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Terminales C, E

Eric Simo, Editeur

MATHÉMATIQUES
Baccalauréat – Sujets Corrigés
Jean-Pierre Kengne, Emmanuel Simo

Avec 13 schémas d’illustration


et 22 exercices corrigés

;
Eric Simo, Msc.-Ing. TU-BS (Editeur)
An den Äckern 2
31224 Peine
Allemagne
kuateric@gmail.com

Mathématiques Terminales C, E. Nouvelle Edition

Auteurs: Jean-Pierre Kengne, Maître Es Sciences; Emmanuel Simo, Maître Es Sciences (Cameroun)

Contributions: E. S. (Allemagne); F. W., J. T. (Cameroun); E. A. F. (Italie, R-U); T. v. P. (Pays-Bas); A. Z.,


L. S., I. D. (Ukraine); D. R., P. B. (Italie); M. B. (Zimbabwe); F. K. (Pakistan); A. K. (Russie); R. K. (Maroc)

Conception graphique des couvertures: R. A. (Bangladesh)


Thème artistique des couvertures 2017: Intelligence Artificielle

ISBN 978-3-947242-03-0 • Maison d’Edition SIMO • Bandjoun Brunswick Belfast Rotterdam • 2017

Sous réserve des exceptions légales, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle,
faite, par quelque procédé que ce soit sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est
illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par le Code de la Propriété Intellectuelle. En cas
d’utilisation aux fins de vente, de location, de publicité ou de promotion, l’accord de l’auteur ou
des ayants droit est nécessaire.

Site Internet: www.simo.education

;
Avant-propos

Vous avez choisi ce livre parce que vous avez un objectif à atteindre. C’est un instrument réellement
utile et efficace pour aider les apprenants des classes de terminales scientifiques et techniques, quel
que soit leur niveau, à améliorer leurs performances en mathématiques.
Inspirée de la pédagogie nouvelle, la conception de ce livre se fonde sur deux outils à savoir : le
cours et les exercices corrigés.
Le cours a été conçu selon le projet pédagogique suivant :
„ Une présentation claire parfaitement lisible qui permet de faciliter le travail de l’apprenant.
„ Un cours bien structuré allant à l’essentiel. Conforme aux contenus du programme, ce cours
prépare aux compétences exigibles, mais en se limitant strictement aux notions qui doivent
être étudiées. Nous l’avons donc voulu bref.
Les exercices résolus et commentés, soutenus par des méthodes de résolution permettent à l’ap-
prenant d’acquérir l’esprit scientifique et les principaux modes de raisonnement qu’il devra savoir
développer. C’est une bonne façon d’aborder les nombreux exercices de chaque chapitre. Dans le
souci d’efficacité qui a fait le succès de cette édition, nous attirons votre attention dans les solutions
proposées, sur la schématisation, la représentation graphique, le choix des notations, la conduite
littérale et enfin l’application numérique.
Notons cependant qu’il ne sert à rien de lire à priori la solution d’un exercice, mais qu’il faut
chercher cette solution après avoir lu l’énoncé en entier et ne consulter la solution proposée dans
le livre que pour contrôler son propre résultat ou en cas d’hésitation.
Nous formons le vœu que cet ouvrage constitue un outil efficace pour les apprenants des classes
de terminales scientifiques et techniques et qu’il apporte à nos collègues professeurs l’aide qu’ils sont
en droit d’attendre. Nous attendons avec plaisir toutes les remarques et suggestions.

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;
I

Table des matières

1 Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E . . . . . . . . . . . . . . 1


1.1 Enoncé des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2 Solution des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

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II Table des matières

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1 1

Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques


– Séries C, E
1.1 Enoncé des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

1.2 Solution des sujets d’examen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9


1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

;
2 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

O est le centre de gravité du triangle AM N


1 2.2.4. En déduire les valeurs de d pour lesquelles le tri-
1.1 Enoncé des sujets d’examen angle AM N est isocèle de sommet principal A.

Exercice 3.
1.1.1 Enoncé – Baccalauréat 2012 Partie A
Soit l’équation différentielle
Examen: Baccalauréat Séries: C, E (E ) : y 00 + (2 ln 2) y 0 + (ln 2)2 y = 0

Session: 2012 Durée: 4 heures 3.1. 3.1.1. Résoudre l’équation (E ) dans R.


3.1.2. Déterminer la solution de (E ) vérifiant :
Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4
g (0) = 0 et g 0 (0) = 1

Exercice 1. 3.2. On considère la fonction numérique u définie pour


x
tout réel x par u (x ) = . On note (C ) la courbe repré-
Série E uniquement 2x
sentative de u dans un repère orthonormé du plan.
1
Soit f la fonction définie sur ]0, π[ par : f (x ) = . 3.2.1. Montrer que la fonction dérivée u 0 est définie sur
sin x R par
1.1. Étudier la fonction f et construire sa courbe repré-
sentative (C ) dans un repère orthonormé O , i~, j~ u 0 (x ) = (1 − x ln 2) e−x ln 2
˜1.2. ˜Montrer que la restriction g de f à l’intervalle 3.2.2. Dresser le tableau de variation de u.
π
possède une fonction réciproque g −1 , dont on
 de (C )
0, 3.2.3. Préciser les branches infinies
2
construira la courbe dans le même repère que (C ) 3.2.4. Tracer (C ) et sa tangente T0 au point d’abscisse 0.
1 (prendre 2 cm comme unité sur les axes des coordon-
1.3. Soit y = g −1 (x ). Montrer que sin y = et que nées).
p x
x2 −1 3.3. 3.3.1. Prouver que u est une solution particulière
cos y = de l’équation différentielle (E ).
x
1.4. En déduire que pour tout x de ]1, +∞[, 3.3.2. En déduire la valeur du nombre réel
0 1 Z1
g −1 (x ) = − p
x x2 −1 (ln 2)2 u (x ) dx
1.5. En se servant des résultats précédents, calculer 0
Z p2 Partie B
dt 
I= p p On définit la suite numérique Vn par
2 3 t t2 −1
3 
V0 = 0
Série C uniquement
1 
1.1. Soit N un entier relatif impair. Montrer que Vn +1 = Vn + 2−n , pour tout n ∈ N
N 2 ≡ 1 [8] 2
1.2. Montrer que si un entier relatif M est tel que 3.3.1. Démonter par récurrence que pour tout entier na-
M 2 ≡ 1 [8] alors M est impair turel n, Vn = u (n )
1.3. Résoudre dans Z2 l’équation x 2 = 8y + 1 3.3.2. Pour tout entier naturel n, on pose
1.4. En déduire que la parabole (Γ ) d’équation n
X
x2 −1 Sn = Vk
dans un repère orthonormé O , i~, j~ du plan

y=
8 k =0
(P ) passe par une infinité de points à coordonnées
3.3.3. Démontrer par récurrence que
entières !
n
X 1 n +1
Sn = −
Exercice 2. 2k 2n
k =0

Dans l’ensemble C des nombres pour tout entier naturel n .


 complexes, on consi- 3.3.4. Calculer la limite de la suite Sn

dère l’équation (E ) : z 3 + 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2 = 0, où d
est un nombre complexe donné de module 2 Partie C
2.1. 2.1.1. Vérifier que 2i est une solution de l’équa- Dans le plan orienté et muni d’un repère orthonormé
tion (E ) O , i~, j~ , on considère les vecteurs
2.1.2. Résoudre dans C l’équation (E ) p p
1 3 3 1
2.2. Dans le plan complexe P , on considère les points e~1 = i~ + j~ et e~2 = − i~ + j~
2 2 2 2
A, B , M et N d’affixes respectives 2i ; −i ; −i + d et −i − d
3.3.1. Démontrer que O , e~1 , e~2 est un repère ortho-

2.2.1. Calculer M N et déterminer le milieu de [M N ]
2.2.2. En déduire que lorsque d varie dans C, les points normé du plan.
M et N appartiennent à un cercle fixe que l’on précisera 3.3.2. Déterminer les éléments caractéristiques de la ro-
tation qui transforme O , e~1 , e~2 en O , i~, j~

2.2.3. Dans le cas où AM N est un triangle, montrer que

;
3 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen

3.3.3. Une conique dans le repère O , e~1 , e~2 a pour



fectés respectivement des coefficients 3; −1 et 2
équation cartésienne : 5.2. Déterminer l’ensemble (Γ ) des points M de l’espace
p vérifiant :
13X 2 + 7Y 2 + 6 3X Y = 16
3M A 2 − M B 2 + 2M C 2 = 5λ2
3.3.3.1. Écrire l’équation cartésienne réduite de cette
conique dans le repère O , i~, j~

5.3. On€ suppose Š l’espace rapporté à un repère ortho-
3.3.3.2. En déduire sa nature et son excentricité. normé A, i~, j~, k~ . On donne B (0, 4, 0) et C (0, 0, 2)
5.3.1. Déterminer les coordonnées de G
5.3.2. Écrire des équations cartésiennes du plan (AB C )
et de (Γ )
5.3.3. Préciser l’intersection de (AB C ) et (Γ )
1.1.2 Enoncé – Baccalauréat 2013
Exercice 6.
Examen: Baccalauréat Séries: C, E
π
˜ •
Session: 2013 Durée: 4 heures α désigne un réel de l’intervalle 0, . Le plan complexe
2
Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4 orienté est rapporté à un repère orthonormé (O , u, ~ v~). C
désigne l’ensemble des nombres complexes.
6.1. Résoudre dans C l’équation
Exercice 4.
z 2 cos2 α − z sin 2α + 1 = 0
Uniquement pour les candidats de la série C On note z 1 et z 2 les solutions de cette équation ; z 1 dé-
N désigne un entier naturel dont l’écriture en base 10 est signe la solution dont la partie imaginaire est positive. A
N = a n a n −1 · · · a 1 a 0 et B désignent les points d’affixes respectives z 1 et z 2 .
4.1. Démontrer que le reste de la division de N par 100 6.2. Quelle est la nature du triangle O AB ? Justifier votre
est l’entier r dont l’écriture en base 10 est r = a 1 a 0 réponse.
4.2. Application : démontrer que le chiffre des unités et
77
 Calculer une mesure en radians de l’angle
6.3. 6.3.1.
le chiffre des dizaines du nombre N = 77 sont respecti- O~B , O~A .
vement 3 et 4 6.3.2. En  déduire une mesure en radians de l’angle
Uniquement pour les candidats de la série E B~A, B~O
Soit f une fonction numérique continue sur [0; 1] et telle 6.4. Résoudre l’équation différentielle
que pour tout réel x de [0; 1] : € Š
cos2 α f 00 − (sin 2α) f 0 + f = 0
Z1
1− x2
f (t ) dt ≥ . sachant que f est une fonction numérique d’une va-
x
2 riable réelle x vérifiant
Soit F une primitive de f sur [0; 1] f (0) = 1 et f 0 (0) = − tan α
4.1. 4.1.1. En intégrant par parties l’intégrale
Z1
I= x f (x ) dx , Exercice 7.
0
montrer que : Dans tout le problème on note.
Z 1 Z 1 „ f la fonction définie dans l’intervalle ]−2, +∞[ par
F (1) = x f (x ) dx + F (x ) dx f (x ) = ln (x + 2)
0 0 „ g la fonction définie dans l’intervalle ]0, +∞[ par
4.1.2. En déduire que g (x ) = ln x
Z1 (C f ) et Cg les courbes respectives de f et g dans un
1 repère orthonormé, l’unité de longueur sur les axes étant
x f (x ) dx ≥
3 égale à 2 cm. On appelle :
0
2 „ (D ) la droite d’équation y = x dans le repère précé-
4.2. 4.2.1. Développer et réduire f (x ) − x dent ;
4.2.2. Déduire que „ u n la suite numérique définie par u 0 = 1 et pour tout

Z1 n de N , u n +1 = f u n ;
 2 1
f (x ) dx ≥ .

„ vn la suite numérique définie par v0 = 2 et pour tout
0
3 
n de N , vn+1 = f vn .
7.1. 7.1.1. Dresser les tableaux de variation de f et g
7.1.2. Démontrer que C f et (D ) se coupe en deux

Exercice 5.
points M 1 et M 2 dont les abscisses x1 et x2 vérifient :
λ désigne un nombre réel strictement positif. On donne
−2 < x1 < −1 et 1 < x2 < 2
dans l’espace un triangle AB C rectangle en A tel que
AB = 2λ et AC = λ  suivant les valeurs de x les positions rela-
7.1.3. Étudier
5.1. Construire le barycentre G des points A, B et C af- tives de C f et (D )

;
4 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

7.1.4. Tracer C f , Cg et (D ) après avoir étudié les


 
9.1.1. Déterminer les réels a et b pour lesquels la fonc-
1 branches infinies de (C f ) et Cg


tion g définie pour tout réel x par
7.2. Démontrer que (C f ) est l’image de Cg par la trans- g (x ) = a cos x + b sin x
lation de vecteur −2i~

est une solution de (E )
7.3. On note (Γ ) la partie du plan
 définie par les droites 9.1.2. Soit f une fonction 2 fois dérivable sur R. Montrer
d’équation x = −1 ; x = 1 ; C f et (D ). Calculer à l’aide
que f est une solution de (E ) si et seulement si f − g est
d’une intégration par parties, la valeur exacte de l’aire de 
solution de E0
(Γ ). 
7.4. On note α et β deux réels tels que 9.1.3. Résoudre E0 et en déduire la forme générale des
 : x1 < α < x2 < β . solutions de (E )
Démontrer que x1 < f (α) < x2 < f β
 9.2. Soit la fonction h définie sur [0, π[ par
7.5. 7.5.1. Démontrer que la suite u n est croissante.

7.5.2. Démontrer que la suite vn est décroissante. 2 1
h (x ) = cos x − sin x .
7.5.3. Démontrer que pour tout n de N ; 5 5
1 ≤ u n < x 2 < vn ≤ 2 On désigne par (C ) sa courbe représentative dans un re-
père orthonormé O , i~, j~

7.6. On note I l’intervalle [1, 2]
1 1 9.2.1. Calculer pour tout x de [0, π[, h 0 (x • (x )
• ) et h
00
7.6.1. Démontrer que, pour tout x de I , ≤ f 0 (x ) ≤
4 3 π
7.6.2. En déduire que pour tout entier naturel
0
9.2.2. Étudier les variations de h sur , π et en dé-
• 2•
 1 π
duire que l’équation h 0 (x ) = 0 dans , π admet une
 
n, 0 < f vn − f u n ≤ vn − u n 2
3
unique solution α avec 2,6 < α < 2,7
7.7. 7.7.1. Démontrer
 n que pour tout entier naturel 9.2.3. Montrer que h 0 (x ) > 0 ⇔ x ∈ ]α, π[ et dresser le
1 tableau de variation de h
n, 0 < vn − u n ≤ .
3
  9.2.4. Tracer (C ) . (Prendre α = 2,6 et pour unité de lon-
7.7.2. En déduire que les suites u n et vn sont conver- gueur sur les axes : 1,5 cm)
gentes et ont la même limite.

Exercice 10.

10.1. Soit a un réel strictement positif


10.1.1. Montrer que :
1.1.3 Enoncé – Baccalauréat 2014
1
1−a < <1
1+a
Examen: Baccalauréat Séries: C, E
10.1.2. En déduire que :
Session: 2014 Durée: 4 heures a2
a− < ln (1 + a ) < a
Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4 2
10.2. Soit n un entier naturel non nul, on pose
   
1 2 n
‹
Exercice 8. Pn = 1 + 1+ ... 1 +
n2 n2 n2
Dans l’espace muni du repère orthonormé direct
10.2.1. Justifier que
O , i~, j~, k~ ; on considère les points A(1, −1, 0) ; B (3, 0, 1) ;
€ Š
n (n + 1)(2n + 1)
C (1, 2, −1) et D (1, 0, 0) 12 + 22 + 32 + . . . + n 2 =
8.1. Démontrer que les points A, B , C et D ne sont pas 6
coplanaires 10.2.2. Montrer que :
8.1.1. Écrire une équation cartésienne du plan (AB C ) 1

1

1 (n + 1) (2n + 1) 1

1

8.1.2. Calculer le volume du tétraèdre AB C D 1+ − < ln Pn < 1+
2 n 12 n3 2 n
8.1.3. Déterminer l’expression analytique de la ré-
flexion f par rapport au plan (AB C )

10.2.3. En déduire que la suite Pn converge et déter-
8.2. Soit (S ) la sphère de centre D passant par B . Dé- miner sa limite.
terminer la nature et les éléments caractéristiques de
l’image S 0 de (S ) par f .
Exercice 11.

Exercice 9. Dans le plan (P ) rapporté à un repère orthonormé


d’origine O , on considère l’application Ψ définie par
9.1. On considère les équations différentielles sui- Ψ (O ) = O et pour tout point M de (P ) distinct de O ,
vantes : Ψ (M ) = M 0 tel que
4 −−→
(E ) : y 00 − 4y 0 + 4y = 2 cos x + sin x ; ~ 0=
OM OM
OM 2
E0 : y 00 − 4y 0 + 4y = 0


;
5 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen

sous espace vectoriel de P~



Partie A
11.1. 11.1.1. Montrer que pour tout point M de (P ), 11.2.1. Soit Opp ϕ l’ensemble des vecteurs u~ de P~
 

tels que ϕ (u~ ) = −u~ . Déterminer Opp ϕ et montrer que



Ψo Ψ (M ) = M
Opp ϕ est un sous-espace vectoriel de P~
 
11.1.2. Justifier que l’ensemble des points M de (P ) dis-
tinct de O tels que
Ψ (M ) = M
est un cercle de centre O et de rayon 2
Pour toute la suite, (d ) est une droite quelconque de (P ), 1.1.4 Enoncé – Baccalauréat 2015
D est un point fixé de (d ) distinct de O ; u~ est un vec-
u~
teur directeur de (d ). On pose e~2 = et on suppose le Examen: Baccalauréat Séries: C, E
ku~ k
plan complexe rapporté à un repère orthonormé direct Session: 2015 Durée: 4 heures
O , e~1 , e~2 . On donne O~D = a e~1 + b e~2 .


11.2. Justifier que (d ) est l’ensemble des points M d’af- Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4
fixe z tels que z = a + it , où t ∈ R.
11.3. Soient M et M 0 2 points de (P ) tous distincts de O
et d’affixes respectives z et z 0 Exercice 12.
4
11.3.1. Montrer que Ψ (M ) = M 0 ⇔ z 0 = Soit à résoudre le système :
z
11.3.2. En posant O~M = a e~1 + t e~2 et O M ~ 0 = x 0 e~1 + y 0 e~1 , 
 x = p 2y + 3
p

montrer que
y = 2z + 3
Ψ (M ) = M 0 ⇔ x 0 =
4a z = p2x + 3

a2 + t 2
4t où x , y et z sont des nombres réels.
et y 0 =
a2 + t 2 12.1. Première approche : série E uniquement
11.3.3. Vérifier que dans ce cas, 12.1.1. Montrer que le triplet (3, 3, 3) est une solution de
 2 ce système.
2 4 12.1.2. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est une solution
x0 − + y 02 =
a a2 de ce système, on ne peut pas avoir x < 3.
12.1.3. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est une solution
11.3.4. En déduire que si M appartient à (d ), alors Ψ(M )
de ce système, on ne peut pas avoir x > 3.
appartient au cercle C1 de diamètre O H 0 , où H 0 est
12.1.4. Déduire alors l’ensemble solution de ce sys-
l’image par Ψ du projeté orthogonal H de O sur (d )  tème.
11.4. Soit h l’application affine qui à tout point M x , y
 12.2. Deuxième approche : série C uniquement
associe M 1 x1 , y1 tel que 12.2.1. Montrer que si le triplet (x , y , z ) est solution de
ce système, alors x , y et z sont solutions de l’équation :

 x1 = x
2 t 8 − 12t 6 + 30t 4 + 36t 2 − 128t − 183 = 0
 y1 = y
3 12.2.2. En déduire les valeurs rationnelles de x , y et z .
Montrer que l’image de (C1 ) par h est une ellipse dont on
donnera l’excentricité.
Partie B Exercice 13.
Dans le plan vectoriel P~ associé à (P ), on considère l’ap-

 
plication ϕ telle que „ On dit que deux suites u n et vn sont adjacentes
4 lorsque : l’une est croissante, l’autre est décroissante
~ =O~ ~

ϕ O et ~ =
ϕ (u) u~ si u~ 6= O et u n −  vers 0 quand n tend vers +∞.
 vn tend
~ 2
kuk 
„ Si u n et vn sont adjacentes telles que u n est crois-
11.1. Soit v~ un vecteur non nul, exprimer sante et (vn ) est décroissante, alors pour tout n appar-
  tenant à N, on a :
4
ϕ ~
v
kv~k2 u n ≤ vn .
en fonction de v~ et en déduire que ϕ n’est pas une appli- 13.1. Compléter les phrases ci-après par le mot qui
cation linéaire  convient :
11.2. 11.2.1. Déterminer l’ensemble Inv ϕ des vec- 13.1.1. Toute suite croissante et majorée est . . . . . . . . . . .
teurs u~ de P~ tels que ϕ (u) 13.1.2. Toute suite décroissante et . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

~ = u~
11.2.2. Soient u~1 et u~2 deux vecteurs de (P~ ) tels que est convergente.
  π 13.2. Indiquer si la proposition ci-après est vraie ou
u~1 = u~2 = 2 et mes u ~1 , u~2 =
Ø fausse et proposer une démonstration pour la réponse
3 indiquée :

Calculer u~1 + u~2 et en déduire que Inv ϕ n’est pas un

« Deux suites adjacentes sont convergentes et elles ont
la même limite »

;
6 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

13.3. Relier en justifiant votre choix la courbe (C) de la 15.2. Déterminer les deux autres solutions z 1 et z 2 de
1 colonne (I) à la courbe (C 0 ) de sa fonction dérivée dans (E), où z 1 a une partie réelle négative.
la colonne (II). p Les points
15.3. p A, B et C ont pour affixes respectives :
−2 3 − 2i, 2 3 − 2i et 4i.
Colonne (I) Colonne (II)
Déterminer la nature du triangle AB C et montrer que
les points A, B et C appartiennent à une conique dont
(c) y (a) y (b) y on précisera la nature et les éléments caractéristiques.
15.4. Déterminer la nature et les éléments caractéris-
x
tiques de la transformation f du plan qui à M (z ) associe
x x
M 0 (z 0 ) tel que :
z 0 − 4i = r eiθ (z − 4i)


(c) y et qui transforme le point A en B ; r et θ étant des


nombres réels.
Partie B
x Un triangle équilatéral M N P de côté 2 est divisé en
quatre parties par deux droites perpendiculaires passant
par son centre de gravité G . (Voir figure ci-dessous).
(D 0 ) (D )
Exercice 14.
 P H x F N
On désigne par L R2 , la famille des endomorphismes
2
fλ de R dont la matrice M λ relativement à la base cano-
nique i~, j~ de R2 est de la forme
  G
−1 + λ 1+λ
, E
λ (1 − λ) λ y
où λ est un réel. D
14.1. A quelles conditions sur λ, fλ est-il automor-
phisme ?
14.2. Une boîte Ω contient cinq boules numérotées −2, M
−1, 0, 1 et 2, toutes indiscernables au toucher. On tire au On se propose de déterminer la valeur maximale de l’aire
hasard successivement et sans remise deux boules de Ω A de la partie hachurée. p
et on note (p , q ) le couple de numéros obtenus. p
3 3 
On désigne par X l’aléa numérique qui à tout couple 15.1. Démontrer que A = − x−y .
3 6
(p , q ) associe la valeur : 3x − 1
„ −2 si aucun des fp et fq n’est un automorphisme. 15.2. Démontrer que y = .
3(x + 1)
„ 1 si un seul parmi fp et fq est un automorphisme. 15.3. En déduire la valeur maximale de A.
„ 3 si les deux fp et fq sont des automorphismes 15.4. L’espace est associé à un repère orthonormé direct
14.2.1. Déterminer la loi de probabilité de X O , i~, j~, k~ .
€ Š
14.2.2. Calculer l’espérance et l’écart-type de X . ‚p p Œ
14.3. Déterminer une équation cartésienne du noyau p 3 2 6
On donne : M (0, 2, 0) ; N ( 3, 1, 0) ; P , 1, .
et de l’image de f (−2). 3 3
14.4. Soit g l’application linéaire définie de R2 Déterminer le système d’équations cartésiennes de la
Dans R2 par : perpendiculaire au triangle M N P en son centre de gra-
  vité.
 1 1
g x, y = −x + 3y ; x + y . Partie C
2 2 f est la fonction numérique d’une variable réelle x défi-
x
G appartient-elle à L (R) ? Justifier. nie par : f (x ) = e2e
On pose g (x ) = ln f (x ).
Montrer que g est solution d’une équation différentielle
Exercice 15. du premier ordre que l’on précisera.

