Présentation - Calculs de Section Cable Et Icc - Copie

Ecole Supérieure en Sciences appliquées
--T L E M C E N--
Appareillage Mesure et
Protection
Licence 3 Électrotechnique
Dr. GHEZOUANI Abdelkader
Année: 2021/2022
Domaines réglementaires et normatifs
Le module est porté sur le dimensionnement d’une installation en BT ( Basse

Tension), ce qui implique que la plage de tension est comprise entre :
 0 et 1000 V.
Pour rappel, ci-dessous les domaines de tension :
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13 Février
2022 Appareillage Mesure & Protection
Il existe Trois types de texte régissant les règles à prendre en compte dans le
dimensionnement d’une installation électrique en BT :
 Les Textes Réglementaires.
 Les Textes Normatifs (règles de conception).
 Les Cahiers des charges.
Les principaux en BT sont :

 NF C 15-100 / CEI 60364 (série) : Installations électriques à basse tension ;
 NF C 15-106 : Guide pratique section des conducteur de terre et des liaisons équipotentielle ;
 NF C 15-105 : Détermination des sections de conducteurs et choix des dispositifs de

protection ;
 Directive Européenne Basse Tension (Directive basse tension 2006/95/CE) :
sécurité des personnes, des animaux et des biens.
 Code du travail. 3
13 Février
En Algérie, SONELGAZ , les tensions utilisées sont normalisées sous la fréquence

50 Hz. Les principales sont :
 En monophasé : 12V, 24V, 48V, 120V, 230V ;
 En triphasé : 400V.
Exemple des limites d’application des normes :
O : Point de raccordement du
poste au réseau HTA.
A : Appareil de sectionnement
HTA.
D : Dispositif de protection HTA.
C : Comptage.
S : Dispositif de sectionnement
T : Transformateur HTA/BT.
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13 Février
Méthodologie de dimensionnement d'une installation électrique
L’étude d’une installation électrique en BT consiste à déterminer précisément :
 La puissance nécessaire au(x) source(s) d’énergie(s) (transformateurs, GE, etc…) ;
 Les canalisations (natures et sections des câbles ou jeux de barres) ;
 Les protections électriques et réglages associées (disjoncteurs ou fusibles).
Chaque ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément

aux conditions suivantes :
 Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses éventuelles pointes transitoires ;
 Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement

de certains récepteurs, exemple : démarrage d’un moteur qui entraîne une chute
de tension importante.
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13 Février
Méthodologie
La méthodologie est formalisé comme suit :
1. Bilan en énergie
- La puissance consommée en watt.
- Courant nominal d’emploi IB en A
2. Dimensionnement des Conducteurs

- Choix de la nature des conducteurs et de leurs isolant.
- Choix de la méthode de référence (d’installation).
-Tenir compte des facteurs de correction liés aux conditions d’exploitation
et de l’installation.
-Choix de la section en utilisant les tableaux des courants admissibles.
3. Vérification de la chute de tension maximale

- Conditions normales.
- Condition de démarrage de moteurs
4. Calculs des courants de court-circuit

- Puissance de court-circuit de réseau amont.
- Valeurs maximales et minimales.
- Valeur minimale à l’extrémité d’un circuit.
5. Choix des dispositifs de protection

- Courant nominal des dispositifs.
- Pouvoir de court-circuit.
- Mise en œuvre de la filiation. 6
- Vérification de la sélectivité.
13 Février
Formules
Afin de dimensionner une installation, il est primordial de faire son inventaire des
puissances électriques. L'inventaire des puissances réellement consommée par
chaque récepteur permet d'établir :
 la puissance d'utilisation qui détermine le contrat de fourniture en énergie ;
 le dimensionnement du transformateur MT / BT, si existant (en prenant en

compte les extensions de charges ) ;
 les niveaux de charge pour chaque tableau de distribution.
C’est ce qu’on appelle, faire un bilan de

puissance
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13 Février
Formules
Pour dresser un bilan de puissance, il faut au préalable connaître/calculer les grandeurs

suivantes pour chaque récepteur, et étage de l’installation :
 Tension, nomme ≪ U ≫ en V (monophasé, triphasé ou

