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DOCUMENT 24

Continuité en un point

En général, Df désigne l’ensemble de définition de la fonction f et on supposera toujours


que cet ensemble est inclus dans R. Toutes les fonctions considérées sont à valeurs dans R.

1. Continuité en un point de R
1.1. Définition.
Définition 24.1. Soit f une fonction définie en un point x0 ∈ R. On dit que f est continue
en x0 si f possède une limite quand x tend vers x0 .
Comme x0 ∈ Df , l’existence d’un limite en x0 entraine que cette limite est égale à f (x0 )
(proposition 23.2 du document 23). On peut donc traduire la continuité de f en x0 par :
∀ε > 0, ∃η > 0 tel que | x − x0 |< η et x ∈ Df impliquent | f (x) − f (x0 ) |< ε.
Cette définition peut aussi être écrite à l’aide des voisinages définis dans le document 25 par :
∀V ∈ V(f (x0 )), ∃U ∈ V(x0 ) tel que f (Df ∩ U ) ⊂ V
Remarquons que si x0 ∈ Df − {x0 }, c’est-à-dire si x0 n’est pas isolé dans Df , alors f est
continue en x0 si et seulement si lim f (x) existe et vaut f (x0 ).
x→x0 ,x6=x0

Exemples. 1) Les fonctions constantes et les fonctions affines sont continues en tout point.
2) Soit f la fonction définie sur R par f (x) = xE(1/x) si x 6= 0 et f (0) = 1. Par définition
de la partie entière, on a pour x 6= 0, E(1/x) ≤ 1/x < E(1/x) + 1, d’où, pour x > 0, f (x) ≤
1 < f (x) + x et, pour x < 0, f (x) + x < 1 ≤ f (x). On en déduit que pour tout x ∈ R∗ ,
|f (0) − f (x)| ≤ |x| et donc, en prenant η = ε dans la définition de la continuité, on voit que f
est continue en 0. √
3). La fonction x → x est continue en tout point x0 ∈ R+ .
En effet soit ε > 0. Si x0 6= 0 alors
√ √ |x − x0 | |x − x0 |
| x − x0 | = √ √ ≤ √
x + x0 x0
√ 2
et donc η = ε x0 convient √pour montrer la continuité en x0 . Maintenant pour x0 = 0, si η = ε
alors 0 ≤ x < η implique x < ε d’où la continuité en 0.
1.2. Continuité et restrictions.
1.2.1. Caractère local du concept de continuité.
Proposition 24.1. Soit f : Df 7→ R, A ⊆ R et x0 ∈ Df . Si f est continue en x0 et si
x0 ∈ A alors la restriction de f à Df ∩ A, notée f|A , est aussi continue en x0 .
Réciproquement, si f|A est continue en x0 et si A contient un intervalle ouvert contenant x0
alors f est aussi continue en x0 .
259
260 24. CONTINUITÉ EN UN POINT

Preuve. Voir celle du résultat analogue concernant les limites.


Remarques. 1) Pour la réciproque, il est important que A contienne un intervalle ouvert
contenant x0 . Si le résultat était vrai sans cette hypothèse alors toute fonction serait continue
en chaque point de son ensemble de définition. En effet si A = {x0 } alors f|A est continue en x0 .
2) La proposition précédente montre le caractère local de la notion de continuité : seul le
comportement de f dans un voisinage de x0 intervient pour la continuité de f en x0 .

1.2.2. Continuité à droite et à gauche. On considère f : Df → R et x0 ∈ Df .


Soit A = [x0 , +∞[. Si lim f|A existe, on dit que f est continue à droite en x0 . La continuité
x→x0
à droite de f en x0 se traduit donc par :
∀ε > 0, ∃η > 0 tel que x ∈ Df et x0 ≤ x < x0 + η impliquent | f (x) − f (x0 ) |< ε.
Si x0 ∈ Df ∩]x0 , +∞[, la continuité de f à droite en x0 équivaut à l’existence pour la fonction f
d’une limite à doite égale à f (x0 ).
On définit de façon analogue la continuité à gauche en x0 . La fonction f est continue à
droite et à gauche en x0 si et seulement si f est continue en x0 .