Ce problème comporte trois parties indépendantes A, B


et C.
Partie A
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé di-
rect (O , u~ , v~) . On considère l’équation (E) : 1.1.5 Enoncé – Baccalauréat 2016
z 3 + 64i = 0.
Examen: Baccalauréat Séries: C, E
15.1. Déterminer une solution z 0 de (E) telle que :
z 0 = −z 0 Session: 2016 Durée: 4 heures
Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4

;
7 1
1.1. Enoncé des sujets d’examen

Exercice 16. 17.3.1.2. Montrer que les coordonnées des points A,


B et C dansŒle repère (O , i~, j~, k~ ) sont respectivement
‚ p p
Une urne contient 5 jetons portant les réels : 3 2 6 p
; 1; ; (0, 2, 0) et ( 3, 1; 0).
p p 3 3
− 2 ; −1 ; 0 ; 1 et 2. 17.3.2. En déduire le volume du tétraèdre AB C O .
On tire successivement et avec remise deux jetons de
l’urne. On appelle x le numéro du premier jeton et y Exercice 18.
celui du deuxième jeton et on construit le nombre com-
plexe z = x + iy . Ce problème comporte deux parties 1 et 2.
16.1. Combien de nombres complexes peut-on ainsi Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (O , i~, j~).
construire ? On
p considère l’ensemble (E ) des points M (x , y ) tels que
|x | + |y | = 1. On va déterminer toutes les isométries
p
16.2. Quelle est la probabilité d’obtenir : p
16.2.1. Un nombre complexe de module 2 ? du plan qui laissent (E ) globalement invariant.
π Partie 1
16.2.2. Un nombre complexe dont un argument est ?
2 Soit f la fonction numérique d’une variable réelle défi-
16.3. On effectue trois fois de suite le tirage successif nie par :
et avec remise de 2 jetons de l’urne et on désigne par € p Š2
X la variable aléatoire qui, à l’issue de ces trois tirages
p f (x ) = 1 − |x |
associe le nombre de nombres complexes de module 2.
Déterminer la loi de probabilité de X . pour tout x appartenant à [−1, 1]. On note (C ) sa courbe
représentative dans le repère orthonormé (O , i~, j~). On
prendra 3 cm comme unité sur les axes.
Exercice 17. 18.1. 18.1.1. Déterminer la parité de f
18.1.2. Quelle conséquence géométrique peut-on en
On considère dans un repère orthonormé direct déduire ?
(O , i~, j~, k~ ) de l’espace, les surfaces (S ) et (S 0 ) d’équations 18.2. Soit g la restriction de f à [0, 1] et t définie sur [0, 1]
respectives z = (x − y )2 et z = x y . On prendra 1 cm par t (x ) = g (x 2 ).
p
comme unité. 18.2.1. Vérifier que g (x ) = (1 − x )2 pour tout x ∈ [0, 1].
17.1. 17.1.1. Déterminer le vecteur i~ ∧ j~ ∧ (2k~ ). 18.2.2. Étudier la dérivabilité de g à droite en 0. Que
17.1.2. On note (I2 ) l’intersection de (S 0 ) avec le plan (P1 ) peut-on en conclure pour la courbe (C ) de f .
d’équation z = 0. Déterminer la nature et les éléments 18.2.3. Montrer p que pour tout x ∈]0, 1],
caractéristiques de (I2 ). −1 + x
g (x ) = p
0 .
17.1.3. On note (I3 ) l’intersection de (S ) et de la surface x
(S 00 ) d’équation z = −2x y +4+2y 2 . Déterminer la nature 18.2.4. Dresser le tableau de variation de g .
et les éléments caractéristiques du projeté orthogonal de 18.2.5. Montrer que t est solution de l’équation diffé-
(I3 ) sur le plan (O , i~, j~). rentielle y 00 − 2 = 0 sur [0, 1].
17.2. (Série C uniquement) 18.3. 18.3.1. Représenter soigneusement dans le re-
On note (I4 ) l’intersection de (S ) et de (S 0 ). Dans cette père (O , i~, j~), la courbe (C ) de la fonction f .
partie, on veut démontrer que le seul point appartenant 18.3.2. Déterminer l’aire du domaine limité par l’axe
à (I4 ) dont les coordonnées sont des entiers naturels est des abscisses et la courbe (C ) de f .
le point O (0, 0, 0). On suppose qu’il existe un point M 18.4. Soit h la fonction définie sur [−1, 1] par
appartenant à (I4 ) et dont les coordonnées x , y et z sont f (x ) = −h (x ). Déduire de (C ) la courbe (C ) de h dans le
des entiers naturels. même repère (O , i~, j~).
17.2.1. Montrer que si x = 0, alors le point M est le point 1
18.5. On considère la suite (u n ) définie par u 0 = et
O. 2
u n +1 = f (u n ).
17.2.2. On suppose désormais que l’entier x n’est pas
18.5.1. Vérifier que la suite (u n ) est bien définie.
nul.
18.5.2. Montrer que (u n ) n’est ni croissante ni décrois-
17.2.2.1. Montrer que les entiers x et y vérifient
sante.
x 2 − 3x y + y 2 = 0. Partie 2
On note (J ) l’ensemble des isométries du plan qui
En déduire qu’il existe alors des entiers naturels x 0 et y 0
laissent (E ) globalement invariant.
premiers entre eux tels que
18.1. Montrer que pour tout point M (x , y ) appartenant
x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0. à (E ), on a : −1 ≤ x ≤ 1.
17.2.2.2. Montrer que x 0 divise y 02 , puis que x 0 di- 18.2. Montrer que (E ) est la réunion des courbes (C ) et
vise y 0 . (C 0 ).
17.2.2.3. Établir que x = 0 et conclure. 18.3. On considère dans le repère (O , i~, j~) les points
17.3. (Série E uniquement) I (1; 0) ; J (0; 1) ; K (−1; 0) et L (0; −1).
AB C O est un tétraèdre régulier d’arête égale à 2. L’arête 18.3.1. Déterminer l’ensemble des couples (A, B ) de
[O B ] est portée par l’axe des ordonnées. C est un point points de (E ) tels que d (A, B ) = 2.
p 18.3.2. Soit S une isométrie du plan laissant (E ) globa-
du plan (O , i~, j~) d’abscisse égale à 3.
17.3.1. 17.3.1.1. Faire un schéma. lement invariant.
Montrer que : S (O ) = O .

;
8 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

18.3.3. En déduire toutes les natures possibles de l’iso- CFA. Si les boules tirées sont de parités différentes, il
1 métrie S . gagne 400 F CFA et il perd 800 F CFA si elles portent des
18.4. Soit r un déplacement laissant globalement inva- numéros impairs. On désigne par X le gain algébrique
riant (E ). du joueur à l’issue de chaque épreuve.
18.4.1. Vérifier que r est soit une rotation de centre O 20.3.2. Déterminer la loi de probabilité de X en fonc-
et d’angle non nul, soit l’application identique du plan. tion de p .
18.4.2. En déduire par leurs éléments caractéristiques 20.3.3. Calculer l’espérance mathématique de X en
tous les déplacements qui laissent (E ) globalement inva- fonction de p .
riant. 20.3.4. Calculer p pour que l’espérance de gain du
18.5. Soit S∆ une réflexion du plan d’axe ∆ laissant (E ) joueur soit de 240 F CFA.
globalement invariant.
18.5.1. Vérifier que O ∈ ∆.
18.5.2. En déduire par leurs éléments caractéristiques Exercice 21.
toutes les réflexions qui laissent (E ) globalement inva-
riant. Soit AB C D un carré de sens direct et de centre I .
π
18.6. Écrire alors en extension l’ensemble (J ). 21.1. Soient r la rotation de centre A et d’angle , t la
# „ 2
translation de vecteur AC et  S la‹ symétrie centrale de
π
centre C , c’est-à-dire r = R A, , t = t AC
# „ et S = SC .
2
21.1.1. 21.1.1.1. Déterminer la droite (∆) telle que
1.1.6 Enoncé – Baccalauréat 2017 r = Sδ ◦ S(AD ) .
21.1.1.2. Donner la nature et les éléments caractéris-
tiques de t ◦ r .
Examen: Baccalauréat Séries: C, E 21.1.2. 21.1.2.1. Déterminer (S ◦t ◦r )(A) et (S ◦t ◦r )(D ).
21.1.2.2. Donner la nature et les éléments caractéris-
Session: 2017 Durée: 4 heures
tiques de S ◦ t ◦ r .
Épreuve: Mathématiques Coef.: 5/4 21.2. Soient M un point de la droite (D C ), N le point
d’intersection de la droite (B C ) avec la perpendiculaire
à la droite (AM ) passant par A, J le milieu du segment
Exercice 19. [M N ]. r 0 est la rotation de centre A telle que B = r 0 (D ) ;
S 0 la similitude directe de centre A telle que I = S 0 (D ).
E est un espace vectoriel sur R dont une base est 21.2.1. Montrer que N = r 0 (M ). En déduire la nature du
B = (~i; ~; k~ ). Soit f l’endomorphisme de E qui à triangle AM N .
tout vecteur u~ = x i~ + y j~ + z k~ associe le vecteur 21.2.2. 21.2.2.1. Déterminer l’image de C par S 0 .
~ = (−x − y + 2z )i~ + (2x − y + z ) j~ + (x − 2y + 3z )k~ .
f (u) 21.2.2.2. Démontrer que J = S 0 (M ).
19.1. Déterminer la matrice de f dans la base B. 21.2.2.3. Déduire le lieu géométrique des points J ,
19.2. 19.2.1. Déterminer le noyau ker f de f (on don- lorsque M décrit la droite (D C ).
nera une base de ker f ). 21.2.3. 21.2.3.1. Donner la nature de l’ensemble (>)
19.2.2. En déduire la dimension de ℑf , image de f . 1
des points M du plan tels que d (M , C ) = p d (M , (B D )).
19.2.3. f est-elle bijective ? Justifier votre réponse. 2
19.3. On considère les vecteurs e~1 = 2 j~ − k~ ; 21.2.3.2. Donner la nature, l’excentricité, une directrice
e~2 = 3i~ + j~ + k~ ; e~3 = i~ − k~ . et un foyer de l’image (>0 ) de (>) par S 0 .
19.3.1. Démontrer que la famille B 0 = e~1 ; e~2 ; e~3 est une


base de l’espace vectoriel E .


19.3.2. Déterminer la matrice de f dans la base B 0 . Exercice 22.

22.1. Partie 1
Exercice 20. On se place dans l’espace (E ) muni d’un repère
orthonormé direct (O ~ ; u;
~ v~; w~ ). On considère les points
20.1. 20.1.1. Vérifier que le couple (5; −7) est une solu- A(1; 6; 4), B (2; 5; 3), C (3; 1; 1) et D (8; 1; 7). On pose
#„ # „ # „
tion de l’équation (E ) 13x + 7y = 16. N = AB ∧ AC .
20.1.2. Déterminer les couples d’entiers relatifs (x ; y ) 22.1.1. 22.1.1.1. Déterminer les coordonnées de v v N .
vérifiant l’équation (E ). En déduire que les points A, B et C ne sont pas alignés.
20.2. 20.2.1. Démontrer que, pour tout entier naturel 22.1.1.2. Déterminer l’aire du triangle AB C .
n, 42n ≡ 1[5]. 22.1.2. Soit (∆) la droite passant par le point D et de
20.2.2. Déterminer le reste de la division euclidienne de vecteur directeur u(2;~ −1; 3).
20142015 par 5. 22.1.2.1. Démontrer que la droite (∆) est orthogonale
20.3. p désigne un entier naturel supérieur à 1. Une au plan (AB C ).
urne contient 2p boules numérotées de 1 à 2p , toutes in- 22.1.2.2. En déduire une équation cartésienne du plan
discernables au toucher. Un joueur tire successivement, (AB C ).
sans remise 2 boules de cette urne. 22.1.2.3. Déterminer une représentation paramétrique
20.3.1. Quel est le nombre de résultats possibles ? Si les de la droite (∆).
boules tirées portent des numéros pairs, il gagne 800 F 22.1.2.4. Déterminer les coordonnées du point K , inter-

;
9 1
1.2. Solution des sujets d’examen

section de la droite (∆) et du plan (AB C ).


22.1.3. On note H le projeté orthogonal de D sur le plan
(AB C ).
# „ #„
1.2 Solution des sujets
22.1.3.1. On pose D H = a N . Calculer a .
22.1.3.2. En déduire la distance D H et le volume du té- d’examen
traèdre AB C D .
22.1.4. Soit (P1 ) le plan d’équation x + y + z − 6 = 0 et
(P2 ) le plan d’équation x + 4y − 7 = 0.
22.1.4.1. Démontrer que les plans (P1 ) et (P2 ) sont sé-
cants.
1.2.1 Solution – Baccalauréat 2012
22.1.4.2. Vérifier que la droite (d ), intersection des
plans (P1 ) et (P2 ), a pour représentation paramétrique
 Solution 1. (p. 2)
 x = −4t − 1

y = t +2 , t ∈R. Série E uniquement
 1
f :]0, π[ f (x ) =

 z = 3t + 5
sin x
1.1. f est définit sur D f = ]0, π[.
22.1.4.3. La droite (d ) et le plan (AB C ) sont-ils sécants
f est continue et dérivable sur D f .
ou parallèles ?
„ Variations de f .
22.1.5. Démontrer que la courbe (S ) d’équation
∀x ∈ D f
x 2 − 2x + y 2 − 4y + z 2 − 4 = 0 est une sphère de (E ) dont
on précisera les éléments caractéristiques. −(sin x )0 cos x
f 0 (x ) = =−
22.2. Partie 2 sin2 x sin2 x
Soit (P ) le plan de l’espace (E ) d’équation z = 0, rap- ∀x ∈ ]0, π[
porté au repère orthonormé (O ; u; ~ v~). Soit f la fonction
numérique de la variable réelle x définie sur l’intervalle f 0 (x ) = 0
3 ⇔ − cos x = 0
]0; +∞[ par f (x ) = 2 ln x − +3. (C f ) est la courbe repré-
x π
sentative de f dans le repère (O ; u; ~ v~). ⇔ x=
22.2.1. 22.2.1.1. Déterminer les limites de f aux 2
bornes de son ensemble de définition. On a le tableau de signe suivant.
22.2.1.2. Étudier les variations de f et en déduire son π
signe. x 0 2 π
22.2.1.3. Tracer la courbe (C f ) de f dans le repère or-
thonormé (O ; u; ~ v~) du plan. f 0 (x ) − 0 +
22.2.2. On considère la suite (u n ) définie par : u 0 = 2 et
u n+1 = f (u n ). ˜
π
˜
22.2.2.1. Calculer u 1 u 2 et u 3 (on donnera l’arrondi Ainsi f est décroissante sur 0, et croissante sur
2
d’ordre 2). π
• •
22.2.2.2. Démontrer que la suite (u n ) est strictement ,π .
2
croissante. „ Limites aux bornes de D f .
22.2.2.3. Démontrer que pour tout entier naturel n :
1 1
2 ≤ u n ≤ 6, 5. lim f (x ) = lim = = +∞
x →0+ x →0+ sin x 0+
22.2.2.4. En déduire que la suite (u n ) est convergente.
22.2.3. Soient les équations différentielles (E ) : et
(2x − 3)(x + 2) 1 1
y 00 + y 0 = 0 et (E 0 ) : y 00 + y 0 = . lim f (x ) = lim = = +∞
x2 x →π− x →π− sin x 0+
22.2.3.1. Montrer que f est solution sur ]0; +∞[ de (E 0 ).
„ Tableau de variation
22.2.3.2. Résoudre (E ) sur ]0; +∞[.
π
22.2.3.3. Montrer qu’une fonction g est solution de (E 0 )
x 0 2 π
si et seulement si g − f est solution de (E ).
22.2.3.4. Résoudre alors (E 0 ) sur ]0; +∞[.
f 0 (x ) − 0 +

−∞ +∞
f (x )
1

„ Tracer de la courbe de f .

;
10 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

(Cg ) sin2 g −1 (x )
=−

x
1

=
cos g −1 (x )

y
 2
4 1
x
=− p
3 x2 −1
x
1
2 =− p
x x2 −1
1.5. Calculons I .
1 p
Z 2
dt
j~ (Cg −1 ) I= p p
2 3 t t2 −1
3
O i~ 1 π 2 3 π 4 p
2
Z 2 € Š0
=− p g −1 (t )dt
π 2 3
˜ ˜
3
1.2. La restriction de f sur 0, étant continue et stric- —p2
2 ”
π = − g −1 (t ) 2p3
˜ ˜
tement décroissante, définit une bijection de 0, vers 3
2 ‚ p Œ
2 3 €p Š
π
˜ ˜
g 0, = [1, +∞[. = g −1 − g −1 2
2 3
La courbe de g −1 est le symétrique de la courbe de g par ‚ p Œ
−1
2 3
rapport à la première bissectrice (la droite d’équation „ Cherchons g
y = x ). 3
1 ‚ p Œ
1.3. Soit y = g −1 (x ) ; montrons que sin y = et −1 2 3
p x x =g
2
x −1 3
cos y = . p
x 2 3
On a y = g −1 (x ) ⇔ g (x ) =
3
1 p
⇔ x = g (y ) = 1 2 3
sin y ⇔ =
sin x 3
1 p
⇔ sin y = 3
x ⇔ sin x =
2
Aussi cos2 y + sin2 y = 1 π
⇔x =
1 3
⇔ cos2 y + =1 ‚ p Œ
x2 2 3 π
Donc g −1 =
1 3 3
⇔ cos2 y = 1 − p  π
x2
De même g −1 2 =
4
v v
t 1 t 1 π π π
⇔ cos y = 1 − ou cos y = − 1 − D’où I = − =
x2 x2 3 4 12
˜
π
˜ Série C uniquement
Or y ∈ 0, donc cos y > 0 1.1. Soit N un entier relatif impair. Montrons que
2
D’où N 2 ≡ 1[8].
v p p N est impair ⇔ N = 2k + 1, (k ∈ Z)
t 1 x2 −1 x2 −1
cos y = 1 − = = ⇒ N 2 = (2k + 1)2
x2 |x | x
p = 4k 2 + 4k + 1
1 x2 −1
Donc sin y = et cos y = . = 4k (k + 1) + 1
x x
1.4. Déduisons que ∀x ∈ ]1, +∞[ 2
⇒ N − 1 = 4k (k + 1)
€ Š0 1
g −1 (x ) = − p

Or ∀k ∈ Z, k (k + 1) ≡ 0[2]
x x2 −1 
Donc ∃k 0 ∈ Z k (k + 1) = 2k 0 .
On a ∀x ∈ ]1, +∞[
D’où N 2 − 1 = 4 × 2k 0 = 8k 0 .
Donc N 2 − 1 ≡ 0[8] ⇒ N 2 ≡ 0[8].
€ Š0 1 1.2. Montrons que si M 2 ≡ 1[8] alors M est impaire.
g −1 (x ) =
g 0 ◦ g −1 (x ) Nous allons procéder par absurde.

1 Soit M M 2 ≡ 1[8]
=
cos g −1 (x ) supposons que M n’est pas impair c’est-à-dire M est
− pair.
sin2 g −1 (x )

;
11 1
1.2. Solution des sujets d’examen


Alors ∃k ∈ Z M = 2k ⇔ M 2 = 4k 2 . Cherchons de tels a et b :

Comme M ≡ 1[8] alors ∃q ∈ Z M 2 = 8q + 1
€ Š
(z − 2i) z 2 + a z + b = z 3 +
⇔ 4k 2 = 8q + 1
€ Š € Š
€ Š 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2
⇔ 4 k 2 − 2q = 1
⇔ z 3 + (a − 2i)z 2 + (b − 2ia )z − 2ib = z 3 +
⇔ 4|1 (impossible) € Š € Š
3 − d 2 z + 2i 1 + d 2
Car 4 n’est pas un diviseur de 1.
Par identification on
D’où si M ≡ 1[8] alors M est impaire. 
1.3. Résolvons dans Z2 l’équation x 2 = 8y + 1. a − 2i = 0

D’après les deux questions précédentes b − 2i = 3 − d 2
x 2 = 8y + 1 ⇔ ∃k ∈ Z, x = 2k + 1. −2ib = 2i 1 + d 2 

D’où
(
(2k + 1)2 = 8y + 1 a = 2i
⇔ 
b = 3 − d 2 + 2ia = − d 2 + 1
⇔ 4k 2 + 4k = 8y
€ Š
⇔ k 2 + k = 2y D’ou z 3 + 3 − d 2 z +2i 1 + d 2 = (z − 2i) z 2 + 2iz − d 2 + 1
 

⇔ 2y = k (k + 1)

Ainsi (E) ⇔ z − 2i = 0 ⇔ z 2 + 2iz − d 2 + 1 = 0.