en continu) ;
 Puissance active, nomme ≪ P ≫ en W ou kW ;
 Puissance réactive, nomme ≪ Q ≫ en Var ou KVAR ;
 Puissance apparente, nomme ≪ S ≫ en Va ou KVA;
 Courant en A, nomme ≪ I ≫ en A ;
 Facteur de puissance ≪ phi ≫.
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13 Février
Formules en Monophasé et Triphasé
1. Les puissances en alternatif monophasé AC
 Puissance active: En [W]
 Puissance réactive: En [VAR]
 Puissance apparente: En [VA]
V: Tension simple,
2. Les puissances en alternatif triphasé AC
 Puissance active: En [W]
 Puissance réactive: En [VAR]
 Puissance apparente: En [VA]
U: Tension composée,
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Formules en Monophasé et Triphasé
3. Relation entre les puissances (Triangle de puissance)
4. Théorème de Boucherot
Pour rappel, le théorème de Boucherot permet d’effectuer le bilan des puissances :

 Pour une installation comportant plusieurs récepteurs groupés en dérivation:
 Les puissances actives s’ajoutent arithmétiquement:

P = P1 + P2 + P3 + ….
 Les puissances réactives s’ajoutent algébriquement:
Q = Q1 ± Q2 ± Q3 ± ….
 Les puissances apparentes ne s’ajoutent pas algébriquement mais vectoriellement:
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Formules
Exemple d’application pour un moteur asynchrone :
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Formules
Exemple d’application pour un moteur asynchrone :
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Formules
Tableau des puissances normalisées des moteurs électriques :
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13 Février
Formules
Exercice :
Dans un atelier d’électrotechnique, vous devez changer le moteur d’une perceuse à

colonne. On a relevé sur la plaque signalétique les indications suivantes:
230/400 V, P = 3Kw, 1437 min-1, cosφ = 0.81; η = 82.6
1. Calculer la valeur du courant absorbée par le moteur Ia ?
2. En déduire la puissance absorbée par le moteur Pa ?
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13 Février
Formules
Appareils de chauffage et lampes à incandescence normales ou à halogène:
Le courant consommé par un appareil de chauffage ou une lampe à incandescence

(Eclairages) est facilement déductible de la puissance nominale Pn indiquée par le
constructeur (car cos ϕ = 1)
L'intensité du courant est

donnée par :
 Réseau Triphasé :
 Réseau Monophasé:
Tab: Intensité absorbée par les appareils de chauffage et

d'éclairage incandescent (normal ou halogène) 15
13 Février
La puissance d'une installation
1. Puissance installée (kW)
La puissance installée (kW) est la somme des puissances nominales de tous les
récepteurs de l'installation. L'indication de la puissance nominale (Pn) est marquée sur la
plupart des appareils et équipements électriques
2. Puissance absorbée Pa (Kw ou KVA)
La puissance (apparente) absorbée Pa par une charge (qui peut être un simple appareil)
est obtenue à partir de sa puissance nominale. La puissance absorbée est souvent
supposée être la somme arithmétique des puissances apparentes de chaque récepteur
(cette sommation est exacte si toutes les charges ont le même facteur de puissance).
3. Puissance d'utilisation Pu (kVA)
De fait les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps ni à pleine charge
: des facteurs de simultanéité (ks) et d'utilisation (ku) permettant de pondérer la
puissance apparente maximale réellement absorbée par chaque récepteur et groupes
de récepteurs. La puissance d'utilisation Pu (kVA) est la somme arithmétique de ces
puissances apparentes valorisées.
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13 Février
 Pour les circuit terminaux (unitaire), la formule est Pu = Pa x Ku

 Pour les circuit principaux (regroupement au niveau d’un tableau /
coffret), la formule est Pu = Pa x Ku x ks
Cette puissance d'utilisation sert a dimensionner l'installation pour la dimensionner la

source d’alimentation (exemple : transformateur).
Exemple :
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13 Février
 Facteur d'utilisation maximale (ku)
 Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 pour
les moteurs.
 Pour l'éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1.
 Pour les prises de courant, tout dépend de leur destination (hors indication
particulière Ku = 1).
 Facteur de simultanéité (ks)
 Facteur de simultanéité pour un immeuble  Facteur de simultanéité pour les armoires
de distribution
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 Facteur de simultanéité en fonction de l'utilisation
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 Exemple d'application des facteurs ku et ks
La Figure montre un exemple d'estimation de la valeur de la puissance

