Vous êtes sur la page 1sur 47

ESMT

Module : Chimie I
Pr L. HAMMAL 2018/201

Série de TD NO I
Exercice 1
Equilibrer puis indiquer pour chacune des réactions suivantes, le nombre de phases (homogène,
hétérogène) et les corps simples ou composés :
….Fe (s) + …..H20 (g)  …. Fe304 (S) + ….. H2(g)
…H2(g) +..02(g) + S (s)  ..H2S04(l)
Calculer les densités pour les gaz, par rapport à l'air dans les conditions normales (CNTP), sachant
que la masse volumique de l'air est ρ =l,293.10-3 g/cm3 .

Exercice 2
Combien y'at-il dans 0.1 mole de CO2
- De grammes de C02
- D'atomes de C et de O
- De molécules de C02.
On donne : C= 12g/mole ; 0=16g/mole ; nombre d'Avogadro NA=6.023 .1023

Exercice 3
Soit une quantité d'un composé constitué d'oxygène, d'hydrogène et de soufre dont la composition est
de 6,4g d'oxygène ; de 1,213. 1023 d'atomes d'hydrogène et 0,1 de mole d'atomes de soufre.
Quel est le nombre de moles d'atomes d'hydrogène et d'oxygène et du composé. Déduire sa formule
brute.

Exercice 4
On veut préparer de l'azote gazeux N2 en faisant passer 18,1 g d'ammoniac gazeux NH3 au-dessus de
l'oxyde cuivre (II) solide CuO de masse 90,4 g portée à haute température. Les produits de la réaction
sont du cuivre solide et de la vapeur d'eau mélangés avec le gaz N2.
a-Equi1ibrer la réaction :
NH3(g) + Cu0(S) -> N2(g) + Cu(S) + H20(g)
b- Quels sont dans la réaction les corps simples et composés
c- de combien de phases le mélange des réactifs et des produits est-il composé.
d- Quel est le réactif limitant de la réaction
e- Déterminer le nombre de moles, le volume du gaz N2 libéré en litres dans les conditions normales
(CNTP) des gaz parfaits ainsi que sa masse à l'équilibre.
On donne : N=14g/mole, O=16g/mole, Cu=63,54g/mole, H = 1 g/mole ainsi que le volume d'une
mole d'un gaz parfait dans les conditions normales (CNTP) est 22,41itres.

Exercice 5
La formule brute d'un composé est C10H6O3, calculer :
-La masse molaire de ce composé
-Les pourcentages massiques de chacun des éléments C, H et O du composé
-Le nombre de moles du composé pur contenues dans une masse de 0,0156 g de corps pur occupant
un volume de 0,03 cm3 .
-Sa densité par rapport à l'eau, dans les mêmes conditions (masse volumique de l'eau est lg/cm3 entre
4 0 C et 300C).
Exercice 6
Une solution concentrée d'acide chlorhydrique HCI de volume 20cm contenant 8,36g de HCI
pur a une masse volumique de ρ= 1,18g/cm3. Déterminer pour cette solution :
l- La molarité
2- La normalité
3- Le nombre d'équivalent-grammes
4- La molalité
5- Son pourcentage massique en HCI
6- Les fractions molaire et massique de HCl dans la solution
Solution de la série N°1
Exercice 1 :
l) 3Fe (s) + 4H2O (g) -> Fe304(S) + 4H2(g)
2) H2 (g) + 2O2(g) +S (s) -> H2S04(l)
Equilibre Nombre de Type de Corps
Phases mélange Simple Composé
1 2 Hétérogène Fe, H2 H2O, Fe304

2 3 Hétérogène H2 , 02, S H2S04

Corps simple : espèce chimique formée d’un ou plusieurs atomes identiques liés entre eux ;
Corps composé : molécule constituée d'atomes distincts liés par des liaisons.
Mélange homogène : constitué d'une seule phase (soit liquide, ou solide, ou un mélange de gaz
constitue toujours une seule phase ;
Mélange hétérogène : formé par deux ou plusieurs phases (deux liquides immiscibles, gaz-liquide,
solide-liquide, liquide-gaz, deux solides différents)

-Les densités des gaz H2, O2 et H20: soit ρ=m/V= 1,293.10-3 g/cm3 la masse volumique de l'air, et
ρ'=m'/V la masse volumique d'un gaz parfait. La densité de ce gaz par rapport à l'air est donnée par
la relation : d = = pour un même volume V(1cm3 ).

On calcule la masse de chacun des gaz pour 1cm 3

Or une mole d'un gaz parfait a un volume de 22,4L (CNTP) ; d'où 1 cm3 de ce gaz correspond à la
masse en gramme de ce gaz équivalente à :
1 mole M (g/mole) - 22.4L=22400 cm3
m’(g)  V =1 cm3
m’ =M . 1 cm3 / 22400cm3

Pour H2 : M=2 g/mole m' = 2/22400=8.93 . 10-5g


Pour 02 : M=32 g/mole m' = 32/22400=1,43 . 10-3g
Pour H2O : M=18 g/mole m' = 18/22400=8.04 . 10-4g

La densité d'un gaz parfait par rapport à l'air est :


d= d= ρgaz/ ρpair :
Pour H2 : d (H2) = 8,93 .10-5 g / cm3 / 1,293.10-3 g / cm3 = 6,90.10-2
Pour O2 : d (O2) = 1,43 . 10-3g / cm3 / 1,293.10-3 g / cm3 = 1,10
Pour H2O : d (H2O) = 8.04 . 10-4g/ cm3 / 1,293.10-3 g / cm3 = 6,21.10-1
Ou bien on applique la formule : d= M/29

Exercice 2 :
1 mole de CO2 correspond à une masse molaire de : M(C02)= M(C) + 2M(O)= 12 + 2. 16= 44g/mole
-donc 0,1 mole de C02 représente une masse de 0,1 mole x 44g/mole =4,4 g
-le nombre d'atomes de C : 0.1 x 6,023.1023 = 6,023 .1022 atomes ; le nombre d'atomes de O est : 2. 0,1
. 6,023 .1023 =12,046 .1022 atomes
-le nombre de molécules de C02 est 0,1 . 6,023 .1023 = 6,023 .1022 molécules

Exercice 3 :
le nombre de moles d'oxygène est : nO = 6.4g/16g.mol-l = 0,4 moles de O ; le nombre de moles
d'hydrogène est : =1,213 .1023/6.023 .1023 = 0.2 moles de H ; *le nombre de moles de soufre est ns
=0.1 mole
Le composé a une formule brute générale : HxOySz
nH = n x, nO = ny, nS = nz , avec n est le nombre de moles du composé.
Or, y/x= 0.4/0.2=2 => y=2x => y> x > z
y/z = 0.4/0.1 = 4 => y = 4z : avec y et x sont des multiples pairs de z —si on suppose que z =1 et
n = ns = 0. 1mole et x= 2z

Donc, x= 2 et y= 4 la formule brute est : H204S ou bien H2S04 (l'acide sulfurique)

Exercice 4:
a- 2NH3(g) + 3CuO( s) - N2(g) + 3Cu(S) + 3H20(g )
b- Corps simples N2 , Cu ; corps composés NH3, Cuo,
c- Nombres de phases : Réactifs—>2 phases (solide-gaz) produits—> 2 phases (solide-gaz)

d- Le réactif limitant de la réaction est:


Calcul du nombre de moles initial de NH3 : la masse molaire de NH3 est,
M (NH3 ) = 14 + 3x1 = 17 g/mole, d'où le nombre de
moles est, n = m/M ; nNH3 = 18,1/ 17= 1.06 moles
Calcul du nombre de moles initial de CuO initial: la masse molaire de Cuo est, M( CuO)
= 63.54g + 16g = 79,54g/mo1
n CuO = 90,4 g/79,54 g/mol = 1,14 moles

Le facteur stœchiométrique entre les deux réactifs est: α = ʋ CuO /νNH3 = 3/2 = 1.5 si la totalité de
NH3 et de Cuo auront réagi le nombre de moles théorique de Cuo qu'il faut pour réagir avec la totalité
du nombre de moles initial de NH3 est,
α x nNH3 = 1,5 x 1.06 = 1,59 moles de Cuo > nCuO = 1,14moles initialement introduit avant la
réaction

Cuo est en déficit par rapport à NH3, c'est donc l'oxyde de cuivre (II) qui est le réactif limitant de la
réaction.

e-* le nombre de moles de N2 libéré par la réaction est :


1 mole de CuO --- 1 mole de N2 => 1,14 moles de CuO - nN2 =1,14 moles de N2
*le volume de gaz N2 libéré est : 1 mole deN2 —>22,4 lit (CNTP)
1,14 mo1es de N2 -- V= 1,14 x 22,4 = 22,54 l

*la masse de N2 libéré est : la masse molaire deN2 est M = 14 x2 = 28g/mole, d'où la masse m N2 =
1,14 x 28 = 31.92g

Exercice 5 :
- La masse molaire de C10H6O3 : M= 10 x 12 + 6 x 1 + 3 x 16 120 +6 + 48 = 174 g/mole
- Les pourcentages massiques de C, O, H •
*Le pourcentage de carbone %C est 120g de C —> 174 g % C 0= (120/174)*100
• % C - 100g
*le pourcentage d'hydrogène %H est : 6g de H —> 174 g %H = 3.45 %
% H  100g

**le pourcentage d'oxygène % O est : 48g - 174g


% O -- 100 => % O = 27,59 %

Vérification :% = 68.96 + 3.45 + 27.59 = 100 %

Exercice 6 :
I -La molarité est le nombre de moles de soluté par unité de volume (mole/L) ou par litre, c'est
également la concentration molaire : C= n/V = (m/M)/V
*calcul du nombre de moles de HCl dans 20 cm de solution , on a
La masse molaire de HCl est , M (HCl)= 35.5 + 1 = 36.5g/mole nHCl = m/M = 0,229 moles
0.229 moles de HCl -- > 0.02 L C = 0,229/ 0,02 = 11.45 mole/L
ℳ ou C
2-La normalité est le nombre d'équivalent-grammes (eqg) de soluté par unité de volume (par litre) de
solution.

