euros)
Ratio de solvabilité 11,80 % 12,97 % 12,59 %
dont Tier One 11,14 % 11,89 % 11,27 %
Coefficient d’exploitation au 31/12 73,34 % 73,86 % 74,91 %
Rendement des fonds propres 4,49 % 3,55 % 2,47 %
NS : non significatif.
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PROFIL
Réseau
2011 2010 2009 2008
72 + une agence 72 + une agence 70 + une agence 69 + une agence
Crédit Coopératif en ligne en ligne en ligne en ligne
BTP Banque 39 39 35 34
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Les clients apportent le capital, ont la totalité des droits de vote
en assemblée, siègent au Conseil d’administration, s’impliquent
dans les Conseils d’agence… Au Crédit Coopératif, les sociétaires
et clients associés co-construisent leur outil
bancaire. « Ils font banque ensemble ».
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UN GROUPE BANCAIRE COOPÉRATIF
Outil financier créé par et pour ses clients sociétaires, le modèle économique du
Crédit Coopératif est historiquement lié à la mise en œuvre de son statut coopératif.
S’il doit légitimement dégager des résultats pour financer son développement, c’est
pour générer une richesse collective et impartageable, qui le pérennise au service de
ses sociétaires.
Organisé autour du Crédit Coopératif, le Groupe Crédit Coopératif repose sur cette
dynamique coopérative. Il veut en mettre en œuvre l’esprit au-delà de ses obligations
juridiques. Il veut le faire dans le respect de la diversité de ses composantes et de
leurs missions propres, que ce soit ses filiales de droit classique, BTP Banque, Ecofi
Investissements, Bati Lease, ou des outils financiers partenaires, souvent gérés avec
ses sociétaires et le plus souvent à statut coopératif (voir schéma page 12).
C’est dans cette dimension que s’insèrent sa Déclaration de Principes de 1984 (1) ,
revue en 2005, sa Charte de Gouvernement (1) , son projet Viecoop, son projet
d’entreprise, ses plans d’action à moyen terme et sa volonté d’engagement sociétal.
Le Groupe Crédit Coopératif retrouve ses valeurs dans les préoccupations actuelles
de développement durable. Il reconnaît la valeur des référentiels internationaux de
type Global Compact.
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Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
La responsabilité sociétale
d’une coopérative : les principes
coopératifs, une référence fondatrice
Les principes coopératifs définis par l’Alliance coopérative internationale en 1895,
complétés en 1995 à l’occasion de leur centenaire, sont toujours d’actualité. Ils ont,
en outre, une valeur adaptable à l’ensemble des entreprises d’économie sociale.
Cadre de référence, il faut bien sûr les décliner dans la formulation qu’en fait la
législation française, et en particulier pour les banques, dont l’activité est très
encadrée.
Le Crédit Coopératif est une banque, parmi tant d’autres banques. Il intervient en
situation de très forte concurrence. Chacun de ses clients le choisit librement, et
seule la qualité de sa réponse à leurs attentes peut justifier ce choix et leur fidélité.
Il ne bénéficie d’aucun privilège ou statut spécifique et, s’il a des contacts étroits
avec des mouvements ou des fédérations de ses clients, c’est sans caractère
contraignant pour eux. L’évolution du nombre de ses clients actifs (pour l’ensemble
Crédit Coopératif, BTP Banque, Bati Lease) (ECO1/17 à 20) peut être considérée
ÉVOLUTION DU NOMBRE DE CLIENTS
comme un indicateur de son utilité pour eux. La banque, de son côté, exerce aussi sa
2011 : + 7 %
liberté d’activité et peut refuser des clients dont elle estime qu’ils ne sont pas en 2010 : + 6 %
adéquation avec ses choix. 2009 : + 6 %
2008 : + 13,50 %
Tout client qui le souhaite est invité à souscrire des parts sociales pour devenir
sociétaire (personne morale) ou client associé (personne physique). C’est le cas au
moment de l’entrée en relation (ouverture de compte). Par ailleurs, les emprunteurs
personnes morales doivent souscrire des parts à proportion du montant de leur
emprunt. Elles participent des garanties du crédit et sont libérables à la fin du
remboursement. À l’exception de ces parts nanties, le porteur de parts peut
demander le rachat de ses parts sociales à tout moment. Toutefois, comme les parts
sociales constituent l’essentiel du capital et sont une composante des fonds propres
de la banque, ces demandes sont soumises au Conseil d’administration afin de pouvoir
maîtriser, le cas échéant, toute baisse de capital.
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2 – Deuxième principe coopératif : le pouvoir démocratique exercé
par les sociétaires
L’Assemblée spéciale
Au niveau local, les Conseils d’agence réunissent une dizaine de L’Assemblée générale
des porteurs
sociétaires représentant leur secteur d’activité. Ils sont un lieu d’expression a notamment le pouvoir :
de parts C réunit une fois
des besoins des clients, un relais au développement et un lieu – d’approuver les
par an l’ensemble des
d’interpellation du Crédit Coopératif. comptes ;
clients particuliers
– de répartir les résultats
porteurs de parts C pour
de l’activité ;
les informer sur
– de déterminer le
la situation et les
montant de la ristourne
perspectives de leur
et de la rémunération
banque coopérative, poser
des parts sociales ;
Les Comités de région ont une mission d’expression des attentes des leurs questions et
– d’élire les membres
clients sociétaires, de veille, de transmission des valeurs et d’appui auprès exprimer un avis sur
du Conseil
des directeurs d’agence et délégués généraux. les résolutions soumises
d’administration.
à l’Assemblée générale.
22
Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
Le droit de vote est exercé selon le principe coopératif « une personne = une voix »,
c’est-à-dire sans lien avec le montant de capital apporté, ce qui est la différence
entre un groupement de personnes et une société de capitaux. Les sociétaires ont
un pouvoir réel dans la vie de la banque. Pour exemple, il existe une procédure de
consultation écrite des administrateurs pour toute opération de crédit et toute prise
de participation dépassant un certain seuil.
GROUPEMENT DE PERSONNES
C’est une ambition forte de faire progresser le taux de sociétariat (GOU1/1) ainsi
Dans un groupement de personnes, ce ne sont pas
que le taux de participation au vote des assemblées (GOU1/5), ce qui requiert une
des capitaux qui s’unissent mais des personnes,
action permanente d’incitation et de mobilisation. afin de répondre à des besoins sociaux ou
économiques non satisfaits et non pour faire
Entité juridique nationale, le Crédit Coopératif choisit de tenir ses assemblées en des profits (source Alternatives économiques).
sections régionales (dites « Assemblées générales régionales – AGR ») pour favoriser, Associations, coopératives, mutuelles sont de
grandes familles de groupements de personnes.
par la proximité géographique, l’implication des sociétaires et un dialogue réel.
Dans ce même objectif, une boîte aux lettres dédiée permet aux sociétaires d’interroger
directement le Conseil d’administration. Ses réponses sont présentées au cours des
assemblées et publiées sur le site du Crédit Coopératif dans l’espace « Sociétaires »
ouvert à tous, qui apporte une information abondante sur le sociétariat.
Les AGR sont aussi l’occasion de proposer des colloques sur des sujets choisis par
les représentants des sociétaires. Ces événements sont largement ouverts et 8 d’entre
eux, en 2011, ont été relayés sur des réseaux sociaux afin d’élargir leur audience.
En 2012, Année internationale des coopératives, les forums ont tous porté sur la
coopération.
Les clients particuliers porteurs de parts C sont invités à participer aux AGR, où ils
ne votent pas. Ils se réunissent pour ce qui les concerne en Assemblée spéciale. Leur
avis est présenté à l’Assemblée générale du Crédit Coopératif, qui consolide les votes CLIENTS APPORTEURS DE CAPITAL
des sociétaires rapportés par les délégués des AGR. (Parts A, B et C au 31/12/2011)
(Répartition du montant du capital apporté
Le nombre de clients particuliers porteurs de parts C, et en conséquence leur poids par les clients, par personne juridique)
dans le capital, est croissant (GOU1/4). Aussi sont-ils de plus en plus intégrés 29 % Associations et services 2 % Organisations
aux instances : l’Assemblée générale 2010 a désigné un administrateur pour les d’intérêt général représentatives
représenter au Conseil, en plus d’un censeur. et mutualistes
1 % Logement social
1 % Secteur public
9 % Secteur coopératif
4 % Entreprises
adhérentes
de coopératives
PME-PMI
12 % A utres entreprises
et professionnels
41 % Particuliers 1 % Autres
(parts C) (institutionnels et divers)
23
Le Conseil d’administration
Le Conseil est constitué de sociétaires désignés en Assemblée générale. Il a vocation
à assurer une participation de l’ensemble des parties prenantes du Groupe, dans leur
diversité. Comme les sociétaires, les administrateurs et censeurs sont principalement
des personnes morales (représentées par des personnes physiques, bien sûr) qui
sont des organisations de sociétaires, de métiers divers et elles-mêmes sociétaires.
Pour les accompagner dans le bon accomplissement de leur mission, ils ont été
Administrateurs indépendants inscrits en 2011 à l’Institut français des administrateurs (IFA) et des actions de
Conformément à la logique coopérative, le Conseil formation sont prévues.
d’administration est composé de sociétaires.
Les membres du Conseil doivent détenir au moins
une part sociale et, selon le principe de double qualité, Le Conseil d’administration veille à la maîtrise des principaux risques encourus par
entretenir une activité avec la banque. les établissements du Groupe. Il s’assure de la qualité et de la fiabilité du système de
Élus par les sociétaires, ils sont leurs représentants contrôle interne, conformément à la réglementation, et examine le rapport sur le
et les garants de leur intérêt collectif. contrôle interne remis à la Commission Bancaire.
Ils sont responsables uniquement devant eux.
Ils agissent donc comme indépendants.
Il a institué trois comités. Le Comité d’audit et le Comité des risques abordent
respectivement les questions relevant de la qualité du dispositif de maîtrise des
risques et de la situation des risques. Sont ainsi examinés en Comité d’audit les
comptes annuels, comptes sociaux et consolidés, les principaux enseignements de
la surveillance des risques, les résultats du contrôle interne et les principales
conclusions des audits.