 Résolvons d’abord z 2 + 2iz − d 2 + 1 = 0
„ Si k est paire, alors ∃q ∈ Z k = 2q donc y = q (2q + 1)
et x = 4q + 1.
€ Š
 ∆ = (2i)2 + 4 d 2 + 1 = −4 + 4d 2 + 4 = 4d 2 = (2d )2
„ Si k est impaire ∃q ∈ Z k = 2q + 1 donc
2y = (2q + 1)(2q + 2) = 2(2q + 1)(q + 1) −2i − 2d
D’où z = = −i − d ou z = −i + d .
⇔ y = (2q + 1)(q + 1) et x = 2(2q + 1) + 1 = 4q + 3 2
Ainsi Ainsi l’ensemble solution de (E) dans C est donc
S = {2i, −i − d , −i + d }
¦   ©
S = 4q + 1, q (2q + 1) , 4q + 3, (2q + 1)(q + 1) ; q ∈ Z

1.4. Déduisons que la parabole (Γ ) d’équation 2.2. Dans le plan complexe on considère les points A(2i),
x2 −1 B (−i), M (−i + d ) et N (−i − d ).
y = passe par une infinité de points à coordon- 2.2.1. Calculons M N et déterminons le milieu de
8
nées entières. [M N ].
On a M N = z N − z M =|−i − d − i + d | =|−2d | = 2|d | = 4
x2 −1
y= car |d | = 2.
8 Le milieu de [M N ] est I d’affixe
⇔ 8y = x 2 − 1 zN + zM −i − d − i + d 2i
zI = = = − = −i = z B .
⇔ x 2 = 8y + 1 (1.1) 2 2 2
Ainsi le milieu de [M N ] est le point B .
Or
€ d’après la Šquestion€ précédente les Š couples 2.2.2. Déduisons que lorsque d varie sur C, les points
M et N appartiennent à un cercle fixe.
   
4q + 1, q 2q + 1 et 4q + 3, 2q + 1 q + 1 q ∈Z
sont les solutions entières de (1.1). On a d’après la question 2.2.1. M N = 4 et B milieu de
Donc l’équation (1.1) admet une infinité de solutions [M N ].
MN 4
entières et par conséquent la parabole (Γ ) d’équation Donc B M = B N = = =2
x2 −1 2 2
y = passe par une infinité de points à coordon- D’où M et N appartiennent au cercle de centre B et de
8 rayon 2.
nées entières.
2.2.3. Dans le cas où AM N est un triangle, montrons
que O est le centre de gravité de AM N .
z A + zM + zN
Solution 2. (p. 2) Il suffit de montrer que z O = .
2
z A + zM + zN 2i − i + d − i − d
Soit l’équation (E) définit dans l’ensemble C par On a = = 0 = zO .
€ Š € Š 2 2
z 3 + 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2 = 0 (E) D’où O est le centre de gravité du triangle AM N .
2.2.4. Déduisons les valeurs de d pour lesquelles AM N
avec d ∈ C et |d | = 2. est isocèle en A.
2.1. 2.1.1. Vérifions que 2i est solution de (E). AM N est isocèle en A si et seulement si (AB ) ⊥ (M N ) car
On a   B est le milieu de [M N ].
(2i)3 + 3 − d 2 2i+2i 1 + d 2 = −8i+6i−2d 2 i+2i+2d 2 i = 0. Or (AB ) = (AO ) donc il faut et suffit que (AO ) ⊥ (M N ).
D’où 2i est solution de (E). On a (AO ) ⊥ (M N )
2.1.2. Résolvons (E) dans C. zN − zM
Puisque 2i est une solution de (E) alors il ⇔ ∈ iR
z A − zO
existe deux nombres complexes a et b tels  que

z 3 + 3 − d 2 z + 2i 1 + d 2 = (z − 2i) z 2 + a z + b −i − d + i − d
⇔ ∈ iR
2i

;
12 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

1
⇔ d i ∈ iR
1 ⇔d ∈R
x −∞ ln 2 +∞

Or |d | = 2 ⇔ d = 2 ou d = −2. u 0 (x ) + 0 −

„ Limites aux bornes du domaine de définition de u .


Solution 3. (p. 2) x
lim u(x ) = lim = −∞ et lim u (x ) = 0
x →−∞ x →−∞ 2 x x →+∞
Et
Partie A    
Soit l’équation 1 1 ln 2 1
u = e− ln 2 =
ln 2 ln 2 e ln 2
y 00 + (2 ln 2) y 0 + (ln 2)2 y = 0 (E)
„ Tableau de variation
3.1. 3.1.1. Résolvons l’équation (E) dans R.
1
L’équation caractéristique associé à (E) est :
x −∞ ln 2 +∞
r 2 + (2 ln 2) r + (ln 2)2 = 0 (1.1)
u 0 (x ) + 0 −
∆ = 4 ln2 2 − 4 ln2 2 = 0
Donc (1.1) admet une solution double 1
2 ln 2 u (x ) e ln 2
r0 = − = − ln 2.
2 −∞ 0
Ainsi les solutions de (1.1) sont sous la forme
y = (A x + B x ) er0 x = (A x + B ) e−x ln 2 , (A, B ∈ R).
3.2.3. Branches infinies de (C ).
L’ensemble solution de (1.1) est donc
„ On a lim u(x ) = 0 donc (C ) admet la droite d’équa-
x →+∞
S x 7→ (A x + B ) 2−x :A, B ∈ R

tion y = 0 (axe des abscisses) comme asymptote ho-
3.1.2. Déterminons la solution g de (E) vérifiant g (0) = 0 rizontal.
et g 0 (0) = 1. „ lim u(x ) = −∞.
x →−∞
On a u (x ) x 1
Et lim = lim = lim = +∞.
−x −x ln 2 x →−∞ x x →−∞ x 2 x x →−∞ 2 x
g (x ) = (A x + B ) 2 = (A x + B ) e
Donc (C ) admet une branche parabolique de direction
et (O J ) en −∞.
3.2.4. Traçons (C ) et (T0 ) : tangente à (C ) au point d’abs-
g 0 (x ) = A − ln 2 (A x + B ) e−x ln 2
 
cisse 0.
g (0) = 0 ⇔ B e−0 ⇔ B = 0 On a (T0 ) :
et
y = u 0 (0)(x − 0) + u(0) (T0 )
g 0 (0) = 1
⇔ (T0 ) : y = x car u 0 (0) = 1 et u(0) = 0.
⇔ [A − B ln 2] e−0 = 1
⇔ A − B ln 2 = 1
x
=
:y

⇔A=1
0)
(T

x 2
D’où g (x ) = x e−x ln 2 = x 2−x = .
2x
x
3.2. Soit la fonction u(x ) = et (C ) sa courbe repré- j~
2x (C )
sentative dans un repère orthonormé. −2 O i~ 1 2 4 6
3.2.1. Montrons que la fonction ln 2

u 0 (x ) = (1 − x ln 2) e−x ln 2
−2
On a ∀x ∈ R
x
u(x ) = = x · 2−x = x e−x ln 2
2x
Donc −4

0 −x ln 2 −x ln 2
u (x ) = e − (ln 2) x e
= (1 − x ln 2) e−x ln 2 3.3. 3.3.1. Montrons que u est une solution particu-
lière de (E). On peut remarquer que
3.2.2. Tableau de variation de u. x
„ Signe de u 0 . g (x ) = x e−x ln 2 = x 2−x = = u (x )
2x
On a ∀x ∈ R ; e−x ln 2 > 0.
Donc u 0 (x ) est de même signe que 1 − x ln 2. Puisque g est une solution particulière de (E), alors u
D’où l’est aussi.

;
13 1
1.2. Solution des sujets d’examen

0+1 1 1
 
3.3.2. Déduisons la valeur de
P0 1
k =0 = − = 0 donc

€ Š
Z1 2k
20 1 1
ln2 2 × u(x )dx 0
!
X 1 0+1
0
S0 = −
On a 2k 20
k =0

u 00 (x ) + (2 ln 2) u 0 (x ) + (ln 2)2 u(x ) = 0 n +1


 
Pn 1
„ Supposons Sn = k =0 k − et montrons que
Z1
€ Š 2 2n
⇒ u 00 (x ) + (2 ln 2) u 0 (x ) + (ln 2)2 u(x ) dx
+1
!
n
0 X 1 (n + 1) + 1
1 Sn +1 = −
2k 2n+1
Z
1 k =0
⇒ u 0 (x ) + (2 ln 2) u(x ) 0 + (ln 2)2

u(x ) = 0
0 On a :
⇒ u 0 (1) + (2 ln 2) u(1) − u 0 (0) − 2 ln 2u (0)+ n
X +1 n
X
Z1 Sn +1 = Vk = Vk + Vn+1
(ln 2)2 u(x )dx = 0 k =0 k =0
!
0 n
X 1 n +1 n +1
Z 1 = − +
⇒ (ln 2) 2 0
u(x )dx = u (0) + 2 ln 2u(0)− 2k 2n 2n+1
k =0
0 n
!
1 n +1
u 0 (1) − (2 ln 2) u(1)
X
= − (2 − 1)
2k 2n +1
1 − ln 2 1 k =0
= 1 + 2 ln 2 × 0 − − 2 ln 2 × n
!
2 2 X 1 n +1
1 1 = −
= − ln 2 2k 2n +1
k =0
2 2 !
n
Partie B X 1 1 − (n + 2)
 = +
On considère la suite Vn définie par 2k 2n +1
k =0
 !
V0 = 0 n
X 1 1 n +2
1 = + −
2k 2n+1 2n+1

Vn +1 = Vn + 2−n ∀n ∈ N k =0
2
+1
!
n
3.1. Démontrons par récurrence que ∀n ∈ N ; Vn = u(n ).
X 1 n +2
= −
„ Pour n = 0 ; on a V0 = 0 et u(0) = 0 donc V0 = u(0). k =0
2k 2n+1
„ Supposons que Vn = u(n) et montrons que
+1
!
n
Vn+1 = u (n + 1).
X 1 (n + 1) + 1
= −
2k 2n+1
k =0
n
Vn = u(n) = D’où ∀n ∈ N ;
2n !
et n
X 1 n +1
1 Sn = −
Vn +1 = Vn + 2−n
 2k 2n
k =0
2

1 n 1
 3.2.2. Calculons la limite de la suite (Sn ).
= + On sait que
2 2n 2n
 n +1
1 n +1 1
= n 1 −
2 2n X 1 2
=1×
n +1 2k 1
= k =0 1−
2n +1 2
= u(n + 1) 1
1−
= 2n+1
D’où ∀n ∈ N ; Vn = u (n). Pn 1
3.2. Pour tout entier naturel on pose Sn = k =0 Vk .
2
3.2.1. Montrons par récurrence que  
1
=2× 1−
!
n
X 1 n +1 2n+1
Sn = − ; ∀n ∈ N
2k 2n 1
k =0
=2−
„ Pour n = 0, on a : S0 = V0 = 0 et 2n
D’où
1 n +1 n +2
Sn = 2 − − =2−
2n 2n 2n

;
14 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

Ainsi Méthode 2
1 
n +2
 O~M = X e~1 + Y e~2 et O~M = x i~ + y j~.
lim Sn = lim 2− or
x →+∞ x →+∞ 2n  p
n +2 1 3
e~1 = i~ +

j~
= 2 − lim 2p 2
x →+∞ 2n 3 1
=2−0=2 e~2 = − i~ + j~

2 2
 p
Partie C 1 3
i~ = e~1 − e~2
Dans le plan muni du repère orthonormé O , i~, j~ , on
 
p p ⇔ 2p 2
1 3 3 1 3 1
considère les vecteurs e~1 = i~+ j~ et e~2 = − i~+ j~.  j~ =

e~1 + e~2
2 2 2 2 2 2
3.1. Démontrons que O , e~1 , e~2 est un repère ortho- Donc
normé du plan. O~M = x i~ + y j~
Il suffit de montrer que det e~1 , e~2 =

6 0, que e~1 = e~2 = 1
p ‚p
~.
‚ Œ Œ
et que e~1 · e~2 = 0 1 3 3 1
p =x e~1 − e~2 + y e~1 + e~2
1

3 2 2 2 2
− 1 3 p Œ ‚ p
2 2

~ ~
On a det e1 , e2 = p = + = 1 6= 0. ‚ Œ
1 3 3 1

3 1 4 4 = x+ y e~1 + − x + y e~2
2 2 2 2
v  2 ‚ 2

2 p Œ2  p
t 1 3 1 3
u
Aussi e~1 = + = 1. X = x +

y
2 2 D’où 2p 2
p Œ2 3 1
Y = − x+ y
v  ‚ 
2
u t 1 3 2 2
Et e~2 = + − = 1. Or
2 2
 ‚ p Œ ‚ p Œ  p
1 3 3 1 13X 2 + 7Y 2 + 6 3X Y = 16
Enfin e~1 · e~2 = − + =0 p 2 ‚ p Œ2
2 2 2 2
‚ Œ
1 3 3 1
Donc O , e~1 , e~2 est un repère orthonormé du plan. ⇔ 13 x+ y +7 − x+ y +

2 2 2 2
3.2. Déterminons les éléments caractéristiques de la ro- p Œ‚ p
tation qui transforme O , e~1 , e~2 en O , i~, j~ .
 ‚ Œ
p 1 3 3 1
6 3 x+ y − x + y = 16
Il s’agit de  la rotation  de centre O et d’angle 2 2 2 2
θ = Mes e~1 , i~ = − Mes i~, e~1 . ‚ p Œ ‚
Or 1 2 3 2 3 3 2 1 2
⇔ 13 x + y + x y +7 x + y −
‚ p Œ 4 4 2 4 4
1 3 € πŠ π
Mes i~, e~1 = arg z e~1 = arg = arg ei 3 =
 
+i p Œ ‚ p p Œ
2 2 3 3 p 3 2 3 2 1
x y +6 3 − x + y − x y = 16
π 2 4 4 2
Donc c’est la rotation de centre O et d’angle θ = − . p
p 3 13 2 39 2 13 3 21 2 7 2
3.3. Soit la conique 13X 2 + 7Y 2 + 6 3X Y = 16 dans ⇔ x + y + xy + x + y −
4 4 2 4 4
O , e~1 , e~2 . p
7 3 9 2 p 9 2
3.3.1. Écrivons une équation cartésienne réduite de x y − x − 3 3x y + y = 16
cette conique dans O , i~, j~ .
 2 2 2
Soit M un point de coordonnées (x , y ) dans O , i~, j~ et
 ⇔ 4x + 16y 2 = 16
2

(X , Y ) dans O , e~1 , e~2 . x2 y 2



⇔ + =1
Exprimons X et Y en fonction de x et y . 22 12
Méthode 1 3.3.2. Déduisons sa nature et son excentricité.
Puisque O , e~1 , e~2 et l’image de O , i~, j~ par la rotation
 
D’après l’équation dans le repère O , i~, j~ , la conique

π
de centre O et d’angle θ = − . donnée est une ellipse car son équation est sous la forme
3 x2 y 2
+ = 1 avec a = 2 et b = 1
π a 2 bp 2
p p
X + iY = e−i 3 x + iy

⇒ c = a 2 − b 2 = 4 − 1 = 3. p
‚ p Œ c 3
1 i 3 D’où l’excentricité est : e = = .
= − (x + iy ) a 2
2 2
p ‚ p Œ
1 3 1 3
= + y +i y− x
2 2 2 2
 p
1 3
X = x +

y
⇔ 2 p2
1 3
Y = y −

x
2 2

;
15 1
1.2. Solution des sujets d’examen

77
D’où les chiffres des unités et des dizaines de 77 sont
respectivement 3 et 4.
1.2.2 Solution – Baccalauréat 2013 Uniquement pour les candidats de la série E
4.1. 4.1.1. Montrons que
Z1 Z 1
Solution 4. (p. 3)
F (1) = x f (x )dx + F (x )dx
0 0
Uniquement pour les candidats de la série C Z 1
4.1. Démontrons que le reste de la division de N par 100
Soit I = x f (x )dx .
est : r = a 1 a 0 .
0
N = a n a n −1 · · · a 1 a 0 Posons u = x etZ v 0 = f (x ). AvecZu 0 = 1 et v = F (x ).

= a n 10n + a n−1 10n −1 + · · · + a 2 102 + a 1 101 + a 0 Or on sait que u v 0 = [u v ] − u0v .

Or a 1 101 + a 0 = a 1 a 0 Donc
Z 1

n n−1 2 I= x f (x )dx
⇔ N = a n 10 + a n −1 10 + · · · + a 2 10 + a 1 a 0 0
1
= 102 a n 10n −2 + a n −1 10n −3 + · · · + a 3 10
Z
 1
 = x F (x ) 0 − F (x )dx
+ a2 + a1 a0 0
Z 1
Posons q = a n 10n−2 + a n−1 10n −3 + · · · + a 3 10 + a 2 et
= 1 · F (x ) − 0 · F (0) − F (x )dx
r = a1 a0 . 0
Alors N = 102 q + r = 100q + r Z 1
Or r = a 1 a 0 = 10a 1 + a 0 < 100 = F (1) − F (x )dx
Donc q et r sont respectivement les quotient et reste de 0
la division de N par 100. Z 1
4.2. Application : Démontrons que le chiffre des unités
77 ⇒ F (1) = I + F (x )dx
et le chiffre des dizaines du nombre N = 77 sont res- 0
pectivement 3 et 4. Z 1 Z 1
On a : = x f (x )dx + F (x )dx
0 0
7 ≡ 7[100] Z 1
1
72 ≡ 72 [100] ≡ 49[100] 4.1.2. Déduisons-en que . x f (x )dx ≥
3 0
73 ≡ 343 ≡ 43[100] D’après la question précédente nous pouvons tirer que
74 ≡ 43 × 7[100] ≡ 301[100] ≡ 1[100] Z1 Z1
x f (x )dx = F (1) − F (x )dx (1.1)
75 ≡ 7[100] 0 0
76 ≡ 49[100] Or on sait que
77 ≡ 43[100]
Z1
1− x2
f (t )dt ≥
7 2 2
7 ≡ 432 [100] ≡ 49[100]

x
3 1− x2
77 ≡ 43 × 49[100] ≡ 2107[100] ≡ 7[100] ⇒ F (1) − F (x ) ≥
4 2
77 ≡ 492 [100] ≡ 1[100] 1− x2
5 ⇒ F (x ) ≤ F (1) − , ∀x
77 ≡ 43[100] 2
Z1 Z 1
x2 −1

6
77 ≡ 49[100] ⇒ F (x )dx ≤ F (1) + dx ≤
7 0 0
2
77 ≡ 7[100]  1
1 1 1 1
 2
7 F (1) · x + x 3 − x ≤ F (1) + −
77 ≡ 72 [100] ≡ 49[100] 6 2 0
6 2
 3 1
7 ≤ F (1) −
77 ≡ 73 [100] ≡ 43[100] 3
Z 1
 4
7 1
77 ≡ 7 × 43[100] ≡ 1[100] ⇒− F (x )dx ≥ −F (1) + (1.2)
0
3
 5
7
77 ≡ 7[100] 1
Z  
1 1
(1.1) et (1.2) ⇒ x f (x )dx ≥ F (1) + −F (1) + ≥
 6
7 0
3 3
77 ≡ 72 [100] ≡ 49[100]
 7
7
77 ≡ 43[100]

;
16 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

2
4.2. 4.2.1. Développons et réduisons f (x ) − x . On construit ainsi I .
1 2  2 Et d’après le barycentre partiel on a :
f (x ) − x = f (x ) − 2x f (x ) + x 2 
G = bar (A, 3); (I , 1)
Z1
 2 1 1
4.2.2. Déduisons que f (x ) dx ≥ . ~ =
De là on peut tirer que AG ~ (on en déduit ainsi
AI
0
3 4
D’après 4.2.1. on peut tirer que la construction de G voir figure).
2 2 „ Méthode 2
f (x ) = f (x ) − x + 2x f (x ) − x 2

Étant donné que AB = 2AC , on peut poser C 0 le mi-
1 1
lieu de [AB ].
~ 0 ).
~ , AC
Z Z
 2 2 Dans le plan (AB C ) on définit le repère (A, AC
⇒ f (x ) dx = f (x ) − x dx
0 0 Dans ce repère A(0, 0), C (1, 0) et B (0, 2).
Z 1 Z 1 On en déduit les coordonnées de
+2 x f (x )dx − x 2 dx 3×0−1×0+2×1
   
1
0 0
3−1+2 2 
G 3×0− 1×2+2×0 ⇔ G  1
  
Z 1
2
= f (x ) − x dx −
3−1+2 2
0  
Z 1 1
1
+2 x f (x )dx − Placer alors le point G  21  dans le repère
 
0
3

Z 1  1 2
1 3 1
~0 .
~ , AC
€ Š
car x 2 dx = x = . A, AC
0
3 0
3
2 5.2. Déterminons l’ensemble (Γ ) des points M de l’es-
Or f (x ) − x >0 pace vérifiant :
Z1
2
⇒ f (x ) − x dx > 0 3M A 2 − M B 2 + 2M C 2 = 5λ2
0
1 2 2 2
M ∈ (Γ ) ⇔ 3M~A − M~B + 2M~C = 5λ2
Z
1
Or d’après la question 4.1.2. x f (x )dx ≥ .
3 2 2
0 ⇔ 3 M~G + G~A − M~G + G~B
D’où
2
Z 1
 2 1 1 1 + 2 M~G + C~G = 5λ2
f (x ) dx ≥ 0 + 2 × − ≥
⇔ 3 M G 2 + 2M~G · G~A + G A 2
€ Š
0
3 3 3

− M G 2 + 2M~G · G~B + G B 2
€ Š

Solution 5. (p. 3)
+ 2 M G 2 + 2M~G · G~C + G C 2 = 5λ2
€ Š

€ Š
B ⇔ 3M G 2 − M G 2 + 2M G 2
€ Š
+ 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 +

+ 2M~G · 3G~A − G~B + 2G~C = 5λ2




Or 3G~A − G~B ~
 + 2G C = 0
~

G2
Car G = bar (A, 3); (B , −1); (C , 2)
A C € Š
⇔ 4M G 2 + 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 = 5λ2 (1.1)
G1
G
€ Š
⇔ 4M G 2 = 5λ2 − 3G A 2 − G B 2 + 2G C 2 (1.2)

Calculons G A 2 , G B 2 et G C 2 .
Posons G1 et G2 les projetés orthogonaux respectifs de
I
G sur (AB ) et sur (AC ).
λ λ
5.1. Construisons Alors AG1 = et AG2 = .
2 2
 Donc
G = bar (A, 3); (B , −1); (C , 2)
AG 2 = AG1 2 + G1 G 2 (d’après Pythagore)
„ Méthode 1 utilisation
 du barycentre
partiel  2  2
Posons I = bar (B , −1); (C , 2) alors λ λ
= +
2 2
−B~I + 2C~I = 0
~
λ2 λ2 λ2
⇔ −B~I + 2C~B + 2B~I = 0
~ = + =
4 4 2
⇔ B~I = −2C~B = 2B~C
Autrement C est le milieu de [B I ].