Le nombre d'eqg ; E(HCI)- , avec la masse de leqg m(leqg) = M/Z. D'où, N = m/M (Z/V) = C

Pour HCI, Z =1 : correspond au nombre de H+ pouvant être libéré N= 1 1.45eqg/L


3-Donc le nombre d'eqg de HCI : E(HCI) est :

leq de HCI—> 36,5 g de HCl E(HCl ) =8,36/ 36,5= nHCl dans 20 cm de solution
Le nombre d'eqg E(HCI)  8.36g

4-La molalité est le nombre de moles de soluté par kg de solvant (eau) ,

Molalité =n HCl /m eau (kg)


Or ρ= m(solution)/ V(solution) => msolution = 1.18g/cm3 x 20cm3 = 23,6 g

m(solution) = meau + msoluté => meau = 23,6g - 8,36g = 15,24g


D'où, 0, 229 moles de -> 15,24 .10-3 kg d'eau
Molalité  1kg d'eau
molalité = 0,0229/15,24 .10-3 = 15, 03 mole/kg d'eau
5-Pourcentage massique de HCI :

8.36g de HCI pur -> m(solution )= 23.6g de solution


% HCI  100g de solution
%HCl = (8,36/ 23,6)*100 = 35,4 %
6- Fraction molaire de HCI est :
XHCl = (nHCl) / (nHCl + neau) HCI = 0.229/(0.85+ 0.229) = 0.21
Or neau = meau/Meau = 15.24g/18g/mole = 0.85moles
Fraction massique de HCI est : X HCl = m(HCl)/ m(solution) =- 8.36g/23.6g =0,354
Chimie I Ecole Supérieur de la Marine (2018-2019)

Série d’exercices N° 2
Constante de Planck : h = 6,62 10-34 J s Masse de l'électron : me = 9,1 10-31 kg
Charge de l’électron : e = 1,6 10-19 C Masse du proton : mp = 1,6725 10-27 kg =
Nombre d’Avogadro : N = 6,022 1023 1,00718 u.m.a
Célérité de la lumière dans le vide : C = 3 Masse du neutron : mn = 1,6747 10-27 kg =
108 m s 1,00850 u.m.a

Exercice 1 : Le Potassium (Z=19) existe sous forme de deux isotopes stables 39K et 41K.
1) Donner pour chaque isotope la composition du noyau (nombre de protons et nombre de
neutrons).
2) Evaluer approximativement la masse molaire atomique de chacun des isotopes.
La masse molaire du potassium naturel (mélange des deux isotopes) est de 39,40 g.mol-1.
3) Evaluer approximativement l’abondance naturelle de chacun des isotopes.

Exercice 2 : Le francium est le métal alcalin le plus lourd connu. Il a été découvert par Perey
en 1939.
Ce métal est radioactif et ne possède aucun isotope stable.
On obtient un de ses isotopes 223Fr par la désintégration spontanée de type α d'un isotope
radioactif de l'actinium (Z = 89).
1) Qu'appelle-t-on particule α. Préciser la composition du noyau de cette particule.
2) Au cours d'une désintégration radioactive de type α, comment varient le nombre de protons
et le nombre de neutrons.
3) Symboliser cette réaction nucléaire sous la forme X(Z,A) = Y(Z',A') + a(Z'',A'').
L'isotope du francium obtenu se transforme par radioactivité de type β− en un isotope du
Radium.
4) Qu'appelle-t-on particule β−.
5) Au cours d’une désintégration radioactive de type β−, comment varient le nombre de protons
et le nombre de neutrons.
6) Symboliser cette réaction nucléaire sous la forme X(Z,A) = Y(Z',A') + b−(Z'',A'').
Ces deux transformations successives sont schématisées dans la figure suivante :
α β−
x
89 Ac 
→ y Fr → u Ra
223 t

7) On demande de déterminer les valeurs de x, y, t et u.


Exercice 3 : On connait six isotopes du fluor (Z= 9) dont les nombres de masses sont A=17,
19
18, 19, 20, 21, 22 ; seul l’isotope 9 F est stable. Peut-on prévoir le type radioactivité que
présentent les autres isotopes ?

1
Exercice 4 : Le Béryllium Be (Z=4) ne possède qu’un seul isotope stable, 9Be.
1) Donner la composition d'un atome de cet isotope (Z,N et A)
2) Déterminer la masse «théorique» d'un noyau de cet isotope en u.m.a
3) En déduire sa masse molaire «théorique» en g.mol-1.
4) Comparer à sa masse molaire réelle qui est de 9,012 g.mol-1.
5) A quoi est due la différence observée ?
6) Calculez l’énergie de cohésion de cet isotope stable, en MeV par noyau puis en MeV par
nucléon.
7) Représenter sommairement la courbe d’Aston en indiquant les grandeurs représentées en
abscisses et en ordonnées et leurs unités. Placer approximativement cet isotope sur la courbe.
Fait-il partie des isotopes les plus stables ? Si non, par quel type de processus peut-il se stabiliser
?
8) Cet isotope est utilisé comme " générateur de neutrons " dans l’industrie nucléaire. Un atome
de cet isotope fixe en effet une particule α, un neutron est libéré et il se forme un autre noyau
dont on précisera la nature exacte. Ecrire la transformation correspondante. Est-elle en accord
avec la réponse à la question précédente?
Il existe également trois isotopes radioactifs du Béryllium 7Be, 8Be et 10Be.
9) L'isotope 8Be est émetteur de type α. Ecrire la réaction nucléaire correspondante.
Les deux autres isotopes sont des émetteurs de type β.
10) Pour l'isotope 7Be déterminer la composition du noyau.
11) Comparer avec celle de l'isotope stable 9Be.
12) Qu'est ce qui rend 7Be instable ?
13) Comment peut-il se stabiliser ?
14) Attribuez lui son type de radioactivité β+ ou β-.
15) Ecrire la réaction nucléaire correspondante.
16) Mêmes questions pour l'isotope 10Be.

Exercice 5 :
Nom du noyau
Uranium Strontium Xénon Neutron Proton
ou de la particule

Symbole 235
92
U 94
Z
Sr A
54
Xe 1
0
n 1
1
p

Masse (en u) 235,120 93,8946 138,888 1,00866 1,00728

1. A la découverte d’un minerai radioactif : l’Autunite


1.1. L’uranium présent dans l’Autunite comprend 3 isotopes naturels : 238U, présent en
écrasante majorité, 235U et 234U.
1.1.1. Rappeler la définition de noyaux isotopes.
1.1.2. Comparer la composition des noyaux des atomes d’uranium 235 et 238.
1.2. Voici une petite partie de la chaîne de désintégration de l’uranium 238 :
238 234 234 234 230
92
U 90
Th 91
Pa 92
U 90
Th

2
1.2.1. Écrire l’équation de cette désintégration du noyau d’uranium 238 en thorium
234.
1.2.2. Quel est le type de radioactivité correspond à cette désintégration ?
1.2.3. Le thorium 234 se désintègre lui-même en protactinium 234Pa . Écrire
l’équation de cette deuxième réaction de désintégration. Quelle particule est alors émise.
1.3. L’uranium 238U présente un temps de demi-vie de 4,5.109 années.
1.3.1. Rappeler la définition du temps de demi-vie noté t1/2.
1.4.2. En utilisant la loi de décroissance radioactive N(t) = N0.e-λt, retrouver la relation
ln 2
entre le temps de demi-vie et la constante radioactive λ : t1/2 = .
λ
1.4.3. En déduire la valeur de la constante de désintégration radioactive λ en an-1, puis
en s-1.
1.5. L’activité A0 d’une pierre d’Autunite de masse voisine de 100 g, n’est pas négligeable ;
elle est voisine de 9000 Bq.
1.5.1. On rappelle que l’activité A(t) à la date t et le nombre de noyaux N(t) présents
au même instant sont liés par la relation : A(t) = λ.N(t). Calculer le nombre de noyaux N0
d’uranium présents dans cette pierre à la date t = 0 s et montrer que son ordre de grandeur est
de 1021.
1.5.2. L’activité A(t) de l’échantillon suit la loi de décroissance radioactive : A(t) =
-λt
A0e avec : A(t) l’activité de l’échantillon à la date t et A0 l’activité initiale qui vaut 9000 Bq.
Que vaut l’activité de la pierre au bout de 10 ans ?

2. La radioactivité provoquée de l’uranium :


Dans certaines conditions, l’uranium 235 peut se scinder en deux noyaux plus légers et plus
stables comme par exemple le strontium et le xénon selon l’équation suivante :
235
92
U + 01n → 94Z Sr + 54A Xe + 3 01n
2.1. Comment appelle-t-on ce type de réaction ?
2.2. Déterminer la valeur de A et de Z.
2.3. Bilan énergétique :
2.3.1. Énoncer la relation d’équivalence masse-énergie.
2.3.2. Exprimer, en fonction des masses des particules et des noyaux intervenant dans
l’équation précédente, la variation d’énergie de masse ∆E au cours de cette réaction
nucléaire.
2.3.3. À l’aide des données en début d’exercice, calculer sa valeur en J, puis en MeV.
2.4. Est-ce que de l’énergie est libérée au cours de cette réaction ? Justifier la réponse.

3
Corrigé de la série d’exercices N° 2

Exercice 1
Le Potassium (Z=19) existe sous forme de deux isotopes stables, 39K et 41K.
1) la composition du noyau pour chaque isotope (nombre de protons et nombre de neutrons).
Z= Nombre de proton ; N= nombre de neutrons ; A = Nombre de nucléons = Z + N
A est indiqué en exposant et Z en indice ( ZA X ).
39
 19 K : Z = 19 soit 19 protons et A = 39 soit N = 39 – 19 = 20 neutrons
41
 19 K : Z = 19 soit 19 protons et A = 41 soit N = 41 – 19 = 22 neutrons

2) Evaluation approximative de la masse molaire atomique de chacun des isotopes.


La masse molaire (en g.mol-1 ou en u.m.a) d'un isotope est toujours très proche de son nombre
de masse (A). En effet la masse du neutron et celle du proton sont en première approximation
égales toutes deux à une unité de masse atomique et on peut négliger la masse des électrons
par rapport à celle du noyau. On peut également négliger le défaut de masse correspondant à
l'énergie de cohésion du noyau.
La masse molaire du potassium naturel (mélange des deux isotopes) est de 39,40 g.mol-1.
39 41
Appelons 1 l'isotope 19 K et 2 l'isotope 19 K.
-1
M1= A1 ≈ 39 g.mol et M2= A2 ≈ 41 g.mol-1

3) Evaluer approximativement l’abondance naturelle de chacun des isotopes.


39 41
Appelons 1 l'isotope 19 K et 2 l'isotope 19 K. -
M = Σxi Mi soit approximativement M = x1 M1 + x2M2
39,40 = 39 x1 + 41 x2 ; d’autre part x1 + x2 = 1 x1=1-x2
39,40 = 39 (1 –x2 ) + 41 x2 39,40 = 39 –39 x2 + 41 x2 39,40 = 39 + 2x2
La résolution de ce système conduit à x1=0,95 et x2 =0,05

Exercice 2
Le francium est le métal alcalin le plus lourd connu. Il a été découvert par Perey en 1939.
Ce métal est radioactif et ne possède aucun isotopes stables.
223
On obtient un de ses isotopes F par la désintégration spontanée de type α d'un isotope
radioactif de l'actinium (Z = 89).
1) La particule α est le noyau de l'isotope (l'Hélium : ce noyau est donc composé de
2 protons et deux neutrons).
2) Le noyau émetteur éjecte une particule α et perd donc deux protons et deux neutrons.
(Z diminue de deux unités, N également et A diminue de quatres unités).
3) Schéma de la réaction nucléaire sous la forme X(Z,A) = Y(Z',A') + α(Z',A').
X(Z,A) Y(Z-2,A - 4) + α (2,4)

4
L'isotope du francium obtenu se transforme par radioactivité de type β− en un isotope du
Radium.
4) La particule β- est l'électron.
5) L'élément émetteur éjecte un électron chargé négativement, pour cela un neutron se
transforme en proton à l'intérieur du noyau. Le nombre de proton Z augmente donc d’une
unité, le nombre de neutron N diminue de une unité également et le nombre de nucléons
A ne varie donc pas.
6) Schéma de cette réaction nucléaire sous la forme X(Z,A) = Y(Z',A') + β− (Z',A').
X(Z,A) Y(Z+1,A) + β−(-1,0 ).

Ces deux transformations successives sont schématisées dans la figure suivante :

7) pour déterminer les valeurs de x, y, t et u.