Le Comité des risques traite du niveau des risques relevés par le dispositif de
contrôle interne, par nature : risques de crédit, de marché, opérationnels et de conformité.
Il traite des dossiers contentieux ou présentant des risques particuliers et pour
lesquels un provisionnement est nécessaire. Y assistent la Direction générale, des
membres du Conseil d’administration, les commissaires aux comptes et les responsables
des filières de contrôle des risques.
Le Conseil s’est réuni 9 fois en 2011, soit 38 heures de réunion. Le taux de présence
a été de 85 %. Le Bureau du Conseil s’est réuni 10 fois, soit environ 20 heures de réunion.
Le détail de leurs travaux et de ceux des comités est publié dans le rapport annuel.
24
Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
Censeurs
Conseil National du Crédit Coopératif (CNCC) : Jean-Marie Miramon.
Fédération Française des Coopératives et Groupements d’Artisans (FFCGA) : Bernard Martineau.
Société coopérative d’entraide-fonds d’expansion confédéral (Socoden-FEC) : Jacques Landriot.
Société coopérative pour la rénovation et l’équipement du commerce (Socorec) : Hervé Affret.
Société financière de la Nef : Philippe Leconte.
Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) :
Hubert Allier.
Michel Vallade, représentant des sociétaires particuliers (porteurs de parts C).
25
2–2 Des sociétaires impliqués
Le CNCC
Le Conseil national du Crédit Coopératif est une association loi 1901 créée pour
rassembler des personnes morales sociétaires, clientes et partenaires. Il comporte
plusieurs instances. Les unes regroupent les participants sur une base géographique :
ce sont les Conseils d’agence et les Comités de région ; d’autres organisent une
représentation des mouvements nationaux.
Instance consultative, le CNCC est un lieu privilégié pour informer les partenaires
et sociétaires sur les orientations du Groupe et les enjeux auxquels il est confronté.
Il permet l’expression des besoins des mouvements de sociétaires à l’égard de leur
EN 2011 banque coopérative.
Le CNCC a tenu deux Assemblées générales ordinaires.
Son Bureau s’est réuni à quatre reprises. Les présidents du CNCC ont un mandat de deux ans, le principe étant de faire alterner
Il s’est principalement consacré à la politique
d’animation de la vie coopérative et au développement
par la présidence une représentation des associations, coopératives et mutuelles.
de la qualité de la relation client. La banque compte
un grand nombre de sociétaires impliqués dans Le CNCC est présidé depuis mars 2011 par la Conférence permanente des coordinations
ses instances régionales (GOU2/3) et tient à leur associatives (CPCA), représentée par Jacques Henrard, qui a succédé à Patrick
implication dans ses instances coopératives Lenancker, président de la Confédération Générale des Scop, et à Maurice Ronat,
(dont les réunions font l’objet d’une
compensation carbone).
président de la Fédération nationale de la mutualité interprofessionnelle (FNMI).
Le CNCC est représenté au Conseil d’administration de façon, notamment, à veiller
à la prise en compte des préoccupations exprimées dans les Comités de région.
- Le Comité de région est un lieu de rencontre et d’échange entre les membres des
Conseils d’agence qui le souhaitent et, notamment, les représentants des mouvements
des clients. Il a une mission d’expression de leurs attentes, de veille concurrentielle, de
transmission des valeurs et d’éventuel appui auprès des directeurs d’agence et des
délégués généraux.
26
Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
- Le Bureau du CNCC est élu par l’Assemblée générale pour une durée de deux ans.
Il est composé de 4 à 12 membres. Il peut être saisi par le Conseil d’administration
du Crédit Coopératif de toute question concernant la politique du Groupe et sa
gouvernance.
Le Crédit Coopératif souhaite entretenir avec ses clients une relation partenariale,
installée dans la durée, reposant, au-delà de prestations de qualité, sur la
transparence et la pédagogie.
Des supports d’information sont adressés aux sociétaires (revue Proches ;
Rapport coopératif joint aux convocations aux assemblées ; guides des tarifs…). L’Opinion des clients
Des lieux d’échange et de collaboration (Conseils d’agence, clubs Astel, Club des Les clients emprunteurs ont un niveau de satisfaction
investisseurs solidaires, …) sont proposés pour favoriser la conception en commun de 7,8 en moyenne (particuliers : 8,1 ; entreprises : 7,7 ; OIG : 7,4 ;
de produits et services, le partage de réflexions, l’intercoopération. 7,8 pour BTP Banque). Cela est supérieur à la profession.
Les sujets transversaux font l’objet de réunions formation-information : il s’en tient Ils disent apprécier la qualité relationnelle, l’accompagnement
des projets, la proximité avec leurs chargés de clientèle.
chaque année sur l’ensemble du territoire à la demande des conseillers et des
Ils manifestent un niveau de confiance élevé
agences. En 2011, sans compter les 23 forums des AGR, plus de 30 ont été organisées, (taux de recommandation de 95 %).
réunions de conjoncture, soirées thématiques Mycoop (voir page 30), forum Ils font aussi des remarques sur les procédures et les délais,
d’accompagnement à l’activité internationale pour les PME, conférence sur les et sont insatisfaits du traitement des réclamations.
nouveaux financements pour les associations, etc. Ils désignent clairement des points de progrès à accomplir
pour lesquels des actions sont et seront mises en œuvre,
En retour, les clients sociétaires sont très attachés à l’implication des collaborateurs
en les associant (enquête 2010).
dans leurs manifestations, leurs assemblées générales, leurs colloques. Comme en 2007, une enquête d’image sera menée en 2012.
Le Crédit Coopératif, du fait de sa nature coopérative, se doit tout particulièrement
d’être adapté aux besoins de ses clients sociétaires et de rechercher une grande
qualité de relation avec eux. Pour mieux les connaître et mesurer leur satisfaction,
il a initié en 2007 une démarche d’évaluation par enquêtes avec des instituts
spécialisés. Il dispose aussi des instances de la vie coopérative. Une démarche
structurante pour le traitement des réclamations et, plus largement, des questions des
clients et prospects, aide à mieux connaître leurs attentes d’amélioration et d’évolution
et à identifier des points faibles dans les prestations.
27
3–2 Mouvements et organisations des clients et sociétaires :
une relation ternaire
Les clients du Groupe Crédit Coopératif sont pour la plupart organisés en mouvements.
Le logo du Crédit Coopératif traduit la relation, dite « ternaire », dont les trois
participants sont : la structure de terrain (association, mutuelle, coopérative,
PME-PMI…), la fédération ou organisation professionnelle à laquelle elle adhère,
UNE RELATION TERnAIRE et la banque.
Trois personnages, qui forment une ronde ouverte.
Trois personnages, c’est la symbolisation des trois Cette relation partenariale est vécue par le Groupe Crédit Coopératif comme
acteurs clés du Groupe Crédit Coopératif : essentielle. Elle se retrouve dans ses fonctionnements et ses instances.
un client sociétaire, son mouvement, la banque. La composition du Conseil d’administration en témoigne, mais aussi la politique de
Ils forment une ronde qui symbolise la dynamique partenariat du Groupe. Cette relation ternaire permet une approche globale d’une
partenariale. La ronde est ouverte, ouverte
famille de clients. Elle facilite aussi les accompagnements individuels. De 2008 à
au monde, une volonté d’être à l’écoute pour
mieux entreprendre ensemble. 2011, par exemple, ont été signés ou renouvelés des partenariats avec la CG Scop,
avec France Active, avec l’Adie, avec Coop de France, les EPL, la Conférence des
présidents d’université, la Fédération nationale des Cuma, l’Unapei, Acted, CEZAM,
Centre français des Fondations…
Les collaborateurs vivent aussi dans cette proximité. Ils suivent l’actualité des
mouvements, s’impliquent dans des comités de crédit de leurs fonds
d’accompagnement, participent à leurs événements, comme par exemple l’opération
annuelle Brioches de l’Unapei, les Semaines de la finance solidaire, du microcrédit,
les Mois de l’économie sociale, etc.
Le Crédit Coopératif apporte des réponses aux mouvements des sociétaires qui
souhaitent disposer de leurs propres outils financiers. Il conçoit et gère avec eux ou
pour eux des outils financiers qui leur sont dédiés.
Le Groupe compte ainsi dans son périmètre des établissements financiers, le plus
souvent de forme coopérative, qui interviennent en crédit ou garantie pour des
entreprises adhérentes d’un mouvement, d’un même secteur, d’une même région.
28
Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
Le Crédit Coopératif exerce son activité dans le cadre commun à toutes les banques,
dont les activités sont extrêmement encadrées en raison de leur importance pour
l’économie et la société. Sa liquidité et sa solvabilité sont assurées par BPCE, au titre
de la mission d’organe central prévue par le Code monétaire et financier. BPCE
répond de la conformité du Crédit Coopératif vis-à-vis des autorités bancaires.
Le Crédit Coopératif est l’une des maisons mères de BPCE ; il en détient 1 % du
capital, mais n’en est pas filiale car il est la propriété de ses sociétaires. Ce sont eux
qui apportent son capital social, composent son Conseil d’administration et
possèdent tous les droits de vote en assemblée. Ils sont garants de son autonomie.
Natixis, véhicule coté commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne,
apporte 20 % du capital du Crédit Coopératif sous la forme de certificats coopératifs
d’investissement (CCI), valeurs mobilières sans droit de vote dont les caractéristiques
sont définies par la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la
coopération, modifiée par la loi n° 87-416 du 17 juin 1987. Elles sont un élément de
fonds propres pour le Crédit Coopératif, qui vient élargir sa capacité à prêter.
Cette autonomie signifie aussi que le Crédit Coopératif, pour augmenter ses fonds
propres, a besoin d’élargir la souscription de parts sociales par ses clients et d’adapter
leur statut juridique pour qu’elles répondent aux évolutions des exigences de fonds
propres (création d’une nouvelle catégorie de parts : les parts P). En ce sens, chaque
client a vocation à devenir sociétaire ou, pour les particuliers, client associé.
