Générateur Photovoltaïque Raccordé Au Réseau OCT 2023

Générateur photovoltaïque
raccordé au réseau -
compétence électrique
Installation photovoltaïque raccordée au réseau

(compétence électrique)
Version octobre 2023 1
Présentation de la formation
▪ Evaluation pratique / QCM
▪ Support TD et TP
▪ Documents annexes
▪ Sommaire
▪ Glossaire
2
Présentation de la formation
Sommaire
1. CONSEILLER SON CLIENT sur les plans technique, 3. ORGANISER LES POINTS CLES DE LA MISE EN
6 188
financier et autres ŒUVRE et la MISE EN SERVICE
1.1 Marché et contexte de développement 7 3.1 Généralités 189
1.2 Aspects environnementaux 17 3.2 Points clés de la mise en œuvre 198
1.3 Fonctionnement du PV 24
1.4 Onduleurs PV 48
1.5 Différents systèmes PV 62 4. PLANIFIER LA MAINTENANCE des installations 212
1.6 Contexte réglementaire et administratif 69 4.1 Suivi et maintenance 213
1.7 Ressource solaire 88 4.2 Modification d’installations existantes 219
1.8 Evaluation du productible 106
1.9 Autoconsommation 116
1.10 Implantation du PV 127
2. CONCEVOIR ET DIMENSIONNER une installation 141

2.1 Dimensionnement Modules / Onduleurs 142
2.2 Protection des personnes et des biens 146
2.3 Conducteur de protection et liaison 158
équipotentielle
2.4 Protection Foudre 165
2.5 Dimensionnement des composants 173
2.6 Installation raccordée au réseau avec 181
stockage batterie
3
Sommaire
Glossaire (1/2)
• AC : Courant Alternatif • DTA : Document Technique d'application

• ADEME : Agence De l'Environnement et de la Maîtrise • DTU : Document Technique Unifié
de l'Energie • ECS : Eau Chaude Sanitaire
• AGCP : Appareil Général de Coupure et de Protection • Ei : Energie d'irradiation
• AM : Air Mass • EPC : Equipement de Protection Collectif
• AQC : Agence Qualité Construction • EPI : Equipement de Protection Individuel
• ATec : Avis Technique • ESS : Energy Storage System (Batterie)
• ATEx : Appréciation Technique d'Expérimentation • EVA : Ethylène Vinyle Acétate
• BEPOS : Bâtiment à énergie positive • Ga-AS : Cellule PV en Arséniure de Gallium
• BT : Basse Tension • GPVR : Générateur PhotoVoltaïque au Réseau
• C2P : Commission Prévention Produits • HT : Haute Tension
• CACSI : Convention d'Auto-consommation • IAB : Intégré Au Bâti
• CdTe : Cellule PV en tellurure de cadmium • Icc : Intensité de Court-Circuit (= Isc : Short Circuit
• CGI : Critères Généraux d'Implantation Current)
• CIGS : Cellule PV en Silicium Indium de Gallium et Cuivre • Isc max = 1,25 Isc STC
• CIS : Cellule PV en diséléniure de cuivre et d'iridium • Icu : Pouvoir de coupure
• CPT : Cahier de Prescription Technique • Ie : Intensité assignée d'emploi
• CSTB : Centre Scientifique et Technique du Bâtiment • Impp : Intensité du Point de Puissance Maximale
• DC : Courant Continu • In : Courant nominal (intensité max que peut supporter
• DDR : Dispositif Différentiel Résiduel un fusible ou Courant nominal de décharge d'un
• D3E : Déchets d'Equipements Electriques et parafoudre)
Electroniques • IP2X : Indice de Protection 2X
• IRM : Courant Inverse Maximum
4
Glossaire
Glossaire (2/2)
• Iscmax : Courant maximum en court-circuit • SLT : Schéma de Liaison à la Terre

• Iscpv : Courant de tenue en court-circuit d'un parafoudre • SPD : Surge Protection Device (Parafoudre)
• KVA : Kilovoltampère • STC : Conditions Standard de Test
• kWc : kilowatt crête • TAC : Taux d'AutoConsommation
• kWh : kilowatt heure • TAP : Taux d'AutoProduction
• MALT : Mise A La Terre • TST : Travail Sous-Tension
• Mono-Si : Silicium monocristallin • TURPE : Tarif d'Utilisation des Réseaux Publics
• MPP : Maximum Power Point (Point de Puissance d'Électricité
Maximale) • Uoc : Tension de Circuit Ouvert (= Uoc : Open Circuit)
• MPPT : Traqueur de Point de Puissance Maximale • Uocmax : Tension maximum à vide aux conditions
• Multi-Si : Silicium polycristallin extrêmes froides, par défaut Uoc max = 1,2 Uoc STC
• Ncmax : Nombre maximal de chaînes en parallèle sans • Ucpv : Tension maximale de régime permanent
protection (parafoudre)
• Ng : Densité de foudroiement • Ue : Tension assignée d'emploi
• Nk : Niveau kéraunique • Umpp : Tension du Point de Puissance Maximale
• NOCT : Normal Operating Cell Temperature • Up : Tension de protection du parafoudre
(Température Normale de Fonctionnement de la Cellule) • UTE : Union Technique de l'Electricité
• Pc : Puissance Crête • Uw : Tension de tenue au choc (d'un module ou d'un
• PR : Performance Ratio onduleur)
• RGE : Reconnu Garant de l'Environnement • VAT : Vérificateur d'Absence de Tension
5
Glossaire
Conseiller son client sur les
plans technique, financier et
autres
1

(compétence électrique) 6
Marché et contexte de
développement
1.1

RGE : Reconnu Garant de l’Environnement.
▪ Pour plus d’informations → Vidéo « La qualification : qu’est ce que c’est ? » :

https://www.youtube.com/watch?v=hiE1_ZxmXFg
▪ Une fois la formation validée, les démarches de demande de qualification RGE peuvent
être réalisées auprès des 3 organismes de qualification conventionnés :
Qualibat : Qualifelec : Qualit’EnR :
Plus d’information : http://www.renovation-info-service.gouv.fr
8
1 : Conseiller son client
Engagement de la qualification en PV
 Qualification RGE obligatoire pour l’obligation d’achat

 Critères de qualification :
 Code NAF en cohérence avec le métier
 Assurance de Responsabilité Civile Générale et assurance de Responsabilité Civile
Décennale pour toute la prestation d’installation d’un générateur photovoltaïque
intégré ou surimposé au bâti
 Moyens financiers (exercices comptables)
 Formation technique suivie et validée d’au moins 1 référent de l’entreprise
 Matériels (pince à sertir, VAT, pince ampèremétrique AC/DC, EPI, etc.)
 Sous-traitance maximale de 30 % du CA annuel dans le PV (50% si justification) et via
des entreprises qualifiées
 Expérience d’au moins 2 chantiers de moins de 48 mois (possibilité de qualification
probatoire si ce critère ne peut être validé dès la première demande de qualification)
 Audits d’installations réalisés et validés au cours de la qualification (toutes les 14
installations)
Plus d’information : https://www.demarches.interieur.gouv.fr/professionnels/professionnels-batiment-comment-obtenir-label-rge
9
Développement de la filière française en chiffres
Ordre de grandeur
1 kW = 5 m²
1 MW = 5 000 m²
1 GW = 5 millions de m²
10
Développement de la filière française en chiffres
▪ Capacités installées fin 2022 : 16 GW
▪ Objectif de la Programmation Pluriannuelle

de l’Energie pour 2028 : 35 à 44 GW
Source : www.agenceore.fr
11
Scénarios 2050
Enjeux
• Scénario de RTE (Réseau de transport d’électricité) • Epuisement des ressources fossiles (pétrole, gaz,
• Scénario Négawatt charbon)
• Scénario de l’ADEME • Impact des ressources fossiles sur le changement
climatique
• Dépendance géopolitique
Objectif d’économie d’énergie – scénario RTE 2050

12
Scénario RTE 2050
▪ Objectifs de développement des filières de production d’électricité
Filière Objectifs 2050 Installé en 2021
PV Entre 70 et 214 GW 14 GW
Eolien terrestre Entre 43 et 74 GW 12 GW
Eolien en mer Entre 22 et 62 GW 0 GW
Nouveau nucléaire Entre 0 et 27 GW 0 GW
Hydraulique et STEP 30 GW 26 GW
13
Répartition par taille d’installation (en kWc en 2023)
Répartition des installations en nombre et en puissance par tranche de puissance

90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
0-6 6-36 36-250 250-3000 3000-17000
En puissance En nombre d'installation
Source : https://www.enedis.fr/open-data
14
Incitations
 Incitation dans la RE2020 (obligation d’énergies renouvelables et

impact positif sur le bilan thermique)
 Incitation au déploiement du PV en autoconsommation sur les

bâtiments existants > 1000 m² : dispositif éco énergie tertiaire
 Augmentation du prix de l’électricité
 Evolution de la filière PV (prix du matériel, rendement, évolution

technologique, etc.)
15
Obligations
Source : Hespul
16
Aspects
environnementaux
1.2

Recyclage
▪ SOREN est l’éco-organisme en charge de la collecte et du traitement des modules

en France
▪ Eco-contribution à l’achat qui finance l’éco-organisme (Exemple 0,50€ HT pour un

module cadré supérieur à 20 kg)
Source : https://www.soren.eco/
18
Prestataires SOREN (2021)
19
Terres rares et PV
Définition des Terres Rares :

 Eléments métalliques ayant des propriétés
chimiques particulières de numéro atomique de 57
à 71 (lanthane, néodyme, …)
 86% de la production est en Chine (2017)
 Recyclage < 1%
Aucune terre rare dans la filière PV
Utilisation d’Argent et silicium, métaux critiques

d’importances stratégiques (dépendance d’autres pays
dans le processus d’approvisionnement)
Source ADEME : Fiche technique : Terres rares, énergies renouvelables et stockage d'énergies – oct 20
20
Bilan énergétique et carbone
▪ Entre 0,8 et 1,4 ans de temps de retour énergétique (France – Monocristallin – 2020)
▪ Entre 1010 et 1087 kg eq CO2 / kWc installée (Monocristallin – 2020)
▪ Entre 17 et 43 g éqC02/kWh en fonction de l’ensoleillement du site (division par 2 en 5 ans)
Source Projet INCER-ACV, ADEME, 2021 et V. Fthenakis and E. Leccisi, Updated sustainability status of crystalline silicon-
based photovoltaic systems: Life-cycle energy and environmental impact reduction trends, Prog. in Photovoltaics, 2021
21
Pompiers en PV
L’intervention des services de secours est possible et encadrée :

• Une note d’information opérationnelle existe depuis juin 2011 expliquant les
modalités d’intervention en présence de PV
• Cette note se décline en doctrine d’intervention par SDIS
Pour des bâtiments à risque (ERP, ICPE, …), des préconisations existent :
• Avis de la CCS de février 2013 et APSAD D20 Procédés Photovoltaïques
• Guide « Maîtriser le risque lié aux installations photovoltaïques »
• Analyse de chaque projet par le SDIS
• ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement

• ERP : Etablissement Recevant du Public
• APSAD : Assemblée plénière des Sociétés Assurances Dommages
• SDIS : Service Départementaux d’Incendie et de Secours
• CCS : Commission Centrale de Sécurité
22
D’autres questions fréquentes ?
https://solairepv.fr
▪ Site réalisée par des équipes du CNRS, du Centre de Nanosciences et de

Nanotechnologies (C2N), de l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) et de
la Fédération de Recherche Photovoltaïque (FedPV)
https://www.photovoltaique.info/fr/info-ou-intox/
▪ En 2007, Hespul a créé le Centre national de ressources sur le photovoltaïque

avec le soutien de l'ADEME Hespul est une association loi 1901 spécialisée dans
le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique
23
Fonctionnement du PV 1.3

Un peu d’Histoire…
L’effet photovoltaïque :
Phénomène physique propre à certains matériaux appelés "semi-
conducteurs", le plus connu et le plus utilisé est le silicium, issu de la
silice.
Découverte :
1839 : Edmond BECQUEREL, physicien français, présente « l’effet photovoltaïque » à l’Académie des Sciences
1905 : Albert Einstein fut le premier à en proposer une explication, en utilisant le concept des « photons ».
1955 : BELL Téléphone (Etats-Unis) annonce la mise au point d'une cellule dont le rendement atteint 6 %, marquant ainsi la naissance
des premières applications PV
Premières applications (uniquement des sites « PV isolés ») :

1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites alimentés par des cellules PV sont envoyés dans
l’espace.
1973 : La première maison alimentée par des cellules PV est construite à l’Université de Delaware.
1978 : Création du COMES (Commissariat à l’énergie solaire)
1983 : La première voiture alimentée par énergie PV parcourt une distance de 4 000 km en Australie.
Développement des installations raccordées au réseau :

1990 : Premiers systèmes « PV connectés au réseau », en Allemagne, Japon et Etats-Unis
2000 : Début des tarifs d’obligation d’achat qui lancent la production électrique de masse avec le PV (Allemagne)
25
L’effet photovoltaïque
Lumière = photon = Effet photovoltaïque = paire électron/trou = courant = puissance = production électrique
La lumière augmente = … = Le courant augmente = La production électrique augmente
La lumière baisse = … = Le courant baisse = La production électrique baisse
0,65 à 0,7 V (à vide)
Source : J. Flémal - Architecture et Climat - UCL
26
Process de fabrication des cellules (Si cristallin)
Silicium qualité solaire Lingots Wafers Cellules Modules
 Silicium qualité solaire : 99,9999%
 Le silicium est l’élément le plus abondant dans la croûte terrestre (28 % de sa masse) après l’oxygène (49%)
 Il y a environ 2 à 3 g de silicium / Wc
 Deux filières de fabrication distinctes (Monocristallin / Polycristallin)

Source : Woodhouse, Smith et al. 2019
27
Part de marché par technologie (en GWc)
Couches minces
Il existe d’autres technologies de semi
conducteurs utilisés pour les couches
minces telles que CdTe, CIS, CIGS, Silicium
amorphe,…
Monocristallin
Le marché du photovoltaïque raccordé au

réseau en France est essentiellement avec
du monocristallin
Polycristallin
Source : IEA PVPS 2021
28
Part de marché pour la fabrication de cellules
Source : IEA PVPS 2021
29
Apparence et rendement (2023)
20% de rendement du module = 200 Wc/m²
Démonstration par le formateur de cellules (CIS, mono et poly) Source : http://cleanenergy.info/
30
Evolutions technologiques
▪ Réduction de la quantité de matière par cellule

▪ Réduction des chutes dans la fabrication des wafers
▪ Augmentation de la taille des wafers (standard 157 mm) avec une évolution vers
des formats M6 M10 et M12 (166, 182 et 210 mm)
▪ Augmentation de la part de marché du monocristallin
▪ Utilisation de demi-cellule et autres fragmentations de cellule (réduction
d’intensité et de perte par effet Joule)
▪ Augmentation des rendements
Classique Shingled
Exemple de cellule bifaciale à hétérojonction
Source : Henkel
Plus d’information : https://www.youtube.com/watch?v=6h2zKnITKzo&t=212s&ab_channel=AXUNSAS
31
Constitution des différents modules
▪ Cadre en aluminium (Optionnel)

