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Table des Matières

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CHEZ LE MÊME ÉDITEUR

Préface

Introduction

Partie I - EN ROUTE VERS LE BONHEUR ! PREMIÈRE ÉTAPE :


APPRENDRE À SURFER SUR LA VAGUE DU CHANGEMENT
1 - LE CHANGEMENT, UNE VAGUE SUR LAQUELLE IL EST POSSIBLE DE SURFER
VOYAGE AU CŒUR DU CHANGEMENT ; VOYAGE AU CŒUR DE SOI-MÊME

LA PEUR … BRRR…

LES CAVERNES D’ALI BABA SONT NOMBREUSES

QUEL QUE SOIT LE POINT DE DÉPART, IL Y A TOUJOURS LA POSSIBILITÉ DE FAIRE UN PAS EN AVANT

N’AYEZ PAS PEUR DE L'ÉCHEC : ÉCHOUER, C'EST AUSSI APPRENDRE !

2 - CHEVAUCHER LA VAGUE EST PROFITABLE À QUI SAIT OÙ IL VEUT ALLER


SAVEZ-VOUS QUEL EST VOTRE OBJECTIF ? EST-IL CONSTRUIT POUR VOUS RENDRE HEUREUX ?

SE DONNER LA PEINE DE FAIRE LE MÉNAGE

UN PHARE POUR VOUS AIDER À VOIR PLUS CLAIR

Partie II - LA ROUTE VERS LE BONHEUR N’EST PAS DÉSERTE ;


SACHEZ VOUS SITUER PAR RAPPORT AUX AUTRES
3 - CHEMINER AVEC L'AUTRE
S'ÉQUIPER AVEC DE BONNES IDÉES COMME ON S'ÉQUIPE POUR LA NEIGE ; LES PRÉSUPPOSITIONS QUI TIENNENT CHAUD AU CŒUR ET FONT
AVANCER

FAIRE ÉVOLUER LA COMMUNICATION GRÂCE AUX PRÉSUPPOSITIONS


4 - ÊTRE SOI ET SAVOIR POSER LES LIMITES ; CODÉPENDANCE ET LIBERTÉ
QU’EST-CE QUE LA CODÉPENDANCE ?

QUI SAUVE QUI ?

GAGNER DE L'ÉNERGIE POUR ÊTRE SOI

5 - COMMUNIQUER ET MOTIVER EFFICACEMENT


HEUREUX QUI COMMUNIQUE… AVEC PRÉCISION !

ATTENTION AUX RACCOURCIS !

CONNAÎTRE SES PÔLES D’INTÉRÊT DOMINANTS POUR BIEN COMMUNIQUER

À QUOI RÉAGISSEZ-VOUS ?

LES MOTIVATIONS ET LES DÉCISIONS : QU’EST-CE QUI VOUS POUSSE À AGIR ? QU’EST-CE QUI POUSSE LES AUTRES ?

CONDUIRE SON FILM INTÉRIEUR

Partie III - LE BONHEUR DÈS AUJOURD’HUI OU LE


CHANGEMENT MAÎTRISÉ
6 - PRENDRE UN BON DÉPART !

Exercice :Les biscuits énergisants àmettre dans votre besace : les bonnes questions

VIVE L'EMPEREUR ! VIVE LE ROI ! VIVE MOI !

CHANGER POUR LE BONHEUR, C'EST ÉVIDEMMENT ASSOCIER UN MAXIMUM DE PLAISIR À SON PROJET

OUVRIR SA PORTE AU BONHEUR ; LES CLEFS DU CHANGEMENT, SON TEMPO

LE TEMPS C'EST DE LA VIE !

RECHERCHE DU PLAISIR OU FUITE DE LA DOULEUR ?

7 - TROIS CLEFS DÉCISIVES


PREMIÈRE CLEF : LA MISE À JOUR

FINALEMENT, DE QUOI ÊTES-VOUS COUPABLE ?

PRÉDIRE SON FUTUR

FAITES-VOUS CONFIANCE

UN PAQUET EMPOISONNÉ, L'ÉTIQUETAGE LA « NOMINOMANIE »

DEUXIÈME CLEF : LES CROYANCES

TROISIÈME CLEF : LE CONDITIONNEMENT

8 - AVANCER, C'EST FAIRE LE DEUIL DE CE QUI NE SERA PLUS, REGARDER ET


VIVRE DE L'AVANT
RENAÎTRE DE SES CENDRES !

PRÉLUDE AU DEUIL

Conclusion
Exercice : L'envol

UNE VISION UNIVERSELLE ; RAPPELEZ-VOUS LE DAUPHIN HEUREUX COMME UN POISSON DANS L'EAU !

FÉLICITATIONS ET BONNE ROUTE MAINTENANT QUE VOUS AVEZ RÉVEILLÉ VOTRE APTITUDE AU BONHEUR ET À LA RÉUSSITE !

BIBLIOGRAPHIE

Annexe
© InterÉditions-Dunod, Paris, 2004, 2007 pour la nouvelle
présentation
978-2-729-60967-2
Dès maintenant
Illustrations de Marc Dejong
2e édition
Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de
l'article L. 122-5, 2° et 3° a), d'une part, que les « copies ou reproductions
strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une
utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes
citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou
reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur
ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite » (art. L. 122-4).
Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L. 335-2 et
suivants du Code de la propriété intellectuelle.
CHEZ LE MÊME ÉDITEUR
Laurie ASHNER, Mitch MEYERSON
Qu’est-ce qui m’empêche de me sentir bien ? - Pour en finir avec
l’insatisfaction chronique
Nelly BIDOT, Bernard MORAT
• S'entraîner à la PNL au quotidien - 80 jours pour maîtriser les
outils de base de la PNL
• Que faire quand la vie nous malmène... agir ou subir ?
Richard CARLSON
Décidez d’être heureux - Le bonheur, c’est dans la tête
Michel CHALUDE
Vous et votre projet - Réaliser les rêves qui vous tiennent à coeur
Cégolène COLONNA
Intégrer la dynamique du coaching dans sa vie - Ou comment devenir
votre meilleur allié
Betty DOTTY (avec Pat ROONEY)
Apprivoiser les sentiments négatifs - Pour sortir du piège que nous
tendent colère, rancune, agressivité...
Bruce FISHER
Après la rupture - Reconstruire sa vie après un divorce ou une
séparation
Suzanne FORWARD (avec Donna FRAZIER)
Le Chantage affectif - Quand ceux que nous aimons nous manipulent
Suzanne FORWARD (avec Donna FRAZIER)
Quand votre conjoint vous ment... - Le couple et les blessures du
mensonge
Suzanne FORWARD (avec Joan TORRES)
Quand le prince n’est plus charmant... - Comment sortir de l’enfer à
deux
Pierre LONGIN
Naître à soi-même - L'ennéagramme : se connaître, comprendre les
autres et accomplir sa mission
Guy MISSOUM
Réussir sa vie aujourd’hui - Dynamique, outils et stratégies
Josiane de SAINT PAUL
Estime de soi, confiance en soi - Les fondements de notre équilibre
personnel et social
Bernard SANANÈS
Devenir acteur de sa vie - Objectif épanouissement : gérer son stress et
ses émotions
Alain SARTON
La Traversée des émotions - Une voie à découvrir vers la
connaissance et l’expression de soi
Claude STEINER (avec Paul PERRY)
L’A.B.C. des émotions - Développer son intelligence émotionnelle
Sylvie TENENBAUM
Bien vivre sa vie de couple - Affectivité - Psychologie -
Communication
Jane TURNER, Bernard HÉVIN
Construire sa vie adulte - Comment devenir son propre coach
Retrouvez tous nos ouvrages sur le site :
http://www.intereditions.com
Le pictogramme qui figure ci-contre mérite une explication. Son objet
est d'alerter le lecteur sur la menace que représente pour l'avenir de
l'écrit, particulièrement dans le domaine de l'édition technique et
universitaire, le développement massif du photocopillage.
Le Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet
expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants
droit. Or, cette pratiques'est généralisée dans les établissements

d'enseignement supérieur, provoquant une baisse brutale des achats de


livres et de revues, au point que la possibilité même pour les auteurs de
créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est
aujourd'hui menacée. Nous rappelons donc que toute reproduction,
partielle ou totale, de la présente publication est interdite sans
autorisation de l'auteur, de son éditeur ou du Centre français
d'exploitation du droit de copie (CFC 20, rue des Grands-Augustins,
75006 Paris).
Préface

UNE RENCONTRE AVEC LE BONHEUR

J’AI EU ENVIE D’APPELER le livre d’Alain Losier, une rencontre


avec le bonheur. Chacun bien sûr peut improviser, compter sur le hasard,
sur la bienveillance des dieux ou des anges pour rencontrer le bonheur.
Mais peut être est-il possible et c’est ce que ce livre va tenter de nous
montrer qu’il est possible de changer pour être plus heureux, pour oser
rencontrer le meilleur de soi, de l’autre aussi, car le propre du bonheur
c’est qu’il a besoin d’être partagé.
Le bonheur, je l’ai rencontré dans ma vie, de façon imprévisible et
toujours de façon trop brève pour pouvoir l’apprivoiser et le garder
durablement en moi ou avec moi.
Et chaque fois qu’il est apparu, j’étais mal préparé, je l’ai peut-être
accueilli dans la précipitation, tel un invité espéré qui arrive sans
prévenir.
Aujourd’hui j’ai le sentiment que je suis souvent passé à côté, sans le
voir, sans le reconnaître
Je ne vais pas me hasarder à donner une définition du bonheur, mais
proposer une image pour tenter de le représenter.
Le bonheur est un pissenlit. Il a des racines profondes implantées au
cœur de l’humus du vivant. Il pousse pratiquement partout, il a besoin de
peu pour surgir, ses feuilles sont bonnes à manger, avec un tout petit goût
astringent pour préparer notre palais à d’autres plaisirs et sa fleur
généreuse, l’avez-vous remarqué, se sème à tout vent.
Nous l’avons tous vu cette fleur sur la couverture des Larousse, elle
s’appelle akène en langue savante et cheveux d’ange ou aigrette en
langage populaire.
Le bonheur espéré, vécu, éprouvé est semblable à l’accord parfait de
deux notes qui vont vibrer, s’enrichir et s’épanouir ensemble sans savoir
que c’est du Mozart.
Rencontre entre une note intime, venant de nous, issue d’un bien être,
d’une joie profonde, d’un apaisement, d’un lâcher prise, d’un plaisir plein
et qui va s’accorder parfois à une autre note, à une résonance extérieure
faite de signaux d’acceptation, de paix, de non-danger, de non-menace.
Car le bonheur ne peut être égocentrique, il ne peut rester prisonnier en
nous-mêmes, il doit être accordé avec ce qui l’entoure pour pouvoir se
partager et s’agrandir ainsi. Lumineux comme l’éclat d’un rayon de soleil
qui n’est arrêté par aucun nuage.
Aujourd’hui, il me semble qu’on maltraite le bonheur. On ne se
contente plus de le désirer, de le chercher, de l’accueillir, on le traque car
on l’exige, on veut le consommer au quotidien, à chaque instant, en faire
un plat de tous les jours. Alors que c’est un plat du dimanche et des jours
de fêtes !
Je peux évoquer quelques instants de bonheur dans ma propre
existence.
À 6 ans, quand ma mère après avoir brutalement disparue, durant
quelques jours, de ma vie, pour une hospitalisation d’urgence, est
revenue et que ce jour-là, sur le pas de la porte, le temps s’est arrêté, la
lumière est devenue plus vive, la Terre s’est immobilisée, le silence est
devenu plus radieux. Chaque chose, chaque objet reprenait sa place. Je
redevenais vivant, la vie généreuse se remettait à circuler en moi, à
ruisseler de partout. Je pleurais du bonheur de me sentir toujours l’enfant
de cette femme.
À 17 ans, quand celle que je désirais (je ne savais pas encore que je
l’aimais !) m’a dit oui, « oui je t’aime » et que j’ai reçu ce oui comme un
cadeau inouï, qui allait faire disparaître à jamais mes peurs, apaiser tous
mes doutes, me donner une confiance que je n’avais jamais eu jusque-là.
À 24 ans, quand j’ai pris pour la première fois mon premier enfant
dans mes bras. Que j’ai posé mon nez dans ses cheveux, senti une odeur
de lait, de noisette, cette douceur infinie de la soie de son crâne et cette
sensation que je ne serais plus jamais le même. Ce fut comme si je faisais
un pas immense dans l’éternité.
Et bien d’autres rencontres encore avec le bonheur, tout dernièrement
avec le premier enfant de ma dernière fille, quand je l’ai bercé en
chantonnant et que j’ai senti que tous ces gestes, je les portais en moi
depuis des années, sans pouvoir les offrir à quelqu’un qui pouvait les
recevoir comme ce bébé arrivé au monde depuis la veille.
Il ne s’agit pas d’être angélique devant le bonheur, mais au contraire
suffisamment lucide et ouvert pour accepter de le savourer sans retenue,
sans culpabilité, sans ne vouloir le garder à jamais « que pour soi ».
Comme si nous saisissions une poignée de sable et que nous voulions la
garder à tout prix en serrant très fort. Car alors le sable s’écoule et nous
perdons jusqu’à sa sensation, ne gardant que quelques grains qui ne sont
plus du sable, seulement la trace de notre impuissance.
Le bonheur n’est pas un état permanent, mais une vibration subtile qui
colore, dynamise, embellit un instant et l’agrandit loin très loin jusqu’aux
rêves les plus fous.
Alain Losier vous donnera certainement, plus que je n’ai pu le faire en
quelques lignes, l’envie, le désir, la force d’entrer dans les démarches de
changement, qui s’appuient sur une formation rigoureuse, avec une mise
en pratique cohérente des outils de la PNL et aussi les exercices puisés
dans sa pratique de formateur en relations humaines.
Il nous invite ainsi à oser prendre le risque d’être plus heureux.
Comme disait ma grand-mère : « On ne doit jamais désespérer avec la
vie, même si on n’en sort jamais vivant, un bonheur est si vite arrivé ! »
Dans un monde qui s’annonce porteur de beaucoup de troubles et
d’incertitudes, il me paraît important de pouvoir s’appuyer sur quelques
références, sur des balises, sur des points de repères fixes pour donner à
sa vie plus de sens, plus d’amplitude et surtout plus de plaisir.
Jacques Salomé
Introduction

CHACUN D’ENTRE NOUS RECHERCHE LE BONHEUR ;


NOUS Y AVONS TOUS DROIT

CHANGEZ POUR LE BONHEUR… Tous, nous souhaitons le bonheur


et ne voulons pas souffrir. Qu’est-ce que le bonheur si ce n’est la
résultante heureuse d’un équilibre harmonieux et épanouissant entre les
différents aspects de notre vie, relationnelle, professionnelle, personnelle,
financière, spirituelle, etc. C'est en fait une succession de moments de
plaisirs, de satisfactions.
Il faut savoir que le bonheur aussi intense soit-il, ne peut être
qu’impermanent, puisque lié à nos états émotionnels.
Le vrai bonheur est celui qui ne dépend pas des influences extérieures
mais que l’on trouve en soi, la paix intérieure en quelque sorte. Cela
n’empêche nullement d’y ajouter les ingrédients des plaisirs de la vie,
bien au contraire. Sachons juste faire la différence et nourrir l’un pour
faire grandir l’autre. Le regard que nous avons sur les événements de la
vie ainsi que la façon dont nous les vivons contribuera largement à la
construction de notre bonheur. Le bonheur est accessible à tous, quel que
soit votre point de départ, votre parcours. Toutes nos expériences,
positives ou négatives sont là pour nous faire progresser, aller de l’avant
et grandir. Les difficultés font partie intégrante de la vie. J’ai la
conviction qu’il existe toujours une solution à un problème. Pour la
trouver plus aisément, il faudra apprendre à développer son bon sens et sa
sagesse intérieure. C'est comme le bonheur, pour y accéder, il faudra le
cultiver, le nourrir, le choyer. Cultiver le bonheur, c’est se muscler de
l’intérieur pour passer au travers des épreuves de la vie.
Il m’a fallu quelque temps pour adhérer à l’idée qu’il est possible
d’être heureux comme en vacances toute l’année ou au moins d’être très
proche de cet état de félicité. Se muscler de l’intérieur pour apprendre à
passer au travers des épreuves la vie, c’est apprendre à surfer sur la vague
du changement. Cela implique d’accepter le lâcher prise pour aller vers
un mieux-être, éliminer les facteurs de souffrances et cultiver ceux qui
mènent au bonheur. Pour cela il existe des moyens, des outils. Vous les
trouverez dans ce livre. Ils vous aideront à accéder à votre voie royale du
bonheur. Vous trouverez surtout le « comment faire » plutôt que le «
pourquoi », car cette démarche est avant tout pragmatique. Des
témoignages de personnes ayant accompli la démarche avant vous, des
exercices, ainsi que des illustrations vous serviront de guide afin de vous
permettre de l’appliquer à votre profit. Vous pourrez ainsi, pas à pas,
placer vos pierres, gravir vos marches, celles de votre future cathédrale.
Le premier moyen d’accéder au bonheur est d’accepter ce qui nous arrive
et d’apprendre à en tirer parti, considérer le changement comme une
vague sur laquelle il est possible de surfer. Décider de changer est le
premier pas pour accéder au bonheur. Sur la route, vous apprendrez à
communiquer avec les autres de façon chaleureuse et épanouissante, car
vivre heureux n’est pas vivre seul – au contraire.Vous serez ainsi prêts à
utiliser les trois clefs décisives qui ouvrent toutes les portes vers
l’épanouissement de soi et à prendre votre envol.
N’attendez plus un seul instant ! Choisissez de trouver dès maintenant
votre chemin du bonheur ! Bonne lecture et en route !
Partie I

EN ROUTE VERS LE BONHEUR !


PREMIÈRE ÉTAPE : APPRENDRE À
SURFER SUR LA VAGUE DU
CHANGEMENT
« L’homme qui avance avec assurance dans le sens de ses rêves
pour vivre la vie qu’il a imaginée connaîtra une réussite
inattendue. »
Henry David THOREAU
1

LE CHANGEMENT, UNE VAGUE SUR


LAQUELLE IL EST POSSIBLE DE SURFER
PAR LES TEMPS ACTUELS, le monde change de plus en plus
rapidement. Par conséquent, nous devons nous adapter pour changer.
Pour cela il faut acquérir les capacités de prendre et chevaucher la vague
du changement. De plus en plus aujourd’hui, on parle de développement
durable. Le fonctionnement sans heurts d’un système basé sur un
développement durable dépend de la collaboration et de l’entraide entre
ses éléments. Dans les écosystèmes naturels, les espèces vivent
imbriquées et dépendent les unes des autres pour se développer. Dans la
vie, le changement commence par soi. Si vous n’êtes pas suffisamment
centré sur vous pour acquérir et développer votre énergie propre,
comment voulez-vous la partager avec d’autres ? Car, comme nous le
verrons plus loin, les autres se révèlent indispensables pour accéder à
d’autres niveaux.

Pourquoi pas dès aujourd’hui,


maintenant, plutôt que demain ?
Le bonheur est à votre portée !
Tout petit, il m’avait été inculqué que si je voulais gagner quelque
chose, un emploi, ma place au paradis, une réussite quelconque, que sais-
je encore, il faudrait que je souffre ! Plus je souffrirais, plus belle serait
ma place au paradis, mon emploi, la réussite en question. Comme tout un
chacun, j’ai eu ma part d’embûches et de souffrance, mais je ne crois pas
que tout ce qui nous est profitable doive nécessairement être difficile et
douloureux. Se connaître et apprendre à être soi peut être agréable et
gratifiant, changer de vie pour être plus soi-même aussi. Vivre le plaisir
d’être ne fera pas de vous une créature du diable ! À qui profite de faire
croire le contraire ? À qui profite de donner une vision négative du
bonheur d’être soi-même et de réussir ? Le nombre de gens qui décrivent
la vie comme une lutte pénible, le travail une nécessité et l’existence un
fardeau s’avère surprenant ! Certains ont des difficultés de reconnaître et
d’accepter comme vraies les réalités de l’existence. Ils présupposent qu’il
n’y a pas assez de bonheur, de réussite ou je ne sais quoi encore pour tout
le monde et que de toute façon, personne ne peut rien y changer ! Ils
survivent et clament :
• Ma souffrance a un sens !
• L’ignorance est un bienfait !
• Si l’on naît pauvre, on restera toujours pauvre !
• Je ne fais confiance à personne, même pas à moi-même !
• Tout ce que je dois faire, c’est laisser faire !
• Je suis une victime et je souffre !
Ils cultivent les schémas de fuite, d’impuissance et évitent de se
positionner (de s’affirmer). Les déceptions quotidiennes font partie de
leur vie : pas de changement possible pour eux. On les retrouve souvent
ensemble, s’alimentant et clamant leur impuissance. D’autres, plus
agressifs, n’avouent qu’un but : attaquer pour vaincre, à n’importe quel
prix ! Ils font souvent preuve d’excès d’adrénaline, d’un manque de
courtoisie et fort peu de souplesse. Attaquer d’abord, discuter ensuite : «
D’abord moi, tant pis pour les autres ! » Résultat : beaucoup de dégâts,
d’essoufflements, d’entêtement, de dépense d’énergie et, enfin, beaucoup
d’ennemis.
Pour devenir heureux comme un poisson dans l’eau, suivez
la stratégie du dauphin.
Heureusement, il existe une troisième option et les personnes
appartenant à cette catégorie vont croissant1. C'est celle où tous peuvent
grandir, la stratégie du dauphin1 : gagnant-gagnant. Celle où chacun peut
développer des capacités d’adaptation, de créativité et de flexibilité ; elle
permet également de réussir en prenant la vague du changement. Elle
vous mène sur une voie royale vers la réussite de votre vie. C'est ce
chemin-là que cet ouvrage invite à suivre. Les schémas de changements
exposés ici sont accessibles à tous et sont immédiatement opérationnels.
Leur efficacité est prouvée. J’en suis moi-même le vivant exemple
comme vous le découvrirez au long de ces pages. L'ensemble des outils
s’exploite dans tous les domaines de votre vie relationnelle,
professionnelle et personnelle. À ce jour, des centaines de personnes les
ont déjà utilisés avec profit, de la femme au foyer (ou l’homme) à
l’étudiant, au travailleur, aux couples, thérapeutes, médecins, formateurs,
dirigeants de ressources humaines, entrepreneurs et toute personne
soucieuse d’accéder à son développement personnel. Essayez, vous serez
agréablement surpris. Apprenez à développer la passion de ce que vous
aimez. Il y a une quinzaine d’années, j’ai décidé de prendre un véritable
tournant dans ma vie et d’éliminer au fur et à mesure tout ce que
j’entreprenais contre mon goût, de ne faire que ce que j’aime, en tout cas
le plus possible. J’ai pris conscience dès lors que la vie change
complètement, que le regard posé sur elle nous permet d’en jouir plus
intensément, plutôt que de fonctionner dans un registre métro-boulot-
dodo. Mon désir est que vous puissiez vivre votre vie telle que vous la
souhaitez et, de plus, que vous puissiez vous sentir heureux comme en
vacances toute l’année – si vous aimez les vacances. N’est-ce pas
merveilleux ? Assurément, et c’est possible, plus rapidement que vous ne
l’imaginez. En fait…

Travailler à se créer
son bonheur,
c’est comme être heureux
en vacances.
Lorsque j’annonce ceci aux participants à nos formations, ils sourient.
Je vois et je sens qu’ils en ont tous envie, qu’ils aimeraient être aussi
toute l’année en vacances. Qui n’en rêve pas ? Un frein important
représente le regard sur les choses vécues, la façon dont nous «
cataloguons » nos expériences, la façon dont nous percevons et
interprétons les choses. Chacun possède sa définition de se sentir en
vacances. Cela entraîne ou non une sensation de changement d’activités
ou de farniente, une envie de faire ce qui nous plaît, visiter, danser,
s’enrichir humainement et intellectuellement et probablement encore
plein d’autres choses, selon ce qui nous tient à cœur. C'est à présent
possible tout au long de l’année ! Trouvez un travail ou une activité que
vous aimez et épanouissez-vous. Si vous exercez une activité que vous
n’aimez pas, envisagez sérieusement de la changer. Utilisez les outils de
ce livre, à votre rythme. Apprenez à communiquer avec plaisir, à
rencontrer l’autre tel qu’il est, à lui parler son propre langage et à rester
vous-même. N’avez-vous jamais vu quelqu’un tellement pris par son
travail qu’il en oublie tout le reste ? N’avez-vous jamais entendu
quelqu’un animé par une passion telle qu’il n’arrête pas de vous en
parler ? N’avez-vous jamais senti la chaleur et l’énergie que développent
les personnes qui adorent ce qu’elles font ? Certains d’entre vous
réussiront très rapidement. Pour d’autres, un peu plus de temps peut
s’avérer utile. Les chiens ont raison : lorsqu’ils possèdent un os qui leur
plaît, ils le gardent précieusement et ne le lâchent pas. Lorsqu’ils désirent
manger dans l’assiette de leur maître, ils le manifestent jusqu’à ce qu’ils
obtiennent ce qu’ils veulent ou au moins en partie. Sauf éducation
différente ! Mais même en forçant, cela ne change rien au désir qu’ils
gardent au fond d’eux-mêmes. Dès que l’occasion se représente, ils
repartent à l’assaut. Pour atteindre votre objectif ou vous en rapprocher
très près, gardez « votre os » (votre désir) et occupez-vous en !

Combien de buts n’avez-vous pas abandonnés, combien de


rêves n’avez-vous pas enterrés ?
Pour accéder à votre but, à votre objectif, il vous faudra accepter de
changer (certaines choses…). Réévaluez la conception que vous vous
faites de vous-même, de votre identité : si je veux être un bon
négociateur ou une bonne coordinatrice et que JE (identité) me considère
comme nul, j’aurai certaines choses à changer au niveau de mon identité,
certaines croyances à reconsidérer, certaines capacités à acquérir et peut-
être à changer mon environnement. Une démarche à entreprendre dans le
plaisir. Jusqu’à ce jour, il n’existe aucun participant à mes stages qui n’ait
pas changé. Chacun, bien sûr, en fonction du chemin qu’il a déjà
parcouru auparavant. Certains ont créé des changements pas ordinaires,
mais réellement extraordinaires !

Par exemple, ce menuisier, Paul, assez timide, qui arrivait difficilement à garder ses
collaborateurs et ses ouvriers. Il s’était fixé comme but d’avoir au minimum un
associé avec qui il s’accorderait bien, de communiquer efficacement et motiver ses
collaborateurs. Après dix-huit jours (étalés sur six mois) de formation, non seulement
il a trouvé trois associés, mais son personnel s’est senti dynamisé. Il peut également
consacrer plus de temps à sa famille. Un changement radical.
Jacques éprouvait des difficultés à communiquer avec son fils, qui se préparait à
passer ses examens dans un grand état de stress. Il a pratiqué l’exercice de
dynamisation de l’objectif avec lui, ce qui a permis à ce dernier de réussir ses
examens, dans la détente. Il a repris confiance en lui et sa relation avec son père s’est
considérablement améliorée.
Brigitte désirait vivre une relation amoureuse épanouissante. Timide et complexée,
elle vivait sous le joug de croyances limitantes inculquées par sa mère. Sa route n’a
pas été dénuée de difficultés, mais elle a appris à se faire confiance et a modifié ses
croyances, sur elle comme sur les hommes et sur la vie de couple en particulier. Elle a
réajusté ses valeurs et ses critères, changé son environnement. Aujourd’hui, elle vit
une jolie histoire d’amour et elle aide d’autres femmes autour d’elle à se libérer d’une
vision négative de la vie et des autres.

D’autres exemples sont exposés au long des différentes étapes de ce


voyage, car il s’agit d’un voyage, un voyage au cœur du changement.

VOYAGE AU CŒUR DU CHANGEMENT ; VOYAGE AU


CŒUR DE SOI-MÊME

Les théories sur le changement auront peu de place ici. Trop de théorie
limite le passage à l’action. Ce superbe voyage vous emmènera
cependant au plus profond de vous-même ; vous seul choisirez la
profondeur désirée ou nécessaire. Rien ni personne ne peut vous
empêcher de vous rencontrer (car vous vous rencontrerez !), de trouver
celui ou celle que vous êtes vraiment et pas celui ou celle que d’autres
ont décidé que vous soyez ! Le premier pas vers la liberté représente ce
défi de se rencontrer, de faire le point et de choisir quel chemin suivre.
Cependant, si vous avez le sentiment, durant votre voyage, de perdre le
contrôle, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans cette étape par un
professionnel.

Qu'est-ce qui est bon ?


Cela se passe dans une communauté de renards. Un vieux renard invite un jeune à
se lever tôt.
– Pourquoi, lui demande le jeune renard ?
– Ainsi tu risques de devenir riche. Un jour, je me suis levé tôt et lors de ma
promenade, j'ai trouvé un sac rempli de pépites d’or !
– Il avait peut-être été perdu la veille au soir, s’enquit le jeune renard.
– Non, rétorqua le vieux renard, je suis passé par là la veille et je n’ai rien vu.
Alors répond le jeune renard, celui qui a perdu son or s’est levé plus tôt que toi.Tu
vois que ce n’est pas bon pour tout le monde de se lever tôt !

Tout d’abord, il s’agit de définir ses aspirations ! Ensuite, d’avoir le


désir de changer, puis de s’occuper de son désir. Les exercices et les
exemples de nos participants vous aideront dans ce cheminement.
Première alternative :Vous avez envie de changer ? Alors, allons-y
gaiement ! Seconde alternative :Vous n’avez pas vraiment envie de
changer ? Surtout ne changez pas ! Mais poursuivez cependant votre
lecture, à tout hasard. Changer, c’est passer d’un état à un autre. C'est
laisser le passé à sa juste place pour accéder à un futur désiré. C'est peut-
être faire le deuil d’une histoire, de certaines habitudes. Et le prix à payer
en vaut la peine ! Comment améliorer ou changer une situation limitante
actuelle ? En conservant la situation limitante à court, moyen et long
terme, je serai déçu, frustré, etc. Afin de changer, je devrai « abandonner
» autre chose.
• En obtenant un poste plus intéressant dans une société, je devrai
laisser l’ancienne fonction avec peut-être certains de ses
avantages.
• Si je quitte mon mari, je n’aurai peut-être plus le « confort »
financier. Ce qui est certain, c’est que si je n’entreprends rien
pour modifier ma situation limitante… je serai mal !
• Si j’agis, je m’expose à aller mieux ou même très bien ! Mais, je
devrai assumer cette phase de changement ! Le temps d’acquérir
de nouvelles habitudes, de créer de nouvelles racines.

LA PEUR … BRRR…

Rare sont les gens qui n’éprouvent pas un sentiment de peur ; rassurez-
vous, vous êtes comme les autres. Peur du changement, peur d’échouer,
peur du qu’en dira-t-on, peur de décevoir, peur du jugement, peur de
souffrir, peur d’être soi… La peur est aussi une alliée, si elle ne prend pas
trop de place, car c’est là son grand défaut. Il faut donc écouter le
message que véhicule cette peur… Par exemple, j’ai peur de dire non…
(message possible : je pourrais par exemple avoir peur de décevoir...,
d'être « rejeté »). Donc, si je veux changer ma peur en pouvoir… je
devrais trouver comment oser dire non et accepter que l’autre puisse être
déçu. Elle représente en quelque sorte votre ange gardien, seulement à
certains moments, votre ange gardien s’y prend mal, il en fait trop ou pas
assez. Vous ne pouvez lui en vouloir, car on ne lui a pas appris à opérer
autrement.Vous apprendrez comment communiquer avec lui. Une fois
que vous aurez identifié votre peur, vous pourrez vous occuper de votre
désir !

Beaucoup de personnes s’évertuent à cultiver la peur, alors


que l’on gagne davantage à s’occuper du désir que celle-ci
manifeste, sous une forme ou une autre.
Certains changements nécessitent du temps. Un autre climat nécessite
une adaptation du corps à son nouvel environnement. Transformer sa
façon de fonctionner, en quelque sorte ses habitudes ou ses programmes
mentaux, peut s’inscrire dans la durée. Tout changement a besoin de
trouver ses racines, de se cadrer avec la personne, le rôle qu’elle joue (sa
fonction), qui elle est (identité), ses valeurs (ce qui est important pour
elle) et ses croyances, ainsi que ses capacités, ses comportements et
l’environnement dans lequel elle se meut. Il s’agit aussi de cultiver la
détermination, de tirer un enseignement des dysfonctionnements et de
s’appuyer sur les résultats visibles.

Derrière toute peur vit un désir !


Ce que je crois sincèrement, c’est que vous êtes le conseiller le mieux
placé pour savoir ce qui est bon ou non pour vous. Un fait primordial : si
vous vous sentez bien, cela se répercute sur votre entourage, vos enfants,
votre conjoint, vos relations professionnelles et privées.Vous serez un
modèle pour ceux que vous aimez, n’est-ce pas déjà superbe ?

LES CAVERNES D’ALI BABA SONT NOMBREUSES

Chantal, lors d’un séminaire d’initiation, a pris conscience que la vie,


sa vie, ne demandait qu’à s’ouvrir et à s’épanouir, comme une fleur au
soleil :elle avait en elle un incroyable potentiel inexploité. Elle a réalisé
qu’elle venait de découvrir sa caverne d’Ali Baba. Qu’elle possédait plus
de richesses (de capacités) qu’elle ne l’imaginait. Quelques mois après,
sa vie professionnelle a eu « le vent en poupe ». Aujourd’hui, elle exerce
un poste de cadre dans une succursale étrangère de la société où elle était
auparavant conseillère en marketing. Luc (modeste employé en
informatique) a gravi en quelques mois les échelons du succès.
Aujourd’hui, nommé cadre dans une entreprise internationale, il est une
autre personne. Des exemples de ce type, nous en rencontrons à chaque
séminaire. Pour certains, le changement s’opère immédiatement, pour
d’autres, il se construit dans le temps. Nous possédons tous en nous une
caverne d’Ali Baba, mais nombre d’entre nous n’en sont pas conscients.
Actuellement j’explore la mienne et exploite son gisement : je découvre
que je n’aurai pas assez d’une vie pour arriver au bout..., si bout il y a !
Cela m’offre encore beaucoup de tâches à accomplir, mais je m’occupe
de la tranche d’éléphant du moment, une chose à la fois. Si vous avez un
problème important ou une tâche fastidieuse, découpez-la en tranches.

Un éléphant peut se manger :


tranche par tranche,
petit morceau par petit morceau !
Une difficulté,
quelle qu’elle soit aussi !
En explorant votre caverne d’Ali Baba, vous serez peut-être confronté
à certaines choses, certains événements. Lorsque vous rencontrez un
élément qui vous interpelle ou qui vous pose problème, autorisez-vous
une pause et posez-vous les questions suivantes :
• En quoi ce qui se passe peut enrichir ma vie ?
• Quel est le message que je pourrais tirer de ce que je vis ?
• Est-ce que je prends le temps d’écouter mon corps ?
• Est-ce que je prends le temps d’écouter mon intuition ? De la
laisser s’exprimer jusqu’au bout, de la tester, de la nourrir ?
• Que peut m’apporter l’autre dans notre rencontre ?
• Paradoxalement au fait de se définir un ou des buts et de viser la
réalisation de son objectif, laissez-vous un espace pour
développer votre spontanéité ?
• Tenez-vous un journal de vos réussites, de vos succès ?
Tenir un journal de chaque petite chose que vous réussissez et dont
vous êtes fier, ainsi que des questions que vous vous posez, s’avère un
moyen de clarification, de conditionnement au succès. Souvenez-vous
que finalement, vous réussissez beaucoup plus que vous ne le
croyez.Vous vous souviendrez bien plus de vos réussites ! Vous avez eu
une idée que vous trouvez intéressante, vous avez réussi à convaincre
votre partenaire ou votre associé, vous avez pris des décisions et les avez
menées à bien, vous avez été de bonne humeur toute la journée, vous
vous êtes occupé de vous, on vous a félicité pour quelque chose que vous
avez fait ou dit, etc. Se dynamiser, c’est aussi s’auto-alimenter
quotidiennement de ses petites et grandes réussites, un début du
conditionnement à la réussite. C'est comme une boule de neige, plus vous
la roulez, plus elle grandit. Souvent, les stagiaires éprouvent des
difficultés à se remémorer des moments où, par exemple, ils ont été
créatifs, où ils étaient en pleine forme physique et mentale,
particulièrement quand ils en ont besoin ! Comme si un frein les
empêchait d’accéder à ce qu’ils savent au fond d’eux-mêmes. Coucher
vos questions sur papier vous permet de vous en souvenir plus aisément
et d’être plus ouvert à découvrir la réponse.Tôt ou tard vous y aurez
accès : elle est en vous.Vous la trouverez peut-être auprès d’une amie, un
client, lors d’une émission de télévision, lors d’une rencontre, etc., mais
vous et vous seul saurez que c’est la réponse que vous attendiez, celle qui
vous convient. Le fait de vous poser la bonne question permet aussi à
votre cerveau de se focaliser sur une demande précise.Vous trouverez
votre réponse plus aisément, car vous remarquerez dans le flot des «
messages » celui qui répond à votre question. Par exemple, si vous savez
que dans un aéroport vous devez rencontrer une personne de 1,75 mètre,
aux cheveux blonds, portant des lunettes rondes et le journal Le Figaro à
la main droite… ne croyez-vous pas qu’il vous sera plus facile de la
trouver que si votre information est plus vague, telle une personne blonde
de 1,75 mètre ? Plus vous serez attentif à ce qui vous arrive, à ce que
vous découvrez, plus vous deviendrez conscient de qui vous êtes et où
vous allez. Lorsque vous aurez trouvé la porte d’accès à votre trésor, que
vous pourrez le voir, le sentir, l’entendre et le goûter, partagez vos
expériences avec d’autres. Cela leur donnera aussi envie d’explorer leur
propre caverne. Ils pourront ainsi, par la suite, partager leurs expériences
avec vous et avec d’autres. Vous contribuerez de la sorte à faire évoluer
le niveau de conscience de l’humanité. Si malgré votre enthousiasme,
certaines personnes ne partagent pas votre point de vue, laissez-les suivre
leur route. Chacun d’entre nous évolue à son propre rythme et doit
trouver le chemin qui lui convient. Parmi nos participants, beaucoup sont
convaincus totalement de leurs progrès et en parlent autour d’eux.
Souvent, ils rencontrent des personnes sceptiques ou qui ne croient pas à
leur discours tant il est étonnant. Ces personnes réagissent seulement à la
répétition du même son de cloche. Dans beaucoup de cas, il faut laisser le
temps agir, même si au fond de vous, vous vous dites : « Elle est si mal et
ne veut rien faire pour aller mieux. » Sachez que c’est son choix. Quand
elle sera prête, peut-être entreprendra-t-elle quelque chose pour cultiver
son désir de changement. Cela lui appartient. Que cela ne vous empêche
de poursuivre votre chemin ! Vous dégagerez une énergie qui interpelle
les autres et, donc, se propage. Chaque pas en avant dans la découverte
de vos trésors rendra le suivant plus aisé. Associez votre cœur à votre
esprit, afin de vibrer dans une autre dimension, de vous ouvrir à
l’intuition, de ressentir au fond de vous si votre esprit entre en résonance
avec votre cœur. Regardez autour de vous, tout est en abondance dans
l’Univers. Régulièrement, prenez rendez-vous avec vous-même pour
vous ressourcer dans la nature.Vous en faites partie. Reliez-vous à elle,
vous serez plus vite relié à vous. La nature et vous ne formez qu’un.
Votre caverne d’Ali Baba pourrait être plus proche que vous ne
l’imaginez. Prenez soin de vous au quotidien : vous êtes précieux,
comme une fleur qui s’ouvre à la lumière du soleil. Pensez à accueillir
l’abeille, votre ambassadrice. Elle viendra vous rendre visite et trouvera
de quoi faire son miel.

QUEL QUE SOIT LE POINT DE DÉPART, IL Y A TOUJOURS


LA POSSIBILITÉ DE FAIRE UN PAS EN AVANT

Parmi vous, certains n’ont pas eu la chance de naître dans un


environnement propice à un bon épanouissement. D’autres en ont
bénéficié, mais ils sont confrontés à d’autres types de difficultés. Quelle
que soit la situation qu’une personne vit, des outils facilement accessibles
peuvent très rapidement lui permettre d’identifier et de cultiver ses
réussites, si elle le désire. Sur ce chemin, je vous invite à observer,
ressentir et laisser la résonance se développer au travers de prises de
conscience et d’exercices pratiques qui vous amèneront, à votre rythme,
au changement. Cultivez votre dynamisme et votre passion dans vos
projets, vos entreprises, tant pour vous que pour aider d’autres.Tout cela
déjà vous emmènera vers la qualité de vie que vous méritez.

Que risquez-vous, sinon de vous enrichir et de vous


rapprocher de vous, de l’essentiel ?

N’AYEZ PAS PEUR DE L'ÉCHEC : ÉCHOUER, C'EST AUSSI


APPRENDRE !