;
17 1
1.2. Solution des sujets d’examen

λ2 Or A(0, 0, 0) ∈ (AB C )
De même C G 2 = .
2
⇔8×0+d =0
B G 2 = B G1 2 + G1 G2 2
2  2 ⇔d =0
λ λ

= 2λ + + Ainsi (AB C ) :8x = 0 ⇔ x = 0
2 2 „ Équation cartésienne de (Γ )
25λ2 λ2 Comme A(0, 0, 0), B (0, 4, 0), C (0, 0, 2) alors AB = 4 et
= +
4 4 AC = 2.
26λ2 13λ2 Or λ = AC donc λ = 2.
= = Or nous avons établi que (Γ ) est la sphère de centre G
4 2

λ2 13λ2 et de rayon r = .
Donc AG 2 = C G 2 = et B G 2 = . 2
2 2 3
D’où (1.2) Donc r = × 2 = 3.
2
(Γ ) est donc la sphère de centre G et de rayon r = 3.
λ2 13λ2 λ2
 
⇔ 4M G 2 = 5λ2 − 3 × − +2× = 9λ2 Donc M (x , y , z ) ∈ (Γ ) ⇔ M G 2 = r 2 = 9 or G (0, −1, 1).
2 2 2
9 2 ⇔ (x − 0)2 + (y + 1)2 + (z − 1)2 = 9
⇔MG2 = λ
4 ⇔ x 2 + y 2 + 2y + 1 + z 2 − 2z + 1 = 9
3
⇔MG = λ ⇔ x 2 + y 2 + z 2 + 2y − 2z − 7 = 0
2
3
D’où (Γ ) est la sphère de centre G et de rayon r = λ.
2
5.3. 5.3.1. Coordonnées de G sont (Γ ) :x 2 + y 2 + z 2 + 2y − 2z − 7 = 0
5.3.3. Intersection de (AB C ) et (Γ ).
 
3×0−1×0−2×0
4
  Puisque le centre G de la sphère (Γ ) est un point du plan
0
 
3 × 0 − 1 × 4 + 2 × 0 (AB C ) alors l’intersection de (AB C ) et de (Γ ) est le cercle
 
G  ⇔ G −1
 
4 de centre G et de rayon (le même que celui de (Γ )) r = 3
1
 
3×0−1×0+2×2 dans le plan (AB C ).
4
5.3.2. Équation cartésienne du plan (AB C ) et de (Γ ). Solution 6. (p. 3)
„ Équation de (AB C )
Méthode 1 ˜
π
•
~ = αAB
~ + β AC~ Soit α ∈ 0, .

M (x , y , z ) ∈ (AB C ) ⇔ ∃α, β ∈ R AM 2
     
x 0 0 6.1. Résolvons dans C
~  y ,AB
Or AM ~ 0
~ 4 et AC
z 2 cos2 α − z sin 2α + 1 = 0
z 0 2
 ⇔ z 2 cos2 α − 2z cos α sin α + 1 = 0
x = 0 × α + 0 × β


On a le discriminant
⇔ y =4×α+0×β α, β ∈ R ∆ = (2 cos α sin α)2 − 4 cos2 α
z = 0 × α + 2 × β

 = 4 cos2 α sin2 α − 4 cos2 α
x = 0
€ Š
= 4 cos2 α sin2 α − 1

⇔ y = 4α (α, β ∈ R) ⇔ x = 0 € Š
z = 2β
 = 4 cos2 α − cos2 α car cos2 α + sin2 α = 1

= −4 cos4 α
Donc (AB C ) :x = 0
Š2
Méthode 2
€
= 2i cos2 α
~ ∧ AC
n~ = AB ~ est un vecteur normal au plan (AB C ).
AB ~ = 2k~
~ = 4 j~ et AC D’où
Donc 2 cos α sin α − 2i cos2 α
z=
AB ~ = 4 j~ ∧ 2k~ = 8 j~ ∧ k~ = 8i~
~ ∧ AC 2 cos2 α
ou
~ 0, 0).
D’où n(8,
Ainsi une équation cartésienne de (AB C ) est de la 2 cos α sin α + 2i cos2 α
z=
forme 2 cos2 α
sin α sin α
8x + 0y + 0z + d = 0 (d ∈ R) ⇔z = − i ou z = +i
cos α cos α
⇔ 8x + d = 0 (d ∈ R) ⇔ z = tan α − i ou z = tan α + i
S = {tan α − i, tan α + i}
6.2. Nature de O AB .

;
18 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

D’après les indications données A (tan α + i), B (tan α − i) L’équation caractéristique associée à cette équation dif-
1 D’où la figure suivante. férentielle est l’équation
z 2 cos2 α − 2z cos α sin α + 1 = 0
A que nous avons résolu à la question 6.1. dont les solu-
1
tions sont : z 1 = tan α − i et z 2 = tan α + i.
v~
D’où le terme général des solutions de l’équation diffé-
β
rentielle est :
O u~ tan α
f (x ) = (A cos x + B sin x ) e x tan α ; (A, B ∈ R)

-1
En effet lorsque l’équation caractéristique admet deux
B solutions α + iβ et α − iβ le terme général des solutions
est
f (x ) = A cos β x + B sin β x eαx où (A, B ∈ R)

O A 2 =|tan α + i|2 = tan2 α + 1
Et Nous obtenons donc
2 2
O B =|tan α − i| = tan α + 1 2 f (x ) = (A cos x + B sin x ) e x tan α ; (A, B ∈ R).

Donc O A = O B Où f (0) = 1 et f 0 (0) = − tan α.

Et par conséquent O AB est un triangle A partir de ces deux conditions nous allons déterminer
‹ en O .
isocèle
les valeurs exactes de A et de B

~ ~
6.3. 6.3.1. Mesure en radian de O B , O A
Û
 ‹ f (0) = 1 ⇒ (A cos 0 + B sin 0) e0 tan α = 1
~ O~A .
Soit β = Mes u,
Ø
⇒A=1
1
tan β = ⇒ β est le complémentaire de α.
tan α f 0 (x ) = (−A sin x + B cos x ) e x tan α +
π
Donc β = − α. tan α (A cos x + B sin x ) e x tan α
2
π
‹
~ O~A = − α. = (B + A tan α) cos x +

Donc Mes u, Ø

π (−A + B tan α) sin x e x tan α
  ‹ 
De même Mes u, ~ O~B = −
Ø −α .
2 Or f 0 (0) = − tan α
D’où
⇒ (B + A tan α) cos 0+
 ‹  ‹  ‹ 
Mes O Û ~B , O~A = Mes O Ø~B , u~ + Mes u,
~ O~A
Ø
(−A + B tan α) sin 0 e0 = − tan α

 ‹  ‹
~ O~B + Mes u,
= − Mes u,
Ø ~ O~A
Ø
⇒ B + A tan α = − tan α or A = 1
π π ⇒ B = −2 tan α
= −α+ −α
2 2 D’où A = 1, B = −2 tan α.
= π − 2α Et par conséquent
6.3.2. Déduisons-en
 ‹ la mesure en radian de l’angle f (x ) = (cos x − 2 tan α sin x ) e x tan α
B
Û~A, B~O .
Comme O AB est un triangle Solution 7. (p. 3)
B
Ö OA +O
Ö AB + ×
AB O = π
7.1. 7.1.1. Dressons les tableaux de variation de f et g .
Or O
Ö AB = ×
AB O car le triangle O AB est isocèle en O . „ Tableau de variation de f (on sait que la fonction ln
est strictement croissante)
⇒B
Ö O A + 2×
AB O = π
x −2 +∞
1 
AB O =
⇒× π−B Ö OA
2 f 0 (x ) +
 1
⇒ Mes B
Û~A, B~O = π−
2 +∞
 f (x )
~B , O~A

Mes O Û
−∞

1  1
= π − (π − 2α) = (2α) = α „ Tableau de variation de g .
2 2
6.4. Résolvons l’équation différentielle
€ Š
cos2 α f 00 − (sin 2α) f 0 + f = 0

où f (0) = 1 et f 0 (0) = − tan α.

;
19 1
1.2. Solution des sujets d’examen

x 0 +∞ En plus h (1) = ln 3−1 > 0 et h (2) = ln 4−2 < 0. Donc


h (1) × h (2) < 0 etpar conséquent 1 < x2 < 2.
g 0 (x ) + Conclusion : C f et (D ) se coupent en deux points
M 1 et M 2 dont les abscisses x1 et x2 vérifient
+∞
g (x ) −2 < x1 < −1 et 1 < x2 < 2.
7.1.3. Étudions les positions relatives de C f (D ).

−∞
Posons h (x ) = f (x ) − x , d’après la question précédente,
7.1.2. Démontrons que C f et (D ) se coupent en deux on a le tableau de variation suivant


points M 1 et M 2 dont les abscisses x1 et x2 vérifient : x −2 x1 −1 x2 +∞


−2 < x1 < −1 et 1 < x2 < 2
Pour cela étudions la fonction h définie sur ]−2, +∞[, h 0 (x ) + + 0 − −
par
1
h (x ) = f (x ) − x = ln (x + 2) − x h (x )
0 0
„ Signe de la variation de h .
h est continue et dérivable sur ]−2, +∞[ et on a :
−∞ −∞
0 1 −(x + 1)
h (x ) = −1=
x +2 x +2 Ainsi :    
D’où le tableau de signe suivant „ Lorsque x ∈ −2, x1 ∪ x2 , +∞ , h (x ) < 0 et par consé-
quent C f est en dessous de (D ).

x −2 −1 +∞   
„ Lorsque x ∈ x1 , x2 , h (x ) > 0 et par conséquent C f
−(x + 1) + 0 − est au-dessus de (D ).
„ C f et (D ) se coupent aux points d’abscisses x1 et x2 .

x +2 0 + +
 
7.1.4. Étudions les branches infinies de C f et Cg .

h 0 (x ) + 0 − „ Branches infinies de C f :

„ Comme lim f (x ) = −∞ alors C f admet la
x →−2+
De ce tableau nous tirons que h est croissante sur droite d’équation x = −2 comme asymptote ver-
]−2, −1] et est décroissante sur [−1, +∞[. ticale.
„ Limites aux bornes du domaine de définition de h . „ Aussi lim = +∞ et
x →+∞
lim h (x ) = lim ln (x + 2) − x = −∞ f (x ) ln (x + 2) 
x →−2+ x →−2+ lim = lim = 0 ; donc C f ad-
x →+∞ x x →+∞ x
met, en +∞, une branche parabolique de direc-
lim h (x ) = lim ln (x + 2) − x tion l’axe des abscisses.
x →+∞ x →+∞ 
„ Branches infinies de Cg :
ln (x + 2)
 
= lim x

−1 De même que pour C f , on obtient :
x →+∞ x 
„ Cg admet la droite d’équation x = 0 comme
= +∞ × (0 − 1) asymptote verticale.
= −∞

„ Cg admet en +∞ une branche parabolique de
direction
 l’axe  des abscisses.
„ Tableau de variation de h .
Traçons C f , Cg et (D )
De ce qui précède, nous obtenons le tableau de varia-
tion suivant : (D )

x −2 −1 +∞
(C f )
2
h (x )
0
+ 0 −
(Cg )
1
1 j~
h (x )
−2 −1 O i~ 1 2 3 4
−∞ −∞
−1

„ La restriction de h sur ]−2, −1[ est continue et stric-


−2
tement monotone (croissante), doncelle définit
une bijection de ]−2, −1[ → h ]−2, −1[ = ]−∞, 1[.
−3
Or x ∈ ]−∞, 1[ ⇔ ∃!x ∈ ]−2, −1[ tel que
 0 ⇔ ∃!x ∈ ]−2, −1[ tel que f (x ) = x .
f (x ) − x = −4
Ainsi C f et (D ) se coupent en un et un seul point
M 1 d’abscisse x1 dans l’intervalle ]−2, −1[.
„ En raisonnant de même sur l’intervalle ]−1, +∞[,
 
7.2. Démontrons que C f est l’image de Cg par la
on obtient que C f et (D ) se coupent en un et

translation de vecteur 2i~.
un seul point M 2 d’abscisse x2 dans l’intervalle
Il suffit de montrer que f (x ) = g (x − (−2)).
]−1, +∞[.

;
20 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

Rappel 1.1. Il suffit de montrer que ∀n ∈ N, vn+1 ≥ vn .


1 7.5.2.1. Vérifions que v1 ≥ v0 .
Si deux fonctions f et g sont tels que ∀x , v0 = 2 et v1 = f (v0 ) = ln (2 + 2) = ln 4 < 2.
f (x ) = g (x − a ) + b où a , b ∈ R alors C f est l’image Donc v1 ≥ v0 .
de Cg par la translation de vecteur a i~ + b j~.

7.5.2.2. Supposons que vn+1 ≥ vn et montrons aussi
que vn +2 ≥ vn+1 .
Dans notre cas on a : On sait que f est croissante. Donc comme vn+1 ≥ vn ,
alors f (vn +1 ) ≥ f (vn )

g x − (−2) = g (x + 2) = ln (x + 2) = f (x )
  ⇒ vn+2 ≥ vn+1 .
D’où C f est l’image de Cg par la translation de vecteur 7.5.3. Démontrons que ∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
2i~. Nous allons aussi procéder par récurrence
7.3. Calculons l’aire A de (Γ ) à l’aide d’une intégration 7.5.3.1. Vérifions que 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2
par partie : u 0 = 1 et v0 = 2 et à la question 7.5.2.2. nous avons ob-
Comme dans l’intervalle [−1, 1], C f est au-dessus de tenu que 1 < x2 < 2. Donc 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2


(D ), et que l’unité sur les axes et de 2 cm, on a : 7.5.3.2. Supposons que 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2 et mon-
Z1 trons aussi que 1 ≤ u (n +1) ≤ x2 ≤ v(n +1) ≤ 2
Comme f est croissante, alors

A =2×2 ln (x + 2) − x dx
−1
1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2
Z 1 Z 1
=4 ln (x + 2)dx − 4 x dx ⇒ f (1) ≤ f (u n ) ≤ f (x2 ) ≤ f (vn ) ≤ f (2)
−1 −1 ⇒ ln 3 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ ln 4
 1
R1 1 2 car f (u n ) = u (n +1) , f (vn ) = v(n +1) et f (x2 ) = x2
Or −1 x dx = x =1−1=0
2 −1
R1 ⇒ 1 ≤ ln 3 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ ln 4 ≤ 2
D’où A = 4 −1 ln (x + 2)dx
Posons u = ln (x + 2) et v 0 = 1. ⇒ 1 ≤ u (n+1) ≤ x2 ≤ v(n+1) ≤ 2
1 De 7.5.3.1. et 7.5.3.2. nous pouvons conclure que
Avec u 0 = et v = x .
x +2 ∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
Z 1
! 7.5.4. Démontrons que ∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
 1 x Nous allons aussi procéder par récurrence.
A=4 x ln (x + 2) −1 − dx
−1
x +2 7.5.4.1. Vérifions que 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2.
Z1 ! u 0 = 1 et v0 = 2 et à la question 7.1.2. nous avons obtenu
x +2−2 que 1 < x2 < 2. Donc 1 ≤ u 0 ≤ x2 ≤ v0 ≤ 2.
= 4 ln 3 + ln 1 − dx
−1
x +2 7.5.4.2. Supposons que 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2 et mon-
Z1  ! trons aussi que 1 ≤ u n+1 ≤ x2 ≤ vn+1 ≤ 2
2 Comme f est croissante, alors
= 4 ln 3 − 1− dx
−1
x +2 1 ≤ u n ≤ x 2 ≤ vn ≤ 2
€ Š
= 4 ln 3 − [x − 2 ln|x + 2|]1−1 ⇒ f (1) ≤ f (u n ) ≤ f (x2 ) ≤ f (vn ) ≤ f (2)
⇒ ln 3 ≤ u n +1 ≤ x2 ≤ vn +1 ≤ ln 4
= 4 ln 3 − (1 − 2 ln 3 + 1 + 2 ln 1)


= 4 (3 ln 3 − 2) (cm2 ) car f (u n ) = u n+1 , f (vn ) = vn+1 et f (x2 ) = x2

7.4. Démontrons que x1 < f (α) < x2 < f (β ). ⇒ 1 ≤ ln 3 ≤ u n +1 ≤ x2 ≤ vn +1 ≤ ln 4 ≤ 2


Comme f est strictement croissante et que ⇒ 1 ≤ u n+1 ≤ x2 ≤ vn+1 ≤ 2
x1 < α < x2 < β .
De 7.5.4.1. et 7.5.4.2. nous pouvons conclure que
Alors f (x1 ) < f (α) < f (x2 ) < f (β ).
∀n ∈ N, 1 ≤ u n ≤ x2 ≤ vn ≤ 2.
Or f (x1 ) = x1 et f (x2 ) = x2 car x1 et x2 sont les abscisses
7.6.
des points d’intersections de C f et (D ). 1 1
Donc x1 < f (α) < x2 < f (β ). 7.6.1. Démontrons que ∀x ∈ I , ≤ f 0 (x ) ≤ .
4 3
On sait que f (x ) = ln(x + 2)

7.5. 7.5.1. Démontrons que la suite u n est croissante.
Il suffit de montrer que ∀n ∈ N, u n+1 ≥ u n . 1
⇒ f 0 (x ) =
Pour cela nous allons procéder par récurrence. x +2
7.5.1.1. Vérifions que u 1 ≥ u 0 . ∀x ∈ I , 1 ≤ x ≤ 2
u 0 = 1 et u 1 = f (u 0 ) = ln (u 0 + 2) = ln 3 > 1. ⇒3≤ x +2≤4
Donc u 1 ≥ u 0 . 1 1 1
7.5.1.2. Supposons que u n+1 ≥ u n et montrons aussi ⇒ ≤ ≤
4 x +2 3
que u n+2 ≥ u n+1 .
1 1
On sait que f est croissante. Donc comme u n+1 ≥ u n , ⇒ ≤ f 0 (x ) ≤
alors f (u n+1 ) ≥ f (u n ) 4 3
⇒ u n+2 ≥ u n+1 . 7.6.2. Déduisons en que : ∀n ∈ N

7.5.2. Démontrons que la suite vn est décroissante. 1 
Nous allons également procéder par récurrence. 0 < f (vn ) − f (u n ) ≤ vn − u n
3

;
21 1
1.2. Solution des sujets d’examen

Puisque 1 ≤ u n ≤ vn ≤ 2 (d’après 7.5.4.) et que ⇒ lim vn − lim u n = 0


n→+∞ n →+∞
1 1
0 < ≤ f 0 (x ) ≤ (d’après 7.6.1.). ⇒ lim vn = lim u n
4 3 n→+∞ n→+∞
Alors, d’après le théorème des valeurs intermédiaires  
   1  Ainsi u n et vn convergente et ont la même limite.
0 × vn − u n < f vn − f u n ≤ vn − u n
3
  1 
⇒ 0 < f vn − f u n ≤ vn − u n
3
7.7. 7.7.1. Démontrons que ∀n ∈ N
 n 1.2.3 Solution – Baccalauréat 2014
1
0 < vn − u n ≤
3
Solution 8. (p. 4)
Nous allons procéder par récurrence sur n .
7.7.1.1. Pour n = 0. Démontrons que A, B , C et D ne sont pas coplanaires.
On a v0 = 2, u 0 = 1. Il suffit de montrer que AB ~ ∧ AC ~ · AD~ 6= 0.
 0
1      
Et 2 − 1 = 1, = 1. 2 0 0
3 AB~ 1, AC ~  3  et AD ~  1
On a bien 1 −1 0
 0  
1 1 3 1 −1 2 0
0 < 1 ≤ 1 ⇒ 0 < v0 − u 0 ≤ ~ ∧ AC~

AB 1 −1 , 2 ,
3 0 1 3

 
 n
1 −4
7.7.1.2. Supposons que 0 < vn −u n ≤ et montrons ⇒ AB ~ ∧ AC ~ 2
3
que 6
~ ∧ AC~ · AD ~ = 2 6= 0

 n+1 D’où AB
1 Ainsi A, B , C et D ne sont pas coplanaires.
0 < vn +1 − u n +1 ≤
3
  Équation cartésienne du plan (AB C ).
8.1. 8.1.1.
D’après 7.6.2. x
Soit M  y  ∈ (AB C ), alors AM ~ ⊥ AB~ ∧ AC~

  1 
0 < f vn − f u n ≤ vn − u n z
3
~ · AB ~ ∧ AC~ =0

1  ⇔ AM
⇒ 0 < vn+1 − u n+1 ≤ vn − u n
   
3 −4 x −1
 n Or AB~ ∧ AC ~  2  et AM ~  y + 1
1 6 z
Or nous avons supposé que 0 < vn − u n ≤
3 D’où
 n
1 1 − 4 (x − 1) + 2 y + 1 + 6z = 0

⇒ 0 < vn+1 − u n +1 ≤
3 3
⇔ − 2 (x − 1) + y + 1 + 3z = 0
 n +1
1 ⇔ − 2x + y + 3z + 3 = 0
⇒ 0 < vn+1 − u n +1 ≤
3
(AB C ) : − 2x + y + 3z + 3 = 0
D’après 7.7.1.1. et 7.7.1.2., nous déduisons que ∀n ∈ N 8.1.2. Volume de AB C D .
 n On sait que
1
0 < vn − u n ≤ 1

3 ~ · AD
~ ∧ AC ~

V = AB
  6
7.7.2. Déduisons en que u n et vn convergent et ont
Nous avons obtenu à la question 8.1. que
la même limite. ~ · AD
~ ∧ AC

~ =2
AB
D’après 7.5.1. et 7.5.3., (u n ) est croissante et majorée
D’où
par 2. Donc est convergente.  1 1
Aussi d’après 7.5.2. et 7.5.3., vn est décroissante et mi- V = × 2 = (u · v )
norée par 1. Donc est convergente. 6 3
D’après 7.7.1. 8.1.3. Expression analytique de la réflexion f par rap-
 n port au plan (AB C ).
1
0 < vn − u n ≤ Soit M (x , y , z ) et M 0 (x 0 , y 0 , z 0 ) son image par rapport à
3 f.
x + x0 y + y 0 z +z0
 n  
1
 
Or lim 0 = lim Le milieu de M M 0 , I , , ∈ (AB C )
n →+∞ n →+∞ 3 2 2 2
 
D’où d’après le théorème des gendarmes −4
 et le vecteur AB ~ ∧ AC ~  2  est un vecteur normal à
lim vn − u n = 0 6
n →+∞

;
22 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

 
(AB C ). 9 1 3
D’où D 0 ,− ,−
1 On a donc I ∈ (AB C ) et M~ I // n.
~ 7 7 7
⇔ I ∈ (AB C ) et ∃α ∈ R tel que M~ I = αn.
~
Solution 9. (p. 4)
x + x0 y +y0 z +z0
    
−2 + + 3 +3=0


9.1. 9.1.1. Déterminons les réels a et b pour lesquels


 2 2 2
 x − x0

g est une solution de (E ).
= −2α


⇔ 2 On a :
y −y0



α


g (x ) = a cos x + b sin x

z −z0


= 3α


2 ⇒ g 0 (x ) = −a sin x + b cos x
et

−2 x + x 0 + y + y 0 + 3 z + z 0 + 6 = 0
 

 (1.1)
g 00 (x ) = −a cos x − b sin x


x 0 = x + 4α (1.2)



 y 0 = y − 2α (1.3) g solution de (E )

z 0 = z − 6α ⇔ g 00 (x ) − 4g 0 (x ) + 4g (x ) = 2 cos x + sin x

(1.4)

avec α ∈ R ⇔ − a cos x − b sin x − 4 (−a sin x + b cos x )


(1.2), (1.3) et (1.4) dans (1.1) donne + 4 (a cos x + b sin x ) = 2 cos x + sin x
− 2 (x + x + 4α) + y + y − 2α ⇔ (−a − 4b + 4a ) cos x + (−b + 4a + 4b ) sin x
+ 3 (z + z − 6α) + 6 = 0 = 2 cos x + sin x , ∀x
⇒ − 4x − 8α + 2y − 2α + 6z − 18α + 6 = 0 ⇔ (3a − 4b ) cos x + (4a + 3b ) sin x = 2 cos x
⇒ − 28α = 4x − 2y − 6z − 6 + sin x , ∀x
1 
⇒α= −2x + y + 3z + 3 (1.5)
14
3a − 4b = 2

(1.1)
(1.5) dans (1.2), (1.3) et (1.4) donne ⇔

4  4a + 3b = 1 (1.2)
 x0 = x − 2x − y − 3z − 3
3 × (1.1) + 4 × (1.2) donne


 14
2
 
y0 = y + 2x − y − 3z − 3 9a + 16a = 6 + 4
 14
6 ⇔ 25a = 10

 
z 0 = z +

2x − y − 3z − 3 [1e x ]
14 2
 ⇔a =
1  5
 x 0 = 3x + 2y + 6z + 6


7
  
 2 1
1 + 3b = 1 ⇔ b = −
  (1.2) ⇔ 4
⇒ y 0 = 2x + 6y − 3z − 3 5 5
7
2 1

1

Donc a = et b = − .
 
z 0 = 6x − 3y − 2z − 9


7 5 5
9.1.2. Montrons que f est solution
 de (E ) si et seule-

8.2. Nature et éléments caractéristiques de S 0 ment si f − g est solution de E0 .
(S ) est la sphère de centre p
D et de rayon D B. f est solution de (E ) ssi
p
Or D~B = (2, 0, 1) ⇒ D B = 4 + 1 = 5. p f 00 − 4 f 0 + 4 f = 2 cos x + sin x
(S ) est donc la sphère de centre D et de rayon 5.
f étant une réflexion par rapport à un plan est une iso- Or
métrie.  2 cos x + sin x = g 00 − 4g 0 + 4g
D’où S 0 est la sphère de centre D 0 = f (D ) et de rayon
p car g est solution de (E ).
5.
Il ne suffit plus qu’à déterminer D 0 = f (D ) (en utilisant
l’expression analytique de f ). ⇔ f 00 − 4 f 0 + 4 f = g 00 − 4g 0 + 4g
On sait que D (1, 0, 0)
⇔ f 00 − g 00 − 4 f 0 + 4g 0 + 4f − 4g = 0
Donc les coordonnées de D 0 sont : 00 0 
⇔ f −g −4 f −g +4 f −g =0
1  9 
x0 = 3(1) + 2(0) + 6(0) + 6 = D’où f − g est solution de E0 .
7 7 
9.1.3. Résolvons E0 .
0 1  1
y = 2(1) + 6(0) − 3(0) − 3 = −

L’équation caractéristique associée à E0 est
7 7
1 3 r 2 − 4r + 4 = 0
z 0 = 6(1) − 3(0) − 2(0) − 9 = −

7 7
Résolvons (9.1.3.)