▪ Verre
▪ Encapsulant (EVA)
▪ Cellules
▪ Encapsulant (EVA)
▪ Face arrière :
• TPT (module dit « verre-tedlar »)
• Verre (module dit « bi-verre »)
EVA : Ethylene Vinyl Acetate

TPT : Tedlar – PET - Tedlar
32
Eclairement en fonction de la météo
On raisonne en Puissance (W/m²)

Nuages épars,
Ciel couvert soleil
Rayonnement diffus principalement Rayonnement direct principalement

Eclairement
(W/m2)
L’éclairement se mesure Démonstration par le formateur

avec un solarimètre
de l’utilisation du solarimètre
33
Rayonnement solaire
AM 0 Rayonnement hors atmosphère

pour épaisseur atmosphère = 0 AM 0
AM 1
AM 1,5 AM 1 AM 1,5
(soleil incliné à 41,2˚/H)
Rayonnement pour épaisseur
Rayonnement de
atmosphère 1,5 référence pour la
caractérisation des
modules PV
Rayonnement absorbé par

l’atmosphère (O2, CO2, H2O…)
34
Courbe I/V pour une cellule PV
Caractéristiques de l’intensité en fonction de la tension
Intensité de Court Circuit (Icc ou Isc)

Les Conditions Standards de Test (STC) :
• Eclairement : 1 000 W/m²
11 • Tcellule = 25 ˚C
• Air Mass : 1,5
10
9 Point de
Intensité au point Puissance
8 de puissance Maximum
maximum (Impp)
7
Intensité (A)
5 Tension au point de
puissance
4 maximum (Umpp)
3 A
2 V
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Tension à vide ou Tension de Circuit
Tension (V) Ouvert
(Uoc ou Uco)
35
Courbe I/V pour une cellule PV
Caractéristiques de l’intensité en fonction de la tension
Les Conditions Standards de Test (STC) :

• Eclairement : 1 000 W/m²
• Tcellule = 25 ˚C
• Air Mass : 1,5
36
Constitution d’un module PV
Démonstration par le formateur de mesures de tensions et d’intensité sur un module

37
Caractéristiques d’un module PV selon l’éclairement
Tcellule = 25 ˚C
38
Caractéristiques d’un module PV au silicium cristallin
selon la température
U75˚C = -0,25% x (75-25) = -12,5%, soit U75˚C = 42 V x (1-12,5%) = 36,75 V

U-20˚C = -0,25% x (-20-25) = +11,25%, soit U-20˚C = 42 x (1+11,25%) = 46,72 V
39
Diode by-pass contre le phénomène Hot-Spot
Lorsqu’une cellule est ombrée, le reste du module étant au soleil, la cellule ombrée chauffe.
RAPPEL DIODE
Cet effet est appelé Hot Spot (point chaud) et il peut entraîner la destruction de la cellule Blocage Passage
ombrée en l’absence de diode bypass.
U U
14V 14V 0,7V
14V
+ R -
Attention : Les sollicitations

excessives des diodes
dégradent leur durée de
vie et celle des modules
Démonstration par le formateur simulation

de l’ombrage sur un module et mesure
Plus d’information : https://www.youtube.com/watch?v=6zoYjRGnYhc&ab_channel=AXUNSAS

https://www.youtube.com/watch?v=TmpEzn9KdZ0&t=421s&ab_channel=AXUNSAS Phénomène ‘Hot spot’
(point chaud)
40
Diode by-pass contre le phénomène Hot-Spot
Echauffement de la
diode by-pass
41
11/10/2023 41
Ex. de fiche technique
CARACTERISTIQUES ELECTRIQUES AUX CONDITIONS STC ¹ VALEURS NOMINALES DE TEMPERATURE

Gamme de puissance (Wc) 390 395 400 Température nominale cellule (NOCT 45˚C)
Rendement surfacique 21,2% 21,5% 21,7% Coefficient de temp. sur Pmax (%/˚C) ‐0,35
Tensions à puissance max. Vmpp 37,9 38,3 38,6 Coefficient de temp. sur Voc (%/˚C) ‐0,25
Intensité à puissance max. Impp 10,3 10,3 10,4 Coefficient de temps. sur Isc (%/˚C) 0,04
Tension circuit ouvert Voc (V) 44,5 44,5 44,6
Courant de court‐circuit Isc (A) 10,8 10,9 10,9
CARACTERISTIQUES DES modules

Dimensions 1767 x 1041 x 35 mm ᶟ
Poids 19,7 kg
Type de cellules Monocristallin M6‐9BB
Quantité de cellules par module 120 demi‐cellules
Verre solaire (anti‐reflet) Verre trempé 3,2mm
Connecteurs Staubli MC4‐EVO2
Longueur des câbles 2 x 1,2m
Cadre Aluminium
Couleur de backsheet Blanche
Températures d'utilisation ‐40 ˚C à +85 ˚C
Charge maximum vent/neige 2400 Pa
Sécurité électrique Classe II
Tension maximale du système (V) 1500
Calibre du fusible gPV (A) – protection surintensité 30
1. Standard Test Conditions,1000W/m²,25˚C, AM1,5,
2. Normal operating cell temperature, 800 W/m², 45˚ Tolérance sur Pmax : 0/+5W. Incertitude de
mesure sur les caractéristiques électriques : ±3%
3. Tolérance sur la longueur et largeur de 2mm
42
Garanties
▪ Garantie produit de 10 à 40 ans

▪ Garantie puissance de 25 à 40 ans et de 80 à 92% de la puissance de départ
Généralement Module Verre Tedlar Généralement Module Bi-verre

Ex : 25 ans 80 % de la puissance Ex : 30 ans 85 % de la puissance
Attention : La perte de puissance doit être démontrée par le maitre d’ouvrage (Flash test par laboratoire accrédité
ou expert judiciaire)
43
Certifications module PV
NF EN 61215-1/2 : Modules photovoltaïques (PV) pour application terrestre – Qualification de la

conception et homologation
Ce document décrit les exigences générales et propres à chaque technologie pour les essais (sous
parties) et définit un ensemble de procédures d’essais nécessaires pour la qualification de la conception
et l’homologation.
NF EN 61730-1/2 : Qualification pour la sûreté de fonctionnement des modules photovoltaïques (PV)

Partie 1 : Exigences pour la construction
Ce document décrit les exigences fondamentales de construction pour les modules photovoltaïques afin
de fournir un fonctionnement électrique et mécanique sûr et répertorie les essais auxquels un module
PV doit satisfaire à des fins de qualification pour la sûreté de fonctionnement.
NF EN 60904 – 1 à 10 : Mesures des caractéristiques courant-tension des dispositifs photovoltaïques

Ce document décrit les procédures de mesure des caractéristiques courant-tension des dispositifs
photovoltaïque au silicium cristallin sous éclairement solaire naturel ou simulé.
44
Caractéristiques d’un champ PV
Câblage série / parallèle
Champ PV de 12 modules 500 Wc

Isc module = 13 A
Uoc module = 45 V
+ - + +
Une chaîne : Deux chaînes :
Pc de la chaîne= Pc =
Isc champ PV = Isc champ PV =
Uoc champ PV = Uoc champ PV =
- -
Une chaîne = une série = un string = une branche

45
Synthèse des notions utiles (1/2)
▪ STC :
▪ Pc :
▪ Icc STC – Isc STC :
▪ Impp STC :
▪ Uco STC – Uoc STC :
▪ Umpp STC :
46
Synthèse des notions utiles (2/2)
▪ Les valeurs électriques extrêmes en fonction des conditions de

température et d’ensoleillement doivent être supportées par
l’ensemble du matériel électrique qui sera installé
▪ L’intensité sera plus forte en condition extrêmes (chaud, ensoleillé) :

Isc max = 1,25 x Isc STC
▪ La tension sera plus forte en conditions extrêmes (froid, ensoleillé) :

Uoc max = 1,2 x Uoc STC
(Valeur de Uoc max par défaut, à adapter en fonction de la température

minimale du site et du coefficient de température du module : UTE C15-712-1)
47
Onduleurs PV 1.4

Onduleur raccordé réseau
Fonctions :
1. Pilote la tension du champs PV afin de disposer du maximum de sa puissance
en fonction de l’éclairement et de la température(MPPT – Maximum Power
Point Tracking)
2. Convertit le courant continu en courant alternatif
3. Se découple du réseau en cas d’absence ou de défaillance du réseau : EN 50549
4. Contrôle d’isolement avant couplage (protection des personnes et des biens)
49
Symboles normalisés
Onduleur
Onduleur Onduleur
sans transformateur avec transformateur
Onduleur sans isolation galvanique Onduleur avec isolation

galvanique
Peut être à l’origine de courants de
fuites capacitifs
50
Onduleur raccordé réseau
Conformité aux normes :

▪ Protection de découplage : NF EN 50549 *
Découplage automatique du réseau (< 200 ms) si hors tolérances :
• en tension 80 % à 115 % de la tension nominale (soit 184 à 264,5 V en mono 230V)
• en fréquence (47,5 à 51,5Hz)
– Si Tension efficace dépasse pendant plus de 10 minutes, 110% de la valeur nominale 230V/400V au point
de livraison
▪ Harmoniques : CEI 61000-3-2

▪ Interface réseau : CEI 61727
▪ Compatibilité électromagnétique : EN55014
▪ Sécurité : CEI 62109
▪ Exigences de la Documentation Technique de Référence des gestionnaires
de réseaux
* Jusqu’à fin 2024, la prénorme DIN VDE 0126-1-1/A1 est également acceptée
51
Caractéristiques onduleur
 Caractéristiques en entrée (DC)

 Large plage de tension d’entrée et plage MPPT (ex : de 150 à 600 V)
 Qualité de la recherche du point de puissance maximale (MPPT)
 Un ou plusieurs MPPT
 Limitation de puissance max par désadaptation de Pmax
 Protection en surtensions (varistances)
 Protection des personnes (contrôle d’isolement DC)
 Caractéristiques en sortie (AC)

 Consigne d’Enedis depuis février 2023 sur l’absorption de réactif
(réglage demandé Tan(phi) = -0,35, cos(phi) = 0,944)
Plus d’information : https://www.youtube.com/watch?v=i6xMLiSxgvM&ab_channel=AXUNSAS
52
Caractéristiques onduleur
 Caractéristiques en général :
 Avec ou sans transformateur (TL : Transformer Less)
 Faible consommation & niveau sonore
 Affichage des paramètres de fonctionnement (voyants, affichages, etc...)
 Enregistrement des données (accessibles par liaison informatique)
 Indice de protection variable (jusqu’à IP65)
 Bridage, pilotage des charges et gestion de batterie possibles
 Rendement élevé au niveau de puissance usuelle (ex: 95% à 99%)
53
Rendement onduleur
 Il dépend de :
 Puissance d’entrée
 Tension d’entrée DC (1 à 2%)
 Transformateur (si existant)
Courbes de rendement de 6 onduleurs différents :
A
Rendement
Puissance AC Ex : le rendement
Rendement =
Puissance DC maxi de l’onduleur
A
A est atteint à 55%
de sa puissance
nominale
% de la Puissance nominale
54
Rendement européen onduleur
Le rendement européen représente

une évaluation théorique du
rendement moyen sur l’année en
prenant en compte l’efficacité à
charge partielle de l’onduleur tel
qu’on peut le trouver avec un
ensoleillement de type européen.
Aujourd’hui : Le η européen est

légèrement inférieur au rendement
maximum de l’onduleur et autour
de 97%
Exemple de calcul de rendement européen normalisé :

ηeuro = 0,03 ´ η5%Pn + 0,06 ´ η10%Pn + 0,13 ´ η20%Pn + 0,10 ´ η30%Pn + 0,48 ´ η50%Pn + 0,20 ´ ηPn
= 94,461%
Source : SOLARPRAXIS
55
Micro Onduleur
 MPPT par module, particulièrement intéressant si plusieurs expositions ou ombrages

 Mise en parallèle coté AC via un câble avec connecteur spécialisé, peu de câblage DC
 Coffret DC non nécessaire, sécurité Très Basse Tension (TBT)
 Pour 1 ou 2 modules entre 255 et 660 Wc en monophasé, ou 4 modules en triphasé
 Adapté au petit producteur, possible pour grande installation (plusieurs dizaines de kWc)
 Suivi de la production module par module (ATTENTION à l’installation, faire un relevé précis des
numéros de série des micro-onduleurs et de leur position sur un plan d’implantation)
 Problématique d’intervention pour dépannage, mais grande fiabilité à ce jour
 Garantie constructeur étendue (sous réserve température max de fonctionnement).
56
Optimiseurs DC-DC et onduleur spécifique
 Puissance convertisseur adaptée à 1 ou 2 modules

 MPPT par module, intéressant si plusieurs expositions ou ombrages
 Limitation de la tension DC au niveau des modules (1 V par module) si absence du réseau
 Suivi de la production module par module (ATTENTION à l’installation, faire un relevé précis des
numéros de série des optimiseurs et de leur position sur un plan d’implantation)
 Onduleur fonctionnant à tension constante et nécessite un onduleur dédié – même marque que les
convertisseurs – puissance mini onduleur 2,2 kW
 Problématique d’intervention pour dépannage, mais grande fiabilité à ce jour,
 Garantie constructeur étendue (sous réserve température max de fonctionnement)
57
Onduleurs modulaires (string et multi-MPPT)
VDE
0126-1-
1
Plusieurs MPPT
 Puissance de quelques KVA à plusieurs dizaines de kVA =
(Multi-branches)
 Un convertisseur DC/AC unique =
 Onduleur « string » = 1 seul MPPT (Multi-string)
 Onduleur « multi-MPPT » = Plusieurs MPPT (Sous-champs différents =
(Multi-chaînes)
possible: technologie, puissance, orientation, inclinaison, ombrage,
température (Maximum Power
Point Tracking)
58
Fiches techniques
Onduleur multi-string
Entrée (PV）
2
Puissance DC max. recommandée 3,000 Wc 4,500 Wc 9,000 Wc
3
Tension d'entrée max. 600 V
Tension de démarrage 100 V
3
Plage de tension MPPT à pleine puissance 90 V – 560 V
Tension nominale d'entrée 360 V
Courant d'entrée max. par MPPT 12,5 A
Courant de court-circuit max par MPPT 18 A
Nombre de trackers MPP 2
Nombre max. d'entrées par MPPT 1
59
Fiches techniques
Onduleur multi-string
Sortie
Connexion au réseau Monophasé
Puissance nominale 2,000 W 3,000 W 6,000 W
Puissance apparente maximale 2,200 VA 3,300 VA 6,000 VA
Tension nominale de sortie 220 Vac / 230 Vac / 240 Vac
Courant de sortie maximal 10 A 15 A 27.3 A
Facteur de puissance réglable 0.8 capacitif 0.8 inductif
Distorsion totale d'harmonique max. ≤3%
Alimentation de secours (Fonction Back-up) Oui (via Backup Box)
Rendement énergétique européen pondéré 96,7 % 97,3 % 97,8 %
Rendement maximum 98 %
Données générales
Plage de température de fonctionnement -25 ~ +60 ˚C (Déclassement au-dessus de 45˚C à la puissance de
sortie nominale)
Humidité relative de fonctionnement 0 %RH～100 %RH
Altitude de fonctionnement 0 ～ 4,000 m (déclassement au-dessus de 2,000 m)
Refroidissement Convection naturelle
Interface Voyants LED; WLAN intégré + App
Communication RS485, WLAN, 4G / 3G / 2G via Smart Dongle-4G
Poids (support de montage compris) 12.0 kg
Dimension (support de montage compris) 365mm * 365mm * 156 mm
Degré de protection IP65
Consommation nocturne < 2.5 W
60
Positionnement onduleur
1. Emplacement accessible (fixe et permanent)

pour le suivi et la maintenance
2. Respecter les préconisations spécifiques du

fabricant (IP, ventilation, température, …)
3. Privilégier un endroit frais, ventilé et à l’ombre