29
5 – Cinquième principe coopératif :
l’éducation, la formation et l’information
Parce qu’il n’est pas de véritable coopérative sans sociétaires impliqués, le Groupe
Crédit Coopératif est attentif à apporter à ses sociétaires et à leurs représentants,
des formations-informations adaptées à leur niveau d’implication dans la vie de la
banque. Pour mieux appréhender les enjeux pour lesquels ils ont à se prononcer, des
éléments de formation sont apportés aux membres des Conseils ; ils reçoivent une
lettre d’information mensuelle ; le rapport coopératif est joint aux convocations aux
pédagogie assemblées ; des présentations pédagogiques sont faites au CNCC, et parfois des
Le site Internet est très nourri et apporte sessions de formation leur sont dédiées.
des réponses aux questions des clients. Une attention particulière est portée à la transmission des valeurs coopératives et
Les guides tarifaires sont commentés. de l’économie sociale, fil rouge de la vie du Groupe, tant aux collaborateurs qu’aux
sociétaires.
Les sociétaires reçoivent deux à trois fois par an leur magazine, Proches. Ils sont invités à
la Rencontre nationale du Crédit Coopératif, au cours de laquelle ils peuvent chaque
réfléchir ensemble
année entendre des experts et des acteurs sur des thématiques sociétales d’actualité.
Le Groupe Crédit Coopératif organise chaque année sa
Des forums sont organisés lors des Assemblées générales régionales proches de leur
Rencontre nationale, événement de rentrée de l’économie
sociale, qui réunit entre 500 et 900 clients, sociétaires, agence, sur des sujets choisis localement tels que les nouvelles normes comptables IFRS,
partenaires, sur des thèmes de réflexion-action. la gouvernance des entreprises d’économie sociale, la gestion éthique, la gouvernance
2006 Coopératives, mutuelles, associations : coopérative, l’économie sociale, la traçabilité financière, le développement durable,
quelle « promesse employeur » ? l’économie régionale, le système de protection sociale, la culture, la mesure de l’empreinte
2007 L’économie sociale entre garde-fou du capitalisme
carbone et, en 2012, tout particulièrement, la coopération.
et modèle alternatif de développement ?
Quelles alliances pour construire un développement durable ?
2008 Finance patiente : et si nous étions dans le « vrai » ? 6 – Sixième principe coopératif : l’intercoopération
2009 Contribution de l’économie sociale
à la recherche du bonheur. Le Crédit Coopératif se vit comme un lieu de fertilisation croisée entre ses sociétaires
2010 Mimétisme ou biodiversité ?
et ses partenaires. Ses instances et les événements qu’il crée favorisent des
Mieux vaut ne pas se tromper tous ensemble :
l’utile (im)pertinence de l’économie sociale. rencontres et des dynamiques entre ceux qu’il réunit, acteurs économiques et
2011 S’engager et coopérer : quel rôle donner personnes d’horizons similaires ou différents. Dans cet esprit de mise en relation, il
à la confiance dans un projet commun ? a lancé sur Internet mycoop.coop, un réseau social pour les acteurs de l’économie
humaine. Ils peuvent aussi se rencontrer lors de soirées thématiques qui ont porté sur
les coopératives d’habitants, la décroissance, le microcrédit et le Web pour les
mycoop.coop entrepreneurs des quartiers, l’éolien, la confiance, etc. La logique partenariale se
Le Web favorise les débats et les échanges révèle riche, avec des exemples comme la création du Sol avec le Groupe Chèque
d’idées. Alors pourquoi ne pas l’utiliser Déjeuner, le partenariat avec le réseau des Scop pour la transmission d’entreprise,
pour rassembler les partisans des projets les travaux sur la responsabilité sociétale des coopératives au sein de Coop FR.
utiles, d’une économie plus humaine ?
C’est l’objectif de ce réseau social
que le Crédit Coopératif met à la
disposition de ceux qui s’engagent.
30
Un groupe bancaire coopératif
Responsabilité sociétale
Ce septième principe a été ajouté aux six premiers par l’ACI, en 1995, car il découlait DÉFINITIONS
naturellement des précédents. Le Groupe en avait déjà une pratique, avec la volonté CRES(S) : Chambre régionale d’économie sociale
de promouvoir l’économie sociale et, plus largement, toutes les formes et acteurs (et solidaire).
d’une économie responsable. Par exemple, sa Fondation avait été créée en 1984 CN-CRESS : Conseil national des chambres régionales
avec pour vocation de gérer le mécénat du Groupe. d’économie sociale et solidaire.
Au-delà de la Fondation, le Groupe, pour faire valoir ses points de vue, ses intérêts Coop FR : Groupement national de la coopération (ex GNC).
ACI : Alliance coopérative internationale.
et ceux de ses clients sociétaires, a de nombreuses autres façons de s’engager. Il est AIBC : Association internationale des banques coopératives.
actif dans des collectifs français (CNCRESS, GNC-Coop FR, Finansol), européens Febea : Fédération européenne de finances et banques
(Coopératives Europe, Social Economy Europe) et mondiaux (ACI, AIBC). Il a participé éthiques et alternatives.
à la création de la Febea, dont il a assuré la présidence ces dernières années, comme
à celle de Finansol, de France Active, de l’Avise. Cela lui paraît important : il y
consacre des moyens financiers et du temps.
Il considère que la façon de faire son métier de banquier est le premier lieu de sa
L’engagement envers la Communauté
responsabilité sociétale. Il consacre une grande part de son activité à des clientèles
Le Crédit Coopératif apporte fréquemment, en parallèle
et des activités à forte utilité sociale ; il développe de nouvelles formes de solidarité, de son activité commerciale, un soutien financier, humain et
proportionnelle à son activité, comme la quote-part solidaire sur l’emprunt matériel à des projets et organisations qui participent
obligataire levé en 2010, le don aux associations fait avec la Carte Agir et, pour la à la construction d’une société plus harmonieuse.
première année, une contribution volontaire sur ses transactions de change (CVTC– En 2011, ces engagements, sous forme de mécénat
(direct et via sa Fondation), de partenariats non commerciaux
Change solidaire) destinée à des projets de développement.
et de temps consacré, se sont élevés à 3,8 millions d’euros.
Depuis plusieurs années, suivant une initiative lancée au sein du Groupe Banque À titre indicatif, cela représente l'équivalent
Populaire pour mesurer ses actions d’intérêt pour la société, le Crédit Coopératif de 7,4 % du résultat du Groupe.
évalue les actions et budgets qui répondent à ce critère, hors exercice direct de son Ces interventions se ventilent à 39 % pour l’action
métier de banquier. de la Fondation, 14 % en finance solidaire, 13 % en activités
internationales, 9 % en promotion de l’économie sociale
et entrepreneuriat social, 4 % pour l’environnement
et pour 3 % le microcrédit.
Par ailleurs, les dons des clients issus des produits
de partage ont atteint également 3,8 millions d’euros
sur des champs d’action similaires. Cette contribution
des clients résulte de l’offre de produits solidaires
et de l’action commerciale du Crédit Coopératif.
31
Ces interventions sont très diverses. Quelques exemples : soutien à la création d’une
licence professionnelle « intervention sociale » à Saint-Étienne, partenariat avec
l’université catholique de Lille pour la chaire « entrepreneuriat social », avec HEC pour
la majeure « altermanagement », avec l’université Lyon 2 pour la chaire « entrepreneuriat
en économie sociale », participation aux Rencontres du Mont-Blanc, à Confrontations
Europe, soutien à la recherche par le mécénat de la Fondation à l’Addes, etc.
La Fondation est souvent distinguée : en 2010, elle a reçu, avec le Crédit Coopératif,
Défi région Nord – Pas-de-Calais
la distinction de grand mécène de la culture attribuée par le ministre de la Culture et
Le Comité régional des sociétaires s’est engagé en 2011
en faveur d’un service de transport par véhicules électriques
de la Communication pour leur engagement de banquier et de mécène. La Fondation
assuré par des salariés d’un ESAT, créé par l’association est le principal mécène du Festival d’Avignon, pour 2 ans.
des Papillons Blancs de Denain, pour relier les bâtiments
de l’hôpital de Valenciennes.
32
un groupe bancaire coopératif
Modèle économique
LE MODèLE éCONOMIQUE
DU CRéDIT COOPéRATIF :
DIFFéRENCE, PERFORMANCE, CROISSANCE
Le Groupe Crédit Coopératif a inscrit dans son projet l’objectif de se developper tout évoLUTioN DU CAPiTAL SoCiAL*
(en millions d’euros)
en étant toujours plus utile à ses sociétaires. Pour atteindre cet objectif, son projet 700
700
700700
700
d’entreprise articule les ambitions de « Différence – Performance – Croissance ».
Croissance : développer les moyens de l’utilité par une croissance soutenue Parts A Parts B Parts C CCI
Différence et performance génèrent la croissance qui permet de renforcer son utilité
* Hors SAS sociétariat.
auprès de ses sociétaires actuels mais aussi de clients plus nombreux. Pour affirmer
son utilité au-delà de ses marchés historiques, le Groupe affiche une volonté
d’élargissement à de nouvelles clientèles et d’ouverture à de nouvelles activités.
33
Les parts sociales sont détenues exclusivement par des clients qui sont ainsi
associés. Leur valeur nominale est de 15,25 euros. Il existe 3 types de parts sociales
qui représentent 80 % du capital.
– Les parts A : elles sont réservées aux personnes morales et aux entrepreneurs
individuels. Elles confèrent le statut de sociétaire, donnent le droit de vote aux
Assemblées générales et, le cas échéant, au versement de la ristourne (voir page 39).
– Les parts B : elles sont souscrites par les détenteurs de parts A. Ce sont des
parts à avantages particuliers dont la rémunération est fixée chaque année lors de
l’Assemblée générale.
– Les parts C : parts à intérêt prioritaire sans droit de vote, elles sont réservées aux
personnes physiques. Elles donnent droit au versement d’un intérêt fixé chaque
année lors de l’Assemblée générale.
– Le reste du capital est constitué de CCI, valeurs mobilières sans droit de vote
qui sont détenues par Natixis. Leur rémunération, comme celle des parts sociales,
est soumise aux sociétaires lors de l’Assemblée générale. Le montant des CCI est
statutairement fixé à 20 % du capital total. Une société, la SAS du Crédit Coopératif,
porte ce qu’il faut de parts sociales pour maintenir ce niveau.