Les témoignages sur d’étonnantes transformations foisonnent. Je


n’oublierai jamais Frédéric, commerçant, qui lors d’une séance
d’information rasait les murs. Il me confiait qu’il avait peur… Or derrière
toute peur existe un désir. S'occuper de son désir se révèle plus efficace
que de se rouler dans la peur qu’elle véhicule. Alors, il a décidé
d’accéder à son désir. Franchir le cap, sortir du stade de l’indécision pour
aller vers celui de l’action. Pas à pas, il a gravi ses marches du succès. En
quelques mois, il s’est métamorphosé, il a pris confiance en lui, en ses
capacités, en sa personne. Il a appris à se fixer plusieurs buts. Il a trouvé
ses clefs, s’est ouvert la porte et a réussi après quelques journées de
formations. Le contact avec sa clientèle s’est amélioré, son chiffre
d’affaires a suivi. Sa relation avec sa compagne et sa communication se
sont améliorées considérablement. Il a appris que « les hommes viennent
de Mars et les femmes de Vénus »2. Deux mondes différents où les points
de vue peuvent être opposés. Il a mis en pratique les outils proposés.
Aujourd’hui, la dynamique du bonheur réveillée, il continue à s’épanouir.
Pour pouvoir guider son embarcation, connaître sa destination s’avère
indispensable. Nombreuses sont les personnes qui se perdent dans les
flux de la vie, ou errent comme des âmes en quête d’une vérité. D’autres
recherchent des sensations, des défis, des découvertes, méditent sur le
pourquoi, etc., pour au bout du compte, souvent très tard dans leur vie «
d’âmes », aboutir à elles-mêmes. Elles se rendent compte que c’est en
elles que se trouve leur solution et non ailleurs. Qu’elle se trouve dans
l’être et non dans le paraître. Quel chemin que celui de la vie ! Quel beau
chemin ! Il est à la fois simple et complexe, parce que nous avons
souvent tendance à le compliquer. Pourquoi donc ? Échouer est plus
facile que réussir. Et pourtant… Les personnes qui échouent
systématiquement développent en elles des capacités extraordinaires
d’échec. Elles arrivent à reproduire avec fidélité certains schémas et les
résultats « d’échec » sont assurés. Cela elles le réussissent ! Qu’est-ce
qu’un échec si on le regarde bien ? Il s’agit en réalité d’un feed-back,
c’est-à-dire d’un retour d’information, par lequel nous recevons le
message que notre manière d’agir n’est pas la bonne. Les biographies de
personnes qui ont réussi et sont devenues célèbres, contiennent pour la
plupart quantité d’« échecs ». La différence entre elles et celles qui «
pataugent » vient de ce qu’elles ont toutes, consciemment ou
inconsciemment, utilisé leur « échec » ou feed-back comme tremplin.
Plutôt que comme un toboggan. Elles ont toutes également pris des
risques, dont celui de passer à l’action. Comprendre ce principe peut
changer instantanément une vie. Les difficultés prennent une tout autre
dimension. Issu d’une chenille, le futur papillon prépare son envol en
déployant ses ailes pour entrer dans cet espace infini de la vie.
La stratégie du paquet cadeau consiste à s’offrir un cadeau à chaque «
échec », tout en retirant un enseignement : grâce à cet échec, j’ai compris
que… Il permet de réajuster le tir ou de jouer d’autres cartes. Il m’a fallu
du temps pour intégrer que chaque « échec » est en soi un apprentissage.
Lors de ma première conférence, je vivais un stress intense. De ce fait,
une partie des exemples que j’avais soigneusement préparés a subitement
disparu dans les profondeurs de mon inconscient, j’imagine. Ce soir-là, je
fus quand même applaudi. Plus tard dans la soirée, j’ai décidé de fêter cet
« échec », ce trou de mémoire en me promettant de trouver le remède
pour résoudre cet écueil lors de ma prochaine conférence. J’ai débouché
une bonne bouteille de vin et trouvé ma solution, testée par la suite avec
succès. Cette fois-là, j’ai fêté ma réussite. Bref, je fais souvent la fête,
cela enrichit la vie. Depuis que j’ai adopté cette nouvelle philosophie de
vie, mon regard s’est considérablement modifié par rapport aux
événements et à toutes les embûches que l’on peut rencontrer sur son
chemin de vie. Cela permet de développer des capacités d’action et de
réaction plus judicieuses en gardant intact son énergie positive et son
plaisir de vivre. Nous restons ainsi disponibles à nous-même et aux
autres également, et cette double disponibilité nous enrichit.

L'homme amoureux
Au fond d’une vallée, vit un homme amoureux qui souhaite reconquérir sa bien-
aimée, qui, à la suite du décès de son père, a perdu son amour pour lui. Ne sachant
plus quoi faire, il consulte un sage guérisseur. Celui-ci lui dit : « Je peux te guider vers
ta solution. J'ai une potion magique pour cela. Il ne me manque qu’un seul ingrédient,
quelques gouttes de sang frais d’un loup, âgé de préférence. Il te faudra le trouver là-
haut, dans la montagne, lui demander quelques gouttes de son sang, les mettre dans ce
flacon et me les rapporter. Ensuite, je te communiquerai ce qu’il te restera à faire pour
reconquérir ta belle. » Sans hésiter, l’homme se met en route en sifflant car il pense à
sa belle. Il sait où aller. La première journée, la chaleur est étouffante. Le jour suivant,
il gravit la montagne et entre sur le territoire des loups. Des rochers blessent ses
mains, des ronces déchirent ses vêtements, des branches d’arbres griffent son visage.
Chantant toujours l’amour de sa belle, il salue cette nature sauvage, à laquelle il finit
par s’adapter. Le soir, de sa grotte, il entend au loin les hurlements des loups. Le
lendemain, inlassablement, sifflotant et chantant, il continue sa route à travers la
neige, pensant à sa belle. Subitement, un vieux loup lui fait face. L'homme sort alors
de son sac différentes viandes et les lui offre. Le regard noir et perçant, le loup
s’approche, semble humer le vent, surveille l’homme, puis d’une seule bouchée avale
la nourriture. Le cœur battant, l’homme décrit son expédition et lui explique pourquoi
il a affronté tant d’épreuves : « J’ai seulement besoin de quelques gouttes de ton sang
à mettre dans ce flacon pour reconquérir ma belle. » Le vieux loup l’écoute
attentivement. « Tu m’as l’air courageux et honnête. Je me suis senti respecté, tu m’as
offert de la nourriture, traversé la forêt, escaladé la montagne et affronté la tempête
pour me trouver. Les loups respectent les gens comme toi. Je vais donc te donner
quelques gouttes de mon sang. » D’un coup de griffe, il joint l’acte à la parole.
Quelques jours plus tard, exténué, griffé, mais le cœur heureux, l’homme arrive chez
le sage : « Voici le flacon avec le sang du loup. » « Bien. Tu viens de passer la
première épreuve. Te rappelles-tu tout ce que tu as fait pour traverser la forêt, gravir la
montagne, affronter la tempête et apprivoiser le loup, tout cela en sifflotant en
chantant ? – Oui, bien sûr, répond l’homme. » Le sage lui sourit et lui dit : « Eh bien,
maintenant je t’invite à tenir compte de cet enseignement, fais de même pour
reconquérir ta belle ! »

1 Cf. D. Lynch, P. L. Kordis, La Stratégie du dauphin. Les idées gagnantes du XXIe siècle,
Québec, Éd. de l'Homme, 1994
2 J. Gray, Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus. Connaître nos différences pour
mieux nous comprendre, Paris, J'ai lu, 1997.
2

CHEVAUCHER LA VAGUE EST


PROFITABLE À QUI SAIT OÙ IL VEUT
ALLER
POUR VOUS DONNER TOUTES LES CHANCES DE RÉUSSITE,
il vous faut savoir, nous l’avons vu, où vous voulez aller et ce que vous
voulez. Beaucoup de personnes savent ce qu’elles ne veulent pas ou plus,
mais éprouvent des difficultés à formuler ce qu’elles veulent. Formuler
ce que vous désirez de manière positive représente la première étape vers
votre but. Pour changer, il faut passer de « ce que je ne veux pas ou plus »
à « ce que je veux ».

Nathalie en avait assez de vivre dans les difficultés financières. Depuis des années,
elle désirait ne plus tirer le diable par la queue sans arriver à s’en sortir. Elle a appris a
changer la formulation de son objectif et sa façon d’envisager la vie. Elle sait
maintenant que son but est « gagner suffisamment ma vie pour me sentir rassurée sur
l’avenir », elle est en train d’y arriver.
Thierry ne voulait plus consommer d’alcool… mais il rentrait régulièrement ivre
chez lui. Il apprit à formuler son désir dans les termes suivants : « Je contrôle et je
dose ma consommation d’alcool et je reste maître de la relation que j’ai avec celui-ci.
» Depuis, il trouve la force nécessaire pour résister. Il sait ce qu’il veut faire et non
plus ce qu’il ne veut plus qui arrive. Son but est difficile à atteindre mais clair. Il y
arrivera.

Regarder du bon côté, c’est se focaliser sur ce que l’on veut et ainsi
trouver les ressources pour accéder à ses désirs. Si vous vous focalisez
sur vos difficultés… vous en créez de nouvelles ! Est-ce cela que vous
voulez ? Si vous vous focalisez sur vos succès, vos ressources, sur le
positif, vous alimentez votre générateur de réussite. La focalisation sur ce
qui réussit s’impose, car le cerveau ne comprend pas la négation, c’est ce
qu’ont démontré les chercheurs du xxe siècle. Si vous dites : « Je ne veux
plus échouer à mon examen », votre cerveau va se focaliser sur ce qui est
sur le mode positif dans votre phrase, c’est-à-dire « échouer à mon
examen », et cela agira sur lui comme une invitation à réfléchir sur toutes
les possibilités d’échouer. Tandis que si vous dites : « Je veux réussir
mon examen », vous l’incitez à se concentrer sur vos probabilités de le
réussir.Voilà l’origine de ce que l’on appelle la pensée positive. Bien sûr,
dire : « Je veux réussir mon examen » n’est qu’un début. Pour aboutir à
des résultats, la pensée positive doit être accompagnée d’actes concrets.

Exercice :Le cheval noir


La métaphore du cheval noir exprime puissamment ce concept.
Faites ce petit exercice… Prêt ?
Surtout, ne pensez pas à un cheval noir… (il est là, devant vous bien sûr !).
Que voulez-vous ? Le cheval blanc ? Pensez au cheval blanc, il apparaîtra
instantanément ! Ce n’est pas plus compliqué que cela.
Peut-être ce réflexe de pensée vous sauvera-t-il un jour la vie. Si vous
dépassez une voiture et que subitement un obstacle se présente…
focalisez-vous sur l’endroit où vous voulez vous diriger, surtout pas sur
la voiture ! Car si vous pensez : « Je ne veux pas aller sur la voiture… »,
cela risque d’être difficile ! Par contre si vous affirmez : « Passe entre les
deux » ou : « Je vais (vise) sur le côté », vous aurez plus de chances d’y
arriver. Cette technique s’appelle la technique du regard. Voici un
exemple. Il pleut. Au volant de ma voiture, je passe assez rapidement au-
dessus d’un viaduc que je connais bien. Subitement, je me trouve nez à
nez avec une file de véhicules à l’arrêt. Fini de rêver. Premier réflexe : le
pied sur le frein. La voiture se met à glisser sur la route humide. Mon
réflexe du cheval blanc prend le dessus : « Ne pense plus à la voiture que
tu veux éviter mais regarde où tu veux que ta voiture se dirige, me dis-je.
» Immédiatement, je fixe la bordure protectrice de la route ; je n’ai plus
qu’elle en tête. Malgré l’impression de ne plus rien diriger, je ressens un
petit choc. J’ai atteint la bordure. La voiture qui me suit peut ainsi
m’esquiver en profitant de l’espace laissé.Vous voyez comme il est utile
de développer le réflexe de vous orienter vers votre but plutôt que le
contraire.

SAVEZ-VOUS QUEL EST VOTRE OBJECTIF ? EST-IL


CONSTRUIT POUR VOUS RENDRE HEUREUX ?
Rares sont les personnes qui définissent d’une façon précise ce
qu’elles veulent, excepté celles qui réussissent. Commencez par définir
ce que vous voulez en veillant à trouver un but qui vous tient à cœur.
Imaginons que « le but » en lui-même ne vous enthousiasme pas plus que
cela, mais qu’il fait partie de votre parcours. Fixez-vous un objectif au-
delà de ce but. Ce but ne sera qu’une étape à franchir (un sous-objectif en
quelque sorte). Nous avons tous un souhait, un désir profond qui nous
conduit, mais ce qui manque à bien des personnes pour arriver à le
réaliser est de savoir comment le formuler. Je vais vous indiquer les neuf
étapes à suivre pour bien le construire et localiser ce qui risque de vous
faire trébucher sur la route. Vous vous donnerez ainsi beaucoup plus de
chances d’accéder à votre but et gaspillerez moins d’énergie.

Un objectif bien construit,


dont on garde clairement à l’esprit
le schéma, dirige l’énergie
vers des issues positives.
Souvenez-vous que vous n’êtes qu’une parcelle du tout. Chacun
d’entre nous possède sa propre particularité.Tenir compte des « autres
parcelles », respecter un point de vue différent du vôtre est primordial
pour accéder à vos buts.Vous n’êtes pas seul au monde : vous avez besoin
des autres. Cette forme d’ouverture vous permet également de rentrer en
synergie.

Neuf étapes pour atteindre votre objectif


1 Identifier l’objectif et le formuler positivement Si je ne
veux plus ceci, qu’est-ce que je veux d’autre ?
2 L'objectif étant « un désir », le symboliser
- Vérifier si c’est en accord avec moi.
- Prévoir comment je vais m’occuper de mon
symbole.
3 Qu’est-ce que je compte obtenir avec mon objectif ?
4 Est-il sous mon propre contrôle ? Je suis le capitaine de
mon navire Il ne dépend que de moi.
5 Est-il réalisable ? Quelle est ma motivation principale ?
6 Quelles sont les ressources dont je dispose ?
7 Qu’est-ce que je perds si je l’atteins ?
8 Me respecte-t-il ainsi que mon entourage ?
9 L'objectif atteint – Comment le saurai-je ? – Que vais-je
voir, entendre, ressentir, goûter et humer à ce moment-là ?
Si vous avez des difficultés à vous fixer un but précis, fixez-vous
comme objectif d’en trouver un. Une étape se franchit aisément si, au
bout de celle-ci, réside ce que l’on désire, ce que l’on convoite. N’avez-
vous jamais réalisé des prouesses lorsque vous étiez amoureux, lorsque
votre but à atteindre vous passionnait ? Si vous voulez atteindre votre
objectif, imaginez-le avec de belles couleurs, une texture agréable au
toucher, le goût d’une douceur que vous adorez, une odeur agréable, une
vibration subtile. Plus il vous passionne, plus rapidement vous
l’atteindrez. Veillez à le formuler positivement (comme le cheval blanc).
L'identifier, permet de le situer, de lui donner du sens, dans un contexte
précis.
Exercice :Soyez précis et positif

Je veux être performant…


Performant dans quel domaine ? dans quelle situation ? à quel
moment ? avec qui ? une grande précision s’avère indispensable : quand
– quoi – où – comment, etc.
Une fois votre but défini, vous amorcez votre processus de
changement. Le cerveau fonctionne en cybernétique : un élément en
entraîne un autre.Votre cerveau vous aide dans votre démarche,
consciemment et inconsciemment.Vérifier si ce désir correspond
profondément avec soi, ensuite s’occuper de son symbole.

Utilisez à votre profit la puissance des symboles.


L'objectif étant l’expression d’un désir, il est bon de le symboliser. Ce
symbole vous représentera, il sera votre ambassadeur. Bizarre…
étrange !… ai-je souvent entendu à la suite de cette proposition. Il y a
quelques années, moi aussi, j’étais sceptique… Mais j’ai entendu certains
témoignages de personnes qui pratiquent la référence au symbole et j’ai
commencé à m’interroger puis à les questionner pour constater une chose
bien réelle : cela marchait. Des « coïncidences » peut-être, mais
suffisamment pour me donner l’envie de tenter l’expérience. J’ai essayé
et j’ai réussi. Avec suffisamment de résultats pour me décider à intégrer
cet outil merveilleusement efficace dans l’apprentissage de la PNL
Humaniste. Certains stagiaires me surprennent encore par les résultats
qu’ils obtiennent.

L'objectif de Maryse est d’obtenir un poste de secrétaire de direction au sein de son


entreprise. Après avoir mis un plan d’action en place, elle a symbolisé son désir
d’accéder à ce poste par un porte-clefs qu’elle manipulait chaque jour -- elle devait
bien rentrer chez elle ! Lorsqu’elle atteint son but, un an plus tard, elle m’a téléphoné
pour me l’annoncer. Son symbole lui avait permis de rester focalisée sur les étapes
programmées. « Chaque fois que j’ouvrais mon sac à main, mon porte-clefs me
clignait de l’œil », insiste-t-elle. « Quelquefois cela m’irritait, mais, en fin de compte,
je suis contente et fière de moi. »
Après avoir regardé un film avec des monstres, ma fille faisait des cauchemars. Ma
femme lui a proposé de mettre le monstre dans une boîte et de déposer celle-ci dans le
couloir. Ce que fit ma fille. Depuis, elle dort paisiblement. Cela marche, d’autant plus
avec les enfants qu’ils sont plus ouverts que nous à une pensée non rationnelle. Ils ne
se posent pas de questions, ils essaient.

Le symbole est le carrefour de tout le psychisme humain : l’affectif, le


désir, le connu, le rêve, le conscient, l’inconscient. Présupposons que tout
siège dans notre inconscient : notre histoire, les réponses à nos questions,
ainsi que l’histoire collective de l’humanité (l’inconscient collectif). Il
nous suffit alors d’aller chercher l’information dans notre réservoir, notre
sous-sol, dans notre caverne d’Ali Baba et de la faire remonter à la
surface, notre conscient. Seul petit problème… comment accéder à cette
information ? Difficile à l’heure actuelle de façon consciente… Comment
y parvenir ? Grâce à un moyen connu, qui a fait ses preuves : le symbole.
L'approche symbolique permet, à partir d’un objet de mobiliser
l’inconscient. Le symbole agit comme un focalisateur d’énergie, il fixe
l’énergie psychique. Beaucoup d’autres éléments comme les sentiments,
la colère, la peur, les désirs, peuvent être aisément symbolisés.
Symboliser, c’est se permettre de reconnaître une part de soi (car l’état
émotionnel n’est pas totalement nous, mais une part de nous) et la
dissocier de nous. C'est entrer en contact avec cette partie de nous « qui
nous protège ». C'est se donner la permission de s’occuper de son
problème, de ses désirs.

Sylvie, femme d’affaires énergique, désirait rencontrer l’âme sœur, mais n’en
trouvait pas le temps. En fait, elle découvrit qu’elle craignait de sortir seule. La
plupart de ses amies étant mariées, elle ne trouvait personne pour l’accompagner. Elle
décida de symboliser sa peur par un objet ; elle choisit une grosse boule de papier
chiffonné, évoquant une image de repli sur soi et de froissement. Quand elle sort le
soir, elle dépose cette boule dans le coffre en arrivant devant la discothèque, sa « peur
» reste donc dans la voiture, puis elle entre dans l’établissement. Elle se sent mieux et
trouve qu’elle engage plus facilement la conversation !
Se prendre en charge,
c'est se respecter.
Prendre son problème en main,
c'est déjà pouvoir avancer.
Pourquoi traîner un poids ?
Une de mes amies, appelons-la Françoise souffrait depuis des années de kystes aux
ovaires. Rebelles à tout traitement, ils réapparaissaient à chaque fois. Un jour, je lui
demandai quand les kystes étaient apparus. Après réflexion, elle se rendit compte que
c’était après les deux fausses couches qu’elle avait faites, les deux enfants qu’elle a
perdus. Je lui exposai mon point de vue sur la force des symboles. Elle se moqua
gentiment de moi et nous n’en parlâmes plus. Deux ans après, elle me déclare au
téléphone : « J’ai repensé à ton explication à propos du symbole. J’ai acheté deux
petites poupées représentant mes enfants perdus et les ai déposées sur ma cheminée. –
Oui et alors ? – Mes kystes ont disparu !!! » Elle avait ainsi trouvé une façon
beaucoup plus salutaire et confortable de symboliser la perte de ses enfants.

Voyons donc comment définir un objectif pour qu’il vous change votre
vie. Les questions suivantes vont vous permettre de le faire.

Qu’est-ce que je compte obtenir avec mon objectif ?

À quoi cela va-t-il me servir ? Quelle sera ma satisfaction ?


L'important est de savoir ce que cela vous apportera et l’état émotionnel
que cela vous procurera. Par exemple, Michèle voulait peser 65 kg. Cela
lui permettrait d’enfiler des robes seyantes, séduire avec plus de facilité,
être en meilleure santé, etc. Elle se sentirait légère, féminine et attirante.
Luc souhaitait un engagement dans une société importante. Cette
démarche lui offrit une qualité de vie plus riche, plus de rentrées
financières, un train de vie plus agréable, une femme satisfaite, payer des
études à ses enfants, etc. Il a eu le sentiment d’être un homme épanoui.

Est-il sous mon propre contrôle ?

Suis-je le propriétaire de mon objectif ou est-ce celui d’une autre


personne ? Suis-je le capitaine de mon propre navire ? En d’autres
termes, plus vous êtes aux commandes de votre embarcation, plus vous
avez de chances d’accéder au port convoité. Plus votre objectif dépendra
de vous, plus rapidement vous accéderez à vos buts. S'il n’est pas
complètement dépendant de vous, arrangez-vous pour en prendre le
contrôle. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez déléguer, mais
simplement qu’une manière de superviser s’impose.

Est-il réalisable ?

Vaut-il la peine d’être réalisé? La réalisation de mon objectif me


demande un investissement en énergie, en temps et en argent. L'important
réside dans les questions suivantes, il est donc utile de me les poser :
• Existe-t-il des personnes qui ont atteint ce type d’objectif ?
• Est-ce dans mes cordes ?

Quelles sont les ressources dont je dispose ?

Je mesure 1,50 mètre et j’ai le désir de devenir un champion


international de basket. Cela risque d’être très difficile, vu ma petite
taille. Vous comprenez aisément que la plupart des personnes répondant à
ce portrait vont très rapidement abandonner l’idée d’être un jour
champion de basket. Dans le même ordre d’idée mais de façon plus
subtile, examinez bien si votre objectif ne comporte pas un aspect
irréalisable, moins évident à discerner que l’inconvénient de la taille pour
devenir champion de basket, auquel cas, il ne peut plus être considéré
comme un objectif valable. Je souhaite immigrer et travailler aux États-
Unis et je ne parle que le français… Il me suffira d’apprendre la langue,
de m’arranger pour la pratiquer et m’occuper des différentes démarches
d’obtention d’un visa d’immigration. Mon objectif reste valable. Gardez
en mémoire qu’un objectif sert à atteindre un état émotionnel
d’épanouissement, de plaisir ou d’amour. Si votre objectif n’est pas
réalisable, trouvez-en un autre qui vous permette d’atteindre l’état
émotionnel recherché. Il existe certainement.
Les ressources d’une personne sont liées à ses expériences, à son
savoir-faire et à son savoir-être. Plus une personne développe des
capacités (créativité, confiance, self-control, patience, etc.), plus
rapidement elle peut accéder à ses buts. Connaître nos ressources, c’est
en partie réaliser l’état des lieux de notre situation présente. Cela permet
plus aisément de trouver ce dont on a besoin pour accéder à nos buts.
Toute stratégie qui vise un but nécessite une mobilisation de ses
ressources. Notre pouvoir sur nous-mêmes et sur le monde dépasse
souvent très largement nos croyances.

Prendre conscience de ses possibilités permet de se donner


les moyens de les réaliser.

Qu’est-ce que je perds si je l’atteins ?

Il est indispensable de connaître les avantages que je tire de ma


situation actuelle si j’ai envie de réussir mon changement, ou ce
que je risque de perdre si j’atteins mon but ? Surtout, n’énoncez pas
trop rapidement : « Je n’ai rien à perdre, j’ai tout à gagner. » Si je
vis une situation, même pénible, il y a de fortes chances qu’avec le
temps des habitudes se sont incrustées… Et celles-là, nécessitent
un remède, sinon le « naturel » risque de revenir au galop.
Lorsqu’un stagiaire éprouve des difficultés dans sa phase de
changement,
un des points noirs récurant est le « bénéfice
secondaire » : il y a certaines choses, conscientes ou inconscientes,
qu’il risque de perdre. Elles constituent en elles-mêmes des freins,
qui l’empêchent d’atteindre son but.

Lætitia éprouvait de grandes difficultés à dire non.Après l’exercice de la mise à jour


(voir page 146), elle a découvert, que, comme beaucoup, elle disait oui pour ne pas
décevoir l’autre, de peur de le perdre. Sa croyance qui lui venait de son enfance était :
« Si tu ne dis pas oui, on ne t’aimera plus. » Cela s’appelle du chantage affectif. Il a
fallu démonter ce mécanisme et rassurer ce qui en elle générait ce comportement. Ce
type de « petite victoire » est prodigieux car les effets bénéfiques en sont immenses.

C'est le début de la construction de la personne, de son Identité, de son


« JE SUIS » face au « tu es » de l’autre. Je suis sûr que d’autres « Laetitia
» existent, avec peut-être des histoires différentes, mais des résultats
semblables : la difficulté de s’affirmer, de se positionner face à l’autre
pour dire des oui authentiques. Si vous ne vous occupez pas de ce frein, il
risque de vous écarter de votre objectif. Il vous faudra assurément, un
jour ou l’autre, vous positionner et dire « non » !

Raphaël, cadre d’entreprise, souhaitait accéder à un poste supérieur de dirigeant. Il


en possédait toutes les capacités, mais se sabotait à chaque fois que cela devenait
possible. Il tombait malade, oubliait certaines choses, devenait agressif, etc. C'était
plus fort que lui. Après analyse, il a découvert la crainte de ne plus être suffisamment
avec sa famille. Sa croyance était : plus vous faites carrière, moins vous profitez de
votre foyer. Après la prise de conscience des raisons de ses résistances et un travail de
changement de croyances (voir la dernière partie), il a résolu son problème.

Si je me force à changer en ne me respectant pas… les freins, non


solutionnés risquent de se manifester tôt ou tard, sous une forme ou une
autre. Parfois c’est le corps qui s’exprime par des maux (ulcères, nausées,
états de fatigue, etc.) !
Mon objectif me respecte-t-il ainsi que mon entourage ?

Je me souviens encore de Sandra dont le but était de partir à l’aventure


un mois en Alaska. Son mari marquait peu d’enthousiasme face à cette
longue absence. En parcourant les neufs points de l’objectif, elle s’est
rendue compte qu’elle allait rencontrer quelques problèmes si elle ne
s’occupait pas de cet aspect des choses. Elle a pu partir détendue, son
mari était rassuré. Avant de réaliser le travail de fond sur l’objectif, il est
primordial de vérifier ce point : la façon dont risque de réagir votre
environnement. Comment vous allez gérer cette ou ces situations ?
• Suis-je prêt à assumer des retombées éventuelles (celles de
jalousies, le « départ » d’êtres chers, etc.) ?
• Cela me respecte-t-il, cela respecte-t-il mon entourage ?
• Ne vivrais-je pas plus d’inconvénients que dans mon ancienne
situation ?
Êtes-vous prêt à prendre le risque de gâcher des années de construction
de votre couple parce que vous ne serez pratiquement plus présent au
foyer, emporté dans de nouvelles fonctions ? Si oui, vérifiez les neuf
points de l’objectif, puis bon vent ! Si non, comment allez-vous œuvrer
pour néanmoins satisfaire votre désir, ou au moins vous en occuper, et
conserver ce qui est important pour vous ? Concilier plusieurs points
demande souvent du temps. Grâce aux outils de la PNL Humaniste, la
démarche se révèle plus rapide que vous ne le croyez. Vous découvrirez
ces outils au fur et à mesure de cet ouvrage.

Comment saurais-je que je l’ai atteint ?

Il est important que je puisse vérifier par un test qui me prouvera que
j’ai atteint mon but. Même si votre but n’est pas de peser 65 kg ou de
signer un contrat, vous savez qu’il y a quelque chose qui révélera que
vous l’avez atteint. Gardez bien ce moyen en tête et testez-le jusqu’à ce
qu’il vous prouve que vous avez obtenu ce que vous vouliez.

Que vais-je voir, entendre, ressentir, goûter et humer à ce moment-là ?


Cette phase est capitale, car elle est la résultante de votre objectif
atteint, de ce qui est important pour vous, vos états internes. En fait ce
que vous recherchez n’est pas spécifiquement « l’objectif » mais « l’état
interne ou l’émotion » que cela vous procurera (exemple : la paix, la
sécurité, le bien-être, l’amour, etc.). Je vais m’imaginer « dans le futur »
ayant réussi, l’objectif atteint. Pour réaliser ce test, déplacez-vous
physiquement quelques mètres plus loin dans l’espace de votre « futur ».
Faites « comme si » vous aviez atteint votre objectif.
Laissez-vous ressentir comme vous êtes bien, les effets que cela vous
procure (détaillez-les, par exemple, je sens une chaleur monter en moi,
ou je me sens léger, ou je sens des picotements agréables, je sens que je
porte agréablement ma robe moulante, etc.).
Laissez-vous voir les résultats de votre succès (par exemple, je vois les
gens autour de moi qui sont agréablement étonnés de ma réussite,je me
vois satisfait et souriant, etc.).
Laissez-vous entendre les autres autour de vous, vous-même peut-être
vous félicitant, quelle résonance cela a-t-il en vous, etc.
Laissez-vous goûter et humer les odeurs et le goût que cela vous
procure ou procure aux autres.
Le cerveau ne saisit pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Si
j’arrive à imaginer une situation et à la vivre avec mes cinq sens (je me
vois, j’entends, je ressens, je goûte, je hume), pour mon cerveau, c’est
comme si j’avais déjà atteint ce but (virtuellement bien sûr) ! Imaginez
vos prochaines vacances, dans un endroit que vous adorez… Vous y êtes,
l’endroit est merveilleux. Vous voyez autour de vous une foison
d’éléments magnifiques.
Confortablement assis, vous vous sentez détendu écoutant les bruits de
la nature. Vous goûtez pleinement ce qui vous entoure. Comment vous
sentez-vous ? Merveilleusement bien, n’est-ce pas ?
Pourtant vous êtes dans le futur, imaginé et construit. L'état du ressenti
que vous vivez est dans votre présent.Vous vous sentez bien aujourd’hui
et maintenant pour quelque chose que vous n’avez pas encore ! En
futurisant, c’est-à-dire en imaginant votre objectif atteint et en le vivant «
comme si », comme s’il était acquis, votre état interne, c’est-à-dire ce que
vous ressentez maintenant tout de suite, au présent, sera différent, vous
vibrerez différemment.Vous allez ainsi vous dynamiser et vous motiver
beaucoup plus.Vous vous donnez tellement plus de chances d’accéder à
votre but que si vous n’aviez rien projeté, car pour votre cerveau, c’est
comme si vous l’aviez déjà eu. N’est-ce pas plus aisé pour vous de
trouver votre chemin si vous avez déjà fait ce trajet auparavant ?
Racontez votre histoire future à votre cerveau, faites comme si c’était la
réalité, développez-en toutes les conséquences, il la croira et vous agirez
comme si vous aviez réussi, si cela vous respecte et correspond à qui
vous êtes.

Exercice : Je sais où je veux que la vague me mène

1 Définissez votre objectif :


……………………………………………………………………
……………
2 Vérifiez-le en le passant par les neuf points.
3 Ensuite, suivez le guide…

SE DONNER LA PEINE DE FAIRE LE MÉNAGE

Nulle illusion ou fantasme, il s’agit maintenant de relier votre objectif


à votre Identité (qui suis-je ?) et à votre Mission (quel rôle je me donne).
Plus votre objectif sera relié à un but supérieur, plus vous serez motivé
pour y accéder. Vous développerez ainsi vos capacités avec beaucoup
plus de motivation et de plaisir, puisque cela vous concerne jusqu’au plus
profond de qui vous êtes et où vous voulez aller. Quel que soit votre
objectif, comment pouvez-vous l’inscrire dans votre rôle ou dans votre
lien aux autres (spiritualité) ? Comment l’accorder à vos croyances, vos
critères, vos valeurs ? Car si vous voulez l’atteindre rapidement, il vous
faudra faire le ménage. Faites ce merveilleux voyage au bout de vous-
même, au cœur des déclencheurs du changement.Voyage au cours duquel
vous pourrez réaliser l’état des lieux de vos ressources, de vos manques,
des problèmes causés par vos freins, découvrir vos solutions pour accéder
avec plaisir et passion à votre chemin de réussite. Maintenant que vous
avez défini votre objectif et que vous connaissez les ressources dont vous
disposez, voici le prélavage. Commencez par faire l’exercice suivant.

Exercice : Premier test de viabilitéou prélavage pour atteindre son


objectif

Votre objectif :
……………………………………………………………………………
……
Les ressources dont vous disposez :
……………………………………………………………………………
……
1. Quelles ressources devriez-vous acquérir (financières,
intellectuelles, matérielles, d’aides extérieures, etc.) ?
……………………………………………………………………………
……
2. Qu’est-ce qui vous empêche maintenant d’obtenir ce que vous
voulez ?
……………………………………………………………………………
……
Qu’est-ce qui est le plus risqué (à court, moyen et long terme) : agir
pour atteindre mon but ou ne rien faire ?
……………………………………………………………………………
……
En agissant, quelle est la pire chose qui puisse m’arriver ?
……………………………………………………………………………
……
Si je réussis, quelle est la meilleure chose qui puisse m’arriver ?
……………………………………………………………………………
……
Qu’est-ce qui me motive à agir maintenant ?
……………………………………………………………………………
……
3. Qu’est-ce qui vous empêchera plus tard d’atteindre ce que vous
désirez ?
……………………………………………………………………………
……
4. Quels sont vos freins, vos croyances limitantes, etc. (par rapport à
vous, aux autres, à l’environnement, à la conjoncture, etc.) ?
……………………………………………………………………………
……
5. Si vous étiez absolument certain d’atteindre votre objectif, quelles
activités poursuivriez-vous ?
……………………………………………………………………………
……
6. Si vous étiez absolument certain d’atteindre votre objectif, quelles
actions engageriez-vous ?
……………………………………………………………………………
……
7. Combien de temps faudra-t-il pour atteindre votre objectif (s’il est
trop large, divisez-le en sous-objectifs) ?
……………………………………………………………………………
……
8. Quelle personne devriez-vous être (identité) pour atteindre votre
objectif ?
Réponses possibles aux exemples :
• Attitudes et comportements :
……………………………………………………………………
……………
• Croyances :
……………………………………………………………………
……………
• Qualités :
……………………………………………………………………
……………
9. Planifiez vos actions.
• Ce que vous devez faire immédiatement :
……………………………………………………………………
……………
• Ce que vous devrez faire dans les jours à venir :
……………………………………………………………………
……………
• Ce que vous devrez faire dans les semaines à venir :
……………………………………………………………………
……………
• Ce que vous devrez faire dans les mois qui viennent :
……………………………………………………………………
……………
10. Existe-t-il d’autres façons d’atteindre cet objectif ?
Si oui, comparez, faites un choix ou envisagez les deux (ou les autres
façons…).
……………………………………………………………………………
……
Ensuite… faites de votre objectif une priorité !
Le succès représente une étape qui se cultive, qui se nourrit. Le vieil
adage ne dit-il pas : « Il faut semer pour récolter… » ? Pensez aussi à
arroser régulièrement et à vous occuper des semences. Je suis convaincu
qu’à certains moments de votre vie, vous avez déjà développé des
capacités de choyer, de bichonner et vous occuper de ce que vous adorez,
n’est-ce pas ? Pour atteindre un objectif important pour soi, il est tout
autant nécessaire de s’en occuper, certainement aussi bien que lorsque
vous avez « bichonné » ce qui était important pour vous.
Lorsque je pratiquais la plongée sous-marine, j’avais pour ambition de
devenir moniteur, je ne vivais pratiquement plus que

Il est possible de se conditionner


au succès comme on sème
pour récolter.
pour cela. Tout ce que je faisais, tout ce que je lisais, toutes mes
conversations étaient orientées vers mon but, avec dynamisme et passion.
J’ai développé cette passion, que j’ai pu communiquer à mes élèves, et
cela m’a propulsé en un temps record vers la réussite de mon monitorat.
Aujourd’hui, avec les outils développés ici, vous découvrirez le moteur
de votre passion et de votre plaisir. Une des clefs du succès et de la
réussite, consiste à se focaliser sur son but, maintenir le cap tout au long
du voyage, trouver les moyens d’y associer le maximum de plaisir et le
partager avec ceux que vous aimez. Vous le verrez, vous le sentirez, vous
goûterez tous les avantages et les bienfaits que cela vous procurera ainsi
qu’à votre entourage.Vous deviendrez acteur de votre vie.

Surfer sur la vague,


faire corps avec l’océan de la vie,
quelles activités gratifiantes !
Votre planification est posée… explorons un peu plus loin…
Cherchons à accéder au jardin des délices. Pour y entrer, certaines
informations vous seront utiles, dont l’état des lieux. Lorsque vous louez
un appartement ou une maison, lorsque vous rachetez une affaire, il est
de bon aloi de faire un état des lieux ou une étude de marché, en d’autres
termes, de savoir ce qui existe ou pas, quels sont les avantages et les
inconvénients. Dans le cadre du but que vous souhaitez atteindre, nous
allons, ensemble, passer avec plaisir par chacune de ces étapes. Nous
allons disséquer, pour mieux les assembler, nos acquis, nos ressources,
nos possibles. Un peu comme un puzzle, votre puzzle, le puzzle de votre
vie. Ce parcours se vit, s’expérimente sur chaque niveau du phare de la
vie. Pour gagner au puzzle de la vie, il faut jouer cartes sur table, que ce
soit un défi, un challenge, ou encore s’engager dans un combat ou
rassembler ses alliés pour faire équipe. Choisissez, c’est le résultat qui
compte. En toute simplicité, soyez vrai, soyez entier et le monde
s’ouvrira à vous. Peut-être vous rendrez-vous compte que, finalement,
l’univers et vous ne formez qu’un. Sans prétention aucune, le monde,
c’est vous. Se relier à son but ultime, c’est aussi se relier à l’univers, aux
autres.Tout est à notre portée…

Se poser la question signifie déjà connaître la réponse « au


fond de soi ».
Le problème consiste à trouver où et comment ? Quel chemin suivre ?
Heureusement, plusieurs chemins mènent à Rome ! Pourvu que vous
connaissiez votre destination, pour peu que vous en ayez le désir, et pour
peu que cela vous respecte, vous aurez toutes les chances d’y parvenir.
Savoir d’où je viens et où je vais, quel est le cap que je vais viser pour
enrichir ma vie relationnelle et professionnelle. Quel est le sens de la vie,
de ma vie ? Quelle est ma raison d’être ? Toutes des questions sur
lesquelles philosopher.

UN PHARE POUR VOUS AIDER À VOIR PLUS CLAIR

Les niveaux logiques de la pensée, mis en évidence par Gregory


Bateson, biologiste, anthropologue et psychiatre, et recontextualisés par
Robert Dilts, constituent la charpente de ce symbolique phare de la vie :
lorsque vous vous donnez la permission de gravir vos propres marches,
celles du succès, vous pouvez percevoir la vision de qui vous êtes, d’où
vous venez et où vous allez. Vers le milieu du siècle, B. Russell,
philosophe et mathématicien,

découvre la théorie des types logiques. Gregory Bateson, applique cette


théorie aux relations humaines et introduit l’analyse de la communication
par niveaux. Lorsque deux personnes communiquent, l’information
s’échange à plusieurs niveaux simultanément. Beaucoup de personnes ne
sont pas conscientes de cette hiérarchie et confondent tout en un seul
niveau d’échange. Un directeur appelle son employé pour lui dire qu’il le
trouve fainéant (identité), parce que son travail n’est pas terminé alors
qu’il a eu tout le temps de le faire. Il existe là probablement confusion
entre le sujet (identité) et le travail qu’il n’a pu finir à temps (capacités).
Un autre exemple, celui de cette femme qui dit à son fils qu’il est impoli
(identité) car il est très vilain de dire des gros mots (comportement).
Comme les enfants sont par nature confiants, ils le croient… et de ce fait
sont enclins à reproduire ce type de schéma confusionnel entre l’identité
et le comportement. Il démontre ensuite que la plupart des problèmes
humains proviennent de cette confusion entre les différents niveaux. Par
la suite, l’école de Palo Alto puis Robert Dilts en PNL ont développé
cette hiérarchie de niveaux.
Notre processus de « construction du réel » se réalise par l’interaction
dynamique des différents niveaux. Cela permet déjà de comprendre
comment nous agissons. Chaque niveau a pour fonction d’organiser
l’information à d’autres niveaux, principalement les niveaux inférieurs.
Dès lors, la solution d’une difficulté à un certain niveau apparaît
généralement dans les niveaux supérieurs. Le symbole, ambassadeur
entre notre conscient et notre inconscient revêt une très grande
importance dans notre processus de communication avec nous-mêmes ou
avec d’autres. Je le situe au niveau logique des croyances. Découvrons
ces sept niveaux qui vous aideront à planifier cet état des lieux, afin de
mieux définir ce que vous voulez, ce que vous avez et quels sont vos
freins. Mieux déterminer ce que vous désirez vous aidera à vous donner
les moyens d’agir immédiatement pour vous mettre en route vers le
bonheur. Pour commencer, voici la charpente de ces sept niveaux, sous
l’illustration du phare, et une application dans le monde du travail.

Les sept niveaux logiques

1 Environnement (où ?)
2 Comportements (quoi ?)
3 Capacités (comment ?)
4 Croyances – Valeurs – Symbole (pourquoi ?)
5 Identité (qui suis-je ?)
6 Mission – Rôle – Sens (ma mission ? quel est le sens de
ma vie ?)
7 Spiritualité (mon lien aux autres, à l’univers)

Patrick rencontre de plus en plus de problèmes avec son patron. Il est de moins en
moins motivé. Les clients l’agacent, il les trouve trop exigeants, il s’énerve et devient
très sec. Il a décidé de prendre son problème en main. Il va s’occuper de « son bout de
l’écharpe ». Une relation est comme une écharpe : elle a deux bouts ;chacun est
responsable de son extrémité. C'est lui qui vit le problème, c’est donc à lui de
résoudre sa difficulté ! Afin de pouvoir agir avec efficacité, il analyse sa situation au
travers des sept niveaux.
Environnement : Je suis derrière mon comptoir, je vois les clients qui font la file.
L'espace restreint fait que je les entends « souffler » d’impatience, certains mêmes «
grognent… ». Ils ont l’air pressé. Je me sens oppressé.
Comportements : Je sens mon cœur qui bat plus rapidement, je me dis que « cela
commence à bien faire… », Je hausse le ton de ma voix, ma voix devient sèche…
Capacités : Je développe la capacité de friser l’impolitesse, la non-communication.
Croyances : Je crois que cette fonction ne me convient pas, que je n’arriverai
jamais à m’adapter à ce type de situation.
Identité :Je suis un professionnel qui vit des difficultés.
Mission – Sens : Je contribue à faire fonctionner ma firme qui elle-même rend
service à ses nombreux clients. Mon rôle ne se trouve pas rempli.
Spiritualité : Au travers de mes fonctions, mon lien à la société, au monde est
sérieusement noué.

Voici un exemple qui illustre l’interaction entre les différents niveaux.