Il suffit de tenir compte des variations établies précédemment et on trouve facilement que :
x = 223 + 4 = 227 t = 223
y = 89 – 2 = 87 u = y + 1 = 88

Exercice 3 : On connait six isotopes du fluor (Z= 9) dont les nombres de masses sont A=17,
19
18, 19, 20, 21, 22 ; seul l’isotope 9 F est stable. Peut-on prévoir le type radioactivité que
présentent les autres isotopes ?
Classons-les dans un tableau comme suit.
Isotopes avec déficit Isotope Stable (Isotope Isotopes avec excès de
de avec équivalence en neutrons
neutrons (excès en neutrons et en protons)
protons)
17
9 F , 18
9 F
19
9 F
20
9 F ,
21
9 F ,
22
9 F
isotopes
Réaction 1
1 P → 01 n + 10 e / 1
0 n→ 11 P + −10 e
nucléaire
Noyau β+ / β−
émetteur de

5
Exercice 4
Le Béryllium Be (Z=4) ne possède qu’un seul isotope stable, .
1. la composition d'un atome de cet isotope (Z, N et A). : Z = 4 ; A = 9 et N = 5

2. la masse «théorique» d'un noyau de cet isotope en u.m.a


Masse « théorique » = Mtheo = Z * mp + N* mn
Masse du proton : mp = 1,6725 10-27 kg = 1,00718 u.m.a
Masse du neutron : mn = 1,6747 10-27 kg = 1,00850 u.m.a
Calcul en kg : Mtheo = 4* 1,6725 .10-27 + 5*1,6747. 10-27 = 1,50635.10-26 kg
soit 1,50635 .10-23 g = 1,50635 .10-23 * 6,022. 1023 = 9,0712 uma
Calcul en u.m.a
Mtheo = 4* 1,00718 + 5*1,00850 = 9,0712 uma

3. la masse molaire «théorique» en g.mol-1


Calcul direct en u.m.a : La masse molaire en-g.mol-1 ou la masse de l'atome en u.m.a
s'expriment par le même nombre. Donc M = 9,0712 g.mol-1
Le calcul indirect en partant de la masse en kg multipliée par NA pour passer à la mole
puis par 1000 pour passer au g.mol-1 donnerait bien sur le même résultat.
1,50635. 10-26 * 1000* 6,022 1023 = 9,0712 g.mol-1.

4. Comparaison avec sa masse molaire réelle qui est de 9,012 g.mol-1.


La masse réelle du noyau est légèrement inférieure à sa masse « théorique »

5. la différence observée est due :


Lors de la formation du noyau à partir de ses composants (protons et neutrons) libres une
partie de la masse disparaît et est transformée en énergie. Le noyau est plus stable que ses
particules libres.
La masse perdue est appelée « défaut de masse » l'énergie libérée est l'énergie de cohésion
du noyau.

6. Calculez l’énergie de cohésion de cet isotope stable, en MeV par noyau puis en MeV
par nucléon.
Calcul du défaut de masse : Δm = 9,012 -9,0712 = – 0,0592 u.m.a (valeur négative : perte
de masse)

6
Δm = 0,0592 * 1,66.10-27 = 9,8272 10-25 kg = 9,8272. 10-22 g
Calcul de l'énergie de cohésion
E = Δm * C2 = 9,8272 10-25 kg * 9 1016 m2s-2 = 8,8444 10-12 J/noyau
8,8444.10 −12
E= = 5,5275 107 eV = 55,3 MeV/noyau
1,6.10 −19
Soit ( 55,3 / 9 )= 6,14 MeV/nucléon
Cete valeur ramenée au nucléon est appelée énergie moyenne de cohésion du noyau.
7. Représentation sur la courbe d’Aston.
La courbe d’Aston donne les énergies de cohésion par nucléon (MeV) en fonction du
nombre de masse A (sans unité ou nucléons).
Cet isotope ne fait pas partie des isotopes les plus stables. Il peut se stabiliser par fusion avec
d’autres noyaux.

8. Cet isotope est utilisé comme " générateur de neutrons " dans l’industrie nucléaire.
Comme vu précedemment, par fixation d'une particule α, A augmente de 4 unités et Z de
deux unités, il devrait donc se former un noyau tel que A = 9 + 4 =13 et Z = 4 + 2 = 6.
Mais on sait aussi q'un neutron est éjecté, donc A = 12. Finalement il se forme donc
l'isotope 12 de l’élément de numéro atomique Z = 6, soit le carbone. Au cours de cette
réaction nucléaire deux petits noyaux se réunissent pour former un noyau plus gros, il

s'agit donc bien d'une réaction de fusion.


9
4 Be+ 24He→126 c + 01n

Il existe également trois isotopes radioactifs du Béryllium , 7Be , 8Be et 9Be.

7
9. L'isotope 8Be est émetteur de type α

la réaction nucléaire correspondante :


8
4 Be→ 24 He+ 24He
Le noyau de est équivalent à deux particules α ( ). Il se scinde donc facilement
en deux particules α individuelles.
Les deux autres isotopes sont des émetteurs de type β
7
10. la composition du noyau 4 Be : Be : Z=4 (4 protons), A=7 donc N=3(3 neutrons).
9
11. En comparant avec celle de l'isotope stable 4 Be : Z = 4 (4 protons), A=9 donc N=5(5
neutrons).
12. L'isotope stable possède deux neutrons supplémentaires par rapport à l'isotope
instable.
13. L’isotope est instable parce que, il ne possède pas assez de neutrons. pour se
stabiliser : Il doit « gagner » des neutrons.
14. La seule possibilité qui s'offre est de transformer un proton en neutron en éjectant
une charge électrique positive (positron), soit la radioactivité de type β+ : Z va donc
diminuer d’une unité et A gardera la même valeur. Il se forme donc un noyau de
même nombre de masse de l'élément précédant dans la classification périodique,
7
le lithium 3 Li .

15. La réaction nucléaire correspondante :


7
4 Be→37 Li + 10 e( β + ) .
10
16. Mêmes questions pour l'isotope 4 Be : Z=4, A=10 et N=6.
10
L'isotope 4 Be instable possède un neutron supplémentaire par rapport à l'isotope
stable.
10
4 Be possède trop de neutrons. Il doit « perdre » un neutron. La seule possibilité qui
s'offre est de transformer un neutron en proton en éjectant une charge électrique négative
(électron), soit la radioactivité de type β− : Z va donc augmenter d’une unité et A restera
identique. Il se forme donc un noyau de même nombre de masse de l'élément suivant dans
la classification périodique, le Bore ( 5 B ).
10 10
4 Be→105 B + −10 e( β − )

Exercice 5 :

1. A la découverte d’un minerai radioactif : l’Autunite


1.1. L’uranium présent dans l’Autunite comprend 3 isotopes naturels : 238U, présent en
écrasante majorité, 235U et 234U.
1.1.1. la définition de noyaux isotopes : des noyaux avec même Z mais A différent.
1.1.2. la composition des noyaux des atomes d’uranium 235 et 238.

8
La composition du noyau de 235U = 92 protons et 143 neutrons.
La composition du noyau de 238U = 92 protons et 146 neutrons.
1.2. Voici une petite partie de la chaîne de désintégration de l’uranium 238 :
238 234 234 234 230
92
U 90
Th 91
Pa 92
U 90
Th
1.2.1. L’équation de cette désintégration du noyau d’uranium 238 en thorium 234.
238
92 U → 234
90Th+ 2 He
4

1.2.2. le type de radioactivité correspond à cette désintégration est α


1.2.3. Le thorium 234 se désintègre lui-même en protactinium 234Pa . l’équation de

91 Pa + −1 e( β )

cette deuxième réaction de désintégration : Th→ 234
234
90
0

La particule émise est une particule β − .


1.3. L’uranium 238U présente un temps de demi-vie de 4,5.109 années.
1.3.1. la définition du temps de demi-vie noté t1/2 : c’est le temps mis par une
substance radioactive pour perdre la moitié de son activité radioactive.
1.4.2. En utilisant la loi de décroissance radioactive N(t) = N0.e-λt, retrouver la relation
ln 2
entre le temps de demi-vie et la constante radioactive λ : t1/2 = .
λ
–λ.t
N (t) = N0.e

Au bout d’une demi-vie, N =


N0
2
donc N0
2
=N 0 .e −λ .t1*2

1 ln 2
Est ln = -λ*t1/2 ⇔ λ =
2 t1 / 2
1.4.3. la valeur de la constante de désintégration radioactive λ en an-1, puis en s-1.
ln 2 0,69
λ= = = 0,154.10-9 an-1 = 4,88. 10-18 s-1
t1 / 2 4,5.10 9 années
1.5. L’activité A0 d’une pierre d’Autunite de masse voisine de 100 g, n’est pas négligeable ;
elle est voisine de 9000 Bq.
1.5.1. On rappelle que l’activité A(t) à la date t et le nombre de noyaux N(t) présents
au même instant sont liés par la relation : A(t) = λ.N(t).
le nombre de noyaux N0 d’uranium présents dans cette pierre à la date t = 0 s
A 9000 Bq ( dps )
A0 = λ.N0 ⇔ N0 = 0 = = = 1,84426.1021 noyaux
λ −18 −1
4,88.10 s
21
son ordre de grandeur est de 10 .
1.5.2. L’activité A(t) de l’échantillon suit la loi de décroissance radioactive : A(t) =
-λt
A0e avec : A(t) l’activité de l’échantillon à la date t et A0 l’activité initiale qui vaut 9000 Bq.
l’activité de la pierre au bout de 10 ans ?
A(t) = A0e-λt = A(t) = 9000 Bq e(-0,154.10-9 an-1 *10an)= 9000*0.9999Bq=9000Bq
La radioactivité reste presque la même au bout de 10 ans !!!
9
2. La radioactivité provoquée de l’uranium :
Dans certaines conditions, l’uranium 235 peut se scinder en deux noyaux plus légers et plus
stables comme par exemple le strontium et le xénon selon l’équation suivante :
235
92
U + 01n → 94Z Sr + 54A Xe + 3 01n
2.1. Ce type de réaction est la fission
2.2. La valeur de A et de Z.
A= 235+1-94-3= 239 et Z =92-54= 38 => 235
92 U + 01 n → 3894 Sr + 239
54 Xe + 3 0 n
1

2.3. Bilan énergétique :


2.3.1. La relation d’équivalence masse-énergie E = Δm * C 2
2.3.2. La variation d’énergie de masse ∆E en fonction des masses des particules et
des noyaux intervenant dans l’équation précédente.
E = Δm * C 2 = [m(Sr)+ m(Xe)+ 3m(n)- m(U)-m(n)] * C 2

2.3.3. À l’aide des données en début d’exercice, calculer sa valeur en J, puis en MeV.
Δm = m(Sr)+ m(Xe)+ 3m(n)- m(U)-m(n) = 93,8946 +138,888+(3*1,00866)–235,120 -
1,00866 = - 0,32008 uma (perte de masse)
E = 0.32008*1.66.10-27 Kg *( 9.1016 m2 s-2) = 4,78.10-11 J/noyau
E = = 4,78.10-11 / 1,6.10-19 = 2,9887.108 eV/noyau =298,87 MeV/noyau
2.4. L’énergie est libérée au cours de cette réaction Δm < 0 (perte de masse)
Les réactions nucléaires sont beaucoup plus énergétiques (énergie dégagée) que les
réactions chimiques, cela explique l'utilisation des centrales nucléaire malgré tous les
problèmes qu'elles posent.