d'utilisation à tous les niveaux d'une installation, à partir des charges jusqu'au point
d'alimentation. Dans cet exemple, à la somme des puissances absorbées de 126,6
kVA correspond une puissance d'utilisation aux bornes du transformateur de 58 kVA
seulement
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13 Février
 Calcul du courant d’emploi IB
Le courant d'emploi est le courant correspondant à la plus grande puissance transportée

par le circuit en service normal. Ce courant dépend directement de la puissance des
appareils alimentés par le circuit.
Après avoir déterminé le courant appelé par le récepteur, il faut lui appliquer plusieurs
facteurs.
Le courant maximal d'emploi IB dans les conducteurs de phase est déterminé en

multipliant le courant absorbée Ia par chaque appareil d'utilisation ou groupe d'appareils
par les cinq facteurs ci-après :
ku: Facteur d'utilisation des appareils,

ks: Facteur de simultanéité,
kr: Facteur tenant compte des prévisions d'extension,
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13 Février
2. Dimensionnement des Conducteurs et câbles
Pourquoi dimensionner le diamètre ou la section d’un

câble électrique ?
Tout d’abord, il est important de comprendre la différence entre un fil (conducteur)
électrique et un câble électrique.
 Un fil électrique est composé d’un élément conducteur (cuivre

ou Aluminium le plus souvent) qui achemine le courant depuis une
source jusqu’à un équipement. L’élément conducteur peut être mono-
brin ou multi-brin, enveloppé par un matériau isolant, le plus
souvent du plastique, comme le polyéthylène ou le polychlorure de
vinyle
 Un câble électrique est un produit de plusieurs fils qui se trouvent

sous une gaine isolante (en PVC, caoutchouc, plastique).En plus de
cette gaine, une protection supplémentaire peut être présente - une
gaine blindée en ruban d'acier, qui doit être indiquée sur le marquage.
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13 Février
1. Composants d’un câble électrique
Un câble électrique se compose de :

 Conducteur électrique : qui canalise le flux d’électricité
 Isolation : elle couvre le conducteur.
 Éléments auxiliaires : qui protègent le câble.
 Couverture : elle recouvre tous les matériaux
mentionnés en les protégeant de l’extérieur.
2. Types de conducteurs électriques
 Fil conducteur nu : il s’agit d’un fil unique à l’état solide.

 Conducteurs électriques en aluminium
 Conducteurs électriques en cuivre
 Conducteur flexible en cuivre
 Câble unipolaire : c’est un câble à un seul conducteur.
 Câble multipolaire : c’est un câble qui a plusieurs conducteurs.
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13 Février
Classe des âmes
Classe 1 : compacte
Classe 2 : composé de plusieurs brins
Classe 5 : composé de brins fins
Classe 6 : composé de brins extra fins
Exemple d’un conducteur avec une section nominale de 16 mm²

A = π r² ou A = π d²/4
A = aire de la section géométrique
r = radius
d = diamètre
1 : brin solide (1 x 4,5 mm)
2 : brins multiples (7 x 1,7 mm)
3 : brins fins (122 x 0,41 mm)
L'âme conductrice doit présenter une résistivité très faible ; pour éviter les pertes par effet joules,
on emploie :
Le cuivre : ρ = 22,5.10-3 Ω. mm².m-1 (valeur de résistivité à 20 °C.)
24
L'aluminium : ρ = 36.10-3 Ω. mm².m-1
13 Février
3. Types d’isolation pour les câbles électriques
C’est la matière qui entoure l’âme conductrice. Elle permet l’isolement entre les
conducteurs. Elle est:
 Soit en polychlorure de vinyle (PVC).
 Soit en polyéthylène réticulé chimiquement (PRC).
 Soit en caoutchouc synthétique (SBR).
4. Normalisation des câbles électriques
 Repérage des couleurs:
Valable pour les câbles rigides et flexibles < 1kV, pas pour les câbles de réseau.
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13 Février
Câble électrique: Comment le

dimensionner?
1. Estimation par calcul.
2. Utilisation des Abaques de section de câble.
3. Détermination pratique de la section minimale

d’une canalisation.
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13 Février
1. Estimation par calcul.
La section S (en mm2) dépend de :

ρ, la résistivité du matériaux du conducteur en Ohm x mm2 / m
L, la longueur du conducteur aller-retour (phase + neutre) en m
IB, le courant d’emploi en A
∆U, la chute de tension en U (donnée constructeur propre au conducteur)
 Le cuivre : ρ = 22.5 mΩ. mm².m-1 (valeur de résistivité à 20 °C.)