Le fait d’agir sur un niveau, principalement sur un niveau supérieur,
facilite la phase de changement si l’on respecte certains paramètres, tels
que le remplacement des avantages qu’il retirait de son ancien schéma.
Détaillons maintenant chaque niveau. Patrick agit de la façon suivante :
comme il n’a plus les capacités de faire face, il va agir sur le niveau
supérieur : sa croyance. Il a envie de croire que cette fonction lui
convient très bien et qu’il peut s’épanouir dans celle-ci. Il modifie sa
croyance limitante. Il « fait comme si » sa nouvelle croyance est
installée ; il l’imagine et analyse les changements à l’aide des outils
donnés en 3e partie de cet ouvrage. Imaginez vous aussi que sa croyance a
changé. Que se passe-t-il selon vous ? Il développe grâce à ce
changement de croyance une stratégie afin de rester calme face aux
clients. Cela modifie son comportement et se répercute sur les clients. Il
peut enfin se sentir en harmonie avec sa mission et se considère comme
un professionnel qui réussit. Il est à nouveau apprécié par son patron.

L'environnement : où ?

L'environnement représente l’endroit où la personne se situe. Il


regroupe les aspects physiques, climatiques, géographiques, politiques,
sociaux, ainsi que ceux avec qui nous sommes en relation. Il constitue le
milieu extérieur dans lequel évolue le sujet ou le groupe. Changer
l’environnement d’une personne peut parfois lui permettre d’être plus
efficace dans sa fonction.

Le patron de Michèle était mécontent d’elle. Elle réalisait son travail à moitié. En
fait, elle n’arrivait pas à se concentrer. Son environnement l’en empêchait. Son patron
lui a proposé un bureau moins bruyant et plus clair. Michèle est devenue une
employée modèle.

Les comportements : quoi ?

Nos comportements sont nos actes, nos activités. Ils constituent


l’ensemble des réactions observables de l’individu, nos manières de nous
comporter. Certains comportements sont externes, les plus visibles (par
exemple, être souriant, attentif, concentré), d’autres sont des
comportements internes, qui sont moins visibles pour un néophyte
(lorsque l’on pense des choses, lorsque nous visualisons des images de
situations passées). Ils sont difficilement visibles car ils se manifestent
par des micro-mouvements (rougeurs, plissements de peau, etc.).
Modifiez vos comportements et vous influencerez
directement vos capacités et votre environnement !
Cette charmante dame qui sourit pratiquement tout le temps
(comportement externe) amène son entourage (environnement) à sourire
aussi, c’est contagieux… Peut-être pense-t-elle que « la vie est riche,
intéressante et belle… » (comportement interne). Qu’attendez-vous pour
modifier certains de vos comportements : vous tenir plus droit, sourire,
être zen, mieux respirer, vous dire que vous êtes ouvert, généreux, etc. ?
Ils vous aideront à accéder plus aisément à vos capacités.

Les capacités : comment ?

Nos capacités sont l’ensemble de nos savoir-faire, de nos aptitudes, de


nos compétences et de nos stratégies mentales. Pour réaliser une action,
plusieurs capacités sont nécessaires. Ceci explique pourquoi une
personne n’arrive pas à réaliser un comportement (par exemple d’écoute)
si elle n’a pas développé la stratégie mentale ou la capacité appropriée.
Le savoir théorique est une chose, l’application pratique en est une autre.

Savoir-faire et savoir-être sont


indissociables pour réussir.
Beaucoup de mes stagiaires ont suivi un nombre important de mini-
séminaires. Ils y ont appris nombre de choses intéressantes, mais peu les
ont mises en pratique. Généralement, s’ils les appliquaient, ils revenaient
rapidement à leurs anciens schémas. Pourquoi ? Ils n’ont pas tenu compte
de leur globalité, des sept niveaux du phare et négligé certains niveaux.
Si au fond de moi je crois (croyance) que je n’arriverai jamais à
développer les capacités d’un bon traducteur et que j’apprends le «
savoir-faire », autrement dit, l’art de traduire, mais néglige de réviser ma
croyance, je risque inconsciemment de me saboter. Comment bien
apprendre une discipline si l’on est persuadé que l’on ne sera pas doué
dans son application ? Comment, avec cet état d’esprit, développer les
stratégies mentales suffisantes, le savoir-être nécessaire, pour accéder à
votre but ? Acquérir une nouvelle capacité, l’épanouir et faire en sorte
qu’elle devienne une deuxième nature requiert un but précis, une identité
en phase, une démarche qui respecte vos critères et vos valeurs, soit
congruente et suffisamment répétée pour être intégrée.

Les croyances, les valeurs, le symbole : pourquoi ?

Une croyance est une affirmation personnelle établie comme « vraie ».


La plupart de nos croyances reflètent des généralisations
d’interprétations de nos expériences passées. Dès que nous adoptons une
croyance, nous oublions qu’elle n’est qu’une interprétation de « notre
réalité ». Nous les remettons rarement en question. Souvent nous
fonctionnons avec elles, de façon inconsciente, par habitude…

Nos croyances ont le pouvoir de nous construire ou de nous


détruire. De quelles croyances allez-vous décorer votre
univers intérieur ?
Les croyances influencent nos actes, nos émotions… Elles ont la
faculté de nous transformer immédiatement ! Si je crois réellement que je
suis malheureux, si je crois réellement que je suis le plus heureux du
monde..., si je crois que j’ai toutes les chances de réussir, que de toute
façon cela ne marchera pas… quelles manifestations physiques
apercevrez-vous ? Dans quel cas aurai-je le plus de chance de réussir ? Si
je crois au symbole, si je suis convaincu qu’il est focalisateur d’énergie,
qu’il m’aidera à maintenir le cap et à réussir à atteindre mon but, j’aurai
plus d’atouts dans mon jeu et de ce fait plus de chances d’atteindre mon
objectif. Que croit celui qui réussit ? Que devrais-je croire pour réussir ?
N’avez-vous jamais été un jour persuadé d’atteindre un but ou d’arriver à
développer certains projets entrepris ? Y êtes-vous parvenu ? Quelles
étaient vos croyances ? Se « programmer », ou être acteur de sa vie,
devient accessible à tous. La programmation repose sur nos croyances,
sur ce que l’on croit ou ne croit pas. Par exemple, les croyances que vous
entretenez à l’égard des gens ou de la vie en général vous influencent
dans vos rapports avec vos proches, mais aussi avec toutes les personnes
que vous côtoyez. Elles creusent les chemins de votre vie
professionnelle, relationnelle et personnelle. Prenons un exemple fort.

À la suite d’un accident de voiture, Louis se retrouve partiellement défiguré et vit


très mal son handicap. Il se sent exclu et marginalisé. Il pense que sa vie n’a plus de
sens. À la recherche de nouvelles pierres sur lesquelles fonder sa vie, il décide de
suivre une formation en développement personnel. Il s’ouvre alors à de nouvelles
croyances comme : « Mon handicap physique n’est pas nécessairement un frein pour
communiquer » ; « Mon handicap peut même me servir à progresser et développer des
rapports authentiques avec les gens » ; « Je ne suis pas que mon handicap physique
mais j’ai aussi d’autres richesses en moi que je peux développer et partager » ; « Je
crois que je pourrais aider par mon expérience d’autres personnes qui vivent un
handicap ». Quelques mois après, sa vie commence à changer. Il se sent revivre et
veut en faire profiter les autres.
C'est nous qui nous limitons
par rapport à nos croyances !
Développez de nouvelles croyances,
elles vous aideront
à structurer votre identité.

Si vous croyez que la plupart des gens sont malhonnêtes, votre rapport
avec ceux que vous fréquentez sera différent que si vous croyez par
exemple qu’il y a beaucoup d’honnêtes gens. Changez immédiatement
toute croyance qui vous limite !
Si vous croyez que vous :
• n’aurez pas « la chance » d’être riche ;
• devrez travailler très dur pour réussir ;
• ne trouverez pas la force de faire face à vos difficultés ;
• êtes au bout du rouleau ;
• etc.

Quelles réelles chances aurez-vous ?

Les personnes qui réussissent sont celles qui ont les croyances qui leur
donnent accès à leurs capacités. Et si vous vous sentez au bout du
rouleau, donnez-vous toutes vos chances en cherchant l’aide dont vous
avez besoin, reposez-vous, soignez-vous, dorlotez-vous, voyez un
thérapeute ou un médecin. Ne vous laissez pas limiter par l’idée qu’il n’y
a pas de moyen d’agir lorsqu’on est au bout du rouleau. Sortir de cet état
est votre objectif premier.

Exercice :Votre objectif au crible de vos croyances


Trouvez cinq croyances que vous devriez posséder pour atteindre votre
objectif ?
……………………………………………………………………………
……
Les comportements et les capacités que nous développons sont là pour
satisfaire nos croyances !

Mon identité : qui suis-je ?

Une croyance a peut-être défini mon identité. Je peux croire que si je


ne réalise pas cette tâche je serai un bon à rien… Notre sentiment
d’identité, de qui nous sommes ou pas, définit les limites dans lesquelles
nous œuvrerons. « JE ne suis pas diplomate », « JE suis alcoolique », «
JE suis quelqu’un de déprimé », « JE suis nul », « VOUS êtes génial »,
toutes ces façons de se nommer ou d’être nommé touchent votre identité.
Si une personne vous dit : « VOUS êtes génial », et que cela vous
arrange, tant mieux pour vous, gardez-le ! Par contre si on vous affirme :
« VOUS êtes nul », et que cela ne vous convient pas, n’acceptez pas.
Cela ne vous appartient pas, c’est le point de vue de l’autre, à son
extrémité de la relation. Vous pourriez par exemple répondre : «
J’entends que vous me prenez pour un nul, c’est votre point de vue. Je ne
le partage pas. » Si une épouse dit à son mari : « TU es alcoolique », elle
se trompe. Non, son mari N’EST pas alcoolique, il a une dépendance
importante à l’alcool. IL n’est pas né dans son berceau sous forme de
bouteille d’alcool, mais a développé, pour des raisons qui le regardent,
une dépendance à l’alcool. C'est tout à fait différent. Combien de
personnes n’ai-je déjà pas rencontrées en consultation, dans les
formations ou en coaching qui vivaient ce problème. Elles croyaient
qu’ELLES étaient comme cela (le symptôme). Difficile de changer dans
ces circonstances si je ne remets pas en question ma croyance limitante.
N’oubliez pas que c’est l’ensemble de nos croyances qui définit notre
propre individualité.
L'habit fait le moine ! Pensez à l’effet Pygmalion… où ce
que l’on désire et crée prend vie !
Si vous vous percevez comme quelqu’un de créatif, vous vous
prouverez que vous l’êtes, tout comme si vous êtes persuadé que vous ne
l’êtes pas, vous vous le prouverez aussi, ce ne sont pas les raisons qui
manquent. Développez votre sens de l’identité petit à petit en vous créant
vos références propres.

Indépendant depuis plusieurs années, Pierre travaillait très dur et gagnait


péniblement sa vie. Il s’en sortait mais à quel prix ! Il se définissait comme un « sous-
doué » parce qu’il n’avait pas fait suffisamment d'études : « C'est ce qu’on m’a
toujours dit. » La plupart des personnes qu’il fréquentait le dévalorisaient. Lors d’un
stage, pour la première fois de sa vie, il se sentit reconnu, entendu et compris pour qui
il était réellement et non pour ce que d’autres voulaient qu’il soit, « l’étiquette » qu’il
se laissait attribuer. Il prit conscience de sa personnalité, de son identité d’homme sur
le chemin de l’apprentissage de la vie. Il apprit à inverser le type de schéma limitant
qu’il entretenait et a opéré un spectaculaire bond en avant dans sa vie.

Nous pouvons tous devenir « géniaux » et prouver ce que nous


voulons prouver. Nos rêves et nos objectifs nous aident à nous
remémorer qui nous sommes. Notre sens de l’identité génère les capacités
et les croyances que nous développons. Si vous êtes convaincu que vous
êtes créatif et sensible, vous aurez plus facilement accès à vos ressources
afin de développer les comportements et les capacités nécessaires pour
enrichir cet aspect de votre personnalité. J’ai souvent entendu des
personnes dire : « Jamais je ne parviendrai à faire cela… », ou : « Ce
n’est pas pour moi. » Ces personnes se créent des limites par rapport à
leur identité. Si vous avez quelques résistances à transformer vos
croyances, commencez par parler de vous de façon positive. Cela vous
permet de vous ouvrir à d’autres possibles. Agissez comme si… et
observez les résultats obtenus. Nous ne savons pas toujours si nos
croyances sont totalement vraies, mais leurs conséquences, elles, le sont !
Modifiez vos présuppositions si les résultats n’aboutissent pas à ceux que
vous escomptez et conservez-les si les résultats vous sont favorables.
L'assise de votre identité se fonde non seulement sur vos croyances, mais
également sur ce que vous projetez, sur votre mission, en relation avec ce
qu’elle apportera aux autres. Elle s’appuie également sur vos ambitions,
votre situation socioprofessionnelle et la reconnaissance acquise. Prenons
l’exemple du général De Gaulle. Il avait une force intérieure considérable
qui s’appuyait sur la conscience de sa valeur (croyance) et de son désir
(ambition) de jouer un rôle (mission) dans l’histoire. Assez rapidement il
est devenu colonel de blindés pour être nommé chef de la France libre
reconnu (reconnaissance) par les Anglais en juin 1940, puis par la plupart
des Français. Dans la construction d’une identité forte, le façonnage de
l’identité précède la reconnaissance. La reconnaissance devrait être la
partie la moins importante de notre identité. Pourtant il faudra en tenir
compte, car nous ne vivons pas seuls sur une île.

Nous avons tous besoin d’une forme de reconnaissance. À


nous d’en être conscient et d’agir en conséquence sans en être
esclave.
La reconnaissance est liée à la fonction ou le rôle joué dans la société,
qui lui-même est fondé sur un consensus social. La personne qui vous
dit : « Je suis informaticien, boulanger, diplomate, etc. », définit sa
situation socioprofessionnelle (carte de visite). Elle est donc étroitement
liée à l’identité. Pour renforcer votre identité, il faudra tenir compte
prioritairement de tout ce qui contribuera à la renforcer :
• définir votre mission, ce que cela vous apportera, apportera aux
autres, l'aligner avec qui vous êtes ou voulez être ;
• avoir conscience des états internes et émotionnels (effets) que
vous recherchez et au travers desquels vous pourrez vous
épanouir (joie, assurance, contribution, appréciation, amour,
sécurité, etc.) ;
• changer vos croyances limitantes ;
• planifier les étapes ;
• cultiver votre dynamisme et votre passion ;
• augmenter vos références propres, vos succès (bien dans son
corps, bien dans sa tête…) ;
• se créer un réseau d’alliés qui seront vos références, ils
confirmeront qui vous êtes, vous renforcerez vos fondations ;
• nourrir toutes les composantes afin d’accéder plus aisément à
votre mission dans le plaisir.

Une identité forte permet de surfer


sur les vagues de la vie.

Exercice :Nourrir son objectif au quotidien

Trouvez cinq croyances porteuses ainsi que leurs présuppositions (voir


présuppositions au changement) liées à votre identité (JE), qui vous
aideront à accéder à votre objectif et arrosez-les chaque jour.
Vous deviendrez ce que vous croyez être, si cela vous respecte et va
dans le sens de votre mission.
Les présuppositions laissent une porte ouverte à un changement dans
le futur.

Ma mission, mon rôle : quel est le sens de mes actes ?

Au travers de l’enseignement de la PNL Humaniste, j’ai le sentiment


d’aider beaucoup de personnes désireuses d’évoluer, d’acquérir des
outils. Outils qui, pour certains, améliorent considérablement leur qualité
de vie, ce qui déteint inévitablement sur leurs proches, dans leurs
relations professionnelles, etc. Pour d’autres, cela permet d’augmenter
leurs choix, d’agrandir leur champ d’expériences, de mieux comprendre
l’autre, de mieux communiquer, donc d’être entendu et d’être compris.
Tout cela, c’est contribuer à l’évolution de l’humanité. Cela c’est ma
mission. Quelle est la vôtre ou laquelle aimeriez-vous avoir ?
Exercice :Quel sens est-ce que je donne àce que je fais ?

Répondez aux questions suivantes :


1. Quel est le rôle que je me donne dans ma vie (fonction, influence
que j’exerce) ?
……………………………………………………………………………
……
2. Quelle est ma mission, ou quelle pourrait-elle être (sens que je
donne à ma vie, tâche à accomplir, but final) ?
……………………………………………………………………………
……
3. Que ferais-je si j’avais une mission ?
……………………………………………………………………………
……
4. Ma mission a-t-elle un lien avec le monde, l’Univers ?
……………………………………………………………………………
……
Comment je définis « les racines » de mon identité au travers de la
mission que je poursuis :
a Qui suis-je : mes ambitions, ma position socioprofessionnelle
(statut) et la reconnaissance que j’ai ?
b Lequel de ces trois points dois-je renforcer ?
Identité (Je suis…)
……………………………………………………………..
Statut .....
Reconnaissance des autres : .....
……………………………………………………………………………
……
1 Je suis (identité) une mère de famille (statut) qui élève ses enfants
pour contribuer à faire évoluer le monde (mission). Je suis
attentive à ceux qui partagent mon point de vue, je conscientise
cela et le mets dans mon panier de la reconnaissance. Cela me
donne un statut de mère. Point à renforcer : aucun
2 Je suis (identité) un brillant comptable qui aide ses clients à gérer
leurs comptes (mission). Cela leur permet de faire fructifier leurs
affaires. Mon entourage (reconnaissance) m’apprécie.
Point à renforcer : si mon métier me pèse, je crois que c’est par
manque de reconnaissance. Donc, je vais m’en occuper :lister et
fréquenter plus souvent ceux qui me soutiennent.
Si vous ne trouvez pas votre réponse immédiatement, détendez-vous et
laissez-la germer. Faites-vous confiance, si vous restez centré sur votre
but, la réponse vous parviendra.
Imaginez que vous savez… Et si je savais, ce serait quoi ?
Trouver sa mission est très important, cela permet de donner du sens à
votre objectif, d’être plus entier, d’être vous. Votre mission est « en vous
» et se manifeste au travers de vos penchants, vos désirs, vos
motivations.Trouver et vivre votre mission constitue un processus qui
vous mène vers votre destinée. Trouver sa mission, c’est d’abord la «
conscientiser », se donner les moyens de trouver ce qui est important
pour soi. Dans ce but, faites la liste de tous vos centres d’intérêts et
talents, puis demandez-vous pourquoi ils vous passionnent tellement.

Exercice :Mes centres d’intérêt

Quels sont-ils ?
……………………………………………………………………………
……
Pourquoi me passionnent-ils ?
……………………………………………………………………………
……
Votre orientation se trouve en vous et fonctionne à tout moment ! Tant
d’opportunités sont à votre portée, « il suffit de » les capter et de les
utiliser.
Pour mieux les capter, définissez ce que vous voulez. Tout ce que vous
développez, tout ce que vous avez fait et tout ce que vous ferez a sa
raison d’être. À vous d’en tirer des leçons pour faire mieux, et aller de
l’avant !
Derrière tout cela, quelle est ma véritable identité, mon appartenance
au-delà de ce que je connais, au-delà de mon vécu ? Comment puis-je
contribuer à améliorer le monde, à le rendre plus humain ?

La spiritualité : mon lien aux autres, à l’Univers

Quel est le lien qui m’unit aux autres, à mes proches, à tous ceux que
j’aime, au monde, à l’univers, au cosmos ? Être prêt à s’ouvrir à d’autres
niveaux, des niveaux « multidimensionnels » encore inconnus en soi,
c’est se donner les moyens d’aller vers de nouveaux horizons, vers de
nouveaux possibles.
Quel est l’héritage que je souhaiterais laisser à l’humanité ? Posez-
vous les bonnes questions, vous trouverez les bonnes réponses.
Si ce n’est le cas, préparez-vous.
Souvenez-vous que votre travail intérieur précède la réalité extérieure.
Si vous butez sur un problème, trouvez à quel niveau il se situe.
Souvent, en intervenant au niveau supérieur, vous le résoudrez
rapidement. Je n’ai pas le courage de faire face = niveau capacités. Si je
crée le changement au niveau supérieur en remplaçant ma croyance par «
je peux trouver en moi le courage de faire face, et passer à l’action tout
en étant bien », le changement sera plus efficace que si je me contente
uniquement de développer mon courage.
Si je crois que je peux le faire facilement, je développerai mes
capacités avec plus d’aisance, cela s’ancre mieux en moi.
Exercice : Donnez toutes ses chances à votre objectif ; mes avoirs, mes
manques et mes freins

Cet exercice peut prendre un certain temps. Il s’avère toutefois


incontournable si vous voulez vous donner toutes les chances d’accéder
victorieusement à votre objectif. Une chose à la fois, et chaque chose en
son temps. N’oubliez pas qu’un éléphant se mange… petit morceau par
petit morceau, en tranches !
Définissez votre objectif
……………………………………………………………………………
…… Exemple d’objectif : Claude veut augmenter sa créativité.
Cet exemple est développé dans l’exercice pour vous montrer
comment procéder.
Prenez une grande feuille, prévoyez 5 colonnes (voir modèle ci-
dessous)
Montez chaque étage du phare, en commençant par l’environnement,
colonne par colonne. Posez-vous les questions suivantes :
Avoirs : Qu'est-ce que j’ai qui me permettra d’atteindre mon objectif ?
Manques :Que dois-je acquérir qui me permettra d’atteindre mon
objectif ?
Freins : Qu'est-ce qui m’empêche d’atteindre mon objectif ?
Frein prioritaire : Parmi mes freins, lequel est prioritaire ?
Suivons l’exemple de Claude :

Relevons nos manches… et amusons-nous. Maintenant, vous avez déjà


une idée de votre destination. Une idée des bagages que vous possédez,
de ceux qui vous manquent et des embûches qui risquent de se présenter
sur votre route. Félicitations, vous avez déjà parcouru une partie
importante du chemin. Accordons-nous une pause de réflexion avant le
départ pour le grand voyage au cœur du changement !Vous êtes paré
pour le départ, pour rencontrer les autres sur votre route. À présent, la
démarche consiste à communiquer, avec vous, avec l’autre !
Ouvrez l'œil
Un hippopotame vient de recevoir la médaille de la bravoure. Son trophée accroché
au cou, fier, il parade tout en barbotant le long d’un fleuve. Subitement, sa médaille se
détache et tombe à l’eau. Paniqué, il se met à la chercher de tous côtés, en vain sa
médaille a disparu ! Pendant qu’il continue à s’agiter, tout autour de lui les animaux
aquatiques, les poissons, les vers, les grenouilles, mais aussi les animaux terrestres, les
cerfs, les oiseaux, tous lui crient : « Du calme ô hippopotame ! Calme-toi ! Calme-
toi… » Mais l’hippopotame n’entend rien, il continue à chercher, sans trouver sa
médaille. « Du calme ! », crient les autres. « Du calme ! » L'hippopotame finit par les
entendre, il s’immobilise et les regarde. Pendant ce temps, l’eau en mouvement
entraîne la vase qu’il avait soulevée en pataugeant. Le fond s’éclaircit… il aperçoit
sur sa droite sa médaille dans l’eau redevenue claire. Il la ramasse et la remet en
place !
Partie II

LA ROUTE VERS LE BONHEUR


N’EST PAS DÉSERTE ; SACHEZ
VOUS SITUER PAR RAPPORT AUX
AUTRES
3

CHEMINER AVEC L'AUTRE


CHEMINER AVEC L'AUTRE C'EST RESPECTER « la carte du
monde » de l’autre, c’est considérer qu’il peut avoir un vécu différent du
vôtre, sa façon de concevoir les choses, d’autres croyances, etc. C'est
accepter que cette différence existe et qu’il faut s’y adapter, la laisser là,
ou accepter un compromis. Le respect de l’autre, de sa différence, de son
schéma de fonctionnement, de votre propre schéma aussi, bien sûr, vous
enrichira. Cela vous permet déjà de mieux communiquer, de vous
brancher sur la même longueur d’onde de votre correspondant. Certaines
personnes éprouvent de la peine à accepter des comportements qu’ils
considèrent comme limitants chez d’autres, par exemple un mauvais
payeur, un homme qui trompe sa femme ou une femme son mari,
quelqu’un qui vole, quelqu’un d’impoli, etc. Comprendre le schéma de
l’autre ne signifie pas pour cela l’accepter, mais comprendre que, pour lui
ou elle, cela fonctionne de cette manière. L'important est de réaliser que
chacun fait comme il peut, en fonction de qui il est, avec ce qu’il a, à un
moment précis et dans un environnement particulier. Le jugement ici
n’est pas de mise. On peut ne pas être en accord avec l’autre, on peut
même sévir ou condamner certains faits. Ce postulat se résume ainsi : «
Derrière tout comportement existe une intention positive ! »
Une personne vole dans un magasin… : l’intention « positive » (du
point de vue du sujet) pourrait être : « C'est pour apprendre à avoir de
l’audace » ou : « Je n’ai plus d’argent et j’aimerais posséder cet article. »
Une personne vous ment : l’intention « positive » pourrait être… : « j’ai
peur de dire la vérité », « j’ai peur de réprimandes… », « j’ai envie qu’il
croie ce que je dis… » ou : « j’ai des difficultés d’accepter l’échec…
L'autre peut avoir des croyances différentes, pour lui par exemple un
parti politique est plus intéressant qu’un autre, manger bio est plus sain,
avoir deux enfants est plus que suffisant, il ne faut pas faire des études
pour réussir, il faut travailler dur pour réussir, la vie est pleine de
surprises, il y a de la place pour tous, etc. Cela fait partie aussi de sa carte
du monde, de ce qui est important pour lui (ses expériences, son vécu).
Certains, dans leurs différences, peuvent vous apporter une richesse, celle
de leurs cartes du monde, de leurs expériences, de leurs vécus. Si cela
vous semble utile, à vous de modéliser ce qui vous convient en fonction
de vos valeurs et de vos buts.Vous élargirez ainsi votre carte du monde.

S'ÉQUIPER AVEC DE BONNES IDÉES COMME ON


S'ÉQUIPE POUR LA NEIGE ; LES PRÉSUPPOSITIONS QUI
TIENNENT CHAUD AU CŒUR ET FONT AVANCER

Si vous partez aux sports d’hiver, ne prévoyez-vous pas des vêtements


chauds, le matériel dont vous aurez besoin sur place, ou la location de
skis, etc. ? Peut-être améliorez-vous votre condition physique. Quand
vous partez en randonnée ou en voyage, ne prévoyez-vous pas tout ce qui
vous sera utile ? Lorsque vous voulez améliorer la qualité de votre vie,
atteindre vos objectifs ou aider d’autres à les atteindre, que prévoyez-
vous ? Que faites-vous concrètement et pratiquement ? Qui impliquez-
vous ? Quels risques prenez-vous ? Vous préparez-vous mentalement ? Se
préparer mentalement signifie introduire des hypothèses porteuses, qui
permettent d’élargir votre champ de vision et d’action afin d’atteindre
plus rapidement ce que beaucoup d’entre nous appellent l’impossible !

« Le possible est juste un peu après l’impossible. »


Jacques Salomé

Une présupposition révèle une « réalité » supposée connue. Ce n’est


pas une vérité éternelle, ni la vérité, mais simplement une hypothèse, un
point de départ, un modèle. Le but n’est pas de connaître « la vérité » des
choses, qui change au fil des temps, mais de savoir si elles sont utiles ou
non, efficaces ou non. La voie proposée ici est celle de l’efficacité, pas
celle de la vérité, sauf peut-être de votre vérité du moment, que vous
serez amené à découvrir. Chacune de nos croyances se structure à partir
de quelques présupposés qui sont, eux-mêmes, le résumé de croyances
plus élémentaires. Si je crois que je peux réussir dans tel domaine, je
pourrais présupposer que j’en ai les capacités. J’en ai les capacités parce
que ce que j’ai réussi un nombre de fois défini, donc je peux le
reproduire. Souvent les personnes qui ont intégré les présupposés et en
ont testé leurs applications dans leur vie les transforment ensuite en
croyances. Les présupposés permettent de s’ouvrir à de nouveaux
horizons, d’aller de l’avant, de s’ouvrir à de nouvelles possibilités. Notre
efficacité dans la poursuite de notre objectif dépend de l’accueil que nous
leur réservons. Certaines personnes atteignent très rapidement des
résultats. Curieusement, elles agissent et essaient l’outil au lieu de
s’interroger longuement sur le pourquoi des choses. Avec les enfants,
cela fonctionne superbement bien, ils ne se posent pas ou peu de
questions et le résultat est immédiat. Vous voulez réussir rapidement ?
Essayez d’abord, vous réajusterez ensuite si c’est nécessaire. Chaque fois
qu’intervient un « oui, mais », « et si cela n’était pas ? », ou « qui me
prouve que ? », on passe rarement à l’action. Ôtons le doute à nos actes.
Quelles sont ces présuppositions propices au bonheur et au succès ?

Le sens de la communication est la réponse obtenue

Ce n’est pas ce que je dis qui est important, mais ce que l’autre a
compris. Si vous parlez français en Chine, serez-vous compris ?
Des phrases dont nous pensons le sens évident peuvent être
interprétées
tout à fait différemment selon l’histoire personnelle de
notre interlocuteur ou ses préférences instinctives. Nous verrons
cela plus en détail lorsque nous parlerons des raccourcis du
langage et leurs dangers (p. 98). Prenons cependant un exemple.
Si je dis d’une personne : « Oh, elle, elle ne lâche jamais le
morceau ! », ma phrase peut être comprise par certains comme
signalant une qualité de détermination et de persévérance alors
que d’autres y verront la constatation d’un défaut d’acharnement.
Qu’aviez-vous instinctivement choisi ? Avez-vous idée de la raison
qui vous a mené vers cette option ? En prenant conscience du fait
que chacun de nos messages ne tombe pas dans un terreau vierge
mais se charge de significations diverses selon la ou les personnes
qui nous entendent ou nous écoutent, nous sommes plus sensibles
à l’impact de nos messages sur les autres et, ainsi, améliorons notre
communication et notre relation à l’autre.

La carte n’est pas le territoire

Alfred Korsybsky, bien connu pour ses travaux de linguiste (il est le
père de la sémantique générale), affirmait que nombre de difficultés dans
la communication provenaient du fait que les gens confondaient la carte
et le territoire, c’est-à-dire la réalité avec sa représentation : le langage,
dans ce contexte précis. Chaque organisme vit l’expérience de la réalité
au travers de ses propres perceptions et crée son propre modèle du
monde.

« Ce qu’une chenille appelle la fin du monde, le papillon, lui l’appelle… »


Anonyme

Nos expériences ne sont pas celles du voisin. La façon dont nous


interprétons les choses dépend de nos expériences. Si la carte intérieure
d’une personne change (par exemple en s’enrichissant d’autres
expériences vécues), son expérience du monde change. Si je vois le
monde comme étant dangereux, je risque de communiquer à mon
entourage cette vision du monde. Je risque aussi de poser des actes
limitants dans ma communication avec les autres. Comme chacun
construit sa vision du monde avec sa représentation de la réalité qui
diffère pour chaque individu, il est important de pouvoir rester neutre et à
l’écoute. Apprenons à comprendre comment l’autre fonctionne, ce qui
représente l’essentiel pour lui. C'est-à-dire sans juger, interpréter ni
projeter, simplement par le constat ou une construction avec ce qui existe.

Il n’existe pas d’échec, uniquement un retour d’information ou « feed-


back »

En cybernétique, la science des systèmes, vivants et non vivants, qui


étudie comment les éléments d’un même système agissent et
communiquent, on parle de systèmes qui fonctionnent par essais et
erreurs. Le rôle du feed-back donne une réaction soit positive soit
négative. Si la réaction est positive, il y a poursuite de l’action. Si la
réaction est négative, il y a correction, réajustement. Nous pouvons
considérer que nous procédons par essais et erreurs, c’est-à-dire par des
choix, options ou possibilités. C'est de cette manière que nous apprenons.
Lorsque nous décidons d’apprendre un sport, l’informatique ou une
langue étrangère, nous apprenons par nos essais et nos erreurs.

Rater sa cible nous apprend comment rectifier notre tir !


Combien de fois, un enfant ne tombe-t-il pas avant de pouvoir
marcher ? L'enfant ne se demande pas s’il va échouer, il réajuste et
réussit. Combien de fois vous autorisez-vous à l’erreur avant
d’abandonner votre projet ?
Si vous « échouez », faites la fête, car vous avez appris
quelque chose.

Ce qu’une personne est capable de faire, une autre possède en elle le


potentiel pour le réaliser

Vous froncez les sourcils ? Je m’explique. Picasso peignait, donc si lui


qui est comme vous un être humain peignait, vous pouvez également le
faire ! D’ailleurs, vous aimeriez peindre vous aussi. Seulement vous
n’osez pas. Mais que veut dire peindre ? Peindre ne signifie pas
forcément devenir célèbre, avoir du succès et être acclamé. Vous pensez
que vous ne savez pas peindre car vous pensez ne pas pouvoir égaler
votre artiste préféré. Qu’est-ce qui se passerait pour vous si vous saviez
le faire ? Imaginez-le un instant et laissez vous conduire par cette idée
plaisante. Il faut distinguer le potentiel qui est en vous et votre capacité
de devenir Einstein, Marie Curie, Rimbaud, Alexandra David-Néel, Édith
Piaf ou telle autre personnalité ou artiste de talent. L'important est
d’explorer votre propre capacité de dessiner/chanter/explorer les lois de
l’univers/découvrir le monde/etc. et de prendre plaisir à cela sans avoir
peur du ridicule ou du jugement. Les limites et les obstacles n’existent
pas dans le monde, mais dans la façon dont une personne intègre ce
qu’elle vit. Augmentez vos choix et vous augmenterez vos possibilités
d’actions. Vous voulez gagner du temps ? Commencez par vous
interroger sur le comment faire plutôt que sur le pourquoi (causes de
l’échec). En adhérant à ces présuppositions, vous vous donnez plus de
possibilités d’accès à vos états internes (vos ressources, vos capacités). Si
vous avez certaines difficultés avec l’une d’elles, faites comme si,
essayez, que risquez-vous ? excepté la réussite ?

Tout être humain possède les ressources psychologiques nécessaires pour


atteindre ses buts

Chaque personne recèle les ressources pour changer : le changement


ne dépend que d’elle-même, contrairement à certains qui affirment qu’il
n’y a rien à faire. Si vous partez de ce type de postulat, vous atteindrez
effectivement très difficilement vos buts. Ne vous est-il jamais arrivé
d’être sûr d’atteindre un but et de développer ce qu’il faut pour réussir ?
Ou au contraire, que vous n’y arriveriez pas… et de développer ce qu’il
faut pour échouer ? Vous préférez la première option ? Superbe ! Vous
apprendrez comment faire pour être sûr d’atteindre vos buts dans les
chapitres suivants. Nous avons tous du potentiel et ce qui nous
différentie, c’est le libre arbitre. Même si l’environnement dans lequel je
suis ne me permet pas de développer mes capacités par exemple, j’ai
toujours le choix de changer d’environnement. Il y aura bien sûr un prix à
payer, celui du changement. Il est possible que, pour certaines personnes
cela soit plus difficile que pour d’autres, mais si l’on choisit de faire
quelque chose pour son désir, il est possible d’aller de l’avant et de se
rapprocher d’une qualité de vie plus épanouissante. S'accorder le droit au
changement dépend de chacun d’entre nous.

Tout comportement est généré par une « intention positive »

Une personne choisit toujours le meilleur comportement possible à un


instant précis et dans un environnement spécifique, en fonction de ce
qu’elle vit. L'intention est toujours positive (du point de vue du sujet),
mais pas nécessairement le comportement. Elle est à l’origine de toute
action puisque son but est de satisfaire un besoin. Si quelqu’un est
agressif, c’est peut-être pour lui un moyen de se protéger ou la manière la
plus accessible qu’il a trouvée pour s’exprimer. Cette intention positive
ne s’exprimera que vis-à-vis de la partie du monde à laquelle il s’identifie
(ses expériences, ses valeurs, ses buts). Saddam Hussein ou George Bush
sont animés d’une intention positive en relation avec la partie du système
à laquelle ils s’identifient. Je peux ne pas être d’accord mais pour
analyser les faits et gestes d’une personne, il est essentiel de les replacer
dans leur propre contexte.

FAIRE ÉVOLUER LA COMMUNICATION GRÂCE AUX


PRÉSUPPOSITIONS

L'introduction d’une présupposition dans la communication permet de


la faire évoluer. Dire à un client : « Les résultats du produit ont satisfait
nombreux de vos confrères… » présuppose que le produit est bon, que le
client sera également satisfait. La présupposition peut être employée
comme une idée insérée dans une phrase, de sorte que l’interlocuteur «
accepte » la réalité de l’idée pour que la phrase ait un sens.
– « Je me demande si vous allez prendre cette décision aujourd’hui ou
après une nuit de réflexion ? »
Présupposition :il va prendre la décision.
– « Quel moyen pourrait le mieux te convenir ? »
Présupposition :Il a les moyens.
– « Souviens-toi de notre dernier fou rire. »
Présupposition : Nous pouvons partager de bons moments ensemble.
Pour installer facilement un présupposé, commencez votre phrase par
« quand vous aurez… » :
- Quand vous en aurez envie…
- Quand vous aurez pris l’initiative, vous serez plus…
- Quand vous aurez retrouvé la confiance en vous, vous…
- Quand vous aurez pris cette décision…
L'introduction des présuppositions dans la communication avec vous-
même vous donne beaucoup plus d’ouvertures qui vous mènent à votre
objectif. Si vous vous dites « Quand j’aurai atteint mon objectif, je
m’offrirai une semaine de vacances », cela peut présupposer que vous
avez défini ce que vous voulez et que vous savez que vous allez
l’atteindre.

Exercice : Présupposez votre réussite ; gardez votre envie de bonheur au


chaud !

Notez dix présuppositions optimistes qui vous mèneront plus aisément


à atteindre votre but.
1 ……………………………………………………………………
…………
2 ……………………………………………………………………
…………
3 ……………………………………………………………………
…………
4 ……………………………………………………………………
…………
5 ……………………………………………………………………
…………
6 ……………………………………………………………………
…………
7 ……………………………………………………………………
…………
8 ……………………………………………………………………
…………
9 ……………………………………………………………………
…………
10 ..... Relisez-les régulièrement (minimum une fois par semaine).

LES RÈGLES QUI FAVORISENT LES BONNES


RELATIONS
La PNL Humaniste a comme pilier la dimension relationnelle de
Jacques Salomé, auteur de nombreux ouvrages sur la communication.
Les principes sont simples, à ce jour, peu enseignés ou très peu… dans
nos écoles. Le positionnement de chaque personne dans la relation, sa
responsabilité à son bout, la façon dont elle communique avec l’autre, la
façon dont elle transmet un message et le réceptionne, l’approuve ou pas,
permet de résoudre la plupart des problèmes (bénins et moyens) et des «
mal-entendus ». Tout simplement ! Le nombre de conflits de couples, de
problèmes relationnels qui ont pu être recadrés et résolus avec ce simple
outil est extraordinairement singulier. Conscientiser qui je suis, le rôle
que je joue dans la relation, la façon dont je communique avec l’autre et
la responsabilité qui m’incombe sont autant de points qui permettent à
une personne ou à un groupe de personnes de résoudre leurs difficultés.
Comme je l’ai mentionné dans l’exemple de Patrick au chapitre
précédent, une relation est comparable à une écharpe dont chacun tient
une extrémité.
On ne peut pas ne pas communiquer : le silence et le retrait
sont des formes de communication !
Même si l’autre manifeste son désir de ne pas communiquer en vous
tournant le dos, il communique son désir de ne pas vous rencontrer. Pour
atteindre votre but, il vous faudra communiquer, que vous le vouliez ou
non ! N’est-il donc pas préférable d’apprendre quelques règles d’hygiène
relationnelles ? N’est-il pas préférable de comprendre comment vous
fonctionnez et comment fonctionne l’autre ?

Première règle : je suis responsable de mon « côté de la relation »

Dans cette relation symbolisée donc par une écharpe, chacun est
responsable de son bout d’étoffe. Je n’ai pas à porter le poids de l’autre
sur mon dos, cela ne m’appartient pas.

Tout comme je n’ai pas à déposer chez l’autre « mon paquet » : celui
de mes difficultés, mes angoisses, mes frustrations…. Il m’appartient et
c’est à moi de m’en occuper.
La plupart des conflits viennent de la confusion et du mélange des
responsabilités dans la relation. Dans une relation, il y a trois
composantes principales : vous, l’autre et la relation. Il est capital que
chacun soit responsable de sa partie de la relation, de son bout de
l’écharpe et se prenne en charge. Chacun doit également nourrir la
relation. Pour vous aider, faites l’exercice ci-dessous, notamment avec
votre conjoint.

Exercice :Pendre en charge sa part de la relation

Afin de rendre votre relation la plus saine possible ou de prendre un


bon départ, je vous invite à répondre, l’un et l’autre, aux trois points
suivants :

Moi Mon compagnon/ma compagne

Qu’est-ce que j’attends de la relation, quelles sont mes attentes ?