Le Groupe Crédit Coopératif est un groupe bancaire qui répond à toutes les
exigences d’une profession fortement contrôlée par des autorités nationales,
européennes et mondiales : ratios prudentiels, lutte contre la corruption, contre
le blanchiment, protection des consommateurs, des épargnants et investisseurs,
secret bancaire… rien ne le soustrait aux principes qui régissent les banques et
qu’il s’attache à mettre en œuvre.
S’ils viennent à contrarier sa capacité à servir ses clients, il s’engage pour les faire
évoluer, à sa mesure, aux côtés d’autres acteurs concernés : il l’a fait, par exemple
lors de la mise en place du ratio prudentiel McDonough, qui vise à sécuriser le
système bancaire mais dont la méconnaissance de la part des associations et PME
crée un frein à leur accès au crédit. Il continue de le faire pour la mise en œuvre au
niveau mondial et européen des normes comptables IFRS, en menant un travail de
sensibilisation actif auprès des normateurs comptables internationaux, pour faire
reconnaître en tant qu’éléments de fonds propres les parts sociales de coopératives.
juste prix
Attaché à la notion coopérative de « juste prix », Banque parmi les banques, en situation concurrentielle, il se doit donc d’être compétitif
le Crédit Coopératif n’est pas dans une logique de prix d’appel et performant, pour être choisi par ses clients et pour dégager les résultats nécessaires
mais de relation équilibrée et de meilleur rapport qualité-prix
pour ses clients. Les classements tarifaires de la presse,
à sa pérennité. Il doit répondre aux exigences de la profession sur les ratios financiers
le plus souvent consacrés aux particuliers, le situent à des places et d’activité et, pour garantir encore mieux son développement, s’engage dans une
tout à fait favorables pour ses clients d’élection. baisse de son coefficient d’exploitation (frais généraux/PNB).
34
Un groupe bancaire coopératif
Modèle économique
Recherche d’équilibre, mais pas recherche d’un profit maximal ou du plus petit
coefficient d’exploitation : le Crédit Coopératif agit aussi pour son propre compte
dans les limites de l’économie raisonnable qu’il privilégie. Cela lui a d’ailleurs permis
de traverser sereinement, ces dernières années, des crises spéculatives (immobilier,
Internet, subprimes…). Pour autant, il n’est pas isolé dans une bulle et peut être
concerné, directement ou au travers de ses clientèles.
Coopératif, il n’est pas coté : il n’est donc pas soumis à la pression quotidienne du
cours de Bourse ni au risque d’opéabilité. Il peut ainsi mieux s’attacher à la performance
sociale de ses clients, dont le nombre croissant est un indice de leur satisfaction.
Ce qui est sûr, c’est que le développement régulier du Groupe repose sur les métiers
fondamentaux de la banque, mis en œuvre dans une logique d’économie raisonnable :
il s’agit de la collecte de ressources, de leur utilisation (on parle « d’emplois »),
majoritairement du crédit, et des services bancaires.
L’analyse de son bilan permet de comprendre ses grands équilibres (voir schéma
pages 36-37).
Elle met en évidence que le Crédit Coopératif ne se refinance pas par des activités
spéculatives ; qu’il peut le faire sur les marchés pour répondre à la demande
croissante de crédits de l’économie réelle. Cette fonction d’intermédiation ainsi que
les besoins spécifiques de certains clients, rendent nécessaire l’accès à des outils
appropriés : le Crédit Coopératif est doté d’une salle des marchés, et 11 collaborateurs
ont le statut de professionnels des marchés.
35
LE CIRCUIT DE L’ARGENT du groupe CRÉDIT COOPÉRATIF
(chiffres du bilan 2011)
les ressources
les emplois
36
Un groupe bancaire coopératif
Modèle économique
F Dépôts de la clientèle
En déposant à la banque leurs liquidités (dépôts, livrets,
LDD, produits de trésorerie...), les clients lui apportent
des ressources à court terme, non rémunérées pour les unes
(compte chèques) ou achetées par la banque au prix d’un taux
d’intérêt. Ces dépôts nourrissent son activité de crédit.
37
NOTATIONS VIGÉO Principes de gestion financière
du portefeuille d’actifs financiers Pour l’essentiel, et comme dans toutes les banques, les placements de trésorerie ont
du Crédit Coopératif pour contrepartie des établissements financiers. Sauf exception dûment justifiée, le
(sur une échelle de 0 à 20) : Crédit Coopératif n’investit pas dans des actifs localisés dans des pays dont le cadre
– portefeuille d’actions : 12,5 réglementaire lui paraît insuffisant. Il est attentif à la nature et à la domiciliation
– portefeuille monétaire et obligataire : 11,2
Au 31/12/11.
des établissements auxquels il prête ses soldes de trésorerie et la liste des contreparties
est soumise régulièrement à son Conseil d’administration.
Le portefeuille d’actifs financiers pour compte propre fait l’objet d’une analyse
extra-financière en utilisant les données de Vigéo. Fin 2011, 98 % du portefeuille
monétaire et obligataire et 74 % du portefeuille d’actions étaient notés par cette
agence et obtenaient une note moyenne, autant pour les actions que pour les
obligations privées, supérieure à la moyenne.
Les ressources sont aussi utilisées dans des participations « affinitaires », pour soutenir
des projets.
38
Un groupe bancaire coopératif
Modèle économique
Au Crédit Coopératif, comme dans toute coopérative, le résultat positif d’un exercice
s’appelle un « excédent de gestion ». Sa répartition suit des règles précises, encadrées
par la loi.
– Une partie, légalement plafonnée, est affectée à la rémunération des parts sociales
B et C et des CCI.
– Une autre partie de l’excédent participe à la constitution de réserves impartageables,
propriété collective et intergénérationnelle contribuant à la pérennité de l’entreprise.
– Une autre, encore, peut être affectée au versement d’une ristourne coopérative
aux sociétaires. Le Crédit Coopératif est attaché à cette pratique coopérative,
expression de la vocation de la coopérative à être l’outil de ses sociétaires et à pratiquer Ristourne coopérative
le juste prix. Une coopérative peut redistribuer une partie de ses résultats
Il est obligatoire de mettre au moins 15 % du résultat en réserves. C’est un retour annuels sous forme de ristourne à ses sociétaires.
collectif du résultat aux sociétaires. Celle-ci est proportionnelle au montant des opérations
réalisées avec chacun d’eux, c’est-à-dire proportionnelle
Les autres formes de rémunération, à l’inverse, sont plafonnées. Elles sont un retour
à leur contribution à la réalisation de ce résultat et pas liée
individuel aux sociétaires. au montant de capital qu’ils détiennent.
La répartition du résultat est soumise au vote des sociétaires lors des Assemblées La ristourne correspond à une correction de prix
générales, qui statuent sur les comptes (ECO1/16 et ECO1/23 à 26). a posteriori, qui résulte de l’application d’une politique
Depuis 2008, le niveau des résultats n’a pas permis d’affecter aux réserves plus de de prix prudente a priori.
15 % tout en maintenant un niveau d’attractivité pour les parts sociales elles aussi
nécessaires. Revenir à un niveau supérieur de profitabilité globale pour conforter la
capacité future à être utile et efficace est un objectif important.
Apporteurs de capitaux
Rémunération des parts A 0 0 0
Ristourne (ECO1/12) 750 500 500
% du résultat affecté à la ristourne 3,5 % 2,4 % 2,7 %
Rémunération parts B 7 879 6 879 6 575
Rémunération parts C 5 240 4 834 4 321
% du résultat affecté à la rémunération 61 % 57 % 57,9 %
des parts B et C
Rémunération des CCI 4 164 4 164 2 962
% du résultat affecté aux CCI 17 % 20 % 15,8 %
(1) Total différent de 100 %, une partie du résultat étant affectée au report à nouveau bénéficiaire,
soit 3 167 milliers d’euros (Crédit Coopératif, comptes sociaux 2011).
39
Des pratiques sociales
et environnementales
avec les parties prenantes
Par définition, une coopérative est une forme d’organisation économique qui cherche
à concilier engagement et efficacité.
Le Crédit Coopératif, par sa nature, d’abord, par celle de ses clients sociétaires,
ensuite, agit pour que se développe une société où chacun trouve sa place. Il se
reconnaît dans les préoccupations de développement durable, dans leurs trois
dimensions : économique, sociale et environnementale.
Son impact environnemental a été reconnu à plusieurs occasions comme étant
limité et même positif. Ce bon score est dû, pour beaucoup, à la nature de ses
clientèles d’élection.
Il a l’obligation, en tant qu’émetteur de titres mobiliers, de publier annuellement un rapport,
inclus dans son rapport annuel (voir site Internet), sur son impact environnemental direct.
Outre ses obligations de formation à la lutte contre le blanchiment, il apporte un soin
attentif, tant dans ses relations commerciales que pour lui-même, à la définition et au
respect de règles déontologiques (paradis fiscaux ou réglementaires, par exemple).
Grenelle II Le Crédit Coopératif travaille à définir les critères de sa responsabilité sociétale et les
Anticipant les obligations de la loi Grenelle II, outils qui lui permettront de mesurer ses évolutions.
le rapport sur l’exercice 2011 a été étendu
Il adopte une approche par « parties prenantes » : clients sociétaires, leurs
aux autres formes d’impact.
mouvements et organisations, collaborateurs, fournisseurs, environnement. Il n’est
pas entré dans la démarche de notation sociale extra-financière, qui lui paraît
aujourd’hui peu adaptée au statut d’entreprise coopérative.
1 – Les Collaborateurs
40
Un groupe bancaire coopératif
Pratiques sociales et environnementales
Dans cet esprit, il faut rendre hommage au travail d’accueil que les personnels en
agence réalisent, en raison de la clientèle des personnes sous mesure de protection,
auprès d’un public fragile et parfois difficile.
La formation au management est un axe d’action prioritaire. L’accent est mis sur la
gestion des carrières et l’accompagnement de la mobilité. Le projet « métiers et
compétences » s’inscrit dans l’objectif de mieux connaître et gérer les compétences
essentielles au développement et à la performance du Groupe, en favorisant les
chances de progression individuelle (publicité des postes, plans de formation
dédiés). La construction – collaborative – du référentiel métiers est en cours. Un
dispositif d’appréciation des compétences a été est inauguré en 2011.