 L'aluminium : ρ = 36 mΩ. mm².m-1
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13 Février

 Câble en monophasé 230 V :
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13 Février

 Câble en triphasé 380 V :
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13 Février
3. Détermination pratique de la section minimale d’une

canalisation.
Voir le guide pratique de

section Schneider
(Méthode de Schneider)
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13 Février
Pourquoi calculer les courants
de court-circuit ?
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13 Février
Pourquoi calculer les courants de court-circuit ?
Les défauts de court-circuit
Court - Circuit Nature
PT Défaut entre une phase du réseau et la terre
PP Défaut entre deux phases du réseau
PPT Défaut entre deux phases du réseau et la terre
PPP Défaut entre trois phases du réseau sans liaison à la terre
PPPT Défaut entre trois phases du réseau et la terre
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07 Mars
 Défaut PT (Phase 1 et terre)  Défaut PP (entre phase 2 et 3)
Valeurs instantanées Valeurs instantanées

vc1=0 ic1=0
ic2=0 vc2=0
ic3=0 vc3=0
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07 Mars
 Défaut PPT  Défaut PPP
Valeurs instantanées Valeurs instantanées

ic1=0 ic1+ic1+ic1=0
vc2=0 vc2=vc1
vc3=0 vc3=vc1
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07 Mars
 Défaut PPPT
Valeurs instantanées
vc1=0
vc2=0
vc3=0
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07 Mars
Puissance de court-circuit - Impédance de court-circuit
 Puissance de court-circuit
 Impédance de court-circuit
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07 Mars
On distingue 3 niveaux de Icc:
 Le courant de court-circuit crête (Icc crête):

correspond à la valeur extrême de l’onde générant
des forces électrodynamiques élevées notamment
au niveau des jeux de barres et des contacts ou
connexions d’appareillages.
 Le courant de court-circuit efficace (Icc eff):

valeur efficace du courant de défaut qui provoque
des échauffements dans les appareils.
 Le courant de court-circuit minimum (Icc

min): valeur efficace du courant de défaut
s’établissant dans des circuits d’impédance élevée
(conducteur à section réduite et canalisation de
grande longueur…). 40
07 Mars
Exemple de Jeux de Barres
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07 Mars
Le dimensionnement d'une installation électrique et des matériels à mettre en

œuvre, la détermination des protections des personnes et des biens, nécessitent
le calcul des courants de court-circuit en tout point du réseau. ceci pour pouvoir
déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou couper ce courant
de défaut
42
07 Mars
La connaissance des intensités de court-circuit (Icc) aux différents points d'une

installation est indispensable pour la conception d'un réseau
 Le calcul du courant de court-circuit triphasé maximal est utilisé pour :
o La vérification du pouvoir de coupure du dispositif de protection,
o La vérification des contraintes thermiques des conducteurs lorsque le dispositif de

protection est un disjoncteur.
 Le calcul du courant de court-circuit triphasé minimal est utilisé pour :
o La vérification du seuil de déclenchement en cas de court-circuit lorsque le dispositif

de protection est un disjoncteur,
o La vérification des contraintes thermiques des conducteurs lorsque le dispositif de

protection est un fusible.
 Le calcul du courant de court-circuit phase-terre minimal (en schéma TN et IT)

est utilisé pour la vérification de la protection des personnes.
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07 Mars
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07 Mars
45
07 Mars
Méthodes de calcul des courants de court-circuit
Il existe plusieurs méthodes de calcul des courants de court-circuit selon le (

Guide pratique UTE C15-105):
1. La Méthode Conventionnelle.
2. La Méthode de composition. Réservé aux réseaux BT
3. La Méthode des Impédances
4. La Méthode des Composantes symétriques. Utilisée en HT
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07 Mars
Méthodes de Calcul des Courants de Court-circuit
1. La Méthode Conventionnelle.
La méthode conventionnelle qui est utilisable lorsque l'on connaît ni le courant de

court-circuit à l'origine du circuit, ni les caractéristiques de l'alimentation en amont.
Elle permet de déterminer les courants de court-circuit minimaux.
2. La Méthode des Impédances
La méthode des impédances qui est utilisable lorsque toutes les caractéristiques de la
boucle de défaut sont connues, y compris celles de la source d'alimentation. Elle
permet de calculer les valeurs maximales et minimales des courants de court-circuit.
3. La Méthode de composition
La méthode de composition qui est utilisable lorsque l'on connaît le courant de court-
circuit à l'origine du circuit et que l'on ne connaît pas les caractéristiques en
amont. Elle permet de déterminer les courants de court-circuit maximaux.
47
07 Mars
Calcul du Icc d’une source
 Cas d'un seul transformateur
• En première approximation, on peut écrire :
P = puissance du transformateur en kVA,