;
23 1
1.2. Solution des sujets d’examen

∆ = (−4)2 − 4 × 4 = 16 − 16 = 0 On a cos x > 0 et sin x ≥ 0


4 2 2
⇒ r0 = = 2 ⇔ − cos x < 0 et − sin x ≤ 0 ⇔ h 0 (x ) < 0.
2 5 5
D’où (9.1.3.) admet une solution double r0 =
 2. Donc h 0 (x ) > 0 n’est pas possible dans ce cas.
Ainsi la forme générale des solutions de E0 est : Ainsi on a h (x ) > 0 ⇔ x ∈ ]α, π[.
0

„ Tableau de variation de h .
h (x ) = (A x + B ) e2x (A, B ∈ R) h est croissante sur ]α, π[ et décroissante sur [0, α[
„ Forme générale des solutions de (E ) x 0 α π
f est solution de (E ) ssi f − g est solution de E0


(d’après 9.1.2.) h 0 (x ) − +

⇔ f (x ) − g (x ) = (A x + B ) e 2x
(A, B ∈ R) 2 2

h (x ) 5 5
2x
⇔ f (x ) = (A x + B ) e + g (x )
h (α)
2 1
⇔ f (x ) = (A x + B ) e2x + cos x − sin x
5 5 „ Traçons (C ).
La forme générale des solutions de (E ) est : Tableau de valeurs particulières.

2 1
x 7→ (A x + B ) e2x + cos x − sin x (A, B ∈ R) x 0,5 1,5 2 2,6 2,75 3
5 5
9.2. h (x ) 0,26 −0,17 −0,35 −0,45 −0,45 −0,42
9.2.1. Calculons h 0 (x ) er h 00 (x ) ∀x ∈ [0, π[.
2 1 1
h 0 (x ) = − sin x − cos x
5 5
2 1 0.5
et h 00 (x ) = − cos x + sin x j~
5 5

−1 O i~ 1 2 3
π
• •
9.2.2. Étude des variations de h0 sur ,π . −0.5
2
π
• •
∀x ∈ , π , cos x ≤ 0 et sin x ≥ 0
2 −1
2 1
− cos x ≥ 0 et sin x ≥ 0 ⇒ h 00 (x ) ≥ 0.
5 5
π
• •
Donc h 0 est croissante sur ,π .
2 Solution 10. (p. 4)
• h (x ) = 0 admet une unique solution
„ Déduisons 0
• que
π
α dans , π avec 2, 6 < α < 2, 7. 1
2 10.1. 10.1.1. Montrons que ∀α ∈ R∗+ , 1 − a < < 1.
•
π
• 1+a
h 0 est continu et croissante sur , π donc, sa restric- 1
2 ∀a ∈ ]0, +∞[ on a 1 + a > 1 ⇔ < 1.
•
π
• 1+a
tion sur cet intervalle, définit une bijection de ,π 1 1−a2 −1 a2
2 Et 1 − a − = =− <0

π
• 1+a 1+a 1+a
vers h 0 ,π . 1
2 ⇒ 1−a < .
1+a
π 2 2
 ‹
1
Or h 0 = − et lim h 0 (x ) = . D’où 1 − a < < 1.
2 5 x →π− 5 1+a
D’où a2
10.1.2. Déduisons que a − < ln (1 + a ) < a .
π
• •  
2 2 2
h0 ,π = − , 1
2 5 5 On a ∀x ∈ ]0, +∞[, 1 − x < < 1 (d’après 10.1.1.)
1+ x
π
 
2 2
• • Za Za Za
Or 0 ∈ − , donc il existe un unique α ∈ , π tel 1
5 5 2 ⇒ (1 − x ) dx < dx < 1 dx
1+ x
que h 0 (α) = 0. 
0
a
0 0

Aussi h 0 (2.6) ≈ −0, 035 < 0 et h 0 (2, 7) ≈ 0, 01 > 0. 1 a


⇒ x − x 2 < ln (1 + x ) 0 < [x ]a0

D’où 2, 6 < α < 2, 7. 2 0
0 ) > 0 ⇔ x ∈ ]α, π[.
„ Montrons que • h (x a2
π
•
„ Pour α ∈ , π , on a vu que h 0 est continue et stric- ⇒a − < ln (1 + a ) − ln 1 < a
2 2
2
tement croissante et que h 0 (α) = 0. a
⇒a − < ln (1 + a ) < a car ln 1 = 0
Donc pour ce cas h 0 (x ) > 0 si et seulement si 2
x ∈ ]α, π[.• 10.2. 10.2.1. Justifions que
π
•
„ Pour x ∈ 0, . n (n + 1)(2n + 1)
2 12 + 22 + 32 + · · · + n 2 =
6

;
24 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

Nous allons procéder par récurrence sur n . 10.2.2. Déduisons en que Pn converge et déterminons
1 10.2.1.1. Pour n = 1 on a 12 = 1 et sa limite.
1(1 + 1)(1 + 2) 1 × 2 × 3 6
= = = 1.
6 6 6  
10.2.1.2. Supposons que 1 1 1
lim 1+ =
n(n + 1)(2n + 1) x →+∞ 2 n 2
12 + 22 + 32 + · · · + n 2 = et montrons que
6 et
(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
12 + 22 + 32 + · · · + (n + 1)2 = 1 (n + 1)(2n + 1)
6 lim =0
On a x →+∞ 12 n3
n(n + 1)(2n + 1) D’où
12 + 22 + 32 + · · · + n 2 + (n + 1)2 =
6 1 (n + 1)(2n + 1)
 
1 1
2 lim 1+ − =
+ (n + 1) x →+∞ 2 n 12 n3
n +1 
 
= n(2n + 1) + 6(n + 1)
 1 1 1
6 lim 1+ =
x →+∞ 2 n 2
n +1 € 2 Š
= 2n + 7n + 6 Ainsi d’après le théorème des gendarmes ln Pn converge
6
1
n +1 et lim ln Pn = .
= (n + 2) (2n + 3) n→+∞ 2
6 1 p
⇔ limn →+∞ Pn = e 2 = e
n (n + 1)(2n + 1) p
D’où 12 + 22 + 32 + · · · + n 2 = Donc (Pn ) converge vers e
6
10.2.1.3. Montrons que
1

1

1 (n + 1)(2n + 1) 1

1
 Solution 11. (p. 4)
1+ − < ln Pn < 1+
2 n 12 n3 2 n Partie A
   11.1. 11.1.1. Montrons que ∀M ∈ (P ), Ψ ◦ Ψ(M ) = M
1 2 n Soit M 0 = Ψ(M ) et M 00 = Ψ(M 0 ).
 ‹
ln Pn = ln 1 + 1+ ··· 1 +
n2 n2 n2 Alors
    4
= ln 1 +
1
+ ln 1 +
2
+ ···+ O~M = O~M (1.1)
n2 n2 OM 2

n
‹ Et
ln 1 +
n2 OM~ 00 = 4 O M ~ 0 (1.2)
O M 02
a2
Or a − < ln (1 + a ) < a , ∀a > 0. 4 4
2 (1.1) ⇒ O M 0 = OM =
OM 2 OM
 2  2 D’où (1.2)
1 2
~ 00 =  4 4
1 n2 2 n2 n ⇒ OM ‹2 × O~M
⇒ − + − + ··· + − 4 OM 2
n2 2 n2 2 n2
‹2 OM
n

n 4O M 2 4
n2
< ln Pn <
1
+
2
+ ··· + = × O~M
2 n2 n2 n2 16 OM 2
22 =O~M
 
1 2 n 1 1
⇒ + + ··· + − + + ···+
n 2 n 2 n 2 2 n 4 n4 ⇒ M 00 =M
n2 
 
1 2 n D’où, Ψ ◦ Ψ(M ) = M
< ln Pn < + + ··· +
n4 n2 n2 n2 11.1.2. Justifions que l’ensemble des points M de (P )
1 + 2 + ··· + n 1 € 2 Š distincts de O tels que Ψ(M ) = M , est le cercle de centre
⇒ − 1 + 2 + ··· + n2 <
2
O et de rayon 2.
n 2 2n 4
Soit M 6= O tel que Ψ(M ) = M .
1 + 2 + ··· + n
ln Pn <
n2 Ψ(M ) = M
n(n + 1) ~ 0 = O~M
⇔ OM
Or 1 + 2 + · · · + n =
2 4
n(n + 1)(2n + 1) ⇔ = O~M
Et 12 + 22 + · · · + n 2 = OM 2
6
4
n(n + 1) 1 n(n + 1)(2n + 1) n(n + 1) ⇔ =1
⇒ − × < ln Pn < OM 2
2n 2 2n 4 6 2n 2 ⇔ OM = 4 2

1 (n + 1)(2n + 1)
   
1 1 1 1
⇒ 1+ − < ln Pn < 1+ ⇔ OM = 2
2 n 12 n 3 2 n
D’où l’ensemble des points M de (P ) distincts de O tels

;
25 1
1.2. Solution des sujets d’examen

que Ψ(M ) = M , est le cercle de centre O et de rayon 2. ~ 0 = a e~ + t e~ .


z = a + it ⇒ O M 1 2
2
11.2. Justifions que (d ) est l’ensemble des points M d’af-

2 2 4
fixe z tels que z = a + it (t ∈ R). Et donc d’après 11.3.2. et 11.3.3., x 0 − +y0 = .
a a2
M (x , y ) ∈ (d ) ⇔ O~M = x e~1 + y e~2 . Le projeté orthogonal H de O sur (d) à pour coordonnées
Or O~D = a e~1 + b e~2 H (a , 0).
⇔ D~M = (x − a )e~1 + (y − b )e~2 Donc O H = a .
Or e~2 est un vecteur directeur de (d) et M et D ∈ (d ). 4 4  4
Ainsi O ~H 0 = O~H = a e~1 + 0e~2 = e~1 .
⇔ D~M // e~2 or D~M = (x − a )e~1 + (y − b )e~2  a‹ 2 a2 a
⇔ x −a =0 ⇔ x =a 4
Donc H 0 ,0 .
D’où O~M = a e~1 + y e~2 (y ∈ R) soit encore z = a + it 
a
2  2
(t ∈ R) 2 2 4 2
4 Or x 0 − +y0 = =
11.3. 11.3.1. Montrons que Ψ(M ) = M 0 ⇔ z 0 = a a2 a
z 
2


Ψ(M ) = M 0 ⇔ O M ~ 0 = 4 O~M ⇔ M 0 appartient au cercle de centre I , 0 et de


a
OM 2
4 2
2
⇔ z = 2 × z or |z | = z · z
0 rayon r = .
|z | a
4
 
4 4 0 +
⇔ z = 0 ×z = a , 0 + 0  = 2 ,0 = I
 
Or le milieu de O H 0 est K 
 
z ·z z

~ 0 = x 0 e~ + y 0 e~ 2 2 a

11.3.2. Posons O~M = a e~1 + t e~2 et O M 1 2
4a
Montrons que Ψ(M ) = M 0 ⇔ x0 = et 4
a2 + t 2 OH 0 2
y =
0
4t Et = a = =r
a2 + t 2 2 2 a
Ainsi M appartient au cercle de diamètre O H 0 .
 

11.4. Montrons que l’image de (C1 ) par h est une ellipse.


O~M = a e~1 + t e~2
Soit M (x , y ) un point de (C1 ).
⇒ OM 2 = a2 + t 2 
2
2
4
4 4 ⇔ x− +y2 =
~ 0= O~M = a e~1 + t e~2 a a2

⇒ OM
a2 + t 2 a2 + t 2
 
x 0 = x x = x 0
4a 4t et M 0 = h (M ) ⇔ 2 ⇔ 3
= e~1 + e~2 y = y
0 y = y 0
a2 + t 2 a2 + t 2 3 2
~ 0 = x 0 e~ + y 0 e~
Or O M D’où
1 2
4a 4t  2  2
⇔ x 0 e~1 + y 0 e~2 = e~1 + e~2 2 3 0 4
a2 + t 2 a2 + t 2 x0 − + y =
4a 4t a 2 a2
D’où x 0 = et y 0 = .
a2 + t 2 a2 + t 2 
 2
2
x0 −
2
2 4 2
11.3.3. Vérifions dans ce cas que x 0 −
2
+y0 = . a y0
a a2 ⇔  2 +  2 = 1
2 2 2
 2  2  ‹2 ×
2 2 4a 2 4t a a 3
x0 − +y0 = − +
a a2 + t 2 a a2 + t 2 
2
2
2  x0 − 2
y0
 2 2 ‹2
2a − 2t 4t a
= + ⇔  2 +  ‹ =1
a (a + t )
2 2 a +t
2 2
2 4 2
1

1
2 h
€ Š2 a 3a
= 2a 2 − 2t 2 +
a2 a2 + t 2

2 4
i Posons A = et B = .
(4a t )2 a 3a
 2
2
1

1
2 h
Š2 x0 − 2
a y0
€
= 2a 2 + Alors on a + =1
a2 a2 + t 2 A2 B2
€ Š2 i 2
2t 2 − 2 × (2a ) × (2t ) + 16a 2 t 2 A 6 3
Où = a = = > 1 donc A > B .
 2 B 4 4 2
1 1 € Š2
= 2a 2 + 2t 2 3a
a 2 a +t
2 2
 
2
2 L’image de (C1 ) est donc une ellipse de centre Ω ,0
4× a2 + t 2 4 a
= = et d’excentricité
a 2 (a 2 + t 2 )2 a2 p
A2 − B 2
11.3.4. Déduisons que si M ∈ (d ) alors Ψ(M ) appartient e=
A
au cercle de diamètre O H 0
Soit M ∈ (d ). Alors d’après 11.2.,

;
26 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

v
t 22 
4 2
‹
Donc

1 =
a2 3a
Inv(φ) = u~ ∈ (P~ ) ku~ k = 2
¦  ©
2

a 11.2.2. Calculons u~1 + u~2
v 2
2 t r
1− 2
2
u~1 + u~2 = u~1 + u~2
a 32
=
r
2 2
2
= u~1 + u~2 + 2u~1 · u~2
a r
2 2
v = u~1 + u~2 + 2 u~1 · u~2 · cos (u~1 · u~2 )
t 4
= 1− s
π
9 = 22 + 22 + 2 × 2 × 2 × cos
p 3
5
= p p π 1
3 = 12 = 2 3 car cos =
3 2
Partie B 
4
 „ Déduisons en que Inv(φ) n’est pas un sous espace vec-
11.1. Exprimons φ 2
v~ en fonction de v~ toriel.
kv~k
S’il était un sous espace vectoriel alors ∀u, ~ v~ ∈ Inv(φ),
on aurait u~ + v~ ∈ Inv(φ).
 
4 4 4
φ v~ = × v~ Or u~1 et u~2 ∈ Inv(φ) car u~1 = u~2 = 2
kv~k2 4 2 kv~k2 p

kv~k2 Et comme u~1 + u~2 = 2 3 6= 2 alors

u~1 + u~2 ∈
/ Inv(φ)
4 4
= 2 × v~ D’où Inv(φ) n’est pas un sous espace vectoriel.
4 2
kv~k2 11.3. Déterminons Opp(φ).
·kv~k
kv~k2 ∀u~ ∈ Opp(φ), φ(u) ~ = −u~
16 4
⇔ ~
u = − ~
u
= × v~ ku~ k2
16
×kv~k4 4
kv~k 4 ⇔ = −1
ku~ k2
= v~ 4
qui est impossible car ∀u, ~ > 0 alors que −1 < 0.
„ Déduisons que φ n’est pas une application linéaire. ~ 2
kuk
Si φ est une application linéaire alors ∀a ∈ R, D’où Opp(φ) = ;.
~ = a φ(u).
φ(a u) ~ Or on sait que ; est une sous espace vectoriel donc
Et en particulier Opp(φ) est un sous espace vectoriel.
 
4 4
φ 2
v~ = φ(v~)
kv~k kv~k2
4 4
= × · v~
kv~k2 kv~k2 1.2.4 Solution – Baccalauréat 2015
16
= · v~
kv~k2
  Solution 12. (p. 5)
4
Or φ v~ = v~ (d’après la question précédente)
kv~k2

 x = p 2y + 3
p
  
4 4 y = 2z + 3
Donc pour kv~k2 6= 16, φ v~ 6= φ(v~).
kv~k 2
kv~k2  z = p2x + 3

Ainsi φ n’est pas une application linéaire.
11.2. 11.2.1. Déterminons Inv(φ). 12.1. Série E
12.1.1. Montrons que le triplet (3; 3; 3) est solution de ce
système
Inv(φ) = u~ ∈ (P~ ) φ(u)
¦ © p p

~ = u~
p2 × 3 + 3 = p9 = 3

On a : 2×3+3= 9=3
p2 × 3 + 3 = p9 = 3

~ = u~
φ(u)
4 Donc (3; 3; 3) est une solution de ce système.
⇔ 2
u~ = u~ 12.1.2. Montrons que si (x ; y ; z ) est solution du système
~
kuk
on ne peut pas avoir x < 3.
4
⇔ =1 Nous allons procéder par l’absurde.
~ 2
kuk Supposons x < p3. p
~ 2 =4
⇔ kuk Si x < 3, alors 2x + 3 < 2 × 3 + 3 = 3
⇒z <3
~ =2
⇔ kuk
Et de même y < 3.

;
27 1
1.2. Solution des sujets d’examen

Donc si x < 3, alors x ,y ,z < 3 12.2. Série E


p
Aussi x ,y ,z ≥ 0 car α > 0, ∀α ∈ R 12.2.1. Montrons que si le triplet (x , y , z ) est solu-
Donc 0 ≤ x < 3, 0 ≤ y < 3 et 0 ≤ z < 3 tion du système, alors x , y et z sont solutions de
Posons la fonction f définie sur [0; +∞[, par t 8 − 12t 6 + 30t 4 + 36t 2 − 128t − 183 = 0
f (x ) = x 2 − (2x + 3).
x = 2y + 3
p
Étudions le signe de f
f (x ) = x 2 − (2x + 3) = (x + 1)(x − 3) ⇒ x 2 − 3 = 2y
Or ∀x ≥ 0, x + 1 ≥ 1 > 0
⇒ (x 2 − 3)2 = 4y 2
Donc f (x ) est de même signe que x − 3 sur [0; +∞[
p
Donc f (x ) < 0 si x < 3 Or y = 2z + 3 ⇒ y 2 = 2z + 3.
f (x ) > 0 si x > 3 D’où
Et f (x ) = 0 si x = 3
(x 2 − 3)2 = 4(2z + 3) = 8z + 12
Ainsi comme x < 3, f (x ) < 0
⇒ (x − 3)2 − 12 = 8z
2

—2
⇒ x 2 < 2x + 3
”
⇒ (x 2 − 3)2 − 12 = 64z 2
p
p
⇒ x < 2x + 3
Or z = 2x + 3 ⇒ z 2 = 2x + 3
⇒x <z (1.1) D’où
—2
De même comme z < 3,
”
(x 2 − 3)2 − 12 = 64(2x + 3)
p ⇒(x 4 − 6x 2 + 9 − 12)2 = 128x + 192
z< 2z + 3 ⇒ z<y (1.2)
⇒(x 4 − 6x 2 − 3)2 = 128x + 192
Et aussi
⇒x 8 − 6x 6 − 3x 4 − 6x 6 + 36x 4 + 18x 2 −

y< 2y + 3 y <x 3x 4 + 18x 2 + 9 = 128x + 192


p
⇒ (1.3)
(1.1), (1.2) et (1.3) donnent x < y < z < x . Ce qui est ⇒x 8 − 12x 6 + 30x 4 + 36x 2 − 128x − 183 = 0
absurde car on ne peut pas avoir x < x Ainsi x est solution de l’équation
D’où on ne peut pas avoir x < 3
12.1.3. Montrons que si (x , y , z ) est solution du système t 8 − 12t 6 + 30t 4 + 36t 2 − 128t − 183 = 0
on ne peut pas avoir x > 3 Étant donné que x , y et z sont permutables dans le sys-
Si x > 3 alors tème initiale alors y et z sont aussi solutions de cette
équation.
12.2.2. Déduisons en les valeurs rationnelles de x , y et
p p
2x + 3 > 2×3+3
z.
⇒ z >3
p p Comme x , y et z sont les racines de nombres, alors x ≥ 0,
⇒ 2z + 3 > 2 × 3 + 3 y ≥ 0 et z ≥ 0
En plus x , y et z sont les solution de l’équation établie à
⇒ y >3
la question précédente.
Donc si x > 3 alors on a aussi y > 3 et z > 3 Nous allons résoudre cette équation.
Or nous avons obtenu précédemment que si x > 3 alors Posons
f (x ) > 0
p (t ) = t 8 − 12t 6 + 30t 4 + 36t 2 − 128t − 183
Donc comme x > 3, y > 3, z > 3 on a : f (x ) > 0, f (y ) > 0
et f (z ) > 0 On constate que p (3) = p (−1) = 0
Donc −1 et 3 sont racines du polynôme p .
D’où il existe un polynôme q tel que
⇒ x 2 > 2x + 3 , y 2 > 2y + 3 , z 2 > 2z + 3
p p p (t ) = (t − 3)(t + 1)q (t ) = (t 2 − 2t − 3)q (t )
⇒ x > 2x + 3 , y > 2y + 3 , z > 2z + 3
p

⇒ x > z , y > x et z > y Nous allons déterminer q en faisant une division eucli-
dienne
Ce qui est impossible
D’où on ne peut pas avoir x > 3
12.1.4. Solution du système
Nous avons obtenu aux équations précédentes que si
(x , y , z ) est solution du système alors on ne peut ni avoir
x < 3, ni x > 3
Donc le seul cas possible qui reste est x = 3
Et pour x = 3 on obtient y = z = 3
Ainsi la seule solution du système est :(3; 3; 3)
L’ensemble solution du système est donc

S = (3; 3; 3)

;
28 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

+ 36t 2 − 128t − 183 ÷ t 2 − 2t − 3 = t 6 + 2t 5 − 5t 4 − 4t 3 + 7t 2 + 2t + 61


Solution 13. (p. 5)
1
13.1. Complétons les phrases
13.1.1. Toute suite croissante et majorée est conver-
gente.
13.1.2. Toute suite décroissante et minorée est conver-
gente.
13.2. La proposition « deux suites adjacentes sont
convergentes et ont la même limite »est vraie
Démonstration : Soient (u n ) et (vn ) deux suites adja-
centes telles que (u n ) soit croissante et (vn ) décroissante.
Alors u n ≤ vn
Or comme (u n ) est croissante : ∀n; u 0 ≤ u n


Et comme (vn ) est décroissante : ∀n ; vn ≤ v0


D’où on a u 0 ≤ u n ≤ vn ≤ v0
Donc (u n ) est croissante (par hypothèse) et majorée par
v0 . Donc converge.
Et (vn ) est décroissante et minorée par u 0 .