10
1
Chimie 1 Ecole Supérieur de la Marine (2017-2018)

Série d’exercices N° 3 : Modèle de Böhr


Exercice 1 : Toute surface métallique frappée par un rayonnement de fréquence (ν) suffisamment
élevée émet des électrons: c’est l’effet photoélectrique.
1. Écrire le principe de conservation de l’énergie. On notera ν0 le seuil photoélectrique, valeur en
dessous de laquelle aucun électron n’est arraché.
2. Dans une expérience, une plaque d’aluminium est éclairée successivement par des rayonnements
de longueur d’onde :
λ1 = 2534,78 Å λ2 = 2967,35 Å
On annule dans les deux cas le courant photoélectrique en appliquant les potentiels retardateurs
U1 = 1,885 V et U2 = 1,172 V. En déduire la valeur de la constante de Planck .
3. On éclaire la couche métallique du zinc ( Zn ) d’une cellule photoélectrique avec une radiation de
mercure de longueur d’onde λ = 2653,66 Å. On observe que le courant devient rapidement nul
pour une valeur du potentiel retardateur de U = 1,568 V . En déduire la valeur de la fréquence seuil
d’excitation et la longueur d’onde correspondante .

Exercice 2 : A partire des postulats de quantification de Böhr déduire l’expression du rayon du


niveau n pour les hydrogénoïdes.
Calculer les rayons du premier et du second niveau de l’atome d’hydrogène H et l’ion He+.

Exercice 3 : L’énergie de l’électron sur le niveau n d’un atome hydrogénoïde est donnée par la
relation suivant :
2
2.π .m e .K 2 . Z 2 .e 4
En = − [1]
n 2 .h 2
Déterminer l’énergie du niveau fondamental ainsi que celles des niveaux 2 , 3 , 4 , 5 et ∞ pour
l’atome d’hydrogène . Représenter le diagramme énergétique .
Calculer la variation d’énergie associée à l’électron lors de son passage de l’état fondamental
au premier état excité et au second état excité ainsi que l’énergie d’ionisation de l’atome
d’hydrogène . Représenter ces transition électronique sur le diagramme énergétique .
Déduire à partir de la relation [ 1 ] la relation de Balmer et calculer la constante de
Rydberg RH .

Exercice 4 : Déterminer la longueur d’onde, la fréquence et le nombre d’onde de la


première raie et la raie limite pour la série de Lyman (n =1 ), Balmer (n = 2), Paschen (n = 3),
Brackett ( n = 4 ) . Représenter ces transitions électroniques sur le diagramme énergétique .
Situer ces séries dans le spectre électromagnétique, et déduire les transitions
électroniques provoquant les émissions énergétiques
a)de longueur d’onde λ1 = 4091 Å b)
de fréquence ν2 = 3,151 10 14 Hz.

Exercice 5 : La radiation lumineuse de longueur d’onde λ = 56,8 Å provoque l’ionisation d’un


hydrogénoïde inconnu X .
Calculer l’énergie d’ionisation et en déduire son numéro atomique Z .

Exercice 6 : On considère les spectres d’émission de deux hydrogénoïdes X et Y de numéros


atomique ZX et ZY .
1. Si on prend la même transition électronique dans chacun des spectres, et si on appelle λX et λY les
longueurs d’onde correspondantes , donner la relation entre λX , λY , ZX et ZY .
2
2. Soient EI ( X ) et EI ( Y ) les énergies d’ionisation de X et Y respectivement , pris dans leur état
fondamental , quelle est la relation entre EI ( X ) , EI ( Y ) , ZX et ZY .
3. Sachant que EI ( X ) est égale à 340 eV et EI ( H ) de l’hydrogène égale à 13,6 eV , En déduire le
numéro atomique ZX et la charge portée par l’hydrogénoïde X.
4. Pour l’atome d’hydrogène , on donne dans le tableau suivant , les longueurs d’onde de la 1ère
raie et la raie limite des series de Lyman, Balmer et Paschen . Å

Lyman Balmer Paschen


1ère raie 1212 Å 6545 Å 18700 Å

raie limite 909 Å 3636 Å 8181 Å

A partir de ces valeurs, calculer les longueurs d’onde des 1ère raies des raies limites pour
l’hydrogénoïde X.

5. Dans le spectre d’émission de X, On a repéré une raie de fréquence à ν égale à 1,5469 1016 Hz. A
quelle transition appartient cette raie.

Exercice 7 : Déterminer la vitesse de l’électron dans l’état fondamental des hydrogénoïdes H, He+,
Li++ , Be3+ , K18+ ainsi que Au78+.
Déterminer la masse relative de l’électron pour chaque hydrogénoïde dans l’état fondamental.
Conclusion.
La masse relative d’une particule en mouvement est donnée par la relation :
m o : masse de l ' électron au repos
mo
m= où v : vitesse de la particule
2 2
1− (v c ) c : célérité de la lumière

Données :
Masse de l’électron au repos me = 9,1 10-31 Kg
-19
Charge de l’électron e = 1,6 10 Cbs
-34
Constante de Planck h = 6,62 10 J.s
9
Constante des forces électriques K = 9 10 MKSA
8
Célérité de la lumière c = 3 10 m . s -1
Constante de Rydberg RH = 1,1 107 m -1
3
Exercice 1
c
a) hν = h = hνo + E
λ1
c c e U 1 −U 2
b) h = hνo + e U1 ; h = hνo + e U2  h = = 6,61 10-34 J. s
λ1 λ2 c  1 1 
 − 
λ 1 λ2 
c c
c) h = hνo + e U νo = - eU  νo = 7,51 1014 Hz
λ λ h
c 3 10 8
λo = = = 3994,7 10-10 m = 399,47 nm = 3994,7 Å
νo 7 , 51 10 14
Exercice 2
n h
Moment cinétique : mvr = [1 ]
2 π
q q' Z e2 v2
Force électrique : F = K = K = m [2 ]
d2 d2 d2
De [1]et de [2] on déduit la relation du rayon r de l’orbite n
n2 h2  h2  n2 
H n
2 
rn = =   = r1  
4 π 2 me K Z e2  4 π 2 m e K e 2   Z   Z 
avec r H = a 0 = 0,53Å
1
atome d’hydrogène H r1 = 0,53 Å r = 2,12 Å
2
ion He+ r1 = 0,265 Å r 2 = 1,06 Å
Exercice 3
 2 π 2 m K 2 e4  2 
En = −
e Z  avec E H = - 2,174 10-18 J = - 13,6 eV
  2 1
 44442 h2 n


1 44443
EH
1

E∞ n=∞
Niveau n En ( J ) En ( eV ) E4 n=4
1 - 2,17 10-18 - 13,59 E3 n=3
2 - 5,43 10-19 - 3,40
3 - 2,41 10-19 - 1,51
E2 n=2
4 - 1,36 10-19 - 0,85
5 - 8,70 10-20 - 0,54
∞ 0 0
E1 n=1
 Z2  Z2   1 1 
∆E n → m = E m − E n = E H   −EH   = EHZ2  −  avec E H = −13 , 6 eV
1  2  1  n2  1  m 2 n 2  1
m   
4
∆E 1 → 2 = − 3 , 40 + 13.59 = 10 , 19 eV 

∆E 1 → 3 = − 1 , 51 + 13.59 = 12 , 08 eV  représentation voir plus haut
∆E 1 → ∞ = 0 + 13 , 59 = 13 , 59 eV 

 
2 π 2 me K 2 e4 2  1 1  c
∆E n i →n f = E n f − ∆E n i = − Z  2 − 2   ∆ E = hν = h = hcν
h 2 λ
 n f n 
i 
2 2 4    
2π m e K e 1 1  1 1 
1 2 2 −
= ν = Z − = RH Z  2 2
λ h2c44
3 n 2 2
n i  nf n i 
14
4 3  f
RH

2 π 2 me K 2 e4
RH = = 1,1 107 m-1
h3 c
Exercice 4 :

E∞ n=∞
E5 n=5

E4 n=4
Brackett

E3 n=3
Paschen

E2 n=2
Balmer

1ère raie raie limite

E1 n=1
Lyman

 
1  1 1   1 ère raie n +1 → n Pour une série caractérisée par n
=RH  −  
λ 2 n2  raie lim ite ∞ → n
 n f i 
Pour une série caractérisée par n

1ère raie
1  1 1  n 2 (n + 1) 2 2n + 1
=ν 1 = R H  −   λ1 = 1 et ν 1 =
C
= R H .C
λ1  n 2 ( n + 1) 2  RH 2+1 λ1 n 2 . ( n + 1) 2
 
raie limite
1  1 1  RH n2 c R H .C
=ν ∞ = R H  −  =  λ∞ = et ν ∞
= =
λ∞  n 2 ∞ 2  n2 RH λ∞ n
2
5

Série λ1 (Å) λ∞ (Å) ν 1 (m-1) ν ∞ (m-1) ν 1 (Hz) ν ∞ (Hz)

Lyman 1218,2 913,7 8,210 106 1, 095 107 2,46 1015 3, 28 1015
Balmer 6578,9 3654,8 1,520 106 2,736 106 4,56 1014 8,21 1014
Paschen 18795,9 8223,2 5,320 105 1,216 106 1,57 1014 3,65 1014
Brackett 40608,5 14619,1 2,463 105 6,840 105 7,34 1013 2,05 1014

6 -1 6 -1
2,5 10 m 1,25 10 m
14 14
7,5 10 Hz 3,75 10 Hz
4000 Å 8000 Å

Ultra- violet ( U.V.) Visible Infra-rouge ( I.R.)

Lyma Balmer Paschen

Brackett
• λ = 4091 Å cette raie appartient à la série de Balmer
1 1 1  1
=RH  −   n =  n=6 la transition de 6 → 2
λ  4 n 2  1

1
4 λ RH

• ν = 3,151 1014 Hz cette raie appartient à la série de Paschen


1 1  1
ν = R HC −   n =  n=8 la transition de 8 → 3
1
 9 n 2  ν

9 RHC
Exercice 5 :
c 3 10 8
∆E = h = 6 , 62 10 − 34 = 3 , 496 10 − 17 J = 218 , 5 eV = EI
λ 56 , 8 10 − 10
EI 218 , 5
E I = E ∞ − E1 = −E1 = −E H Z 2 avec E H = − 13 , 6 eV  Z = = =4
1 1
−EH 13 , 6
1
Exercice 6 :
1) Pour la même transition électronique on a :
1  1 1  1  1 1 
= R H Z 2X  −  (1) ; = R H Z 2Y  −  (2)
2 2
λX  m n  λY  m2 n2 
(1) λY Z 2X
 =
( 2) λX Z 2Y
2) E I = ∆E 1→∞ = E ∞ − E 1 = − E 1 E I = − E 1 = − E 1H Z 2
EIX Z 2X
E I X = − E 1H Z 2X E I Y = − E 1H Z 2Y  =
E IY Z 2Y
6
EIX EIX 340
3) = Z 2X ZX = = =5 l’ion X 4 +
EIH EIH 13 , 6

λX Z 2Y λX Z 2H λH
4) On sait que = voir plus haut  =  λX =
λY Z 2X λH Z 2X Z 2X

« Lyman » « Balmer » « Paschen »


1 ère raie ( Å ) 48,48 261,8 748,0
raie limite ( Å ) 36,36 145,44 327,24

5) ν = 1 , 5469 10 16 Hz  λ = 193,9 Å cette raie appartient à la série de « Balmer »


