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Ce texte de Nietzsche a pour objet le travail et ce qu'il engendre.

Nietzsche nous démontre dans ce


texte que le bonheur de l'Humain ne dépends pas seulement du bien-être de son organisme et donc
du travail qui se doit d'être fourni pour. L'Homme évoluant dans le temps se crée différentes cultures
et ainsi se crée différents actions et états dont il a besoin pour parvenir au bonheur. Ce texte définit
comment l'Homme parvient à accéder au bonheur du point de vue des artistes et des philosophes. Le
texte que nous allons analyser se distingue en trois parties: La première partie est celle dans laquelle
Nietzsche nous démontre que l'Homme est contraint au travail en raison du besoin vital mais que
finalement c'est le travail qui devient un besoin pour l'Homme qui se traduit par l'ennui. La seconde
partie aborde le sujet du jeu, activité ayant pour origine l'habitude du travail et donc le besoin que
ressent l'Homme d'être utile. La dernière partie explique l'origine de l'art et de la philosophie et
défini ce qu'est le bonheur du point de vue de l'artiste et du philosophe. Nous pouvons nous
demander : L'Homme, de par le travail, ne réussirait-il pas à trouver la clef du bonheur? Nous
étudierons dans un premier temps Le besoin physique et le travail puis dans un second temps Le
loisir et enfin dans un troisième temps L'art.

Dans un premier temps, Dès sa première phrase l'auteur énonce l'origine même du travail qui est le
besoin « le besoin nous contraint au travail dont ce produit apaise le besoin » (l1). Le besoin est
propre à la vie. A tout être vivant s'ensuit le besoin car la matière vivante est incapable de se
satisfaire à elle-même. L'Homme, étant un être vivant, se doit de contribuer à ses besoins. Hors,
l'homme différent de l'animal par son incapacité de se satisfaire par la nature-même se doit de se
créer des moyens de survie et donc d'adapter la nature à lui, c'est ainsi que l'Homme est contraint au
travail «  c’est l’habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin
nouveau » (l4-6). Le travail est une activité propre à l'Homme, c'est d'ailleurs ce qui le différencie des
animaux. Le travail c'est l'effort physique ou intellectuel qui se doit d'être accompli afin d'obtenir un
résultat recherché. L'auteur énonce le déroulement logique du besoin: D'abord il y a la nécessité
d'une certaine « chose ». Cela engendre le travail qui, lui, satisfera le besoin(on le remarque de la l1-
2). Le résultat du travail est donc la satisfaction. L'auteur explique que le besoin se renouvelle sans
cesse et qu'ainsi le travail se doit également d'être renouvelé ce qui crée l'habitude du processus de
satisfaction du corps(on le constate de la l2-8). L'habitude c'est la répétition de mêmes actes d'une
même manière régulièrement. L'habitude ressemble beaucoup à l'instinct de l'animal qui donne une
forme répétitive et toujours égale à ses activités. Seulement, l'instinctif de l'animal n'es en aucun cas
à associer à l'habitude du travail de l'Homme puisqu'elle n'est dirigé de la même manière. L'animal
n'as pas la capacité cérébrale qui permet à l'Homme de réfléchir par lui-même et d'évoluer, l'animal
est guidé par sa nature et par l'instinct de survie qui le mène à faire ce qu'il faut afin de survivre.
L'Homme et sa culture évoluent sans cesse et c'est ainsi que son travail s'est sophistiqué et qu'il a
évolué vers une autre forme d'activité qui est appelée le loisir(on peut le voir à la l8-9). Dans la
deuxième phrase Nietzsche explique qu'entre chaque processus de satisfaction des besoins du corps
il existe des moments durant lesquels le besoin est absent et ou l'ennui fait surface(l10-15). Mais
qu'est-ce l'ennui? C'est le sentiment de n'avoir aucune utilité, c'est à dire de n'avoir pour fin que soi-
même, et donc de ne pas avoir de but à atteindre. Dans la troisième phrase il est expliqué que
finalement, l'habitude du travail habitue l'Homme à un sentiment d'utilité et qu'ainsi le travail
devient un besoin. Plus la quantité de travail fournie par un individu est grande plus il sera habitué à
se sentir utile et plus son besoin d'être utile sera grand.
Dans un second temps, l'ennuie c'est l'envie de servir à quelque chose, d'avoir un but. C'est comme si
la vie que nous portons en nous n'avait pas de sens, l'Homme cherche donc forcément une raison à
cette vie, quelque chose qui lui permettrai de continuer à exister « pour échapper a l’ennuie,
l’homme travail » (l6). «  pour échapper a l’ennuie, l’homme travail » (l6). Dans la 4eme phrase il est
question de ce que crée l'Homme afin de compenser l'ennui, ce qui complète ces moments ou les
besoins vitaux sont apaisés et ou le travail n'a donc pas lieu d'être « il invente le jeu »(l9). C'est ainsi
que le travail (l'utile) débouche sur le loisir (l'inutile). Le travail laisse place petit à petit au jeu. Le jeu
est une action libre, non imposée par les besoins de l'organisme « le jeu c’est-à-dire le travail qui ne
doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail » (l9-10). Le jeu a donc pour fin le jeu. Il existe
seulement pour combler les temps disponibles en dehors du travail. Le loisir prends donc place afin
de combler les plaisirs psychologiques, de se trouver un autre objectif que d'assurer sa survie et de
combler l'organisme. Finalement, l'Homme recherche durant toute sa vie un moyen de parvenir au
bonheur le plus pure qui soit ce qui serait l'association du bien-être physique ainsi que du bien-être
psychologique. Ainsi le loisir détient de plus en plus d'importance dans la vie d'un être humain.

Dans un troisième, comme c'est expliqué dans la phrase 5, plus le jeu est présent dans la vie d'un
être, plus il sera ennuyé par celui-ci (l10-13). C'est ainsi que l'Homme recherche un état supérieur au
simple jeu, il cherche une plénitude du jeu, un but dans le jeu, une raison. Et ainsi naît l'art(l14-15).
L'art est ce qui complète le jeu, ce qui le rends encore plus fort et signifiant. L'art est en quelques
sortes ce qui traduit la personnalité de la personne qui en est le créateur. C'est la traduction de sa
propre personne, de sa vie. C'est ainsi que l'on passe de la satisfaction purement physique à une
satisfaction psychologique puis à la reproduction de cet état surtout psychologique. Pour les artistes
et les philosophes, le bonheur à l'état pure serait donc la transformation du jeu en quelque chose de
passionné et de recherché, en quelque chose de propre à soi-même. Ce serait donc la transmission
de soi-même, de ses pensées à autrui sous quel forme que ce soit.

Pour conclure l'Homme contrairement à l'animal a le devoir de travailler pour entretenir sa survie. Le
devoir étant l'obligation de l'accomplissement d'un acte n'est que rarement synonyme d'envie qui,
lui, engendre le plaisir. Hors l'Homme, étant le seul être vivant capable d'une activité cérébrale
dépassant la réflexion instinctive, crée des envies. Ainsi le loisir vient compléter le travail. Cependant
le loisir se veut d'être complété par l'art qui est un moyen de la transmission de soi-même et de ses
pensées à autrui. Ainsi le besoin vital de l'organisme engendre toute une chaîne d’activités et d'états
chez l'Homme qui se termine par un état de plénitude et de bonheur grâce à l'art.

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