……………………… ………………………
Qu’est-ce que je peux apporter à la relation, quels sont mes apports ?
……………………… ………………………
Quelles sont mes zones d’intolérances du moment ?
(Car demain, cela pourrait changer ; n’y a-t-il pas des choses que je ne
supportais pas hier et que j’aime aujourd’hui ?) ………………………
………………………

Deuxième règle : prenez soin de vos relations, nourrissez-les

J’ai été surpris du nombre de personnes qui ne connaissent pas ou peu


les attentes de l’autre. Une femme avouait ainsi que « cela fait plus de dix
ans que nous sommes mariés et il n’a pas encore compris que j’aime qu’il
me mordille l’oreille. Il devrait quand même savoir que c’est comme cela
qu’il faut faire… (qu’elle aime qu’il fasse !). » Le lui avait-elle déjà dit ?
Elle répondit par un petit oui. Son partenaire se souvenait-il qu’elle le lui
avait dit ? Il affirmait que non ! Manifestement il subsistait un problème
dans la transmission ! Cette femme insistait sur le fait incroyable que son
mari ne puisse savoir, après autant d’années, ce qui était bon pour elle !
Après une brève discussion, le déclic se fit… Elle comprit que si elle
avait un désir précis, il pouvait être intéressant qu’elle s’en occupe. Ce
qu’elle fit. Non seulement elle déclara à son mari quel était son désir
mais elle le lui montra, car il était plus visuel. Depuis qu’ils ont appris à
communiquer, ils ont l’impression de revivre leur lune de miel. Exprimez
régulièrement à votre conjoint, comme d’ailleurs à tout votre entourage,
ce que vous pensez et ressentez : attentes, apports, zones d’intolérances.
Des mises au point périodiques évitent beaucoup de désagréments
éventuels et apportent de beaux enrichissements.
Chacun d’entre nous, nourrit son corps. Combien songent à nourrir
leurs relations ? Principalement, la relation amoureuse pour éviter qu’elle
ne s’englue… qu’elle ne stagne. Une eau qui stagne finit par mourir.
Nourrir la relation implique une bonne communication : apprendre à
écouter, sans rien dire. Laisser l’autre terminer son propos, entendre la
résonance des mots. Nombre de couples ou d’associés se « chamaillent »,
éprouvent de grosses difficultés à écouter l’autre jusqu’au bout. Chacun
reste sur sa position, sur sa vérité sans alternative ! Peut-être avez-vous
vécu cette expérience : vouloir expliquer votre point de vue face à un
interlocuteur qui vous coupe la parole… « mais non ! ce n’est pas ce
qu’il a dit… » ou « avec cela, je ne suis pas du tout d’accord… » ou «
tais-toi, tu disjonctes », etc. Pourquoi interrompre l’autre ? Quelle serait
la crainte sous-jacente ? Comment vous sentiez-vous quand l’on vous a
interrompu ? Apprendre à écouter l’autre et apprivoiser l’autre à vous
écouter s’avère essentiel pour se donner toutes les chances de réussir son
couple ou toute relation et d’accéder à ses buts. Un moyen simple pour
décanter une situation conflictuelle consiste à se fixer des rendez-vous
avec un « ordre du jour » ciblé. Ne prenez-vous pas rendez-vous lorsque
vous allez chez le coiffeur, lorsque vous réservez un hôtel pour vos
vacances, lorsque vous réservez une plage horaire pour jouer au tennis,
lorsque vous rencontrez des amis, etc. ? De même, prévoyez-le avec ceux
qui sont importants pour vous. Nombreux sont les avantages que vous
retirerez de cette initiative, mon expérience personnelle vous le confirme.
Prenons comme exemple le couple.
Pourquoi prendre rendez-vous avec son conjoint ? De nos jours, plus
de 40 % des couples divorcent… Combien prennent encore le temps
nécessaire pour se rencontrer ? Si votre façon de faire n’aboutit pas à un
résultat pourquoi ne pas changer de tactique ? Vous éprouvez des
difficultés à prendre du temps pour vous consacrer à votre famille, à ceux
que vous aimez ? Si oui : comment faites-vous pour rencontrer quelqu’un
qui a son emploi du temps chargé ? Si ce n’est de prendre un rendez-
vous. Cela fonctionne-t-il ? Vous voulez prendre du temps pour ceux que
vous aimez ? Si vous ne trouvez pas le temps, fixez-vous des dates,
comme si vous preniez rendez-vous. Je l’ai essayé, cela donne des
résultats. Pratiquement dans votre couple, fixez-vous un « rendez-vous
d'amour1 » (pour dire ce que vous n’avez pas pu facilement communiquer
par exemple) tous les quinze jours ou tous les mois. Dans cet espace,
vous vous fixez quelques règles.
– Chacun a un droit de parole d’un temps déterminé, par exemple 30
minutes.
– Vous vous engagez à ne pas interrompre l’autre, quoi qu’il dise et
jusqu’à ce qu’il vous signifie la fin de son propos.
– Vous commencez par dire tout ce que vous trouvez bien dans votre
relation.
– Lorsque vous communiquez vos difficultés, évitez d’envoyer des
injonctions telles que : « tu m’as énervée ou tu es toujours aussi
colérique, etc. ». Remplacez les injonctions par : « j’ai des difficultés
avec ton énervement, la façon violente avec laquelle tu t’exprimes, etc. »
(voir chapitre suivant).
– Si nécessaire, trouvez un espace où, ensemble, vous pouvez tous
deux découvrir une solution équitable.
– Lorsque vous avez terminé, remerciez votre conjoint. Proposez-lui
de s’exprimer. Quelle résonance cela a-t-il sur lui ? Comment il (elle)
ressent ou voit la situation ?
Manifester le positif de ce que l’on vit avec quelqu’un, en rendre
compte nourrit la relation. Exprimer ses difficultés permet de dégager ce
qui risque à la longue d’obstruer le canal dans lequel on communique.
Cela fait partie de l’hygiène relationnelle. Tout comme on aère sa
chambre le matin, on peut aérer la relation. Si votre rendez-vous a été «
difficile », laissez un temps de décantation.Vous venez de franchir un
obstacle, vous avez appris quelque chose de porteur. Puis remerciez
l’autre. Après chaque rendez-vous créez une petite fête, faites-vous
plaisir. Allez au restaurant, faites l’amour, amusez-vous, sortez, soyez
créatifs… Votre cerveau enregistrera cette association de plaisir et ce
réflexe animera vos prochains rendez-vous. Cela vous conditionnera
favorablement.

Exercice : S'ouvrir au monde de l'autre

Je vous invite à tester cet exercice avec quelqu’un qui est important
pour vous. Prenez rendez-vous et fixez-vous comme but de laisser l’autre
s’exprimer sans l’interrompre ni le traiter de tous les noms par la suite.
Juste accepter qu’il (elle) puisse vivre les choses différemment.
Reproduisez cet exercice régulièrement et faites la fête !
Troisième règle : prenez position ; osez dire non ; vous direz ainsi de
vrais oui

Votre éducation vous a peut-être inculqué qu’il faut faire plaisir à


l’autre et donc dire oui ! Mais si vos « oui » sont des « faux non », quand
dites-vous des vrais « oui » ? Comment faire la différence ? Vous n’avez
pas ce type de problème ? Tant mieux, pourtant il existe et est assez
courant. Si vous l’avez, il est impératif de s’en occuper prioritairement si
vous ne voulez pas que cela sabote la suite de votre voyage.

Quatrième règle : évitez la relation-klaxon, le Tu Tu Tu qui TUE !


La relation klaxon, ainsi nommée par Jacques Salomé, permet à ceux
qui le veulent, d’entretenir leur situation de « victime ». Ces personnes
tendent systématiquement à employer et à enjoindre l’autre de faire
quelque chose, de penser, agir, etc. selon certains modèles. C'est le « tu tu
tu… qui tue ! » Tu devrais faire ce travail, tu n’as pas honte, tu
m’énerves, tu devrais t’habiller autrement, tu devrais quand même être
poli, tu es un incapable, tu ne comprends rien, tu es un idiot, tu pourrais
quand même me téléphoner, tu n’as pas encore fini ton travail… La
culture de l’injonction permet d’éviter d’être confronté à soi-même, de
déposer notre problème chez l’autre ! Si vous pensez que c’est par la
faute de l’autre… que vous êtes mal, vous risquez de ne rien faire envers
votre difficulté, car c’est l’autre qui en est la cause ! Combien de
personnes ne se plaignent-elles pas de la crise économique, du chômage,
de la difficulté à trouver un emploi ? Elles ont bien sûr d’une certaine
façon raison. Mais là où il y a problème, c’est que si elles restent
uniquement dans ce schéma, c’est-à-dire qu’elles se placent en
malheureuses victimes de « la mondialisation », croyez-vous qu’elles
trouveront avec aisance leur solution ? Que faire, demanderont certains ?
La responsabilisation est une voie, commencer par s’occuper de son
problème. Commencer par se poser les bonnes questions.
Vous trouverez ainsi plus rapidement votre réponse.
Exercice :Se poser les bonnes questions

- Ai-je envie de trouver une solution à mon problème ?


- Ai-je vraiment envie de le résoudre ?
- Qu’est-ce qui me motive suffisamment ?
- Que suis-je prêt à entreprendre pratiquement pour mon
problème ?
- Comment ai-je fait lorsque j’ai résolu un problème ?
- Comment font les autres qui ont pu solutionner ce type de
problème ?
- Quel type de question dois-je me poser pour trouver ma réponse ?
- Si j’ai des difficultés à trouver, à qui pourrais-je m’adresser ?

Cinquième règle : gardez le pouvoir ; dites « je » ; parlez en votre nom

Vous voulez communiquer d’une façon harmonieuse et respectueuse ?


Commencez par réduire les injonctions, et passez progressivement du TU
au JE. Au lieu de dire : TU m’énerves avec tes cris, dites : « JE suis
énervé par tes cris… » Cela vous permettra de garder le pouvoir, car en
affirmant « tu m’énerves » à l’autre, vous lui donnez en quelque sorte le
pouvoir de vous énerver ! Par contre en déclarant : « Je suis énervé »,
vous gardez le pouvoir ! En plus, en apprenant à parler au JE, vous vous
structurerez et renforcerez votre Identité (JE). Certaines difficultés
peuvent être liées à des croyances, par exemple « on ne peut pas parler de
soi, c’est égoïste ! » (qui a dit cela ? quel est l’auteur perdu ?). Si vous
avez cette croyance et qu’elle vous limite, changez-la. Parler de soi est
égoïste… C'est ce que l’on m’a appris quand j’étais petit. Donc j’ai
appris à parler des autres et sur les autres, puisque je ne pouvais pas
parler de moi… Or quelqu’un qui se met en avant en parlant de lui,
cultive et structure son identité, sera plus sûr de lui dans la vie, se
respectera beaucoup plus et de ce fait se fera respecter. Il y a bien sûr une
différence entre parler de soi et parler de soi… Trouvez le juste milieu,
celui où vous vous exprimez comme vous le souhaitez, où vous vous
sentez entendu et respecté. Nul besoin de nombrilisme. L'apprentissage
du JE m’a permis, petit à petit, de renforcer qui JE suis, mon Identité
ainsi que de prendre le risque de me positionner en disant NON quand
cela n’était pas mon souhait. Plus je fonctionnais dans ce nouveau
schéma, plus je me rendais compte que je me sentais mieux en moi. Plus
j’étais respecté par les autres. Car, lorsque quelqu’un vous dit « non »
quand cela ne l’arrange pas, il y a beaucoup de chances que lorsqu’il
vous dira un jour « oui », cela sera un vrai « oui » ! Il est vrai qu’en
fonctionnant ainsi, j’ai perdu quelques
« amis »… Mais étaient-ce réellement des amis ou plutôt des
vampires ? Et moi, de ce fait la victime « collaborante »… Aujourd’hui,
ils ont disparu dans la nature… probablement ont-ils trouvé d’autres
victimes à qui sucer le sang. Le renforcement de mon identité m’a permis
par la suite de trouver beaucoup plus facilement ce qui était important
pour moi, ma mission et le rôle que je souhaite avoir dans ma vie. Celui
que j’ai choisi est de contribuer à l’épanouissement et à l’évolution de
l’humanité, à semer des graines de conscience, tant qu’à faire !
Et vous… qu’aimeriez-vous choisir ?
Si vous éprouvez des difficultés à trouver, dites-vous : « Et si je savais,
que choisirais-je ? »
Si, vous parents, prenez conscience que vous fonctionnez comme cela
(en parlant de vous comme si vous étiez une autre personne) et que vous
souhaitez que plus tard vos enfants puissent être totalement dans
l’harmonie de leur personnalité, changez votre façon de communiquer.
Parlez de vous en disant par exemple : « Je ne suis pas d’accord » plutôt
que : « Maman n’est pas d’accord » ou : « J’en ai assez » plutôt que : «
Papa en assez. » Vous aiderez ainsi vos enfants à mieux se définir.

Sixième règle : personnalisez la relation, évitez les « on » vampires ou


faussement protecteurs

Il est tellement facile et plus confortable de dire :


• « on trouve qu’il fait chaud ici » ;
• « on n’est pas d’accord avec toi » ; plutôt que de prendre le risque
de dire :
• « je trouve qu’il fait chaud ici » ;
• « j’aimerais que cette réunion se termine » ;
• « je ne suis pas d’accord avec toi ».
Questions à poser à la personne qui vous dit « on » :Qui représente «
on » ? Qui cela « on » ?
Consciemment ou inconsciemment, en cultivant le on, vous
développez votre côté vampire, car quelque part vous pensez pour
l’autre… et risquez d’agir pour lui aussi ! Combien de fois n’entend-t-on
pas dire… « On a tout fait pour son bien » (sic !). Qui cela on ? Pour le
bien de qui ? En avait-il vraiment le désir ? Le on permet également
d’assurer une « protection » (ce n’est pas moi, c’est l’autre…)
j’acquiesce « malgré moi ». C'est une manière floue de ne pas se mettre
en avant, de ne pas se positionner, de laisser à un autre la prise de
décision, de ne pas être confronté à soi ! (de devoir prendre et assumer
ses responsabilités). Il permet de rester « en coulisses », d’enfermer les
participants, de geler la communication. Il se retrouve usité pour «
manipuler » les foules ou les groupes. Soyez attentifs aux discours de
masse… Si vous entendez des phrases telles que :
• « On en a assez de cette politique… »
• « On a décidé d’agir… »
• « On doit aller à la guerre pour défendre notre liberté… »
Il pourrait être intéressant de connaître qui sont réellement les « on » et
à qui cela profite ? N’existe-t-il pas d’autres alternatives ? Si une
majorité de la population pouvait prendre sa place, se positionner,
s’assumer et sortir des systèmes d’assistanats, la conscience humaine
évoluerait plus rapidement. On y arrive de plus en plus… Je suis chaque
fois surpris quand j’entends ce genre de discours dans des familles. La
mère qui dit à son fils : « Alors, on n’en a pas encore assez de bouder ?
» ; ou le mari à sa femme : « On n’a pas envie ce soir ? », « On est
fâché ? » Quelle dépersonnalisation ! Si vous observez ces propos parmi
vos proches vous pouvez recadrer gentiment en disant par exemple : «
Cela me plairait plus si tu m’appelais par mon prénom » ou : « Serait-ce
difficile pour toi de m’appeler par mon prénom ? » Oser prendre sa place
dans une relation, c’est accepter de donner son point de vue à l’autre.
C'est énoncer sa différence sans l’imposer, ni se justifier, ni chercher à
convaincre. C'est être capable de renoncer parfois à l’accord de l’autre.
C'est respecter et se faire respecter ! C'est aussi accepter d’accueillir la
parole de l’autre comme étant la sienne. En passant du ON au JE, je
témoigne et me situe face à l’autre. J’existe (Identité), sans plus. Être
conscient de qui vous êtes et prendre votre juste place fait partie d’un des
premiers pas pour mieux communiquer, et de ce fait être entendu et
respecté.Votre voyage deviendra plus agréable.

Vous développerez la capacité


de vous prendre en charge
et de vous épanouir
dans la rencontre avec vous-même.

Exercice :Qui cela … on ?

1. Si vous êtes un adepte du ON, demandez à votre conjoint ou votre


ami(e) de vous reprendre de temps à autre lorsque vous dites « ON ». Elle
ou il pourrait par exemple vous demander « Qui cela… ON ? » et vous
inviter à reformuler votre demande en JE.
Si vous dites par exemple : « On pourrait aller au cinéma ce soir »,
changez cela en : « J'aimerais aller au cinéma ce soir. Et toi ? »
2.Vous pouvez également vous corriger vous-même si vous vous
surprenez à parler en termes de ON en reformulant ce que vous veniez de
dire.
Vous vous entendez dire : « ON est enchantés de votre proposition…
» ; vous pouvez continuer votre phrase en vous reprenant, par exemple :
« Oui effectivement, JE suis très content de votre proposition. »

Exercice :Première pierre pour de meilleures relations

Si vous vous demandez par quoi commencer pour avoir de meilleures


relations, commencez par changer votre mode de communication en
passant de l’injonction (TU) au positionnement (JE). Consacrez à cela
une demi-heure par jour, en vous amusant. Petit à petit, la graine prendra
et l’habitude s’ancrera en vous.
Commencez par dire JE plutôt que TU.
Au lieu de : « TU me déconcentres… » ou : « Arrête de m’interrompre
tout le temps… », dites plutôt : « J’AI des difficultés à me concentrer
quand je suis interrompu tout le temps. » Et… prenez du plaisir à le
faire !

Un joker : la formule pour faire face aux « Tu ne devrais pas… » « Tu


devrais… »

Les « tu devrais, tu ne devrais pas » appartiennent à la catégorie des


injonctions, autrement dit des ordres. Courantes dans la vie quotidienne,
ces recommandations pressantes nous désarçonnent souvent et nous y
répondons généralement maladroitement.Voilà la formule magique pour
répondre sans agressivité tout en exprimant fermement son point de vue :
1-écouter + 2-confirmer + 3-se positionner
1 Écouter l’autre est la moindre des politesses. C'est vous permettre
d’être attentif à ses propos, de respecter l’échange.
2 Confirmer ce que l’autre vous a dit est non seulement une marque
de respect mais aussi un moyen d’être sûr d’avoir compris, de
permettre à l’autre d’entendre ce que vous avez compris.
3 Vous positionner en employant le “Je”, c’est prendre votre juste
place en donnant votre point de vue. C'est vous respecter et vous
faire respecter.
Si votre interlocuteur a tendance à vous impliquer ou à impliquer
d’autres personnes, invitez-le à parler de lui, de ce qu’il ressent, plutôt
que de l’autre ou des autres. Mettons cela en pratique. Une personne vous
déclare :
« Tu ne dois pas dire cela, ce n’est pas poli… »
Vous pouvez répondre par exemple :
« J’entends ton désir que je ne dise pas cela (confirmation), mais ce
n’est pas le mien (positionnement) », ou « effectivement je comprends
que cela te dérange (confirmation), je suis en accord avec toi (se
positionner), je ferai attention la prochaine fois… »
Autre exemple. À l’injonction suivante :
« Tu devrais terminer ce travail, René et Pierre l’ont dit aussi, ils en
ont assez de te voir tourner en rond. »
Vous pouvez répondre :
« Je me rends compte que cela semble important pour toi que je
termine ce travail (confirmation), mais ce n’est pas mon cas
(positionnement), j’aimerais que tu me dises ce que tu ressens en me
disant cela ? »

Exercice : Communiquer sans injonctions Exercice : Communiquer


sans injonctions

Vous avez tendance à communiquer en injonctions, vous dites : Tu


m’énerves avec le bruit que tu fais.
Tu devrais terminer ce travail que je t’ai demandé il y a une semaine.
Tu devrais quand même avoir de la compassion pour cette personne.
Comment communiquer le même contenu, sans injonctions ?
Vous : .....
Réponses
Je suis énervé par le bruit que tu fais.
Je te prie de terminer le travail que je t’ai demandé il y a une semaine.
Je souhaiterais que tu puisses aussi avoir un peu de compassion pour
cette personne.

Exercice :Répondre aux injonctions

Une personne vous adresse les injonctions reprises ci-dessus, comment


lui répondre en la respectant ?
Vous : .....
Réponse exercice
J’entends que tu es énervée par le bruit que je fais,je vais essayer de le
diminuer.
Je comprends ton inquiétude parce que je n’ai pas encore terminé ce
que tu m’as demandé, je commence de suite ou expliquez pour quelle
raison il n’est pas encore fait.
Je peux comprendre ton désir que j’aie de la compassion pour cette
personne, mais moi… (donnez votre point de vue).
Vous commencez à vous familiariser avec cette nouvelle façon de
communiquer ? Tant mieux. Sinon, entraînez-vous autour de vous, il y
existe de nombreuses opportunités.
Cet apprentissage va vous aider à être vous-même en toute liberté et
savoir faire respecter votre territoire personnel.
1 S. Vidal et A. Graf, , Mais tu ne m’avais jamais dit ça ! , 1999, Ed. Jouvence, Suisse
4

ÊTRE SOI ET SAVOIR POSER LES


LIMITES ; CODÉPENDANCE ET LIBERTÉ

QU’EST-CE QUE LA CODÉPENDANCE ?

JE ME SENS MAL, je n’ai plus de temps pour moi, j’en ai assez de


passer mon temps à m’occuper des autres, disait Nicole. J’ai vingt-huit
ans, toutes mes copines sont mariées, je reste seule et me sens dépérir.
J’en ai assez de passer ma vie à nourrir les autres. Chaque fois que
j’essaie de m’occuper de moi, quelqu’un ou quelque chose fait que je
dois m’occuper des autres « qui souffrent »...
Les comportements et les valeurs de l’autre lui appartiennent, ne
mélangeons pas tout. Si l’autre, pour des raisons qui le regardent, vous
menace ou vous « rejette », cela lui appartient, c’est sa décision. Nicole
vit ce que l’on appelle une situation de codépendance1. Elle s’en est
sortie, avec quelques petites vagues, mais le résultat est là. Elle se sent
enfin vivre. Quelques éclairages et quelques pistes sont proposés ici pour
vous aider à vous affirmer et gagner un équilibre personnel. Plus loin,
vous trouverez une panoplie d’outils immédiatement opérationnels qui
vous aideront, étapes par étapes, à gravir vos marches vers la liberté et
l’épanouissement. Revenons à Nicole, qui était prête à changer. Elle a
commencé à apprendre à se situer dans ses relations et à se
responsabiliser à son bout de la relation, à se prendre en charge.
Apprendre aussi à communiquer en parlant d’elle, de ce qu’elle ressent et
non parler de l’autre ni sur l’autre, à se faire respecter dans les relations
du type klaxon. Certains navires naissent dans un port et y meurent sans
jamais avoir pu vivre leur vie, sans jamais avoir pu explorer le monde. Si
le navire de Nicole avait pu s’exprimer, il aurait dit du fond de sa coque
jusqu’au haut de son mât : « Capitaine, je vous en supplie, laissez-moi
voguer en mer, laissez-moi lever mes voiles, sentir le vent m’entraîner
vers le large, entendre sous ma coque le clapotis des vagues et être
rafraîchi par les tempêtes. Laissez-moi ressentir les différentes saisons,
accueillir les oiseaux du ciel sur mes mâts et me laisser vivre la vie de
navire pour laquelle je suis conçu. » Vivre sa vie de navire, c’est aller à la
découverte de soi, de son épanouissement intérieur et extérieur. Ainsi, la
démarche commence par quitter le « port » et prendre le risque de vous
occuper de vous. Car, il est parfois plus facile de s’occuper des autres que
de soi ! Si vous connaissez des personnes qui vivent ce type de situation,
peut-être, si elles en ont le désir, pourront-elles trouver dans ce livre des
pistes pratiques pour s’en sortir et vivre la vie qu’elles souhaitent vivre. Il
n’est guère possible d’agir à la place des autres. On ne peut qu’éclairer
quelques pistes possibles. Les inviter à se responsabiliser et à apprendre,
le reste leur appartient. Aider l’autre, c’est lui laisser affronter sa tempête,
pour le laisser au travers de celle-ci prendre ses responsabilités et en
sortir grandi. Les codépendants sont souvent des personnes qui
réagissent, trop ou trop peu, mais qui n’agissent que rarement. Ils
réagissent aux problèmes, aux souffrances, aux conditions de vie et aux
comportements des autres. La codépendance peut être considérée comme
un « frein » à l’évolution de la personne : les comportements
codépendants, comme beaucoup de comportements du type hara-kiri,
deviennent des habitudes. Les habitudes finissent par acquérir une vie
propre. Nourrissez la relation, mais restez à votre extrémité.
Être « lié » à… (personne, comportement, chose, etc.) et entretenir ce
type de relation, c’est cultiver une relation de

Vous n’avez pas à prendre sur vous


ce qui appartient à l’autre.
Ne lui volez pas sa responsabilité !
codépendance. Chacun y trouve probablement de quoi se nourrir !

Vivre avec une personne qui est dépendante du tabac, de l’alcool, de la


drogue, du jeu, de la nourriture, du travail, etc., et en être affecté… c’est
entretenir la codépendance.
• Vous volez au secours de l’autre ?
• Vous vous sacrifiez souvent ?
• Vous ne savez pas dire non ?
• Vous vous sentez responsable pour l’autre ?
• Vous êtes affecté du syndrome de l’aide exagérée à l’autre ? Vous
présentez les symptômes de l’être codépendant !
Dans une relation du type « carnivore », où vous vous laissez étouffer,
il y a vous, la « victime », et l’autre, le « vampire », Dracula, celui à qui
vous laissez le loisir de vous pomper l’air ou sucer votre sang. Certains
participants viennent avec un « tout petit problème » à régler. Ils mettent
en place les pions pour le résoudre et, dans la pratique (sur le terrain...),
ils sont confrontés à
un entourage quelque peu hostile. Mettez-vous à la place d’un vampire
qui ne reçoit plus sa dose de sang ; il y a de quoi être furieux ! La «
victime », c’est celui ou celle dont on suce le sang, le « vampire » c’est
celui qui le suce. Le plus étonnant, dans ce fonctionnement, c’est
d’observer que tous les deux collaborent, comme s’ils avaient besoin l’un
de l’autre pour vivre, ou plutôt survivre. N’avez-vous jamais rencontré
autour de vous des gens dont vous êtes sûrs que si vous leur demandez
quelque chose, huit fois sur dix ils accepteront, même si vous savez que
cela ne leur convient pas ? Dans ces conditions, pourquoi les vampires
les épargneraient-ils ?

Exercice :Sortir de la codépendance

I. Mise au point
Si votre problème ou la personne qui y participe n’existait pas, en quoi
votre vie serait-elle différente ?
……………………………………………………………………………
……
Imaginez-vous détaché et libre :comment cela serait-il pour vous ?
Comment agiriez-vous différemment ?
……………………………………………………………………………
……
Avez-vous envie d’acquérir les capacités à vous détacher de… ?
……………………………………………………………………………
……
Que ressentez-vous à l’idée de vous détacher de ce problème, de cette
personne ?
……………………………………………………………………………
……
Que se passera-t-il quand vous y arriverez (bénéfices secondaires) ?
ou : Que risquez-vous de perdre ?
……………………………………………………………………………
……
2. Prenez le contrôle et détachez-vous
• Est-ce vraiment aider l’autre (à long terme) de faire ce que je fais
là ?
• Est-ce que je n’agis pas trop impulsivement ?
• S'il devait y avoir un autre moyen d’aborder le problème, quel
serait-il ?
• Est-ce que je ne donne pas le pouvoir à l’autre de « choisir »
quand je serai heureux et quand je serai malheureux ?
Prenez soin de vous et réfléchissez à ce que vous devez faire pour y
arriver.Votre responsabilité, c’est de parvenir vous-même à la lumière, là
où vous pourrez briller, et peut-être, s’ils sont prêts à le recevoir, éclairer
les autres. Libérez-vous :
• En quoi est-ce important pour vous « d’aider l’autre » et de peut-
être « contrôler » sous une forme ou une autre ?
• Comment faites-vous pour cela ?
• Si vous n’étiez plus là… comment ferait l’autre ?
• Que gagnez-vous à tenter de contrôler la situation ?
• Quel profit l’autre retire-t-il de vos efforts pour tout contrôler ?
• Au travers de ce que vous faites, est-ce que vous vous respectez et
est-ce que sincèrement vous respectez l’autre ?
3. N’entretenez pas la dynamique de la victimisation
« Je fais tellement attention à ce que personne ne souffre. Enfin,
personne sauf moi. » Souvent, certains… sont des sauveteurs, puis des
persécuteurs, et enfin des victimes ! Non seulement, nous satisfaisons les
besoins des autres, mais en plus, nous les anticipons :
• Nous les remettons d’aplomb.
• Nous leur apportons tout ce dont ils ont besoin.
• Nous souffrons avec eux.
• Nous nous faisons du mauvais sang pour eux.
• Leur problème est le nôtre, « vos désirs sont les miens ».

QUI SAUVE QUI ?

Selon la formule du thérapeute Scott Egleston, celui qui agit en


sauveteur prend quelqu’un d’autre en charge dans :ses pensées, ses
sentiments, ses décisions, son évolution, son bien-être, ses
problèmes, son destin.

Ai-je besoin de quelqu’un


qui se sent mal à mes côtés
pour me sentir bien ?
Bref, on s’occupe « de l’extrémité de l’autre » : en quoi est-ce
important pour vous de vous en occuper ? Qu’est-ce qui vous fait peur de
votre côté de la relation pour vous occuper de l’autre ? Rappelez-vous
que derrière chaque peur existe un désir. S'occuper de son désir est plus
efficace que de s’occuper de sa peur. Quel est votre désir ?

Exercice : Faire le bilan entre responsabilitéet codépendance

Dressez une liste de tout ce qui relève de votre responsabilité dans la


relation :
……………………………………………………………………………
……
Dressez une liste de tout ce qui relève de la responsabilité de l’autre :
……………………………………………………………………………
……
M’accepter moi-même, accepter que j’aie des désirs et des ressentis,
qu’au fond de moi j’ai, comme tout être humain, envie d’exister et de
m’épanouir, constitue une des étapes vers ma libération.

Exercice :Cheminer vers sa libération

Trouvez quelqu’un de sûr2, quelqu’un qui sache vous écouter, vous


accepter tel(le) que vous êtes, sans essayer de vous venir en aide.
Quelqu’un qui puisse entendre vos émotions, vos ressentis. Décrivez
aussi les émotions que vous souhaiteriez acquérir et les bienfaits que cela
vous apportera. Puis écoutez ses sentiments, sans les juger ni tenter de les
prendre en charge. Cela ne vous fait-il pas du bien ? Ensuite, trouvez-
vous un but à atteindre et ce dont vous auriez besoin pour y arriver. Puis
mettez en place une stratégie.
Quelques difficultés ? Notez-les, vous trouverez des exercices qui vous
aideront dans ce livre.
Si vous êtes en colère, brûlez votre colère, vivez-la pleinement,
honorez-la. Et assumez-la !
Si vous ne vous en occupez pas, elle risque de s’occuper de vous, votre
corps aussi risque de parler !

« Ce qui ne se dit pas par des mots, risque un jour de s’exprimer par des maux ! »

GAGNER DE L'ÉNERGIE POUR ÊTRE SOI

Pour créer votre réalité, vous avez besoin d’énergie, besoin de calme,
de détachement. Besoin de nettoyer tout ce qui vous prend de l’énergie,
par exemple les situations inachevées… les choses qui vous minent
encore aujourd’hui. Avant d’entamer votre voyage, faites un nettoyage
des situations inachevées. Dépoussiérez votre mental. Débarrassez-vous
des lambeaux de situations négatives qui vous encombrent : une relation
qui s’est terminée sur une mauvaise note, une (des) personne(s) avec qui
vous n’avez plus jamais parlé, que ce soit dans vos relations
professionnelles, familiales, amoureuses…

La pensée est créatrice


et l’énergie suit la pensée.
Combien de gens ne ruminent-ils pas pendant des années des situations
inachevées ?Avez-vous le désir de continuer à ruminer ? Si oui,
continuez ! Sinon, commencez par vous poser trois questions :
• En quoi est-ce important pour moi de continuer à ruminer ?
• Que se passerait-il pour moi si ce problème était résolu ?
• Qu’est-ce que cela changera pour moi dans ma vie ?
Et peut-être… retrouvez des alliés.
Une relation s’est mal terminée… cela vous mine. Comment procéder
avec ces personnes ? Prenez contact avec elles, par écrit, par téléphone
ou en vis-à-vis. Expliquez-leur de quelle façon la relation s’est terminée
pour vous. Rappelez-leur que vous gardez un souvenir de la relation où
les bons moments sont plus importants que les mauvais moments. Que
vous reconnaissez que ce n’était pas agréable lors du dernier contact.
Dites-leur combien ils sont importants pour vous, soyez honnête. Dites-
leur que vous ne leur demandez pas une réponse, sauf s’ils le souhaitent
vraiment. Dites-leur que votre désir est juste de leur communiquer qu’ils
sont importants pour vous et que vous espérez qu’ils vont bien.
Faites-le dès que possible, programmez quand vous le ferez.

Exercice :Quand une relation a tournécourt ou s’est mal terminée

Établissez une liste des personnes importantes pour vous avec


lesquelles la relation s’est arrêtée de façon non satisfaisante, où vous
sentez que des choses n’ont pas été dites, où la relation est comme
inachevée. Déterminez quand vous allez les contacter et de quelle façon.
Qui ?
……………………………………………………………………………
……
Quand ?
……………………………………………………………………………
……
Où et comment ?
……………………………………………………………………………
……
Exercice : Identifier ses alliés

Vos alliés sont ceux qui partagent vos points de vue, ceux-là vous
soutiendront. Laissez les autres provisoirement sur le côté, jusqu’à ce que
vous ayez des bases suffisamment solides pour les entendre, si vous en
avez le désir. Faites une liste de tous vos alliés ainsi que de la façon dont
vous aimeriez qu’ils participent à votre projet. Dites-leur combien c’est
important pour vous de les avoir à vos côtés.
Mes alliés :
……………………………………………………………………………
……
Unissez vos alliés à votre projet. Parlez-leur de vos objectifs.
……………………………………………………………………………
……
Où et comment ?
……………………………………………………………………………
……

Prendre une décision bonne pour soi, un petit miracle au


quotidien !
Décider, c’est créer un tournant dans sa vie, c’est se donner le droit
d’être. Ce que nous voulons existe d’abord dans nos cœurs et nos esprits,
et se réalise quand nous prenons la ferme décision d’agir et d’aller
jusqu’au bout de nos désirs.

Si vous avez quelques difficultés àréaliser vos buts…


Quelques pistes pour trouver le frein :
• Croyez-vous vraiment que vous atteindrez votre but ?
• Au fond de vous, n’avez-vous pas une petite voix qui vous dit le
contraire ?
• Ne vous dites-vous pas que c’est trop pour vous ?
• Ne vous plaignez-vous pas auprès de votre entourage de ne pas
trouver le temps ou du manque de moyens dont vous disposez ?
• Vous faites-vous confiance lorsque vous avez des idées, une
intuition ?
• Terminez-vous ce que vous commencez ?
• Avez-vous correctement vérifié les points de l’objectif ?
• Pensez-vous que le but poursuivi va dans votre sens ?
• D’autres difficultés… ?
Vous voulez trouver la réponse ou le moyen de résoudre votre
difficulté ?
Patience, l’exercice de mise à jour vous y aidera.

À chaque jour suffit son miracle !

Découpez votre objectif en étapes à accomplir et occupez-vous de la


première tranche. Chacune de nos pensées, de nos décisions et de nos
actions quotidiennes crée notre réalité continue. Il paraîtrait que la
plupart d’entre nous sont effleurés par plus de dizaines de milliers de
pensées par jour ! La majorité de vos pensées sont-elles positives ?
Quand votre esprit vous semble vide… posez-vous la question à
laquelle vous souhaitez trouver une solution. La réponse est en
Libérez-vous de votre passé et engagez-vous dans le
présent pour créer le futur.
vous. Répétez plusieurs fois votre question avant de vous endormir.

Entretenez votre énergie

Avant de vous lever le matin, posez-vous des questions dynamisantes


et porteuses, telles que :
• Que vais-je réaliser aujourd’hui qui va contribuer à ce que
j’atteigne mon but ?
• Comment vais-je m’organiser ?
• Quelle ressource vais-je utiliser aujourd’hui pour augmenter mon
dynamisme ?
• Comment s’inscrivent mes motivations ?
• Comment vais-je associer du plaisir à chaque chose que
j’entreprends ?
Visualisez le déroulement de votre journée ainsi que le bien être que
vous ressentirez à la fin de celle-ci, laissez-vous entendre la résonance
que cela touche en vous. Évitez les personnes négatives, les pessimistes.
Éliminez de votre vie ce qui vous tire vers le bas, ce qui vous encombre
inutilement. Que pouvez-vous laisser sur le côté ou simplement
éliminer ? De quoi, de qui souhaiteriez-vous vous détacher afin de
respirer ou d’enfin commencer à vivre votre vie ? Donnez l’inutile ou le
superflu, gardez l’essentiel. « Côtoie les vivants et laisse les morts
enterrer les morts », me disait un ami. J’ai mis longtemps à en
comprendre le sens, mais lorsque ce fut le cas, quand j’étais prêt à
comprendre, j’ai pris la décision de créer un tournant dans ma vie, et de
m’occuper des « vivants ».

Exercice :Respirer

1. Faites la liste de toutes les personnes que vous laissez vous


importuner et encombrer l’existence :
……………………………………………………………………………
……
2. Faites le tri de ceux que vous allez éliminer de votre vie et ceux que
vous voulez garder :
Ceux que je ne souhaite plus voir
……………………………………………………………………………
……
Ceux que je compte garder en rééquilibrant la relation.
……………………………………………………………………………
……
3. Définissez comment vous allez espacer vos rencontres avec ceux
que vous souhaitez garder.
……………………………………………………………………………
……
4. Dès que vous aurez mis ceci en place et passerez concrètement à
l’acte, offrez-vous un plaisir, un cadeau. Lequel :
……………………………………………………………………………
……

Prendre soin de ses rêves

Ouvrez-vous à d’autres dimensions : si vous faites un mauvais rêve,


transformez-le dès votre réveil. Gardez les yeux fermés à votre réveil,
laissez-vous baigner dans l’énergie du rêve. Repassez la scène à reculons
jusqu’à l’endroit où vous souhaitez changer le contenu du film et créez la
fin que vous désirez.Vous commencerez subtilement et symboliquement
grâce à ce processus à façonner votre futur. À votre réveil, faites le point.
Souvenez-vous que votre cheminement intérieur précède le cheminement
extérieur. Lorsque vous vous souvenez d’un rêve, , tirez-en
l’enseignement, les messages possibles, ce que cela pourra vous apporter
dans votre futur. Symbolisez votre (vos) désir(s) et créez-vous un espace
sacré où vous retrouvez tout ce qui est important pour vous. Soignez cet
espace, faites-le vivre, mettez-y de la luminosité, de la musique, des
odeurs, de la douceur, des fleurs, des fruits, tout ce qui vous inspire. Ce
processus concret vous aide à vous occuper de votre désir.

Choisissez les bons stimuli

Placez ou investissez votre énergie dans ceux qui ont envie d’avancer,
ceux qui sont dans la conscience, ceux qui déploient courage et
détermination dans ce qu’ils entreprennent, dans ce qu’ils vivent, et
l’énergie vous parviendra !
Soyez joyeux et maintenez le cap : n'oubliez pas que c’est vous qui êtes
aux commandes de votre navire, de votre projet. Laissez la résonance se
faire en vous, comme les cordes d’un luth, qui sont seules mais vibrent
d’une même harmonie !
Lâchez prise et accueillez ce que l’univers vous offre, utilisez-le pour
construire ce qui vous est cher, pour aider ceux qui en ont le désir.
Chaque jour vous apporte de nouveaux fruits, de nouvelles expériences,
de nouvelles victoires.
À chaque fin de semaine, faites le point de tous vos apprentissages, de
vos difficultés et rectifiez ce qu’il y a à rectifier, faites la fête de vos
apprentissages. Cette relation à vous-même d’ouverture et de progrès fera
de vous un être différent, à l’écoute de la vie. Un être d’amour, d’amour
inconditionnel, qui célèbre ses victoires et les partage avec les autres afin
de contribuer à l’évolution de l’humanité.
Ces points vous intéressent-ils ? Se révèlent-ils simples pour vous ?
Tant mieux.Vous ressentez certaines difficultés à y adhérer ? Notez ce
que vous souhaiteriez acquérir ou renforcer. Maintenant que vous avez
commencé à éliminer les énergies négatives, vous allez trouver en vous
encore plus de puissance pour aller de l’avant ou éviter de stagner. Est-ce
votre désir ? Votre cœur continue à battre, pourquoi ? Entretenez les
autres aspects de votre existence aussi. Un consultant me confiait qu’il
n’avait jamais imaginé à quel point toutes ces énergies parasites, avaient
pu prendre autant de place dans sa vie. Il croyait que les petits problèmes
non résolus faisaient partie des petits inconvénients de la vie… En
quelque sorte, il avait raison. Il n’avait pas tenu compte des cumuls… Ne
dit-on pas que ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières ?
Si vous avez trop de « petits ruisseaux » et s’ils prennent trop de place,
peut-être serait-il judicieux de vous y intéresser. Le fait qu’il ait résolu ou
plus simplement mis en mots des non-dits, lui a permis non seulement de
se dégager de ces poids, mais aussi de prendre sa véritable place auprès
des autres. Par ce moyen, il a pu augmenter son potentiel « énergie » pour
s’occuper des solutions plutôt que des problèmes (cheval noir – cheval
blanc). Et de plus, m’a-t-il dit, « j’ai le sentiment qu’en m’étant
franchement positionné, je me suis fait respecter. J’ai retrouvé certains
alliés et j’ai repris confiance en moi. La vie est belle ». Quel
changement ! Juste en prenant le risque de faire un petit nettoyage.
Caractéristiques d’un être sur la voie de l'épanouissement
Si votre désir est de vous épanouir, de faire évoluer l’humanité, d’accéder à vos
buts, cultivez les caractéristiques reprises ci-dessous qui vous emmèneront vers la
réussite3.

1 Au travers de mes actes, mes comportements, de qui je


suis, je peux aider beaucoup de gens désireux de changer.
2 Je peux avoir une influence sur ce qui m’arrive.
3 Je me fais confiance et développe vitalité et souplesse.
4 Je maîtrise mes émotions.
5 Chacune de mes erreurs constitue un enseignement.
6 J’ai les capacités d’écoute et de compassion.
7 J’ai les capacités de négocier et j’obtiens ce que je veux.
8 Je suis une personne de confiance, je suis entier.
9 J’ai les capacités d’adaptation quand c’est utile.
10 Je peux résoudre mes problèmes et demander de l’aide si
nécessaire.
11 J’ai en moi tout le potentiel nécessaire pour atteindre mes
buts.
12 Je cultive la philosophie du plaisir.
13 Je suis un être de vie et d’amour, je suis moi dans toute sa
simplicité et dans toute sa splendeur.

Si c’est trop difficile, surtout ne le faites pas ! Vous risquez


d’être mieux.
Quel risque réel prenez-vous en essayant ? Plus d’énergie ! Vous
pourrez davantage encore vous consacrer à la construction de votre
bonheur ! Le bonheur est contagieux ; il attire à lui les personnes qui
seront heureuses de vous voir heureux !

Pourquoi pas?
Dans un de ses séminaires, un gourou annonce qu’il maîtrise des formules
magiques lui donnant des pouvoirs exceptionnels.
« Par exemple dit-il, chaque matin, je me promène sur l’eau, en utilisant au
préalable une incantation. »
Intrigué, un disciple lui demande la recette de sa formule. « Comme tu es mon
disciple, dit le gourou, je vais te la donner, mais concentre-toi car je ne te la dirai
qu’une seule fois. Il te faudra non seulement la retenir, mais aussi connaître la raison
profonde pour laquelle tu souhaites marcher sur l’eau et relier tout cela à ta mission. »
Le gourou lui récite un ensemble de mots très compliqués, impossibles à
mémoriser. Effectivement, le disciple essaie de les répéter, sans beaucoup de succès.
Le gourou lui conseille de s’entraîner très longuement, des années durant… puis il
s’en va. Quelques jours plus tard, à l’aube frémissante, notre gourou se trouve assis
dans une barque, au milieu du lac. Étonné, il voit le disciple faire son jogging, courant
sur le lac ! Le gourou l’appelle :« Sapristi, comment fais-tu pour courir sur l’eau ? »
L'homme n’a visiblement pas entendu sa requête car il est déjà parti… marmonnant
une série de mots incompréhensibles !