61t 2 − 122t − 183


− 61t 2 + 122t + 183
0

Donc converge
De plus (u n ) et (vn ) étant adjacentes lim(u n − vn ) = 0
2t 3 + 57t 2 − 128t
− 2t 3 + 4t 2 + 6t

⇒ lim u n = lim vn
D’où (u n ) et (vn ) sont convergentes et ont la même li-
mite.
7t 4 − 12t 3 + 36t 2
− 7t 4 + 14t 3 + 21t 2

13.3. La bonne réponse est b). En effet la fonction étant


strictement croissante sa dérivée est strictement posi-
4t 5 − 8t 4 − 12t 3

tive.
+ 30t 4

− 5t 6 + 6t 5 + 30t 4
5t 6 − 10t 5 − 15t 4
− 4t 5 + 15t 4

Solution 14. (p. 6)


− 2t 7 + 4t 6 + 6t 5

14.1. Déterminons la condition sur λ pour que fλ soit


automorphisme.
fλ est un automorphisme si et seulement si det M λ 6= 0
− 12t 6
− t 8 + 2t 7 + 3t 6
2t 7 − 9t 6


−1 + λ 1 + λ
⇔ 6= 0
λ(1 − λ) λ
t8

⇔λ(−1 + λ) − λ(1 − λ)(1 + λ) 6= 0


⇔ − λ(1 − λ) − λ(1 − λ)(1 + λ) 6= 0
⇔ − λ(1 − λ)(λ + 2) 6= 0
⇔λ 6= 0 et λ 6= 1 et λ 6= −2

D’où 14.2. 14.2.1. Déterminons la loi de la probabilité de X


Les seules valeurs que peut prendre X sont −2 ; 1 et 3
6 5 4 3 2
q (t ) = t + 2t − 5t − 4t + 7t + 2t + 61 Donc X (Ω) = {−2; 1; 3}
Donc p (t ) = 0 ⇔ t = 3 ou t = −1 ou q (t ) = 0 „ Probabilité de X = −2
Comme x ,y ,z ≥ 0 alors t = 3 ou q (t ) = 0 X = −2 si et seulement si les boules tirées sont p et
Il ne nous reste qu’à résoudre q (t ) = 0, pour t ≥ 0 q telles que ni fp , ni fq ne soit un automorphisme
⇔ p ∈ {0; 1; −2} et q ∈ {0; 1; −2}
€ Š € Š Il suffit de tirer l’une de ces 3 valeurs de p (parmi les 5
q (t ) = t 6 − 5t 4 + 7t 2 + 2t 5 − 4t 3 + 2t + 61 boules) puis, comme les tirages sont successifs et sans
€ Š € Š remise, l’une des deux autres valeurs de q parmi les
=t 2 t 4 − 5t 2 + 7 + t 2t 4 − 4t 2 + 1 + 61
4.

5 2 3
‹  3 2 3
D’où p (X = −2) = × =
€ Š
=t 2 t 2 − + + 2t t 2 − 1 5 4 10
2 4 „ Probabilité de X = 1
+ 61 ≥ 61 ; ∀t ≥ 0 X = 1 si et seulement si :
(i) Soit fp est un automorphisme et fq n’est pas un
Donc ∀t ≥ 0, q (t ) ≥ 61 > 0
automorphisme (donc p ∈ {−1; 2} et q ∈ {0; 1; −2}).
Par conséquent l’équation q (t ) = 0 n’admet aucune so-
(ii) Soit fp n’est pas un automorphisme et fq est un
lution positive.
automorphisme p ∈ {0; 1; −2} et q ∈ {−1; 2}
La seule solution positive de p (t ) = 0 est donc 3. 2 3 3 2 3
Ainsi x = y = z = 3. D’où p (X = 1) = × + × =
5 4 5 4 5

;
29 1
1.2. Solution des sujets d’examen


„ Probabilité de X = 3 −1
−1 + λ =


X = 3 si et seulement si fp et fq sont des automor-
 2
3


phisme. Donc p ∈ {−1; 2} et q ∈ {−1; 2}. 1 + λ =

2 1
Il suffit donc de choisir l’une de ces valeurs pour p parmi Mg = Mλ ⇔ 1 ⇔λ=
 λ(1 − λ) = 2
les 5 numéros, puis l’autre valeur pour q parmi les 4 nu-


 4
méros restants.
 1
λ =


2 1 1 2
Donc (X = 3) = × = . D’où
5 4 10 D’où M g = M 1/2
Ainsi g appartient à L (R 2 )
i −2 1 3
3 3 1
p (X = i )
10 5 10 Solution 15. (p. 6)
14.2.2. Calculons l’espérance E (X ) et l’écart type σ(X )
Partie A
de X .
(E) :z 3 + 64i = 0
On a le tableau suivant
15.1. Déterminons une solution z 0 de (E) telle que
i −2 1 3 Total z 0 = −z 0
3 3 1 z 0 solution de (E) ⇔ z 03 + 64i = 0
p (X = i ) Posons z 0 = a + ib (a , b ∈ R)
10 5 10
z 0 = −z 0 ⇔ a −ib = −a −ib ⇔ a = 0 d’où z 0 = ib (b ∈ R)
−6 3 3 3 Or z 03 + 64i = 0
i P (X = i ) = 0.3
10 5 10 10
12 3 9 27 ⇒ (ib )3 + 64i = 0, b ∈ R
i 2 P (X = i ) = 2.7
10 5 10 10
⇒i3 × b 3 + 64i = 0, b ∈ R
E (X ) = i P (X = i ) = 0.3
P
⇒ − ib 3 + 64i = 0
⇒b 3 = 64
p
σ(X ) = V (X )
p
3
rX 2 ⇒b = 64
= i 2 P (X = i ) − E (X )
p ⇒b = 4
= 2.7 − 0.32
p
= 2.61 d’où z 0 = 4i
14.3. Déterminons une équation cartésienne du noyau 15.2. Déterminons les autres solutions z 1 et z 2 de (E).
Ker f−2 et de l’image Im f−2 de f(−2) Nous allons utiliser la division euclidienne.
   
−1 − 2 1−2 −3 −1
M −2 = =
−2(1 + 2) −2 −6 −2
   
x x0
Soit u~ ~ = 0
et f (u)
y y
(
x 0 = −3x − y
    
x 0 −3 −1 x
Alors = ⇔
y0 −6 −2 y y 0 = −6x − 2y
 
x ~
u~ ∈ Ker f−2 ⇔ f−2 (u)~ =0
y
(
−3x − y = 0
⇔ ⇔ −3x − y = 0
−6x − 2y = 0

⇔ 3x + y = 0
D’où Ker f−2 a pour équation cartésienne
3x + y( = 0 → Im f−2 .
x 0 = −3x − y
On a
y 0 = −6x − 2y = 2(−3x − y ) = 2x 0
D’où une équation cartésienne de Im f−2 est y 0 = 2x 0 .
Soit encore y = 2x .
14.4. Vérifions si g appartient
 à L (R
 ).
2

1 3
−
La matrice de g est M g =  12 2
1
4 2
Nous allons chercher λ ∈ R tel que M g = M λ

;
30 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E


AG = B G = C G = AA 0

64i 3 + 64i
1 3

z − 4i
 
Posons (D ) la médiatrice de AA 0 alors
   1
d A, (D ) = d B , (D ) = d C , (D ) = AA 0
2
+ 16i 2 + 2
AG BG CG AA 0 4
Donc = = = 3 = >1
d A, (D ) d B , (D ) d C , (D ) 1 3
AA 0
= z 2 + 4i z

2
Donc A, B et C appartiennent à l’hyperbole de foyer G
(center  gravité de AB C ), de directrice la médiatrice
de
de AA 0 (où A 0 est le milieu de [B C ]) et d’excentricité



4
+ 64i ÷ z − 4i

e= .
3
NB : on peut trouver plusieurs coniques auxquelles A, B
et C appartiennent.



+ 64i 3
+ 64i

64i 3 + 64i

15.4. Déterminons la nature et les éléments caractéris-


tiques de f . 
Comme f (A) = B , z B − 4i = r eiθ z A − 4i
p p 
⇒ 2 3 − 2i − 4i = r eiθ −2 3 − 2i − 4i
p p
− 4i z 2 + 16i 2 z
16i 2 z
− 16i 2 z

2 3 − 6i 3 − 3i
⇒ r eiθ = p = p
p −2
 3p− 6i  − 3 − 3i p p
3 − 3i − 3 + 3i −3 + 3i 3 + 3i 3 + 9
− z 3 + 4i z 2
4i z 2

= p  p =
− 3 − 3i − 3 + 3i 3+9
p p π
z3

6 + 6i 3 1 3 i
= = + i=e 3
12 2 2
π
D’où r = 1 et θ = [2π]
2
π
Ainsi f est la rotation de centre C (4i) et d’angle
D’où 2
€ Š € Š Partie B p p
z 3 + 64i = (z − 4i) z 2 + 4iz − 16 3 3
15.1. Démontrons que A = − (x − y )
3 6
Donc z 3 + 64i = 0 A = aire(G E N H ) − aire(F H G ) + aire(D G E )
⇔ (z − 4i) z 2 + 4iz − 16 = 0

or
⇔ z = 4i ou z + 4i z − 16 = 0
2

Résolvons z 2 + 4iz − 16 = 0 aire(G E N H ) = aire(G H P N 0 )


∆ = (4i)2 + 64 = −16 + 64 = 48 = 42 × 3 aire(P M N )
d’où = aire(G N 0 M E ) =
p 3
−4i − 4 3 p p
z= = −2 3 − 2i ou z = 2 3 − 2i où N 0 est le projeté orthogonal de N sur (P M ) d’où
2
Les autresp solutions p(en plus de 4i) sont donc
z 1 = −2 3 − 2i et z 2 = 2 3 − 2i MN ×PE
aire(G E N H ) =
15.3. Déterminons la natureÇ du triangle AB C 2×3
p p 2 p p
AC = z C − z A = 2 3 + 6i = 2 3 + 62 = 48 MN × PM2 −EM2
p =
Donc AC = B C = 4 3 2×3
p p  p p
AB = 2 3 − 2i − −2 3 − 2i = 4 3 = AC 2 × 22 − 12
p =
Ainsi AB = AC = B C = 4 3 p
2×3
Le triangle AB C est donc un triangle équilatéral. 3
=
Montrons que les points A, B et C appartiennent à une 3
conique dont nous préciserons la nature et les éléments p p
Car P E = M H = 2 − 1 = 3
2 2
caractéristiques.
On sait qu’une conique de foyer le point F , de directrice
la droite (D ) et d’excentricité le réel e > 0 est l’ensemble F H ×G H
aire(F H G ) = car (G H ) ⊥ (F H )
MF 2
des points M du plan tel que =e
d (M , (D )) 1
FH × MH
Il suffit donc de chercher F , (D ) et e tels que 3
=
AF BF CF 2
= = =e 1
d (A, (D )) d (B , (D )) d (C , (D )) = F H ×MH
6
Soit G le centre de gravité de AB C et A 0 le milieu de [B C ] 1 p
Comme AB C est un triangle équilatéral, = ×x × 3
6

;
31 1
1.2. Solution des sujets d’examen

p p
3 3 tan β + 1
= x = p (1.6)
6 3 − tan β
(1.4) et (1.5) dans (1.6) donne
D E ×G E
aire(D G E ) = car (D E ) ⊥ (G E )
2 p p
p p 3 × 3y + 1 3y + 1
3 3x = p p =p
= y 3 − 3y 3(1 − y )
6
D’où ⇒3x (1 − y ) = 3y + 1
⇒ − 3x y − 3y = −3x + 1
p p p p p
3 3 3 3 3  ⇒3(x + 1)y = 3x + 1
A= − x+ y= − x−y
3 6 6 3 6 3x + 1
⇒y =
3x − 1 3(x + 1)
15.2. Démontrons que y =
3(x + 1) 15.3. Déduisons la valeur maximale de A
Posons α = mes H G F et β = mes D GE D’après
p les p
questions précédentes
Ø ×
3 3 3x − 1
π A= − (x − y ) et y =
mes D
× G E + mes E
× G F = mes D
Ø GF = (1.1) 3 6 3(x + 1)
2 p p  
Et 3 3 3x − 1
⇒A = − x−
2π 3 6 3(x + 1)
mes E
× G F + mes Ø
F G H = mes Ø
EGH = (1.2) p
3 3 h
= (x + 1)
3(x + 1)
2π π π
(1.2)-(1.1) ⇒α − β = − = 1 i
3 2 6 − 3x (x + 1) − (3x − 1)
6
π
⇒α = β + (1.3)
 
p 
6 3 6x + 6 − 3x 2 + 3x − 3x + 1
=  
Comme P M N est un triangle
p équilatéral, en calculant, 3(x + 1) 6
3 p
on obtient G E = G H =
3 3 € Š
x y = −3x 2 + 6x + 5
Or tan α = et tan β = 18(x + 1)
GH GE p
p 3 −3x 2 + 6x + 5
⇒ tan α = 3x (1.4) = ×
p 18 x +1
et tan β = 3y (1.5) Étant donné que P N = 2, alors H N = 1
Nous allons établir une relation entre tan α et tan β en D’où x ∈ [0; 1] car x ≤ H N
utilisant (1.3) Nous allons donc étudier le maximum de la fonction f
π −3x 2 + 6x + 5
D’après (1.3) α = β + définie sur D :[0; 1] par f (x ) =
6 x +1
f est continue et dérivable sur D et ∀x ∈ D
π
 ‹
⇒ tan α = tan β +
6 0 
−3x 2 + 6x + 5 (x + 1) − (x + 1)0 −3x 2 + 6x + 5
π f 0 (x ) =
 ‹
sin β + (x + 1)2
6
=
π

(−6x + 6)(x + 1) − −3x 2 + 6x + 5
 ‹
cos β + =
6 (x + 1)2
π π
sin β cos + cos β sin −6(x − 1)(x + 1) + 3x 2 − 6x − 5
6 6 =
= π π (x + 1)2
cos β cos − sin β sin 
6 6 −6 x 2 − 1 + 3x 2 − 6x − 5
p =
3 1 (x + 1)2
sin β + cos β
= p2 2 −3x 2 − 6x + 1
3 1 =
cos β − sin β (x + 1)2
2 2 ‚ p Œ‚ p Œ
p 2 3 2 3
3 sin β + cos β −3 x + 1 − x +1+
=p 3 3
3 cos β − sin β =
(x + 1)2
p sin β p Œ
3 +1
‚
cos β 2 3
= x +1+
p sin β 3
3− or ∀x ∈ [0, 1], > 0. Donc f 0 (x ) est de signe
cos β (x + 1)2

;
32 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

p
2 3 comme vecteur directeur.
opposé à celui de x + 1 −
1  3 p Soit M (x , y , z ) ; alors
 2 3 
> 0 si x ∈ − 1 +

 ;1 p p Œ
p 

3p ‚
2 3

2 3 −−→ 4 3 4 2 6
or x + 1 −

< 0 si x ∈ 0; −1 + GM x − ; y − ;z −
3  9 3 9
 p 3
 2 3 −−→
= 0 si x = −1 +

M ∈ (D ) ⇔ ∃α ∈ R tel que G M = αu~

3
 – p ™
2 3
≥ 0 si x ∈ 0; −1 + 3 p p

 

 4 3 2 6
⇒ f 0 (x ) est p x − =− α (1)
– ™ 

9 3

2 3 
p
+ 4
 
≤ 0 si x ∈ −1 ; 1 ⇔ y− = −2 2α (2)

 3
– p ™  3p p
2 6 2 3

2 3

z − =− α

Ainsi f est croissante sur 0; −1 + et est décrois-
 (3)
3 9 3
– p ™
2 3 4 p p
sante sur −1 + ;1 y− 2 2
3
p
(2) ⇒ α = p3 = − y
−2 2 3 4
2 3 D’où
f étant continue en plus, alors f admet en x0 = −1+
3 p p ‚p p Œ
un maximum. 4 3 2 6 2 2
x− =− − y
La valeur maximal de A est donc 9 3 3 4
p p
p 4 3 3
3 =− + y
Am = × f (x0 ) 9 3
18 p
p Œ2 p Œ 3
⇔x− y =0
‚ ‚
2 3 2 3 3
p −3 −1 + + 6 −1 + +5
3 3 3 et
= × p
18 2 3
−1 + +1 p p ‚p p Œ
3 2 6 2 3 2 2
‚ p Œ z− =− − y
4 4 4 p 9 3 3 4
p −3 1 + − −6+4 3+5 p p
3 3 3 2 6 2 6
= × p =− + y
18 2 3 9 12
p
3 6
1 € p p ⇔z − y =0
6
Š
= −3 − 4 + 4 3 − 6 + 4 3 + 5
12  p
p  3
8 3−8 x − y =0

= D’où le système d’équation (D ) : p 3
12 6
p 
z −

 y =0
2 3−1 6
=
3 Partie C
x
15.4. Déterminons le système d’équation cartésienne f (x ) = e2e , g (x ) = ln f (x )
de la perpendiculaire au triangle M N P en son centre de Montrons que g est solution d’une équation différen-
gravité. tielle du premier ordre.
Déterminons d’abord les coordonnées de G ‹
x A + x B + xC yA + yB + yC z A + z B + z C

x
G ; ; g (x ) = ln f (x ) = ln e2e = 2e x
‚ p3 p Œ 3 3
4 3 4 2 6 car ln ea = a .
⇒G ; ; Donc g 0 (x ) = 2e x = g (x ).
9 3 9
D’où g est solution de l’équation différentielle y 0 = y
n~ = M~N ∧ M~P est un vecteur‚ p normal au plan M N P
p Œ (qui est une équation différentielle du premier ordre).
−−→ p  −−→ 3 2 6
or M N 3; −1; 0 et M P ; −1;
3 3
d’où

−1
p p 
0 0
p 3 p3 −1
−−→ −−→  p p
MN ∧MP 2 6 ; 2 6 3 ; 3 
−1 −1
3 3 3 3

‚ p p Œ
−2 6 p −2 3
soit n~ ; −2 2;
3 3
(D ) est donc la droite passant par G et admettant n~

;
33 1
1.2. Solution des sujets d’examen

k P (X = k )
173 4913
1.2.5 Solution – Baccalauréat 2016 0 =
253 15625
3 × 8 × 172 6936
1 =
Solution 16. (p. 7) 253 15625
3 × 82 × 17 3264
16.1. Déterminons le nombre N de nombres com- 2 =
253 15625
plexes qu’on peut ainsi construire.
Il s’agit de déterminer le nombre de couple S (x , y ) qu’on 83 512
3 =
peut former en tirant successivement et avec remise 2 253 15625
nombres parmi les 5 données.
Donc N = 52 = 25
16.2. Déterminons la probabilité d’obtenir p: Solution 17. (p. 7)
16.2.1. Un nombre complexe de module 2
Soit P1 cette probabilité
(S ) : z = (x − y )2 (S 0 ) : z = x y
nombre de cas favorables
P1 =
nombre de cas possibles 17.1. 17.1.1. Déterminons le vecteur i~ ∧ j~ ∧ (2k~ )
Si nous posons n1 le nombre de cas favorables alors On soit que i~ ∧ j~ = k~
n1 Donc i~ ∧ j~ ∧ (2k~ ) = k~ ∧ (2k~ ) = 2(k~ ∧ k~ ) = 0
~
h= 17.1.2. Déterminons la nature et les éléments caracté-
N
Les valeurs possible
p de (xp , y ) où le nombre complexe
p p a ristiques de (I2 )
pour module
p 2 sont : (− 2, 0), (−1, 1), (0, − 2), (0, 2), Soit M (x , y , z ) un point de l’espace
(1, −1), ( 2, 0), (−1, −1), (1, 1)
M ∈ (I2 ) ⇔ M ∈ (S 0 ) et M ∈ (P1 )
Soit donc 8 cas favorables.
8 ( (
D’où n1 = 6 et P1 = z =xy xy =0
25 ⇔ ⇔
π z =0 z =0
16.2.2. Un nombre complexe dont un argument et
2 (
Posons P2 cette probabilité et n2 sur nombre de cas favo- x = 0 ou y = 0
n2 ⇔
rables P2 = . z =0
N
Les valeurs possibles de (x , y ) où le nombre z = x + i y ( (
π p x =0 y =0
admet comme un argument sont : (0, 1) et (0, 2). ⇔ ou
2 z =0 z =0
π
En effet z = x + iy admet comme argument signifie
2 ⇔ M ∈ (O J ) ou M ∈ (O I )
π
que z = r ei 2 avec r ∈ R+ ⇔ M ∈ (O I ) ∪ (O J )
⇒ z = r i(r > 0) ⇒ x = 0 et y > 0 D’où (I2 ) = (O I ) ∪ (O J )
On a donc n2 = 2 cas favorables. (I2 ) est donc la réunion de l’axe des abscisses (O I ) et des
n2 2 ordonnées (O J ).
D’où P2 = =
N 25 17.1.3. Déterminons la nature et les éléments caracté-
16.3. On soit que, lorsqu’on repère n fois une épreuve ristiques du projeté orthogonal de (I3 ) sur le plan (O , i~, j~)
à 2 éventualités (succès et échec) dont la probabilité Soit M (x , y , z ) un point de l’espace
de succès est p , et qu’on note X la variable aléatoire
qui compte le nombre de succès obtenus, alors X suit M ∈ (I3 ) ⇔ M ∈ (S ) et M ∈ (S 00 )
une loi binomiale de paramètre n et P . Et dans ce cas (
z = (x − y )2
∀k ∈ {0, . . . , n}, on a : ⇔
z = −2x y + 4 + 2y 2
p (X = k ) = Cnk p k (1 − p )n−k (
Pour notre cas, X suit la loi binomiale de paramètres (x − y )2 = −2x y + 4 + 2y 2
⇔ (1.1)
8 z = (x − y )2
n = 3 et p = (comme obtenu à la question 16.2.1.)
25
Donc ∀k ∈ {0, . . . , n } on a Soit M 0 (x 0 , y 0 , z 0 ) un point de l’espace M 0 est le projeté
 k  3−k de M sur (O , i~, j~) signifie que
8 17
p (X = k ) = C3k ×

x = x
0
25 25 
y0 = y
D’où le tableau suivant :
z 0 = 0

D’où (16.2.1.) ⇒ (x 0 − y 0 )2 = −2x 0 y 0 + 4 + 2y 02 et z 0 = 0


⇒ x 02 + y 02 − 2x y =
= − 2x 0 y 0 + 4 + 2y 02 et z 0 = 0

;
34 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

⇒ x 02 − y 02 = 4 et z 0 = 0 Donc en posant δ = P G C D (x , y ), il existe x 0 et y 0 tels


