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Propagation et rayonnement Chapitre 3 Mme Hela Fenniche

Champ magnétique

I. Charges ponctuelles en mouvement


Soient deux charges ponctuelles q1 et q2 en mouvement et de vitesses 𝑣⃗ et 𝑣⃗ . Les deux
charges sont repérées par les vecteurs positions 𝑂𝑀⃗ et 𝑂𝑀⃗ .

q2
𝑣⃗ * M2

M1 * 𝑣⃗
q1

La force magnétique 𝐹⃗ exercée par q2 sur q1 est telle que :

𝐹⃗ = 𝑞 𝑣⃗ ∧ 𝐵⃗ (𝑀 )

𝐵⃗ (𝑀 ) est le champ magnétique auquel est soumise la charge q1 au point M1 et crée par
la charge q2 au point M2 :

𝜇 𝑀 𝑀⃗
𝐵⃗ (𝑀 ) = 𝑞 𝑣⃗ ∧
4𝜋 𝑀 𝑀⃗

𝐵⃗ (𝑀 ) dépend du temps par l’intermédiaire de la vitesse 𝑣⃗ et la position M2 .

De même, on peut définir le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀 ) auquel est soumise la charge q2


au point M2 et crée par la charge q1 au point M1 :

𝜇 𝑀 𝑀⃗
𝐵⃗ (𝑀 ) = 𝑞 𝑣⃗ ∧
4𝜋 𝑀 𝑀⃗

La force magnétique 𝐹⃗ exercée par q1 sur q2 est :

𝐹⃗ = 𝑞 𝑣⃗ ∧ 𝐵⃗ (𝑀 )

Effectuons la somme de ces deux forces :

𝜇 𝑀 𝑀⃗ 𝜇 𝑀 𝑀⃗
𝐹⃗ + 𝐹⃗ = (𝑞 𝑣⃗ ∧ 𝑞 𝑣⃗ − 𝑞 𝑣⃗ ∧ 𝑞 𝑣⃗ ) ∧ = (𝑞 𝑣⃗ ∧ 𝑞 𝑣⃗ ) ∧ ≠0
4𝜋 𝑀 𝑀⃗ 2𝜋 𝑀 𝑀⃗

𝐹⃗ et 𝐹⃗ ne sont pas toujours opposées

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En général, une charge ponctuelle q en mouvement dans un champ électrique 𝐸⃗ et


magnétique 𝐵⃗ est soumise à la force de Lorentz :

𝐹⃗ = 𝑞 𝐸⃗ + 𝑣⃗ ∧ 𝐵⃗

𝑣⃗ est la vitesse de la charge q .

L’unité du champ électrique 𝐸⃗ est le Volt par mètre : V/m

L’unité du champ magnétique 𝐵⃗ est le Tesla : T

II. Distribution de courants


1) Courants volumiques

Le courant électrique I résulte d’un mouvement d’ensemble des charges électriques.

𝑑𝑄
𝐼=
𝑑𝑡
𝑑𝑄 est la charge élémentaire mobile animée d’une vitesse 𝑣⃗ .

𝑑𝑄 = 𝜌 𝑑𝜏

où 𝜌 est la densité de charges volumique des charges mobiles.

Soit 𝐽⃗ le vecteur densité de courant volumique donné par :

𝐽⃗ = 𝜌 𝑣⃗

L’intensité du courant I traversant une surface S est égale au flux du vecteur densité de
courant volumique 𝐽⃗ à travers cette surface :

𝐼= 𝐽⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

𝑑𝑆⃗
𝐽⃗

2) Courants surfaciques

Si le courant circule sur un plan d’épaisseur e, le courant élémentaire dI traversant


l’élément de surface dS : 𝑑𝐼 = 𝐽⃗. 𝑑𝑆⃗

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L’épaisseur e de ce plan est supposée négligeable. Puisque 𝑑𝑆⃗ = 𝑒𝑑ℓ 𝑢⃗ alors 𝑑𝐼 =


𝐽⃗. 𝑒𝑑ℓ 𝑢⃗ = 𝐽⃗ . 𝑢⃗𝑑ℓ

𝐽⃗ = 𝑒𝐽⃗ est le vecteur densité de courant surfacique.