U20 = tension composée de secondaire à vide en volts,
In = intensité nominale en ampères,
Icc = intensité du courant de court-circuit en ampères,
Ucc = tension de court-circuit en %.
Tableau 01: Valeurs typiques de Ucc pour différentes puissances de

transformateur (kVA) à enroulement primaire ≤ 20 kV
48
07 Mars
 Cas d'un seul transformateur
Exemple :
Soit in transformateur de 400 KVA, 420V (tension simple de secondaire)
à vide et Ucc= 4%
- Déterminer le courant de court-circuit Icc de transformateur.
49
07 Mars
 Cas de plusieurs transformateurs en parallèle sur un jeu de barres
La valeur du courant de court-circuit apparaissant sur un départ juste en aval du

jeu de barres (cf. Fig. G32) peut être estimée à la somme des Icc des
transformateurs en parallèle. Il est supposé que tous les transformateurs sont
alimentés par le même réseau MT.
Fig. G32 – Cas de plusieurs transformateurs en

parallèle
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07 Mars
 Cas de plusieurs transformateurs en parallèle sur un jeu de barres
Lorsque n transformateurs sont en parallèle et de puissances identiques, leurs

valeurs
d’impédance interne ainsi que de résistance ou de réactance sont à diviser par n.
51
07 Mars
 Icc Batteries
Les valeurs de Icc en aval d’une batterie d’accumulateurs sont approximativement:
 Icc des groupes générateurs
L’impédance interne d’un alternateur dépend de sa construction. Celle-ci peut

être caractérisée par deux valeurs exprimées en %
 La réactance transitoire X’d:
= 15 à 20 % d’un turbo alternateur.
= 25 à 30 % pour un alternateur à pôles saillants.
 La réactance homopolaire X’o:
On peut l’estimer à 6 % en l’absence d’indications plus précise.
52
07 Mars
En peut calculer :
53
07 Mars
Exemple :
Soit in alternateur de puissance P= 400 KVA, Réactance transitoire X’d = 30%,
réactance homopolaire X’0 = 6% et d’une tension simple U0=230V.
- Déterminer le courant de court-circuit triphasé maximal Icc3_max de l’alternateur, le
courant de court-circuit biphasé Icc2_max et monophasé Icc1_max.
54
07 Mars
1. Calcul des Icc par la Méthode Conventionnelle.
Elle donne la valeur de Icc mini, à l’extrémité d’une installation qui n’est pas
alimentée par un alternateur.
55
07 Mars
2. Calcul des Icc par la Méthode des Impédances
La méthode des impédances consiste à additionner toutes les résistances R et

réactances X du circuit en amont du court-circuit puis, à calculer L’impédance Z.
Le calcul de l’intensité de court-circuit se

résume alors au calcul de l’impédance
Zcc , impédance équivalente à toutes
les impédances parcourues par le
courant de court-circuit du générateur
jusqu’au point de défaut – de la source
et des lignes
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07 Mars
Exemple des Impédances
57
07 Mars
Dans cette méthode, le courant de court-circuit est égal à :
c : facteur de tension pris égal à :

- cmax = 1,05 pour les courants maximaux.
- cmin = 0,95 pour les courants minimaux.
m: facteur de charge pris égal à 1,05, quelle que soit la source (transformateur ou
générateur).
U0: étant la tension nominale de l'installation entre phase et neutre (Tension simple).
Zcc: étant l'impédance de la boucle de défaut.
58
07 Mars
Dans un réseau triphasé, un court-circuit peut se traduire par:
• Une liaison électrique entre 3 phases (le courant de court-circuit sera appelé Icc3).
Icc3 : courant de court-circuit Triphasé.
Z3 : Impédance de la boucle Triphasé.
c : facteur de tension pris égal à :