(protégé par une casquette le cas échéant)
4. Privilégier un endroit relativement proche des

modules pour limiter les cheminements DC
Source : AUSOLEN
61
Différents systèmes PV 1.5

Schéma de principe
Autoconsommation sans injection
Source : PACTE
63
Schéma de principe
Injection de surplus / injection totale (sans stockage)
Injection de surplus sans stockage Injection totale sans stockage
Source : PACTE
64
Schéma électrique type
Interrupteur-sectionneur
Croix = (disjoncteur si câble >3m
entre coffret AC et TGBT)
Exemple d’un schéma unifilaire d’une installation en autoconsommation résidentielle sans stockage et sans alimentation secourue
Source guide pacte 65

Guides techniques UTE et normes clés (1/3)
Norme IEC 60364-7-712
Norme NF C 15-100 Norme NF C 14-100

Norme NF C 13-100
Norme NF C 13-200
Guide UTE C15-712-1
Guide UTE C15-712-3
Modules Circuit Onduleur Circuit

PV DC Réseau
PV AC
NF EN IEC 61215 Normes produits NF EN 50549 Normes produits Référentiel ENEDIS

NF EN IEC 61730 NF EN 50618 découplage Raccordement au réseau BT/HTA
NF EN IEC 62790 NF EN 62852
NF EN 62852
Directives européennes BT
et CEM (Compatibilité Electromagnétique)
66
NF C13-200 Installations électrique HT, sites de production industrielles, tertiaires et agricoles (HTB U > 50 kV)
NF C13 et 14-100 Poste de livraison BT à l’intérieur des bâtiments alimentés par réseau public HTA (jusqu’à 33 kV)
NF C15-100 Installations électriques à basse tension (50 à 1000 V AC)
NF C18-510 Opérations sur les ouvrages électriques et environnement électrique - Prévention du risque électrique
UTE C15-105 Détermination des sections de conducteurs et choix des dispositifs de protection. Méthodes pratiques.
UTE C15-520 Installations électriques à basse tension – Guide pratique canalisations – mode de pose – connexions
UTE C15-712-1 Installations PV raccordées au réseau public de distribution.
UTE C15-712-3 Installations PV avec dispositif de stockage et raccordées à un réseau public de distribution
IEC 60364-7-712 Exigences pour les installations ou emplacements spéciaux - Systèmes d'alimentation solaire photovoltaïque (PV)
IEC 62446-1 et -2 Exigences pour Essais, Documentation et Maintenance - Systèmes PV connectés au réseau
IEC 62548 Groupes photovoltaïques (PV) - Exigences de conception
NF EN 61215-1 et -2 Modules photovoltaïques (PV) pour applications terrestres
NF EN 61730-1 et -2 Qualification pour la sûreté de fonctionnement des modules photovoltaïques (PV)
67
NF EN 50618 Câbles électriques pour systèmes photovoltaïques
NF EN 62852 Connecteurs pour applications en courant continu pour systèmes photovoltaïques
NF EN 62790 : 2015 Boites de jonction des modules PV
NF EN 61643-11: 2014 Parafoudres BT connectés aux systèmes BT – méthodes /essais
Parafoudres basse tension - Partie 31 : Exigences et méthodes d'essai des parafoudres pour installations
NF EN 61643-31
photovoltaïques
NF EN 62109-1 et -2 Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les systèmes photovoltaïques
NF EN 50530/A1 Efficacité globale des onduleurs photovoltaïques raccordés au réseau
Onduleurs photovoltaïques interconnectés au réseau public - Procédure d'essai des mesures de prévention contre
NF EN 62116
l'îlotage
NF EN 50524 Fiche technique pour les onduleurs photovoltaïques
Exigences relatives aux centrales électriques destinées à être raccordées en parallèle à des réseaux de distribution
NF EN 50549-1
- [réseau de distribution BT]
Exigences relatives aux centrales électriques destinées à être raccordées en parallèle à des réseaux de distribution
NF EN 50549-2
- [réseau de distribution MT]
68
Contexte réglementaire
et administratif
1.6

Acteurs d’un projet PV
Producteur
Contrat d’achat sur la

marché libre
ENEDIS
Gestionnaire du réseau de distribution
Contrat de fourniture
d’électricité Fournisseurs d’électricité
Consommateur EDF
Lien contractuel d’accès au réseau
Enercoop
+ CONSUEL Engie
…
Producteur
Contrat d’obligation d’achat Contrat marché libre
CONTRIBUTIONS
Stockage virtuel CTA
Démarches
Contribution tarifaire
d’urbanisme d’acheminement
TURPE
EDF-OA Tarif d’utilisation du réseau
Acheteur obligé public d’électricité
Transfert de
contrat TAXES
Commune
possible TICFE (CSPE-TCFE)
Compensation
Autres acheteurs TVA
Etat
obligés
Sources : CRER
70
Evolution du coût du kWh
Evolution du prix de l'électricité 2005 - 2021

8
0
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Augmentation annuelle en %
Tarif réglementé (hors abonnement) – février 2023

Tarif bleu C5 - Base 20,62 c€ TTC/kWh
Tarif bleu C5 – HP - HC 22,28 c€ TTC/kWh HP et 16,15 c€TTC HC
71
Comment calculer le prix du kWh hors abonnement ?
72
Démarches d’urbanismes – installation < 36 kVA
Au sol :
Particularité en secteur sauvegardé :
• Aucune autorisation : P ≤ 3kWc / hauteur ≤ 1,80 m • Déclaration préalable de travaux si P ≤ 3kWc
• Sinon déclaration Préalable de travaux • Permis de construire si P > 3 kWc
Sur bâtiments :
• Déclaration Préalable avant travaux (DP) en rénovation
• Permis de Construire (PC) en neuf (avec indication de la centrale PV)
Avis de l’Architecte des Bâtiments de France en secteur sauvegardé :

• Lorsqu’il y a co-visibilité entre le monument protégé et l’installation photovoltaïque, l’ABF délivre
un avis conforme auquel la mairie doit se conformer.
• S’il n’y a pas co-visibilité, l’avis simple de l’ABF peut ne pas être pris en compte par l’autorité
compétente.
Prescription des PLU – PLUI (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) :

• Les documents d’urbanisme peuvent ajouter des prescriptions à respecter lors de la réalisation
d’une installation PV
73
Enedis, raccordement et accès au réseau
 Installation ≤ 9 kWc : La demande de

raccordement nécessite d’avoir déposé
une déclaration préalable de travaux ou
un permis de construire.
 Installation > 9 kWc : La demande de

raccordement nécessite d’avoir une
déclaration préalable de travaux ou un
permis de construire accepté.
74
Enedis, raccordement et accès au réseau
Autoconsommation sans injection Injection excédentaire Injection totale
Lien contractuel avec Enedis
CACSI CAE
Convention d’autoconsommation sans injection Contrat d’Accès et d’Exploitation
Obligation du producteur
CONSUEL, Assurance responsabilité civile producteur, protection de découplage des onduleurs
Céder gratuitement l’électricité à Enedis (<3 kWc)

Obligation de non-injection Vendre l’électricité sur le marché libre ou sous obligation d’achat
Puissance d’injection au réseau limité à 6 kVA en monophasé
Coût du raccordement
461,76 €TTC
0€
Hors nécessité d’extension si > 6 kVA/phase
Tarif d’utilisation du réseau public d’électricité (TURPE)
10 €TTC/an 42 €TTC/an
Démarche à faire en ligne sur https://connect-racco.enedis.fr
75
Simulateur de raccordement Enedis
▪ Le simulateur permet d’estimer la complexité d’un raccordement au réseau électrique.

Les résultats sont indicatifs, sans valeur contractuelle ou engageante pour Enedis.
▪ Les calculs de l’outil de simulation de raccordement sont effectués automatiquement sur
une image réseau rafraichie mensuellement et ne prennent pas en compte la
dynamique locale de raccordement, contrairement aux études réalisées par Enedis dans
le cadre des demandes de raccordement.
→ Accessible depuis l’espace Client Enedis : https://www.enedis.fr/presse/un-nouveau-

service-pour-faciliter-le-raccordement
76
Démarches administratives : Consuel
 CONSUEL obligatoire pour toute installation de production < 250

kVA raccordée au réseau et requérant une modification de
l'installation intérieure d'électricité *
 Kit photovoltaïque à brancher sur une prise : Pas de CONSUEL **
* Article D342-19 du code de l’énergie

** Guide Kit Photovoltaïque Autoconsommation – SER - Enerplan
77
Démarches administratives : Consuel
78
Tarif d’obligation d’achat (20 ans)
Du 01/05/2023 au 31/07/2023
Type Puissance Prime à

Pose Prix de vente Commentaires
contrat (kWc) investissement
≤3 0,51 €/Wc
13,39 c€/kWh Prime versée la première année
Respectant les critères généraux > 3 et ≤ 9 0,38 €/Wc
implantation > 9 et ≤ 36 0,21 €/Wc 80 % versé la première année puis
Vente - Installé sur toiture d’un bâtiment ou 8,03 c€/kWh
> 36 et ≤ 100 0,11 €/Wc 5% jusqu’à la 5ème année
Surplus hangar ou sur une ombrière et // au
plan des éléments de couverture Bilan carbone < 550 kg eq CO2/kWc
environnants > 100 et ≤ 500 13,12 c€/kWh Plafond : 1 100 heures
ou Rémunération à 4 c€/kWh au-delà
- Installé sur toiture plate d’un
≤3 23,95 c€/kWh
bâtiment ou d’un hangar ou sur
ombrière plate (< 10%) : > 3 et ≤ 9 20,35 c€/kWh Plafond : 1 600 heures
ou > 9 et ≤ 36 14,58 c€/kWh Rémunération à 5 c€/kWh au-delà
Vente - Fonction allège, bardage, brise-soleil
garde-corps, ombrières, pergolas, mur > 36 et ≤ 100 12,68 c€/kWh
Totale
rideaux,
Bilan carbone < 550 kg eq CO2/kWc
> 100 et ≤ 500 13,12 c€/kWh Plafond : 1100 heures
Rémunération à 4 c€/kWh au-delà
Arrêté du 6 octobre 2021 modifié par l’arrêté du 8 février 2023
79
Tarif d’obligation d’achat
▪ Contrat de 20 ans
▪ Tarifs indexés pendant 20 ans (selon 7 indices de l’INSEE)
▪ Evolution trimestrielle des tarifs pour les nouveaux projets (selon indices de l’INSEE et objectifs de
développement)
1er novembre / 1er février / 1er mai / 1er août
▪ < 100 kWc : La demande complète de raccordement fixe le trimestre (+ possibilité de choisir un
trimestre ultérieur, + 12 mois, avant la date d’obtention du Consuel)
▪ > 100 kWc : La demande complète de raccordement fixe le trimestre (le tarif définitif est connu 6
mois après selon l’évolution d’indices de l’INSEE)
▪ Tarif d’achat pour le PV implanté dans le bâtiment, définition de l’implantation :

• Système installé sur toiture d'un bâtiment ou d'un hangar ou sur ombrière et parallèle au plan
• Système installé sur toiture d'un bâtiment ou d'un hangar ou ombrière plate (pente inférieure à 10%)
• Système remplissant les fonctions d'allège, de bardage, de brise-soleil, de garde-corps, d'ombrière, de pergolas ou de mur-
rideau.
▪ Attention : Pas de tarif d’obligation d’achat pour les installations au sol

▪ Obligation de qualification RGE de l’installateur pour le bénéfice de l’obligation d’achat
80
Détails des tarifs
Prime Paysagère :
• Prime de 133 €/kWc pour les installations < 100 kWc jusqu’au 6 octobre 2023
• Installation sur bâtiment ou hangar
• Remplacement des éléments de couverture par des modules, qui assurent l’étanchéité par
chevauchement ou emboitement
• Toiture inclinée entre 10˚ et 75˚
• Recouvrement d’au moins 80% de la toiture par le système photovoltaïque, déduction faite des
pénétrations de toiture
• Système photovoltaïque sous avis technique du CSTB
Définition d’un site d’implantation :

• Pour un même propriétaire de bâtiment, distance de 100 m entre deux installations
• Prise en compte uniquement des installations < 18 mois (date des demandes de raccordement)
• Exception à la règle des 100m pour les bâtiments d’habitations si les bâtiments sont indépendants
(attestation d’un architecte) avec baisse de 10% du tarif d’obligation d’achat
• Exception pour les bâtiments appartenant à une personne morale de droit public avec des bâtiments à
usage distinct
Plus de détails sur : https://www.photovoltaique.info/fr/tarifs-dachat-et-autoconsommation/tarifs-dachat/arrete-tarifaire-en-vigueur/
81
Engagement de l’installateur
▪ Une attestation sur l’honneur de conformité (https://www.edf-oa.fr/content/les-

attestations-s21) devra être transmise a l’acheteur (ex : EDF-OA) après l’achèvement de
l’installation (date de délivrance du Consuel) et avant signature du contrat d’achat.
▪ Le producteur et l’installateur doivent tous les deux signer cette attestation. En

particulier, le producteur certifie que l’installation est conforme aux éléments transmis a
la demande de raccordement (puissance installée P, puissance Q, respect des règles
d’éligibilités aux tarifs ou primes demandées, etc.).
▪ L’installateur certifie alors :

• que la pose du procédé sur le bâtiment respecte les règles de l’art (techniques et
contractuelles)
• qu’il possède bien la qualification professionnelle correspondant au type
d’installation (les caractéristiques précises des procédés incluant le boitier de
jonction et la connectique, avec le nom de la marque, la référence et le nom du
fabricant
82
Fiscalité et TVA
Installations ≤ 3 kWc détenues par des particuliers :