𝐽⃗

𝑢⃗
e
𝑑ℓ
III. Symétries des distributions de courants
1) Symétrie plane
Considérons une distribution de courant ayant un plan de symétrie P et soient M et
M’ deux points de la distribution tels que M’est le symétrie de M par rapport au plan
P (M’=SP(M)) alors P est un plan de symétrie si les densités de courant en M et M’
vérifient :
𝐽⃗(𝑀′) = 𝑆 𝐽⃗(𝑀)
(S est la symétrie vectorielle)

𝐽⃗(𝑀)
𝐽⃗(𝑀′)

M’ * *M

2) Antisymétrie plane
La distribution de courant possède un plan d’antisymétrie P si pour M’=SP(M) on a :
𝐽⃗(𝑀′) = −𝑆 𝐽⃗(𝑀)

𝐽⃗(𝑀)
*M
M’ *

𝐽⃗(𝑀′)

P
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3) Invariance par translation


La distribution de courant est invariante par une translation de vecteur 𝑢⃗ :
𝐽⃗ 𝑂𝑀⃗ = 𝐽⃗ 𝑂𝑀⃗ + 𝑢⃗
avec 𝑂𝑀⃗ = 𝑥𝚤⃗ + 𝑦𝚥⃗ + 𝑧𝑘⃗ , si la translation est suivant l’axe (Ox) c'est-à-dire que 𝑢⃗ =
𝚤⃗ , alors 𝐽⃗ est indépendante de x :
𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐽⃗(𝑦, 𝑧)
4) Invariance par rotation
La distribution de courant est invariante par une rotation de 𝜑′ autour de l’axe (Oz) :
𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) = 𝐽⃗(𝜌, 𝜑 + 𝜑′, 𝑧)
où 𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) est exprimée en coordonnées cylindriques.
Dans ce cas 𝐽⃗ est indépendante de 𝜑 :
𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) = 𝐽⃗(𝜌, 𝑧)
IV. Champ magnétique
1) Loi de Biot et Savart
Soit un élément de courant 𝑑𝐶⃗ situé au point P de la distribution, le champ
magnétique élémentaire 𝑑𝐵⃗ (𝑀) en un point M de l’espace est donné par la loi de
Biot et Savart :
𝜇 𝑃𝑀⃗
𝑑𝐵⃗ (𝑀) = 𝑑𝐶⃗ ∧
4𝜋 𝑃𝑀⃗

*M
P

*
𝑑𝐶⃗

a) Distribution de courants volumique


Si la distribution de courants est volumique :
𝑑𝐶⃗ = 𝐽⃗𝑑𝜏
𝜇 𝑃𝑀⃗
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐽⃗ ∧
𝑑𝜏
4𝜋 𝑃𝑀⃗
𝑑𝜏 est un élément de volume de la distribution de courants.
b) Distribution de courants surfacique
Si la distribution de courants est surfacique :
𝑑𝐶⃗ = 𝐽⃗ 𝑑𝑆

𝜇 𝑃𝑀⃗
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐽⃗ ∧ 𝑑𝑆
4𝜋 𝑃𝑀⃗

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dS est un élément de surface de la distribution de courants.

c) Distribution de courants filiforme


Si la distribution de courants est filiforme :
𝑑𝐶⃗ = 𝐼𝑑ℓ⃗
𝜇 𝑃𝑀⃗
𝐵⃗ (𝑀) = 𝐼𝑑ℓ⃗ ∧
4𝜋 𝑃𝑀⃗
dℓ⃗ est un élément de longueur du fil parcouru par le courant I.
2) Lignes de champ
Le champ magnétique 𝐵⃗ est tangent à des courbes appelées lignes de champ.
𝑑𝑂𝑀⃗ ∧ 𝐵⃗ (𝑀) = 0⃗

* 𝐵⃗ (𝑀)
M

3) Propriétés de symétrie du champ magnétique


a) Symétrie plane
Le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) est perpendiculaire au plan de symétrie P de la
distribution de courants et en tout point M de celui ci.

Soit M’= Sp(M) alors 𝐵′⃗(𝑀) = −𝑆 𝐵⃗ (𝑀) , S symétrie vectoriel

*M 𝐵⃗(𝑀)
M’ * *M
𝐵⃗(𝑀′)

b) Antisymétrie plane
Le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) est contenu dans le plan antisymétrie P de la
distribution de courants et en tout point M de celui ci.