- cmax = 1,05 pour les courants maximaux.
- cmin = 0,95 pour les courants minimaux.
59
07 Mars
• Une liaison électrique entre 2 phases (le courant de court-circuit sera appelé Icc2).
Il correspond à un défaut entre deux phases, alimenté sous une tension composée U.
L’intensité Icc2 débitée est alors inférieure à celle du défaut triphasé
Icc2 : courant de court-circuit Biphasé.
Z2 : Impédance de la boucle Biphasé.
60
07 Mars
• Une liaison électrique entre 1 phase et le neutre (le courant de court-circuit sera
appelé Icc1).
Il correspond à un défaut entre une phase et le neutre, alimenté sous une tension simple
U0 = V
L’intensité Icc1 débitée est alors :
Icc1 : courant de court-circuit monophasée.
Z1 : Impédance de la boucle monophasée.
61
07 Mars
• Courant de court-circuit Crète Icc crête.
Dans le cas où il est nécessaire de connaitre les efforts électrodynamiques, sur un

support de barres par exemple, il faut calculer Icc crête .
K: coefficient d’asymétrie.
62
07 Mars
Détermination des diverses impédances de court-circuit

Le principe de cette méthode consiste à déterminer les courants de court-circuit à partir de
l’impédance que représente le « circuit » parcouru par le courant de court-circuit. Cette
impédance se calcule après avoir totalisé séparément les différentes résistances et
réactances de la boucle de défaut, depuis et y compris la source d’alimentation du circuit,
jusqu’au point considéré.
1. Impédances du réseau
 Réseau amont d'un transformateur MT/BT
La formule à utiliser pour transformer l’impédance MT en impédance équivalente BT est :
Za = impédance triphasée du réseau amont

exprimée en mΩ,
Uo = tension BT phase-phase à vide en volt,
Pcc = puissance de court-circuit triphasée du
réseau amont exprimée en kVA.
63
07 Mars
La résistance Ra peut être considérée comme négligeable devant la réactance Xa (qui

peut donc être confondue avec Za).
Si un calcul exact est nécessaire on peut prendre,

Xa = 0,995 Za et Ra = 0,1 Xa.
64
07 Mars
 Impédance interne du transformateur
L'impédance ZTR d'un transformateur, vue au secondaire, est donnée par la relation :
avec :
U20 = tension entre phases, à vide au secondaire
Pn = puissance du transformateur (en kVA)
Ucc = tension de court-circuit en %
o Résistance RTR
La valeur de la résistance RTR des enroulements du transformateur peut être déduite des
pertes totales comme suit :
65
07 Mars
avec
Pcu = pertes totales en watt,
In = courant nominal en ampère,
RTR = résistance par phase du transformateur en mΩ (RTR représente la résistance
équivalente des enroulements primaire MT et secondaire BT par phase).
o Réactance XTR
En l'absence d'informations plus précises, on prendra les valeurs suivantes :
RTR = 0,31 ZTR

XTR = 0,95 ZTR
66
07 Mars
67
07 Mars
 Impédances des Liaisons (Canalisations ou conducteurs)
L’impédance des liaisons ZL dépend de leur résistance et réactance linéiques, et de

leur longueur.
o La résistance linéique RL des lignes aériennes, des câbles et des jeux de barres se
calcule avec l’équation :
S = section du conducteur en mm2;

ρ = sa résistivité en (mΩ.mm2/m), mais dont la valeur à adopter n’est pas la même
selon le courant de court-circuit calculé, maximum ou minimum.
68
07 Mars
ρ0 = résistivité des conducteurs à 20 °C : 0,01851 (Ω.mm2/m) pour le cuivre et

0,02941 Ωmm2/m pour l'aluminium. 69
07 Mars
o La réactance linéique XL des lignes aériennes, des câbles et des jeux de barres est
donnée par les valeurs moyennes suivantes:
XL = 0,3 Ω / km (lignes BT ou HTA),

XL = 0,4 Ω / km (lignes HTA ou HTB).
Pour les câbles, selon leur mode de pose, le tableau de la figure 16 récapitule
différentes valeurs de réactance en BT (valeurs pratiques extraites des normes
françaises, aussi utilisées dans d’autres pays européens).
70
07 Mars
71
07 Mars
 Impédances des Appareillage en position fermée (Disjoncteurs, Contacteurs,

Relais Thermiques…)
pour les disjoncteurs BT, une valeur de 0,15 mΩ pour la réactance est correcte,
la résistance étant négligée
RDsj = 0 mΩ et XDsj = 0.15 mΩ
 Impédance des machines tournantes.
X: est l’équivalent de ucc (%) des transformateurs.