1 Cf. M. Beattie, Vaincre la codépendance, Montréal, Éd. Sciences et Culture Inc., 1992.
2 Si vous ne trouvez personne ou si vous le préférez, faites appel à un professionnel.
3 Inspiré Glen et Nelsen, pédagogues.
5

COMMUNIQUER ET MOTIVER
EFFICACEMENT
CHEMINER AVEC L'AUTRE DE FAÇON POSITIVE et
enrichissante implique de savoir transmettre et partager. Communiquer et
motiver efficacement, avec respect, constitue donc une étape
incontournable pour atteindre ses objectifs et réussir sa vie. Savoir bien
communiquer avec soi-même, être relié à soi est cependant, nous l’avons
vu, le premier pas pour mieux communiquer et se relier aux autres.

HEUREUX QUI COMMUNIQUE… AVEC PRÉCISION !

Communiquer inclut un temps d’écoute aux autres, à leurs opinions, à


leurs points de vue. Lorsque vous parlez à un ami, apprenez à devenir un
observateur détaché pendant quelques instants. Que vous dit-il ? Quel est
son point de vue ? Qu’est-ce qui revêt de l’importance pour lui ?
Acceptez-vous facilement que l’autre puisse exprimer une opinion
différente ? Lui laissez-vous la développer sans l’interrompre ?
Souvenez-vous qu’il ne sert à rien de critiquer l’autre dans ses choix,
même s’ils représentent, selon vous, la « mauvaise voie ». Chacun
d’entre nous évolue à son rythme et doit faire ses expériences
d’apprentissage. Il est important de respecter l’autre dans son rythme et
ses choix. Nul besoin de créer un fossé entre vous « l’éclairé ! » et l’autre
« le non-éclairé ! ». En développant vos facultés d’acceptation vous
créerez une énergie différente dans votre relation aux autres. Ils vous
feront beaucoup plus confiance, vous apporteront probablement des
idées. À l’inverse, si vous pouvez leur apporter quelque chose, suivez
votre intuition et faites-vous confiance.
Communiquer, c’est se positionner face à l’autre, surtout
s’il n’est pas en accord avec vous.
Préférez les relations de confrontation (échange de points de vue) aux
relations d’affrontement (toutes formes de violences verbale, non verbale,
physique). Si quelqu’un dans une conversation vous menace ou recourt à
des tactiques d’intimidation, refusez de poursuivre. Mieux vaut ne pas
alimenter ce type de relation, elle risque d’être peu authentique. S'il est
désireux de vous écouter, demandez-lui pourquoi il manifeste une telle
agressivité ou une telle colère, dites-lui qu’il vous fait peur. Cherchez à
distinguer qui il (ou elle) est réellement sous cette protection ? Laissez-
vous guider par votre intuition dans vos réponses.

What do you say1? ; savoir entrer en communication avec l’autre ; choisir


la « bonne longueur d’onde »
Quelle longueur d’ondes, s.v.p. ? Vous voulez être entendu ? Vous
désirez être compris ?Vous faire comprendre et comprendre ce qui motive
l’autre et bien sûr vous-même vous aidera à gravir un échelon de plus
pour vous diriger vers votre objectif, car vous ne pourrez y accéder sans
communiquer. Rappelez-vous que : « Ce n’est pas ce que vous dites qui
est important, mais ce que l’autre a entendu. » À cette fin, il convient
d’adapter votre communication à la longueur d’onde de votre
interlocuteur. Comme un poste de radio : si vous ne vous branchez pas
sur la longueur d’onde voulue, vous n’entendrez rien ou autre chose.
Pourquoi demande-t-on le nom ou le prénom de son interlocuteur ?
Probablement par politesse, pour pouvoir le désigner par son nom. Si
vous appelez quelqu’un par son nom, il réagit plus rapidement que si
vous vous adressez à lui sans aucune spécification. Dans la
communication, l’application est similaire : si vous connaissez la «
langue » que l’autre parle couramment, la conversation vous sera plus
aisée. Il faut s’adresser à lui par sa voie de prédilection :visuel, auditif,
kinesthésique (ressenti). Je vais vous indiquer à quoi correspondent ces
termes dans ce chapitre.Vous allez bientôt être comme ce participant qui
me confiait que, pour lui, apprendre les « différentes langues » en
communication, c’était comme apprendre à se préparer à rencontrer de
jolies Tahitiennes. Car, sur chaque île, elles parlent des langues
différentes. « J’éprouve un plaisir fou à apprendre toutes ces différentes
langues », affirmait-il. Il « voyageait » en apprenant les différentes
langues, et de ce fait, y associait beaucoup de plaisir. Et vous ? Quelles
associations vont vous motiver à apprendre avec plaisir de nouvelles
façons de communiquer ? Convaincre plus facilement l’autre, pour
profiter ensemble de ce que vous aimez partager. Apprendre avec
quelqu’un que vous aimez, votre compagne ou un ami.Vous faire plaisir à
chaque fois que vous avez consacré du temps à cet apprentissage.

Visuel, kinesthésique, auditif ou autre ? Trouver l’accord

Pour entendre des sons harmonieux sortir de votre piano, l’accorder est
indispensable. Un bon musicien teste son instrument avant de jouer, les
musiciens du même orchestre également avant le concert. Avant d’aller à
la rencontre des « schémas spécifiques » des personnes que vous êtes
susceptible de rencontrer, nous allons nous familiariser avec les canaux
de communication de celles-ci. Nous allons apprendre à accorder notre «
piano » pour mieux rencontrer les autres. Récemment, me promenant en
forêt, j’entendais chanter un oiseau. Je l’ai imité de mon mieux et il m’a
répondu ! Nous avons ainsi pendant quelques instants échangé nos
ressentis dans le canal auditif. Je vibrai. Sans aller dans le « contenu »,
l’oiseau et moi-même avons commencé à communiquer ! Chez les êtres
humains, c’est similaire. Pour que votre message (le contenu) arrive à
toucher l’autre (à l’intéresser), votre « piano » ou vos cordes vocales
doivent au préalable être bien accordés.

Développez vos capacités de dialoguer dans les différents


canaux de communication. Ils enrichiront votre perception du
monde et vous serez mieux compris.
Je l’ai déjà évoqué tout à l’heure, les hommes possèdent plusieurs
canaux de communication. Le visuel, le kinesthésique (ressenti) et
l’auditif (souvent en dialogue interne – l’auditif a tendance à se dire des
choses) sont les plus courants, puis suivent le gustatif et l’olfactif. À ce
stade, le contenu n’intervient pas encore. C'est le stade de l’accordement,
de la sélection de la longueur d’onde principale dans laquelle vous allez «
jouer ». Les difficultés de communication entre deux personnes
proviennent souvent du fait qu’elles n’utilisent pas le même système de
représentation. Bien que chaque individu utilise préférentiellement un ou
deux canaux sensoriels, cela ne l’empêche pas non plus de se servir d’un
autre canal. En effet, une personne peut être plus visuelle dans certaines
circonstances et plus dans le ressenti dans d’autres. Face à un événement
intriguant et suivant le canal dans lequel fonctionne la personne, elle
pourrait vous dire :
• le visuel :« Tu as vu cela ? »
• l’auditif :« Tu as entendu cela ? »
• le kinesthésique (ressenti) :« Ressens-tu la même chose que moi ?
»
• l’olfactif : « Je flaire quelque chose… »
• le gustatif :« Goûte-moi cela ! »
Il y a quelques années de cela, lors d’une soirée, je fais la connaissance
de deux jolies femmes. Malgré mes efforts, j’éprouve de grandes
difficultés à les intéresser. Je suis principalement visuel, elles étaient
toutes deux auditives. Le courant ne passait pas. Je leur disais des choses
telles que : « Le décor est superbe ici… vous voyez ce que je veux dire…
si on allait voir ailleurs… » Prenant conscience de tomber à plat à
chacune de mes remarques, je changeai mon fusil d’épaule et enclenchai
le mode auditif. Mon discours (contenu) n’a pas changé, mais les accords
(prédicats) employés étaient différents. Je leur déclarai : « Je trouve que
la musique est superbe ici… vous entendez ce que je veux dire… si on
allait vibrer ailleurs… », etc. Revirement complet de situation : toutes
deux acquiesçaient avec un grand sourire !
Françoise avait constitué un fichier sur chacun de ses principaux clients en notant
entre autres leur canal de communication. Elle a constaté que les clients les plus
difficiles ont changé d’attitude envers elle et qu’elle-même les trouvait plus agréables.
Plutôt visuelle, elle accueillait auparavant une cliente kinesthésique par ces mots : «
Alors, Madame X, belle journée n’est-ce pas ? » qui ne brisait pas la glace. Le jour où
elle lui demanda à la place « Alors Madame X comment vous sentez-vous ? », un
grand sourire apparut comme par enchantement sur le visage de cette dernière.

Si vous donnez une consigne à un auditif et que vous lui dites : « Tu


vois ce qu’il y a à faire ? », cela risque d’être moins bien transmis que si
vous lui dites : « Tu as entendu ce qu’il faut faire ? » Si le message passe
mieux, la personne a plus de chance de le retenir et de faire ce que vous
proposez ! Pour vous permettre de vous exercer et d’affiner votre
perception, vous trouverez ci-joint une liste de mots de la langue
courante ou prédicats classés par canal préférentiel. Les prédicats sont
les mots (verbes, noms, adjectifs) que nous utilisons et qui révèlent nos
systèmes de représentation.
Pour trouver plus aisément le canal de l’autre, l’art consiste à
développer votre écoute et d’autre part à vous intéresser à lui !

Exercice : Entraînez-vous àparler les trois langues : visuel, ressenti, auditif

Prenez une feuille de papier et tirez trois colonnes, en inscrivant au-


dessus « visuel – ressenti – auditif ». Trouvez quelqu’un qui veut faire
l’exercice avec vous.
Demandez-lui de vous raconter un voyage qu’il a fait, une situation
qu’il a vécue. Il sera important que la personne parle de ce qu’elle a vécu,
de ce qui s’est passé pour elle. Pour l’aider à rester centrée sur elle, vous
pourrez lui poser des questions telles que :
• Comment sais-tu que… ?
• Comment fais-tu pour… ?
• Comment as-tu réagi ?
• Que s’est-il passé pour toi ?
• Quelle est la première chose qui s’est passée pour toi ?
• Pourquoi as-tu réagi ainsi ?
Chaque fois que vous repérez un mot lié à un canal, cochez une des
trois colonnes. En fin d’exercice, additionnez les croix dans chaque
colonne. Le canal préférentiel de la personne sera probablement celui de
la colonne qui contient plus de croix.
Amusez-vous avec vos amis, développez votre écoute avec vos clients,
vos associés et accordez votre « piano ». Soyez attentifs aux réactions de
ceux avec qui vous vous accordez ou désaccordez !

Exercice :Trouvez maintenant votre canal préférentiel : quelle est la première chose que vous
percevez ?

Pour chaque situation, cochez la case appropriée qui vous concerne.


Précisez dans quel canal se situent les choix indiqués.
Entraînez-vous dans les canaux qui vous sont moins familiers. Fixez-
vous un but au minimum une fois par jour, juste pendant cinq minutes.
Les résultats peuvent vous surprendre. Passez d’un canal à l’autre et
surfez avec les prédicats.

ATTENTION AUX RACCOURCIS !

Les raccourcis piègent le langage. Dans le domaine de la


communication, la précision de vos propos peut se révéler primordiale,
principalement lorsque vous devez faire appel à l’aide de quelqu’un pour
mener une tâche à bien, déléguer par exemple. Comment obtenir ce qui
est important pour vous, si votre message prête à confusion ? Que ce soit
pour lors de moments affectifs ou professionnels, nous nous servons
souvent de raccourcis. Le langage n’est qu’une approximation de
l’expérience. Les mots utilisés sont le résultat de notre processus de
pensée (je peux penser certaines choses, puis ressentir si cela me
convient, m’en créer des images internes, etc.). L'association de mes
perceptions et de mes processus de pensées découle de mon mode de
communication. Les perceptions expriment les informations recueillies
par nos cinq sens et traitées par notre ordinateur central, le cerveau. La
pensée transforme notre perception en mots. Les mots traduisent une
représentation de l’expérience, une codification différente d’un individu à
l’autre. Un mot peut être perçu différemment par l’autre suivant son
propre codage. Les mots « bonheur », « efficacité », « amour » ne
recouvrent pas le même sens pour chacun. Afin que le message soit
clairement perçu par l’autre, connaître son pôle constitue un plus, être
précis dans vos affirmations ou poser des questions de précision optimise
le message. Alfred Korzybski a mis en évidence le fait que chaque
personne possède son propre modèle de codage. Les mots que nous
sélectionnons pour décrire nos objectifs sont déterminants pour la
réalisation de ceux-ci. Plus nous sommes clairs et précis, plus nous y
avons aisément accès. Il fait apparaître que « la carte n’est pas le
territoire », c’est-à-dire que l’expérience d’une personne n’est pas
nécessairement celle d’une autre : tout le monde n’apprécie pas le
jogging. Le linguiste américain Noam Chomsky ajoute que des cartes
mentales appauvries et inadaptées représentent le résultat de défaillances
dans nos processus de perception et de pensée. À partir de ces théories,
John Grinder et Richard Bandler, les pères fondateurs de la PNL, ont
proposé le méta-modèle, un outil qui facilite l’accès à une meilleure
compréhension du discours de l’autre. Lorsque nous nous exprimons,
notre interlocuteur entend notre « structure de surface » (la forme), il doit
ensuite décoder notre message, sa structure profonde (le fond). Il ne peut
le faire qu’avec les informations de son décodeur. Donnons-lui les
codes : il nous comprendra plus aisément.Vous avez certainement
entendu les phrases suivantes :
• « Ne me dis rien, je sais ce que tu vas me dire ! »
• « Cela ne se fait pas… »
• « Je sais que tu ne m’aimes pas »
• « Tu regardes tous les soirs la télévision et ne t’occupes plus de
moi..., donc tu ne m’aimes plus… »
• « Il arrive toujours en retard, donc il est démotivé… »
Les généralisations, les lectures de pensées, les oublis, les déductions
automatiques, les déformations sont des raccourcis. Ceux-ci font
naturellement partie de notre langage. Continuez à les utiliser et vibrez,
sauf si vous avez besoin d’être précis dans ce que vous faites, dans ce que
vous exprimez ou ce que vous entendez. Poser une question précise
permet non seulement d’approcher de plus près la réalité de votre
interlocuteur, mais aussi, dans certains cas de l’aider éventuellement à
prendre conscience que, finalement, il donne trop d’ampleur à ses
perceptions.

« La généralisation », côté piège…

La généralisation est un processus par lequel une personne, à partir


d’une expérience vécue ou ressentie, étend sa signification à l’ensemble
des expériences du même ordre ou du moment. Lors d’une période de
déprime, Valérie trouvait que tout ce qu’elle entreprenait échouait. Dans
cet état d’esprit, elle alimentait ce qu’elle croyait en agissant en fonction
de cette croyance, comme une personne qui ne croit pas en ce qu’elle fait
et part « perdue d’avance ». Pour sortir de cette ornière, il lui fallut
répondre à la question suivante : « Est-ce que vraiment tout ce que tu as
entrepris depuis ta petite enfance a vraiment échoué ? » Yves, ayant subi
des indélicatesses à répétition de ses employés, en déduisit qu’ils étaient
tous potentiellement malhonnêtes. La méfiance extrême qu’il montra
alors engendra un grand nombre de difficultés dans ses rapports avec son
personnel.
Il a pu rétablir la situation en s’interrogeant ainsi :
- Tous les employés ressemblent-ils à ceux-là ?
- N’existe-t-il pas des employés différents ?
Thierry se plaignait que jamais personne ne l’avait écouté, il se sentait
démoralisé. La réponse vint du tac au tac de la personne auprès de qui il
se confiait : « N’y a-t-il vraiment jamais personne qui veut t’écouter ? »
Pour sortir de ce type de schéma et se rapprocher de la « réalité », il est
conseillé de se poser des questions du même type ou de les poser aux
autres avec tact. Dans ce domaine, il ne faut en effet pas indisposer la
personne par des questions qu’elle pourrait ressentir comme
déstabilisantes ou agressives mais lui faire percevoir que vous cherchez
seulement à l’aider et non à la pousser dans ses retranchements.Vous
risquez de créer l’effet inverse si vous ne vous y prenez pas avec doigté et
si la personne ressent votre intervention comme abusive.
Il est préférable d’utiliser ce type de questionnement envers soi-même
pour s’ouvrir des perspectives et sortir de ses propres
ornières que pour les autres. Attention donc à son application à un
tiers. N’oubliez pas que vous n’avez aucun droit sauf si la personne
vous demande de la questionner ainsi.

… et côté positif

Généraliser nous permet de faire face aux situations présentes en


utilisant nos expériences passées. Nos aptitudes à l’apprentissage
découlent de cette capacité. Si vous pouvez rouler à vélo, vous ne devez
pas réapprendre à chaque fois.Vos expériences vous permettent de
reproduire les mêmes schémas. Généraliser un état de plaisir devient très
communicatif. Nous généralisons nos expériences à tout âge de la vie.
Cette aptitude se révèle profitable, peut-être même vitale. Le contraire
aussi ! Une femme qui vit de désagréables expériences avec les hommes
risque de généraliser sa vision de l’homme. Elle pourrait par exemple
dire : « Tous les hommes sont des menteurs. »

L'oubli, l’omission, côté piège…

Ce processus nous permet de conserver certains aspects de notre


expérience et d’en éliminer d’autres. La personne communique ainsi sans
trop se « mouiller », en restant dans le vague. Récemment, au
supermarché, j’entends cette maman qui dit à son fils (probablement
désobéissant) : « Si tu continues comme cela, tu verras ce que tu verras…
» Je me demande bien ce qu’il allait voir ! Peut-être que la mère ne le sait
pas elle-même ! J’avais envie de me mêler de leur bout de relation et de
lui demander : « Que verra-t-il donc, Madame ? » J’ai laissé au fils le
soin de régler ce problème d’imprécision du langage, s’il en avait le
désir ! L'effet nocif de ce deuxième piège réside dans le manque
d’information.

Un esprit logique !
Simon, diplômé en logique, rencontre Paul, un ami. Il lui demande :
- As-tu un jardin ?
- Oui, répond son ami.
- Avec des fleurs ?
- Oui, beaucoup de fleurs.
- Et des arbres ?
- Oui, il y a des arbres.
- Tu aimes regarder la nature ?
- Oui, j'aime regarder la nature.
- Tu aimes les oiseaux ?
- Oui, j'aime les oiseaux.
- Tu aimes donc la vie ?
- Oui, j'aime la vie.
- Tu aimes l’amour ?
- Oui, j'aime l’amour.
- Tu aimes les femmes ?
- Oui, j'aime les femmes.
- Très bien, dit Simon, l’air satisfait. Au plaisir de te revoir,
dit-il à son ami.
Peu de temps après, Simon rencontre Jacques, un autre ami. Il lui demande :
- Tu as un jardin chez toi ? Non, répond son ami.
- Alors, tu n’aimes pas les femmes ?

À l’intérieur de cet « oubli », chacun peut fantasmer, remplir « les


vides » à sa façon autour de ce qui a été dit.
Il est très utilisé en politique. Beaucoup de politiciens arrivent à faire
rêver leurs concitoyens par l’utilisation de généralisations et
d’imprécisions telles que :
• « On va faire le nécessaire… (quoi ?) »
• « Il faut bouger… (oui, mais pour en venir à quoi ?) »
• « Allons-y… (où cela ?) »
• « La liberté avant tout… (Quelle liberté ? – Pour qui ?) »
• « Nous devons renflouer les caisses… (Quelles caisses, de
combien et comment ? etc.).

…et côté positif

Oublier permet de sortir provisoirement de situations en ne


s’impliquant pas trop ! Ce processus sélectionne certaines données
de notre expérience pour oublier le reste et en exclure d’autres.
Grâce à cette capacité, nous évitons d’être submergés par la masse
de stimuli externes perçus par nos sens en permanence.
Nous pouvons ainsi nous concentrer et sélectionner l’indispensable. Le
tout réside ensuite dans le bon tri.

Au pays des pies !


Le directeur du lycée Platane s’aperçoit de la disparition de sa montre. Il convoque
toutes les pies et demande qui a volé la montre. Pas de réponse. Très fâché, il
menace : la pie voleuse sera sévèrement punie si elle ne lui rend pas sa montre. Rien
n’y fait. En dernier recours, il annonce : « Si la pie qui a volé ma montre ne se
dénonce pas, je ferai comme a fait le sorcier de la forêt » (sans préciser quoi…), et,
dit-il, « elle verra ce qu’elle verra… ! » Silence ! Peu de temps après, une jeune pie,
un peu honteuse, reconnaît avoir volé sa montre et la lui restitue. Elle avoue qu’elle a
eu très peur de la dernière menace. Intriguée, elle demande au directeur :
- Vous auriez vraiment fait…
- Oui, dit le directeur, je l’aurais fait, sans aucune hésitation.
- Et qu’a fait le sorcier de la forêt ?
- Il a acheté une nouvelle montre !

« La déformation », côté piège…

La déformation altère la réalité. Elle effectue des substitutions de


données dans notre expérience. Elle nous fait voir les choses à notre
façon. On trouve quatre sortes principales de déformations :
• une relation entre deux faits ; X prouve automatiquement Y :« S'il
ne m’offre plus des fleurs c’est qu’il ne m’aime pas … » En quoi
le fait qu’il ne lui offre plus de fleurs prouve qu’il ne l’aime
plus ?
• une relation de cause à effet « Il me fait peur… dès que je le vois,
j’angoisse » En quoi le fait de le voir vous fait-il peur ?
Comment fait-il pour vous faire peur ?
• le sujet pense à la place de l’autre : « je sais ce que tu penses… » ;
« surtout ne me dis rien… je sais ce que tu vas me dire ».
Comment le sait-il ?
• le jugement de valeur sans auteur identifié « C'est ridicule de faire
cela » :Qui dit cela ?

… être particulièrement vigilant avec les enfants…

Un autre cas de déformation assez courant et souvent dramatique est


celui de l’enfant de parents divorcés. Si le père va vivre sous un autre
toit, l’enfant croit souvent qu’il n’a plus de père. Dans ce cas, les parents
(ou l’un des deux, suivant la bonne entente) sont invités à expliquer et
montrer à l’enfant (avec un croquis) le schéma des relations suivantes.

Il sera bon de lui expliquer et montrer visuellement qu’il existe en fait


trois relations et qu’elles sont chacune privilégiées, quoi qu’il arrive. Si
l’un des parents ou les deux lâchent la relation mari-femme pour des
raisons qui les regardent, l'enfant conserve toujours pour lui seul la
relation à sa mère et la relation à son père. Son père reste toujours son
père et sa mère reste toujours sa mère jusqu’à la fin de sa vie. Le fait que
son père et sa mère décident de se séparer regarde la relation mari-femme
et personne d’autre.
Une telle situation peut ainsi être recadrée objectivement et vécue
différemment par l’enfant. Combien de couples ne restent-ils pas

ensemble « pour les enfants » ? Que de gâchis. Beaucoup de ces couples


vivent comme frère et sœur et nient ou refoulent leur vie de couple, de
mari et de femme, leur épanouissement sexuel, etc. Ils se donnent
l’illusion que l’enfant ne sait pas… Nous ne sommes pas sur terre pour
souffrir. Si vous avez tout essayé et si vous sentez que votre vie
commence à s’embourber… que vos disputes vont crescendo et que votre
moral en est affecté…, prenez le risque de vous positionner face à votre
futur. Montrez aussi l’exemple à votre (vos) enfant(s) d’une femme ou
d’un homme qui se respecte, même si cela risque d’être mal accepté au
début. Soyez vous-même et affirmez-vous : c'est une des phases de
l’épanouissement et de l’évolution.

… et côté positif

La déformation surgit dans notre processus de créativité (elle permet


d’imaginer ce qui n’est pas encore). Elle permet aussi d’envisager des
possibles, afin de prévoir différents types de situations et donc d’actions
ou de réactions par rapport à un objectif. Ces trois processus réduisent
notre perception et notre connaissance de la réalité, mais lui sont
indispensables. Grâce à ces processus, nous accédons au monde sans
nous perdre.
Nous disposons d’une faculté de réajustement de nos connaissances au
fur et à mesure de nos expériences. En effet, l’oubli et la généralisation se
corrigent mutuellement, de même que la déformation s’adapte par la
généralisation.
Attention : La technique du questionnement est un bel outil de
précision, mais je vous recommande de l’utiliser avec une très grande
modération et énormément de tact et dans les cas importants seulement,
car, ce faisant, vous confrontez votre interlocuteur à sa réalité. Pensez à
vos réactions quand on agit ainsi avec vous. Il ne s’agit pas de pousser
votre interlocuteur à bout mais d’essayer d’arriver ensemble à mieux se
comprendre. Ne bousculez pas votre interlocuteur et ne le mettez pas
dans des situations inconfortables même avec les meilleures intentions du
monde. Respectez-le et respectez ses sentiments et ses zones d’ombre.

La cigale amoureuse
Il était une fois une cigale amoureuse d’une fourmi. Elle confie ses états à une amie
coccinelle :
– Je suis follement amoureuse d’une fourmi, lui confie-t-elle. Je ne dors plus, mon
cœur est comme emballé chaque fois que je la vois passer, je ne pense plus qu’à elle.
Je souffre de ne pas oser lui parler…
Son amie la coccinelle l’écoute. Le lendemain, elle rencontre la fourmi et lui dit : «
Mon amie la cigale te salue. Elle veut coucher avec toi ».
La fourmi étonnée répond : « L'a-t-elle dit d’une façon aussi directe ? »
– Non, répond la cigale, un peu gênée, mais l’essentiel, c’est cela !

CONNAÎTRE SES PÔLES D’INTÉRÊT DOMINANTS POUR


BIEN COMMUNIQUER

Nous pouvons nous rapprocher de la conception du monde d’une


personne (sa façon de percevoir les choses et de les interpréter) grâce à la
structure du langage qu’elle utilise. Nous percevons le monde avec nos
cinq sens. Nous filtrons l’information (notre réalité) suivant nos
expériences, notre vécu. C'est par le langage qu’une personne va
manifester ce qui est important pour elle. Elle a son schéma propre (ses
empreintes digitales), suivant la façon dont elle agira ou réagira aux
autres et aux événements. Nous appellerons ces schémas « Pôles de
sélection et d’action ».
Le cerveau d’un individu traite l’information de façon assez similaire à
un ordinateur. Il reçoit des quantités d’informations qu’il organise et
structure, afin de leur donner un sens. Un ordinateur a besoin d’un
logiciel afin de structurer toutes ces informations. Les filtres de sélection
et d’action sont en quelque sorte le logiciel qui, d’une part, nous permet
de sélectionner l’information, et d’autre part, détermine ce qui va attirer
notre attention. Connaître le logiciel de l’autre (ou le vôtre) nous permet
de communiquer efficacement et respectueusement avec celui-ci. Si vous
voulez communiquer dans la longueur d’onde de l’autre, l’usage de
quelques clefs (schémas) donne accès « à son village ». Commencez au
préalable par connaître les vôtres ! Ne dit-on pas :« Connais-toi toi-même
et tu connaîtras plus aisément les autres ! » Généralement, lorsqu’un
individu désire émettre un message qu’il connaît à 100 %, il n’en
transmet qu’environ 80 % et son interlocuteur n’en entend que 60 %. De
ce qu’il a entendu, il n’en comprend que 40 % et n’est capable d’en
restituer que 20 % ! Ces chiffres bien qu’approximatifs, démontrent la
difficulté de transmission d’un message. Pour augmenter votre
pourcentage de compréhension, envolons-nous pour un voyage aux îles,
où vous rencontrerez les principaux schémas existants dans la relation
avec vous-même et avec les autres. Pour la bonne transmission d’un
message ou un passage à l’action plus efficace, vérifier les intérêts de
l’autre ou les vôtres constitue la première étape ! Cinq zones d’intérêts
courantes sont à épingler.
L'intérêt porté :
• à l’ambiance,
• aux personnes,
• aux activités,
• aux choses (objets),
• aux informations.
Trois vieux amis, Jacques, Paul et Luc reviennent d’une soirée. Ils
décident d’aller boire un dernier verre avant de se quitter. Ils choisissent
un établissement au cadre feutré. Ils font le point sur la soirée et
échangent leurs ressentis. Jacques s’exprime le premier : il a trouvé la
soirée réussie, il y a rencontré une multitude de personnes intéressantes.
Paul trouve superbe les activités prévues par les organisateurs. Pour lui,
la soirée était réussie. Il en a profité pour donner de nombreux détails sur
chacune des activités qui le passionnent. Luc, lui, s’est senti
agréablement surpris par tous les objets et décorations de la salle,
visiblement agréables et mettant de « l’ambiance ». Nous voyons que
chacun a des pôles d'intérêts2 différents.

Personne, information, ambiance ? Quel est votre principal pôle


d’intérêt ?

Si vous voulez associer plus de plaisir au voyage vers votre réussite,


pensez à alimenter votre ou vos pôles d’intérêts le plus fréquemment
possible.
Ne pensez-vous pas qu’en « activant » les zones d’intérêts de vos
proches, la communication passera mieux ?
Ne pensez-vous pas qu’une personne à l’aise est plus réceptive que
celle qui se sent moins bien ?
Vous voulez, par exemple, convaincre votre conjoint ou votre associé à
être présent à une soirée…
• Il (elle) a le pôle d’intérêt « personnes » : dites-lui qu’il y aura
des gens passionnants. Cela l’intéressera beaucoup plus !
• Il (elle) a le pôle d’intérêt « ambiance » : dites-lui qu’il y aura de
l’ambiance, mettez le zoom sur quelques détails (selon ce qui est
important pour lui (elle) dans l’ambiance).
• Il (elle) a le pôle d’intérêt « activités » : énumérez-lui les activités
prévues tout au long de la soirée.
• Il (elle) a le pôle d’intérêt « infos » : donnez-lui des informations
et des détails particulièrement passionnants concernant la soirée.
• Il (elle) a le pôle d’intérêt « objets » : donnez beaucoup
d’informations sur les objets ou les décorations qu’il y a dans la
salle ou ses environs.
Vous voulez activer vos propres pôles ?
Procédez de la même façon. Imaginez que vous devez vous rendre à
une soirée et que cela ne vous enchante pas trop. Vous pourriez par
exemple vous dire si vous avez le pôle :
• Personnes : « Je rencontrerai beaucoup de gens intéressants. »
• Ambiance :« L'ambiance sera assurée, si nécessaire j’agirai… »
• Infos : « Je pourrai recueillir des informations pour mon projet…
»
• Activités : « Je sais que je pourrai danser, chanter, jouer au poker,
voir et participer au spectacle… »
• Objets : « Je trouverai des bibelots et autres objets intéressants…
je me centrerai prioritairement sur cela. »
Comment trouver nos pôles d’intérêts ou ceux de nos proches ? En
questionnant la personne sur ce qui était important pour elle lors de sa
sortie, de sa visite, etc. Elle pourrait par exemple répondre :
• C'était superbe, j’ai pratiqué de nombreux sports différents…
(pôle d’intérêt :activités).
• J’ai rencontré des gens intéressants (pôle d’intérêt : personnes).
• Il y régnait une ambiance du tonnerre (pôle d’intérêt : ambiance).
• La table était superbement décorée avec un magnifique vase orné
de fleurs fraîches, des verres en cristal, les nappes étaient
travaillées, etc. (pôle d’intérêt :objets).

Où est votre intérêt ?


1 Trouvez les pôles d'intérêts de deux de vos proches (mari, femme,
enfants, etc.) ainsi que de deux de vos collaborateurs de travail.
2 Amusez-vous à communiquer avec eux régulièrement dans leurs
pôles.

Se faciliter la vie

Une particularité de ceux qui réussissent, c’est le plaisir et la passion.


Dans ce qu’ils entreprennent, ils incluent du plaisir naturellement,
notamment en utilisant leurs schémas porteurs, leurs pôles d’intérêts.

Jacky, un homme d’affaires qui réussit fort bien dans son domaine, possède les
pôles d’intérêts « personnes et ambiance ». Il s’arrange pour vivre ses activités dans
une ambiance qu’il crée et s’entoure de gens qu’il aime. Ainsi, dit-il, « c’est beaucoup
plus agréable pour moi, j’y prends beaucoup de plaisir, cela me passionne. De ce fait,
je réussis plus facilement ».

Et vous ? Quels sont vos pôles d’intérêts ? Les utilisez-vous dans votre
vie professionnelle et relationnelle ? Éliminez-vous « les ficelles » qui ne
vous conviennent pas ?
Faites ce que vous aimez. Entourez-vous de ce pour quoi vous vibrez !
Essayez, vous serez surpris ! Vibrez dans tout ce que vous entreprenez,
partagez si nécessaire votre projet. Intéressez vos collaborateurs, mais
demeurez le capitaine de votre navire.
Beaucoup de personnes n’atteignent que difficilement leur but. Elles
négligent leur propre façon de fonctionner. Souvent elles ignorent
totalement leur mode d’emploi, ce sont les événements qui les
conduisent… Elles oublient, par exemple – si l’ambiance est importante
pour elles – de créer un climat de bonne atmosphère afin de devenir
créatif et efficace dans leurs projets.
Si je connais mes pôles d’intérêts, je peux les utiliser
lorsque je désire passer à l’action.
Je m’entoure de personnes si mon pôle principal est « personnes ». Si
mon pôle est « activités », je m’arrange pour pratiquer plusieurs activités,
cela me dynamise.

À QUOI RÉAGISSEZ-VOUS ?

Vous connaissez vos pôles d’intérêts ? Nourrissez-les et laissez leurs


sensations vous envahir. L'étape suivante concerne nos réactions. Mes
choix et mon orientation sont liés à mes motivations, à mes pôles
d’intérêts, à mes références. Je peux être orienté « vers moi » ou « vers
les autres ». Suivons la conversation de nos trois compagnons qui
échangent leurs ressentis de la soirée passée. Jacques déclare à son
compagnon qu’il a pris la décision de sortir une fois tous les quinze jours,
il s’est rendu compte que cela lui fait du bien. Paul envisage de faire de
même tout comme son ami. Luc lui confirme d’ailleurs qu’il avait
meilleure mine depuis.Voici deux orientations de choix : l’un, Jacques,
est en référence interne (par rapport à lui) et l’autre, Paul, est en
référence externe (par rapport aux autres).

Mes choix existent-ils


principalement par rapport à moi ou
par rapport aux autres ?
Certaines personnes sont obligées de demander à d’autres si elles sont
performantes ou ont besoin d’être rassurées en regardant leurs résultats
sur un tableau de bord. D’autres n’ont besoin d’aucune aide extérieure ou
de feed-back, mais sont intimement convaincues de la qualité de leur
travail.

Catherine éprouvait des difficultés à se décider de se lancer comme indépendante.


Elle avait besoin d’entendre les avis des autres. Seulement, elle ne demandait l’avis
que de ceux qui la décourageaient. Je l’ai invitée à changer de stratégie. Utiliser son
même schéma « référence externe », mais pour l’inciter à aller de l’avant. Établir la
liste de ceux qui pourraient la soutenir ainsi que trouver d’autres personnes qui ont
réussi comme indépendants. Quelques mois plus tard, elle était installée à son compte.

Être en référence interne

Une personne qui est en référence interne se base prioritairement sur


ses propres critères, peu importe ce qu’en pensent les autres. Afin de
communiquer avec elle, il est essentiel de décoder ses critères (ce qui est
important pour elle). Cette personne peut être flexible si ses propres
critères sont satisfaits. Une personne en référence interne n’aime pas
qu’on lui dicte ses actions. Notez que plus une personne a des
responsabilités, plus elle doit être en référence interne. Elle n’a pas
besoin de savoir si les autres sont en accord avec elle. Elle sait comment
faire, décider et agir. « Je me fie à mon intuition profonde. »

Être en référence externe

Une personne qui est en référence externe a besoin de connaître


l’opinion des autres. Elle éprouve des difficultés à expliquer une certitude
fondée sur ses propres critères. Elle agit en fonction de ce que les autres
veulent ou pensent, peu importe ce qu’elle ressent. Elle agit généralement
plus facilement si elle pense que c’est son devoir de le faire. Son schéma
ressemble plus au type « obligation ». Obligations non choisies, vécues
comme imposées de l’extérieur. La flexibilité de cette personne peut
s’obtenir par des changements de critères en fonction d’une personne
importante pour celle-ci, ou de la dernière personne qu’elle a rencontrée :
« Le dernier qui a parlé a raison. »
Que dire à la personne centrée sur elle :« Tu as déjà réussi à le faire,
donc tu pourras encore réussir » ;ou encore :« Que déciderais-tu, toi ? »
risque de plus la motiver.Vous pouvez vous le dire à vous-même aussi.
Que dire à la personne la personne centrée sur les autres : « Ils ont pu le
faire, toi aussi tu le pourras, tout comme M. Y. » ; ou encore : « Demande
l’avis de Madame X., ainsi tu pourras plus facilement décider. »Vous
pouvez vous le dire à vous-même aussi !

Suis-je plus intéressé par le détail ou le global ?

Poursuivons la conversation de nos trois compagnons. Paul trouve que


globalement la soirée est réussie ; Jacques énumère tous les éléments,
détail après détail, qui font que, ajoutés les uns aux autres, la soirée est
effectivement un succès.Trop d’informations risquent de vous ralentir
vers votre objectif. Une vision globale vous permet de trouver plus
aisément comment démarrer et passer à l’acte. Si vous donnez des
directives à vos collaborateurs ou simplement vous souhaitez que votre
compagne ou vos enfants vous comprennent, communiquez dans leur
registre.
• S'il est global : présentez la situation d’une façon large, puis
seulement allez vers la spécificité. Par exemple : Globalement, la
situation est bonne, il faudra juste terminer ce travail précis.
• S'il est « détail » : donnez tous les détails de la situation, puis
terminez avec le global. Par exemple : « J’ai plusieurs tâches à
te demander, dont terminer cette lettre, la faire signer puis la
poster, bref que tu l’envoies. »
Vous voulez convaincre votre associé, votre compagnon ? Vous avez
intérêt à vous utiliser son découpage. S'il est global, dites-lui : « Voilà un
très beau projet. » Par contre, s’il est « détail » dites-lui : « Un des points
intéressants dans ce projet est… » Conclusion : S'il est détail,
décomposez les tâches. S'il est global, présentez les finalités, les buts. Et
vous ? Abordez-vous les situations par le général ou le détail ? Si vous
êtes trop dans l’un, entraînez-vous dans le second schéma, vos champs
d’expériences en seront élargis.

LES MOTIVATIONS ET LES DÉCISIONS : QU’EST-CE QUI


VOUS POUSSE À AGIR ? QU’EST-CE QUI POUSSE LES
AUTRES ?

Si vous louez une voiture, vous veillez au carburant utile, sous peine
de tomber en panne. Connaître son carburant est un élément qui me
semble important. Revenons à nos joyeux compagnons. Jacques est
motivé d’aller à la soirée parce qu’il ne veut plus végéter (s’éloigner
de).Tandis que Luc va à la soirée pour s’amuser et se détendre (aller
vers).

Aller vers… ou s’éloigner de…

• Ai-je tendance à m’éloigner des choses ou à aller vers celles-ci ?


• Mangez-vous pour être en bonne santé ou pour éviter la maladie ?
• Faites-vous du sport pour vous amuser ou pour éviter de vous
ennuyer ?
Le schéma « aller vers… ou s’éloigner de » apporte des informations
sur la structure de la motivation de la personne :
Si vous essayez de motiver votre compagne pour faire du sport, avec
tous les avantages (aller vers…) qui en découlent, et que la réponse est
Bof… ! transformez votre schéma en attirant son attention sur ce qu’elle
perdra (s’éloigner de…) en ne faisant pas de sport, il y a des chances
qu’elle réagisse différemment !
Sans motivations, garder et maintenir le cap représente une difficulté.

Le bâton ou la carotte ?
Quelle est ma motivation, mon moteur ?
Les personnes qui vont vers… agissent parce qu’elles veulent atteindre
des buts ou des résultats. Les gens qui s’éloignent de… veulent éviter des
inconvénients ou certaines situations. Leur attention est essentiellement
centrée sur l’aspect négatif des choses ou des situations.
Si nous focalisons notre attention sur nos expériences négatives, nous
aurons tendance à nous éloigner du positif. Tandis que si nous nous
focalisons sur nos expériences positives, nous aurons tendance à en
générer de nouvelles.