Exemples. 1) La fonction partie entière, E : x → E(x), est continue en tout point x0 6∈ Z car
il existe un intervalle ouvert contenant x0 sur lequel E est constante. Maintenant, si x0 ∈ Z,
alors E est continue à droite en x0 car il existe un intervalle ouvert contenant x0 sur lequel la
restriction de E à [x0 , +∞[ est constante. En revanche, E n’est pas continue à gauche en x0
car, pour tout η > 0, il existe x tel que x0 − η < x < x0 et | E(x) − E(x0 ) |> 1/2.
2) Dans le document 33 (fonctions convexes), on montre que si une fonction f est convexe sur
un intervalle ouvert I alors f possède en chaque point x de I une dérivée à gauche fg0 (x) et une
dérivée à droite fd0 (x). La fonction fg0 (resp. fd0 ) est continue à gauche (resp. à droite) en tout
point de I.
3). En calcul des probabilités, la fonction de répartition d’une variable aléatoire est continue à
droite pour toute valeur de la variable.
1.3. Prolongement par continuité.
Proposition 24.2. Soit f : Df → R, a ∈ Df \ Df (ce qui signifie : a 6∈ Df et ∀η > 0,
∃x ∈ Df tel que | x − a |< η). La fonction f possède une limite en a si et seulement si il existe
un prolongement de f à Df ∪ {a} continu en a. Lorsque ce prolongement existe, il est unique et
est appelé le prolongement par continuité de f en a. Sa valeur en a est lim f (x). Si la fonction
x→a
f est continue en x0 ∈ Df alors il en est de même pour son prolongement par continuité en a.
Preuve. Supposons que f possède un prolongement fb à Df ∪ {a} continu en a. On a
Dfb − {a} = Df et donc a ∈ Dfb − {a} (a n’est pas isolé dans l’ensemble de définition de fb) et la
continuité de fb en a entraine
fb(a) = lim fb(x) = lim f (x).
x→a,x6=a x→a

Réciproquement, supposons que f possède une limite en a. On peut définir un prolongement fb


de f à Df ∪ {a} par fb(a) = lim f (x). On a :
x→a

lim fb(x) = lim f (x) = fb(a)


x→a,x6=a x→a
2. OPÉRATIONS ALGÉBRIQUES ET COMPOSITION 261

ce qui montre que fb est continue en a.


Considérons maintenant x0 ∈ Df . Si fb est continue en x0 alors sa restriction f l’est aussi.
Réciproquement, supposons f continue en x0 , posons η =| x0 − a | et soit ε > 0. Il existe η 0 > 0
tel que | x − x0 |< η 0 et x ∈ Df impliquent | f (x) − f (x0 ) |< ε. Soit η 00 = min(η, η 0 ). On a
η 00 > 0 et | x − x0 |< η 00 entraine x 6= a. Il en résulte que si | x − x0 |< η 00 et x ∈ Dfb alors
| fb(x) − fb(x0 ) |< ε et la fonction fb est continue en x0 .
(On peut aussi dire que Df étant ouvert dans Df ∪ {a}, la continuité de f en un point de Df
équivaut à celle de fb.)
Pour l’unicité du prolongement, soit g un prolongement de f à Df ∪ {a}, continue en a.
Comme a n’est pas isolé dans Df ∪ {a} (tout voisinage de a contient des élément de Df et donc
des éléments de Df ∪ {a} distincts de a) la continuité de g en a entraine :
g(a) = lim g(x) = lim f (x) = fb(a)
x→a,x6=a x→a

d’où g = fb.
Exemples. 1) Une fonction f , definie sur un intervalle I, est dérivable en un point x0 de I si
et seulement si la fonction ∆x0 definie sur I − {x0 } par
f (x) − f (x0 )
∆x0 (x) =
x − x0
est prolongeable par continuité à I. De plus, on a f 0 (x0 ) = ∆
d x0 (x0 ).
∗+
2) On définit la fonction f sur R par f (x) = x ln x. On sait que lim f (x) = 0 et donc on
x→0
peut prolonger f par continuité en 0 par la fonction fb en posant fb(0) = 0.