1 x 02 y 02
que x = δx 0 et y = δy 0 . Avec P G C D (x 0 , y 0 ) = 1
⇒ − = 1 et z 0 = 0
4 4 En plus (1.4)
x 02 y 02
⇒ − = 1 et z 0 = 0 ⇒ (δx 0 )2 − 3(δx )(δy ) + (δy 0 )2 = 0
22 22
Donc ⇒ δ2 x 02 − 3δ2 x 0 y 0 + δ2 y 02 = 0
Le projeté orthogonal de (I3 ) sur (O , i~, j~) admet donc 2
⇒ δx 0 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 car δ 6= 0
pour equation cartésienne dans le repère (O , i~, j~),
x2 y 2 Donc il existe deux entiers naturels x 0 et y 0 premiers
− =1 x
22 22 entre eux tels que x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 avec x 0 = ,
δ
x2 y 2 y
Oui est de la forme − = 1 avec a = 2 et b = 2. y 0 = et δ = P G C D (x , y )
a2 b2 δ
Il s’agit de l’hyperbole dont les éléments caractéristiques 17.2.2.2. Montrons que x 0 divise y 02
sont :
„ Centre O x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0
„ Sommets A(2; 0) et A 0 (−2; 0) (car a = 2) ⇒ x 02 − 3x 0 y 0 = −y 02
„ Axe focal (O , i~)
b b ⇒ x 0 (x 0 − 3y 0 ) = −y 02
„ Asymptotes : (∆) : y = x et (∆0 ) : − x
a a Or x 0 et y 0 sont premiers entre eux, donc x 0 − 3y 0 et y 0
⇒ ∆ : y = x et ∆0 : y = −x sont premiers entre eux
c ⇒ x 0 |y 02
„ Excentricité : e =
a Donc x 0 divise y 02
p
Montrons que x 0 divise y 0
p p
avec c 2 = a 2 + b 2 = 22 + 22 = 2 2,
p
2 2 p x 0 divise y 02 ⇒ x 0 divise y 0 × y 0
e= = 2
2 ⇒ x 0 divise y 0
p p p
„ Foyers : F (2 2; 0) et F 0 (−2 2; 0) car c = 2 2 17.2.2.3. Établissons que x = 0
17.2. (Série C uniquement) D’après les questions précédentes, il existe x 0 et y 0 pre-
(I4 ) = (S ) ∩ (S 0 ) miers entre eux tels que

17.2.1. Montrons que si x = 0, alors le point M est le x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0 et x 0 divise y 0


point O x 0 et y 0 premiers entre eux signifie que le seul diviseur
Soit M (x , y , z ) un point de l’espace commun (positif) de x 0 et y 0 est 1.
M ∈ (I4 ) ⇔ M ∈ (S ) et et M ∈ (S 0 ) Or x 0 divise y 0 , ⇒ x 0 est un diviseur commun de x 0 et y 0
¨
z = (x − y )2 (1.2) ⇒ x0 = 1

z =xy (1.3) 2
Or si x 0 = 1 alors 12 − 3 × 1 × y 0 + y 02 = 0
Montrons que si x = 0 alors M = O c.a.d x = y = z = 0
⇒ y 02 − 3y 02 + 1 = 0
Supposons donc que x = 0, alors  2  2
3 3 3
(1.3) ⇒ z = 0 × y = 0 ⇒ y 02 − 3 × y 0 + − +1=0
2 2 2
et (1.2) ⇒ 0 = (0 − y )2 ⇔ 0 = y 2 ⇔ y = 0  2
D’où x = y = z = 0 3 5
⇒ y0− − =0
Donc si x = 0 alors M = O . 2 4
17.2.2. 17.2.2.1. Montrons que les entiers x et y véri- p p
3 − 5 3+ 5
fient x 2 − 3x y + y 2 = 0 ⇒ y0 = ou y 0 =
2 2
z = (x − y )2
¨
Or aucune de ces valeurs n’est entière.
M (x , y , z ) ∈ (I4 ) ⇔
z =xy Donc le cas x 6= 0 n’admet aucune solution
D’où x = 0 et par conséquent O (0, 0, 0) est le seul point
⇒ x y = (x − y )2 de (I4 ) dont les coordonnée sont entières.
⇒ x y = x 2 − 2x y + y 2 17.3. (Série E uniquement)
17.3.1. 17.3.1.1. Figure
⇒ 0 = x 2 − 3x y + y 2
⇒ x 2 − 3x y + y 2 = 0 (1.4)
Déduisons alors qu’il existe des entiers naturels x 0 et y 0
premiers entre eux tels que
x 02 − 3x 0 y 0 + y 02 = 0
Comme x 6= 0 alors d’après la relation précédente y 6= 0

;
35 1
1.2. Solution des sujets d’examen

y
2
z (1.5) − (1.6) ⇒ yA2 − yA − 2 = 0
 
A ⇒ yA − yA + 2 × yA + yA − 2 = 0

⇒ 2 2yA − 2 = 0
B
⇒ 2yA = 2 ⇒ yA = 1

C (1.5) et (1.7) deviennent donc


(
x A2 + z A2 = 3 (1.8)
p p
3 x (x A − 3)2 + z A2 = 4 (1.9)
p
(1.8) − 1.9) ⇒ x A2 − (x A − 3)2 = −1
p
17.3.1.2. Montrons que les coordonnées des point A, ⇒ x A2 − (x A2 + 3 − 2 3x A ) = −1
B et C dansŒle repère (O , i~, j~, k~ ) sont respectivement p
‚ p p ⇒ 2 3x A = 2
3 2 6 p p
; 1; , (0, 2, 0), ( 3, 1, 0) 1 3
3 3 ⇒ xA = p =
„ Coordonnées de B 3 3
Comme B appartient à (O J ), l’axe des ordonnées En remplaçant dans (1.8) on obtient
alors x B = z B = 0 1
Aussi comme O B = 2 + z A2 = 3
3
alors yB = 2 ou yB = −2 1 8
⇒ z A2 = 3 − =
Donc B (0, 2, 0) ou B (0, −2, 0) 3 3
v v p p
„ Coordonnées de Cp t 2 t2 2 2 6
⇒ zA = 4 × = 2 =2p =
C a pourpabscisse 3 et appartient au plan (O , i~, j~) 3 3 3 3
Donc C ( 3, yC , 0) p
2 6
Aussi O C = 2 ou z A = −
p 3
⇒ ( 3)2 + yC2 = 4 ‚p p Œ
3 2 6
⇒ yC2 = 1 ⇒ yC = 1 ou yC = −1 Donc ; dans ce cas, soit A ; 1; , soit
3 3
p p ‚p p Œ
Donc C ( 3; −1; 0) ou C ( 3; 1; 0) 3 −2 6
A ; 1;
Or nous avons vu précédemment que 3 3
p
B (0; 2; 0) ou B (0; −2; 0) 2 ème cas : si B (0; −2; 0) et C ( 3; −1; 0)
O A = 4
 2
Et on soit que O B C est un triangle équilatéral.
Si B (0; 2;p0) On a AB 2 = 4
Pour C ( 3; −1; 0) AC 2 = 4

p
on a B C 2 = ( 3)2 + 32 6= 22 ,

 x 2 + yA2 + z A2 = 4 (1.10)
 A

ce cas n’est
p donc pas correct. ⇔ x A2 + (yA + 2)2 + z A2 = 4 (1.11)
Pour C ( 3; 1; 0)
 (x − p3)2 + (y + 1)2 + z 2 = 4

p

A (1.12)
on a B C 2 = ( 3)2 + (2 − 1)2 = 4 A

= OB2 = OC 2 (1.10) − (1.11)


Si B (0; −2; 0) ⇒ yA2 − (yA + 2)2 = 0
Donc un a :
p ⇒ (yA − yA − 2)(yA + yA + 2) = 0
Soit B (0; 2; 0) et C ( 3; 1; 0) ⇒ −2(2yA + 2) = 0 ⇒ yA = −1
p
Soit B (0; −2; 0) et C ( 3; −1; 0) En replaçant dans (1.10) et (1.12) on obtient
„ Coordonnées de A (
x A2 + z A2 = 3
A est le point de coordonnées (x A , x B , xC ) tel que p
O A 2 = AB 2 = AC 2 = z 2 p (x A − 3)2 + z A2 = 4
1 er cas : si B (0; 2; 0) et C ( 3; 1; 0)
Que nous avons résolu précédemment et obtenu
O A 2 = AB 2 = AC 2 = 4 p ‚ p p Œ
3 2 6 2 6
 xA = et z A = ou z A = −
 x 2 + yA2 + z A2 = 4 (1.5) 3 3 3
 A

⇔ x A2 + (yA − 2)2 + z A2 = 4 (1.6)
 (x − p3)2 + (y − 1)2 = z 2 = 4


A A A (1.7)

;
36 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

€ p Š2
Donc soit, pour ce cas on a : x −→ 1 − |x |
1 ‚p
3
p Œ
2 6 18.1.1. 18.1.1.1. Parité de f
soit A ; −1; −
3 3 ∀x ∈ [−1; 1], −x ∈ [−1; 1] et
‚ p p Œ € p Š2 € p Š2
3 2 6 f (−x ) = 1 − | − x | = 1 − |x | = f (x )
soit A + ; −1;
3 3
Donc f est paire
Conclusion
‚p : p Œ 18.1.1.2. Comme f est paire sa courbe (C ) est symé-
3 2 6 p trique par rapport à l’axe des ordonnées.
Soit A ; 1; , B (0; 2; 0), C ( 3; 1; 0) p 2
3 3 18.1.2. 18.1.2.1. Vérifions que g (x ) = 1 − x pour
‚p p Œ
3 2 6 p tout x ∈ [0, 1]
Soit A ; 1; − , B (0; 2; 0), C ( 3; 1; 0) g étant la restriction de f sur [0, 1]p est égale à f sur [0, 1]
3 3
‚p p Œ c.a.d ∀x ∈ [0, 1], g (x ) = f (x ) = (1 − |x |)2
3 2 6 p
Soit A ; −1; , B (0; −2; 0), C ( 3; −1; 0) Or ∀x ∈ [0, 1], x ≥ 0 ⇒ |x | = x
3 3
‚p p Œ p
3 2 6 p D’où g (x ) = (1 − x )2 , ∀x ∈ [0, 1]
Soit A ; −1; − , B (0; −2; 0), C ( 3; −1; 0) 18.1.2.2. Étudions la dérivabilité de g à droite en 0.
3 3 g (x ) − g (0)
17.3.2. Déduisons le volume Œ tétraèdre AB C O Pour cela nous allons calculer lim . Et, si ce
‚p p du x →0> x −0
3 2 6 p nombre existe et est fini alors g est dérivable à droite en 0
En considérant A ; 1; , B (0; 2; 0) et C ( 3; 1; 0)
3 3 On a
On soit que le volume V d’un tétraèdre est donne par p
g (x ) − g (0) (1 − x )2 − 12
1 lim = lim
la formule V = B h ; où B est l’aide de base et h est la x →0> x −0 x →0> x
3 p p
hauteur. (1 − x − 1)(1 − x + 1)
Calculons B = lim
x →0> x
y p p
− x (2 − x )
= lim p p
x →0> x x
B p  
x −2 2
= lim p = lim 1 − p
C0 C
x →0> x x →0> x
= 1 − ∞ = −∞
O x Donc g n’est pas dérivable à droite en 0.
g (x ) − g (0)
Comme O C B est un triangle équilatéral, le projeté or- Et comme lim = −∞, on peut conclure que
thogonal C 0 de C sur [O B ] est le milieu de [O B ].
x →0> x −0
2 la courbe (C ) admet à droite en 0, une demi tangente
Donc O B = O C = B C = 2 et O C 0 = = 1 parallèle à l’axe des ordonnées.
2
p p p 18.1.2.3. Montrons que pour tout x ∈]0; 1]
0 p
⇒ C C = OC −OC = 4−1 = 3
2 02
−1 + x
p g 0 (x ) = p
OB ×CC0 2× 3 p x
D’où B = = = 3
2 2 On soit que (u 2 )0 = 2u 0 u ∀x ∈]0, 1],
Calculons h .
Soit A 0 le projeté orthogonal de A sur O B C
€ p Š0 p p
g 0 (x ) = (1 − x )2 = 2(1 − x )0 (1 − x )
Comme le plan O B C est confondue au plan (O , i~, j~)
~ ~ p p 1 p 1
alors A 0 est‚le projeté orthogonal
p p Œ ‚ pA sur plan
de Œ (O , i , j ) Avec (1 − x )0 = (− x )0 = − p car ( x )0 = p . D’où
3 2 6 3 2 x 2 x
Comme A ; 1; , alors A 0 ; 1; 0 p p
p  −(1 − x ) −1 + x
 
3 3 3 1
p g 0 (x ) = 2 − p 1− x = p = p
2 6 2 x x x
Par conséquent h = AA 0 = . p
p 3 p p −1 + x
1 p 2 6 2×3 2 2 2 Ainsi pou tout x ∈]0; 1] g 0 (x ) = p
D’où V = × 3 × = = x
3p 3 3×3 3 18.1.2.4. Dressons le tableau de variation de g .
2 2
Donc V = 2
(cm ). Pour cela, nous allons d’abord
p étudier le signe de g 0 (x )
3 −1 + x
∀x ∈]0; 1], g (x ) = p
0

p p p x
Solution 18. (p. 7) Or x > 0 et x ≤ 1
p p
⇒ x > 0 et − 1 + x ≤ 0
p Æ p
E = {M (x , y )/ |x | + |y | = 1} −1 + x
⇒ p ≤0
18.1. Partie A : x
⇒ g 0 (x ) ≤ 0, ∀x ∈]0; 1]
f : [−1; 1] −→ R

;
37 1
1.2. Solution des sujets d’examen

Donc g est décroissante sur [0; 1] primée en cm2 est


Aussi Z 1
p 2
g (0) = 1 − 0 = 1 A =3×3 f (x ) dx
−1
p 2
et g (1) = 1 − 1 = 0
Z1
=9×2 f (x ) dx , car f est paire
D’où la tableau de variation suivant : 0
x 0 1
Z 1 Z 1
p 2
= 18 g (x ) dx = 18 1− x dx
g (x )
0
− 0 0
Z 1
p 
1 = 18 1 + x − 2 x dx
g (x ) 0
1
0

1 2 3
= 18 x 2 + x − 2 × x 2 ,
2 3 0
18.1.2.5. Montrons que t est solution de l’équation dif-
p 1
férentielle y 00 − 2 = 0 sur [0; 1] car x = x 2 , ∀x ∈ [0; 1]
Il suffit de montrer que pour tout x de l’intervalle [0; 1]  
1 4
on a t 00 (x ) − 2 = 0 = 18 +1−
2 3
Or ∀x ∈ [0; 1], t (x ) = g (x 2 ) 
3 4

1
p 2 = 18 × − = 18 × = 3
= 1 − x 2 = (1 − |x |)2 = (1 − x )2 2 2 6

⇒ t 0 (x ) = 2(1 − x )0 (1 − x ) Donc A = 3 cm2


= −2(1 − x ) = 2(x − 1) 18.1.4. Déduisons de (C ) la courbe (C 0 ) de h .
Comme h (x ) = − f (x ), ∀x ∈ [−1; 1], alors (C 0 ) est le symé-
⇒ t (x ) = 2(x − 1)0 = 2
00
trique de (C ) par rapport à l’axe des abscisses (O I ).
⇒ t 00 (x ) − 2 = 0, ∀x ∈ [0; 1] Voir la figure précédente pour le trace de (C 0 ).
1
D’où t est solution de l’équation différentielle y 00 − 2 = 0 18.1.5. (u n ) : u 0 = et u n+1 = f (u n )
2
sur [0; 1] 18.1.5.1. Vérifions que la suite (u n ) est bien définie
18.1.3. 18.1.3.1. Représentons la courbe (C ) de la fonc- Il s’agit de montrer que ∀n ∈ N le terme, un (ainsi défini)
tion f . existe.
Tableau de valeur particulières : Pour cela nous allons montrer par récurrence que ∀n ∈ N,
u n existe et appartient à l’intervalle [0; 1].
x 0 0,1 0,2 0,5 1
„ Pour n = 0, u 0 existe et u 0 ∈ [0; 1]
f (x ) 1 0,46 0,3 0,08 0 „ Supposons que u n existe et appartient à [0; 1] et mon-
trons que u n+1 existe aussi et appartient à [0; 1]
y D’après le tableau de variation de g , restriction de f sur
[0; 1], obtenu à la question (18.1.2.4.), nous pouvons tires
1 que
∀x ∈ [0; 1], g (x ) = f (x ) ∈ [0; 1]
(C )
Donc comme u n ∈ [0; 1], f (u n ) existe et appartient aussi
à [0; 1] or f (u n ) = u n+1
x
⇒ u n +1 existe et appartient à [0; 1]
(C )
0
D’où la suite (u n ) est bien définie.
18.1.5.2. Montrons que (u n ) n’est ni croissante ni dé-
−1 croissante
1
u 0 = = 0,5
2
NB : Pour représenter (C ), on trace d’abord la partie pour v !2
t1
p 2
x ∈ [0; 1] et puis que f est paire, on déssine la partie pour u1 = 1 − u0 = 1 −
les x ∈ [−1; 0] faisant le symétrique de l’aire partie par 2
rapport à (O J ). v
t1 3 p
1
18.1.3.2. Déterminons l’aire A du domaine limité par =1+ −2 = − 2 ≈ 0,085 78
l’axe des abscisses et la courbe (C ) de f . 2 2 2
 2
En tenant compte de l’unité sur les axes, 3 cm nu l’axe
v
u v !2
des abscisses et 3 cm nu l’axe des ordonnées, l’aire A ex- p 2
u t 1 
u 2 = 1 − u 1 = 1 − t 1 −

2

;
38 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

v !2
t1 S étant une isométrie laissant (E ) globalement invariant
1 = 1 − 1 −

2
(E ), alors S (E ) = (E ).
Or toute isométrie concerne le barycentre donc comme
v ! 2 S (E ) = (E ), l’image par S du centre de gravite de (E ) est
 
v !2
t1 t1
= 1 − 1 −  = 1−1+ le centre de gravité de S (E ) = (E )
2 2
⇒ S (O ) = O
v !2
t1 1 car O est le centre de gravité de (E ).
= = = 0,5 18.2.3.3. S étant une isométrie laissant au moins un
2 2
point invariant est :
Donc u 0 > u 1 et u 1 < u 2 „ soit l’application identique du plan ;
D’où (u n ) n’est ni croissante, ni décroissante. „ soit une rotation d’angle non nul de centre O ;
18.2. Partie 2 : „ soit un symétrie orthogonale d’axe passant par O .
18.2.1. Montrons que pour tout point M (x .y ) apparte- 18.2.4. 18.2.4.1. Vérifions que r est et soit une rotation
nant à (E ), on a −1 ≤ x ≤ 1. de centre O et d’angle non nul, soit l’application iden-
Soit M (x , y ) un point du plan. tique du plan.
p Æ D’après la question précédente, puisque r laisse globale-
M ∈ (E ) ⇔ |x | + |y | = 1
Æ ment invariant (E ), r est soit l’application identique du
p
⇔ |x | = 1 − |y | plan, soit une rotation de centre O et d’angle non nul,
Æ Æ soit une symétrie orthogonale.
or |y | ≥ 0 ⇒ − |y | ≤ 0 Or une symétrie orthogonale n’est pas un déplacement.
Donc r est soit une rotation de centre O et d’angle non
Æ
⇒ 1 − |y | ≤ 1
Æ p nul, soit l’application identique du plan.
or 1 − |y | = |x | 18.2.4.2. Déduisons par leurs éléments caractéristiques
p tous déplacements qui laissent (E ) globalement inva-
⇒ |x | ≤ 1
riant.
⇒ |x | ≤ 1 Soit r un tel déplacement.
⇒ −1 ≤ x ≤ 1. D’après la question précédente, r est soit l’application
identique du plan, soit une rotation de centre O et
18.2.2. Montrons que (E ) est la réunion des courbes (C )
d’angle non nul.
et (C 0 )
Soit le cas où r est une rotation d’angle non nul et de
Soit M (x , y ) un point du plan
centre O .
M ∈ (E ) ⇔ |x | + |y | = 1 Déterminons les valeurs possibles de son angle α
p p

Æ p € p Š2 Supposons I 0 = r (I ).
⇔ |y | = 1 − |x | ⇔ |y | = 1 − |x | Comme r est une isométrie et que O = r (O ) alors
€ p Š2 € p Š2 O I 0 = O I = 1 sont I , J , K et L .
⇔ y = 1 − |x | ou y = − 1 − |x | Donc soit I 0 = J , soit I 0 = K soit I 0 = L (cas I 0 6= I puis
que l’angle de la rotation est non nul).
Or nous avons obtenu à la question précédente que π
M (x , y ) ∈ E ⇒ x ∈ [−1; 1] „ Si I 0 = J alors α =
2
⇒ y = f (x ) ou y = − f (x ), x ∈ [−1; 1] „ Si I 0 = K alors α = π
π
„ Si I = L alors α = −
0
⇒ y = f (x )ou y = h (x ), x ∈ [−1; 1] 2
Conclusion :
⇒ M ∈ (C ) ou M ∈ (C 0 ) Les déplacements qui laissent (E ) globalement invariant
⇔ M ∈ (C ) ∪ (C 0 ) soit :
„ l’application identique du plan ;
D’où (E ) est réunion des courbes (C ) et (C 0 ) π
18.2.3. I (1; 0), J (0; 1), K (−1, 0) et L (0; −1) „ la rotation de centre O et d’angle − ;
2
18.2.3.1. Déterminons l’ensemble des couples (A, B ) π
„ la rotation de centre O et d’angle ;
des points de (E ) tels que d (A, B ) = 2. 2
„ la rotation de centre O et d’angle π.
(E ) = (C ) ∪ (C 0 ) d’après 18.2.2. 18.2.5. 18.2.5.1. Vérifions que O appartient à ∆.
Et d’après la courbe de (C ) et (C 0 ), (E ) est contenu dans On soit que ∆ est l’ensemble des points invariants par
le carré I J K L , donc la distance maximale entre deux S∆ et puis que O est invariant par tous les éléments de
points M et N de (E ) est égale à la diagonale qui est (J ) et donc par S∆ en particulier, alors O ∈ (∆).
IK = JL =2 18.2.5.2. Déduisons les éléments caractéristiques des
Donc les points A, B de (E ) tels que AB = 2 sont tels que réflexions que laissent (E ) globalement invariant.
AB soit une diagonale du cané I J K L . Il s’agit de déterminer les axes (∆) de ces réflexions.
Les couples de points possibles sont donc (I ; K ), (K ; I ), Soit I 0 l’image de I par S(∆) .
(J ; L ) et (L , J ). Comme O = S (O ) et I 0 = S (I ) alors O I 0 = O I = 1
18.2.3.2. Montrons que S (O ) = O Donc I appartient au cercle de courbe O et de rayon 1.
(E ) = (C ) ∪ (C 0 ) étant symétrique par rapport à O admet Or les seuls points de (E ) qui appartiennent à ce cercle
pour centre de gravité le point O . sont I , J , K et L .