▪ TVA de 10% (Attention : Respecter également l’ensemble des critères de la
TVA à taux réduit : Bâtiment de + de 2 ans, nombre de travaux de gros-
œuvre et de second-œuvre en cours, …).
▪ exonération d'impôt sur les revenus (art. 35 ter CGI)
Installations > 3kWc détenues par des particuliers :

▪ TVA de 20%
▪ les recettes photovoltaïques sont soumises à l'impôt sur le revenu, avec un
abattement de 71% dans la catégorie des Bénéfices Industriels et
Commerciaux non professionnels (BIC non pro)
83
Démarches
Démarche Client Installateur

Généralement l’installateur
Demande d’autorisation préalable
Possible par le client (avec mandat du client)
de travaux
X
Démarche Enedis
(avec mandat du client)
Démarche Consuel X
Déclaration assurance du maître

X
d’ouvrage
Mise en service X
Attestation sur l’honneur à

Démarche Obligation d’achat Contrat et attestation à signer
signer
Hors résidentiel, en fonction du type de bâti, d’autres démarches peuvent être nécessaire : bureau de contrôle,
demande de modification d’un ERP, déclaration ICPE, …
84
Exercice
→ Identifier les particularités des cas ci-dessous (urbanismes, accès réseau, contrat
d’achat, TVA, point de vigilance) :
Démarche Particularités
1. Installation au sol en
autoconsommation totale sur châssis
en secteur sauvegardé
2. Installation sur bâti en vente totale de

9 kWc en secteur sauvegardé
3. Installation sur bâti existant de 9 kWc

en vente de surplus
4. Installation au sol de 3 kWc en vente

de surplus sur maison existante depuis
10 ans
85
Outil d’Hespul
→ https://evaluer-mon-devis.photovoltaique.info/
86
Devis et dossier prospect
Un devis doit comporter :

• La mention de la certification des modules NF EN 61215
• Le modèle et la marque du module et garanties
• Le modèle et la marque de l’onduleur et garantie
• Le modèle et la marque du système de fixation et son niveau de certification (ATEC-ETN)
• Le détails des composants annexes (coffrets, câbles, batterie, système de suivi,…)
• Indication de la prise en charges de démarches (Urbanisme, raccordement, …)
• L’ensemble des autres informations légales (N˚ d’assurance, TVA adaptée, N˚ RGE, etc.)
La transmission d’un devis doit s’accompagner :

• D’un relevé d’ombrage si nécessaire
• D’une évaluation de la production et de l’autoconsommation
• D’informations sur les démarches, aides, acteurs et délais
• Eventuellement : détails techniques des produits et de l’assurance décennale
87
Ressource solaire 1.7

Rayonnement solaire
AM 0 Rayonnement hors atmosphère

pour épaisseur atmosphère = 0 AM 0
AM 1
AM 1,5 AM 1 AM 1,5
(soleil incliné à 41,2˚/H)
Rayonnement pour épaisseur
Rayonnement de
atmosphère 1,5 référence pour la
caractérisation des
modules PV
Rayonnement absorbé par

l’atmosphère (O2, CO2, H2O…)
89
Eclairement en fonction de la météo
On raisonne en Puissance (W/m²)

Nuages épars,
Ciel couvert soleil
Zone d’éclairement où sera produit le plus d’énergie
Rayonnement diffus principalement Rayonnement direct principalement

Eclairement
(W/m2)
L’éclairement se mesure Démonstration par le formateur

avec un solarimètre
de l’utilisation du solarimètre
90
Composantes du rayonnement solaire
Rayonnement Global =
Rayonnement direct + Rayonnement diffus + Rayonnement réfléchi *
*(albédo x rayonnement total horizontal)
Diffusion par les molécules d’air,

Diffusion par aérosols
Rayonnement
direct Rayonnement diffus
Rayonnement
dû à l’albedo
91
Rayonnement direct et diffus
Exemple de puissance de rayonnement reçu sur une

journée d’été et d’hiver sur 1 m² plein sud à Lyon
 Un jour d’hiver ordinaire

75 % de diffus
Heure solaire (h)
Un beau jour d’été ➔

30% de diffus
Heure solaire (h)
92
Energie solaire annuelle (Mondiale)
On raisonne en Energie (sur un plan horizontal en kWh/m²/an)
Inconnu
LATITUDE
LONGITUDE
Source : METEONORM
93
Energie solaire annuelle (France)
On raisonne en Energie (kWh/(m².an))

IRRADIATION
[kWh/kWc] [kWh/(m².an)
A 750 1 000
A
Irradiation annuelle en
900 1 200
kWh/(m².an) avec :
B B
1 050 1 400
Orientation : plein sud C
Et
C 1 125 1 500
D
Inclinaison optimum :
D 1 275 1 700
30 à 39˚selon le site
E
E 1 425 1 900
94
Recherche de données d’irradiation
Démonstration de PV GIS par le formateur
Source : https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/tools.html
95
Course du soleil
Zénith
21 juin
21 mars
21 septembre
O
 Elle varie en fonction
21 décembre N
des saisons, des heures,
4 h 00
S 6 h 20
8 h 33 E
96
Course du soleil
 Le diagramme solaire permet de connaître à tout moment de l’année la

position du soleil dans le ciel.
 C’est une représentation plane en coordonnées locales de la trajectoire
du soleil.
 Il est utilisé pour connaître les ombres portées par l’environnement
(proche ou lointain) sur une installation PV.
La latitude doit être inscrite sur

le diagramme de la course du
soleil Zone
parcourue
Position du soleil pour par le soleil
chaque heure : ici le 20
avril à 11h00 solaire
Course apparente du
soleil pour chaque mois,
ici avril ou septembre Est SUD Ouest
97
Azimut et hauteur du soleil
L’azimut est l'angle sur un plan

horizontal entre la direction d'un La hauteur est l’angle sur un plan
objet et une direction de référence vertical entre la direction d'un objet et
mesuré en degré. une direction de référence mesuré en
degré.
La composition des deux nous

donne la position du soleil ou tout
autre chose sur une représentation
plane.
98
Hauteur et azimut des obstacles
 Notion d’obstacles : masques devant les modules PV
 Hauteur de l’obstacle
depuis le bas du
champ PV
 On mesure l’angle α.
C’est une hauteur
« angulaire »,
 On mesure β, l’azimut
99
Relevé de masques
 Selon méthode manuelle ou avec appareil spécifique
 Méthode manuelle / matériel spécifique / applications :

1. Boussole
2. Clinomètre (ou rapporteur et fil à plomb )
3. Diagramme de la course du soleil correspondant approximativement
à la latitude du lieu (à 1 ou 2 degrés près)
Boussole clinomètre 2 en 1
100
Relevé de masques
Méthode manuelle Méthode automatisée

1. Obtenir un diagramme du site (latitude
1. Se placer à l’endroit où seront posés les
correspondante)
modules PV
2. Se placer à l’endroit où seront posés les
2. Suivre les instructions de l’appareil : Rentrée des
modules PV (bas des modules)
données du site (latitude/longitude), Mise à l’horizontal
de l’appareil avec le niveau à bulle intégré, Prise des
3. Repérage de la présence d’obstacles limitant
photos, Contrôle et enregistrement des photos prises
l’ensoleillement
3. Report des données enregistrées dans un
4. Identification de points clefs devant représenter logiciel de dimensionnement
la globalité des obstacles
5. Mesure de l’azimut et hauteur de chacun de ces

points. Balayer de 60˚ à 300˚ (ou -120 à +120
pour un sud à 0°) Méthode modélisation 3D
1. Avec logiciel dédié (PV Syst, Archelios), dessin
6. Report des mesures dans le diagramme solaire
en 3D des bâtiments (modélisation)
correspondant au lieu.
2. Evaluation impact des masques
7. Estimation visuelle du risque de diminution des
performances de l’installation
8. Report des mesures dans un logiciel de

dimensionnement (éventuellement)
101
Relevé de masques
Attention à la double échelle des Azimuts, historiquement le SUD est pris comme référence, mais pas toujours…
EST = - 90 SUD = 0 OUEST = +90
Que peut-on faire ?
-150 -135 -120 -105 -90 -75 -60 -45 -30 -15 0 15 30 45 60 75 90 105 120 135 150
102
Relevé de masques
 L’impact d’un ombrage dépend de son positionnement (azimut et hauteur) et de l’exposition de

l’installation (orientation et inclinaison)
 Conseils utiles :
1. La méthode « automatisée » ne dispense pas de réfléchir…la machine ne fait pas tout. Un relevé manuel rapide
n’est pas inutile!
2. Toujours prendre des photos numériques du site et les archiver
3. Toujours faire deux ou trois mesures pour chaque point obstacle pour valider les relevés
4. Vérifier les mesures d’orientation, en faisant quelques mesures à 180˚ (mesures opposées)
5. Rester prudent : un relevé de masque se fait en hauteur avec risques de chute. Appliquer les consignes strictes
de sécurité.
103
Relevé de masques
 Synthèse
Une fois, le relevé réalisé, ne pas hésiter à modifier l’emplacement des installations
solaires, si les masques sont importants entre 9h00 et 15h00. Refaire alors un relevé de
masque avec un nouveau positionnement des modules.
Une installation solaire partiellement à l’ombre, c’est :
• Production plus faible → une rentabilité plus faible

• Modules (en particulier les diodes bypass, qui risquent assez rapidement d’être
endommagées et ensuite entrainant des dommages aux modules) dont la durée
de vie sera réduite et donc une production encore plus faible dans le temps →
une rentabilité plus faible et à risque
• Un onduleur, qui peinera à rechercher le point de fonctionnement maximal de la
courbe IV affectée par le masque → production faible → rentabilité plus faible
104
Gisement solaire
Les facteurs d’influence du gisement solaire sont :
 La latitude du site
 Les conditions météorologiques (nuages, …)
 La présence de reliefs créant un ombrage lointain
 La présence d’ombrages proches
 L’albédo de l’environnement
 L’altitude
105
Evaluation du
productible
1.8

Evaluer le productible
 Evaluer le productible
 Localité (Irradiation annuelle)
 Exposition (Orientation / Inclinaison)
 Relevé de masque (Impact de l’ombrage)
 Performance Ratio (PR)
C’est l’analyse de ces informations qui permettra de connaître le productible
E(KWh/an) ≈ Pc (kWc) x Irr (kWh/m².an) x FC (orientation/inclinaison) x PR
Productible = Puissance crête x Irradiation x Facteur de correction x Performance Ratio
Irradiation dans le plan des capteurs
107
Evaluation du productible (FC)
Ordre de grandeur du facteur de correction (FC) par rapport à l’optimum (ex : latitude 46 – PV Gis)
SUD-OUEST SUD-EST
OUEST SUD EST NORD-EST NORD
45 45
0˚ 0,87 0,87 0,87 0,87 0,87 0,87 0,87
20˚ 0,84 0,93 0,97 0,93 0,84 0,73 0,68
30˚ 0,82 0,95 1 0,95 0,82 0,65 0,58
45˚ 0,77 0,93 0,99 0,93 0,77 0,55 0,47
60˚ 0,70 0,87 0,94 0,87 0,70 0,46 0,45
90˚ 0,51 0,65 0,70 0,65 0,51 0,28 0,17

Optimum Fortes pertes
(30 à 39 degrés selon les sites) (À éviter)
Note : la fiche d’autocontrôle indique : « Les modules sont orientés dans un secteur
compris entre -70 ˚et +70 », le non respect correspond à une observation lors d’un audit.
108
Evaluation du productible (PR)
 Le PR est un ratio illustrant les pertes du

système photovoltaïque (notamment
température, rendement matériel, pertes des
câbles, …).
 Estimation du PR associé au projet entre 0,65

et 0,85 selon les pertes attendues notamment
la température des modules :
Intégré et peu
Sur bâti - ventilé Au sol - ventilé PR
ventilé
PR = 0,65 à 0,75 PR = 0,7 à 0,8 PR = 0,75 à 0,85
109
Evaluation du productible (PR)
E(KWh/an) ≈ Pc (kWc) x Irr (kWh/m².an) x FC (orientation/inclinaison) x PR
Productible = Puissance crête x Irradiation x Facteur de correction x Performance Ratio
Exemple :
Ville :
Orientation/inclinaison :
Pas d’ombrage, système surimposé en toiture correctement dimensionné avec des produits de qualité
PR ≈ 0,8
Alors E(kWh/an) ≈ kWh/an → Productible par kWc ≈ kWh/kWc/an
110
Evaluation du productible : ordre de grandeur
Productible  Irradiation
[kWh/kWc] [kWh/(m².an)
A 800 1 000
A
960 1 200
B B
1 120 1 400
C
C 1 200 1 500
D
D 1 360 1 700
E
E 1 520 1 900
Moyenne de l’ensoleillement annuel en France Exemple avec PR = 0,8

(orientation et inclinaison optimum) en kWh/m² par an
111
Evaluation du productible par logiciel spécialisé
 De nombreux calculateurs sont disponibles :
 Logiciels payants (liste non exhaustive)

– PVSyst, PVSol, SolarPro, Archelios, …
 Logiciels gratuits (liste non exhaustive)

– PVGis (Joint Research Centre – Commission Européenne)
→ https://re.jrc.ec.europa.eu/pvg_tools/fr/tools.html
– AutoCalsol (Institut National de l’Energie Solaire) – (Payant pour usage complet)
→ https://autocalsol.ines-solaire.org/
 Calculateurs en ligne disponibles sur les sites Web des fabricants, vendeurs,
bureaux d’études, instituts de recherche, etc…
A projet PV équivalent, différents calculateurs peuvent afficher des résultats différents (écarts parfois supérieurs à 10%)
112
Estimation du productible avec logiciel gratuit
 Lieu :
 Exposition :
 Inclinaison :
 Puissance : Déterminer la production annuelle de
l’installation :
• Sans masque → Cohérence avec l’estimation manuelle
• Avec masque → Taux de pertes dues à l’ombrage
Note : la fiche d’autocontrôle indique « Les pertes liées à l’ombrage ne

doivent pas dépasser 20% ». Le non respect implique à un défaut
majeur lors de l’audit
113
Comment rentrer un masque sur PVgis
 Fichier en .csv ou .txt

 Une valeur par ligne
 Chaque valeur correspond à une
hauteur
 L’horizon à 360˚ sera divisé
uniformément par le nombre de
valeurs enregistrées (à estimer Là !
suivant la complexité du masque et la
précision souhaitée). Exemples :
 360˚/4 valeurs=4 points espacés de 90˚
 360˚/24 =24 points espacés de 15˚
 Le point de départ est au Nord

 Les valeurs seront disposées
Nord→Ouest→Sud →Est
 Le masque sera composé par une
ligne reliant tous les points. Il est
donc impossible de faire une
ligne verticale.
114
Ombrage proche, diode bypass et production
 C’est l’onduleur qui entraine ou non le fonctionnement des diodes en fonction de la

tension et du courant qu’il fixe sur la courbe I-V
 Optimisation de la production avec ombrage :