Lors d’un exercice de groupe, Julien découvre que chaque fois qu’il réussit quelque
chose, il fonctionne dans le schéma « aller vers ». Chaque fois qu’il échoue ou
éprouve des problèmes importants, il fonctionne dans le schéma « éviter de ». En fait,
dans le schéma « éviter de », il se pose tellement de questions qu’en finalité, il ne
passe pas à l’acte et lorsqu’il se décide, il est souvent trop tard ! Il a modifié sa façon
d’agir. Curieusement, en très peu de temps, il a changé considérablement sa façon
d’aborder les situations qu’il rencontre, tant dans sa vie professionnelle que
relationnelle. En développant de nouvelles capacités dans un domaine, il reproduit la
structure (le schéma) dans d’autres domaines. « Ma vie, dit-il, est devenue comme un
concerto de violons… »

La pulsion du départ

Peut-être ressentez-vous l’envie d’un « petit plus » pour votre


décollage ? Ce petit plus se trouve ci-dessous…
• Qu’est-ce qui vous fait décoller ?
• Êtes-vous suffisamment motivé pour passer à l’action ?
• Quelles métaphores vous viennent-elles à l’esprit pour aller de
l'avant, lorsque vous prenez des décisions ?
• Quels arguments sont les vôtres ?
Sept leviers d’actions déterminent nos choix et nos orientations3. Ces
sept leviers sont : le jeu, le clan, le guerrier, le défi, le devoir, explorateur,
la base. De quoi s’agit-il ? Comment actionner ces leviers ?
1 Le jeu : Pour les personnes de ce type, le jeu est un moteur ; le
hasard et l’inconnu peuvent faire partie de leur façon d’agir. Le
jeu peut prendre des dimensions d’influence : avancer de faux
arguments, pratiquer le jeu de la vérité, des ouï-dire, etc.
Comment les motiver ? En leur disant : « Vous avez de bonnes
cartes, utilisez-les… » ; « Vous avez plus d’un atout dans votre
jeu… » ; « Placez vos pions… » ; « Ne les laissez pas jouer avec
vos pieds, réagissez » ;« Le jeu en vaut la chandelle… » ;« Nous
avons perdu un pion, mais la partie ne fait que commencer… »
2 Le clan : Pour les personnes de ce type, le clan, la famille, le
groupe, les relations humaines sont importants. Pour eux, le
groupe fonctionne à la solidarité. Ils sont prêts à aider les autres
si nécessaire. Le travail bien fait est prioritaire. Comment les
motiver ? En leur disant : « Ensemble, nous y arriverons » ; «
Faisons face en bloc » ; « Notre équipe réussira » ; « Serrons-
nous les coudes… » ; « Réfléchissons avant d’agir… »
3 Le guerrier : Pour les personnes de ce type, le moteur d’action
principal est le combat. Le danger et les risques colorent leur
existence. La bataille contre la concurrence, contre les problèmes
fait partie de leur carte du monde. Ils sont stimulés par la
conquête, le combat. Comment les motiver ? En leur disant : « Il
faut s’armer pour vaincre… » ; « On va combattre jusqu’au
bout… » ; « Mobilisons-nous tous face à l’adversaire… » ; « La
bataille pour la qualité de notre produit… » ; « On va lui faire la
guerre… » – « On attaque… »
4 Le défi :Pour les personnes de ce type, le défi va les hisser sur le
podium. L'esprit d’équipe les stimule. Les concurrents sont des
compétiteurs. Il convient de s’entraîner mentalement et
physiquement pour vaincre. Comment les motiver ? En leur
disant : « C'est un challenge… » ; « Il faut arriver en tête… » ; «
Nous allons plonger dans le bain… » ; « Il faut esquiver les
coups… » ; « Marquons des buts… » ; « Nous allons gravir les
marches du succès… »
5 Le devoir : Pour ces personnes, le devoir passera avant tout, le
devoir de bien faire les choses, de satisfaire le client, d’être
parfait. Ces personnes sont sensibles au côté « sacré », elles sont
motivées par la mission poursuivie par le groupe, par
l’entreprise. Elles se réfèrent à une déontologie professionnelle.
Comment les motiver ? En leur disant : « Il faut avoir foi en nos
capacités, notre produit… » ; « Notre slogan, c’est la qualité…
» ; « Notre mission est de contribuer au bien-être de nos
clients… » ; « Nous devons aller jusqu’au bout pour le bien-être
de tous… »
6 L'explorateur : Ces personnes sont sensibles à la nouveauté, au
progrès. Les nouvelles technologies, l’informatique, la robotique,
le développement psychologique représentent autant d’éléments
qui vont les stimuler. Leur intérêt sera plus axé sur le « produit »
ou sur la nouveauté. Comment les motiver ? En leur disant : «
Explorons notre nouveau… » ; « Il faut nous orienter vers le
futur… » ;« Envisageons d’autres perspectives… »
7 La base : Ces personnes sont sensibles à la continuité. Elles
prennent leur temps pour terminer ce qu’elles ont commencé ;
chaque chose en son temps. Très attachées à leur entreprise, à
leur famille, à leur terroir, elles requièrent une base solide.
Comment les motiver ? En leur disant : « Chaque chose en son
temps… » ; « Gardons les pieds sur terre… » ; « Ne rêvons
pas… » ; « Semons nos graines et laissons-les mûrir » ; « Il faut
préparer le terrain… »

Exercice : Identifier les leviers d’action

Dans quel registre fonctionnent nos joyeux compagnons ?


Jacques, a le désir de découvrir de nouvelles choses : cela représente
un challenge pour lui. Luc apprécie d’être avec ses amis, de faire
équipe.Très attaché à ses habitudes, on peut compter sur lui, il va
jusqu’au bout de son devoir. Paul, lui, est du type guerrier, il demande
souvent : « Quand est-ce qu’on attaque… ? » Joueur, il aime posséder les
bonnes cartes en main.
Découvrir votre levier d’action vous permet un départ plus rapide, plus
adapté à qui vous êtes. Cet outil constitue un moyen supplémentaire de
vous booster vers l'avant. Il permet de débloquer des situations. La
communication commence par l’apprentissage de la langue de l’autre et
des différentes formes de son langage. En vous familiarisant avec ces
schémas, vous vous donnez la possibilité de construire un rapport
enrichissant. Non seulement vous serez compris, mais attirerez le respect.
Se sentant compris, les autres viendront plus aisément à vous. Vous
renforcez vos liens, avec tous les bénéfices que cela procure. « Allons à
la découverte et gravissons les marches de la réussite », dirait Jacques. «
Quelle équipe solide nous formerons ainsi », renchérirait Luc. «
Maintenant, j’attaque, j’ai toutes les cartes en main », déclarerait Paul.
CONDUIRE SON FILM INTÉRIEUR

Lorsque le vent se lève, lorsque la mer commence à se former, lorsque


les vagues passent sur le pont du navire, la peur risque de naître…
Maîtriser sa peur permet de franchir une étape importante afin de garder
le contrôle de son navire, c’est également mieux communiquer avec soi-
même. Incluse dans notre panoplie émotionnelle, la peur remplit son rôle.
Elle nous protège ou est l’équivalent d’un signal, d’une alerte. Entendre
son message s’avère aussi important que de la contrôler. L'outil suivant
vous aide à diminuer immédiatement une intensité émotionnelle, pour
faire face à une difficulté en conduisant vos images internes. Si vous
pensez à une expérience passée, à un moment agréable, si vous expliquez
votre aventure, vous faites appel (consciemment ou inconsciemment) à
des images, à un film qui se déroule, où vous voyez les scènes que vous
décrivez. Cette technique est très utile par exemple pour communiquer
avec une personne qui vous impressionne. Vous souhaitez diminuer
l’effet qu’elle a sur vous ? Modifiez vos images mentales.

Le codage de notre expérience ; quelles sont nos images mentales ?

Notre expérience s’encode dans le cerveau sous forme de


représentations
sensorielles, nous créons des images. Lorsque nous
pensons à une situation, celle-ci se déroule comme un film.
Comme tout film, il est aménagé d’images, de sons, de sensations.
Nous pouvons développer ce film intérieur et le modifier !
• L'image « mentale » peut-être visuelle :
• grande, petite, allongée, cubique... ;
• elle peut être en noir et blanc, ou en couleur ;
• nous pouvons y être associés, ou spectateur… ;
• elle peut être fixe, ou mouvante, les images peuvent
défiler (comme dans un film).
• Elle peut être auditive :
• les sons peuvent être aigus, graves... ;
• un volume peut être entendu ;
• un certain rythme peut être perçu ;
• les bruits peuvent provenir d’une certaine direction.
• Elle peut être de l’ordre du ressenti ;
• chaleur, fraîcheur, pression, légèreté, etc.
Pour toutes nos opérations mentales : souvenirs, réflexions,
planifications, pensées, etc., nous nous référons à divers systèmes de
représentation.
En fonction de notre état interne, bien-être ou mal-être, les
caractéristiques de l’image apparaissent différentes (éloignement,
couleurs, mouvement, etc.). Les images de nos états de joie présentent les
mêmes caractéristiques, tout comme nos états de tristesse reflètent leurs
caractéristiques propres. Le codage peut être différent pour chaque
personne, mais demeure le même chez une personne donnée.Telle
personne code ses souvenirs agréables par des couleurs pastel, une autre
par des couleurs vives, l’une sera dans l’image (associée), l’autre pourrait
être en dehors de l’image (dissociée). Une autre personne code un
souvenir triste par une image très proche, une autre personne par une
image lointaine, etc.
Une modification des caractéristiques apporte une modification
subjective à notre expérience. De ce fait, nous possédons une
représentation différente, qui nous procure une émotion différente et nous
emmène vers un état interne transformé ! Le codage de notre expérience
agit de façon inconsciente. Nous ne décidons pas de la position de
l’image, ni sa couleur. En revanche, la modification de ces processus est
possible.
Changer les caractéristiques consiste à effectuer des opérations sur la
forme des images ou des sons. Il s’agit de changer la « structure de
l’expérience », par exemple, en augmentant le son, en diminuant
l’intensité de la luminosité, en éloignant ou en rétrécissant l’image, etc.
Exercice :Découvrir ses images intérieures, comment nous « codons »
nos images

Quelques questions pistes possibles pour découvrir les caractéristiques


de votre image.
• Pensez à une situation agréable, revoyez l’endroit où cela s’est
déroulé, avec qui vous étiez, ce que vous entendiez ou ressentiez
et posez-vous la question suivante :
• « Si ce vécu était une image, où serait-elle située dans l’espace
(exemple : à gauche, en bas, à cinq mètres de moi, etc.), quelles
caractéristiques aurait-elle ? »
Modalités visuelles :
• Êtes-vous associé à l’image ou dissocié ?
• Est-elle noire et blanche ou en couleur ?
• Est-elle floue, lumineuse, ou n’y a-t-il rien ?
• À quelle distance se situe-t-elle ?
• Se situe-t-elle devant moi ? à droite ? à gauche ? en haut ? en
bas ?
• Quelle est sa forme ? L'image a-t-elle un cadre ?
• Y a-t-il du mouvement ? lent ? rapide ?
• Est-elle fixe, clignote-t-elle ?
Modalités auditives :
• Y a-t-il des sons ? d’où viennent-ils ?
• Les sons sont-ils en stéréo ? en mono ?
• Aigus ? graves ?
• Quel est le rythme ? lent ? rapide ? saccadé ?
• Quelle est la fréquence ?
Modalités du ressenti (kinesthésique) :
• L'image ou le contenu est-elle (il) froid(e) ? chaud(e) ?
• L'image ou le contenu est-elle (il) sec (sèche) ? humide ?
• L'image ou le contenu est-elle (il) rugueux(se) ? Mou (molle) ?
dur(e) ?
• L'image ou le contenu est-elle (il) fluide ? consistant ?
• Existe-t-il une certaine pression sur l’image ou le contenu ?
Vous familiariser avec vos images internes vous permet beaucoup plus
rapidement de modifier si nécessaire votre expérience subjective. Ce qui
vous amène à « la distance nécessaire » pour faire face à ce qui se
présente à vous.

Je me rappelle le jour où mon chien manqua de se faire écraser sous mes yeux par
une voiture. Mon film émotionnel était très proche et sombre, sans mouvement avec
un crissement de pneu. Mes images de bien-être sont éloignées, panoramiques et
colorées. Pour me ressaisir, j’ai éloigné l’image, puis je l’ai agrandie. Ensuite, j’ai
remplacé le son du crissement par un chant d’oiseaux. J’y ai aussi ajouté quelques
couleurs apaisantes. Mon état émotionnel est redevenu normal et j’ai pu terminer
tranquillement ma balade avec mon chien et profiter de cette heure de détente.

Exercice :Trouver les caractéristiques directrices de nos images

Les caractéristiques directrices des images constituent celles qui


changent la réaction de la personne face au souvenir d’un événement.
Une personne garde de ses vacances une image coloriée. Elle entend des
voix douces et chantantes. L'image est fixe, très proche et située en haut,
à sa droite. Proposez à cette personne de voir la même image en noir et
blanc. D’entendre des voix fortes et criardes. De faire bouger l’image, de
la faire défiler, comme dans un film. De placer l’image à gauche, et
lointaine… Demandez-lui la caractéristique qui crée un effet immédiat
sur elle, en transformant son intensité émotionnelle. Elle sera
probablement une caractéristique directrice.
093
Exercice : Modifier l’image

1. Pensez à un moment où vous aviez confiance en vous, où rien ne


vous aurait arrêté.
Posez-vous la question : « Si cette situation était une image, où serait-
elle située dans l’espace ? »
• À quelle distance : 1 m, 10 m, 50 cm ? À quel endroit, ma gauche,
en haut, en bas, derrière moi ? Quelles couleurs a-t-elle ? Est-elle
muette ? Y a-t-il du mouvement ? etc.
• Si vous disposiez d’une mesure sur un thermomètre émotionnel
(de confiance) de 0 à 100, à combien serait-il ?
2. Pensez à une situation où vous éprouvez des difficultés, où vous
manquez de confiance en vous, une situation susceptible de se
reproduire.
Si cette situation était une image, où serait-elle située dans l’espace ?
• à 1 m, 10 m, 50 cm ?
• à quel endroit, ma gauche, en haut, en bas, derrière moi ?
• quelles couleurs aurait-elle ?
• est-elle muette ?
• y a-t-il du mouvement ? etc.
Si vous aviez un thermomètre émotionnel de confiance 0 à 100, à
combien serait-il ?
3. Prenez cette dernière image et glissez-la à la place de la première.
Donnez-lui les caractéristiques de la première image (forme, distance,
couleur, mouvement, etc.).
• Prenez tout votre temps pour le faire, éléments par éléments.
Comment vous sentez-vous ?
• À quel degré est votre thermomètre émotionnel ?
Ne vous sentez-vous pas mieux ?
Si ma température émotionnelle se modifie, ma perception est
automatiquement différente, mon état interne aussi. Je peux donc aborder
ma difficulté avec du recul. Toutefois, vous devrez également trouver le
moyen de résoudre cette difficulté par la suite.

Satan de soi-même ? Notre enfer intérieur

Généralement l’enfer est évoqué comme l’endroit où se trouve ce qui


est mal, où les âmes qui ont péché vont brûler… C'est ce qui m’était
enseigné, lorsque j’étais enfant. N’y a-t-il pas une expression qui dit : «
Va brûler en enfer ! » Aujourd’hui, tout cela me fait sourire. Pourtant,
chacun d’entre nous a déjà, j’imagine vécu des moments de souffrance
extérieure et intérieure, comme dévoré ou brûlé…
• Qui n’a jamais expérimenté l’enfer intérieur ?
• Comment mentalement créons-nous notre enfer intérieur ?
• Comment se fait-il que ce que vivent certains est l’enfer mais pas
pour d’autres ? Nos schémas mentaux font que nous nous créons
notre propre enfer ou pas.
Nous avons le choix, soit vivre dans l’obscurité, soit allumer la
lumière. Les feux de l’enfer n’existent que si nous décidons de les créer.
Vous avez le pouvoir de décider si votre « Satan » intérieur doit s’en aller
ou pas ! Vade retro, Satana ! Laissez-vous jouer avec vos images dans
des situations de moyenne importance (cela sera plus aisé), tous les
possibles féeriques sont à votre portée !
094
Créez votre « paradis » tout en couleur ! Commencez par le
rêver, ensuite faites ce qu’il faut pour y arriver.
1 Que dites-vous ?
2 Appelées métaprogrammes en PNL traditionnelle.
3 Sur la base du concept développé dans l’ouvrage d’A. Duluc, J.-L. Muller, A. Pina,
F.Vendeuvre, La PNL avec les mots de tous les jours, Paris, ESF Éditeurs, 1999, p. 103 à 105.
Partie III

LE BONHEUR DÈS AUJOURD’HUI


OU LE CHANGEMENT MAÎTRISÉ
« Les hommes ne sont extraordinaires que s’ils sont déterminés à
l'être. »
Charles De GAULLE
6

PRENDRE UN BON DÉPART !


VOUS AVEZ FAIT LE PLEIN DE CARBURANT. Vous savez où
vous allez… et commencez à vous occuper de votre désir Vous voilà prêt
pour le départ. Maintenant que votre état des lieux est défini, vous savez :
• où vous voulez aller ;
• comment faire le point en déterminant où se situe l’espace
problème ;
• comment vous faire respecter ;
• comment « faire le ménage » dans vos relations parasites ;
• communiquer en tenant compte de la personnalité de l’autre et de
la vôtre aussi ;
• apporter de la précision dans le langage ;
• agir sur un état émotionnel limitant.
Maintenant que je commence à mieux cibler ce que je désire, que je
me prends en main, que je commence à structurer mon identité (qui je
suis), maintenant que mon cœur commence à vibrer de qui je suis et de
qui je deviendrai… Suis-je prêt psychologiquement ? Oui ? Tant mieux !
Non ? Je me forgerai en route !
Aujourd’hui, je sais où je vais. Je n’ai pas besoin de tout
avoir, ou de tout savoir pour partir. Je pars.

« Je n’attends plus un seul instant : c’est ici et maintenant que cela se passe. C'est
ici et maintenant que je crée ce tournant dans ma vie », raconte Lise à son groupe de
formation. Elle énumère tous les changements positifs vécus depuis le début de la
formation : meilleure communication aux autres, meilleures relations avec ses enfants,
son mari et ses proches. Sa vie relationnelle et professionnelle est transformée. «
Depuis des années, j’essayais de trouver ma voie, disait-elle encore, j’avais le
sentiment de tourner en rond, qu’il n’existait pas d’issues. Et j’acceptais bon gré, mal
gré cet état de fait jusqu’au jour où j’ai découvert que « le possible est très proche de
l’impossible ». Un jour, j’ai pris la décision de m’occuper de mon désir, de me faire
coacher dans une formation, celle-ci en l’occurrence. J’ai maintenant envie de
partager avec vous les résultats obtenus en quelques mois seulement. J’ai le sentiment,
continua-t-elle, que cela ne fait que commencer. La vie est merveilleuse. »

À vous de nourrir votre désir, de vous ouvrir à la vie, quel que soit le
chemin que vous prendrez. Choisir le plus court, le vôtre, celui vers
lequel votre intuition vous guide.Vous seul et personne d’autre que vous
n’êtes à même de savoir ce qui vous convient, ce dont vous avez besoin
pour être heureux. Pensez-y. Comme viatique, posez-vous les bonnes
questions, celles qui amènent à trouver la bonne réponse. Le problème,
dans la vie, n’est pas de trouver les réponses, mais de poser les bonnes
questions. Si vous vous dites :« pourquoi…
• j’ai des difficultés avec ce que j’entreprends ?
• je suis débordé ?
• je me décourage souvent ?
• est-ce que très peu de personnes m’aiment ?
• je ne suis pas créatif ?
• je n’arrive jamais à terminer quelque chose ?
• ce sont toujours les autres qui ont de la chance ?
• j’arrive toujours en retard, etc. » vous risquez de tourner en rond.
Une bonne question doit être posée en tendant vers la solution, telle
que :
• quand est-ce que je souhaite atteindre mon but ?
• comment puis-je faire pour être créatif ?
• en quoi est-ce important pour moi que je reporte toujours les
choses ? Comment puis-je faire pour terminer mon travail ?
• qu’est-ce qui peut m’aider à m’épanouir dans ma vie ?
• qu’est-ce que je risque si je n’agis pas immédiatement ?
• si je ne prends pas de décision pour m’occuper de mon désir
aujourd’hui, quel sera mon regret ?
• quel prix dois-je payer dans quelques années si je me rends
compte que je suis passé à côté de ma vie ?

Exercice :Les biscuits énergisants àmettre dans votre besace : les


bonnes questions

Peaufinez la liste des questions qui vous aideront à accéder avec


plaisir à votre but ; gardez-les en tête :
De quelle ressource ai-je besoin pour atteindre mon but ?
Quelles capacités dois-je développer ?
Quelle croyance m’aide à me dynamiser ?
Quels sont les alliés qui peuvent m’aider dans mon projet ?
Quel est le meilleur moyen de solutionner ce problème ?
Quelle est la meilleure réponse que je peux donner ?
Comment j’aimerais vivre dorénavant ?
Comment puis-je aider les autres à s’ouvrir à la vie, à accéder à ce qui
est important pour eux ?
Je suis absolument certain d’atteindre mon but, quelles actions vais-je
entreprendre maintenant et plus tard ?
Ceci bien établi, comment bien commencer ? Comment renforcer mes
bases ou encore explorer de nouveaux horizons ? Le passage à l’action
est comparable au départ d’une fusée dans votre espace intérieur. Être à
l’écoute de son espace intérieur, c’est écouter son intuition, c’est se
laisser guider au travers des marées, des courants et des vents. En
écoutant vos sentiments, votre intuition, vous vous branchez sur une
énergie universelle. Soyez attentifs aux messages extérieurs… En vous
posant une question précise, vous ouvrez un canal qui vous permet de
capter une piste vers la solution recherchée. C'est comme le jour où vous
vous décidez à acheter une voiture, vous ne cessez de voir dans la rue,
partout, le modèle qui vous a plu parce que votre esprit est focalisé sur
lui.Tout comme une amie qui était enceinte me confiait qu’elle était
surprise par nombre de femmes enceintes qu’elle croisait. Focalisée sur
son état, elle repérait autour d’elle toutes les femmes enceintes. Ces
messages extérieurs, ou ces « coïncidences » dont parlent James Redfield
dans la Prophétie des Andes1 et Deepak Chopra Le Livre des
coïncidences2 vont vous aider dans votre cheminement sur votre voie
royale de la réussite. Ces messages peuvent vous parvenir de différentes
façons : en lisant un livre dans lequel vous trouvez une information
importante, qui vous permet de continuer votre puzzle.Vous pouvez aussi
rencontrer un ami avec qui vous exposez avec fougue votre projet et
celui-ci vous donne son point de vue ; vous faisant penser à quelque
chose auquel vous n’aviez ni pensé ni envisagé et qui vous éclaire. De
même, en regardant un film ou en écoutant une émission à la radio, vous
y découvrez une stratégie que vous pourriez modéliser, et qui s’adapte
parfaitement à votre objectif. Les possibilités sont infinies. J’ai trouvé
beaucoup de réponses au travers d’histoires, de héros de films, d’amis et
même aussi de « non-amis ». Si, par exemple, vous vous sentez touché
ou interpellé par le récit d’une personne et qu’une émotion se
manifeste… accueillez-la avec son message, peut-être est-il porteur d’un
lien avec ce que vous recherchez, ou encore si plusieurs coïncidences se
manifestent… prenez du temps pour explorer et analyser la situation.
Personnellement, je ne crois pas au hasard. Souvent, nous créons les
circonstances qui contribuent à la réussite ou à l’échec.
Ne cherchez cependant pas à tout contrôler. Quelque fois, Il n’y a nulle
part où aller. Cela peut sembler paradoxal… avec la méthodologie
proposée. Mais cela passe aussi par là. « Nulle part où aller » est un peu
la métaphore du lâcher prise. Maintes fois, nous luttons pour engager «
des progrès » ou pour devenir « le meilleur » ou pour être « parfait », etc.
Souvent confrontés à nous-mêmes, à nos faiblesses, à nos difficultés…
N’avez-vous pas remarqué que les jours où vous êtes dans le lâcher prise,
la situation se désengorge ? La force n’aide pas à l’évolution des
événements. Restez centré sur vous, et l’essentiel de ce qui est important
pour vous. Ainsi, combien de temps n’ai-je pas attendu avant d’écrire ce
livre. À la fois tiraillé entre le fait d’aider ceux qui me demandaient de
l’aide et la promotion de mes activités, l’élaboration des cours, les
engagements avec ma famille, le temps consacré à mon chien, à moi-
même et que sais-je encore… Pourtant, j’avais déjà commencé à écrire.
À un certain moment je me suis posé la question : quelle est l’étape
professionnelle actuelle la plus importante ? La réponse juste : « ton livre
». J’étais énervé… J’avais des difficultés à trouver ce qui m’était
nécessaire… cela me semblait énorme à faire… Un soir, je me pose les
questions : que dois-je faire pour être mieux ? De quoi ai-je besoin ? Est-
ce que je me respecte ? Quelle est ma réelle priorité ? La réponse me
revenait comme un boomerang… « Termine d’écrire ton livre… ». En
s’obstinant à aller contre le courant, quelque chose n’est plus en
harmonie en vous et vous sonnez faux. Un mal-être finit par se
manifester. Mieux vaut alors lâcher prise. Faire le vide dans votre
conscience. Quand elle est claire et en paix, le problème disparaît, là
encore une forme d’illustration de « nulle part où aller ». Lorsque, pour la
première fois de ma vie, j’ai entendu ces mots « nulle part où aller »
j’étais perplexe, je ne comprenais pas… Le temps a donné une
signification concrète à cette phrase contradictoire et abstraite dans le
cadre d’un but à atteindre. Vous aussi trouverez votre réponse à ce
dilemme apparent.
Et la peur, cette vielle amie/ennemie qui rode toujours… Nous l’avons
déjà vu. Nos peurs sont des signes. Elles ont un message à nous livrer si
nous savons les décrypter. Au chapitre suivant, vous allez apprendre
comment utiliser votre peur comme alliée. Les rapports que vous avez
avec elle ne seront plus jamais les mêmes.

VIVE L'EMPEREUR ! VIVE LE ROI ! VIVE MOI !

Peut-être cela semble-t-il de prime abord un peu prétentieux ? Voyons-


y plutôt une opinion porteuse et nourrissante. Prenez conscience de votre
importance, de votre beauté intérieure et extérieure. En vous connectant à
celle-ci, vous élèverez votre niveau d’énergie, vous aurez plus facilement
accès à vos ressources pour accomplir votre mission.

Il y a de cela quelques années, j’étais encore « un petit bout de chique », comme on


dit à Bruxelles, assis sur les bancs de l’école. Un professeur qui n’arrivait pas à
communiquer dans mon canal (on ne lui a jamais appris) lâcha : « Losier, vous êtes
nul. » Je me suis surpris à lui répondre : « Oui, Monsieur, je suis le roi des nuls » avec
un sourire aux lèvres. Après un éclat de rire général, je fus invité à passer le reste du
cours dans le couloir et le mercredi après-midi en retenue. Avec le recul, j’ai compris
qu’à ce moment-là, cela me faisait du bien d’être un roi, même si c’était celui des
nuls, plutôt qu’être un simple nul.
Si jamais quelqu’un tente de vous dévaloriser, lorsque vous mettez
votre énergie à rendre votre vie plus agréable, que vous rencontrez
quelques difficultés, que vous vous sentez « diminué » par un jaloux par
exemple, essayez cette tactique. La tactique de répondre que vous êtes
effectivement le Roi ou la Reine de… Vous pourriez être surpris : d’une
part, l’autre pourra difficilement vous contredire ou surenchérir, puisque
vous ajoutez une plus-value à ce qu’il dit de vous et, d’autre part, vous
serez au moins Roi ou Reine de quelque chose plutôt que rien. Une
personne qui est « Roi ou Reine » de quelque chose (même « négatif ») a
plus de chances de se (re)valoriser qu’une personne qui ne possède ou ne
se donne aucun titre. Nous avons tous le droit d’être Roi ou Reine de
quelque chose, de préférence un élément porteur. C'est une invitation
dynamique à vous diriger vers la réussite.

CHANGER POUR LE BONHEUR, C'EST ÉVIDEMMENT


ASSOCIER UN MAXIMUM DE PLAISIR À SON PROJET

Câlinez votre projet, car ses vibrations vont vous attirer à lui.Vous
risquez même, à un certain moment, d’être aspiré vers lui. Depuis la nuit
des temps, l’être humain va vers le plaisir et s’éloigne de la douleur. Ce
principe permet, entre autres, de stimuler et de libérer les sensations.Vous
voulez réussir ce qui est important pour vous ? Assurément oui. Un
moyen efficace d’accéder à cette fin consiste à associer un maximum de
plaisir à votre projet, utiliser ce que vous connaissez de vous, exploiter
tout ce que vous allez apprendre dans les pages qui suivent. Aider aussi
d’autres autour de vous à accéder à leurs buts, s’ils en ont le désir. Cette
procédure augmentera en vous votre potentiel d’une façon phénoménale.
Je peux en témoigner personnellement. D’autres aussi l’ont réalisé et ont
rapporté la plus-value procurée par l’entraide réciproque. «
Curieusement, affirme Léonard, un participant, c’est en aidant les autres
que je me suis rendu compte que je m’aidais moi-même. C'est au travers
des expériences de ceux que j’épaulais que j’ai trouvé mes solutions. ».
Apprendre, comme vous le faites en ce moment en lisant ce livre, à
développer votre potentiel d’une façon risque de vous surprendre
agréablement par ses résultats. En faisant cela, vous développez votre
aptitude à soutenir ceux que vous aimez. Mon but par ces pages est de
vous servir de coach, pour que vous puissiez accéder, dès que vous le
souhaiterez, à la qualité de vie que vous méritez. Fondamentalement,
l’être humain a droit à une qualité de vie respectable, et même plus.
Chacun a son chemin à parcourir, chacun a son histoire, pas toujours
aisée ou même difficile. Une chose est certaine : même s’il existe un
chemin de vie « préprogrammé », certains l’appellent le Karma3, j’ai
toujours la possibilité de diriger mon embarcation vers le port de
destination que j’aurai choisi. Dans tout océan, sévissent des tempêtes.
J’apprendrai ainsi ce que j’ai à apprendre. Je me donne, quelle que soit «
ma case de départ », non seulement le droit à la vie, mais aussi le droit au
plaisir et à l’épanouissement. Dès cet instant, l’idée pour vous serait de
reconsidérer votre chemin de vie, peut-être vous remettre en question par
rapport à vos buts, et vos vieux rêves… Soyez un modèle, que ce soit
pour vous ou pour les autres, visez haut, voyez grand si vous êtes
ambitieux, sortez du lot et passez à l’action immédiatement. Si vous
rencontrez des difficultés, faites-vous aider et formez-vous à la
gymnastique de la vie. Le plaisir est la résultante (le symptôme) de ce
que je vis, de la façon dont je perçois les choses, de la manière dont je les
traite et ce que j’en fais.

Exercice : Associer plaisir et agir

Faites une liste de tout ce qui vous procure du plaisir dans les divers
domaines de votre vie : relationnel, professionnel, etc. Exemples : aller
au cinéma ou au théâtre ; s’offrir un soin du visage ; inviter un client que
l’on apprécie. ; jouer avec ses enfants ; se payer un nouveau bureau ;
prendre une heure pour méditer ;siroter une tasse de café ;faire une
promenade en amoureux. Si je nourris mes plaisirs et bénéficie des
avantages d’une vie épanouie, quelles en seront les conséquences
immédiates ?
Dans ma vie relationnelle :.....
Dans ma vie professionnelle :
……………………………………………………
Dans ma vie privée : .....
Si je nourris mes plaisirs et bénéficie des avantages d’une vie
épanouie, quelles en seront les conséquences à moyen et à long terme ?
Dans ma vie relationnelle : .....
Dans ma vie professionnelle :
……………………………………………………
Dans ma vie privée :
……………………………………………………………
Comment associer concrètement du plaisir à mes activités présentes et
futures ?
……………………………………………………………………………
……
Atteindre le bonheur sur terre peut devenir un(le) but de l’existence et
de l’histoire humaine. N’avez-vous jamais entendu certaines personnes
s’exclamer ainsi : « C'était comme le paradis sur terre… » N’avez-vous
pas vécu de tels moments de plénitude ? Chacun, du moment qu’il en a le
désir, a le droit de trouver et de créer son paradis sur terre. Laissez-vous
un moment rêver, laissez-vous rêver à tout ce que vous auriez voulu
réaliser, à tout ce que vous avez enterré ou déposé dans votre « tiroir-
oubliette » -- sous le coup de découragements dans la poursuite de votre
rêve ou l’influence de mots comme « impossible » ; « jamais » ; «
irréalisable »…

Exercice : Puis-je vous inviter àprésent à étaler sur une table tous vos
rêves ?

Mes vieux rêves :


……………………………………………………………………………
……
Trouvez celui qui vous tient le plus à cœur. Posez-vous les questions :
Si je devais créer un lien entre ce vieux rêve et mon objectif, quel
serait-il ?
En quoi mon rêve, s’il était réalisé aujourd’hui, pourrait nourrir mon
but ?
Pensez à une chose ou n’oubliez pas que : « Tout ce que l’être humain
a réalisé un jour a été imaginé. »
Rêver n’exclut pas le sens du présent ni de garder les pieds sur terre.

OUVRIR SA PORTE AU BONHEUR ; LES CLEFS DU


CHANGEMENT, SON TEMPO

Pour accéder au changement, ouvrir la porte au bonheur et en franchir


le seuil, trois clefs vous sont proposées au chapitre suivant.
À vous de choisir celle qui vous convient, ouvrir et passer la porte.
Sachez qu’une fois celle-ci franchie, votre vie ne sera plus jamais la
même, votre regard sur certaines choses sera modifié et influencera votre
façon d’agir ou de réagir aux événements. De ce fait, vous vivrez un
changement dans votre destinée. La première porte passée, peut-être
d’autres encore se trouveront sur votre route ? Elles seront différentes.
Vous aurez évolué, votre état de
conscience des choses de la vie se modifie.Votre regard deviendra
différent, plus ouvert, vers l’accès à d’autres possibles. Pour atteindre
votre but, vous saurez bâtir un plan d’action, construire à partir de votre
désir. Le processus qui mène à la finalisation d’un projet résulte d’une
combinaison d’intentions conscientes (mise en place d’une stratégie) et
d’attirances inconscientes (faire confiance à son intuition). Surtout,
prenez soin de vous sur votre route, laissez à vos racines le temps de
pousser pour assurer votre stabilité. N’espérez pas un arbre dans votre
jardin en semant une graine le jour qui précède.

Récemment, j’observai un homme occupé à rechercher une panne dans un boîtier.


Je voyais des centaines de fils de toutes les couleurs. Plusieurs téléphones ne
fonctionnaient plus dans le quartier. Je l’interroge. « Un fil est déconnecté », précise-t-
il. Il devait trouver lequel, le raccorder et tout serait réparé. À l’aide d’un ordinateur et
après quelques essais, la panne était jugulée : tout fonctionnait à nouveau. Autrefois,
les électriciens cherchaient la panne à la lueur d’une lampe de poche ; aujourd’hui ils
sont équipés d’ordinateurs. Nous fonctionnons de la même manière, notre « centrale »
est probablement plus complexe que celle des téléphones, mais le principe est
semblable. Si vous savez quel fil raccorder, « la machine » se met en route. Il n’existe
pas encore d’ordinateurs pour localiser nos pannes et installer de nouveaux circuits,
mais des techniques sont déjà à notre portée qui nous permettent soit de nous
rapprocher du but souhaité soit de l’atteindre et quelquefois même d’obtenir des
résultats supérieurs à ceux escomptés. Pourquoi ne pas les utiliser, ne serait-ce que
pour accéder à une qualité de vie plus épanouissante ?

L'être humain est tout à la fois complexe et simple. Savoir sur quel
bouton il faut pousser, quel mécanisme ou stratégie mettre en place le
met en marche immédiatement. La bonne démarche consiste à définir
l’objectif, à y croire, et à trouver la direction et la manière d’y parvenir.
Les outils proposés constituent des clefs passe-partout. Dans la plupart
des cas, celles-ci fonctionnent admirablement bien ; elles ont fait leurs
preuves. Soit vous vous rapprocherez de votre objectif en élargissant
votre vision et votre champ d’expériences, soit vous l’atteindrez ou irez
au-delà de vos espérances. Il faut démonter le mécanisme et vous en
rendre maître pour savoir l’utiliser à votre profit.

LE TEMPS C'EST DE LA VIE !

Pour atteindre votre but et aller vers le bonheur, il vous faudra


apprendre à nourrir votre vie, votre temps !
Un petit souci assez souvent rencontré, et non des moindres, c’est celui
de la gestion du temps ! C’est ce que nous allons aborder maintenant.
Se cacher derrière la bonne excuse du « je n’ai pas le temps… » est
assez couramment rencontré dans les freins qui empêchent de changer.

Ah, si seulement j’avais le temps !

Jouer avec le temps : lâcher prise pour mieux contrôler !


Le temps du Taylorisme est dépassé, celui de la rationalisation, du
contrôle. L'homme n’est pas un outil ni une machine. Il est un individu à
part entière, qui a un potentiel exponentiel à développer au service d’une
humanité en pleine construction.
Quand j’ai pris conscience que le temps c’est de la vie, mon rapport au
temps a complètement changé. Depuis ce jour, j’ai décidé de vivre ma vie
plutôt que de la consommer !
J’ai développé le concept de pouvoir me sentir en vacances tout au
long de l'année. Et cela marche !
La matière première de la Vie c’est le temps.
Le temps perdu (Vie) ne se rattrape plus !
Changeons notre relation au temps et jouons avec la Vie !
Dans la « maîtrise » du temps, être soi est prioritaire, ne pas devenir
l’esclave du temps. Gérer son temps en harmonie avec soi, ce n’est pas
être sur le qui vive de la minute qui passe, qui est passée ou qui va passer.
C’est jouer avec ce temps, cette vie qui, pour chacun d’entre-nous, a
commencé un jour et se terminera un autre… Au moins, celle que nous
connaissons ici-bas ! Après… nous n’aurons plus besoin de cette notion
du temps. Présent, passé et futur ne feront qu’un !
Jouer avec le temps, c’est adopter une stratégie qui va nous permettre
de sortir plus aisément du stress ou d’éviter d’y entrer ! Cette stratégie
renforcera notre pouvoir, celui d’être acteur de notre vie dans le plaisir.
Cultiver la philosophie du plaisir c’est apporter une dimension plus
grande dans ce temps qui s’écoule. Pour moi les petites vacances, c’est
quand je travaille. Les grandes vacances quand je m’évade et les « toutes
petites vacances » quand je m’occupe de mes difficultés. Mais, ce que je
trouve extraordinaire, c’est que cette façon de vivre, de voir et de
ressentir les événements augmente considérablement le potentiel plaisir.
Nombreux de nos stagiaires ont adopté cette philosophie. Ils s’en portent
superbement mieux. Essayez !
Cette stratégie de jouer avec le temps a plusieurs avantages. En voici
quelques-uns :
√ Sortir du processus mécanique, ne pas être une machine.

Être soi, se donner la possibilité d’agir. Soyez créatifs, changez les règles. Faites
autrement, en vous amusant.Vous sortirez ainsi de la spirale infernale des habitudes,
de l’immobilisme et du déterminisme.Vous deviendrez ainsi acteur et prendrez
conscience que ce ne sont pas les événements qui nous dirigent, mais la façon dont
nous les percevons, les interprétons, les abordons et les gérons.
√ Aimez ce que vous faites. Quand on aime, on ne compte plus ! Mais,
restez le capitaine de votre navire.

Rappelez-vous, lorsque vous aimez… vous ne voyez plus le temps passer ! Soyez
rassuré, vous apprendrez à placer vos barrières.
Un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps.
Soyez de temps à autre non-conformiste, juste pour vous amuser ! Votre créativité
pourra plus aisément prendre sa place. Faites preuve d’humour !

√ Ayez des plages où vous vous donnez la possibilité de vous évader,


de ne rien planifier…

Créez le chaos, juste pour le plaisir. Tout organiser est certes efficace, mais peut
conduire à un certain aveuglement. Trouvez votre juste milieu.

√ Apprendre à « gaspiller » son temps, c’est aussi s’amuser.

Je n’ai nulle part où aller… je fais ou ne fais pas en fonction de mes désirs du
moment.

Apprendre à attendre, développer le désir de l’attente. Ce qui est


convoité prendra de l’importance !
Mieux gérer son temps c’est aussi apprendre le lâcher prise et oser
quelques fois passer de la perfection à l’imperfection ! Paradoxalement,
vous risquez d’être encore « plus parfait » ! Cette « imperfection » vous
permettra de libérer du temps que vous pourrez consacrer à d’autres
activités ou loisirs qui, en finalité, vous enrichiront d’autant plus.
Le mot perfection s’épelle « PARALYSIE ».
Winston CHURCHILL

L’étoile du berger. Une maman lapine bien intentionnée, va chez son médecin avec
sa fille, jeune et séduisante. Chez les lapins il y a parfois des lapins qui parlent
toujours à la place des autres. « Docteur, explique-t-elle, ma fille est malade et vomit,
elle est fatiguée. ». Le docteur ausculte la jeune et séduisante lapine. « Vous êtes
enceinte mademoiselle, dit-il. » « C’est insensé, docteur s’exclame la mère. Ma fille
ne sait même pas ce qu’est un baiser. N’est-ce pas chérie que tu n’as jamais embrassé
un lapin, dit-elle en fixant sa fille ? » « Non, maman, je n’ai jamais embrassé un lapin
ni même tenu sa patte .» Le médecin se lève, s’approche de la fenêtre et contemple le
ciel. Après un long silence, la mère intervient : « Que regardez-vous ainsi, docteur ? »
« Rien, pour le moment, dit le médecin. Mais la première fois que ce genre de chose
s’est produite, il y a près de 2 000 ans, une grande étoile est apparue au firmament.
Beaucoup de gens l’ont vue, des mages, des bergers. Je ne veux pas la rater cette fois-
ci ! »

J’ai rencontré de nombreuses personnes pleines de bonne volonté,


intelligentes, travailleuses, etc., mais qui avaient des difficultés de
trouver le temps de faire tout ce qu’elles projetaient de faire !
Combien de fois n’ai-je pas entendu dire autour de moi :
• Désolé, mais je n’ai pas le temps !
• J’aimerais m’occuper plus de ma famille, mais j’ai si peu de
temps !
• J’aimerais suivre une formation, mais le temps me manque.
• Je n’ai pas le temps de m’occuper de moi…
• Rappelez-moi plus tard, mon agenda est plein…
Atteindre son but demande de pouvoir jouer avec le temps. De
l’utiliser comme allié plutôt que comme un frein ou comme un stress.
Comment se fait-il que certains font plus en utilisant moins de temps,
et de plus ils le font encore mieux ! En fait, c’est « assez simple ». Ils
dominent la situation, ils jouent avec le temps, ils l’utilisent comme allié.
Ils connaissent et appliquent les lois qui le régissent.
Vous ne vous en sortez pas, vous vous sentez débordé, énervé. Vous
avez le désir que cela change. Commencez par vous poser la question :«
Comment je fais pour me laisser déborder ? »
Comment font certains PDG de grosses sociétés pour trouver le temps
d’aller jouer au golf, pour se retirer dans leur résidence secondaire, pour
lire beaucoup et s’occuper de leur famille ?
Chose rassurante, la plupart de ces hommes vus par certains comme
des êtres d’exception, qui gèrent bien leur temps, ont été un jour comme
vous et moi ! Un de leur secret est qu’avant de réussir, ils ont choisi un
modèle qu’ils ont voulu imiter et surpasser !
Rappelez-vous Victor Hugo qui disait à 20 ans : « Je serai
Chateaubriand ou rien du tout ! » Il est devenu Victor Hugo !
Trouvez votre modèle et adaptez-le à vous. Il ne doit pas
nécessairement être célèbre, il peut être proche, votre patron, un ami, une
connaissance. Vous gagnerez du temps, inutile d’inventer l’ampoule si
elle existe déjà !