;
39 1
1.2. Solution des sujets d’examen

Donc S (I ) ∈ {I , J , K , L } et O ∈ ∆. ⇔ (3β + γ)i~ + (2α + β ) j~ + (−α + β − γ)k~ = 0


~.
„ si S (I ) = I alors ∆ = (O I ) ;
On obtient
„ si S (I ) = J alors (∆) est première bissectrice. 
∆1 : y = x ; 3β + γ = 0

„ si S (I ) = K alors (∆) = (O J ) ; 2α + β = 0 ⇔ α = 0, β = 0, γ = 0 .
„ si S (I ) = L alors (∆) est la 2 ème bissectrice −α + β − γ = 0

∆2 : y = −x .
Ainsi les réflexions qui laissent (E ) globalement invariant D’où B 0 est une famille libre de trois vecteurs de E alors
sont S(O I ) , S(O J ) , S∆1 et S∆2 avec ∆1 : y = x et ∆2 : y = −x B 0 est une base de E .
18.2.6. Écrivons en extension l’ensemble (J ) 19.3.2. Tout d’abord j’exprime i~, j~, et k~ en fonction de
D’après les questions précédentes e~1 , e~2 , et e~3 .
 
π
‹ 
π
‹ Nous avons le système :
(J ) = I d E , r 0, − , r 0, , 
2 2 2 j~ − k~ = e~1

3i~ + j~ + k~ = e~2

,
r (0, π) ,S(O I ) ,S(O J ) ,S∆1 ,S∆2 i~ − k~ = e~

3

où ∆1 : y = x , ∆2 : y = −x par substitution, on obtient



−1 2 1
i~ =

e~1 + e~2 + e~3
9 9 3


4 1 1

j~ = e~1 + e~2 − e~3
9 9 3
1.2.6 Solution – Baccalauréat 2017

 −1 2 2
k~ = e~1 + e~2 − e~3


9 9 3

Solution 19. (p. 8) Ainsi, f (e~1 ) = f (2 j~ − k~ ) = 2 f ( j~) − f (k~ )


= 2(−i~ − j~ − 2k~ ) − (2i~ + j~ + 3k~ )
19.1. f (i~) = −i~ + 2 j~ + k~ ,
= −4i~ − 3 j~ − 7k~
f ( j~) = −i~ − j~ − 2k~ et f (k~ ) = 2i~ + j~ + 3k~ .
−1 25 13
Alors la matrice M de f dans la base B est : = e~1 − e~2 + e~3 .
9 9 3
 
−1 −1 2
f (e~2 ) = f (3i~ + j~ + k~ ) = 3 f (i~) + f ( j~) + f (k~ )
M = 2 −1 1
1 −2 3 = 3(−i~ + 2 j~ + k~ ) + (−i~ − j~ − 2k~ ) + (2i~ + j~ + 3k~ )

19.2. 19.2.1. Soit u~ = x i~ + y j~ + z k~ un vecteur de E . = −2i~ + 6 j~ + 4k~


~
u~ ∈ ker f ⇔ f (u~ ) = 0 22 10 16
on obtient f (e~2 ) = e~1 + e~2 − e~3 .
9 9 3
    
−1 −1 2 x 0
⇔ 2 −1 1  y  = 0 f (e~3 ) = f (i~ − k~ ) = f (i~) − f (k~ )
1 −2 3 z 0
  = (−i~ + 2 j~ + k~ ) − (2i~ + j~ + 3k~ )
−x − y + 2z = 0
 −x − y + 2z = 0

= −3i~ + j~ − 2k~ = e~1 − e~2 .
⇔ 2x − y + z = 0 ⇔ 5x − y = 0
 x − 2y + 3z = 0
 5x − y = 0
 D’où la matrice A de f dans la base B 0 est :
 
1 22
Ainsi, u~ ∈ ker f ⇔ y = 5x et z = 3x − 1
 9 9
⇔ u~ = x i~ + 5x j~ + 3x k~ = x (i~ €+ 5 j~ + 3k~ ).Š D’où

 25 10 
A= − 9 −1
ker f est la droite vectorielle de base i~ + 5 j~ + 3k~ . 9 
 13 16 
19.2.2. dim ker f + dim ℑf = dim E c’est-à-dire − 0
3 3
1 + dim ℑf = 3. Ainsi donc la dimension de ℑf est 2.
19.2.3. L’application f n’est pas bijective, en effet
~ ( f n’est pas injective). On peut aussi justifier Solution 20. (p. 8)

ker f 6= 0
cela par le fait que dim ℑf = 6 dim E (f n’est pas surjec-
tive). 20.1. 20.1.1. 13(5)+7(−7) = 65−49 = 16. Alors le couple
19.3. 19.3.1. e~1 , e~2 , e~3 est une famille de trois vec- (5; −7) est(solution de (E ).


teurs de E , ainsi, pour montrer qu’elle est une base, il 13x + 7y = 16


20.1.2.
suffit de montrer qu’elle est une famille libre. Pour cela, 13(5) + 7(−7) = 16
~ on a :
soit α, β et γ trois réels tels que αe~1 + β e~2 + γe~3 = 0
~
αe~1 + β e~2 + γe~3 = 0 ⇔13(x − 5) + 7(y + 7) = 0
⇔ α(2 j~ − k~ ) + β (3i~ + j~ + k~ ) + γ(i~ − k~ ) = 0
~ ⇔13(5 − x ) = 7(y + 7) .
Or 13 et 7 sont premiers entre eux alors il existe k ∈ Z tel

;
40 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

que 5 − x = 7k et y + 7 = 13k . Donc Solution 21. (p. 8)


1 x = −7k + 5 et y = 13k − 7
où k est un entier relatif. Ainsi l’ensemble solution de (E ) 21.1. 21.1.1. 21.1.1.1. (∆) est l’image de la droite (AD )
π
dans Z2 est par la rotation de centre A et d’angle . Ainsi (∆) est la
4
droite parallèle à (B D ) passant par A.

−7k + 5 ; 13k − 7), k ∈ Z
π
20.2. 20.2.1. 42 ≡ 1[5] alors pour tout entier naturel n, 21.1.1.2. t ◦ r est une rotation d’angle car composée
2
on a (42 )n ≡ 1n [5] c’est-à-dire 42n ≡ 1[5]. d’une translation et d’une rotation. Or t = S(D B ) ◦ S(∆)
20.2.2. 2014 ≡ 4[5] alors on a 20142015 ≡ 42015 [5]. Or ainsi t ◦ r = S(D B ) ◦ S(∆) ◦ S(∆) ◦ S(AD ) = S(D B ) ◦ S(AD ) . Alors
2015 = 2×1007+1 et pour tout entier naturel n , 42n ≡ 1[5]. π
t ◦ r est la rotation de centre D et d’angle .
Alors, 42015 ≡ 42014 × 41 [5] c’est-à-dire 20142015 ≡ 4[5]. 2
D’où le reste de la division euclidienne de 20142015 par 5 21.1.2. 21.1.2.1. (S ◦ t ◦ r )(A) = (S ◦ t )[r (A)] = (S ◦ t )(A)
est 4. = S [t (A)] = S (C ) = C .
20.3. 20.3.1. Chaque résultat est un 2-arrangement de (S ◦ t ◦ r )(D ) = S [t ◦ r (D )] = S (D ) = D 0 où D 0 est le symé-
boules de cette urne. Ainsi le nombre de résultats pos- trique de D par rapport à C .
sibles est A 22p = 2p (2p − 1). 21.1.2.2. S ◦ t ◦ r est la composée de la rotation S qui a
π
20.3.2. L’univers image de la variable aléatoire X est pour angle −π et la rotation t ◦r d’angle alors S ◦t ◦r
2
X (Ω) = {−800 ; 400 ; 800}. π π
une rotation d’angle −π + = − . De plus, S ◦ t ◦ r
L’événement [X = 800] est réalisé par les 2-arrangements 2 2
de boules de numéros pairs (A 2p possibilités), ainsi la pro- transforme les points A et D respectivement en C et D 0 ,
babilité que X = 800 est or les droites (AC ) et (D D ) sont non parallèles alors le
0

centre de la rotation S ◦ t ◦ r est le point d’intersection


A 2p p −1 des médiatrices des segments [AC ] et [D D 0 ] c’est-à-dire
= .
A 22p 4p − 2 le point B .
π
L’événement [X = 400] est réalisé par les 2-arrangements Ainsi, S ◦ t ◦ r est la rotation de centre B et d’angle − .
2
de boules de numéros de parité différente (2A 1p A 1p possi- 21.2. 21.2.1. Posons M 0 = r 0 (M ), On a r 0 (D ) = B et
π
bilités), ainsi la probabilité que X = 400 est l’angle de r 0 est − alors l’image de la droite (D C ) par r 0
2
2A 1p A 1p p est la perpendiculaire à (D C ) passant par B , ce qui cor-
= . respond à la droite (B C ). Puisque M appartient à (D C )
A 22p 2p − 1
alors M 0 appartient à son image (B C ) et de plus (AM ) et
L’événement [X = −800] est réalisé par les 2-arran- (AM 0 ) sont perpendiculaires. Ainsi M 0 = N c’est-à-dire
gements de boules de numéros impairs (A 2p possibilités), r 0 (M ) = N .
ainsi la probabilité que X = −800 est r 0 est la rotation de centre A qui transforme M en N alors
le triangle AM N est rectangle et isocèle en A.
A 2p p −1 21.2.2. 21.2.2.1. Posons C 0 l’image de C par S 0 . S 0 est
= .
A 22p 4p − 2 la similitude de centre A et transforme D en I et de plus
le triangle AD I est rectangle isocèle indirect en I . Alors
Ainsi, la loi de probabilité de X est donné par le tableau puisque S 0 transforme C en C 0 , alors le triangle AC C 0
suivant : est rectangle isocèle indirect en C 0 . Ainsi C 0 = B .
xi −800 400 800 21.2.2.2. Le triangle AM N est rectangle isocèle indi-
p
p −1 2p p −1 2
P (X = xi ) rect et J est milieu de [M N ] alors A J = AM et
4p − 2 4p − 2 4p − 2 2
#Û „ #„ π
20.3.3. L’espérance mathématique E (X ) de X est : mes (AM , A J ) = − alors S (M ) = J .
0
4
p −1 2p 21.2.2.3. J est l’image de M par S 0 alors lorsque le point
E (X ) = −800 × + 400 × +
4p − 2 4p − 2 M décrit la droite (D C ), J décrit l’image de la droite (D C )
p −1 800p par la similitude S 0 qui est la droite (B I ).
+ 800 × = . 21.2.3. 21.2.3.1. Soit M un point du plan.
4p − 2 4p − 2
400p 1
Ainsi, E (X ) = . M ∈ (>) ⇔ d (M , C ) = p d (M , (B D ))
2p − 1 2
p
400p d (M , C ) 1 2
20.3.4. E (X ) = 240 ⇔ = 240 ⇔ =p = .
2p − 1 d (M , (B D )) 2 2

⇔ 480p − 240 = 400p ⇔ p = 3 . Alors (>) estpl’ellipse de foyer C , de directrice (B D ) et d’ex-


2
Ainsi, l’espérance de gain du joueur est de 240 F cfa si centricité .
2
P = 3. 21.2.3.2. (>) étant p l’ellipse de foyer C , de directrice (B D )
2
et d’excentricité alors son image par la similitude S 0
2
est l’ellipse de foyer S 0 (C ), de directrice S 0 [(B D )] et d’ex-

;
41 1
1.2. Solution des sujets d’examen

p
2 c’est-à-dire
centricité . Or S 0 (C ) = B et S 0 [(B D )] est la médiatrice
2 
de [AB ]. Ainsi
p l’image de (>) est l’ellipse de foyer B , d’ex-  x = 2t + 8

2 y = −t + 1
centricité et de directrice la droite (D ), médiatrice
2 z = 3t + 7

de [AB ].
Ainsi, une représentation paramétrique de la droite (∆)
D C M est

D0  x = 2t + 8

y = −t + 1 , (t ∈ R)
I z = 3t + 7
(∆)

B 22.1.2.4. K appartient à la droite (∆) alors il existe un


A réel t tel que K (2t +8; −t +1; 3t +7). De plus K appartient
(D ) au plan (AB C ) alors
−2(2t + 8) + (−t + 1) − 3(3t + 7) + 8 = 0
ce qui donne t = −2. Ainsi le point K a pour coordon-
nées (4; 3; 1).
22.1.3. 22.1.3.1. Le projeté orthogonal de D sur le plan
(AB C ) est le point d’intersection de la droite (∆) et du
plan (AB C ) c’est-à-dire K .
N # „ #„ # „ #„
Ainsi D H = αN ⇔ D K = αN
⇔ (−4; 2; −6) = α(−2; 1; −3) .
Solution 22. (p. 8) D’où, α = 2. p
22.1.3.2. D H = (−4)2 + (2)2 + (−6)2 = 2 14.
p

22.1. Partie A Le volume du tétraèdre AB C D , en unités de volume, est


#„ # „
22.1.1. 22.1.1.1. AB (1; −1; −1) et AC (2; −5; −3) d’où p p
D H × aire du triangle AB C 2 14 × 214 14
= =

#„ −1 −5 2

1 1 2 3 3 3
N ; ;
−1 −3 −3 −1 −1 −5
22.1.4. 22.1.4.1. n~1 (1; 1; 1) est un vecteur normal du
= (3 − 5; −2 + 3; −5 + 2) . plan (P1 ) et n~2 (1; 4; 0) est un vecteur normal du plan (P2 ).
n~1 ∧ n~2 = (−4 :1 :3) est non nul alors les plans (P1 ) et (P2 )
Ainsi N~ (−2; 1; −3).
#„ ~ #„ # „ ~ sont sécants.
N=6 0 c’est-à-dire AB ∧ AC 6= 0 alors les points A, B et C 22.1.4.2. Un système d’équations cartésiennes de la
sont non alignés. droite (d ) est :
22.1.1.2. L’aire, en unités d’aire, du triangle AB C est : (
p x + y +z −6=0
1 # „ # „ 14 .
kAB ∧ AC k = . x + 4y − 7 = 0
2 2
22.1.2. 22.1.2.1. #„u (2; −1; 3) est un vecteur directeur de
( (
#„ # „ # „ x + y +z −6=0 x = −4y + 7
(∆) et N = AB ∧ AC est un vecteur normal du plan (AB C ) Et ⇔
alors (∆) est orthogonale au plan (AB C ) si et seulement x + 4y − 7 = 0 z = 3y − 1
#„ # „
si les vecteurs #„
u et AB ∧ AC sont colinéaires. 
#„ #„  x = −4t − 1

u = (2; −1; 3) = −(−2; 1; −3) = −N ⇔ y = t + 2 , t est un nombre réel .
#„
ainsi #„
u et N sont colinéaires. D’où la droite (∆) est or- z = 3t + 5

thogonale au plan (AB C ). 
22.1.2.2. Soit M (x ; y ; z ) un point du plan.  x = −4t − 1
Alors, y = t + 2 , (t ∈ R) est une représentation pa-
M (x ; y ; z ) ∈ (AB C )  z = 3t + 5
# „ #„
si et seulement si AM .N = 0 ramétrique de la droite (d ).
22.1.4.3. a~(−4; 1; 3) est un vecteur directeur de (d ) et
−2(x − 1) + (y − 6) − 3(z − 4) = 0 #„
a~.N = 8 + 1 − 9 = 0 alors la droite (d ) et le plan (AB C )
−2x + y − 3z + 8 = 0 sont parallèles.
Ainsi, le plan (AB C ) a pour équation : 22.1.5. x 2 − 2x + y 2 − 4y + z 2 − 4 = 0

−2x + y − 3z + 8 = 0 . ⇔ (x − 1)2 − 1 + (y − 2)2 − 4 + z 2 − 4 = 0

22.1.2.3. Un point M (x ; y ; z ) appartient à la droite (∆) ⇔ (x − 1)2 + (y − 2)2 + z 2 = 9 .


# „
si et seulement si il existe un réel t tel que D M = t #„ u D’où (S ) est la sphère de centre de coordonnées (1; 2; 0)
et de rayon 3.

;
42 Chapitre 1. Sujets d’examen – Baccalauréat Mathématiques – Séries C, E

22.2. Partie B En effet u n +1 = f (u n ) et d’après l’hypothèse de récur-


1 22.2.1. 22.2.1.1. La fonction f est définie sur ]0; +∞[. rence, 2 ≤ u n ≤ 6, 5. Or f étant strictement croissante,
3 alors on a :
+ 3 = −∞
lim f (x ) = lim 2 ln x −
x 7→0 x 7→0+
x f (2) ≤ f (u n ) ≤ f (6, 5)
3
et lim f (x ) = lim 2 ln x − + 3 = +∞ . c’est-à-dire 2, 89 ≤ u n +1 ≤ 6,28.
x 7→+∞ x 7→+∞ x D’où 2 ≤ u n+1 ≤ 6,5.
22.2.1.2. f est dérivable sur ]0; +∞[ car somme de deux Ainsi, pour tout entier naturel n , 2 ≤ u n ≤ 6,5.
fonctions dérivables sur ]0; +∞[ et pour tout réel x > 0, 22.2.2.4. La suite (u n ) est strictement croissante et ma-
on a : jorée alors elle est convergente.
2 3 2x + 3 22.2.3. 22.2.3.1. La fonction f est deux fois dérivable
f 0 (x ) = + =
x x2 x2 ]0; +∞[, et on a :
2x + 3 −3 
2 6
 
2 3

et f 0 (x ) = 0 ⇔ =0⇔x = . f 00 (x ) + f 0 (x ) = − − + +
x2 2 x2 x3 x x2
Ainsi f 0 ne s’annule pas et est strictement croissante sur
2x 2 + x − 6 (2x − 3)(x + 2)
]0; +∞[. = = .
f (1) = 0 alors : dans ]0; 1[ la fonction f est strictement x3 x3
négative et dans ]1; +∞[, la fonction f est strictement Alors la fonction f est solution sur ]0; +∞[ de l’équation
positive. (E 0 ).
22.2.1.3. lim f (x ) = −∞ alors l’axe des abscisses est 22.2.3.2. L’équation différentielle (E ) a pour équation
x 7→0 caractéristique a 2 +a = 0. Cette équation caractéristique
asymptote verticale à la courbe (C f ).
a pour solutions 0 et −1 alors les solutions sur ]0; +∞[
f (x )
lim = 0 alors la courbe (C f ) admet à +∞ une de l’équation (E ) sont les fonctions : x 7→= Ae−x + B où
x 7→+∞ x
branche parabolique de direction (O , u). ~ A et B sont des réels.
22.2.3.3. g − f est solution de (E ) si et seulement si
pour tout réel,
6
x > 0, (g − f )00 (x ) + (g − f )0 (x ) = 0
5 x > 0, g 00 (x ) − f 00 (x ) + g 0 (x ) − f 0 (x ) = 0

4 x > 0, g 00 (x ) + g 0 (x ) = f 00 (x ) + f 0 (x ))
(2x − 3)(x + 2)
3 x > 0, g 00 (x ) + g 0 (x ) =
(C f ) x3
2 Ainsi g − f est solution de (E ) si et seulement si g est
solution de l’équation (E 0 ).
1 22.2.3.4. D’après la question précédente, g est solution
de l’équation (E 0 ) si et seulement si g − f est solution
de (E ). Ainsi, les solutions sur ]0; +∞[ de l’équation (E 0 )
~ 1
0u 2 3 4 5 6 7 8
sont les fonctions :
−1
3
x 7→ Ae −x + B + 2 ln x − + 3
−2 x
où A et B sont des réels.
22.2.2. 22.2.2.1. u 1 = f (u 0 ) = f (2) ' 2,89
u 2 = f (u 1 ) = f (2, 89) ' 4,08
et u 3 = f (u 2 ) = f (4, 08) ' 5,08 .
22.2.2.2. Montrons par récurrence que la suite (u n )
est strictement croissante.
Pour n = 0, on a u 0 = 2 et u 1 ' 2, 89 alors on a u 0 < u 1 .
Soit n ∈ N, supposons que u n < u n +1 et montrons que
u n+1 < u n+2 .
u n+1 = f (u n ) et u n+2 = f (u n +1 ). f est une fonction
strictement croissante et d’après l’hypothèse de récur-
rence, u n < u n +1 alors f (u n ) < f (u n +1 ) c’est-à-dire
u n+1 < u n+2 .
Ainsi pour tout entier naturel n, u n < u n+1 . Alors la suite
(u n ) est une suite strictement croissante.
22.2.2.3. Montrons par récurrence que pour tout en-
tier naturel n , 2 ≤ u n ≤ 6, 5.
Pour n = 0, on a u 0 = 2 ainsi 2 ≤ u 0 ≤ 6, 5.
Soit n ∈ N, supposons que 2 ≤ u n ≤ 6, 5 et montrons que
2 ≤ u n +1 ≤ 6, 5.

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