U : Tension composée à vide de l’alternateur.
Sn : Puissance apparente (VA) de l’alternateur.
Le rapport Rm/Xm étant faible, de l’ordre de 0.05 à 0.1 en HTA et 0.1 à 0.2 en
BT. L’impédance Zm est confondue avec Xm
72
07 Mars
Exercice 01:
73
07 Mars
3. Calcul des Icc par la Méthode de composition
74
07 Mars
Fin
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votre attention !
75
13 Février

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Dr. GHEZOUANI Abdelkader

Le module est porté sur le dimensionnement d’une installation en BT ( Basse

Pour rappel, ci-dessous les domaines de tension :

 Les Textes Réglementaires.

 Les Textes Normatifs (règles de conception).

 Les Cahiers des charges.

Les principaux en BT sont :

 NF C 15-105 : Détermination des sections de conducteurs et choix des dispositifs de

En Algérie, SONELGAZ , les tensions utilisées sont normalisées sous la fréquence

 En monophasé : 12V, 24V, 48V, 120V, 230V ;

Exemple des limites d’application des normes :

L’étude d’une installation électrique en BT consiste à déterminer précisément :

 La puissance nécessaire au(x) source(s) d’énergie(s) (transformateurs, GE, etc…) ;

 Les canalisations (natures et sections des câbles ou jeux de barres) ;

 Les protections électriques et réglages associées (disjoncteurs ou fusibles).

Chaque ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément

 Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses éventuelles pointes transitoires ;

 Ne pas générer de chutes de tension susceptibles de nuire au fonctionnement

2. Dimensionnement des Conducteurs

3. Vérification de la chute de tension maximale

4. Calculs des courants de court-circuit

5. Choix des dispositifs de protection

 la puissance d'utilisation qui détermine le contrat de fourniture en énergie ;

 le dimensionnement du transformateur MT / BT, si existant (en prenant en

 les niveaux de charge pour chaque tableau de distribution.

C’est ce qu’on appelle, faire un bilan de

Pour dresser un bilan de puissance, il faut au préalable connaître/calculer les grandeurs

 Tension, nomme ≪ U ≫ en V (monophasé, triphasé ou

 Puissance active, nomme ≪ P ≫ en W ou kW ;

 Puissance réactive, nomme ≪ Q ≫ en Var ou KVAR ;

 Puissance apparente, nomme ≪ S ≫ en Va ou KVA;

 Facteur de puissance ≪ phi ≫.

1. Les puissances en alternatif monophasé AC

 Puissance active: En [W]

 Puissance réactive: En [VAR]

 Puissance apparente: En [VA]

2. Les puissances en alternatif triphasé AC

 Puissance active: En [W]

 Puissance réactive: En [VAR]

 Puissance apparente: En [VA]

3. Relation entre les puissances (Triangle de puissance)

Pour rappel, le théorème de Boucherot permet d’effectuer le bilan des puissances :

 Les puissances actives s’ajoutent arithmétiquement:

 Les puissances apparentes ne s’ajoutent pas algébriquement mais vectoriellement:

Exemple d’application pour un moteur asynchrone :

Exemple d’application pour un moteur asynchrone :

Tableau des puissances normalisées des moteurs électriques :

Dans un atelier d’électrotechnique, vous devez changer le moteur d’une perceuse à

230/400 V, P = 3Kw, 1437 min-1, cosφ = 0.81; η = 82.6

1. Calculer la valeur du courant absorbée par le moteur Ia ?

2. En déduire la puissance absorbée par le moteur Pa ?

Appareils de chauffage et lampes à incandescence normales ou à halogène:

Le courant consommé par un appareil de chauffage ou une lampe à incandescence

L'intensité du courant est

Tab: Intensité absorbée par les appareils de chauffage et

1. Puissance installée (kW)

2. Puissance absorbée Pa (Kw ou KVA)

3. Puissance d'utilisation Pu (kVA)

 Pour les circuit terminaux (unitaire), la formule est Pu = Pa x Ku

Cette puissance d'utilisation sert a dimensionner l'installation pour la dimensionner la

 Facteur d'utilisation maximale (ku)

 Facteur de simultanéité en fonction de l'utilisation