2. Opérations algébriques et composition


2.1. Opérations algébriques.
Lemme 24.1. Soit f ; Df → R et x0 ∈ Df .
(1) Si f est continue en x0 alors f est bornée dans un voisinage de x0 .
1 2
(2) Si f est continue en x0 et si f (x0 ) 6= 0 alors | | est non nul et majorée par
f | f (x0 ) |
dans un voisinage de x0 .
Preuve. Pour la preuve de 1. reprendre celle du résultat analogue concernant les limites.
| f (x0 ) |
2. Il existe η > 0 tel que | x − x0 |< η et x ∈ Df impliquent | f (x) − f (x0 ) |< . Comme
2
| f (x0 ) |
l’on a | f (x0 ) | − | f (x) |≤| f (x) − f (x0 ) |, | x − x0 |< η et x ∈ Df impliquent <| f (x) |
2
d’où le résultat.
Proposition 24.3. Soit f et g deux fonctions continues en un point x0 ∈ R.
(1) Pour tout (λ, µ) ∈ R2 , la fonction λf + µg est continue en x0 .
(2) La fonction f.g est continue en x0 .
1
(3) Si f (x0 ) 6= 0 alors la fonction est continue en x0 .
f
262 24. CONTINUITÉ EN UN POINT

Preuve. a) Il suffit d’utiliser l’inégalité triangulaire.

b) On peut écrire
| g(x)f (x) − g(x0 )f (x0 ) |≤| f (x0 ) || g(x) − g(x0 ) | + | g(x) || f (x) − f (x0 ) | (∗)
Le lemme 24.1 entraine qu’il existe η1 > 0 et M ∈ R∗+
tels que | x − x0 |< η1 et x ∈ Dg
impliquent | g(x) |< M . Posons M = max(M, |f (x0 )|) et remarquons que M 0 > 0.
0

Soit ε > 0. La continuité de f en x0 entraine qu’il existe η2 > 0 tel que si x ∈ Df et


ε
| x − x0 |< η2 alors | f (x) − f (x0 ) |< .
2M 0
Maintenant la continuité de g entraine qu’il existe η3 > 0 tel que si x ∈ Dg et | x − x0 |< η3
ε
alors | g(x)−g(x0 ) |< . En utilisant (∗), on voit que x ∈ Df ∩Dg et | x−x0 |< min(η1 , η2 , η3 )
2M 0
impliquent
ε. ε
| g(x)f (x) − g(x0 )f (x0 ) |<| f (x0 ) | 0
+ M. ≤ ε/2 + ε/2 = ε
2M 2M 0
et f.g est continue en x0 .

