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de matériaux organiques non fossiles issus de la biomasse, par exemple des
matières végétales produites par l’agriculture (betterave, blé, maïs, colza, tournesol,
pomme de terre, etc.).
Des technologies sont actuellement mises au point pour exploiter les matières
cellulosiques telles que le bois, les feuilles et les tiges des plantes ou celles issues
de déchets.
On qualifie ces matières de biomasse ligno-cellulosique car elles proviennent de
composants ligneux ou à base de carbone qui ne sont pas directement utilisés dans
la production alimentaire. Ces caractéristiques présentent un avantage de
disponibilité supérieure et de non concurrence alimentaire par rapport à la première
génération de biocarburants.
Celles-ci peuvent accumuler des acides gras permettant d’envisager des rendements
à l’hectare supérieurs d’un facteur 30 aux espèces oléagineuses terrestres. A partir
de ces acides gras, il est possible de générer du biodiesel. Certaines espèces de
microalgues peuvent contenir des sucres et ainsi être fermentées en bioéthanol.
Enfin, les microalgues peuvent être méthanisées pour produire du biogaz. Certaines
d’entre elles peuvent également produire du biohydrogène.
Il existe deux principales méthodes de production des biocarburants de seconde
génération :
Enjeux économiques
Par ailleurs, le caractère durable de la production des agrocarburants peut être mis à
mal si elle est réalisée de manière non durable : épuisement des sols, pollution des
eaux et destruction de milieux naturels pour cette production.
Cette directive établit également des critères de durabilité pour les biocarburants
(dans les articles 17 à 19), en accord avec l'objectif de réduction des gaz à effet de
serre, de préserver les terres présentant une grande valeur sur le plan de la
biodiversité.
Parmi les critères fixés, les biocarburants doivent émettre au moins 35% moins de
gaz à effet de serre que les carburants traditionnels pour être considérés comme «
durables ». En janvier 2017, cette réduction des gaz à effet de serre résultant de
l'utilisation de biocarburants devra atteindre au moins 50%, et 60% en janvier 2018.
Acteurs majeurs
Il existe trois principales zones productrices qui produisent près de 85% des
biocarburants dans le monde(2).
Le Brésil s'est longtemps classé en tête au niveau mondial car le développement des
biocarburants a été mis en place dès les années 1970. Le plan Proalcool, lancé à
cette époque, avait pour objectif d’ouvrir de nouveaux débouchés au secteur sucrier
en crise. Il s’agit principalement de la production d’éthanol à partir de la canne à
sucre. L’État brésilien a contribué une grande part dans le développement du secteur
des biocarburants.
Leader mondial sur le marché du biodiesel en 2010, l'Europe est une des régions les
plus motrices après les États-Unis et le Brésil dans la production et l'usage des
biocarburants.
Passé et présent
Lorsque l’industrie automobile est née, le pétrole et ses dérivés n’étaient pas encore
très utilisés, les motoristes se tournaient vers le futur biocarburant : Nikolaus Otto a
inventé le moteur à combustion interne. Rudolf Diesel, inventeur du moteur portant
son nom, faisait tourner ses machines à l’huile d’arachide.
Futur