Soit M’= Sp(M) alors 𝐵′⃗(𝑀) = 𝑆 𝐵⃗ (𝑀) , S symétrie vectoriel

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𝐵⃗(𝑀′) *M 𝐵⃗(𝑀)
M’ * *M

4) Invariance par translation et rotation du champ 𝐵⃗


a) Invariance par translation
La distribution de courants est invariante par une translation de vecteur 𝑎⃗
parallèle à un axe ∆ : 𝐽⃗ 𝑂𝑀⃗ = 𝐽⃗ 𝑂𝑀⃗ + 𝑎⃗ et 𝐵⃗ 𝑂𝑀⃗ = 𝐵⃗ 𝑂𝑀⃗ + 𝑎⃗
Par exemple si ∆ est l’axe (0z) alors 𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧 + 𝑧′) alors 𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧) ne
dépend pas de z : 𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐽⃗(𝑥, 𝑦)
De même pour le champ magnétique 𝐵⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐵⃗ (𝑥, 𝑦)
b) Invariance par rotation
La distribution de courants est invariante par rotation d’un angle 𝜑′ autour de
l’axe (Oz) : 𝐽⃗(𝜌, 𝜑 + 𝜑′, 𝑧) = 𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) alors 𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) ne dépend pas de 𝜑
De même pour le champ magnétique 𝐵⃗ (𝜌, 𝜑, 𝑧) = 𝐵⃗ (𝜌, 𝑧)
5) Exemples
a) Distribution linéique
Un fil infini rectiligne, parallèle à l’axe (Oz) et de section circulaire est parcouru par
un courant de densité volumique 𝐽⃗ = 𝐽𝑘⃗ .

La densité de courant 𝐽⃗(𝑃) est invariante pour toute translation d’un point P de
la distribution le long de (Oz) alors 𝐽⃗(𝜌, 𝜑, 𝑧) = 𝐽⃗(𝜌, 𝜑) et 𝐵⃗ (𝜌, 𝜑, 𝑧) = 𝐵⃗ (𝜌, 𝜑)
Toute rotation d’un angle 𝜑 autour de (Oz) laisse la densité de courant 𝐽⃗
invariante alors 𝐽⃗(𝜌, 𝜑) = 𝐽⃗(𝜌) et 𝐵⃗ (𝜌, 𝜑) = 𝐵⃗ (𝜌)
Le plan 𝑃 = 𝑢⃗ , 𝑘⃗ contenant l’axe (Oz) est un plan de symétrie alors 𝐵⃗ est
perpendiculaire à P.
c'est-à-dire 𝐵⃗ = 𝐵(𝜌)𝑢⃗
b) Distribution surfacique
Une feuille d’épaisseur h située dans le plan (xOy) est parcourue par un courant de
densité 𝐽⃗ parallèle à l’axe (Oy). On suppose que la distance qui sépare un point M de
l’espace de la feuille est très inferieure aux dimensions de la feuille.

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Toute translation dans le plan (xOy) laisse la densité de courant 𝐽⃗ invariante alors
𝐽⃗ ne dépend que de z : 𝐽⃗(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐽⃗(𝑧) par conséquent 𝐵⃗ (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝐵⃗ (𝑧)
Le plan (xOz) est un plan d’anti symétrie alors 𝐵⃗ appartient à (xOz).
Le plan (yOz) est un plan de symétrie alors 𝐵⃗ est perpendiculaire à (yOz).
Par conséquent 𝐵⃗ = 𝐵(𝑧)𝚤⃗

V. Théorème d’Ampère
Le théorème d’Ampère permet la détermination du champ magnétique 𝐵⃗ pour des
distributions de courant qui se caractérisent par des symétries.
Énoncé :
La circulation du champ sur un contour Γ est égale à la somme des courants enlacés par
Γ multipliée par 𝜇 :

𝒞 = 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = 𝜇 𝐼 é

Le champ magnétique 𝐵⃗ est à flux conservatif ∯ 𝐵⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 0 alors 𝑑𝑖𝑣𝐵⃗ (𝑀) = 0

Exemple 1 : Un fil infini

Soit un fil rectiligne infini parcouru par un courant d’intensité I. Déterminer le champ
magnétique 𝐵⃗ (𝑀) en un point M de l’espace.

Le champ 𝐵⃗ (𝑀) est invariant par translation Γ 𝑢⃗


 M 𝑘⃗
Le long de l’axe (Oz) et par rotation d’un I
𝑢⃗
angle 𝜑 autour de (Oz) , par conséquent 𝐵⃗ (𝑀) 𝑑ℓ⃗

ne depend pas des variables z et 𝜑.