c) Le lemme 24.1 entraine qu’il existe η1 > 0 tel que | x − x0 |< η1 et x ∈ Df impliquent
1 2
| |< . Pour tout x ∈]x0 − η1 , x0 + η1 [∩Df on peut écrire :
f (x) | f (x0 ) |
1 1 1 f (x0 ) − f (x) 2 f (x0 ) − f (x) 2
| − |= | |≤ | |= | f (x0 )−f (x) | .
f (x) f (x0 ) | f (x) | f (x0 | f (x0 ) | f (x0 ) | f (x0 ) |2
La continuité de f en x0 entraine l’existence de η2 > 0 tel que | x − x0 |< η2 et x ∈ Df im-
| f (x0 ) |2
pliquent | f (x) − f (x0 ) |< ε. . Soit η = min(η1 , η2 ). Si x ∈ D1/f et | x − x0 |< η alors
2
1 1 1
| − |< ε d’où la continuité de en x0 .
f (x) f (x0 ) f
( On notera dans cette preuve l’utilisation implicite de la proposition 24.1 car en fait on a montré
1
que c’est la restriction de à ]x0 − η1 , x0 + η1 [ qui est continue en x0 .)
f
Exemples 1) Le quotient de deux fonctions f et g, continues en x0 , est continue en x0 si
g(x0 ) 6= 0.
2) En partant de la continuité de l’application identique en tout point de R on montre, en utilisant
plusieurs fois la proposition précédente, qu’ il en est de même pour les fonctions polynômes. Les
fonctions fractions rationnelles sont continues en tout point où le dénominateur n’est pas nul,
c’est-à-dire en tout point de leur ensemble de définition.
2.2. Composition.
Proposition 24.4. Soit f une fonction de R dans R continue en x0 et g une fonction de R
dans R continue en f (x0 ). La fonction g ◦ f est continue en x0 .
Preuve. Soit ε > 0. Il existe η > 0 tel que | x − f (x0 ) |< η et x ∈ Dg impliquent
| g(x) − g(f (x0 )) |< ε. Par continuité de f , il existe η 0 > 0 tel que | x − x0 |< η 0 et x ∈
Df entrainent | f (x) − f (x0 ) |< η Donc pour tout x ∈ Dg◦f ⊂ Df , si | x − x0 |< η 0 alors
| f (x) − f (x0 ) |< η d’où | g(f (x)) − g(f (x0 )) |< ε ce qui montre la continuité de g ◦ f en x0 .
3. IMAGE D’UNE SUITE CONVERGENTE PAR UNE FONCTION CONTINUE 263

Exemple. L’inégalité || x | − | x0 ||≤| x − x0 | entraine la continuité de la fonction valeur


absolue en tout point de R. Si une fonction f à valeurs réelles est continue en x0 alors il en est
de même pour la fonction x →| f (x) |.
1
Remarque. Pour établir la continuité de en x0 lorsque la fonction f est continue en x0 et
f
1
f (x0 ) 6= 0 on peut d’abord montrer la continuité en tout point de R∗ de l’application x → et
x
utiliser la proposition 24.4.
1 1 1
Pour montrer la continuité de x → , soit ε > 0 et a 6= 0. On a, pour x 6= 0, | − | =
x x a
1 1 2
|x − a|. Montrons que si |x − a| < |a|/2 alors < 2 . On a |a| − |x| ≤ |x − a| ≤ |a|/2
|x||a| |x||a| |a|
1 2 |a|2
d’où |a|/2 ≤ |x|, (|a|2 )/2 ≤ |a||x| et ≤ . Soit η = min(|a|/2, ε ). Si |x − a] < η
|a||x| |a|2 2
alors :
1 1 1 2 |a|2
| − |= |x − a| < 2 .ε =ε
x a |x||a| |a| 2
1
et l’application x → est continue au point a.
x