1  1 1  1
= RHZ2  −   n=  n = 4
λ  4 n2  1 1

4 λ RHZ2
la transition électronique qui a provoquée cette raie 4 → 2
Exercice 7
Calcule de la vitesse de l’électron sur le niveau n
1 2E n
ET = En = - EC = - mev2  v = −
2 me
mo
mr =
1−( v 2 c 2 )

*
Z r1 ( Å ) v ( m/s ) mr ( kg ) ∆m/me (%)
H 1 0,530 6 -31 0,0
2,19 10 9,10 10
+ 2 6 -31 0,0
He 0,265 4,37 10 9,10 10
++ 3 0,177 6 -31 0,0
Li 6,56 10 9,10 10
+++ 4 0,132 6 -31 0,0
Be 8,74 10 9,10 10
18+ 19 0,028 7 -31 1,0
K 4,15 10 9,19 10
78+ 79 0,0067 8 -31 22,3
Au 1,73 10 11,10 10
∆m = mr - me

Le tableau des résultats montre que qu’au fur et à mesure que le numéro atomique
augmente, la vitesse de l’électron augmente ainsi que l’écart .
Ce phénomène s’explique par le fait que le modèle Niels Böhr , qui suppose la masse de
l’électron constante ( au repos ) est insuffisante .
Chimie I (Pr L.HAMMAL) Ecole Supérieur de la Marine (2018-2019)

Série d’exercices N° 4
Constante de Planck : h = 6,62 10-34 J s Masse de l'électron : me = 9,1 10-31 kg
Charge de l’électron : e = 1,6 10-19 C Masse du proton : mp = 1,6725 10-27 kg =
Nombre d’Avogadro : N = 6,022 1023 1,00718 u.m.a
Célérité de la lumière dans le vide : C = 3 Masse du neutron : mn = 1,6747 10-27 kg =
108 m s 1,00850 u.m.a

Exercice 1 :

La limite des longueurs d’ondes décelables expérimentalement correspond au domaine des


rayons g, soit à la valeur limite l = 10-14 m.

a) Calculer la longueur de l’onde associée à une balle de pistolet de masse 15 g qui se déplace
à la vitesse de 270 ms-1. Cette onde est-elle décelable ?

b) quelle vitesse devrait-on donner à cette balle pour que la longueur d’onde associée atteigne
la valeur 10-14 m. Conclusion ?

c) Calculer la longueur d’onde associée à un électron se déplaçant à 50000 kms-1.

d) Calculer la longueur d’onde associée à un électron se déplaçant à 270 ms-1. Conclusion ?

Exercice 2 :

Dans le modèle atomique de Bohr, l’électron est supposé suivre une trajectoire circulaire de
rayon r. Bohr a posé à priori la condition de quantification du moment cinétique m v r = n h /
2π. En utilisant la notion d’onde de De Broglie pour exprimer le caractère ondulatoire d'un
électron sur une telle orbite de Bohr montrer qu’il est possible de retrouver la condition de
quantification du moment cinétique. Pour cela on tiendra compte du fait que pour qu’une onde
stationnaire puisse s’établir il ne faut pas que celle-ci puisse interférer avec elle-même.

Exercice 3 :

a) Si l'on suppose que le rayon de l'orbite de Bohr a0 = 0,529 A° est connu à 1% près, calculer Δv
incertitude sur la vitesse de l'électron de masse 9,1 10-31 Kg. Conclusion ?

b) Si l'on suppose que la position d'une bille de masse 1 g est connue au mm près, quelle est
l'incertitude sur sa vitesse ? Conclusion ?

Exercice 4 :

1. Combien d’orbitales 1s existe-t-il dans un atome


2. Combien d’orbitales 4p existe-t-il dans un atome

1
3. Combien d’orbitales 4d existe-t-il dans un atome
4. Quel est le nombre maximal d’orbitales avec : n = 4, l = 1 ; n = 2 , l = 2 ; n = 3 ,l = 2 ;
n = 5, l = 1, m = -1
5. Quelle est l’orbitale parmi les suivantes qui ne peut exister ? : 2p 3p 4d
3f 6s 2d
Exercice 5: Quelle est l’orbitale définie par les combinaisons de nombres quantiques
suivants :

n l m orbitale remarque

3 0 0

2 1 1

4 2 -1

3 3 2

3 1 2

Exercice 6 : Calculer l’énergie de la première ionisation de l’atome de Lithium (3Li).

On donne le tableau suivant :

Tableau I : Constantes d’écran

Electron Contribution des autres électrons


d’origine
n-2, n-3... n-1 n n+1, n+2...

s, p d f

s, p 1 0,85 0,35 0 0 0

d 1 1 1 0,35 0 0

f 1 1 1 1 0,35 0

2
Solution
Exercice 1 :

a) Formule de De Broglie : λ = = .

6,62 10−34
λ = = 1,6 10-34 m : Onde indécelable
(15. 10−3 ∗ 270)

b) v = h / λ. m = 6,62 10-34 / (10-14 * 15 10-3) = 4,4 10-8 m s-1 ( soit 1,6 10-14 km / h)

Cette vitesse est extrêmement faible et n'a pratiquement aucun sens physique. Pour mieux
s'en rendre compte elle correspond à un déplacement d'a peine 1,5 Km en mille ans. C'est
l'immobilité quasi parfaite.

A l'échelle du monde macroscopique les ondes de De Broglie sont absolument


indiscernables et sans influence, on peut les négliger totalement.

c) λ= 6,62 10-34 / (9,1 10-31 * 5 107) = 1,45 10-11 m : Onde décelable


d) λ= 6,62 10-34 / (9,1 10-31 * 270) = 2,7 10-6 m : Onde décelable

A l'échelle du monde microscopique les ondes de De Broglie ont une existence réelle et se
manifestent physiquement (diffraction des électrons par exemple).

Exercice 2 :

L'électron en tournant sur son orbite circulaire est "accompagné" de son onde de De Broglie
qui tourne avec lui. Pour que l'onde puisse être stationnaire il faut qu'elle n'interfère pas avec
elle-même (soit en phase avec elle-même). Cette condition n'est remplie que si la longueur de
la trajectoire contient exactement un nombre entier de fois la longueur d'onde.

Soit 2 π r = n λ = n (h / p) = n (h / m v ) ; soit finalement : m v R = n ( h / 2 π)

On retrouve la condition de quantification du moment cinétique postulée par Bohr, mais


elle trouve ici une explication rationnelle.

3
Exercice 3 :

Δp Δx > h / (2 π ) ; p = m v => Δp = m Δv

Δx Δv > h / ( 2 π m ) => Δv > h / ( 2 π m Δx)

a. Δx / x = 0,01 => Δx = 0,01 x = 0,00529 .10-10 m

Δv > 2 . 108 m s-1

L'incertitude sur la vitesse est énorme puisqu'elle est d'environ 10% de la vitesse de la
lumière qui est la vitesse la plus grande qui puisse exister d'après la théorie de la relativité
d'Einstein.

b) ΔV > 10-25 m s-1

Cette incertitude est extrêmement faible et correspond en fait à une précision


extraordinaire.

Comme les ondes de De Broglie, le principe d'Heisenberg ne se manifeste pas à notre


échelle macroscopique. Inutile de l'invoquer en cas de contrôle de vitesse, les forces de
l'ordre connaissent avec précision et votre vitesse et votre position. En revanche ce
principe d'incertitude est incontournable à l'échelle des atomes ou des molécules.

Exercice 4 :

1. Combien d’orbitales 1s existe-t-il dans un atome ( 1 orbitale)


2. Combien d’orbitales 4p existe-t-il dans un atome ( 3 orbitales)
3. Combien d’orbitales 4d existe-t-il dans un atome ( 5 orbitales)
4. Quel est le nombre maximal d’orbitales avec :
n = 4, l = 1 ; ( 3 orbitales : 4Px, 4Py et 4Pz,)
n = 2 , l = 2 ; (0 orbitale)
n = 3 ,l = 2 ; ( 5 orbitales : 3dx-y, 3dz-y et 3dx-z, 3dx2-y2 et 3dz2)
n = 5, l = 1, m = -1 (1orbitale : 5Px).
5. Quelle est l’orbitale parmi les suivantes qui ne peut exister ? : 2p 3p 4d
3f 6s 2d

4
Exercice 5: Quelle est l’orbitale définie par les combinaisons de nombres quantiques
suivants :

n l m Orbitale Remarque

3 0 0 3s

2 1 1 2Pz

4 2 -1 4dx-y

3 3 2 N’existe pas

3 1 2 N’existe pas

Exercice 6: Calculer l’énergie de la première ionisation de l’atome de Lithium (3Li).

Le lithium 3Li a pour configuration électronique 1s² 2s1. L’électron 2s a pour charge
effective :

Z 2* s = 3 − ( 2 * 0 ,85 ) = 1,3 et son énergie est :


1,3 2
E 2 s = − 13 , 6 * eV = - 5,75 eV
22

Chaque électron1s a pour charge effective :

Z 1*s = 3 - (1 . 0,35) = 2,65 et son énergie est :


2 ,65 2
E1 s = − 13 ,6 * 2 eV = - 99,14 eV.
1
L’énergie totale est donc : ET = ∑ Ei = E2s + 2 . E1s= -5,75 - 2 . 99,14 = - 204,03 eV

Déduction de l’énergie de première ionisation


Lors de la réaction : Li  Li+ + e-, c’est l’électron 2s qui est éjecté.
L’énergie de première ionisation EI-1 est donc égal à - E1 : EI-1 = 5,75 eV.
Expérimentalement, on mesure : 5,40 eV.

5
ESMT 2017 / 2018
Module : Chimie I, SERIE 5: Classification périodique Pr L. HAMMAL
Chapitre V : La classification périodique.
Exercice 1
a) Quels sont parmi les jeux suivants de nombres quantiques ceux qui sont possibles ?
Cas n l m s
A 1 1 0 1/2
B 4 0 1 -1/2
C 6 4 -4 1/2
D 6 4 4 3/2
E 5 4 5 -1/2
F 3 2 1 1/2
G 2 0 0 0
H 2 1 1 1/2
I 0 0 0 1/2

b) Quels sont les nombres quantiques principal « n » et secondaire « l » d’un électron 5s, 4d, 2p
et 5f.
c) Donner la notation des sous-couches suivantes : (n=3, l=1) ; (n=4, l=0) ; (n=4, l=2) et (n=5,
l=3).
d) Soit un électron dans l’état 4s1 et 3p1. Quels sont les quatre nombres quantiques caractérisant
cet électron.

Exercice 2
Parmi les configurations électroniques (état fondamental) suivantes, lesquelles sont impossibles et
pourquoi ?

a. 1s2 2s1 2p1


b. [Ne] 3s2 3p2 3d2
c. 1s2 2s2 2p6 3s3
d. [Ar] 3d10 4s1 4p3
e. 1s2 2s2 2p6 2d2

Exercice 3
Donner la configuration électronique des éléments suivants
1. Donnez les configurations électroniques des atomes suivants (les numéros atomiques sont
donnés entre parenthèses) : He(2), Li (3), B (5), O (8), F (9), Ne (10), Na (11), Mg(12), P (15),
K(19), Cr (24), Mn (25), Fe (26), Ni (28), Cu (29), Br (35), Rb (37), Zr (40), Rh (45), Te
(52), Ba (56), Ce (58), Pt(78), Pb (82).
2. Indiquer la période, le groupe, le sous-groupe et le bloc pour chaque élément.
3. Y a-t-il parmi ces éléments : des métaux, des métaux de transition, des non métaux, des
halogènes et des gaz rares ?
4. A l’aide de la représentation des cases quantiques, indiquer quelles sont les valences possibles
de l’atome de phosphore (15P).
5. Un élément appartient au même groupe que (25Mn) et la même période que 37Rb. Donner sa
configuration électronique ainsi que son numéro atomique.