 Eviter d’installer des modules à l’ombre l’été entre 9h et 15h (sinon fortes sollicitations
des diodes)
 Installer les modules parallèlement à l’ombrage
 Privilégier la multiplication des MPPT
 Limiter le nombre de branches en parallèle
 Micro-onduleurs et onduleur modulaires :

 Les micro-onduleurs pilotent mieux les modules avec demi-cellules
 En cas de fort ombrage, les micro-onduleurs peuvent vite descendre en dessous de leur
plage MPPT et perdre en production (on protège alors les diodes des modules)
115
Autoconsommation 1.9

Consommation domestique moyenne
 Données clés sur la consommation d’un ménage (2 adultes + 2 enfants) :

 Consommation moyenne d’un ménage français :
2 700 kWh/an (hors eau chaude et chauffage)
 Réduction du gaspillage possible (extinction des veilles :

diminution de 10 % de sa facture d’électricité)
 Consommation eau chaude (120 L/j à 60˚C) = 2 200 kWh/an
 Chauffage électrique (maison 100 m²) :

7 000 à 20 000 kWh/an
(selon l’enveloppe thermique de la maison)
Source : ADEME
117
Profil de charge résidentiel
 Profil type de courbe de charge pour des logements résidentiels
 Courbe bleue = courbe de charge Courbe de charge moyenne

moyenne. 600
500
 Remarque : ces moyennes horaires

400
sont surévaluées par certains
Puissance (W)
appareils (aspirateur, LL, LV, etc.) 300
non visibles au pas horaire.
200
 Rappel : Cette courbe de charge ne 100
peut s’appliquer partout, car il 0

existe de grandes disparités entre 00:00:00 03:00:00 06:00:00 09:00:00 12:00:00 15:00:00 18:00:00 21:00:00 00:00:00
les consommateurs.
118
La consommation domestique saisonnière
Sources : ENERTECH, RTE, ADEME
119
TAC (Taux d’AutoConsommation)
TAP (Taux d’AutoProduction)
P
Production autoconsommée
=
Consommation autoproduite
=
Consommation
Économie sur l’achat d’électricité
Production t
Côté « Production » Côté « Consommation »
 
120
Impact de l’inclinaison et orientation sur
l’autoconsommation
 S’écarter du plein sud est possible (en cohérence avec le profil de

charge)
 La double orientation est intéressante, bien que de faible influence
Orientation Sud / inclinaison 30˚ Orientation Est-Ouest / inclinaison 30˚

Puissance en W
Pc = 1 kWc Pan 1 à l’est et Pan 2 à l’ouest

Production totale
Source : INES
121
Optimisation de l’autoconsommation par pilotage
 Horloge programmable
 Démarrage automatique des charges avec réglage de plages horaires
 Facilité de mise en œuvre
 Fonctionne en Tout ou Rien
 Boitier de pilotage de résistance

 Mesure grâce a des pinces ampèremétriques placées après l’onduleur et en tête de TGBT
 Facilité de mise en œuvre
 Pilotage analogique des résistances
 Compatible uniquement avec les thermostats électromécaniques
 Box d’optimisation d’autoconsommation ou Managers d'énergie ou ≪ Home Manager ≫

 Pilotage des charges possibles a distance
 Démarrage des appareils au moment le plus opportun
 Connexion des appareils sur prises radiocommandées
 Système complet et perfectionné pour la gestion énergétique et l’optimisation au quotidien
 Installation plus complexe
 Nécessite des appareils compatibles
122
Optimisation de l’autoconsommation pilotage de l’ECS
Il est rarement nécessaire d’ajouter

des batteries de stockage en plus
d’un dispositif de pilotage de la
résistance du ballon d’eau chaude
car le surplus PV est réduit
fortement par le dispositif de
pilotage.
Dans ce cas, si des batteries étaient

installées, elles ne seraient
quasiment jamais rechargées par
l'énergie solaire excédentaire.
123
Pilotage de la consommation d’ECS (Eau Chaude
Sanitaire)
Evolution du taux d’autoconsommation (en%)(Sud, 30˚)
en fonction de la puissance crête (kWc)
95%
91% 88%
78% 80%
65% 64%
58% 56%
48% 49%
42% 44%
38% 40% 40%
37% 36%
34%
31% 29%
28%
20% 18% 16% 16% 15% 14%
,5 kWc 1 kWc 2 kWc 3 kWc 4 kWc 5 kWc 6 kWc 7 kWc 8 kWc 9 kWc
Autoconsommation
Autoconsommation avec pilotage "tout ou rien" de l'ECS
Autoconsommation avec pilotage variable de l'ECS
Source : Compilation CRER-INES-Autocalsol-Autoconsommer.com
124
Exemples d’installations en autoconsommation
CAS 1 : Consommation annuelle de l’habitation : 10 000 kWh/an et productible 1 300 kWh/kWc

CAS 2: Consommation annuelle de l’habitation : 4 000 kWh/an et productible 1 200 kWh/kWc
125
Outils d’évaluations de l’autoconsommation
 Démonstration par le formateur

 Autocalsol : https://autocalsol.ines-solaire.org/
 Autoconsommer.com : https://www.autoconsommer.com/
126
Implantation du PV 1.10

Le photovoltaïque comme ouvrage du bâtiment
C2P de l’AQC : Commission Prévention produit de l’Agence Qualité Construction : Le pôle Prévention Produits, grâce à ses
publications, accompagne les professionnels pour maîtriser les risques liés à l’innovation
GS21 du CSTB : Groupe d’experts piloté par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ayant pour rôle de valider les Atec,
Atex.
ATEC : Avis TEChnique du CSTB
ETN : Enquête Technique Nouvelle : Evaluation Technique d’un système constructif photovoltaïque par un bureau de contrôle
ATEC sur liste verte : http://listeverte-c2p.qualiteconstruction.com
Source : AQC
128
Assurabilités – garanties des ouvrages
 TOUJOURS se rapprocher de son assureur

Exemple de précision des contrats d’assurance : « Les garanties, objet de la présente attestation, s'appliquent
aux travaux, produits et procédés de construction suivants : travaux de construction répondant à une norme
homologuée (NF DTU ou NF EN), à des règles professionnelles acceptées par la C2P (Commission Prévention
Produits mis en œuvre) de l’Agence Qualité Construction (AQC), procédés ou produits faisant l'objet au jour de la
passation du marché : - d'un Agrément Technique Européen (ATE) en cours de validité ou d’une Evaluation
Technique Européenne (ETE) bénéficiant d'un Document Technique d'Application (DTA), ou d'un Avis Technique
(ATec), valides et non mis en observation par la C2P, ou d'une Appréciation Technique d'Expérimentation (ATEx)
avec avis favorable.
 ATEC sur liste verte : http://listeverte-c2p.qualiteconstruction.com
 Pour être assuré, le procédé doit figurer sur la liste verte des ATEC où faire l’objet d’une
clause particulière du contrat d’assurance décennale pour les ETN.
129
Assurabilités – Responsabilités
INSTALLATEUR : Homme de l’Art Responsable civilement des travaux effectués

Compétences Assurances obligatoires Obligation de conseil Devoir de résultat
DÉMARCHE RC- PRO DÉCENNALE - Choix de la solution - Mise en œuvre

OBLIGATOIRE DE (risques supp.) - Matériel avec Avis TECh. - Résultat conforme
- Conformité - Pérennité :
L’INSTALLATEUR
- Tarif obligation d’achat - de l’entreprise
- Evaluation de - du système installé
l’autoconsommation - de la filière
Compétences initiales - Démarches
Formation .
130
Les documents de référence
Les documentations techniques Les documents techniques

du fournisseur du C.S.T.B.
 Les documents fournis par le distributeur sont importants et les informations y figurant
doivent être recoupées avec celles des dossiers techniques disponibles afin de garantir
un bon respect des règles en vigueur (Atec, DTU, CPT, assurabilité, …).
 Les notices utilisées doivent être intégrées au dossier technique du client pour
conserver les prescriptions en vigueur au moment de l’installation.
131
Surimposition
 Simplicité de mise en œuvre

 Adaptables à une grande variété de toitures
 Conservation de la couverture existante Exemple de surimposition sur tuiles
 Solution économique
 Bonne ventilation des modules
 Pas de reprise d’étanchéité en périphérie mais
attention aux traversées du plan de la
couverture (pattes d’ancrage, câblage) → Risque
défaut d’étanchéité, même si réduit Exemple de surimposition sur bacs en acier
 Apporter du soin aux pattes d’ancrage (DTU) ou

opter pour le lestage des supports (terrasse),
mais attention au poids/m² : vérification des
charges admissibles (Calculs, Reprise de charge)
 Bon recul sur la fiabilité
 Risque incendie réduit
 ATEC disponibles
132
Systèmes intégrés au bâti
Exemple d’intégration
 Les modules assurent la double fonction, production
d’électricité + étanchéité (associé au système d’intégration)
 Bonne intégration architecturale et esthétique
 Défauts de planimétrie nettement plus visibles qu’avec une
tuile → reprise de la planimétrie
 Fixation des modules sur platelage complémentaire ou
profilés
 Soin particulier à apporter à la ventilation sous couverture
 Reprises d’étanchéité à soigner
 Vérifier son assurabilité
133
Exemples de procédés
SUNSTYLE : ATEC 21/20-70_V1 EDILIANS – Tuiles et Ardoises PV : ATEC 21/15-50_V2
EDILIANS – FAG 10 Solaire : ATEC 21/20-74_V1 SYSTOVI – V-SYS intégré : ATEC 21/16-61_V2
134
Sur terrasse (châssis et lestage)
 Simplicité de mise en œuvre Exemples de pose sur châssis terrasse

 Adaptable aux toitures terrasse
 Très bonne ventilation des modules
 Beaucoup de recul sur la fiabilité
 Apporter du soin aux pattes d’ancrage (DTU) ou
opter pour le lestage des supports (Poids !)
photo GIORDANO
 Vérification des charges admissibles
AUTAN SOLAIRE
135
Sur terrasse (Fixations soudées à l’étanchéité)
 Nécessite un complexe d’étanchéité adapté

 Nécessite un isolant de classe C
 Adaptable aux toitures terrasses neuves ou en
rénovation complète
photo GIORDANO
 Très bonne ventilation des modules

 Apporter du soin au calepinage précis et au
soudure des fixations
 Vérification des charges admissibles (calculs, RC)
 Attention à l’encrassement pour des modules à
plat ou à faible pente
AUTAN SOLAIRE
136
Autres implantations
 Brise soleil (devant vitrage)

 Le système assure lui-même la double fonction
 Limitation des apports solaires dans le bâtiment
 Montage aisé sans reprise d’étanchéité
 Fixation des modules sur des rails & supports
Hiver Eté
 Aspect esthétique du montage « casquette »
 Élément de communication
 Bardage / mur rideau

 Intégration architecturale
 Fixation aisée des modules sur des châssis ou
profilés métalliques
 Élément de communication
 Pertes énergétiques par rapport à l’optimum
(-30% environ) mais bon tirant d’air vertical de
ventilation !
137
 Membranes d’étanchéité
 Produit : couches minces (souvent silicium
amorphe)
 Intégration esthétique & architecturale, mais
souvent très grandes surfaces
 Nécessité de répondre aux exigences du
bâtiment
 Reprises d’étanchéité spécifiques selon les
systèmes
 Métier d’étancheur
 Ventilation réduite
 Attention cheminement câbles
138
 Allèges
 Intégration architecturale
 Filtrage de la lumière
 Mêmes exigences que les vitrages standards (propriétés
thermiques, mécaniques et phoniques)
 Pertes énergétiques (-30% par rapport à l’optimum)
 Solution onéreuse
 Verrières
 Bonne intégration architecturale
 Filtrage de la lumière
 Mêmes exigences que les vitrages standards (propriétés
thermiques, mécaniques et phoniques)
 Solution onéreuse
139
Autres installations : Châssis fixe ou mobile
 Simplicité de mise en œuvre

 Adaptable sur terrasse / dalle / sol
Châssis mobile au sol
 Excellente ventilation des modules
 Apporter du soin aux ancrages (DTU) ou opter pour le lestage
des supports
 Productivité : jusqu’à 30% en + pour châssis mobile (tracker)
140
Concevoir et dimensionner
une installation 2

Dimensionnement
Modules / Onduleurs
2.1

Dimensionnement module-onduleur
OK ou
But Condition Générateur PV Onduleur
KO
Adapter la puissance de l’onduleur

≈1 à
1 au générateur PV qui fonctionne Réelles Pc Pac max
1,2
rarement aux conditions STC **
Impp-générateur ne doit pas I

Intensité max
2 dépasser le courant max admissible STC Impp ≤ tracker
du tracker
du tracker de l’onduleur max
Umpp +75˚C > Umin MPPT U min Bas de la plage

3 75˚C Umpp +75˚C ≥
Onduleur MPPT onduleur MPPT
Umpp- 25˚C < à Umax MPPT Umpp U max Haut de la

4 -25˚C ≤
onduleur -25˚C MPPT onduleur plage MPPT
Tension maximum que devra Umax Tension Max de

5 -25˚C Uoc-max ≤
supporter toute l’installation DC onduleur l’onduleur
143
2 : Concevoir et dimensionner une installation
Le dimensionnement Puissance Crête / Puissance Onduleur dépend de plusieurs

paramètres :
 L’optimisation du rendement en fonction de la tension des chaînes (variables)
 L’orientation et l’inclinaison de la toiture (fortes pentes ou expositions multiples

augmentent le sous-dimensionnement)
 Les seuils liés au raccordement au réseau (augmente le sous-dimensionnement)
 Le prix des onduleurs (augmente le sous-dimensionnement)
 La nécessité d’absorption du réactif demandé par Enedis (limite le sous

dimensionnement)
144
Depuis février 2023, Enedis demande le paramétrage d’une consigne des onduleurs pour réaliser
une absorption de puissance réactive impliquant une augmentation des pertes de production en cas
de sous-dimensionnement de l’onduleur.
Source : HESPUL
145
Protection des
personnes et des biens
2.2