Investir de son temps pour en gagner

Récemment Jacques a acheté un ordinateur. Il a décidé d’installer lui-


même les programmes. Cela fait un bon moment qu’il peste parce qu’il
n’arrive pas à installer un programme. Il a pourtant un mode d’emploi,
mais préfère s’en passer, car il pense aller plus vite… Ce n’est qu’après
avoir perdu une heure qu’il se résigne à lire le mode d’emploi… quinze
minutes plus tard le programme est installé !

Exercice :Pensez autrement !

Reliez entre eux ces 9 cercles, sans repasser 2 fois sur le même point et
en quatre lignes maximum (sans lever votre crayon)

Vous avez des difficultés à trouver :


Un indice :sortez de vos barrières mentales !
Les semences germent et les germes donnent des feuilles !
Qu’attendez-vous pour semer ?

L'échelle du temps !

Vous voulez gagner du temps, acceptez d’en perdre. C’est peut-être


paradoxal, mais le lâcher prise permet très souvent de sortir du cercle qui
a créé le problème.
N’avez-vous jamais, lorsque vous étiez face à une difficulté,
abandonné celle-ci. Subitement sans savoir pourquoi la solution vous est
venue !
Vous voulez gagner du temps, de l’énergie ou plus simplement de la
Vie. Occupez-vous de vous. Ne vous immiscez pas dans la vie des autres,
leur vie les regarde. Si les autres se complaisent dans leurs habitudes,
dans leurs phantasmes, qui êtes-vous pour les déranger, les juger ? Faites-
vous respecter s’il y a lieu, gardez votre énergie pour vous.
Curieuse façon de vouloir empêcher les autres d’agir à leur guise.
Certains s’indignent, d’autres les jugent. « C'est un menteur, un vicieux,
un voleur, un comédien, il est nul, etc. ». Peut-être condamnez-vous les
autres pour détourner l’attention de ce que vous ne voulez pas reconnaître
chez vous. Nous attribuons à autrui ce que nous refusons de voir en nous-
même. Que d’énergie, que de temps (Vie) de perdu.
Vous vous retrouvez face à des difficultés… elles s’alimentent par
l’énergie que vous leur accordez. Souvent elles créent de nouvelles
difficultés ! Acceptez qu’elles soient, « puisqu’elles sont… ». Et
occupez-vous de votre désir, car derrière toute peur il y a un désir.

Visa pour le bonheur

Mieux gérer son temps c’est bien évidemment en connaître les lois.
Pour mieux guider votre embarcation, il vous faudra être attentif aux
symptômes d’une mauvaise gestion du temps. En voici quelques-uns :

Cochez les points qui vous concernent. Vous aurez le loisir


de vous en occuper bientôt.
Descendons vers la racine du symptôme, le message contraignant !
Découvrons-en quelques-uns sous la forme du tableau joint :
Si ces messages ne vous conviennent plus… faites une mise à jour
(voir exercice au chapitre suivant, page 163)

Et maintenant… que vais-je faire ?

Vous souhaitez changer quelque chose ?


• Non : restez comme cela, vous en avez l’habitude. Plaignez-vous
ainsi vous occuperez votre temps.
• Oui : trouvez en quoi c’est important pour vous d’agir comme
cela. En quoi c’est important pour vous de continuer à entretenir
les messages contraignants. Quels avantages retirez-vous de cette
situation qui en finalité vous déplait ? Exemple : Jacques a le
sentiment de ne pas contrôler la situation.
De plus il veut que ce soit parfait. Bref il perd du temps à fignoler. En
finalité, il est frustré !
Il a fait l’exercice de la mise à jour (voir détails de l’exercice au
chapitre suivant : trois clefs décisives). Si vous éprouvez des difficultés à
faire l’exercice, faites appel à un professionnel, il aura plus de recul que
vous.
Jacques a trouvé qu’il devait être parfait parce que son père lui a appris
que pour réussir il fallait être parfait. La preuve, son père a réussi… mais
à quel prix ! On appelle cela « la fidélité parentale ».
Jacques a découvert d’autres moyens de satisfaire son critère de
perfection (par l’exercice de mise à jour) tout en restant fidèle à son père,
en allant à l’essentiel et en s’appuyant sur les lois de Pareto et de
Parkinson que vous découvrirez de suite.
Ces habitudes sont si fortement ancrées en nous qu’elles deviennent
souvent inconscientes. Elles sont la résultante de messages contraignants
que nous avons intégré au plus profond de nous-mêmes depuis notre
enfance.
En découvrant quels sont les bénéfices secondaires de nos
comportements et donc quels avantages nous sommes censés retirer de
tels dysfonctionnements, nous allons créer une ouverture vers le
changement.

Deux grandes lois pour mieux gérer votre vie

Première loi : les 80 %-20 % : L’économiste italien,Vilfredo Pareto


(1848-1923) avait observé que 20 % des Italiens possédaient 80 % de la
richesse accumulée de leur pays.
Cette loi a été transposée dans d’autres domaines :
• 20% des automobilistes créent 80 % des accidents ;
• 20% des produits ou des clients représentent 80 % du chiffre
d’affaires ;
• 20% des clients sont à l’origine de 80 % des réclamations.
Dans la gestion du temps proprement dite, 20 % de votre activité
fournit 80 % de vos résultats… atteindre les 20 % restant représente 80 %
de vos efforts ! Vous passez donc 80 % de votre temps pour seulement 20
% de résultats. Cela mérite quand même réflexion n’est-ce pas ?
Comment concilier le temps du travail avec la vie familiale ?
Comment faire 2 fois plus en 2 fois moins de temps ?
Deuxième loi : la loi de Parkinson. L’illustration généralement donnée
de cette loi est que si une tâche peut être achevée en une journée et que
l’on vous donne une semaine entière pour la mener à terme, vous aurez
tendance à employer toute la semaine pour la réaliser.
Cette loi établit que le travail s’étend de telle sorte qu’il occupe in fine
le temps mis à disposition pour sa réalisation (Le temps est comme un
gaz. Plus on lui donne d’espace, plus il en prend).
Multipliez votre productivité par 2 ou 3 ! Tout ce qui n’est pas
indispensable est inutile ! Allez à l’essentiel.
Évaluez l’importance réelle de chaque tâche.
Ciblez votre but et posez-vous la question suivante : Ce que je dois
faire me rapproche-t-il de mon but ?
Si oui, occupez-vous-en. Si non : éliminez tout ce qui n’est pas
vraiment profitable.
Vous vous rendrez compte que beaucoup de tâches secondaires (bien
souvent inutiles) sont de grandes rongeuses de temps.
Temps estimé – temps réel : Evaluez le temps qu’il faut vraiment
accorder aux tâches que vous avez retenues. Dans votre évaluation,
pensez bien à vos limites mentales.
Régulièrement apprenez à jouer avec le temps en vous disant pour une
tâche habituelle « et si j’avais deux fois moins de temps pour la faire,
comment ferais-je ? ». Nul besoin de vous mettre dans une situation de
stress, ajustez votre juste équilibre. Trouvez votre solution avec élégance,
en appliquant la loi de Pareto.
Rappelez-vous : Plus on dispose de temps pour accomplir un travail,
plus ce travail prend de temps
« Il importe davantage de faire la bonne
chose que de bien faire les choses. »
Peter DRUCKER (expert en management)

Le rythme biologique du bonheur

Nourrir son bonheur c’est aussi respecter son rythme biologique.


En étant attentif à nos variations d’efficacité, nous allons repérer les
moments de la journée favorable à un travail intense et ceux pendant
lesquels nous accomplissons des tâches plus faciles à gérer.
La règle générale est que le rendement maximum est atteint le matin
vers 10 h 00. Après le déjeuner de midi, la courbe est assez basse. Il y a
un regain d’énergie en fin d’après-midi entre 16 h 00 et 18 h 00.

Exercice :Déterminez votre courbe d’efficacitépersonnelle

Pendant les prochains jours, observez-vous. À quel moment de la


journée êtes-vous le plus efficace intellectuellement ? À quel moment
votre énergie atteint-elle son sommet ?
• Planifiez votre travail en veillant à inclure vos tâches importantes
lorsque votre rythme biologique est proche de son maximum,
vous gagnerez du temps et du confort, vous serez plus efficace.
• Ne vous acharnez pas sur une tâche difficile au moment où votre
énergie est basse.
• Prenez vos rendez-vous en fonction, si possible, de votre horloge
biologique.
• Prévoyez des pauses régulières mais brèves dans votre agenda
(maximum 10 minutes après 1 heure de travail).
Vos priorités pour accéder au bonheur ! Comment classer et déterminer
mes priorités ?
Le plan stratégique de travail comprend tous les projets et toutes les
tâches à accomplir pour atteindre vos objectifs (événements obligés par
lesquels vous devrez passer pour atteindre votre objectif, ainsi que les
rendez-vous que vous prendrez avec vous-même. Le rendez-vous avec
vous-même, c’est quand vous vous occupez de vous personnellement :
vous faites du sport, vous méditez, vous allez au sauna, etc.). Chaque fois
qu’une nouvelle tâche ou qu’un nouveau projet se présente, c’est dans ce
plan stratégique que vous devez le consigner.
Que faire d’abord ? Déterminez vos priorités. Déterminer des priorités
et les mener à terme, c’est renoncer à tout faire et prendre des décisions.
C’est classer vos projets selon leur rentabilité, c’est-à-dire selon les
critères d’importance et d’urgence :
• L'important, c’est ce qui va dans le sens de ma mission
(professionnelle et personnelle), de mes priorités, c’est ce qui me
rapproche de mes objectifs. Quelles seront les conséquences si je
ne le fais pas ?
• L'urgent, c’est ce qu’il faut faire au plus vite.
Les tâches à un haut degré d’importance et d’urgence se retrouveront
en tête de liste.

IMPORTANT et URGENT Priorité 1 (À planifier absolument)

IMPORTANT et NON URGENT Priorité 2 (Bonne anticipation)

NON IMPORTANT et URGENT Priorité 3 (Élaguer et déléguer)

NON IMPORTANT et NON URGENT Priorité 4 (Élaguer car peu motivant)

Les planifications peuvent être annuelles, mensuelles, journalières.


En planifiant mon temps j’organise ma Vie – Je m’assure d’accomplir
mes objectifs en me fixant des dates limites.
√ Agenda annuel : J’inscris dans mon planning annuel les événements
obligés.

Exemple :Vacances, réunions, séminaires, remise TVA, bilan, etc.


√ Agenda mensuel et hebdomadaire : Qu’est-ce que je veux avoir
accompli pour la fin du mois/de la semaine ?
√ Agenda journalier :
Ne programmez que 60 % de votre temps (pour laisser de la place aux
impondérables, urgences, fatigue, mauvaise estimation du temps…) ;
Segmentez les tâches complexes (un éléphant se mange en tranches !) ;
• Attribuez un ordre de priorité ;
Évaluez correctement le temps exigé par chaque tâche (prenez
l’habitude de noter dans votre agenda la durée des tâches que vous
accomplissez). Rectifiez par la suite si nécessaire de façon récurrente ;
Regroupez les tâches. Exemple : je dois aller chez mon assureur, chez
mon client Tartenpion, je devrai également faire certaines courses,... Je
vais donc me déplacer une seule fois et organiser mon parcours → je
gagne du temps sur mes parcours.

Exercices :Visualisez vos désirs

La veille, planifiez votre journée dans l’agenda.


Le matin, visualisez votre journée.Voyez-vous à la tâche. Voyez-vous
aussi en fin de journée satisfait de vous parce que vous avez accompli
tout ce que vous aviez prévu.
Le soir, révisez à froid votre plan.
Reportez sur votre liste du lendemain les points qui n’ont pas été
complétés.
Félicitez-vous de votre progression. Faites-vous plaisir !

Question de temps ! Un homme consulte son médecin traitant. Docteur, dit-il,


j’aimerais vivre très vieux, que me conseillez-vous. Le docteur réfléchit longuement
puis lui dit. Voilà, si vous voulez vivre vieux, il vous faudra ne plus faire l’amour,
manger sainement (très peu de viande), ne plus fumer ni fréquenter des gens qui
fument et ne plus boire d’alcool. L'homme réfléchit puis lui demande : vous êtes bien
sûr qu’en faisant tout cela je vivrai très vieux ? Sûr de vivre très longuement non,
répond le médecin. Mais ce dont je suis certain dit-il, c’est que le temps vous paraîtra
très long.

Qu’est-ce qui est essentiel pour vous ? Qui dirige votre barque ?

Avant le démontage des mécanismes, la localisation du ou des freins et


l’emploi des clefs, nous allons explorer l’essentiel, ce qui est vital pour
vous, à savoir vos valeurs. Ce sont elles qui donnent un sens à nos
expériences ; elles sont nos principes moraux, ce qui est important pour
nous, nos états agréables. C’est à travers elles que nous jugeons nos
expériences en termes de bien ou de mal, d’intéressantes ou
d’inintéressantes. Elles orientent nos choix, nous limitent et nous
délimitent. Nos comportements et nos capacités ont pour objectif de
satisfaire nos valeurs. Celles-ci sont le fruit de nos expériences passées,
de notre éducation, du milieu dans lequel nous vivons ou avons vécu, de
notre culture, etc. Parfois certains paramètres de notre vie changent :
l’environnement par exemple ou nos croyances. Dès lors, nos valeurs
doivent être réactualisées. Les personnes qui respectent leurs valeurs, qui
les adaptent à ce qu’elles font, à qui elles sont et à ce qu’elles vivent, sont
les « bâtisseurs » du futur. Ne respectons-nous pas plus ceux qui sont
authentiques, ceux qui respectent et vivent suivant leurs propres visions
du monde ?

Articulation de nos valeurs, de nos croyances et de nos


différents domaines d’expérience
Pour trouver vos valeurs, dans les différents domaines de votre vie, la
question à vous poser est :
• « Qu’est-ce qui est important pour moi, dans mon travail, mon
couple, ma vie de famille, etc. ? »
• « Qu’est-ce qui n’est pas respecté pour moi si, à un moment
donné, quelqu’un me choque par sa conduite ? »
• « Qu’est-ce que je perds si je ne fais pas cette chose-là et en quoi
cela est-il important pour moi ? »
De réponse en réponse, vous remontez à l’élément en bout de chaîne
qui est la valeur première, essentielle. À cette dernière se rattachent
généralement plusieurs critères, par exemple, si votre valeur est l’amour,
il peut avoir comme éléments : accepter la différence, respecter l’autre,
partager mon bonheur de vivre, soigner ceux qui souffrent, etc.Voici
quelques exemples de valeurs possibles : acceptation, amour, bonheur,
contribution, courage, créativité, croissance, développement personnel,
égalité, être le meilleur, franchise, fraternité, honnêteté, intelligence,
investissement, liberté, loyauté, passion, plaisir, réalisation, réussite,
santé, souplesse, vitalité.

Exercice :Mes comportements et mes valeurs

1. Identifiez un comportement qui ne vous satisfait pas.


Exemples de comportements non satisfaisants : je m’énerve
facilement ; je suis toujours en retard ; je prends trop de notes ; j'ai
chaque fois besoin de me justifier Votre comportement non satisfaisant
……………………………………………………………………………
……
2. Dissociez le comportement de vous en l’imaginant assis à vos côtés.
Allez vous asseoir à la place du comportement comme si vous étiez son
porte-parole.
3.Trouvez la valeur/critère du comportement en posant la question :
• En quoi est-ce important pour moi de…
• Que signifie .... (valeur/critère) pour moi ?
Par exemple : « En quoi est-ce important pour moi de m’énerver ? »
Comportement limitant : m’énerver pour que l’on m’écoute… critère
possible : respect
Votre comportement limitant : ..... Votre valeur/critère non respecté :
.....
4.Trouvez une autre façon de satisfaire votre valeur/critère
Exemple : Je me positionne en communiquant à l’autre ma difficulté
d’être interrompu et en lui demandant s’il veut bien m’écouter jusqu’au
bout.
……………………………………………………………………………
……
Trouver ses valeurs constitue un élément utile. Mais, plus important
encore, est de connaître son échelle des valeurs. Comment hiérarchisez-
vous vos valeurs ? Quelle est votre valeur prioritaire ? Elle s’exprime
souvent ainsi : « Cela, jamais, je…. » Si vous avez complété cette phrase,
il y a des chances qu’une de vos valeurs n’ait pas été respectée. Il vous
reste à l’identifier.

C'est l’histoire de Damien, plutôt timide, qui, lors d’un exercice, était invité à
trouver un moment dans sa vie où il avait agi avec détermination. Il se rappela un
moment où il s’était écrié : « Cela, jamais je ne l’accepterai… », se surprenant lui-
même de sa propre véhémence. En analysant l’incident, il a réalisé qu’il réagissait
ainsi chaque fois qu’il ne se sentait vraiment pas respecté. Pour lui, le respect
constitue une valeur prioritaire.

Lorsque vous agissez ou réagissez à un événement ou lorsque vous


prenez une décision, c’est pratiquement toujours en fonction de votre
échelle de valeurs.
Certaines personnes ont accompli des actes hors du commun :
pourquoi ?
Parce que, la plupart du temps, l’enjeu était lié à l’une de leurs valeurs.
Ils ne pouvaient agir autrement.
Si votre valeur la plus importante est la loyauté, vous vivrez très
difficilement la trahison ou le mensonge.Vous côtoierez plus facilement
des personnes qui partageront vos valeurs. Vos comportements,
consciemment ou non, découlent de votre valeur prioritaire.
Si votre valeur principale est la passion, vous serez quelqu’un qui
vivra extrêmement ce qu’il entreprend.
Longtemps, dans ma vie, ma valeur principale fut la sécurité. Je
reportais souvent ce que je désirais faire tant que le résultat ne me
semblait pas garanti à 100 %. Je passais ainsi à côté de beaucoup de
choses et de plus j’étais frustré et déçu de stagner. Quand je me suis
rendu compte que cette valeur me paralysait exagérément, j’ai décidé
d’agir différemment tout en la respectant. Je désirais satisfaire ma valeur
et malgré tout passer à l’action pour ne plus abandonner mes projets.
Comment garder le beurre et l’argent du beurre ? Pour éviter de
confondre notre comportement et qui nous sommes (identité), il nous faut
les séparer. Il y a moi et il y a une partie de moi qui génère le
comportement. Le postulat de base présuppose que la partie œuvre pour
notre bien, qu’elle a une intention positive. La « partie de moi » qui
générait mes comportements en m’empêchant d’agir poursuivait le but de
m’éviter d’échouer dans ce que je faisais. Elle voulait que je possède
toutes les cartes en main pour m’assurer la réussite, mais le résultat était
que je n’osais pas assez entreprendre. La façon dont « ma partie »
m’aidait n’était pas la bonne. Mise devant l’évidence, « ma partie »
reconnut, qu’effectivement le but que je sois bien n’était pas atteint. Elle
a, avec mon aide, trouvé d’autres façons de procéder. Elle était d’avis
qu’avant d’entreprendre, je fasse une analyse de la situation, appuyée de
quelques tests de vérification. Ainsi, j’agirais plus rapidement. Ma partie
respectait la valeur qu’elle poursuivait (sécurité) en élargissant la
signification donnée et atteignait son but : que je sois bien. Elle m’a donc
aidé. Pour arriver à ce but, j’ai dû changer une croyance que j’avais et qui
me freinait en prônant que : « Tout doit être mis en place pour réussir
quelque chose. » J’ai changé cette croyance limitante en : « Si je connais
avec précision mon objectif, je trouve les moyens de l’atteindre. » Dès
l’instant où j’ai adhéré à cette croyance, j’ai senti qu’elle me respectait
car je me suis senti extrêmement bien et plein de vitalité. Des cinq projets
alors en sommeil que je n’osais poursuivre, j’en ai choisi trois. Deux ont
abouti, les résultats étaient plus que positifs. Ma partie fut rassurée, grâce
à la mise au point d’une stratégie de confort, encadrant toutes mes
réussites. Visuellement, j’affichais sur un grand panneau chacune de mes
réussites. Chaque fois que je le voyais, j’étais stimulé. Quand un de mes
amis l’a découvert, il sourit… un peu moqueur. Quelques mois plus tard,
invité chez lui, accroché à son mur, un panneau… devinez ce qui était
écrit dessus ! Notre avenir se détermine en fonction des valeurs que nous
cultivons. Nos valeurs naissent de choix (le milieu dont nous sommes
issus, notre éducation, nos expériences) construits à un moment de notre
vie. Sont-elles toujours d’actualité? Correspondent-elles bien aux options
de vie que nous prenons maintenant, à ce que nous sommes maintenant ?
Pensons à rester maître de nos valeurs. Cela nécessite de bien les
connaître. Pour vivre une vie épanouie, faites régulièrement un check-up
de vos valeurs. Ainsi vous contrôlerez leur importance. Vous vérifierez si
elles sont pertinentes par rapport à vos projets et si votre façon de les
vivre est cohérente avec votre évolution. En devenant conscient de mes
propres valeurs, je comprends pourquoi j’agis et je peux vivre en accord
avec moi-même. En m’intéressant aux valeurs qui guident mes décisions
et mes comportements, ainsi qu’aux éléments déclencheurs de ces prises
de position, je me donne les moyens d’atteindre mon objectif en me
respectant.
Se soucier aussi des valeurs de mes proches me permet de mieux les
comprendre et de les respecter également.

Afin de mieux comprendre pourquoi vous agissez


aujourd’hui, prenez conscience de vos valeurs et des états
émotionnels que vous cherchez à atteindre ou à éviter.

Exercice :« Cela … jamais ! » Découverte et check-up de ses


valeurs
Quel est le but que je poursuis ?
…………………………………………………………………………………
Quelle est ma valeur prioritaire ? Celle pour qui je m’exclame : « Cela, jamais ! »
…………………………………………………………………………………
Apprenez maintenant à hiérarchiser vos valeurs.
1 Trouvez vos huit valeurs les plus importantes. Pour trouver
vos valeurs, demandez-vous : Qu’est-ce qui est très
important pour moi dans la vie, au travail, dans ma
famille, par rapport à ma santé, à l’argent, etc. ?
……………………………………………………………
……………………
2 Classez-les par ordre d’importance : hiérarchisez-les en les
confrontant deux par deux. Choisissez deux valeurs et
posez-vous la question : Si je ne pouvais en conserver
qu’une, laquelle choisirais-je ?

Valeurs actuelles Valeurs actuelles classées

N'oubliez pas qu’il est important de tenir compte de toutes vos valeurs, de vous en
occuper et de les satisfaire. Trouvez-le ou les moyens de le faire.

RECHERCHE DU PLAISIR OU FUITE DE LA DOULEUR ?

Depuis la nuit des temps, l’être humain évite la douleur et évolue vers
le plaisir. Nous allons donc vers les émotions qui nous procurent du
plaisir, liées à nos valeurs, et évitons celles qui nous font souffrir.
Certaines émotions nous conduisent à l’évitement. Prenons un exemple.
Si je possède comme valeur la réussite, et que, dans ma liste d’émotions
à éviter, je situe la frustration en première place, j’éprouverai des
difficultés à réussir, car j’aurai tendance à ne pas passer à l’action afin
d’éviter la frustration.
Le cerveau balance constamment le pour et le contre d’une décision,
pour en évaluer l’impact, conformément à votre échelle de valeurs. Un
moyen de résoudre ce problème est de passer par l’exercice de la mise à
jour.
L’abandon, l’angoisse, la colère, la culpabilité, la déception, l’échec, la
frustration, la honte, l’humiliation, la peine, la peur, le rejet sont des
exemples d’émotions douloureuses que l’on cherche à éviter.

Jacques a un travail de nuit. qui lui permet d’épanouir sa créativité le jour. Sa


compagne lui demande de renoncer à cet emploi sinon elle le quittera. Si la valeur
prioritaire de Jacques est l’amour et son émotion première à éviter, la peur de la
solitude : il quittera son emploi. Si sa valeur prioritaire est la créativité et son émotion
première à éviter, la frustration : il ne l’abandonnera probablement pas

Exercice : Qu’est-ce qui me fait fuir ?

1 Faites une liste de huit de vos émotions actuelles que vous


cherchez à éviter.
2 Classez-les par ordre d’importance en fonction de votre objectif.

Émotions actuelles à éviter Émotions actuelles à éviter « classées »

2
3

Exercice :Mes valeurs et mon objectif

1 Reprenez vos valeurs actuelles par ordre d’importance.


• Quel est l’objectif que vous poursuivez ?
………………………………………………………
…………………………
• Qui devez-vous être pour réaliser ce que vous
souhaitez ?
………………………………………………………
…………………………
2 Repositionnez vos valeurs en fonction de votre objectif de vie
actuelle.
3 Adaptez votre liste d’émotions à éviter en fonction de vos
nouvelles valeurs.

Exercice :Quels messages m’envoient mes émotions ?

Trouvez les intentions positives (messages) des émotions que vous


cherchez à éviter en posant la question : « En quoi c’est important pour
moi de… ? ». Vous pouvez aussi vous poser la question : « Qu’est ce que
je n’aurai plus… si cette émotion disparaît ? »
Si vous avez des difficultés, inspirez-vous du modèle de l’exercice
mise à jour. Vous découvrirez non seulement l’intention que poursuit la
partie qui vous envoie l’émotion, mais vous trouverez aussi de nouvelles
façons de changer votre regard sur l’émotion à éviter.

Valeurs actuelles « classées » suivant


Émotions actuelles à éviter « classées »
mon but poursuivi

Émotions actuelles à éviter « Intention(s) positives « En quoi est-ce


classées » important pour moi de… ? »

1 Exemple : culpabilité Exemple : par fidélité parentale… (il faut


d’abord s’occuper des autres)

2 Exemple :colère Exemple :être entendu

8
C’est ce que vous décidez sur ce qui vous rendra « heureux », qui
pourra vous permettre de créer un tournant dans votre vie. Concrétisez et
passez à l’action.

Exercice : Redéfinir ses valeurs prioritaires

Choisissez la valeur que vous avez placée en tête de liste de vos


valeurs.
1. Choisissez la valeur que vous voulez déplacer vers le bas.
• Quelle importance a eu cette valeur dans votre vie ?
• Que risquez-vous de perdre en la déplaçant ?
• Comment allez-vous l’utiliser différemment.
2. Choisissez votre future valeur prioritaire.
• Que perdrez-vous en la déplaçant en tête de liste ?
• Comment créerez-vous le lien avec votre ancienne valeur ?
• À quoi cela vous servira-t-il, à vous-même, à vos proches ?
• Qu’est-ce que cela changera dans votre vie et comment serez-
vous ?
3. Mettez au point une structure pour porter et maintenir cette nouvelle
valeur au « sommet » de votre liste.
Exemples :
• modifications dans la liste d’émotions à éviter (vérifier si tout est
OK) ;
• ressource(s) nouvelle(s) à apporter si nécessaire ;
• créer une (des) motivation(s)… en parler autour de vous, à vos
proches, faire une liste visible journellement, etc. ;
• demander à des proches de vous rappeler « si vous oubliez ».
• faire une liste de tous les avantages et de tous les plaisirs que cela
vous procurera ;
• faire une liste de tous les inconvénients que vous éviterez, etc.
4. La nouvelle structure construite, futurisez ce dernier état.
• Imaginez-vous que c’est fait et que vous jouissez des effets de
votre changement.
• Faites-vous une image de cet état, situez-la dans l’espace et
déterminez ses caractéristiques, afin de pouvoir la visionner
régulièrement.
5. Quand commencerez-vous à mettre cette nouvelle valeur en place ?
Comment, pratiquement allez-vous faire dès l’instant où vous
commencerez à entretenir et renforcer la place de cette valeur. Connaître
ses valeurs et les hiérarchiser constitue la première étape importante.
Passer à l’action au travers d’actes concrets représente la seconde étape.
Ces nouvelles habitudes vous permettront de vous restructurer autour de
vos valeurs hiérarchisées. Apprécier les valeurs d’une personne est une
chose, mais ce n’est qu’à travers ses actes qu’elle pourra plus facilement
vous convaincre. Pour traduire vos valeurs en actes, il vous suffira de
dire : « Je satisfais ma valeur chaque fois que je… »
Exemple d’une personne qui a pour valeur la liberté : « Je satisfais ma
valeur de liberté chaque fois que je décide de m’évader en allant en
vacances… » ou « Je satisfais ma valeur de liberté chaque fois que je
m’exprime librement ».

Exercice :Devenir conscient et passer àl’action

Traduisez chacune de vos valeurs actuelles en actes en y associant


deux ou trois façons de les satisfaire.

Valeurs actuelles « classées » suivant mon Je satisfais ma valeur… chaque fois


but de ..... que je...
1 a)

b)

c)

a)

2 b)

c)

a)

3 b)

c)

a)

4 b)

c)

a)

5 b)

c)

a)

6 b)

c)

a)

7 b)

c)

8 a)

b)
c)

Le radeau
Un homme pressé veut traverser un fleuve. Il vient de rater le bac. Le prochain
passage n’est prévu que quelques heures plus tard. Il décide de se confectionner un
radeau de fortune. Il se met à l’œuvre, employant des branches d’arbre qu’il noue
ensemble.Après de longs efforts, l’embarcation de fortune est mise à l’eau. L'homme
rame de ses mains vers l’autre rive. Il parvient de l’autre côté, rassuré. Puis se dit :«
Ce radeau m’a permis de traverser ce fleuve, je vais le prendre sur mon dos. Il pourra
peut-être encore me servir. »
Traînant avec beaucoup de peine le lourd radeau, l’homme, continue sa route…
Quelques heures plus tard, il s’effondre, épuisé. Mais, décide quand même de
continuer après un court repos… en laissant le radeau derrière lui !

1 J. Redfield, La Prophétie des Andes, Paris, Robert Laffont, coll. « Aventure secrète », 1994.
2 Deepak Chopra, Le livre des coïncidences – Vivre à l’écoute des signes que le destin nous
envoie, InterEditions, 2004.
3 Karma : principe fondamental des religions indiennes qui repose sur la conception de la vie
comme un maillon d’une chaîne de vies (samsara), chaque vie étant déterminée par les actes
accomplis dans la vie précédente.
7

TROIS CLEFS DÉCISIVES


VOUS LE SAVEZ MAINTENANT : tout comportement a sa raison
d’être, même s’il semble au premier abord infantile, ridicule ou hors
contexte. Lorsque quelqu’un s’énerve, se bloque ou ment, cela veut dire
que le seul moyen que cette personne a trouvé pour s’exprimer à ce
moment précis et dans cet environnement est la colère, le mensonge ou
l’inaction. Ne déclare-t-il pas « C’était plus fort que moi », « Je ne
pouvais pas faire autrement. » ? Cependant lorsque mon comportement
me limite ou crée problème à mon environnement, je peux envisager de
le changer. Vous avez déjà pas mal avancé sur cette route. La première
clef consiste en une méthodologie pratique pour diminuer la force de ces
freins ou les éliminer complètement.

PREMIÈRE CLEF : LA MISE À JOUR1

Mettre à jour consiste donc à partir du bon pied et à reprendre le


contrôle de son embarcation. C’est faire le point pour réactualiser les
choses, les remettre dans leur juste contexte, les adapter à la réalité du
moment. Nous l’avons vu avec nos valeurs.
Un check-up régulier s’avère nécessaire. Nos comportements non
remis à jour ou réadaptés à un contexte de vie risquent de saboter nos
promesses de bonheur. Souvent inconsciemment, malgré nous, car ils
sont si anciens qu’ils sont enfouis en nous. Pour surfer aisément sur le
changement, vous allez apprendre à distinguer quelle meilleure risée
prendre pour aller vers votre but. Vous allez ainsi mener votre
embarcation en personne autonome, libre et responsable. Si, dans certains
domaines, vous vous êtes admirablement conditionné « à la difficulté »
ou à « l’échec », vous avez en vous les capacités de vous conditionner à
la réussite. Élargir votre cadre de points de vue et d’expériences
augmente vos choix. Plus il a de choix, plus il y a de chances de trouver
de bonnes et sympathiques pistes vers l’accomplissement de son objectif.
Cet angle de vue positif vous apporte un gain superbe, celui de vous
poser la question :Et si cette difficulté était une opportunité, quelle serait-
elle ?

Exercice : Et si cette difficultéétait une opportunité,

quelle serait-elle ?

1.Trouvez cinq difficultés que vous rencontrez couramment et notez


l’opportunité qu’elle recèle Difficultés Opportunités
2. Engagez-vous dans les prochains jours à mettre en application une
de ces opportunités.
Cette nouvelle façon de penser et d’agir à votre portée, vous offre de
nouvelles possibilités. Petit à petit à force de les appliquer, celles-ci
feront partie de vous, deviendront de nouvelles habitudes. Combien de
nouvelles habitudes n’avons-nous pas acquises, qui nous facilitent
considérablement la vie. Je vous invite à cultiver tous les types de
conditionnement porteurs : cultiver le plaisir dans chaque chose que vous
aimez, l’ouverture, l’amour, le partage, le succès, etc. Le but n’est pas de
devenir une machine ou de « se nier ». Lorsque vous vous sentez limité,
développez d’autres façons de percevoir le monde et agissez en fonction,
sauf si vous choisissez de « souffrir » et de continuer à vous plaindre. Ce
choix-là doit être respecté, il a sa raison d’être. Ne vous ai-je pas dit que
tout comportement comporte une intention positive ? Repartons de notre
grande découverte (que je viens d’ailleurs encore de vous répéter) : tout
comportement a sa raison d’être et se manifeste pour « le bien du sujet ».
Prenons alors une image pour comprendre ce qui se passe à l’intérieur de
nous dans ces moments-là. Imaginez-vous comme un orchestre
symphonique avec de nombreux musiciens internes, chacun jouant son
rôle et même un chef d’orchestre. Chaque musicien représente une
tendance de votre personnalité, une partie de vous. Toutes œuvrent pour
votre bien. Elles vous envoient par exemple la confiance, l’amour,
l’énervement, la colère, bref toutes sortes de comportements et
d’émotions pour réussir la grande œuvre qu’est votre vie. Le chef
d’orchestre, qui est encore vous, vibre aux sons que les parties lui
envoient. Il se sent bien ou il se sent mal selon les cas. Si une partie vous
envoie la joie, vous riez, quelquefois même sans savoir pourquoi.
Pourtant, la partie qui vous envoie le rire sait pourquoi elle le fait. Ne
vous êtes-vous jamais surpris à rire et à vous demander pourquoi vous
riez ? N’avez-vous jamais surpris quelqu’un à rire lors d’un enterrement.
C'est une attitude de défense fréquente. Une partie de la personne
programme le rire pour l’aider à décharger son trop-plein émotionnel.
Nous sommes donc composés « de parties », toutes à notre service. Une
partie de moi est intelligente et créative, une autre est fainéante, une autre
encore colérique, boulimique, alcoolique, joviale, etc. En fait « vos
parties » ne sont pas « l’émotion ou le comportement » mais génèrent
l’émotion ou le comportement ou d’autres choses que vous, le chef
d’orchestre, vivez bien ou mal. L’idéal consiste à apprendre à
communiquer avec vos parties, à donner des consignes claires et
adaptées à l’époque et dans l’environnement où vous vous situez, c’est-à-
dire ici et maintenant.
Si elles vous envoient des comportements inefficaces ou infantiles ou
bizarres, c’est qu’elles fonctionnent avec des schémas anciens qui ne sont
plus d’actualité, car vos « parties », même si elles donnent l’impression
de vous « saboter », ne sont pas vos ennemis. C'est VOUS. Elles œuvrent
pour vous, chacune dans leur fonction. Apprenez à communiquer avec
elles, ne les « jetez pas », ne leur retirez pas leur emploi, car elles
reviendront sous une forme ou une autre.
Il faut que vous appreniez à réviser les signaux qu’elles vous envoient.
Voilà comment. Dialoguez avec la partie qui vous
dérange et demandez-lui quel but elle poursuit et pourquoi, quels sont ses
critères (ce qui est important pour elle). Une fois ceci posé, invitez-la à
chercher une nouvelle façon de se manifester et à remplacer son ancien
schéma (ce qu’elle vous envoie et qui ne vous convient pas – la façon
dont la partie s’y prend pour satisfaire son critère) par ces nouvelles
façons d’agir, plus appropriées avec votre situation actuelle. Retenez que
ce qu’elles font est pour votre bien ou l’était à un certain moment de
votre vie. Seulement voilà, tant qu’on (vous, le chef d’orchestre) ne leur a
pas donné de nouvelles consignes, elles continuent leur travail sans se
préoccuper du reste. À vous de leur faire comprendre (faits à l’appui) que
vous n’êtes pas bien, que leur but n’est pas atteint. Puisque,
fondamentalement, elles œuvrent pour votre bien, elles accepteront
facilement de changer et deviendront ainsi vos alliés et non plus vos
freins.

Prenons l’exemple de Georges, un stagiaire qui arrivait systématiquement en retard.


Il s’excusait chaque fois, mais rien n’y faisait. Soit il n’avait pas entendu son réveil,
soit sa voiture était tombée en panne d’essence, soit il avait oublié qu’il devait
absolument porter des documents à un client, soit il avait raté la sortie de l’autoroute,
soit… je vous laisse continuer la liste qui je dois dire était superbement bien ficelée.
Je lui signalai ma difficulté d’avoir le stage à chaque fois dérangé par son arrivée. Il
comprit mais avoua: « C'est plus fort que moi. Tout se met en place pour que j’arrive
en retard. J’ai le même problème dans ma vie professionnelle, même avec ma femme
et mes enfants. » Par la mise à jour, il découvrit qu’une partie de lui-même, entretenait
cette habitude par esprit de rébellion à son père qui exigeait de son fils une régularité
d’horloge. Cette partie de lui-même avait trouvé ce moyen pour être sûre de ne plus
être un enfant. En réalisant l’exercice, cette partie de lui comprit qu’elle le mettait
dans des situations inconfortables. Comment trouver un moyen différent de se prouver
d’être un adulte par rapport à l’image de ce père rigoureux ? Il fallait respecter le
critère poursuivi par la partie, c’est-à-dire se positionner en fils adulte face à un père
mais d’une façon différente. Georges trouva la solution : au lieu de générer
automatiquement un retard, cette partie de lui décida de prendre le risque que Georges
se respecte lui et ses engagements d’adulte face à son père. Il signifierait à ce dernier
désormais par la parole et dans les actes sa volonté et son plaisir d’être un adulte
responsable qui n’avait plus besoin d’être en retard pour se persuader de ne plus être
un petit garçon. Il n’est plus jamais arrivé en retard.

Je vous laisse imaginer tout ce que vous pourrez changer. Toutes les
mises à jour possibles que vous pourrez effectuer pour apporter un
équilibre et une cohérence dans votre vie. Quand les diverses parties de
nous-mêmes poursuivent à leur propre manière des buts qui non pas été
harmonisés, nous vivons sans cohérence, ce que les spécialistes du
comportement humain appellent l’« incongruence ». C’est elle qui nous
paralyse ou rend nos actions inefficaces. Si vous « faites plaisir » à un
ami et qu’au fond de vous, vous n’en avez pas vraiment envie, vous
n’êtes pas congruent, il y a des grandes chances pour que cet ami le sente
et vous en tienne, consciemment ou inconsciemment, rigueur. Si une
personne vous reçoit en levant les yeux d’un air excédé et regarde sur le
côté tout en vous disant qu’elle est heureuse de vous voir : autant
d’indices d’un manque de congruence que vous percevez instinctivement
et dont votre comportement se ressentira. L'incongruence est comme une
bataille interne : il y aura des blessés. À l’inverse, la congruence, signifie
que vous et vos parties qui vous composent savez ce que vous voulez, où
vous voulez aller et comment procéder pour agir de façon que chaque
partie satisfasse son objectif propre et l’objectif commun. Être congruent
c’est agir en profond accord avec soi-même. Je vous propose, pour vous
entraîner, de convoquer chacune de vos parties à une réunion, celle de
votre famille interne. Cet exercice est très efficace et peut réveiller
certaines prises de conscience. Si vous éprouvez des résistances, ne
forcez pas. Faites-vous aider par un professionnel.
Mettre à jour consiste à se respecter dans la totalité de son être, à
équilibrer d’une façon harmonieuse les différentes parties de soi-même
afin qu’elles œuvrent avec des résultats positifs pour le mieux-être de
chacun de nous.