Exercice 4
Soient les éléments suivants : 9F, 13Cl, 16S, 40Zr, 47Ag et 55Cs.
1. Attribuer pour chacun d’eux, la valeur du rayon atomique (en A) : 0,72, 1,34, 1,25, 1,04, 1,45 et
2,67.
2. En déduire l’évolution de leur énergie de première ionisation et de leur électronégativité.
3. On donne les énergies de première ionisation en (eV) des atomes : 6C (11,3) ; 7N (14,5) ; 8O
(13,6) et 9F (17,4).
Il existe une anomalie, la déceler er l’expliquer.

Exercice 5
Soient les éléments suivants : 8O, 9F, 15P, 22Ti, 40Zr et 33As.
1. Donner la structure électronique de chaque élément dans son état fondamental.
2. Situer chacun d’eux dans le tableau périodique (période, groupe et sous-groupe).
3. Parmi ces éléments, donner en le justifiant l’élément de plus grande énergie de première
ionisation. Quel ion stable et élément donne-t-il préférentiellement ? Comparer en le justifiant
le rayon atomique avec son rayon ionique.
4. Classer par ordre de leur affinité électronique croissante ; les éléments proposés ci-dessus.
Exercice 6
a- Donner le nom de chacune des orbitales suivantes :
ψ1 0 0 ; ψ3 0 1 ; ψ4 3 -2 ; ψ2 0 0 ; ψ2 1 -1 ; ψ5 0 2 ; ψ4 1 0 ; ψ1 1 1.
b- Parmi les propositions suivantes, donner le nom de la sous couche si elle existe. 1- n = 3 et l =
-2, 2- n = 3 et l = 4, 3- n = 2 et l = 0, 4- n = 4 et l = 3, 5- n = 1/2 et l = 1

Exercice 7
a- Donner le cortège et la configuration des éléments suivants en représentant, par des cases
quantiques, les sous couches de valences : 9 F ; 19 K ; 26 Fe
b- En déduire la configuration des ions : 9 F - ; 19 K + ; 26 Fe 3+ ; 26 Fe 2+
c- Quelles sont les sous couches externes du potassium et du fluor. Dessiner les.

Exercice 8
Soit un atome de strontium pour lequel Z = 38
a) Combien y trouve-t-on d’électrons pour lesquels l = 2 ?
b) Combien y trouve-t-on d’électrons pour lesquels n = 3 et l = 1 ?
c) Combien y trouve-t-on d’électrons pour lesquels n = 4, l = 0 et s = -1/2 ?

Exercice 9
Trois atomes de la quatrième période possédant dans leur état fondamental, trois électrons non appariés.
a- Identifier ces trois atomes, donner leurs structures électroniques et à quelles colonnes du tableau
périodique appartiennent-ils. b- Donner les quatre nombres quantiques caractérisant les électrons
célibataires de l’atome le plus électronégatif.
c- Donner la configuration électronique de l’ion le plus probable obtenu avec l’atome le moins
électronégatif.

Exercice 10
1- Le magnésium est un métal alcalino-terreux placé sur la troisième ligne du tableau périodique. a-
Préciser le groupe et la période du magnésium. b- Trouver son numéro atomique.
2- Le nucléide de l’atome de chlore est .
a- Donner le nombre de protons, de neutrons et d’électrons constituant l’atome de chlore.
b- b- Écrire la configuration électronique de cet atome. En déduire sa période et son groupe.
c- Nommer la famille chimique à laquelle il appartient.
d- Préciser le nombre d’électrons célibataires de cet atome.
3- Le néon est le deuxième gaz rare. a- Déterminer son numéro atomique. Par quoi sont
caractérisés les gaz rares ?
4- Le sodium est l’élément chimique qui suit le néon dans le tableau de classification périodique. Quel
est son numéro atomique et à quelle famille chimique appartient-il ?

Exercice 11 :

Etablir les configurations électroniques des atomes suivants. Vérifier le résultat obtenu sur une
classification périodique. Justifier les éventuelles anomalies.

As(Z=33) - Fe(Z=26) - Br(Z=35) - Cs(Z=55) - Cr (Z=24) - Mo (Z=42) - Au (Z=79)


Corrigé de la série 4: Classification 2016 / 2017
périodique

Exercice 1 :
1.

Cas n l m s Réponse remarque


A 1 1 0 1/2 Faux l = 0→ n-1 (n ≠ l)
B 4 0 1 -1/2 Faux m = -l, …0… +l
C 6 4 -4 1/2 
D 6 4 4 3/2 Faux s = ½ ou -½ (s ≠ 3/2)
E 5 4 5 -1/2 Faux m = -l, …0… +l
F 3 2 1 1/2 
G 2 2 0 0 Faux s = ½ ou -½ (s ≠ 0) et l = 0→ n-1 (n ≠ l)
H 2 1 1 1/2 
I 0 0 0 1/2 Faux n = 1, 2, 3,…∞ (n ≠ 0)
2. a)

Electron de 5s 4d 2p 5f
n 5 4 2 5
l 0 2 1 3
b)
n 3 4 4 5
l 1 0 2 3
Notation de la sous - couche 3p 4s 4d 5f
c)
Electron 4s1 3p1
n 4 3
l 0 1
m 0 -1
s ½ ½
Case
quantique

Exercice 2 :
Configuration Nbre réponse Correction de la remarque
électronique d’élec configuration
tron électronique
1s2 2s1 2p1 4 Faux 1s2 2s2
[10 Ne] 3s2 3p23d2 16 Faux [10 Ne] 3s2 3p4
1s2 2s2 2p6 3s3 13 Faux 1s2 2s2 2p6 3s3
[18 Ar] 3d10 4s14p3 32 Faux
1s2 2s2 2p6 2d2 12 Faux
Exercice 3 :
1 et 2)
Elément Structure électronique Période Groupe/ Bloc Famille Remarque
s.groupe
2He 2s2 2 IIA s M M : Métaux
3Li [2He] 2s1 2 IA s M
5B [2He] 2s2 2p1 2 IIIA p NM NM : Non Métaux
8O [2He] 2s2 2p4 2 VIA p NM
9F [2He] 2s2 2p5 2 VIIA p H H : Halogène
10Ne [2He] 2s2 2p6 2 VIIIA p GR GR : Gaz Rare
11Na [10Ne] 3s1 3 IA s M
12Mg [10Ne] 3s2 3 IIA s M
15P [10Ne] 3s2 3p3 3 VA p NM
19K [18Ar] 4s1 4 IA s M
24Cr [18Ar] 3d5 4s1(*) 4 VIB d MT
25Mn [18Ar] 3d5 4s2 4 VIIB d MT MT : Métaux de
Transition
26Fe [18Ar] 3d6 4s2 4 VIIIB d MT
28Ni [18Ar] 3d8 4s2 4 VIIIB d MT
29Cu [18Ar] 3d10 4s1 4 IB d MT
35Br [18Ar] 3d10 4s2 4p5 4 VIIA p H
37Rb [36Kr] 5s1 5 IA s M
40Zr [36Kr] 4d2 5s2 5 IVB d MT
45Rh [36Kr] 4d8 5s1(*) 5 VIIIB d MT
52Te [36Kr] 4d10 5s2 5p4 5 VIA p NM
56Ba [54Xe] 6s2 6 IIA s M
58Ce [54Xe] 4f 1 5d4 6s2(*) 6 …. f L L : Lanthanides
78Pt [54Xe] 4f145d8 6s2 6 VIIIB d MT
82Pb [54Xe] 4f145d10 6s2 6p2 6 IVA p M

(*) : La règle de Klechkowski ne permet pas d’obtenir à coup sur la configuration électronique réelle
des atomes. A partir de n = 3 de nombreuses exceptions à cette règle apparaissent. Nous ne chercherons
pas à justifier toutes ces exceptions mais on peut expliquer certaines d’entre elles en admettant qu’une
sous-couche totalement remplie ou à demi-remplie apporte une stabilité supplémentaire.

Exemple : La configuration d5 s1 est plus stable que la configuration d6 s2 (Cr et Mo).

De même la configuration d10 s1 est plus stable que la configuration d9 s2 (Au).


Remarque : Si la configuration est modifiée la position dans la classification périodique ne l’est pas.

3) le phosphore possède deux valences :


P :[10Ne] 3s2 3p3 3d0 Promotion [10Ne] 3s1 3p3 3d1

Valence 3 Valence 5
4) X : même groupe que Mn => la configuration électronique de X : [GR] (n-1) d5 ns2
X : même période que Rb => n = 5.
Donc la configuration électronique de X : [36Kr] 4d5 5s2 => Z = 43 (X = 43Tc).

Exercice 4 :
1)
Même période Z ra . Même groupe Z ra .
Elément Structure électronique Groupe/ Comparaison directe (même période
Période
s.groupe ou même groupe)
2 5
9F [2He] 2s 2p 2 VIIA Même période :
13Al [10Ne] 3s2 3 p1 3 IIIA r(Al ) > r(S ) ………(1)
16S [10Ne] 3s2 3 p 4
3 VIA r(Zr ) > r(Ag ) ………(2)
40Zr [36Kr] 4d2 5s2 5 IVB
47Ag 5 IB
10
[36Kr] 4d 5s 1

55Cs 6 IA
[54Xe] 6s 1

Pour comparer les r de Ag et Al, nous prenons l’élément 49Ln (même période que Ag (P5) et même
groupe que Al (IIIA).
r (Ag ) > r(Ln ) => r(Ag) > r (Al) ……………….. (3)
r (Ln) > r (Al)
- De (1), (2) et (3) : r(Zr ) > r(Ag ) > r (Al) > r (S) ………(4).

Pour comparer les r de Cs et Zr, nous prenons l’élément 37 Rb(même période que Zr (P5) et même
groupe que Cs (IA).
r (Cs) > r(Rb ) => r (Cs) > r (Zr) ……………….. (5)
r (Rb) > r (Zr)
- De (4) et (5) : r (Cs) > r(Zr ) > r(Ag ) > r (Al) > r (S) ………(6).

Pour comparer les r de F et S, nous prenons l’élément 17Cl (même période que S (P3) et même groupe
que F (VIIA).
r (S) > r(Cl ) => r (S) > r (F) ……………….. (7)
r (Cl) > r (F)
- De (6) et (7) : r (Cs) > r(Zr ) > r(Ag ) > r (Al) > r (S) > r (F) ………(8).
r (Cs) = 2,67 Å ; r(Zr ) = 1,45 Å ; r(Ag ) = 1,34 Å ; r (Al) = 1,25 Å ; r(S) =
1,04 Å ; r (F) = 0,72Å
2) l’évolution de l’énergie de la première ionisation et l’électronégativité et le contraire de
l’évolution de r cad ra => E1,i et El .
3) ces éléments se trouvent dans la même période (P2) : Même période Z => E1,i .
L’anomalie est : L’énergie E1,i(N) > E1,i(N) ?