Une démarche de diagnostic visant la prévention des risques psychosociaux a été
engagée avec une enquête auprès des salariés.
Entretiens annuels
Un nouveau dispositif d’appréciation des compétences
1–1 L’Égalité des chances et des besoins de formation a été inauguré en 2011.
Le taux d’entretiens réalisés a atteint 91 % (RHU 2/7).
Plus de 59 % des collaborateurs de l’UES sont des femmes mais seulement 19 %
des agences sont dirigées par une femme (RHU3/5). Elles représentent 31,8 % du
Conseil d’administration (RHU3/3) mais sont absentes du Comité de direction
(RHU3/4). En 2011, 37,5 % des femmes sont cadres pour 78,5 % des hommes.
Il reste donc des marges de progression en matière d’égalité de carrière et, par voie
de conséquence, de salaire (RHU3/6 à 9). Un accord, signé en 2009, englobe le
principe d’égalité pour le recrutement, le parcours, la formation et la rémunération.
Une Mission Handicap mise place en 2008 met en œuvre une politique volontariste
pour améliorer les pratiques d’emploi des personnes handicapées et d’achat
responsable. Les salariés en situation de handicap étaient 75 en 2011 (10 en 2007).
41
Outre les embauches, une meilleure connaissance des difficultés de certains salariés
conduit à des aménagements de leurs conditions de travail. Le recours à des
établissements et services d’aide par le travail (ESAT), clients ou non, fait l’objet de
partenariats. Une politique d’achat a été relancée, dans le prolongement de l’existant
(achat de biens ou services auprès d’ESAT, recyclage des bouchons, plateaux repas,
traitement de l’évaluation des stages, nettoyage des DAB…).
1– 5 LA Rémunération
La rémunération des dirigeants est rendue publique par le rapport annuel (en ligne
sur le site Internet) mais également, comme il est prévu par la réglementation, par le
biais de communiqués à l’Autorité des Marchés Financiers (AMF).
42
Un groupe bancaire coopératif
Pratiques sociales et environnementales
Le mandat et la rémunération des mandataires sociaux et des personnes dont les ÉCHELLE DES SALAIRES
activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de Rapport de :
l’entreprise (le directeur général, le directeur général délégué, le responsable de la filière 10 % des salaires les + élevés
risques, le responsable de la conformité et de l’audit, les collaborateurs de la salle des 10 % des salaires les - élevés
marchés) sont soumis à cette réglementation. Ils sont fixés par le Conseil d’administration = 4,22 (RHU 3/18)
sur proposition du Comité des rémunérations et du recrutement.
Le rapport annuel rend aussi public leurs objectifs et les critères de leur rémunération variable.
La sélection des fournisseurs par appel d’offres reste dans une logique de partenariat.
Le service des moyens généraux introduit désormais dans tous les appels d’offres
un aspect durable et responsable. Toute offre de service est analysée selon une
soixantaine de critères, dont 10 concernent l’environnement et l’éthique : vérification
des certifications, enquête sur leurs démarches en matière de maîtrise d’énergie, de
sécurité des salariés, d’égalité hommes-femmes.
INTERCOOPÉRATION
Le Groupe Crédit Coopératif a toujours eu pour principe le paiement à réception des Lors de la recherche d’un produit, d’une prestation, le Crédit
factures ou des justificatifs (ECO2/1). Coopératif a pour principe de mettre dans sa consultation
des clients qui correspondent à son besoin. Pour autant,
Une politique d’achat responsable est à l’étude, dans le cadre de la Mission Handicap,
c’est bien la qualité de l’offre qui sera la base de son choix.
vis-à-vis des ESAT (voir page 42).
Le Groupe a pour politique de rester sur ses métiers bancaires de base et, sauf
accord avec eux, n’intervient pas dans les domaines d’activité de ses sociétaires ou
partenaires (c’est inscrit dans sa Déclaration de Principes). Il nourrit son offre avec
celle de partenaires, experts dans leur métier : assurance-vie Macif, produits des
filiales spécialisées du Groupe BPCE…
Il distribue des produits ou services sélectionnés en raison de leurs caractéristiques
techniques et pas sur le critère de la meilleure rentabilité pour lui.
Il fait appel à des prestataires externes, dont 115 en 2011, travaillaient sur ses sites
(RHU1/33).
Dans plusieurs sites, le ménage est effectué en présence des collaborateurs dans
une logique d’insertion (Nantes) ou d’accès aux moyens de transport (Nanterre).
43
3 – L’Environnement
Le travail sur son bilan carbone, engagé en 2009 pour identifier les leviers de réduction
des émissions de gaz à effet de serre, a conclu qu’un tiers de sa production de carbone
était dû au transport des personnes, dont 80 % sont les trajets domicile-travail.
La vie coopérative reposant sur de fréquentes – et jugées nécessaires – rencontres
entre les sociétaires, leur impact est mesuré (ENV1/9 à 12) et pour les émissions
incompressibles, le choix a été fait de soutenir le programme CO2 solidaire du Geres
(Groupe énergies renouvelables, environnement et solidarité). La convention avec
cette organisation a été renouvelée en 2011. Cette association a été retenue comme
bénéficiaire de la CVTC-Change solidaire pour un projet d’habitat solaire passif en Inde.
44
Un groupe bancaire coopératif
Pratiques sociales et environnementales
Les salariés sont sensibilisés à des gestes écologiques (incitation au tri pour la
récupération des déchets papier ; moindre impression des documents de travail ;
récupération de piles et de bouchons en plastique avec l’association Handi-Cap-
Prévention…).
Toutefois, l’impact environnemental qui pèse le plus est assurément celui du Groupe
Crédit Coopératif dans l’exercice de son métier de banquier, c’est-à-dire au travers
de ses clientèles. Les commerciaux sont sensibilisés aux questions environnementales
pour développer cette approche auprès de tous leurs contacts et, plus largement, à
l’exercice responsable de leur métier.
Ce sont des parties prenantes du Groupe que vous retrouverez plus particulièrement
dans le chapitre « La responsabilité sociétale d’une coopérative : les principes
coopératifs, une référence fondatrice » (voir page 21 et suivantes).
45
46
Le Crédit Coopératif a des clientèles d’élection, de prédilection :
ce sont les entreprises, de tout statut, de l’association à la PMI,
dont l’activité permet la construction d’une économie, d’une
société respectueuses de l’homme et de son environnement ;
Et les particuliers qui partagent leur projet.
Pour eux, il exerce tous les métiers de banque.
47
Le Groupe Crédit Coopératif déploie tous les métiers et techniques de la banque,
avec deux réseaux bancaires – Crédit Coopératif et BTP Banque –, des filiales métiers
et des partenariats experts.
II développe des expertises propres, liées à sa proximité avec ses clients et développées
avec eux, avec leurs mouvements et organisations professionnelles.
48
des métiers, des clients, autrement
Répondre aux besoins
rencontre entre des professionnels, des experts et des informaticiens. Ils adaptent le
service en fonction des besoins et des évolutions de la réglementation, par exemple
en donnant aux mandataires judiciaires la possibilité de gérer l’ensemble des
comptes bancaires d’une personne protégée, qu’ils soient domiciliés au Crédit
Coopératif ou ailleurs. En 2011, le logiciel a évolué pour transmettre des documents
numérisés aux tribunaux via le nouveau portail de la justice.
Le Groupe Crédit Coopératif s’attache à distribuer tous les produits bancaires pour
répondre aux besoins de ses clients, du compte chèques à la gestion des flux.
Banques à réseaux nationaux, le Crédit Coopératif et BTP Banque répondent aux
besoins de structures nationales ou multirégionales, dont les échelons régionaux
peuvent ainsi être clients d’une même banque.
Cela permet de mutualiser la gestion de leur trésorerie et d’offrir des solutions pour
l’ensemble de leurs adhérents.
Sa carte bancaire s’adapte : elle se décline en Carte Agir solidaire et son option Solidaires
Ensemble, dans laquelle le don du client s’ajoute à celui de la banque, mais aussi en carte
de retrait plafonnée pour les personnes handicapées sous mesure de protection.
Son réseau mondial de correspondants permet aux clients, aux ONG par exemple,
de transférer des fonds partout où ils interviennent. Sa capacité à gérer des flux
permet aux personnes sous tutelle de recevoir chaque semaine des espèces,
aux mutuelles d’assurer le remboursement des frais aux adhérents, aux employeurs
de payer les salaires, etc.
Pour diversifier son offre et répondre aux besoins des petites comme des grandes
organisations, il a recours à des experts de l’économie sociale (Mutavie, Mutlog, le
Groupe Chèque Déjeuner), du Groupe BPCE ou d’autres. Il propose ainsi : produits
d’assurance, d’assurance-vie, d’affacturage, de location longue durée de véhicules,
d’épargne salariale, chèque emploi service, chèque emploi associatif, chèque déjeuner
bénévole et volontaire.
Le crédit est l’une des activités essentielles du métier bancaire. Le Crédit Coopératif
a gardé de ses origines (voir page 14) le souci d’en faciliter l’accès.
Avec ses clients sociétaires et leurs mouvements, il crée et gère des outils financiers
dédiés : fonds de garantie mutuelle pour les associations médico-sociales, du tourisme
que finance la banque ?
social, pour les associations innovantes, les entreprises d’insertion, une mutuelle
d’étudiants, etc. Se reporter au tableau pages 36-37.
Pour les PME-PMI, avec leurs fédérations et syndicats professionnels, il a créé et assure
la promotion des coopératives financières qui opèrent dans une logique de financement
49
concerté, avec une compétence de filière ou territoriale, par exemple, Socorec pour
le commerce associé, Nord-Financement pour les PME-PMI du Nord – Pas-de-Calais
ou CMGM pour cinq fédérations de l’industrie (voir page 12). Le Crédit Coopératif
assure leur liquidité et leur solvabilité au regard des autorités monétaires.
Prêts participatifs pour le développement des PMI
À l’initiative des fédérations professionnelles UIMM et FIM, Il est actionnaire actif d’organismes de caution dédiés au secteur associatif (France
le Crédit Coopératif a accompagné le déploiement d’une offre
Active Garantie, Sogama Crédit Associatif).
de prêts participatifs qui couvre presque toutes les régions :
Croissance PMI et Essor PMI. Il forme des collaborateurs à l’accueil des personnes ayant un risque aggravé de
santé, concernées par les dispositions Areas pour s’assurer et emprunter.