Mesures générales de sécurité : qualification des
intervenants aux travaux électriques (NF C18-510)
 Au niveau des installateurs électriciens (Chargé d’interventions BT Générales sur
une installation PV)
 Personnes justifiant d’une expérience minimum pour la mise en œuvre BR
d’installations PV en conditions similaires
 Personnes qualifiées disposant d’une habilitation électrique selon le type
d’installations PV
 Personnes ayant reçu une formation au PV couplé réseau, traitant des spécificités
en termes de protection des personnes et des biens.
 Habilitation électrique BR (Avec mention Champ d’application Photovoltaïque)
C18-510
A1:2020-02
ATTENTION :
 Pour réaliser une installation, il faut être B1(V) sous la responsabilité d’un chargé de travaux
B2(V). BR n’est pas strictement nécessaire.
 Pour les essais/mise en service, il faut être BR ou BE. Pour les essais, le BR est nécessairement
sous la responsabilité d’un chargé de travaux B2.
147
Mesures générales de sécurité : qualification des
intervenants aux travaux électriques (NF C18-510)
 Au niveau des poseurs (Chargé d’opération BT élémentaires chaîne PV)
 Justification d’une expérience minimum pour la mise en œuvre d’installations PV BP
en conditions similaires
 Habilitation électrique BP
 Information sur le PV raccordé réseau et ses dangers (électricité, câblage des
modules)
 Formation pour des travaux en hauteur
 Que peut faire un installateur habilité BP ? Des interventions élémentaires sur des
chaînes PV C18-510
 Opérations d’ordre électrique :
A1:2020-02
– Installation initiale d’une chaîne PV : limitée au montage et démontage de connecteurs
débrochables
– Connexion des modules photovoltaïques d’une même chaîne PV à l’aide de connecteurs
débrochables
 Opérations d’ordre non électrique (manipulation de modules, nettoyage, travaux

dans l’environnement) sous l’autorité d’un BR
148
Protection électrique des intervenants
(installateurs et exploitants)
 En situation d’intervention
 Respect des procédures d’installation
 Utilisation d’E.P.I électriques (gants isolants, écran facial)
 Utilisation de matériel de sécurité (outils isolants, V.A.T, pince
ampèremétrique, banderoles de signalisation,…)
Démonstration par le formateur de l’utilisation des EPI

149
Protection des biens et des personnes
Rappels Spécificités PV Réponses Spécifiques PV

 Impossibilité d’interrompre le  Régime de terre comparable à des polarités
isolées ou indépendantes de la terre
générateur
 Matériel spécifique PV (Normes Produits)
 Tension DC élevée  Tenue au courant Isc
 Courant continu → Arc électrique  IP2X
difficile à interrompre  Double isolation
 Isc à peine supérieur (+10%) à Impp  Formation des intervenants
 Isc et Impp variable selon  Habilitation électrique(norme NF-18-510)
éclairement  Travail sous tension possible si Udc < 60V
(niveau TBT en milieu humide) (sur un module
seul ; par ex. pour refaire un connecteur)
Calibrage de protection impossible !
150
Protection des personnes contre les contacts
indirects (AC)
Installation AC client Réseau distribution

Poste de transformation
(400/20 000)
ENEDIS
Protection traditionnelle par :

• Mise à la Terre du Neutre et mise à la Terre des Masses (régime TT)
• Protection différentielle
151
Protection des personnes coté DC
→Par isolation double et personnel qualifié
→Par régime de terre à potentiel flottant
AGCP
Contrôle d’isolement avant couplage
BT/HT
→ NE JAMAIS TOUCHER
DELIBEREMENT UNE POLARITEE
U>60V
Côté DC : Isolation galvanique entre les polarités DC et les masses avec mise a la terre des masses
→ Le régime de terre est dit à «potentiel flottant »
→ Les masses sont mises à la terre pour maintenir une équipotentialité entre elles lors de surtensions.
En cas d’ERREUR de l’intervenant :
En cas de contact avec un conducteur actif, l’intervenant est protégé (contrôle d’isolement avant couplage ou
déclenchement du différentiel AC si l’onduleur sans transformateur est en fonctionnement).
Si il y a déjà un défaut, l’intervenant peut être en soumit à une tension qui peut atteindre plusieurs centaines de volts
danger d’électrisation.
Source : INES
152
Protection de l’installation coté DC par régime de
terre à potentiel flottant
AGCP
Contrôle d’isolement avant couplage
BT/HT
→La Qualité et fiabilité

des connexions est
primordiale
Côté DC : Isolation galvanique entre les polarités DC et les masses avec mise a la terre des masses
→ Le régime de terre est dit à «potentiel flottant »
→ Les masses sont mises à la terre pour limiter les différences de tension entre les masses lors de surtensions.
Premier défaut ; Impossible d’éteindre le générateur ! Le différentiel AC déclenche et l’onduleur alerte de la

présence d’un défaut d’isolement
Une intervention de dépannage doit être déclenchée car en cas de 2ème défaut… risques de dommages graves !
Source : INES
153
Vérification défaut d’isolement
Il n’y a pas de défaut d’isolement, si :

• Uoc est égal au Uoc modules x Nombre de modules Démonstration par le
• Et si U+/T et U-/T sont égales à 0 V (ou voisines de zéro) formateur de mesure de
tension et d’isolement
Il y a un défaut d’isolement, si :
• La somme de U+/T et U-/ T est égale à la tension entre le + et le -.
Ici, il y a un défaut
entre le 2ème et le
3ème module (en
partant de la gauche)
U+ U-
Source : manuel de service SUNNY TRIPOWER

T STP15-17TL-10-SG-fr-10W.pdf, page 30 et 31
154
Procédure d’intervention : Mise en service / arrêt
 A la mise à l’arrêt, action sur disjoncteur AC, puis inter DC.
 A la mise en service, action sur inter DC, puis disjoncteur AC.

La présence d’un coffret DC en amont de l’onduleur est obligatoire pour permettre le sectionnement DC.
C15-712-1 12.1 : Exception : pour les onduleurs de forte puissance dont la maintenabilité peut être assurée par remplacement des
composants internes, le dispositif de sectionnement peut être intégré dans la même enveloppe.
155
Signalisation et étiquetage
DC AC
Sur les
extrémités des
canalisations DC Coupure
à minima, sur la Production photovoltaïque
Attention face avant des photovoltaïque
câbles courant coffrets DC et
continu sous tension des boites de Coupure réseau de
jonction distribution Vente totale
NFC 14 100
AGCP
NFC 15 100
Câbles DC. et AC (tenant
et aboutissant avec
repérage des polarités
pour les câbles DC.)
Vente du surplus
A l’intérieur des =
coffrets DC
À proximité des Sectionnement général-
connecteurs, installations photovoltaïques
sectionneurs-
Ne pas manœuvrer fusibles, Coupure urgence
en charge parafoudres sortie onduleur
débrochables ..
Coupure urgence
entrée onduleur
156
Protection contre les surintensités
lié au courant inverse
Si l’installation a 3 chaînes ou plus en parallèle, une protection par fusible est très probablement nécessaire, son
dimensionnement est encadré par le chapitre 8.1 de la C15-712-1 ou de la XP C15-712-3
On veillera à ce que ces fusibles soient de type gPV (supportant des tensions continues extrêmes du champs) et
présents sur chacune des polarités positive et négative.
157
Conducteur de
protection et liaison 2.3
équipotentielle

Les conducteurs PE et la liaison équipotentielle
 LA MISE A LA TERRE DES CONDUCTEURS PE ET DE LA LIAISON EP

 Chaque site doit disposer d’une prise de terre unique et conforme (valeur de
la prise de terre inférieure à 100 Ohms, présence d’une barrette de coupure,
etc…)
 Conducteurs PE et liaison EP (pour tous les circuits électriques du site) doivent
être raccordés à la prise de terre unique :
– conducteurs PE : pour évacuer à la terre les courants de défaut,
– liaison EP : pour assurer un potentiel électrique nulle (E = 0 V) de l’ensemble des
masses métalliques.
159
Mise œuvre Liaisons équipotentielles (EP) et
conducteur PE
Pose des liaisons équipotentielles des masses métalliques
 Mise à la terre des cadres des modules et leur structure métallique avec 6
mm² minimum
 Mise à la terre des chemins de câbles métalliques (via liaison
équipotentielle)
 Mise à la terre de la masse de l’onduleur reliée avec 6 mm² minimum (Cu)
 Mise à la terre du conducteur de protection de l’arrivée AC
 Raccordement des parafoudres dans les coffrets DC et AC (section
préconisée par le fabricant)
Attention : les conducteurs cuivre nu ne doivent pas cheminer au contact des

parties en aluminium
160
Mise œuvre Liaisons équipotentielles (EP)
Conducteur de liaison
équipotentielle
Conducteur de liaison
équipotentielle
= structure métallique
de support
Fixation
mécanique
Conducteur commun de
liaison équipotentielles
161
Liaisons équipotentielles : mise en œuvre
Mise à la terre par cosses Vérifier si le câble utilisé doit être souple ou rigide
162
Liaisons équipotentielles : mise en œuvre
Mise à la terre par griffe dédiée
Système nécessitant un rapport de test d’un bureau de contrôle sur les caractéristiques mécaniques et électriques du
produit (normes produits CEI 61730-2:2007, CEI 60947-1:2007 et BS 60068-2-11:1999).
Vérifier si le câble utilisé doit être souple ou rigide le cas échéant.
163
Attention aux couples électrolytiques !
La mise à la terre des cadres des modules (Aluminium) avec un câble de terre (Cuivre) peut-être réalisée
par des cosses en inox, cuivre étamé ou cuivre nickelé
164
Protection foudre 2.4

Coups de foudre
Coup de foudre direct
Coup de foudre indirect,

mais pas sans effets…
Des niveaux d’énergies différentes

=
Des performances matériels différentes
166
Coups de foudre : Différents effets
Illustration: citel
Une installation PV n’accroît pas le risque foudre, mais une mauvaise mise en œuvre
de l’installation peut entraîner des conséquences coûteuses.
167
Effets de la foudre et dispositifs de protection
Effets Risques Conséquence Protection
Direct : Milliers • Destruction de tout matériel

• Paratonnerre pour canaliser la foudre
Impact de d’Ampère (électrique ou non), incendie,…
µ seconde • Energie très grande à écouler • Parafoudre type 1 ou 2 *
foudre
Indirect : • Surtension importante aux
Boucle
bornes de la boucle. Rupture de • Limiter la surface des boucles
Champ d’induction
magnétique
l’isolant électrique. Destruction: • Parafoudre type 2 (en fonction des cas)
magnétique onduleur, module, câbles
Indirect :
Différence de • Liaison équipotentielle des masses
Différence de • Rupture de l’isolant électrique
potentiel entre • Raccordement des masses à la terre
potentiel entre • Electrisation de l’intervenant
les masses et
• « Remontée de terre » • Interconnexion des terres
les masses et terres • Parafoudre type 2 (en fonction des cas)
terres
* En présence d’un paratonnerre ou d’un risque foudre important, une Analyse du Risque Foudre (ARF)
doit être réalisée pour déterminer les caractéristiques des protections foudres et leur modalité
d'installation (raccordement des structures métallique des modules PV au paratonnerre ou non, choix
des parafoudres, …)
168
Champ magnétique et boucle induction
Source : PACTE
169
Niveau kéraunique, niveau de foudroiement
Carte du niveau kéraunique (Nk)
Pour obtenir la densité de

foudroiement correspondante
(Ng), il faut diviser Nk par 10
UTE C15-712-1 Annexe C Niveaux kérauniques en France et dans les DOM

170
Règles pour le parafoudre AC
(obligatoire/non obligatoire)
Densité de foudroiement (Ng)

Niveau kéraunique (Nk)
Caractéristiques et alimentation du bâtiment

Ng ≤ 2,5
Ng > 2,5
Nk ≤ 25
Nk > 25 (AQ2)
(AQ1)
Bâtiment équipé d’un paratonnerre obligatoire obligatoire
Alimentation BT par une ligne entièrement ou

non obligatoire obligatoire
partiellement aérienne
Alimentation BT par une ligne entièrement souterraine non obligatoire non obligatoire
NF C15-100 article 443

171
Règles pour le parafoudre DC
(obligatoire/non obligatoire)
Parafoudre DC type 2 obligatoire si :

 L’installation est équipée d’un paratonnerre
 La longueur des câbles DC dépasse la
longueur critique
Locaux Centrale de Bâtiments Tertiaires,

Type
d’habitation production au Industriels ou
d’installation
individuelle sol Agricoles
Calcul de L
Lcrit (en m) 115/Ng 200/Ng 450/Ng L= LC1 + LC2 +LC3
En cas de plusieurs onduleurs, la longueur à
L ≥ Lcrit Parafoudre(s) obligatoire(s) côté DC (2) considérer est la somme de toutes les
L < Lcrit Parafoudre(s) non obligatoire(s) côté DC (1) longueurs L par onduleur
172
Dimensionnement des
composants
2.5

Choix inter-sectionneur DC
 Les inter-sectionneurs DC doivent satisfaire aux conditions suivantes :
Définition Règles : 8.1.2 et 8.1.4 - UTE 15-712-1
Tension assignée
Ue (V) Ue ≥ Uocmax champ PV
d’emploi
Courant assigné
Ie (V) Ie ou In ≥ Iscmax champ PV
d’emploi
Plus d’information : https://www.youtube.com/watch?v=bUAt3vwrZnM&t=120s&ab_channel=AXUNSAS
174
Choix disjoncteur AC
 Les disjoncteurs AC doivent satisfaire aux conditions suivantes :

Définitions Règles : § 8.2 - UTE 15-712-1 et Art.433 - NFC 15-100
Tension assignée
Ue (V) 230 V ou 400 V en général
d’emploi
In disjoncteur ≥ Ie
Courant assigné Deux méthodes :
Ie (A)
d’emploi • Ie = IACmax onduleur
• Ie = 1,1 In (nominal)
Icu (A) Pouvoir de coupure Icu ≥ 3 kA
Sensibilité du 30 mA : applications domestiques (en général)

Sensibilité
dispositif 300 mA : applications industrielles (en général)*
DDR
différentiel résiduel (§ 7.4.3 UTE 15 712-1)
Courbe C (onduleur étant considéré comme une installation courante)

type A ou AC (en régime TT). (§ 7.4.3 UTE 15-712-1)
Type
Pour les locaux d’habitation, un DDR à immunité renforcée est nécessaire.
* 300mA autorisé en domestique si la ligne est dédiée uniquement à un onduleur car l'onduleur n'est pas considéré comme un terminal
175
Choix du câble DC
▪ Câbles avec mention PV (type PV-1000F)

▪ Câbles de type C2 (non propagateur de la flamme)
▪ Température admissible sur l’âme d’au moins 90 ˚C en régime permanent
▪ Câbles mono-conducteurs d’isolation équivalente à la classe II
▪ Condition d’influence externe AN3 (résistant aux rayons ultra-violets) si extérieur
sans protection
Le dimensionnement se fait sur la base de câble PR selon la C15-100
Pour le calcul des câbles de chaînes, la température à prendre en compte pour leur dimensionnement est considérée
égale à 70˚C et un facteur de correction de 0,58 est à appliquer conformément au Tableau 52K de la NF C 15-100 dans
les cas suivants :
 Câbles soumis à l’échauffement direct des modules ;
 Câbles soumis au rayonnement solaire. Dans ce cas, le facteur de correction de 0,85 défini à l’article 512-2-11de la
NF C 15-100 n’est pas à prendre en compte ;
 Câbles cheminant dans des isolants thermiques de toiture ou de façade. Dans ce cas, le facteur de correction de 0,58
doit être multiplié par 0,77, soit 0,45.
176
Respect chute de tension DC
 Règle (réf §11.2 - UTE 15-712- 1 juillet 2013):
La chute de tension maximale autorisée entre les modules PV et entrée onduleur

ne doit pas dépasser 3% à Imppstc avec tension système prise à Umppstc.
Il est recommandé de limiter à 1% de façon à limiter les pertes d’énergie
 Calcul de la chute de tension dans un câble de longueur « allée + retour » L