7N : [10Ne] 2s2 2p3 8O : [10Ne] 2s2 2p4

∑ = 3/2 ∑ =1

Exercice 5: 1et 2)
Elément Structure électronique Période Groupe/ Bloc
s.groupe
8O [2He] 2s2 2p4 2 VIA p Même
9F [2He] 2s2 2p5 2 VIIA p période
15P [10Ne] 3s2 3p3 3 VA p
22Ti [18Ar] 3d2 4s2 4 IVB d Même Même groupe
33As [18Ar] 3d10 4s2 4p3 4 VA d période

3) Sachant que : même période : Z Ei,1 .


Même groupe Z Ei,1 .
Le fluore à la plus faible période et grand numéro de groupe.
Le fluore est l’élément de plus grand énergie d’ionisation : vu sa position dans le tableau périodique.
n= 2 …….. ……. F
n= 3
n= 4
n= 5
n= 6

*) r(F) < r(F-) : les deux ont le même nombre de protons mais différent nombre d'électrons, l’anion a
un électron en plus que l'atome neutre : résultat même noyau et différent nuage électronique le noyau de
l'atome neutre (9 protons dans le cas de F) attire plus fortement 9 électrons que le noyau de l'anion F- (9
protons) avec 10 électrons.
Ou tout simplement, les anions, chargés négativement, le rayon ionique est plus grand que le rayon
atomique, car plus les électrons sont nombreux, plus les couches se remplissent et donc les électrons
sont plus éloignés du noyau.
4) on commence par les éléments de même période ou même groupe.
> 0 ; …………….. (1)
> ;
> => > > ……(2)
Pour comparer 8O et 15P, nous prenons l’élément qui se trouve l’intersection de ces deux éléments
même période que P et même groupe que O , il s’agit de 16X (16S ).
> ;
> => > …….(3)
De 1, 2 et 3 : > > > >

Exercice 6
a- Le nom des orbitales: ψ4 3 -2 n = 4 l = 3 donc f et m = -2 → 4 f-2 ( donner toutes les
explications possibles concernant la nomenclature).
b-
1- n = 3 et l = -2 n’existe pas car l est un entier naturel.
2- n = 3 et l = 4 n’existe pas car l = 0  n-1.
3- n = 2 et l = 0 : c’est la 2s
4- n = 4 et l = 3 : c’est la 4d.
5- n = 1/2 et l = 1 n’existe pas car n est un entier naturel non nul.

(Donner toutes les explications possibles)

Exercice 7
a- Cortège : règle de KLECHKOWSKY
Configuration : passer par le cortège puis classer selon n

9F : 1s2 2s2 2p5 cortège = configuration

19 K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 cortège = configuration

26 Fe : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 cortège : 18 (Ar) 4s2 3d6
1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2 configuration

b- Sous Couches (S/C) de valence :

9F : 2 (He) 2s2 2p5

19 K : 18 (Ar) 4s1

26 Fe : 18 (Ar) 4s2 3d6


Pour les ions, les électrons partent des S/C les plus externes, c'est à dire les électrons les plus éloignés
partent en premier (voir toujours la configuration)

9F
- : 1s2 2s2 2p6 cad 10(Ne)

+
19 K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 cad 18(Ar)

26 Fe
3+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5 cad (Ar) 3d5

26 Fe
2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 cad (Ar) 3d6
c- K possède 4s comme sous couche externe. F possède 2s et 2p comme sous couches externes.

Exercice 08 :
Distribution électronique de Sr : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2
a) l = 2 : sous couche nd. Il s’agit de la 3d qui contient 10 électrons dans le cas du Sr.
b) n = 3 et l = 1 : sous couche 3P. Dans ce cas, elle contient 6 électrons.
c) n = 4, l = 0 et s = -1/2 : sous couche 4s. Dans notre cas nous avons 2é de spins opposés. Comme
s = -1/2, il s’agit d’un seul électron.

Exercice 09 :
a- 23X : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d3 = 23V colonne 5 , 5 électrons de valences 27 X : 1s2
2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d7 = 23Co colonne 9 , 9 électrons de valences 2 2
33 X : 1s 2s 2p
6

3s2 3p6 4s2 3d10 4p3 = 33As colonne 15 , 15 électrons de valences b- L’atome le plus électronégatif
est le As. Ses électrons célibataires appartiennent à la sous couche 4p et leurs 4 nombres quantiques
caractéristiques sont : n = 4 , l = 1 , m = -1 ; 0 ; +1 et s = + 1/ 2 ou s = - 1/2.
c- L’atome le moins électronégatif est le V. L’ion le plus probable obtenu à partir de cet atome est
+2 2 2 6 2 6 3 0
V de configuration : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s

Exercice 10 :
Le magnésium
a. Étant un métal alcalino-terreux, le magnésium appartient au groupe II du tableau périodique. Il
est placé sur la troisième ligne donc il est dans la troisième période.
b. Le magnésium est un élément de la troisième période et du groupe II. L’atome de magnésium a
donc 3 niveaux d’énergie (3e période) et 2 électrons périphériques (groupe II). Sa configuration
électronique est : K2 L8 M2 (1s2 2s2 2p6 3s2). On en déduit que cet atome a 12 électrons ; il a donc 12
protons puisqu’il est électriquement neutre. Le numéro atomique du magnésium, représentant le nombre
de protons, est alors : Z = 12 .
Le chlore
a. D’après le nucléide de l’atome de chlore : Z = 17 et A = 35.
- Le nombre de protons est représenté par le numéro atomique Z. L’atome de chlore a donc 17 protons.
- Le nombre de neutrons est déduit à partir du nombre de masse A représentant le nombre de nucléons
(protons et neutrons). Ainsi : N = A – Z = 35 – 17 = 18. L’atome de chlore a donc 18 neutrons.
- Le nombre d’électrons est égal au nombre de protons dans un atome électriquement neutre. L’atome
de chlore a donc 17 électrons.
b. La configuration électronique de l’atome de chlore, qui a 17 électrons, est : K2 L8 M7 (1s2 2s2 2p6
3s2 3p5).
- L’atome de chlore a 3 niveaux d’énergie, donc le chlore est dans la troisième période.
- L’atome de chlore a 7 électrons périphériques, donc le chlore est dans le groupe VIIA.
c. Le chlore est un élément du groupe VIIA. Il appartient donc à la famille des halogènes.
d. Le chlore a 1 électron célibataire.
Le néon
a. Étant un gaz rare, le néon est placé dans le groupe VIIIA du tableau périodique. Il se trouve dans la 2e
période puisqu’il est le 2e gaz rare. Donc l’atome de néon a 2 niveaux d’énergie (2e période) et 8 électrons
sur son dernier niveau (groupe VIIIA). Sa configuration électronique est : K2 L8(1s2 2s2 2p6) . L’atome
de néon a 10 électrons donc
10 protons puisqu’il est électriquement neutre. Le numéro atomique du néon est alors : Z = 10 .
b. Les atomes des gaz rares ont tous leur dernier niveau saturé sans aucun électron célibataire. Ces gaz
sont inertes chimiquement.
Le sodium
a. Les éléments chimiques sont classés par ordre croissant de leurs numéros atomiques. Puisque le
sodium fait suite au néon dans le tableau périodique, son numéro atomique est donc : Z = 11 .
b. L’atome de sodium, électriquement neutre, a 11 protons et 11 électrons. Sa configuration
électronique est : K2 L8 M1. Cet atome a un seul électron périphérique ; le sodium est donc dans le
groupe IA et appartient à la famille des métaux alcalins.

Exercice 11 :

Règle de Klechkowski :

A quelques exceptions près, le remplissage des couches et des sous-couches se fait dans l’ordre des
valeurs de ( n + l ) croissant. Si plusieurs combinaisons possibles conduisent à la même valeur, on choisit
celle possédant la plus petite valeur de n . La représentation suivante est une méthode mnémotechnique
permettant de retrouver facilement cet ordre de remplissage :
As : Z = 33

Configuration "lue sur le tableau" : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p3

Il convient de réécrire cette configuration dans l'ordre naturel.

Ecriture complète : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d104s2 4p3

On peut aussi utiliser deux notations simplifiées :

Ecriture simplifiée [gaz rare] : [Ne] 3d10 4s2 4p3

Ecriture simplifiée "couches uniquement" K2 L8 M18 N5

Fe : Z = 26

Configuration "lue sur le tableau" : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6

Il convient de réécrire cette configuration dans l'ordre naturel.

Ecriture complète : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d6 4s2

On peut aussi utiliser deux notations simplifiées :

Ecriture simplifiée [gaz rare] : [Ne] 3d6 4s2

Ecriture simplifiée "couches uniquement" K2 L8 M14 N2

Br : Z = 35

Configuration "lue sur le tableau" : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5
Il convient de réécrire cette configuration dans l'ordre naturel.

Ecriture complète : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p5

On peut aussi utiliser deux notations simplifiées :

Ecriture simplifiée [gaz rare] : [Ne] 3d10 4s2 4p5

Ecriture simplifiée "couches uniquement" K2 L8 M18 N7

Cs : Z = 55

Configuration "lue sur le tableau" : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10 5p6 6s1

Il convient de réécrire cette configuration dans l'ordre naturel.

Ecriture complète : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p6 6s1

On peut aussi utiliser deux notations simplifiées :

Ecriture simplifiée [gaz rare] : [Xe] 6s1

Ecriture simplifiée "couches uniquement" K2 L8 M18 N18 O8 P1

Pour les éléments suivants nous écrirons directement la configuration simplifiée faisant apparaître la
structure du gaz rare qui est la plus pratique.

Configurations prévues par la règle de Klechkowski

Chrome (Cr) : Z = 24 = 18 + 6 à ( Ar ) 4s2 3d4 ( Ar ) 3d4 4s2

Molybdène (Mo) : Z = 42 = 36 + 6 à ( Kr ) 5s2 4d4 ( Kr ) 4d4 5s2

Or (Au) : Z = 79 = 54 + 25 à ( Xe ) 6s2 4f14 5d9 ( Xe ) 4f14 5d9 6s2

Comparaison avec les configurations électroniques réelles :

La règle de Klechkowski ne permet pas d’obtenir à coup sur la configuration électronique réelle des
atomes. A partir de n = 3 de nombreuses exceptions à cette règle apparaissent. Nous ne chercherons pas
à justifier toutes ces exceptions mais on peut expliquer certaines d’entre elles en admettant qu’une sous-
couche totalement remplie ou à demi-remplie apporte une stabilité supplémentaire.

Ainsi la configuration d5 s1 est-elle plus stable que la configuration d6 s2 ( Cr et Mo)


De même la configuration d10 s1 est plus stable que la configuration d9 s2 ( Au )

Les configurations réelles de ces trois éléments sont donc :

Cr : ( Ar ) 3d5 4s1 - Mo : ( Kr ) 4d5 5s1 - Au : ( Xe ) 4f14 5d10 6s1

Nous admettrons cette règle et l’appliquerons quand ces cas semblables se présenteront.

Nous rencontrerons des situations analogues lors de l’étude des énergies de première ionisation et pour
expliquer la formation de certains ions.