3. Image d’une suite convergente par une fonction continue


Proposition 24.5. Soit (xn ) une suite réelle convergente, de limite l. Pour toute fonction
f de R dans R continue en l et telle que {xn | n ∈ N} ⊂ Df , la suite (f (xn )) converge vers f (l).
Réciproquement, si pour toute suite réelle (xn ) convergente vers l ∈ Df et telle que {xn |
n ∈ N} ⊂ Df , la suite (f (xn )) converge alors f est continue au point l.
Preuve. Supposons f continue au point l et soit (xn ) une suite convergente de limite l,
vérifiant {xn | n ∈ N} ⊂ Df . Soit ε > 0. Il existe η > 0 tel que | x − x0 |< η et x ∈ Df
impliquent | f (x) − f (l) |< ε. La convergence de (xn ) entraine l’existence d’un entier naturel N
tel que si n ≥ N alors | xn − l |< η. On a donc, pour n ≥ N , | f (xn ) − f (l) |< ε ce qui montre
que la suite (f (xn )) converge vers f (l).
Supposons maintenant que f ne soit pas continue au point l ∈ Df . Il existe ε > 0 tel que
pour tout η > 0, il existe x ∈ Df tel que | f (x) − f (l) |≥ ε. Soit yn ∈ Df , n ∈ N∗ , tel que
| yn − l |< 1/n et | f (yn ) − f (l) |> ε. Considérons la suite (xn )) de points de Df définie par
x2n = l et x2n+1 = yn . Comme la suite (yn ) converge vers l, il en est de même pour la suite
(xn ). En revanche, la suite (f (xn )) est divergente car | f (x2n+1 − f (x2n) |=| f (yn ) − f (l) |> ε.
Donc si l’image par f de toute suite qui converge vers l est une suite convergente alors f est
continue au point l.
Remarques 1) On peut aussi énoncer la partie réciproque de la proposition précédente sous la
forme : si pour toute suite réelle (xn ) convergente vers l ∈ Df et telle que {xn | n ∈ N} ⊂ Df ,
la suite (f (xn )) converge vers f (l) alors f est continue au point l. On démontre ce résultat en
considérant la suite (yn ) qui intervient dans la preuve de la proposition.
2) La proposition précédente est souvent utilisée pour montrer qu’une fonction f n’est pas
continue en un point x0 . Pour cela il suffit de trouver une suite (xn ) de points de Df convergente
vers x0 et telle que la suite (f (xn )) soit divergente ou convergente mais avec une limite différente
264 24. CONTINUITÉ EN UN POINT

de f (x0 ). Par cette méthode, on peut montrer que la fonction f définie sur R par f (0) = 0 et
1
f (x) = cos si x 6= 0 n’est pas continue en 0.
x
3) Soit f : Df 7→ R tel que f (Df ) ⊆ Df , et (xn ) une suite de points de Df définie par son
premier terme x0 ∈ Df et la relation de récurrence xn+1 = f (xn ). Si (xn ) converge vers l et si f
est continue au point l alors l = f (l). Lorsque de plus la fonction f est continue en tout point
de Df , ce résultat montre que la limite éventuelle d’une suite (xn ) de Df qui satisfait la relation
de récurrence xn+1 = f (xn ) est à rechercher parmi les solutions de l’équation f (x) = x.

On appelle valeur d’adhérence d’une suite (xn ) toute limite d’une suite convergente extraite
de (xn ). Si (xn ) converge vers l alors l est sa seule valeur d’adhrence. Une suite bornée possède
au moins une valeur d’adhérence (thorème de Bolzano-Weierstrass) et une suite bornée ayant
une seule valeur d’adhérence l converge vers l.
La proposition suivante est une généralisation d’une partie de la proposition 24.5
Proposition 24.6. Soit f une application continue de [a, b] dans [a, b], (xn ) une suite définie
par x0 ∈ [a, b], xn+1 = f (xn ) et A l’ensemble des valeurs d’adhérence de (xn ). On a f (A) = A.
Preuve. Si α est une valeur d’adhérence de (xn ) alors il existe ϕ : N → N strictement
croissante telle que α = lim xϕ(n) . La suite bornée (xϕ(n)−1 )n>0 possède une valeur d’adhérence
n→∞
β : il existe ψ : N → N strictement croissante telle que β = lim xϕ(ψ(n))−1 . La fonction f étant
n→∞
continue, la suite (xϕ(ψ(n)) ) converge vers f (β) et (xϕ(ψ(n)) ) étant extraite de (xϕ(n) ), on a
f (β) = α. De plus, β est une valeur d’adhérence de (xn ) car xϕ(ψ(n))−1 est une suite extraite de
(xn ).
Considérons maintenant la suite de terme général xϕ(n)+1 = f (xϕ(n) ). Par continuité de f ,
elle converge vers f (α) qui est une valeur d’adhérence de (xn ) car n → ϕ(n) + 1 est strictement
croissante.
Finalement f (A) = A.

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