Pour lutter contre l’exclusion du crédit de certaines populations, le Crédit Coopératif
est l’un des acteurs majeurs du microcrédit en France.
Le Groupe Crédit Coopératif a pour principe d’adapter ses interventions aux modèles
économiques que choisissent ses partenaires : refinancement, garantie, apport en
fonds propres, collecte par des produits solidaires…
Il intervient auprès d’institutions financières orientées vers le développement
économique ou finançant des entreprises d’économie sociale, en Europe et au-delà :
Sefea (Italie), SG Bank (Pologne) et CoopEst (Europe de l’est), Sicoop (Catalogne),
European Fund for Southeast Europe (Balkans et Causase), Global Microfinance
Facility (Asie, Amérique du Sud, Asie Centrale), Tembeka et BNDA (Afrique). Il est
aussi au capital de Babyloan, site Internet de mise en relation d’institutions de
microfinance (IMF) avec des prêteurs individuels.
activité hors frontières
En 2011, le Crédit Coopératif a pris une participation au capital 3–2 Partenaire des institutions pour accompagner l’économie réelle
de la Banque nationale de développement agricole du Mali (BNDA).
Un partenariat existant depuis deux ans déjà
grâce à un accompagnement commercial et technique. Le Groupe Crédit Coopératif est partenaire de nombreux dispositifs publics.
Il est l’un des réseaux qui distribuent des PLS (prêts destinés à la construction
d’établissements d’hébergement de personnes fragiles), et des prêts pour l’accession
à la propriété en logement social (PSLA), ce qui représente un encours de
26,8 millions d’euros fin 2011 (ECO3/6).
Les institutions européennes reconnaissent le Crédit Coopératif comme un partenaire
pour leurs interventions. La Banque Européenne d’Investissement (BEI) et la Banque
du Conseil de l’Europe (CEB) lui prêtent à conditions intéressantes pour favoriser le
développement de projets économiques ou sociaux qu’elles ont définis comme
prioritaires (petites entreprises d’intérêt local, services d’intérêt général…). L’accord
signé en 2009 avec le Fonds Européen d’Investissement (FEI) pour une intervention
en garantie des financements faits pour l’éco-innovation lui permet de prêter aux
PME-PMI et aux organismes d’intérêt général à des conditions préférentielles pour
des investissements à caractère environnemental.
Il est partenaire de la Caisse des dépôts, gestionnaire pour les pouvoirs publics
du Fonds de cohésion sociale qui garantit les microcrédits personnels.
Il est l’un des premiers acteurs du microcrédit en France, l’un des plus anciens et des
plus actifs.
50
des métiers, des clients, autrement
Répondre aux besoins
Il a été parmi les tout premiers partenaires des pouvoirs publics pour
l’expérimentation du microcrédit personnel, pour son compte et celui du réseau
Banque Populaire. Il comptait, fin 2011, plus de 132 partenariats avec des
organisations d’accompagnement de personnes. Fin 2011, le Groupe Crédit
Coopératif avait réalisé près de 4 751 microcrédits personnels (contre 2 500 fin
2009), soit 20 % du total en France. L’un des premiers accords, signé avec
BTP Banque et Pro Btp, facilite l’achat d’un moyen de transport par des apprentis
du bâtiment, pour un accès aisé à leur lieu de travail. Ce partenariat a été renouvelé
en 2011.
L’accompagnement d’un client comporte toujours une part de conseil. Au Crédit Coopératif,
elle se vit en principe dans le cadre de la relation ternaire : la structure de terrain, la
fédération ou l’organisation professionnelle à laquelle elle adhère et la banque (voir page 28).
Dans le conseil au client, la préoccupation environnementale prend une place
croissante avec une politique d’incitation des entreprises : le Groupe a retenu
plusieurs propositions comme Inddigo, pour le bilan carbone et énergétique, ou la
Programme d’Investissement d’avenir (PIA)
démarche 1-2-3 Environnement et Envol avec les chambres de commerce et
Dans le cadre du PIA, l’État a confié à la CDC la gestion
d’industrie et l’Ademe, pour la certification environnementale. d’une enveloppe de 100 millions d’euros destinée à des
De la même manière, plusieurs partenariats ont été noués pour accompagner les interventions en haut de bilan en faveur de l’économie
transmissions : la démarche Apere repose sur le bénévolat de compétence de sociale et solidaire. Pour le Groupe Crédit Coopératif,
personnes retraitées auprès du cédant et du repreneur. BTP Banque est partenaire Ecofi Investissements et l’Ides ont été parmi les premiers
de la Fédération française du bâtiment pour la transmission des entreprises et opérateurs agréés par la CDC pour accéder aux fonds du PIA.
Ecofi Investissements peut soumettre à la CDC des dossiers
développe cette activité avec BTP Capital Conseil. d’entreprises. Ces fonds apporteront des ressources pour
compléter les interventions des fonds solidaires d’Ecofi
4–2 Intervenir en fonds propres Investissements dans les « entreprises solidaires ».
51
Il est un actionnaire important du Groupe Esfin-Ides, aux côtés d’autres acteurs de
l’économie sociale. En 2011, l’Ides a investi 2,7 millions d’euros dans 15 dossiers
de Scop, Scic, adhérents de coopératives de commerçants ou d’artisans, ou encore
filiales d’associations. Pour sa part, Esfin Participations est entré au capital de 4
nouvelles entreprises et a renforcé sa présence dans une autre pour un montant
global de 1,8 million d’euros.
Politique de crédit : critères extrafinanciers Le Crédit Coopératif est présent au capital de Transméa, société de capital risque
Le Crédit Coopératif a commencé à expliciter, dans sa politique dédiée à la reprise d’entreprise par les salariés en lien avec l’Union régionale des Scop
de décision de crédit, certains critères extrafinanciers,
de Rhône-Alpes. En 2011, Transméa est sur 5 dossiers de reprise d’entreprise soit
de manière objective (financement de l’éco-habitat)
ou institutionnelle (prise en compte de l’intérêt général, 91 emplois sauvegardés.
du fonctionnement démocratique, de l’appartenance à une fédération).
Il entend enrichir progressivement ses référentiels d’analyse
afin de mieux prendre en compte les enjeux sociétaux.
C’est l’un des engagements de son projet Coopéraction 2015. Des clientèles à forte utilité sociale
Inscrite dans sa Déclaration de Principes, la vocation du Crédit Coopératif est de
concourir au développement des entreprises d’économie sociale. La composition de son
sociétariat (voir page 22), de son Conseil d’administration (voir page 13), la
répartition des crédits par secteur (voir page 36), permettent de mesurer la fidélité
à cette vocation dans une conception ouverte et innovatrice. Ces entreprises en
partagent les valeurs et agissent pour une société où l’homme prime sur le capital,
pour une économie au service de l’homme et de son environnement.
Comme lui, ces entreprises sont des groupements de personnes (voir page 23)
tournés vers un projet économique vécu en commun. Ce sont les clientèles de choix
du Crédit Coopératif.
52
des métiers, des clients, autrement
Utilité sociale
Les mutuelles qui protègent les biens (assurance), les personnes (prévoyance), et
gèrent des activités pour leurs membres (œuvres sociales) relèvent de cette
économie.
Les clients du Crédit Coopératif et de BTP Banque sont le plus souvent ancrés
dans leur territoire. Ils sont des points de stabilité et de pérennité du tissu
économique local.
C’est le cas des coopératives agricoles avec lesquelles le Crédit Coopératif noue
des partenariats.
C’est le cas de tous les commerçants indépendants qui se regroupent en mouvements
coopératives agricoles
pour servir leurs clients de façon concurrentielle. Jouets, beauté, bricolage, articles
Le Crédit Coopératif partage avec les coopératives
de sport, grands commerces alimentaires, hôtellerie, tourisme... les secteurs des
agricoles une même culture coopérative. Il a développé
adhérents de la Fédération des enseignes du commerce associé (qui siège à son des partenariats avec de grands acteurs du secteur
Conseil d’administration) sont divers. Le Crédit Coopératif les accompagne pour le (Coop de France et FN Cuma pour un guide sur
maintien, le déploiement, la rénovation des fronts de vente. Avec Oséo et Socorec, le photovoltaïque, Union France Grain) et propose
depuis la loi LME et la réduction des délais fournisseurs, il développe des crédits de une offre dédiée tant en financement qu’en services.
fonds de roulement.
C’est le cas des coopératives d’artisans et de leurs adhérents, en particulier du bâtiment,
mais aussi de services à la personne (jardinage, services à domicile, transports).
C’est le cas aussi de toutes les PMI-PME de l’industrie et des services, coopératives
ou entreprises classiques. La relation avec leurs organisations professionnelles
favorise des échanges d’expertise et un accompagnement personnalisé.
Elles appartiennent à des secteurs traditionnels (bâtiment, mécanique, métallurgie,
plasturgie…) ou beaucoup plus récents (éolien, photovoltaïque, fluvial, recyclage…).
C’est le cas, enfin, de la plupart des associations, et en particulier de celles qui gèrent
SECTEUR Maritime et fluvial
des services sociaux, médicaux, culturels, sportifs, éducatifs… Aux côtés des
collectivités locales et des Établissements publics locaux (EPL), le Crédit Coopératif Bateaux de commerce, de transport de passagers, équipements
portuaires, mais aussi pêche, filière poisson, proximité avec des
est partenaire de l’aménagement du territoire. pôles de compétitivité mer, et maintenant transport fluvial :
Le Crédit Coopératif et BTP Banque sont souvent présents dans les organisations l’engagement auprès du secteur maritime remonte à 1947 et
régionales (Union régionale des Scop, Uriopss, FR BTP, Chambres régionales vaut au Crédit Coopératif un rôle d’expert auprès du ministère
d’économie sociale…). de l’Agriculture et de la pêche et de la Commission européenne.
Il est membre du Cluster maritime. La Société nationale –
les sauveteurs en mer (SNSM) l’a choisi comme partenaire.
3 – Banquier des acteurs de la lutte contre les exclusions En 2011, il est entré dans le fonds Antalaya, qui apporte des fonds
propres aux PME en croissance du secteur.