Remarque : Si la configuration est modifiée la position dans la classification périodique ne l’est pas.
ESMT 2017 / 2018
Module : Chimie I, SERIE 6: Pr L. HAMMAL
Liaisons chimiques : représentation de Lewis, Géométrie des molécules(VSEPR)
Moment dipolaire, Hybridation, Théorie CLOA

Exercice 1 :
1. Ecrire en notation de Lewis les structures électroniques des molécules et ions suivants : H2O ; CO2 ;
NH3, NH4+ ; HNO3 ; BH3 ; H2SO4 ; SO4-2 ; Na2SO4 ; SO2 ; SO3 ; NO ; CO ; ; PCl3 ; PCl5 ; POCl3 ;
H3PO4 ; PO4-3 ; HCN ; SF6 ; BrF5 ; BrO3- ; BrO4- ; BeCl2 ; XeF2 ; HClO4 ; ClO2 ; ClO- ; ClF3 ; IO- .
2. Quels sont, parmi ces composés ou ions, ceux qui n’obéissent pas à la règle de l’octet ?
3. Pour chaque composés ou ions, donner l’hybridation de l’atome central.
4. Prédire la figure de répulsion et la géométrie des molécules et des ions précités (l’atome central est
souligné)

Exercice 2 :
La molécule SO2 a une géométrie en V ; l’angle des deux liaisons S-O est de 119°. Son moment
dipolaire mesuré est de 1,65 D (1 D = 0,333 10-29 C . m).
1. Donner la structure de Lewis de cette molécule. Montrer qu’on peut la décrire par deux
structures mésomères obtenues soit en " excitant " S, soit en " excitant " O. La longueur de
liaison expérimentale est de 1,43 A°.
2. Comparer à la valeur calculée. Conclusion ? Calculer le pourcentage d’ionicité de ces liaisons.
Calculer les charges partielles portées par chaque atome.

Exercice 3.
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) de la molécule homonucléaire
de O2.
2. En déduire la structure électronique des ions moléculaires suivants : O2- ; O2+ et O22+ .
3. comparer le nombre de liaisons et la longueur de liaison de ces ions avec ceux de la molécule O2 et
attribuer à chaque molécule ou ion moléculaire une des longueurs de liaison suivantes : 1, 49 Å ; 1,26
Å ; 1, 21 Å et 1, 12 Å.
4.Classer ces espèces chimiques par force de liaison croissante.

Exercice 5.
1. Donner le diagramme énergétique des orbitales moléculaires (O M) et la structure électronique
moléculaire des espèces chimiques suivantes :
H2+ ; H2 ; He2+ ; He2.
2. Calculer leur nombre de liaisons.
3. Attribuer à chaque molécule ou ion moléculaire, une longueur de liaison et une énergie de dissociation
: l(Å) : 0,74 ; 1,06 ; 1,08 Ediss (J/mol) : 251 ; 256 ; 432
4. Classer ces espèces chimiques par ordre de stabilité.
Solution de la série N°6
Exercice 1
1. Structure de Lewis
Moléc Structure de Lewis Octet AXnEm Fig de rep Géométrie
ou ions (hybrid)
H2O Oui AX2E2 Tétraèdre Angulaire
3
(SP )
CO2 Oui AX2 Linéaire Linéaire
(SP)
NH3 Oui AX3E1 Tétraèdre Pyramide
(SP3)
HNO3 Oui AX3 Triangulaire Triangulaire
(SP2)

NH4+ Oui AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)
BF3Ou Non AX3 Triangulaire Triangulaire
BH3 (SP2)

H2SO4 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

SO4-2 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

Na2SO4 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

SO2 Oui AX2E1 Triangulaire Angulaire


(SP2)
SO3 Oui AX3 Triangulaire Triangulaire
pour (SP2)
1
Non
(2)
NO Non AX1E1,5 Triangulair linéaire

CO3-2 Oui AX3 Triangulaire triangulaire


(SP2)

CO Non AX1E1 Linéaire Linéaire


(SP3)
PCl3 Oui AX3E1 Tétraèdre pyramide
(SP3)

PCl5 Non AX5 Bipyramide Bipyramide


(d1SP3) à base à base
triangulaire triangulaire
POCl3 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre
(SP3)

H3PO4 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

PO4-3 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

HCN Oui AX2 Linéaire Linéaire


(SP)
SF6 Non AX6 Octaèdre Octaèdre
(d2SP3)
BrF5 Non AX5E1 Octaèdre Pyramide à
(d2SP3) base carrée

ClF3 Non AX3E2 Bipyramide Forme T


(d1SP3) à base
triangulaire

BrO3- Non AX3E1 Tétraèdre pyramide


(SP3)

I3- Non AX2E3 Bipyramide Linéaire


(d1SP3) à base
triangulaire
BrO4- Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre
(SP3)

BeCl2 Non AX2 Linéaire Linéaire


(SP)

XeF2 Non AX2E3 Bipyramide Linéaire


(d1SP3) à base
triangulaire

XeF4 Non AX4E2 Octaèdre Forme


(d2SP3) Carrée

HClO4 Non AX4 Tétraèdre Tétraèdre


(SP3)

ClO2 Non AX2E2 Tétraèdre Angulaire


(SP3)
Cl03- Non AX3E1 Tétraèdre pyramide
(SP3)

ClO- Oui AX1E3 Tétraèdre Linéaire


(SP3)

COCl2 Oui AX3 Triangulaire Triangulaire


(SP2)

ICl3 Oui AX3E2 Bipyramide Forme T


(d2SP3) à base
triangulaire

Exercice 2

La géométrie de la molécule est bien du type AX2E en forme de V avec un angle proche de 120°.
La valeur expérimentale de l'angle 119° est justifiée par la présence du doublet libre qui est
pratiquement compensée par celles des deux doubles liaisons, l'effet du doublet libre l'emporte tout de
même et l'angle est très légèrement inférieur à 120°.
Si on examine les deux formes mésomères on accordera un poids statistique plus important à la forme
à deux doubles liaisons et non chargée puisqu'elle possède à la fois d'avantage de liaisons et moins de
charges que l'autre forme.
Remarque : la règle de l'octet n'est pas respectée pour cette forme alors qu'elle l'est pour l'autre, mais
cette règle ne s'applique strictement qu'aux éléments de la deuxième période ce qui n'est pas le cas du
soufre.
On peut aussi s'intéresser à la longueur expérimentale des liaisons.
La longueur réelle de la liaison de 1,43 A° est légèrement plus courte que la valeur approchée calculée
pour la liaison double SO. Cela est en accord avec l'hypothèse que la forme mésomère à doubles
liaisons est bien la forme la plus représentative de la molécule réelle. Nous verrons que le
raccourcissement observé peut être attribué à la forte polarité de la liaison SO.
Calcul des charges partielles et du pourcentage d'ionicité :
Les moments dipolaires des liaisons s'ajoutent vectoriellement, leur résultante est le moment dipolaire
global de la molécule. Ici le moment dipolaire global est connu et nous cherchons le moment dipolaire
partiel d'une liaison SO qui nous permettra ensuite de déterminer le pourcentage d'ionicité de la liaison.
Nous négligerons le moment dipolaire partiel du au doublet libre qu'il est impossible d'évaluer.

μSO2= 2 μSO cos (α/2)


Application numérique :
μSO = μSO2/ 2 cos (α/2)
μSO =1,65/ 2* cos (119/2 ) = 2,64 D
μSO = 1,625 D
μSO = q * d = δ *e * d => δ = μSO / e * d = 2,64 *0,333 10-29 C . m / (1,6 .10-19 *1,43 .10-10 m)
δ = 0,236
%ISO = (μSOcal / μSOth »o) *100 % = ( δ *e * d / e * d ) *100 = δ *100 % = 23,6 %
Soit q = 0,24 e = 3,68 10-20 C
Cette liaison 24 % ionique est plus polarisée que la liaison H-Cl pour laquelle le pourcentage d'ionicité
n'est que de 17 %, cette forte ionicité justifie le raccourcissement de la liaison observé.

Exercice 3
1. Diagramme énergétique des orbitales moléculaires (OM) de la molécule homonucléaire de O2
:
O (Z = 8): 1s2 2s22p4
OA. O OM. O2 OA. O

2px 2p y 2p z πx ∗ πy ∗ 2pz 2p y 2p x

πx πy

σpz

σs∗

2s 2s

La structure électronique de O2 est : σs2 σs*2 σpz2 (πx2 = πy2 ) ( πx*1 = πy*1)
L’indice de liaison est : i(O2) = ½ (n - n*) = ½ (8 - 4) = 2.

1. Structure électronique des ions moléculaires suivants : O2- ; O2+ et O22-


- La structure électronique de O2- est : σs2 σs*2 σpz2 (πx2 = πy2 ) ( πx*2 = πy*1)
- La structure électronique de O22- est : σs2 σs*2 σpz2 (πx2 = πy2 ) ( πx*2 = πy*2)
- La structure électronique de O2+ est : σs2 σs*2 σpz2 (πx2 = πy2 ) ( πx* = πy*)1

2. Comparaison du nombre de liaisons et de la longueur de liaison de ces ions avec O2


i(O2) = ½ (8 - 4) = 2 ; i(O2-) = ½ (8 - 5) = 1,5 ; i(O2+) = ½ (8 - 3) = 2,5 ; i(O22-) = ½ (8 - 6) = 1
Lorsque l’indice de liaison augmente, la longueur de liaison diminue : i(O2+) > i(O2) > i(O2-) > i(O22-)
 l(O2+) < (O2) < l(O2-) < l(O22-). D’où les longueurs de liaison suivantes : l(O2+) = 1,12 Å ; l(O2)
= 1,21 Å ; l(O2-) = 1,26 Å ; l(O22-) = 1,49 Å.
3. Quand la longueur de la liaison augmente, l’interaction s’affaiblit, la force de la liaison devient moins
intense et l’énergie de dissociation ∆Hd diminue : ∆Hd (O2+) > ∆Hd(O2) > ∆Hd(O2-) > ∆Hd(O22-).

Exercice 4
1. Diagramme énergétique et structure électronique moléculaire des espèces chimiques suivantes : H2+ ;
E
O.A OM+ O.A+
H H2 H
σs*
L’indice (ou nombre) de liaison de

est : i =1/2(n-n*)= 1/2(1-0) = ½

σs
H 2+
E O.A O.M O.A
H H2 H
σs*
L’indice de liaison de H
est i = 1/2(2-0) = 1

H2 ; He2+ ; He2. σs 2

O.A OM+ O.A+


He He2 He
σs*
+
L’indice de liaison deHe 2
est i = 1/2(2-1) = ½

σs

O.A OM O.A 1. L’indice de liaison


He He*2 He
σs
de He2 est i =1/2(2-2) = 0

σs
Les structures électroniques des molécules et des ions suivants sont :
H2+ : σs1 ; H2: σs2 ; He2+: σs2 σs*1 He2: σs2 σs*2
2. Quand l’indice de liaison (i) augmente, la longueur de liaison (l) diminue, l’énergie de dissociation
(Ediss) augmente et la stabilité augmente dans le sens : H2 > H2+ >He2+.
Remarque : Dans la molécule He2+, la liaison est affaiblie par la présence d’un électron sur l’orbitale
moléculaire antiliante σs* ; d’où sa longueur de liaison légèrement supérieure à celle de H2+
Espèce H2 H2 + He2+
i 1 1/2 1/2
l (Å) 0,74 1,06 1,08
Ediss( kJ/mol) 432 256 251
La molécule He2 n’existe pas car son indice de liaison est nul.

Vous aimerez peut-être aussi