Le plan 𝑃 = 𝑢⃗ , 𝑘⃗ est un plan de symétrie alors

𝐵⃗ (𝑀) est normal à P : 𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵(𝜌)𝑢⃗

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On applique le théorème d’Ampère :

𝒞 = 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = 𝜇 𝐼 é

𝑑ℓ⃗ = 𝑑𝜌𝑢⃗ + 𝜌𝑑𝜑𝑢⃗ + 𝑑𝑧𝑘⃗ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = 𝐵(𝜌)𝑢⃗ ∙ 𝜌𝑑𝜑𝑢⃗ = 𝐵(𝜌)𝜌𝑑𝜑

∮ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = ∫ 𝐵(𝜌)𝜌𝑑𝜑 = 𝜇 𝐼 , 𝐵(𝜌)2𝜋𝜌 = 𝜇 𝐼

𝜇 𝐼
𝐵⃗ = 𝑢⃗
2𝜋𝜌
Exemple 2 : Surface plane infini

Déterminer en un point M de l’espace l’expression du champ magnétique 𝐵⃗ (𝑀) crée par


une surface plane infinie parcourue par un courant surfacique de vecteur densité 𝐽⃗
parallèle à l’axe (Ox).

Le champ 𝐵⃗ (𝑀) est invariant par translation le long des axes (Ox) et (Oy) et par
conséquent 𝐵⃗ (𝑀) ne dépend pas des variables x et y .

Le plan (xOz) est un plan de symétrie alors 𝐵⃗ (𝑀) est normal à (xOz).

𝐵⃗ (𝑀) est parallèle à l’axe (Oy) :

𝐵⃗ (𝑀) = 𝐵(𝑧)𝑢⃗

Le contour Γ est un rectangle situé dans le plan (yOz). Le sens du contour Γ est
déterminé par la méthode de tir bouchon dans le même sens que le vecteur densité de
courant 𝐽⃗ .

A
𝑑ℓ⃗
𝑢⃗
𝑢⃗
B 𝐽⃗
D 𝑢⃗

𝑑ℓ⃗ = 𝑑𝑦𝑢⃗ + 𝑑𝑧𝑢⃗ élément de longueur de Γ.

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Théorème d’Ampère :

𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = 𝜇 𝐼 = 𝜇 𝐽⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗

𝐽⃗ est le vecteur densité de courant volumique

∬ 𝐽⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ est le flux de 𝐽⃗ à travers la surface 𝑆 = 𝑒𝑦 où e est l’épaisseur de la surface


(xOy).

𝐽⃗ ∙ 𝑑𝑆⃗ = 𝐽𝑢⃗ ∙ 𝑢⃗ 𝑑𝑦′𝑑𝑧′ = 𝐽𝑒𝑦 = 𝐽 𝑦

𝐽 = 𝐽𝑒

∮ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ + ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ + ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ + ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗

Sur les segments BC et DA on a 𝑑ℓ⃗ = 𝑑𝑧𝑢⃗ alors ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = 0 car 𝐵⃗ ⊥


𝑑ℓ⃗

Sur le segment AB on a 𝑑ℓ⃗ = −𝑑𝑦𝑢⃗ alors ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = − ∫ 𝐵(𝑧)𝑑𝑦 = −𝐵(𝑧)𝑦


avec z > 0

Sur le segment CD on a 𝑑ℓ⃗ = 𝑑𝑦𝑢⃗ alors ∫ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = ∫ 𝐵(𝑧)𝑑𝑦 = 𝐵(𝑧)𝑦

avec z < 0

Le plan (xOy) est un plan symétrique, alors 𝐵(−𝑧)𝑢⃗ = −𝐵(𝑧)𝑢⃗

∮ 𝐵⃗ ∙ 𝑑ℓ⃗ = − 2𝐵(𝑧)𝑦 = 𝜇 𝐽 𝑦 , 𝐵(𝑧) = − 𝑠𝑖 𝑧 > 0

Puisque 𝐵(−𝑧) = −𝐵(𝑧) par conséquent le champ 𝐵⃗ est discontinue à la traversée de la


− 𝑢⃗ 𝑠𝑖 𝑧 > 0
nappe de courant : 𝐵⃗ =
𝑢⃗ 𝑠𝑖 𝑧 < 0

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