Le Crédit Coopératif compte parmi ses clients de nombreuses organisations, entreprises, Début 2012, il s'est engagé à participer au FCPR pour le fluvial.
mouvements qui accompagnent des personnes fragilisées pour des causes diverses.
Elles nécessitent un accompagnement humain personnalisé. Il en va de leur dignité,
de leur bien-être et d’une certaine idée de la société.
L’insertion par l’activité économique vient répondre à l’exclusion du travail. Le Crédit
Coopératif est fortement implanté auprès des établissements d’accueil, des
Favoriser l’insertion par l’activité économique
entreprises d’insertion, des associations d’accompagnement.
En juin 2011, le Crédit Coopératif a signé un partenariat avec
Le handicap, la maladie, le grand âge, le chômage, produisent des exclusions contre le Comité départemental de développement économique
lesquelles s’engagent avec professionnalisme et humanité de nombreux acteurs des Hautes-Pyrénées pour accompagner des bénéficiaires du
majoritairement – mais pas exclusivement – associatifs. Ils sont gestionnaires RSA, porteurs d’un projet de création ou de reprise d’entreprise.
53
d’établissements médico-sociaux, de maisons de retraite, d’établissements d’aide
par le travail.
Le Crédit Coopératif est le banquier de nombre d’entre eux depuis les années 1970.
En 40 ans, ils ont appris à travailler ensemble.
Ses partenariats dans le monde du logement social, de l’insertion par le logement,
des entreprises sociales de l’habitat, sont importants. Il est présent au capital de
nombreuses d’entre elles et l’encours de prêts participatifs via Sofinei dépasse le
million d’euros.
Depuis 15 ans, il travaille avec des opérateurs du logement très social, comme Habitat
et Humanisme, la Fondation Abbé Pierre, ou encore Solidarités Nouvelles pour le
Logement. Il compte ainsi 1 348 clients acteurs du logement social et très social.
Il a participé à la création de Finantoit, société coopérative d’intérêt collectif regroupant
des acteurs du logement très social, pour leur permettre d’atteindre une taille éligible
aux fonds solidaires et de financer des logements pour des personnes en difficulté,
avec une préoccupation de faible consommation énergétique.
La finance éthique et solidaire couvre des champs très divers. Le Groupe Crédit
Classé 2e collecteur d’épargne solidaire
en France par le baromètre Finansol 2011
Coopératif est présent dans plusieurs d’entre eux, avec des interventions qui varient
selon le modèle de chaque partenaire.
Dons aux associations partenaires de produits solidaires
versés en 2011 par : Depuis 1983, date de lancement du premier placement de partage, le Crédit
– les souscripteurs et le Crédit Coopératif : 3,8 M€ Coopératif développe une gamme solidaire qu’il élargit régulièrement.
(ECO4/13 et 14) ; À l’épargne et aux placements, aux produits bancaires comme la Carte Agir, il faut
– total depuis la création en 1983 : 42,8 M€ fin 2011 ajouter les activités liées au crédit, à l’ingénierie, aux services de traitement
(ECO4/17).
d’opérations, aux émissions de valeurs mobilières, à l’intervention en fonds propres
Le Groupe Crédit Coopératif,
c’est 24 produits sur les 119 labellisés par Finansol qui participent à des circuits de finances solidaires, mais aussi de nouvelles formes
et 10 produits labellisés par Novethic de mécénat basées sur un volume d’activité.
(SOC4/1).
4–1 Collecte d’épargne solidaire
54
des métiers, des clients, autrement
Utilité sociale
Étant en mesure de traiter des opérations dans le monde entier, le Crédit Coopératif
compte dans sa clientèle beaucoup d’ONG qui interviennent dans des pays en
développement, au sud et à l’est. Grandes ONG internationales, petites ONG,
elles agissent dans la durée et dans les situations d’urgence.
Beaucoup d’acteurs du commerce équitable ont aussi choisi le Crédit Coopératif, qu’ils FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT
aient des réseaux dédiés ou des accords avec la grande distribution, qu’ils relèvent de Le Crédit Coopératif s’applique depuis 2011,
la logique associative ou de la distribution classique. Ils travaillent souvent avec des une contribution volontaire sur ses transactions de change,
la CVTC – Change solidaire. Cette nouvelle forme
producteurs groupés en coopératives. Il faut les accompagner dans l’émergence et la
de mécénat liée à un volume d’activité s’insère dans
structuration de leur activité, essentielle pour les producteurs, alors que la situation les réflexions menées pour trouver de nouveaux
économique des pays industrialisés ne facilite pas son développement. Le Crédit financements pour le développement.
Coopératif est partenaire de la Plate-forme pour le Commerce Équitable. Le bénéficiaire pour 3 ans de la CVTC, désigné par le
Le Crédit Coopératif accentue, depuis 2007, sa politique de présence dans des institutions Conseil d’administration, est le Geres pour un projet
solidaire dans l’Himalaya indien.
financières qui favorisent le développement. Il est ainsi au capital de plusieurs Institutions
de microfinance (IMF), de fonds de développement spécialisés et de Babyloan, un site de
microcrédit qui refinance des institutions de microcrédit locales.
55
6 – Banque du tourisme, du sport et des loisirs associatifs
56
des métiers, des clients, autrement
Utilité sociale
Alors que les grandes entreprises ont souvent déjà entamé, voire accompli, des
démarches environnementales importantes, les structures de taille petite ou
moyenne sont encore souvent en amont.
Pour les aider à avancer, le Crédit Coopératif leur facilite l’accès à des démarches de
diagnostic : Bilan Carbone® avec Inddigo ; certification avec 1-2-3 Environnement, Des partenariats pour l’engagement
environnemental
ou Envol avec l’Ademe et l’Assemblée des chambres françaises du commerce et de
Le Groupe Crédit Coopératif est adhérent d’Observ’ER,
l’industrie (ACFCI) ; Certirec pour les entreprises de recyclage ; évaluation de la
observatoire des énergies renouvelables, membre du réseau
responsabilité sociétale, conseil et accompagnement des éco-entreprises avec le PEXE. Syndicat des Énergies Renouvelables (SER). Il est administrateur
Pour financer leurs actions, il propose le prêt Éco-financement, qui bénéficie d’une garantie d’Enercoop, fournisseur d’électricité 100 % « verte ».
au titre du programme-cadre pour la compétitivité et l’innovation de la Communauté Il est le partenaire depuis 9 ans, avec Orée, dont il est
européenne. administrateur, des Prix Entreprises & Environnement organisés
par le ministère de l’Écologie et du Développement durable.
Il est le partenaire d’Astre, importante coopérative de transporteurs, pour son projet
Il est membre de l’Orse. Il est associé depuis 2008 à CO2 Solidaire,
Astre City de développement d’une flotte adaptée à une circulation urbaine propre, programme de compensation du GERES, pour compenser
couplée à un programme d’éco-conduite. les émissions de gaz à effet de serre liées à sa vie démocratique.
Il a des partenariats avec Triodos Renewable Europe-Fund, Esfin-Ides ou Demeter Il est partenaire de l’annuaire en ligne d’achat responsable
pour intervenir en fonds propres dans les éco-industries. www.lemarchecitoyen.net et du PEXE, groupe de 3 000 éco-
entreprises.
Le livret CodeVair s’adresse aux associations, aux comités d’entreprise, aux mutuelles,
aux syndicats et aux particuliers pour épargner dans le but de protéger
l’environnement, leurs dépôts servant à financer les PREVair dédiés au financement
d’investissements d’amélioration environnementale de l’habitat.
Avec les mouvements de la coopération agricole, il a participé à la réalisation d’un
guide pour l’équipement photovoltaïque des bâtiments des coopératives agricoles.
Il promeut la certification qualité-environnement Agri Confiance®.
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10 – Banquier de l’éco-habitat et de l’éco-construction
58
des métiers, des clients, autrement
Utilité sociale
Les particuliers qui font le choix du Crédit Coopératif le font de plus en plus souvent
en raison de leurs orientations, des secteurs d’activité et des types d’entreprises qui
composent sa clientèle.
Ils y trouvent, quel que soit leur âge, une offre bancaire complète, du carnet de
chèques à la carte bancaire, en passant par l’épargne et le crédit, avec un « plus » :
toute la gamme est disponible en deux versions, classique et solidaire. Carte Agir,
livrets de partage, compte chèques tracé, OPCVM de partage et d’investissement
solidaire, assurance-vie solidaire… La Carte Agir apporte, depuis 2010, la possibilité
d’ajuster sa solidarité financière à ses dépenses.
La moitié des clients particuliers du Groupe Crédit Coopératif sont des personnes
adultes placées sous mesure de protection juridique en raison d’une fragilité.
Cette activité est née des nombreux partenariats avec le monde du handicap, et de
la demande d’outils de gestion de l’activité de gestion de tutelle exprimée par les
gérants dès les années 1980, qui a donné lieu à la création d’Astel, dans une logique
de coproduction partenariale et dans la durée.
Pour favoriser leur autonomie, dans la mesure de leur capacité à mémoriser un code,
ces personnes disposent d’une carte de retrait plafonné (ECO3/8). Afin d’assurer
au mieux cette mission d’insertion, les collaborateurs des agences reçoivent une
formation à l’accueil des personnes à difficultés de compréhension.