(m), de section
S (mm²) parcouru par un courant Imppstc :
ΔU = Rc x Imppstc
ΔU = ρ x L / S x Imppstc ΔU % = ΔU / UmppSTC
avec ρ = résistivité électrique du câble (0,023 pour le cuivre)
177
Respect chute de tension AC
En Photovoltaïque
La chute de tension maximale autorisée est de 3%
tan phi = - 0,35
Il est recommandé de limiter cette chute à 1% de façon à limiter les Cos phi = 0,944
pertes d’énergie. Sin phi = 0,33
Définitions Règles :§5-52- 525 Chutes de tension - NFC 15-100 (p.248)
u= Rc (Résistance du câble) x Ib
u (V) Chute de tension En PV :
u = b x ( x L/S x 0,944 - λ x L x 0,33 ) x Ib
b = 1 pour le triphasé
b Coefficient
b = 2 pour le mono

Résistivité des conducteurs Cu :  = 0,023 Ωmm²/m ; Al :  = 0,037 Ωmm²/m
(Ωmm²/m)
L (m) Longueur simple de la canalisation
S (mm²) Section des conducteurs en mm²
λ Réactance linéique des conducteurs λ = 0.00008 Ω/m pour câbles multiconducteurs
cosϕ Facteur de puissance Pour site PV : cosϕ = 0,944 et sinϕ = 0,33
Correspond au IACmax du (des) onduleur(s) ou 1,1 x In (nominal)
Ib (A) Courant d’emploi
(§ 8.2.2 – UTE 15-712-1)
𝛥u (%) Chute de tension relative 𝛥u = 100 x u/U0
U0 (V) Tension entre phase et neutre 230 V
* Depuis 2023, ENEDIS a fixé tanϕ = -0,35 soit cosϕ=0,944
178
Puissance réactive
Soit : Phi = 19,3°
Absorption de réactif – Arrêté du 9 juin 2020 :

 Les productions BT doivent absorber une puissance réactive de 0,35 x Pmax
 ENEDIS fixe tanϕ = - 0,35 soit cosϕ = 0,944
https://reseaux.photovoltaique.info/fr/integrer-les-enr-aux-reseaux/enjeux-techniques-du-raccordement-des-producteurs/absorption-
de-reactif/#exigences_reglementaires_et_mise_en_application
179
Abaque Résistance AC et DC
ABAQUE CALCUL DE RESISTANCE AC

Calcul de Rc ( Ω) Longueur (m)
Section (mm²) 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100
2,5 0,173 0,260 0,346 0,433 0,520 0,606 0,693 0,779 0,866 0,952 1,039 1,126 1,212 1,299 1,385 1,472 1,559 1,645 1,732
4 0,108 0,162 0,216 0,270 0,324 0,378 0,432 0,486 0,540 0,594 0,648 0,702 0,756 0,810 0,864 0,918 0,972 1,026 1,080
6 0,072 0,108 0,144 0,180 0,216 0,251 0,287 0,323 0,359 0,395 0,431 0,467 0,503 0,539 0,575 0,611 0,647 0,683 0,718
10 0,043 0,064 0,086 0,107 0,129 0,150 0,172 0,193 0,214 0,236 0,257 0,279 0,300 0,322 0,343 0,365 0,386 0,408 0,429
ABAQUE CALCUL DE RESISTANCE DC

Calcul de Rc ( Ω) Longueur allée + retour (m)
Section (mm²) 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
70 7565 80 85 90 95 100
4 0,058 0,086 0,115 0,144 0,173 0,201 0,230 0,259 0,288 0,316 0,345 0,374 0,403 0,431 0,460 0,489 0,518 0,546 0,575
6 0,038 0,058 0,077 0,096 0,115 0,134 0,153 0,173 0,192 0,211 0,230 0,249 0,268 0,288 0,307 0,326 0,345 0,364 0,383
180
Installation raccordée au
réseau avec stockage 2.5
batterie

Schéma de principe
Injection ou non injection avec stockage
Point de mesure Point de mesure
Stockage
Onduleur/Chargeur
Onduleur hybride Onduleurs/Chargeurs
Consommateurs Consommateurs
Système PV Stockage
Système PV
Source : PACTE
182
Schéma électrique type
Source guide pacte
Exemple de schéma unifilaire en autoconsommation résidentielle avec stockage, avec onduleur avec isolation galvanique et sans alimentation secourue
183
Usages
▪ Evolutivité : Onduleur « Hybride » et ajout ultérieur de batterie

de stockage
▪ Autoconsommation : Onduleur « Hybride » avec batterie pour

augmenter l’autoconsommation
▪ Sécurité d’alimentation : Onduleur « Hybride » avec batterie

pour alimenter un circuit secouru (modification du tableau
électrique du client nécessaire)
▪ Vers l’autonomie : Onduleur « Hybride » avec batterie pour

fonctionner en site isolé du réseau la majorité du temps et
basculer sur le réseau si nécessaire
184
Batteries Lithium (Li)
▪ 500 – 1000 €/kWh

▪ 3 500 à 7 000 cycles (à 80% de DoD, profondeur de décharge)
▪ 250 à 350 cycles/an pour les particuliers si bien dimensionnée
▪ Meilleure durée de vie à bas niveau de charge
▪ 100 à 230 Wh/kg
▪ Rendement : 90 - 95%
▪ Durée de vie : 5 à 15 ans
Sécurité (14.6.2.4 XP C15-712-3)
• Énergie de stockage < 15 kWh : Être situé à au moins 1 m de distance de toute source de
chaleur et combustibles
• Énergie de stockage > 15 kWh : Être placé dans un local fermé respectant la réglementation
incendie disposant d’un moyen de détection des fumées et d’extinction
185
Installations avec stockage
Schéma type (XP C15-712-3)
▪ Fusible sur chaque chaîne obligatoire
▪ Interrupteur sectionneur pour batterie
▪ Fusible batterie
▪ Fusible régulateur ou onduleur-chargeur
Exemple d’onduleur hybride
Dans le cas d’onduleur sans isolation

galvanique, le DDR doit être de type B en
sortie d’onduleur
Dans le cas d’un onduleur avec alimentation

secourue ou mode secours ou ≪ back-up ≫
▪ Une coupure pour mode autonome
▪ Un conjoncteur de neutre
▪ Un inverseur de source
186
Usage et pertinence des batteries
 Alimentation d’un circuit secouru en cas d’absence de réseau (intérêt individuel,

pertinence à évaluer en fonction du site)
 Pilotage et usage de la batterie pour diminuer la puissance d’abonnement (intérêt

individuel et collectif) mais pertinence économique faible. (peu de produits existants)
 Augmentation du taux d’autoconsommation par stockage/déstockage journalier (intérêt

individuel, faible pertinence économique et au détriment de l’intérêt collectif : retrait
d’une production nécessaire à la couverture des pointes de la journée)
Illustration de la consommation et production nationale le 16 juillet 2022 – source Eco2mix - RTE

187
Organiser la mise en œuvre
et la mise en service 3

Généralités 3.1

Sécurité au travail (obligations employeur / employés)
▪ Travaux en hauteur : (décret 2004-924 du 01/09/2004)
• Travaux sur toiture : Articles R.4534-85 à R.4534-94 du Code du travail
• Priorité aux protections collectives (Art. R.4323-58 et R.4323-62 du Code du travail)
• EPI antichute pour travaux au moyen de cordes : R4323-89 vise les harnais antichute et la formation, définition
des points d’ancrage par l’employeur
• Interdiction de réaliser des travaux temporaires en hauteur lorsque les conditions météorologiques ou liées à
l’environnement du poste de travail sont susceptibles de compromettre la santé et la sécurité des travailleurs
(Art. R.4323-68 du Code du travail).
• Les échafaudages ne peuvent être montés, démontés ou sensiblement modifiés que sous la direction d’une
personne compétente et par des travailleurs qui ont reçu une formation adéquate et spécifique aux opérations
envisagées (contenu formation, voir R.4141-13 et R.4141-17 (Art. R.4323-69 du Code du travail).
▪ Matériel :
• Les monte-matériaux et autres engins de manutention doivent faire l’objet d’une vérification périodique
semestrielle et d’une adéquation au site (arrêté du 21/12/2004 sur les vérifications périodique).
• Les conducteurs d’engins doivent bénéficier d’une formation à la conduite d’engins de type CACES et disposer
d’une autorisation de conduite.
• Les échafaudages font l’objet d’un examen d’adéquation, de montage, d’installation et de conservation (arrêté
du 21/12/2004).
• Le port de charges est à restreindre le plus possible. Formation à dispenser en cas de manutentions manuelles.
190
3 : Mise en œuvre
« Sécurité & installations EnR »
 Le choix des moyens de protection :

1. Privilégier la protection collective par l’utilisation de :
 Plan de travail assurant la sécurité des intervenants
 Garde-corps de rive
 Echafaudage de pied
 Echafaudage roulant
 Plate-forme élévatrice mobile de personne
2. Recours à la protection individuelle :

 Quand la protection collective se révèle techniquement difficile
 Quand l’intervention est ponctuelle et de très courte durée ; dans ce cas
l’intervenant ne doit jamais rester seul
 Pour palier des risques résiduels, notamment au cours des opérations de montage,
indépendamment de la protection collective qui reste obligatoire
191
3 : Mise en œuvre
 Matériel et équipements de sécurité appropriés

On distingue :
1. Les équipements de protection collective, tels que :
 Garde-corps
 Platelage sur trémie
 Dispositifs de recueil rigides
 Dispositifs de recueil souples
 Echafaudages fixes
 Echafaudages roulants
 Nacelles – PEMP
192
3 : Mise en œuvre
2. Les équipements de protection individuelle :

 Casque avec jugulaire
 Chaussures de sécurité
 Gants de protection
 Harnais de sécurité
 Lunettes de sécurité
 Protecteurs auditifs
193
3 : Mise en œuvre
3. Les dispositifs de protection individuels ou collectifs :

 Longe et absorbeur d’énergie
 Stop chute
 Dispositif de verrouillage individuel
 Perche d’accrochage
 Ligne de vie temporaire
 Point d’ancrage de toiture
 Ceinture porte outils
194
3 : Mise en œuvre
Outils et guides
195
3 : Mise en œuvre
Outils et guides
La mise en œuvre doit uniquement être réalisée si le

procédé photovoltaïque est compatible avec la toiture
destinée a l’accueillir.
Ceci nécessite par conséquent une reconnaissance

préalable du bâtiment et de sa toiture ainsi que les
modifications éventuellement nécessaires telles que :
• Rattrapage de planéité
• Renforcement de la charpente
• Mise en œuvre d’éléments de contreventement
• Remplacement des éléments de toiture endommagés
• Etc.
196
3 : Mise en œuvre
Evaluation des risques sur chantier
Rappel : Principaux risques lors des installations :

 ??????????
▪ Chute au travers de toiture fragile

▪ Chutes (mauvais positionnement, état vétuste du
matériel/outillage, manutention charges trop lourdes,
caniveaux, regards)
▪ Choc à la tête (structures au sol), Chute des objets
▪ Conditions climatiques
▪ Manutention de charges lourdes
▪ Passage d’engins divers (levage, camion, etc.)
▪ Prise au vent des modules photovoltaïques
▪ Risques électriques (courant DC et AC)
197
3 : Mise en œuvre
Points clefs de la mise en
œuvre
3.2

Contrôle du matériel
 Une étude de calepinage ou de dimensionnement doit être

réalisée soit par l’installateur, un bureau d’études ou le fabricant
 Un plan de câblage doit être fourni par le fabricant ou réalisé par

l’installateur au préalable de chaque projet
 Concernant les composants du procédé, il est important de

vérifier pour les modules PV :
 la fiche technique associée à chaque module ;
 la notice d’installation fournie avec le module photovoltaïque ;
 les éventuels dommages du module : cadre rayé, fêlure du
vitrage, cellules fissurées, composants électriques abimes
(câbles, connecteurs, boitier de connexion), etc… ;
 l’étiquette constructeur accolée au module généralement en
face arrière.
199
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre Structures
Les points clés :

 Respect des notices de montage et soin à la pose :
conjuguer « durée de vie » avec « vitesse de montage »
 Respect des visseries/boulonneries préconisés
 Respect de la nature des matériaux (ex. inox si bord de
mer)
 Respect des couples de serrage
 Port du casque, gants pour éviter blessures graves (ex :
angles coupants des structures métalliques)
200
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre Modules
Synthèse des notices de montage (applicable à presque tous les modules) :
 Les garanties ne s’appliquent que si on respecte une notice de montage
 Ne jamais marcher sur les modules (création de microfissures)

 Ne jamais tirer un module par ses câbles
 Ne jamais percer le cadre d’un module, mais utiliser les alésages
prévus
 Ne jamais démonter une boite de jonction « usine »
 Ne jamais poser si conditions météos avec grand vent ou forte pluie
 Toujours fixer par 4 fixations à minima et aux emplacement prévus

 Toujours Boite de jonction vers le haut ou oblique (presse-étoupe où
câble vers le bas ou sur le côté)
 Toujours prévoir l’espace de ventilation sous les modules
201
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre Connecteurs débrochables
Respect impératif des instructions de

montage et connexion
▪ Simplement enfichable (pas de raccord à vis, pas de soudure)
▪ Protégé contre les projections d’eau (IP 65 à minima)
▪ Protection contre les contacts directs
▪ Tension continue max. 1000 à 1500 V
▪ Courant max. 20 – 30 A
▪ Câbles résistants aux UV
▪ Matériel de même type et marque impératif (Chapitre 14.7 de la C15-712-1)
▪ La marque et le modèle sont inscrits sur chaque connecteur
Si vos connecteurs sont de modèles différents exigez des rallonges à votre fournisseur :
connecteur A + câble PV (quelques centimètres) + connecteur B
Attention : En cas de micro-onduleurs ou d’optimiseurs, privilégier des modèles de connecteurs

identique entre module et équipement électrique afin de ne pas multiplier les rallonges.
202
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre Connecteurs débrochables
 Matériel de connexion : Outillage indispensable
50% matériel
+ 50% savoir-faire
203
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre câblage DC
 Règles de câblage
▪ Câbles à fixer correctement par le biais d’attaches résistantes aux UV
▪ Absence de boucle d’induction (protection contre la foudre et les surtensions)
▪ Marquage indispensable de tous les câbles
▪ Cheminement jointif des câbles mono-conducteurs et liaison équipotentielle
▪ Ne pas dépasser le rayon de courbure maxi (5 fois le diamètre, en général)
▪ Câbles sans contact avec angle saillant de structures
 Connection des modules entre eux
▪ En journée, la connexion se fait sous tension
▪ Dès 2 modules en série on dépasse 60 V (limite TBT en milieu humide)
▪ L'ouverture d’une chaine en charge, pendant la journée, conduit à un arc électrique, avec
altération partielle ou totale d’un connecteur → les connecteurs devront être changés
Système de fixation des

connecteurs sur le rail, évitant
des connecteurs dans le
courant du bac acier
Source : JP LOUINEAU
204
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre câblage DC
Comment connecter les modules entre eux pour une connexion durable ?
 Assurer que les connecteurs sont pleinement engagés
 Vérifier le serrage des connecteurs (presse-étoupes)
 Ne jamais pendre les connecteurs dans l’eau, le sol, la poussière
 Ne pas déconnecter/reconnecter plus de 10 fois
 Ne jamais tirer les câbles par les connecteurs (ne doivent pas être tendus)
 Les boites de jonction doivent supporter uniquement le poids du câble du module et son voisin
 Ne pas mettre une chaine en court-circuit
Sources : JP LOUINEAU, A FARCOT

205
3 : Mise en œuvre
Mise en œuvre câblage DC / AC
 Matériel – accessoire de câblage

 Cheminement sous tube IRO/IRL ou ICTA (fourreau IK10)
 Attaches de câbles résistantes aux UV
 Le passage de câbles a travers des tuiles chatières doit se faire sans détériorer la ventilation de la
couverture. Il convient donc de ne pas utiliser de tuile chatière prévue pour la ventilation mais
d’en ajouter spécifiquement pour le passage des câbles vers l’intérieur.
Sources : AUSOLEN
206
3 : Mise en œuvre
Assurabilités – garanties des ouvrages
 Durées des garanties obligatoires
Caution ou retenue de garantie - impose à l'entrepreneur de

réparer tous les désordres (vices cachés et défaut de conformité)
signalés au cours de l'année qui suit la réception des travaux,
quelles que soient leur importance et leur nature. Garantie de parfait achèvement ATTENTION à
Intervention pièces et main d’œuvre gratuite pendant 2 ans bien établir votre
Garantie biennale
Le produit ne correspond pas à la description ou n'a pas les
PV de réception
qualités convenues. Le produit est impropre à l'usage même si réserve
habituellement attendu Garantie de conformité
(= transfert de
Assurance décennale obligatoire avant travaux et couvrant
l’activité PV et les équipements mis en œuvre
propriété)
Garantie décennale
Défauts présents mais non visibles à l’achat qui rendent le bien
impropre à son usage. Action à faire dans les 2 ans de la
découverte. Il faut apporter la preuve du défaut Garantie contre les vices cachés
Source : HESPUL
207
3 : Mise en œuvre
Contrôle avant réception
1. Effectuer un contrôle visuel général

2. Vérifier la solidité de la pose des équipements
3. Vérifier le serrage de toutes les connexions
4. Vérification de la valeur de terre
5. Vérification de la continuité des liaisons équipotentielles
6. Effectuer les Examens et Essais sur les circuits AC
7. Vérifier les polarités DC
8. Mesurer la tension Uoc
9. Vérifier l’absence de défaut d’isolement
10.Configurer et démarrer l’onduleur (avec alimentation de l’onduleur côté DC
ou AC selon marque d’onduleur)
11.Vérifier les données de fonctionnement (Tension MPPT, Intensités, Pdc, Pac)
12.Tester le découplage
208
3 : Mise en œuvre
Dossier Technique
Un dossier technique doit être laissé au client et une copie conservée par
l’installateur. Il doit comporter les éléments suivants libellés en français :
• Schéma électrique unifilaire de l’installation PV ;
• Nomenclature des équipements installés mentionnant les caractéristiques et

les références des éléments de remplacement (fusibles, cartouches
parafoudre….) ;
• Plan d’implantation des différents composants et modules photovoltaïques

ainsi que des liaisons (canalisations) correspondantes ;
• Description de la procédure d’intervention sur l’installation PV et consignes de

sécurité.
• Documents de garantie fabricant des équipements

209
3 : Mise en œuvre
Outil de Qualit’EnR (PV de réception – fiche
d’autocontrôle)
210
3 : Mise en œuvre
Défauts récurrents de mise en œuvre
▪ Cellules partiellement ou totalement recouvertes par un élément fixe

▪ Absence d’une coupure d’urgence PV avec courant assigné
▪ Le degré IP 2X ou XXB n’est pas respecté
▪ Les conducteurs de protection et liaison équipotentielle présentent des discontinuités
▪ En toiture inclinée, le passage des câbles ne se fait pas par le biais d’une chatière, d’un
passe-câbles ou d’un dispositif équivalent
▪ Présence de boucle d'induction ou cheminement des câbles non jointif
▪ Documentation technique en français non fournie au client
▪ Absence de remise au client des pièces administratives et commerciales relatives au tarif
d’achat et au financement de l’opération
▪ Absence d’un PV de réception
▪ Absence d’une facture détaillée des travaux
▪ Absence de signalisation / identification sur la mise en œuvre sur la partie DC
▪ Présence de couple électrolytique
▪ Si les câbles sont accessibles, ils ne bénéficient pas d'une protection mécanique
complémentaire, pour éviter les risques d'arrachement
211
3 : Mise en œuvre
Planifier la maintenance des
installations 4

Suivi et maintenance 4.1

Système de suivi à distance
Catégorie de Suivi / Monitoring : du plus simple au plus complet

▪ Vérification simple de l’onduleur en lisant les valeurs sur l'écran
▪ Paramètres clés de l'onduleur (P, V, I) disponibles en ligne - Données environnementales
(T˚, Irrad) peuvent être enregistrées en local
▪ Surveillance à distance ex. par modem GSM (Istring, Pond, compteurs)
▪ Contrôle par réseau public
214
4 : Maintenance
Généralités
▪ La maintenance est le prolongement naturel

de l’activité d’installation.
▪ Elle nécessite d’acquérir des compétences

différentes et de disposer de moyens autres.
▪ L’activité maintenance oblige également à

rédiger des contrats….
▪ La maintenance se conduit sur une installation

réceptionnée, sans réserve… sinon faire état
des lieux, avant de contracter
Maintenir pour :
1. Assurer la sécurité des biens et
des personnes
2. Assurer la production attendue
Source : EDF
215
4 : Maintenance
Généralités
Liste non exhaustive des outils de maintenance de base

Outils communs pour les côtés DC et AC
• Boite à outils électriciens (outils isolés)

• Pinces ampèremétriques 1000 ou 1500 V AC-DC (40 A-100 A)
• Multimètres AC-DC 1000 ou 1500 V (cordons IP2X)
• Mesureur de terre
• EPI électriciens
• Etc. : Solarimètre, boussole/clinomètre, caméra thermique
216
4 : Maintenance
Actions de maintenance
1. Points « sécurité des personnes et des biens »

• Contrôle visuel des parties accessibles (câbles, boites, connexions)
• Recherche des points chauds éventuels sans démontage
• Recherche des bruits anodins (ventilateur d’onduleurs, etc.)
• Vérification absence de corrosion
• Contrôle visuel des câbles
• Contrôle de l’état des boites de jonction
• Contrôle visuel des connexions
• Contrôle visuel des caractéristiques techniques de l’appareillage (fusibles,
disjoncteur, parafoudre, etc.)
• Test des dispositifs différentiels à courant résiduel (DDR)
• Vérification des liaisons équipotentielles
• Test de la fonction coupure d’urgence, test dispositif différentiels
• Présence / état de l’identification / étiquetage des composants
• Contrôle de la disponibilité des dossiers de plans de l’installation PV à jour
217
4 : Maintenance
Actions de maintenance
2. Points « fonctionnement / performance »

• Nettoyage des modules PV
• Vérification de l’onduleur
• Vérification du maintien des conditions initiales de l’environnement des
modules PV
• Vérification des mises à la terre fonctionnelles
• Vérification du maintien des conditions d’exploitation des locaux et du
maintien de leur destination initiale
• Dépoussiérage
• Analyse de la production
Et bien sûr chaque maintenance est accompagnée d’un rapport d’intervention !
218
4 : Maintenance
Modification
d’installations existantes
4.2

Anciens systèmes : Bacs d’étanchéité
sous les modules
 Bacs assurant l’étanchéité
 Fixation des modules sur profils & crochets
 Attention : plusieurs systèmes ont été proposés

avec bacs ou sous-couches en plastique
présentant de nombreux défauts d’étanchéité photo GIORDANO
(dilatation, vieillissement) et risques d’incendie)
→ Nombreux SAV (Ne pas accepter de réparation,

si votre décennale ne mentionne pas l’intégration)
220
4 : Maintenance
IAB – ISB : Définitions
 Les critères d’intégration :
 Il incombe aux porteurs de projet de les vérifier et aux installateurs du système d’attester sur
l’honneur le respect de ces critères (attention toujours valable en cas de remplacement en SAV)
 La prime à l’IAB a été supprimée depuis le 30/09/2018 pour les nouveaux contrats d’achat
 Différences entre IAB et ISB

 Dans le cas de l’IAB, depuis le 01/01/2011, ce sont
les modules qui doivent assurer la fonction
d’étanchéité du bâtiment et avec une hauteur de
dépassement Hd ≤ à 20 mm (Arrêté du 31/08/2010).
 Avant 01/01/2011, les modules n’ont pas
besoin d’assurer l’étanchéité et Hd ≤ à 60 mm
 Puissance Max en IAB : 9 kWc, au-dessus = ISB
 Dans le cas de l’ISB, c’est le « système PV » qui doit
assurer la fonction d’étanchéité du bâtiment et être
parallèle au plan de la toiture.
Plus d’informations : http://www.photovoltaique.info/Liste-des-textes-reglementaires.html#2010
221
4 : Maintenance
Modifications majeures d’installations avec contrat
d’obligation d’achat
 Il n’est pas autorisé de changer les modules sans raisons valables : destruction partielle, sécurité,
risque incendie.
 La dépose préventive de l’installation doit être demandée par un tiers habilité (assurance,
expert...) du fait des risques liés à l’utilisation des modules (exception pour les modules SCHEUTEN
pour lesquels la facture d’installation et les numéros de série suffisent).
Dans ce cas, il est impératif :
 De fournir à EDF-OA un avis recevable sur la nécessité de changement des modules : un expert
d’assurance, un expert judiciaire, un bureau de contrôle disposant d’une attestation d'accréditation
COFRAC ISO 17020 inspection pour les contrôles électriques pour les organismes de type A, et
d’une qualification d'entreprise selon la norme NFX 50 091 pour la réalisation des audits
énergétiques selon les normes NF EN 16247-1 Audits énergétiques-Partie 1 : Exigences générales
et NF EN 16247-3 Audits énergétiques-Partie 3 : Procédés industriels
 D’avoir l’autorisation écrite d’EDF OA, après demande par lettre Recommandée avec Accusé de
Réception
 De ne pas faire varier la puissance crête initiale de +/- 10%
 De ne pas modifier les conditions d’intégration en toiture du contrat d’achat
Plus d’informations : https://www.edf-oa.fr/sites/default/files/uploads/contributeur/destruction_ou_depose_v4.pdf
222
4 : Maintenance
Modifications majeures d’installations avec contrat
d’obligation d’achat
223
4 : Maintenance

Générateur Photovoltaïque Raccordé Au Réseau OCT 2023

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Générateur photovoltaïque

Installation photovoltaïque raccordée au réseau

▪ Evaluation pratique / QCM

2. CONCEVOIR ET DIMENSIONNER une installation 141

• AC : Courant Alternatif • DTA : Document Technique d'application

• Iscmax : Courant maximum en court-circuit • SLT : Schéma de Liaison à la Terre

Installation photovoltaïque raccordée au réseau

Installation photovoltaïque raccordée au réseau

▪ Pour plus d’informations → Vidéo « La qualification : qu’est ce que c’est ? » :

Qualibat : Qualifelec : Qualit’EnR :

Plus d’information : http://www.renovation-info-service.gouv.fr

 Qualification RGE obligatoire pour l’obligation d’achat

▪ Capacités installées fin 2022 : 16 GW

▪ Objectif de la Programmation Pluriannuelle

Objectif d’économie d’énergie – scénario RTE 2050

▪ Objectifs de développement des filières de production d’électricité

Filière Objectifs 2050 Installé en 2021

Eolien terrestre Entre 43 et 74 GW 12 GW

Eolien en mer Entre 22 et 62 GW 0 GW

Nouveau nucléaire Entre 0 et 27 GW 0 GW

Répartition des installations en nombre et en puissance par tranche de puissance

 Incitation dans la RE2020 (obligation d’énergies renouvelables et

 Incitation au déploiement du PV en autoconsommation sur les

 Augmentation du prix de l’électricité

 Evolution de la filière PV (prix du matériel, rendement, évolution

Installation photovoltaïque raccordée au réseau

▪ SOREN est l’éco-organisme en charge de la collecte et du traitement des modules

▪ Eco-contribution à l’achat qui finance l’éco-organisme (Exemple 0,50€ HT pour un

Définition des Terres Rares :

Aucune terre rare dans la filière PV

Utilisation d’Argent et silicium, métaux critiques

L’intervention des services de secours est possible et encadrée :

• ICPE : Installation Classée pour la Protection de l’Environnement

▪ Site réalisée par des équipes du CNRS, du Centre de Nanosciences et de

▪ En 2007, Hespul a créé le Centre national de ressources sur le photovoltaïque

Installation photovoltaïque raccordée au réseau

Premières applications (uniquement des sites « PV isolés ») :

Développement des installations raccordées au réseau :

La lumière augmente = … = Le courant augmente = La production électrique augmente

La lumière baisse = … = Le courant baisse = La production électrique baisse

0,65 à 0,7 V (à vide)

Source : J. Flémal - Architecture et Climat - UCL

Silicium qualité solaire Lingots Wafers Cellules Modules

 Silicium qualité solaire : 99,9999%

 Deux filières de fabrication distinctes (Monocristallin / Polycristallin)

Le marché du photovoltaïque raccordé au

Source : IEA PVPS 2021

Source : IEA PVPS 2021

20% de rendement du module = 200 Wc/m²

Démonstration par le formateur de cellules (CIS, mono et poly) Source : http://cleanenergy.info/

▪ Réduction de la quantité de matière par cellule

▪ Cadre en aluminium (Optionnel)

EVA : Ethylene Vinyl Acetate

On raisonne en Puissance (W/m²)

Rayonnement diffus principalement Rayonnement direct principalement

L’éclairement se mesure Démonstration par le formateur

AM 0 Rayonnement hors atmosphère

Rayonnement absorbé par

Intensité de Court Circuit (Icc ou Isc)

Les Conditions Standards de Test (STC) :

Démonstration par le formateur de mesures de tensions et d’intensité sur un module

U75˚C = -0,25% x (75-25) = -12,5%, soit U75˚C = 42 V x (1-12,5%) = 36,75 V

Attention : Les sollicitations

Démonstration par le formateur simulation