59
60
tableau des indicateurs
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
GOUVERNANCE
Démocratie interne
GOU1/4 % de clients, particuliers détenant des parts C 11,13 % 9,4 % 8,5 % 6,70 % 6 %
4,4
% de votes des sociétaires aux Assemblées générales
GOU1/5 10,80 % 10,07 % 10,77 % 11,90 % 13,80 %
du Crédit Coopératif
GOU1/6 Répartition des droits de vote par catégorie : associations 55,2 % 47,7 % 48 % 46 % 41 %
GOU1/8 Répartition des droits de vote par catégorie : CE/syndicats 0,4 % 3,3 % 3,19 % 3 % 3 %
GOU1/9 Répartition des droits de vote par catégorie : logement social 1,25 % 1,8 % 2,06 % 2 % 2 %
4,14
Répartition des droits de vote par catégorie :
GOU1/10 0,3 % 1,7 % 1,79 % 2 % 2 %
collectivités publiques
GOU1/11 Répartition des droits de vote par catégorie : mutuelles 0,8 % 0,7 % 0,8 % 1 % 1 %
GOU1/13 Répartition des droits de vote par catégorie : divers 0,97 % 3,3 % 1 % 3 % 6 %
Pourcentage de votes des porteurs de parts C
GOU1/14 20,9 % – – – –
à leur Assemblée générale
Vie sociale et coopérative
ÉCONOMIQUE
Activité et résultats
ECO1/1 Produit net bancaire (Groupe) 406 259 kA 386 277 kA 369 312 kA 375 239 kA 345 681 kA
ECO1/2 Résultat net (part du Groupe) 51 175 kA 36 309 kA 24 661 kA 26 735 kA 87 800 kA
ECO1/3 Gains ou pertes sur autres actifs (Groupe) 632 kA 2 287 kA 0,34 kA 243 kA 47 661 kA
Quote-part dans le résultat des entreprises
ECO1/4 1 924 kA 2 442 kA 1 900 kA 1 535 kA 3 154 kA
mises en équivalence
EC1
ECO1/5 Coût du risque (Groupe) 29 386 kA 45 387 kA 60 300 kA 88 000 kA 30 500 kA
ECO1/6 Valeur économique créée (cf. méthodologie GRI) 380 928 kA 345 619 kA 308 691 kA 284 491 kA –
Charges de personnel :
ECO1/9 175 145 kA 167 233 kA 161 100 kA 152 100 kA 155 600 kA
masse salariale et cotisations patronales
ECO1/14 Retour à l’État : impôts et taxes (Groupe) 54 760 kA 190 44 316 kA 31 900 kA 29 407 kA 7 592 kA
ECO1/15 Montant mis en réserves 3 190 kA 190 3 099 kA 2 800 kA 2 800 kA 42 000 kA
ECO1/16 Pourcentage de l’excédent affecté aux réserves 15 % 15 % 15 % 15 % 65 %
ECO1/17 Nombre de clients actifs (Groupe) 290 989 271 982 256 731 242 216 207 501
EC1
ECO1/18 Nombre de clients actifs dont clients actifs personnes morales 70 362 59 566 57 321 54 876 51 960
ECO1/20 Progression du nombre de clients actifs 7 % 6 % 6 % 13,50 % 16,70 %
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. (3) Unité économique et sociale du Crédit Coopératif (voir page 40). ND : non disponible.
61
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
ECO1/31 Montant des parts C 195 972 kA 179 343 kA 163 590 kA 125 411 kA 123 690 kA
Fournisseurs
ECO2/1 Délai de paiement des factures EC6 37,5 jours 37,33 jours (2) 44 jours 41 jours 34 jours
ECO3/2 Nombre de clients du logement social et très social 1 348 1 345 1 247 – 1 334
ECO3/4 Encours des PLS 167 000 kA 135 000 kA 105 000 kA 75 000 kA 30 000 kA
ECO3/6 Encours cumulés des PSLA versés depuis 2004 26 800 kA 31 100 kA 26 000 kA 40 000 kA 11 300 kA
ECO3/7 Encours des fonds de garantie dédiés aux PACT 246 kA 325 kA ND 710 kA 785 kA
ECO3/11 Montant des prises de participation au capital d’acteurs sociaux EC9 / SO1 2 252 kA 2 174 kA 1 955 kA 1 761 kA 1 157 kA
ECO4/2 Encours des fonds PRI-responsables SO1 / EN18/ EN26 / EC9 4 551 MA 5 802 MA – – –
ECO4/6 Encours des fonds développement durable SO1 / EN18/ EN26 / EC9 23 511 kA 23 022 kA 15 362 kA – –
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. ND : non disponible.
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tableau des indicateurs
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
ECO4/17 Total cumulé des dons depuis la création des produits de partage EC9 / SO1 42 815 kA 38 967 kA 36 325 kA 33 245 kA 33 300 kA
Microcrédit en France
ECO5/1 Ligne de refinancement pour le microcrédit professionnel (Source Adie) 4 500 kA 3 500 kA 4 500 kA 3 500 kA 2 500 kA
ECO5/3 Nombre de prêts pour le microcrédit personnel 4 751 3 669 2 489 1 390 659
ECO5/4 Nombre de partenaires pour le microcrédit personnel 132 126 120 104 58
ECO5/7 Encours de microcrédits réalisés hors Fonds de cohésion sociale 257 kA 139 kA – – –
Microfinance internationale
ECO6/2 Montant global des prises de participations dans des IMF EC9 / SO1 8 067 kA 2 149,3 kA – – –
ENVIRONNEMENT
Consommation
ENV1/13 Tonnage des déchets industriels banals (papier, carton, bois…) 86 t 77 t 141 t – 81,6 t
EN22
Tonnage des déchets industriels spéciaux
ENV1/14 2,1 t 2,6 t 1,8 t – 4,3 t
(néons, piles, cartouches d’impression)
ENV1/16 Surface totale des bâtiments 50 433 m2 53 964 m2 55 180 m2 – 55 244 m2
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. ND : non disponible.
63
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
Offre environnementale
ENV2/3 Encours de prêts avec les acteurs des énergies renouvelables 395 000 kA (2) 85 157 kA 46 182 kA 10 289 kA –
RESSOURCES HUMAINES
Effectif
RHU1/8 Nombre de salariés temps partiel 154 134 491 481 457
RHU1/9 Pourcentage de salariés de moins de 30 ans 20,99 % 22,85 % 21,95 % 21,31 % 19,70 %
RHU1/10 Pourcentage de salariés entre 30 et 50 ans LA13 50,50 % 48,85 % 49,54 % 48,40 % 48,30 %
RHU1/11 Pourcentage de salariés de plus de 50 ans 28,51 % 28,29 % 29,01 % 30,30 % 32 %
RHU1/13 Nombre total de cadres moyens 1 065 1 069 1 044 1 011 946
RHU1/18 Effectif saisonnier notamment auxiliaires d’été LA1 105 166 182 181 171
RHU1/19 Nombre total de salariés ayant quitté l’organisation 301 273 251 216 237
RHU1/20 Dont nombre de départs de salariés en CDI LA2 133 117 120 117 133
RHU1/21 Dont nombre de départs de salariés en CDD 168 156 131 99 104
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. ND : non disponible.
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tableau des indicateurs
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
RHU1/23 Dont pourcentage de départs à la retraite sur l’effectif total 2,35 % 2,34 % 2,34 % 2,25 % 1,99 %
RHU1/25 Dont pourcentage de licenciements sur l’effectif total 0,45 % 0,35 % 0,46 % 0,41 % 0,60 %
RHU1/27 Dont pourcentage de démissions sur l’effectif total 2,51 % 2,04 % 1,78 % 2,09 % 3,43 %
RHU1/32 Ancienneté moyenne de l’effectif 12,05 ans 12,01 ans 12,14 ans 12,39 ans 12,95 ans
RHU1/34 Taux d’absence pour accident du travail LA7 ND 3,59 % 2,14 % – 1,98 %
RHU1/36 Nombre de jours ouvrés d’absence pour maladie 11 499 11 370 14 071 9 932 11 882
Formation
RHU2/1 Nombre total d’heures consacrées à la formation du personnel LA10 ND (3) 54 252 48 500 43 614 52 836
RHU2/7 Taux de réalisation d’entretiens RH annuels qualifiés LA11 91 % 71,11 % 69,92 % 58,90 % 49,89 %
RHU3/6 Base mensuelle temps complet non cadre hommes 2 226 A 2 166 A 2 166 A 2 150 A 2 088 A
RHU3/7 Base mensuelle temps complet non cadre femmes 2 163 A 2 160 A 2 139 A 2 118 A 2 098 A
RHU3/8 Base mensuelle temps complet cadre hommes 4 685 A 4 683 A 4 655 A 4 665 A 4 568 A
RHU3/9 Base mensuelle temps complet cadre femmes 3 807 A 3 813 A 3 767 A 3 634 A 3 603 A
RHU3/10 Rémunération : ratio H/F non cadres LA14 0,97 1,00 0,99 0,98 0,99
RHU3/11 Rémunération : ratio H/F cadres 1,22 1,22 1,23 1,28 1,26
RHU3/18 Échelle des salaires (10 % plus élévés/10 % moins élévés) LA 14 4,22 – – – –
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. (3) À la date de publication. ND : non disponible.
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tableau des indicateurs
N° Référentiel
Indicateur (1) 2011 2010 2009 2008 2007
indicateur GRI
SOCIÉTÉ
Détail des contributions sociétales
SOC1/1 Budget annualisé de la Fondation Crédit Coopératif 1 500 kA 1 500 kA 1 500 kA 1 500 kA 726 kA
EC1 / EC9 / SO1
SOC1/2 Budget global des partenariats à vocation non commerciale 1 152 kA 1 087 kA 1 043 kA 959 kA 592 kA
SOC1/3 Contribution sociétale globale/dividende coopératif EC1 7 620 kA (2) 6 228 kA 6 736 kA – –
Engagements coopératifs
Conformité
Nombre de sanctions non financières et cas soumis à instance SO8 / PR2 / PR4 / PR8 / PR9
SOC5/3 0 0 0 – –
juridique pour résolution
(1) Au 31/12. (2) Changement de méthode de calcul par rapport aux années précédentes. ND : non disponible.
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Conception, réalisation : BythewayCreacom
Crédits photo : Philippe Caumes, Alain Bujak
Illustrations : Artus
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Imprimé avec des encres végétales sur du papier Cyclus offset , 100 % recyclé ;
même les déchets de production sont valorisés, dans la production d’engrais, d’énergie ou de matériaux de construction.
Crédit Coopératif
BP 211, 92002 Nanterre Cedex
2 www.credit-cooperatif.coop
Rédaction arrêtée au 30 mars 2012
Réf. : FKX 04/12 – Direction de la communication – Crédit Coopératif – Société coopérative anonyme de Banque Populaire à capital variable - 349 974 931 RCS Nanterre
www.credit-cooperatif.coop
Numéro ORIAS : 07 005 463 – BP 211 92002 Nanterre cedex – BythewayCreacom – Imprimé sur du papier 100 % recyclé de post-consommation.