Exercice :Réunion de famille au cœur de soi

Quoique volontairement simplifié ici, cet exercice est très efficace en


relation d’aide et en coaching.Vous allez jouer le rôle d’une partie de
vous, comme dans une pièce de théâtre. Ce détachement permet de se
dissocier et de prendre du recul. Ce simple éloignement rend la solution
plus facilement accessible.Vous mettez ce faisant à votre profit l’axiome
qui dit qu’il est plus aisé de donner le bon conseil aux autres qu’à soi-
même.
Dans l’exercice, il y aura donc deux protagonistes : d’une part « vous
», d’autre part « la partie de vous qui génère le comportement limitant »
(autrement dit la partie protectrice).
Voilà comment procéder :
1. Reprenez le paragraphe sur l’état des lieux (chapitre 2, page 50).
Choisissez dans votre liste de freins, celui qui vous empêche le plus ou
vous ralentit dans l’accès à votre objectif (de préférence au niveau des
comportements limitants, cela sera plus approprié pour l’exercice).
2.Votre frein choisi, définissez maintenant ce que vous voulez mettre à
la place (formulé en termes positifs. Prenez soin de passer au crible des
neuf points décrits au chapitre 2, page 21). Avant de commencer
l’exercice il est impératif de vérifier si le changement vous respecte, ce
que vous risquez de perdre… (cf. point 8 de l’objectif).
3.Votre mission en tant que « vous » est de dialoguer avec la partie qui
génère le comportement limitant, comme si elle était une amie assise en
face de vous sur une chaise, pour qu’ensemble, à deux, vous trouviez un
nouveau comportement non limitant satisfaisant son objectif. Vous allez
demander à cette partie protectrice, que vous imaginez assise comme une
amie en face de vous :
Quel est le but que tu poursuis (toi, ma partie protectrice) en envoyant
ce comportement ou ce symptôme limitant ?
En quoi est-ce important pour toi de m’envoyer ce comportement
limitant (exemples :la peur… le doute… la difficulté de…). ?
Quel est le critère que tu poursuis en faisant cela (exemples :
protection, amour, perfection, etc.) ?
√ À la suite de chaque question, en vous mettant dans la peau de cette
partie assise en face de vous comme une amie, vous sentirez monter à
vos lèvres les réponses qu’elle trouve à vos questions.Vous les répéterez
alors en les reprenant à votre compte, en disant : Je comprends que tu
cherches à satisfaire le critère.... en .....
Faites prendre conscience à la partie que le résultat escompté n’est pas
vraiment atteint, car vous êtes mal et invitez la partie à trouver trois
autres nouvelles façons de satisfaire le même critère (ainsi elle aura le
choix suivant les circonstances).
√ Ensuite, faites prendre conscience à cette partie des inconvénients de
l’ancien comportement, en précisant les désavantages à court, moyen et
long terme.
√ Une fois mis au courant des désagréments que l’ancien
comportement vous occasionne, demandez-lui si elle est d’accord de
générer les nouveaux comportements qu’elle a choisis afin de mieux
satisfaire son objectif.
√ Une fois le nouveau comportement agréé par votre partie protectrice,
énumérez tous les avantages qu’elle en retirera à court, moyen et à long
terme ainsi que les associations de plaisirs qu’elle pourra s’offrir à
chaque fois qu’elle va générer les nouvelles façons de faire.
√ Demandez-lui quand elle compte mettre en œuvre les nouveaux
comportements.
√ Dernière étape, pour ancrer votre nouvelle manière d’être, futurisez-
la en vous imaginant à l’avance vivant les bénéfices de ce nouveau
comportement.
Le tableau qui suit page 165 récapitule la démarche, vous trouverez
après, page 165, l'exemple de Martine.
Futuriser le succès est important. Le monde dans lequel nous vivons, y
compris nos expériences physiques et mentales, se détermine par notre
manière de le percevoir. Augmentons donc notre palette de choix et
d’expériences, nous enrichirons et changerons notre relation au monde.
Si vous modifiez certaines de vos
pensées, de vos attitudes, comme la curiosité, l’audace, l’amour, le
partage, etc., vous commencerez à changer votre monde, à le façonner. Il
ressemblera à ce que vous désirez qu’il soit. S’imaginer au futur, c’est
émotionnellement vibrer au présent, c’est alimenter le présent de ce qui
sera bientôt.

Pensez à la stratégie des paquets cadeaux ! Associez du


plaisir à vos nouveaux comportements et nourrissez-les.
L'outil de mise à jour peut être utilisé pour trouver les messages
qu’une partie de vous vous envoie ainsi que pour changer tout
comportement limitant ou une peur en pouvoir, agrandir votre champ
d’expériences, acquérir de nouvelles façons d’agir, d’être, etc. Il vous
aide à déstabiliser une croyance limitante ou à la changer. Un exercice
plus spécifique aux croyances (la clef n° 2) vous est proposé plus loin
dans ce livre.

Comment trouver le bonheur sur votre route si vous ne


pensez pas avoir droit à une vie agréable et confortable ?

FINALEMENT, DE QUOI ÊTES-VOUS COUPABLE ?

Vous commencez à vous occuper de vous. Formidable. Tout va bien,


tant mieux. C'est merveilleux mais une culpabilité se manifeste. Combien
de personnes ne se sentent-elle pas coupables ?
• de prendre du plaisir pour elle ;
• de s’occuper d’elles ;
• de « respirer » la vie ;
• de se détacher de l’autre, le considérer comme une personne
adulte et responsable ;
• de laisser l’autre s’occuper de son problème ;
• de dire non ;
• de se respecter, etc.
Vous sentez-vous coupable en ce moment ? de quoi précisément ?

Coupable par rapport à vous, à vos croyances, à vos valeurs ?


Faites l’exercice de mise à jour : qu’est-ce qu’une partie de vous
signifie en vous envoyant ce sentiment de culpabilité pour votre bien ?
Quel est le critère qu’elle poursuit ? Comment êtes-vous quand vous
n’êtes pas bien ; comment pourrait-elle faire autrement en respectant le
critère qu’elle poursuit ? Si une croyance limitante surgit et si vous
souhaitez ne plus croire en cela, faites l’exercice changement de croyance
(clef n° 2) Avez-vous déjà une idée de ce que votre nouvelle croyance
pourrait être ?

Coupable par rapport aux autres ?

Posez-vous cette question : Ne suis-je pas dans une situation de


codépendance ? Si oui, faites prioritairement l’exercice sur la
codépendance. Ensuite si nécessaire, celui de la mise à jour. Sortir de la
culpabilité consiste à sortir du schéma du « sauveur », qui souvent
devient le « persécuteur », puis la « victime ». C’est responsabiliser
l’autre, l’aider à se prendre en charge. Si vous culpabilisez, il y a
beaucoup de chances que vous entendez une petite voix, intérieure ou
extérieure, qui vous notifie… : « Tu ne peux pas… tu dois faire plaisir…
ce n’est pas bien… etc. » Vous entendez cette petite voix ? Commencez
par faire l’exercice de mise à jour. Si cette petite voix est encore présente,
même partiellement, modifiez-la. On peut comparer cette petite voix à un
émetteur radio sur lequel vous seriez branché. Changez donc de gamme
d’ondes.Vous avez appris à le faire au chapitre 5, Conduire son film
intérieur, page 118. Quelques pistes pour vous aider : éteignez la radio,
éloignez la voix de vous jusqu’à ce qu’elle soit inaudible, transformez-la
en l’accélérant, en la déformant, comme dans un dessin animé, style
Donald Duck (coin, coin, coin…), diminuez le volume jusqu’à ne plus
l’entendre et changez le contenu. Amusez-vous avec comme avec un
objet.Vous commencerez à conduire vos dialogues intérieurs.

Florence entend la voix de sa mère qui lui dit qu’elle ne peut pas rendre l’autre
triste (quel pouvoir extraordinaire si l’on y réfléchit). Elle n’ose donc rien refuser,
particulièrement si son interlocuteur manifeste un état de tristesse (ce qu’il fait
assurément). Elle a transformé la voix de sa mère en la brouillant chaque fois qu’elle
se manifestait : elle accélère sa vitesse de façon à ce qu’elle devienne
incompréhensible, la transforme en bruits d’oiseaux, comme dans une volière. Ceci
pendant quelques semaines. Deux mois plus tard, quand la voix se manifeste, Florence
n’entend plus que des chants d’oiseaux. Sa culpabilité a fondu, comme neige au soleil.

PRÉDIRE SON FUTUR

Qui d’entre nous n’est pas intéressé d’agir sur le futur, ne fût-ce
que pour aider quelqu’un à sortir de sa difficulté. Imaginez votre
pouvoir d’influencer votre futur, votre certitude d’accéder à vos
buts, à ce qui est important pour vous. Cela changerait votre
façon d’être et de vivre.

Pourquoi pensez-vous
que cela n’est pas possible ?
Bien sûr que OUI,
il est possible d’influencer
son futur, et immédiatement !
Ne faites-vous pas les courses
pour vos repas du lendemain !
Nous possédons tous un « acquis génétique » ou, autrement dit, une «
mémoire génétique » issue des expériences passées de nos ancêtres. De
cet apprentissage « génétique », ressortent entre autres, nos réflexes non
conditionnés. Ainsi, si un objet intrus vous frôle l’œil, vos cils vont battre
pour vous protéger. Nous réagissons ainsi, avec nos réflexes dits non
conditionnés, parce qu’appartenant à notre héritage génétique. Le réflexe
conditionné se manifeste après un apprentissage répété. Adolescent, j’ai
pratiqué les arts martiaux. Après des centaines de répétitions de
mouvements, j’ai appris certains réflexes qui me permettent de parer une
attaque et de répondre rapidement et efficacement. C’est un
enchaînement de réflexes conditionnés qui m’ont aidé à me sentir mieux,
plus sûr de moi, plus zen aussi. L'apprentissage de l’individu commence
avec le réflexe conditionné. On nous a appris à marcher, à parler, à
conduire, etc. Après avoir pratiqué les exercices de ce livre, vous
acquerrez de nouveaux types de réflexes conditionnés, si vous les répétez
suffisamment ! Rapidement, vous pourrez « commuter » du négatif vers
le positif, apprendre à tirer un enseignement d’une erreur ou d’un « échec
», à célébrer l’instant et fêter plus souvent ce qui marche et ne marche
pas, peut-être adhérer à la philosophie du paquet cadeau. Certaines
personnes pensent que l’intelligence est innée, que l’être naît « doué » ou
pas… Rappelez-vous : « Ce que quelqu’un a fait m’indique que j’ai en
moi le potentiel pour le faire aussi. »
Imaginez… Vous supposez que vous êtes entouré de gens qui vous
haïssent... Vous développez un comportement de protection, peut-être
vous méfiez-vous de vos proches ou éprouvez-vous du mépris ou
montrez des signes d’agressivité.Vous provoquerez chez les autres une
réaction égale à celle que vous vous représentez. Vous vous prouverez
ainsi qu’effectivement vous êtes entouré de gens qui vous haïssent.

Prenons l’exemple de Michel, convaincu qu’il était nul. Il en était tellement certain
qu’inconsciemment, il développait des comportements qui lui prouvaient qu’il avait
raison. Il apprit à définir ce qu’il voulait (neuf points de l’objectif). Ensuite, il fallut
qu’il apprenne à s’affirmer face à son entourage qui renforçait sa croyance.
Aujourd’hui, il est persuadé qu’il possède des capacités comme tout un chacun. Il sait
cependant qu’il doit entretenir cette croyance et développer ses capacités. Comme des
graines qu’il aurait enfin plantées, il veille à les faire germer et grandir en les utilisant
dans sa vie de tous les jours, tout comme vous arrosez et entretenez les fleurs de votre
jardin. Sa vie a extraordinairement changé.

Allons plus loin encore. En vous focalisant sur votre but, en le


visualisant atteint avec tous les effets que cela vous procure et sur base
d’une stratégie opérationnelle, vous vous « programmez » gagnant et
influencez donc directement votre futur ! Nos « constructions mentales »
nous permettent un accès plus aisé à notre objectif. Nous sommes les
responsables de nos rêves et de la réalité que nous nous créons.
Construisons-les positivement et mettons tout en œuvre pour les réaliser.
Paul Watzlawick l’exprime ainsi merveilleusement : « La prédiction de
l’événement conduit à sa réalisation ! »2

Une prédiction qui se réalise !


Un voyageur se met à l’abri dans une grotte magique, qui réalise tous les souhaits. «
Grotte magique, j’aimerais que tu me donnes des couvertures pour me couvrir ». Deux
superbes couvertures apparaissent ! « Apporte-moi du vin et de quoi me rassasier. »
Aussitôt demandé, aussitôt obtenu. Enthousiasmé, il réclame une compagne. Comblé,
le voyageur s’assoupit bientôt auprès de sa belle, pensant à haute voix… « Pourvu
qu’il ne passe aucun ours, car ils sont mangeurs d’hommes. » Un ours passe et le
dévore instantanément !

FAITES-VOUS CONFIANCE

Si, dans votre démarche du changement, vous êtes confronté à un


environnement hostile, fuyez-le tant que la force et la conviction vous
font encore défaut. Dans la phase du changement vous êtes peut-être plus
fragile.Votre comportement différent aura infailliblement une influence
sur votre entourage. Cette démarche nécessite un changement. Tout le
monde ne partage pas votre point de vue, même si vous croyez détenir la
vérité (la vôtre). Si votre point de vue vous convient et vous correspond,
faites-vous confiance. Allez de l’avant, sur le chemin de votre liberté
d’être, soyez qui vous voulez être. Faites-en profiter qui voudra y goûter,
vous contribuerez ainsi à votre niveau à l’évolution de l’humanité.

Anna déprimait… elle fréquentait un environnement qui cultivait le syndrome de la


négativité et du désespoir, cela déteignait sur elle. En fait, la plupart des amies qu’elle
avait choisies entretenaient admirablement bien la négativité et obtenaient les résultats
de ce qu’elles semaient ! Anna ne voulait plus de cela. Elle a décidé de changer
d’environnement, de rencontrer des amies qui cultivaient le plaisir et la réussite.
Depuis, elle se porte beaucoup mieux !
UN PAQUET EMPOISONNÉ, L'ÉTIQUETAGE LA «
NOMINOMANIE »

Si l’un ou l’autre tente de vous étiqueter comme égoïste, arriviste ou


que sais-je d’autre encore, n’oubliez pas ou rappelez-vous que cette
opinion leur appartient, point. Se laisser étiqueter, c’est donner le pouvoir
à l’autre. Gardez le pouvoir en vous affirmant. Peut-être vous envient-ils
ou n’acceptent-ils pas ce que vous devenez. Des « jaloux », vous en
trouverez partout, ignorez-les. Ce qu’ils vous reprochent est un aspect
qu’ils n’ont probablement pas dépassé ou qui est un reflet d’une partie
d’eux-mêmes, peut-être n’osent-ils pas entreprendre ce que vous osez… !
Ne gardez en aucun cas un paquet empoisonné qui ne vous appartient
pas. Ne volez pas la responsabilité ou la difficulté de l’autre. Il est prouvé
que l’étiquetage généralement enferme la personne dans un schéma figé.
Est-ce cela que vous souhaitez ?

Robert Rosenthal3 a fait une expérience pour démontrer la force de l’effet


Pygmalion. Il a présenté à des enseignants des élèves estimés auparavant « non doués
» comme doués. En fin d’année, la plupart de ces élèves jugés avant « non doués »
avaient obtenu de très bons résultats, voire pour certains supérieurs à la normale.

Méfiez-vous des adeptes de la « nominomanie4 », ils souffrent de ce


que l’on appelle un désir irrépressible de ranger les personnes dans des
tiroirs. Il en existe qui sont conscients. Heureusement, ils font partie de la
minorité, on les trouve dans les manipulateurs – à force de dire à
quelqu’un qu’il est un incapable, il risque de finir par le devenir – et
d’autres qui sont inconscients – beaucoup plus nombreux ! Dès qu’une
personne vous « étiquette », c’est-à-dire qu’elle vous confond avec le
symptôme, recadrez en lui exprimant que vous n’êtes pas le symptôme.
Si vous souffrez d’une difficulté quelconque et qu’un « nominomane »
vous dit que vous êtes nul, maniaque, dépressif ou encore ignorant, ne le
croyez pas. S’il le dit, c’est probablement important pour lui, à ce
moment-là de son existence à lui. Son point de vue n’a pas besoin d’être
automatiquement le vôtre. Il se peut que vous ayez juste une difficulté
momentanée, par exemple une tendance à oublier, à rêver, à faire
l’inverse de ce que l’on vous dit, à broyer du noir, etc. Il existe une
différence énorme entre être (identité) paresseux et avoir une tendance
(même importante) à la paresse. Si le « nominomane » insiste dites-lui
gentiment que c’est son point de vue et que vous ne le partagez pas,
point. Nombre d’exemples, dont certains dans des milieux
psychiatriques, souvent spécialisés dans les étiquetages, sont venus
renforcer la thèse de Robert Rosenthal. Parfois, les psychologues se
hâtent d’enfermer leur patient dans une catégorie et se demandent «
Qu’est-ce qui ne va pas chez cette personne ? Dans quelle classification
la mettre… » plutôt que de dire « En quoi c’est important pour cette
personne d’agir ainsi, quelle est la blessure qui l’empêche d’agir comme
elle le souhaiterait ». Le pourquoi est intéressant, il peut être utile pour
faciliter le passage au comment. Toutefois, souvent, le « comment faire »
mène beaucoup plus rapidement à la solution.

Quand j’étais adolescent, on m’a fait passer des tests psychologiques pour trouver
quelle serait ma meilleure voie professionnelle. Je suis sorti de là avec l’étiquette de
futur convoyeur, qui peut-être, plus tard si j’étais doué, aurait une carrière de
chauffeur-livreur ! Vous voyez comme je suis loin en ce moment de cette étiquette !
C’est vrai que j’aimais conduire, mais mes envies de métier étaient ailleurs.

Il existe de nombreux ouvrages sur ce sujet dont un particulièrement


remarquable, celui de Thomas Szasz Fabriquer la folie5. Ce qui porte «
un nom » existe réellement ! Un autre ouvrage très parlant est celui de
Paul Watzlawick L'Invention de la réalité6. Le surnom choisi nous
influence dans notre destinée. Le pouvoir de l’étiquette est manifeste
dans l’habitude que certains mouvements ont de donner des surnoms. Les
mouvements de jeunesse attribuent fréquemment des surnoms à leurs
membres (le « totem »), ce n’est pas un hasard. Puisque l’appellation
existe, pourquoi ne pas vous étiqueter comme vous le souhaiteriez ?
Simplement pour bénéficier de ce fameux effet, utilisez-le pour renforcer
votre estime de vous et trouver votre chemin vers le bonheur. Je vous
propose de vous donner un « nom-surnom » pour vous permettre
d’atteindre plus aisément votre but. Ce ne sera pas un nom de guerre
mais un nom de réussite !

Puisque nous sommes les architectes de notre réalité,


construisons-la de façon qu’elle nous plaise !

Exercice :Mon totem vers le bonheur et la réussite

1. Qui devriez-vous être pour atteindre votre but et quel est le nom,
surnom ou adjectif-totem que vous souhaiteriez porter ?
……………………………………………………………………………
……
À titre d’exemple, dans le cas de Martine, elle a choisi : « Néfertiti,
une femme à part entière, belle et mystérieuse (Identité). »
Son « adjectif-totem » : « Vivante ». Quelque temps plus tard, les
propos à son égard expriment qu’elle est « une bonne vivante ». Cela
correspond exactement avec ce qu’elle développe, son état se renforce
plus encore !
2. Comment allez-vous alimenter votre « nom de réussite » ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Martine : Elle décide de se donner ce « surnom » en l’exprimant
à son entourage. Régulièrement et avec humour, elle répète : « Je suis la
Néfertiti-Vivante chaque fois que j’assume ma position dans la relation
et que je me respecte. J’adore être la Néfertiti-Vivante », insiste-t-elle
encore.
3. Comment pouvez-vous vérifier l’aboutissement de votre stratégie ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Martine : Déjà après peu de temps, son entourage la considère
comme une femme sophistiquée et bonne « vivante » et le lui fait savoir.
La toile se tisse lentement et la prophétie (les résultats) finit par se
matérialiser. Martine développe les comportements d’une vivante. Cela
lui permet d’augmenter sa confiance en elle. Sa croyance a changé. Elle
se sent et est une femme à part entière (Identité) comme elle l’a prédit !
Ainsi, elle accède à de nouvelles croyances, non seulement sur ses
capacités, mais également sur sa personnalité, par rapport à la mission
qu’elle poursuit. Notamment, celle d’aider d’autres femmes à sortir des
engrenages de la soumission, de la peur, des nominomanes, etc., pour
s’épanouir et trouver le sens de leur existence dans leur motivation
profonde. N’est-ce pas merveilleux ? Je le crois sincèrement. Ce
témoignage exceptionnel nous mène à la deuxième clef :les croyances !

Décidez d’être heureux !


Le bonheur,
c’est dans la tête !

DEUXIÈME CLEF : LES CROYANCES

C'est le titre de l’ouvrage de Richard Carlson et il est tout à fait juste !


Mais continuons. Allons explorer plus avant l’état des lieux… Reprenez
votre feuille où vous avez indiqué vos freins. Choisissez une de vos
croyances limitantes dans l’accès à votre objectif : vous allez la traiter.
Quant aux autres, vous aurez tout le temps du monde par la suite pour «
déguster », en découpant « chaque tranche de l’éléphant ». Une croyance
est une opinion ou conviction qui nous permet d’attribuer un sens aux
événements extérieurs et à nos propres expériences. Elle reflète l’avis
d’une personne lié à son vécu.

Seules les croyances nous influencent, pas les événements


de notre vie !
Si je crois que je ne suis pas capable de réaliser telle chose, je me
donnerai peu de chances d’y accéder, tandis que si je crois que si un autre
peut l’entreprendre, moi aussi, j’ai mes chances, je me donnerai la
possibilité d’accéder à ce que je souhaite. Rappelez-vous : Les croyances
influencent nos actes, nos émotions… Elles nous transforment. Si une
personne croit qu’à son âge, il ne lui reste aucune chance de trouver un
travail ou si elle croit réellement que l’on peut trouver un travail à tout
âge, quelles différences physiques observerez-vous chez elle et dans quel
cas aura-t-elle le plus de chance de réussir ? La plupart de nos croyances
représentent des généralisations des interprétations de nos expériences
passées. Dès que nous adoptons une croyance, nous oublions qu’elle
n’est qu’une interprétation de « notre réalité et de nos expériences (ou de
celles des autres !) ». Nous les remettons rarement en question. Souvent,
nous fonctionnons avec elles de façon inconsciente, par habitude… Nous
conditionnons ainsi notre futur !
Qui a raison ?
• Si je crois que je réussirai, j’ai raison.
• Si je crois que j’échouerai, j’ai raison.
Car je mets en œuvre, souvent inconsciemment, les mécanismes pour
me prouver que j’ai raison !
Un des piliers de la réussite : croire en soi

Croire en soi, croire que, peu importe les événements que vous apporte
la vie, il existe toujours un chemin qui mène vers votre but, si vous vous
engagez. Comment parvenir à croire en soi ? Commencez par la première
tranche : vous prouver qu’au travers l’élargissement de votre façon de
voir et de vivre les choses, votre champ d’expériences et donc de choix
ira grandissant. Commencez par prendre votre juste place, vous
positionner et être VOUS à part entière. Expérimentez les exercices
proposés dans ce livre et testez les résultats.
• Vous définissez votre objectif
• Vous vous positionnez mieux
• Vous communiquez bien mieux avec l’autre
• Vous démontez certains freins…
Plantons le décor en faisant un zoom sur vous.

Exercice :Zoom sur moi

Par rapport à votre rôle, votre mission, les avantages obtenus, les
retombées sur vos proches. Si possible dans un cadre beaucoup plus
large, pour ceux qui désirent progresser dans leur vie et grandir
Qui suis-je ?
Quelle est ma nature profonde ?
Quelle est ma mission ?
Qu’est-ce que je peux apporter aux autres ?
Est-ce que je crois que j’ai TOUT en moi (mais pas encore totalement
accessible…) ?
Que devrais-je croire pour m’aider à accéder à mon but ? Ai-je envie
d’y croire ?
Développer des croyances porteuses, qui respectent vos valeurs
essentielles favorisera l’accès à votre but. C’est capital, si vous souhaitez
bénéficier de toutes les chances d’accéder à votre épanouissement
physique, mental et spirituel. Croire en VOUS alimente en énergie : c’est
le meilleur remède. L’être humain possède un système immunitaire, qui
lui permet de faire face à la maladie, aussi longtemps que celui-ci
fonctionne parfaitement. Imaginons quelqu’un qui ne croit pas en lui, qui
n’a plus foi en grand-chose, sauf peut-être à ce que le monde est « un
enfer »… et que, de toute façon, il n’y a rien à faire… Si cette personne
demeure dans cet état, croyez-vous que son système immunitaire restera
performant ? Assurément non. Ce type de personne commence par se
soigner et consommer des médicaments jusqu’à étouffer le symptôme.
Là, commence le cercle vicieux ! Et la dépendance aussi… Si j’éprouve
une difficulté, un symptôme physique ou psychique, c’est probablement
la résultante de quelque chose de mal géré. S’occuper du symptôme n’est
pas suffisant, c’est le déclencheur qui est à traiter.

C'est l’émouvante histoire de ce jeune enfant qui souffrait de maux de gorge, suivis
d’angines à répétition. On (son entourage) l’étiquetait comme un timide. Un
spécialiste de l’étiquetage avait d’ailleurs confirmé le diagnostic de ses parents. « Cela
fait partie de sa nature… » Le moulin s’alimentait tellement bien qu’apparut en plus
un léger bégaiement. Certaines fois, cet enfant avait envie de crier, mais aucun son ne
sortait, ou très difficilement. Il voulait prendre sa place, mais se sentait impuissant. Il
se sentait lié affectivement et avait peur d’exprimer sa pensée, même à l’école.
Heureusement, la nature est bien faite. Il a développé en lui une énergie telle celle
d’une centrale atomique ! Le hasard, les circonstances et événements de la vie l’ont
doté d’une nouvelle énergie qu’il a canalisée pour grandir. Sortir de cette ornière
marécageuse était sa seule préoccupation. Sa cible était la lumière. Il trouva le moyen
de prendre sa place en bâtissant ses fondations, de lâcher prise quelquefois pour aller à
l’essentiel, d’avancer sur son chemin, indépendant et autonome. Il s’est fait aider, il a
acquis sur le terrain une expérience personnelle. En lui habitait la rage de vivre : rien
ne l’aurait arrêté. Il savait quelle direction prendre, la machine était lancée. Ses «
échecs » étaient vécus comme des défis, grâce à cela il a aussi pu apprendre. Il a pu
changer certaines de ses croyances pour mieux conduire sa vie. Cet enfant (sans doute
en existe-t-il encore beaucoup d’autres, même de très grands enfants, avec des
histoires similaires ou différentes) a envie de transmettre un message à d’autres. Quel
que soit leur karma (si vous y croyez), il suffit parfois de peu de chose (quelques
outils bien choisis), pour passer de la frustration à l’action, du déplaisir au plaisir, pour
accéder au chemin de sa voie royale vers sa réussite. Quelquefois, seul le changement
de l’une ou l’autre croyance limitante permet de prendre sa juste place et de continuer
son épanouissement. Ah ! si ce jeune enfant avait pu bénéficier de ces outils plus tôt !
Mais, disait son grand-père, mieux vaut tard que jamais ! Cet enfant… c’était moi.

Vos croyances ont un impact beaucoup plus important que vous ne


pouvez l’imaginer sur la façon dont vous allez construire ou pas votre
vie. Délivrez-vous du poids que vous traînez derrière vous. Dieu vous
aidera. La Bible ne dit-elle pas que nous avons été créés « à son image ».
Et passez à l’action.

La vie n’est pas un sport de spectateur,


libérez votre potentiel !
Sautez dedans !
N’attendez pas d’être riche
avant d’être heureux.
Commencez par être heureux,
vous serez riche plus rapidement !
Pour faciliter le passage à l’acte et pour ancrer une transformation dans
le long terme, l’idéal consiste à modifier quelques croyances. Combien
de stagiaires « consommateurs de formations » n’ai-je pas déjà vu
défiler ? Ils avaient déjà suivi de nombreuses formations dans différents
domaines, mais la mise en pratique concrète ne fonctionne pas ou
s’effiloche dans le long terme. Souvent, ils se sabotent inconsciemment.
En pratiquant la mise à jour, ils prennent conscience de leurs schémas et
pourquoi une partie d’eux sabotait leur désir de changement. Si un
problème n’est pas résolu, cela indique souvent qu’une ou deux
croyances limitantes restent accrochées. Il faut les débusquer et s’en
occuper. Imaginez par exemple que vous voulez apprendre l’anglais ou
l’italien et qu’au fond de vous, vous avez la croyance que vous n’êtes pas
doué pour les langues. Cela va être plus difficile car, d’une part, votre
croyance va chercher à avoir raison et, d’autre part, vous croyez que vous
rencontrerez des difficultés. Un vrai parcours du combattant. Le
phénomène est simple :les capacités et les comportements que vous
développez satisfont vos croyances, et vice-versa. Changez votre
croyance, vos comportements se transforment :vous avez accès à vos
capacités. Modifiez vos comportements et augmentez vos capacités :
vous commencerez à influencer vos croyances.

Nos croyances sont les moteurs qui guident nos actions.


C'est l’histoire de, Jean-Claude, cadre en entreprise, plutôt timide, qui
« n’arrivait pas à sortir du tunnel ». Il voulait à tout prix développer sa
créativité afin « d’asseoir sa place » dans sa fonction. Il avait déjà tout
tenté mais une croyance capitale le bloquait : « Je ne suis pas créatif. »,
soupirait-il. Il nous servira de guide dans notre apprentissage au
changement de croyance. Changer sa croyance limitante, c’est comme
une pêche au gros où vous serez sûr à chaque fois de capturer une belle
pièce.
Exercice : Changer une croyance limitante, 1re étape

1. Sur votre liste, prenez une croyance que vous voulez changer.
……………………………………………………………………………
……
Pour Jean-Claude, c'est : « Je crois que je ne suis pas créatif. »
2.Trouvez quelle croyance vous voulez mettre à la place.
……………………………………………………………………………
……
La nouvelle croyance de Jean-Claude est : « Je suis créatif. »
3. À quoi servira votre nouvelle croyance, particulièrement dans votre
mission (rôle), dans votre rapport aux autres, au monde ou dans un sens
encore plus large (spiritualité) ? Quels en seront les effets ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Jean-Claude, sa créativité sert à accomplir (Rôle) une des
fonctions qu’il possède dans son travail et par la même occasion à
s’épanouir (Identité) dans ce qu’il aime. Sa créativité permet à sa société
de prendre sa place sur le marché et d’aider ainsi de nombreuses
personnes (Mission). Il pourra s’épanouir (Effets).
4. Vérifiez votre nouvelle croyance sur les neuf points de l’objectif en
zoomant sur les bénéfices secondaires de votre ancienne croyance et sur
votre écologie liée en particulier aux résistances de votre environnement.
……………………………………………………………………………
……
Le bénéfice secondaire7 de Jean-Claude était lié au fait que s’il se
montrait créatif, il allait devoir se mettre en avant, ce dont il avait peur. Il
avait été persuadé par des personnes de son entourage que la créativité
était réservée à une élite de surdoués. Sa crainte fut réglée par l’exercice
de la mise à jour, cf. page 00. Sa partie qui le freinait se sentit rassurée en
réalisant que la créativité existe en tout être humain et n’est pas une
spécificité du génie. De plus, elle faisait partie de tâches liées à son poste.
Cette résistance envolée et son environnement rasséréné, il put s’atteler à
changer de croyance grâce à la puissance des interactions
corps/esprit.Vous allez apprendre à déstabiliser une ancienne croyance
limitante de la même façon en suivant son exemple.

Déstabiliser une croyance limitante par la puissance des interactions


corps/esprit

J’ai d’abord demandé à Jean-Claude de se souvenir d’un moment dans


sa vie où il s’est senti créatif. Une simple manière originale de faire peut
en être un exemple. Jean-Claude pensait qu’être créatif réside dans le fait
de trouver quelque chose d’inédit, de génial. Il fut rassuré d’apprendre
que diverses occasions de la vie peuvent rendre créatif. Très vite, il a
trouvé un moment où il était fier de lui, lors d’une soirée qu’il a
agrémentée de « gags » qui ont agréablement surpris tous ses invités. Je
l’ai invité à penser à cette situation, au moment où il s’est senti créatif.
Où cela se passe-t-il ? Qui est avec lui ? Que fait-il ? Comment il le fait ?
« Je suis dans mon bureau, dit-il, j’écoute de la musique, je me sens
joyeux, j’aime tous les gens que je vais inviter. Je réfléchis à la soirée. Je
vois déjà les invités surpris et amusés, ainsi que la réussite de la soirée,
suivie des félicitations pour mes idées ». À cet instant Jean-Claude «
écoutant sa musique et réfléchissant » était dans une position bien
spécifique, le corps bien droit, le visage détendu, un sourire aux lèvres, la
respiration ample. J’ai demandé aux autres stagiaires de noter les
particularités observées chez Jean-Claude pour l’aider à les retrouver par
la suite. J’ai demandé à Jean-Claude de me dire à combien était son
thermomètre « créativité » à cet instant (sur une échelle de 1 à 100). Il me
répondit à 85 %.
Ensuite, j’ai invité Jean-Claude à penser à son travail, alors qu’il était
aux prises avec sa croyance (lorsqu’il n’était pas créatif). Surprenante
était la façon dont il se tenait, dont il respirait, la moue qu’il faisait. «
Mon thermomètre de créativité est à 10 % », me dit-il. Puis, je lui ai
demandé d’imaginer qu’il commençait à douter de cette ancienne
croyance et qu’en fait, il se rendait compte qu’il était créatif. Je lui ai
demandé, en même temps, de se redresser, de respirer amplement, de
détendre son visage (prendre l’attitude physique du moment où il était
créatif). Les autres participants du stage l’aidèrent à affiner sa posture, en
lui proposant d’y ajouter la musique et les quelques autres détails.
Ensuite, je lui ai demandé de penser à la situation difficile et me dire à
combien son thermomètre était. Il avait un grand sourire et dit : « Mon
thermomètre est à 60 % ! » Finalement, j’ai invité Jean-Claude à répéter
plusieurs fois le processus à son rythme et de plus en plus rapidement
jusqu’à ce que cela devienne pour lui « une habitude ». Son thermomètre
est monté à 75 %.
La répétition confirme et renforce l’expérience : elle finit par faire
partie de vous.Voilà un exemple de l’influence de notre attitude sur une
difficulté. Ce seul processus a permis à Jean-Claude de pouvoir ajouter
un « doute » à sa croyance limitante sur son potentiel créatif. Cet
exercice l’a motivé à aller plus loin. Pour la petite histoire… aujourd’hui,
il se sent un homme créatif et s’épanouit dans son métier. En auriez-vous
douté ? Les interactions corps/esprit ont un impact plus important que la
plupart d’entre nous ne peuvent l’imaginer. Savez-vous que dans votre
communication avec vous-même et avec les autres, l’attitude physique
influe à plus de 55 % : La position de votre corps influence fortement. La
voix représente plus de 35 %. La façon dont vous modulez la voix
influence plus que le discours. Les mots ne représentent que 10 % !

Exercice-test : Un moment privilégié

Levez-vous et redressez-vous. Pensez à un moment où vous étiez


épanoui, vous vous sentiez bien. Souriez.Amplifiez votre sourire.
Respirez calmement, voyez autour de vous tout ce qui augmente votre
plaisir, entendez les bruits agréables, laissez votre ressenti s’installer,
goûtez ce moment privilégié… Restez dans cet état, maintenez votre
respiration, votre état de bien-être… et pensez que vous êtes déprimé !
Est-ce que cela marche ? Non. Pourquoi ? Dans une position physique
précise, vous envoyez un message à votre cerveau. En restant dans cet
état et en pensant à quelque chose de négatif, vous envoyez un autre
message, contradictoire. Le cerveau retiendra celui qui est le plus porteur,
c’est-à-dire l’attitude physique.

Exercice :Déstabilisez votre ancienne croyance par les interactions corps/esprit

Faites maintenant l’exercice de Jean-Claude, en trouvant une attitude


porteuse d’un moment de votre vie où vous avez eu une ressource, même
momentané, utile à votre nouvelle croyance.
1. Pensez à ce moment passé, voyez l’environnement où vous êtes,
entendez les bruits autour de vous et laissez-vous ressentir les sensations
de cet état performant. Mettez-vous dans l’attitude physique spécifique
de ce moment et repérez les particularités. Prenez les degrés sur votre
thermomètre de bien-être de 0 à 100. À combien êtes-vous ?
……………………………………………………………………………
……
2. Pensez à votre croyance limitante et mettez-vous physiquement dans
« l’état négatif ». Prenez les degrés sur votre thermomètre de bien-être. À
combien êtes-vous ?
……………………………………………………………………………
……
3.Ensuite imaginez que vous commencez à douter de votre ancienne
croyance et qu’en fait, vous vous rendez compte que vous commencez à
croire à votre nouvelle croyance. En même temps, changez votre position
physique pour vous mettre dans celle de l’attitude positive. Prenez les
degrés sur votre thermomètre de bien-être. À combien êtes-vous ?
……………………………………………………………………………
……
4. Déstabilisez votre croyance limitante par l’association de la
douleur/mal-être et du plaisir/bien-être.
Associer de la douleur (virtuelle) vous facilitera le lâcher prise de votre
ancienne croyance. Comme l’être humain s’éloigne de la douleur pour
aller vers le plaisir, nous allons employer cette tactique toute naturelle.
Associez de la douleur à votre croyance limitante, faites une longue liste
de tous les inconvénients qu’elle vous fait subir. Affaiblissez votre
croyance limitante en vous posant les questions suivantes :
• Quel prix vais-je devoir encore payer si je n’abandonne pas
immédiatement cette croyance limitante dans le domaine de ma
santé, professionnel, relationnel, financier, et ce à court, moyen
et long terme ?
……………………………………………………………………
……………
• De quelles possibilités d’épanouissement, je m’écarte si je
maintiens cette croyance, à court, moyen, long terme ?
……………………………………………………………………
……………
• Quel prix paiera mon entourage (conjoint, enfants, amis,
collaborateurs, etc.) si je conserve encore cette croyance, à
court, moyen et long terme ? Donnez une réponse pour chaque
élément de votre entourage.
……………………………………………………………………
……………
• Est-il vraiment nécessaire et utile que je conserve cette croyance
dans le contexte actuel ?
Modifiez la « signification » d’un événement dans votre esprit et vos
états internes se transforment ! Si vos états internes se modifient, vos
comportements changent. Cela influence vos capacités, qui déteindront
sur vos croyances…
5.Après la douche froide, la chaude. Passons à l’association
plaisir/bien-être.
• Associez du plaisir à votre nouvelle croyance. Quels cadeaux
allez-vous vous offrir chaque fois que vous prendrez soin de
votre nouvelle croyance ?
……………………………………………………………………
……………
• Établissez la liste de tous les avantages que vous procurera votre
nouvelle croyance, à court, moyen et long terme, sur les plans
relationnel, professionnel, etc. Distinguez bien chaque élément
de votre réponse.
……………………………………………………………………
……………
• Trouvez des exemples autour de vous de personnes qui ont cette
croyance et questionnez-les quant aux avantages qu’elles en
retirent. Notez-les.
……………………………………………………………………
……………
• Votre nouvelle croyance acquise, qu’allez-vous penser de vous ?
……………………………………………………………………
……………
• Votre nouvelle croyance acquise, que penseront les autres de
vous ? Distinguez bien votre conjoint, vos enfants, vos amis, vos
collaborateurs et les autres membres de votre entourage dans
votre réponse.
……………………………………………………………………
……………
6. Faites germer votre nouvelle croyance en la dynamisant
Donnez des références à votre nouvelle croyance. Cela équivaut à
renforcer les fondations d’une maison : plus le béton est solide, plus
stable sera votre maison. Plus vous aurez de références, plus vous serez
dynamisé. Faites une liste de minimum dix références de la ressource que
vous travaillez (pour J. Cl. la créativité), cinq par rapport à vos
expériences et cinq où les autres vous ont donné un feed-back positif.
Mes cinq expériences Les cinq feed-back des autres
Jean-Claude a trouvé dans ses expériences cinq moments références où
il s’est senti créatif. Il s’exprime : « Je suis créatif quand : j’organise
quelque chose pour ceux que j’aime ; j’invente une excuse pour ne pas
devoir faire ce que je n’aime pas ; je trouve des associations de mots pour
rire avec mes enfants ; j’invente un nouveau jeu ; une personne est
négative, je trouve facilement un contre-exemple positif. »
Jean-Claude relève cinq moments où les autres ont apprécié sa
créativité : « Ma femme m’a dit que j’étais un petit génie de cuistot ; mon
patron a trouvé mon idée très intéressante ; généralement, mes amis
apprécient mon humour ; j’étonne mes enfants ; je surprends mes amis
par ma façon d’aborder les difficultés. »
Parcourez régulièrement vos références et ajoutez-y toutes celles qui
viennent dynamiser et nourrir votre nouvelle croyance, vous vous
convaincrez et renforcerez ainsi vos bases.Vos vieux schémas
disparaîtront.
7. Mettez en place la stratégie du comment et du quand, c’est-à-dire
posez-vous les questions suivantes :
• Quand et où vais-je commencer à utiliser ma nouvelle croyance ?
……………………………………………………………………
……………
• Comment vais-je procéder ?
……………………………………………………………………
……………
• Programmez-vous des dates et les tests de résultats appropriés.
……………………………………………………………………………
……
Jean-Claude commence immédiatement à cultiver sa stratégie. Il
décide également de suivre des cours de dessin et de téléphoner le jour
même pour recevoir de la documentation. Il réalise (test) son succès
quand il constate les résultats, soit par lui-même, soit par la réaction de
son entourage. Quand il maîtrise une technique pour dessiner et qu’il
trace un superbe dessin. Il note ses progrès dans un agenda.
8. Bondissez dans le futur
Imaginez que cette croyance est une certitude. Appréciez ce moment
où votre nouvelle croyance fait maintenant partie intégrante de vous :
• Dans quel état émotionnel suis-je ? Comment est-ce que je me
sens ? Qu’est-ce que je vois ; qu'est-ce que j’entends ? Comment
sont mes proches (conjoint, enfants, collègues de travail, amis,
etc.) ?
……………………………………………………………………
……………
Jean-Claude est dans un état émotionnel de joie et de désir, il entend
son patron qui le félicite, se sent même un peu rougir, est fier de lui. Il a
même reçu une augmentation.
Son cours de dessin lui a permis d’acquérir des techniques qui l’aident
dans son cheminement créatif. Il est heureux. Sa femme et ses enfants le
regardent différemment, au fond de lui cela lui fait plaisir. Il entend dire :
« Félicitations, Jean-Claude ! »
• Dans ce futur, qu’aimeriez-vous envoyer comme message
d’encouragement « à vous au présent » ?
……………………………………………………………………
……………
Jean-Claude « au futur » envoie à Jean-Claude « au présent » : « Bigre,
que c’est bien ici, dépêche-toi, je t’attends ! »
9. Retour au présent maintenant.
√ Comment vous sentez-vous maintenant ?
……………………………………………………………………………
……
« Tout excité », dit Jean-Claude.
√ Dans quelle(s) émotion(s) êtes-vous ?
……………………………………………………………………………
……
Jean-Claude répond :« La joie ! »
√ Offrez-vous maintenant un petit cadeau pour cette fin d’exercice.
……………………………………………………………………………
……
« Nous sommes ce que nous pensons.
Tout ce que nous sommes résulte
de nos pensées. Avec nos pensées,
nous bâtissons notre monde. »
Bouddha

Changement de croyance : résumé

1 Choisissez une croyance limitante que vous voulez


changer.
2 Trouvez la croyance que vous voulez mettre à la place.
3 À quoi sert votre nouvelle croyance, particulièrement dans
votre mission (rôle), dans votre rapport aux autres, au
monde ou dans un sens encore plus large (spiritualité).
4 Vérifiez votre nouvelle croyance sur les neuf points de
l’objectif en « zoomant » sur les bénéfices secondaires de
votre ancienne croyance ainsi que sur votre « écologie »
liée en particulier aux « résistances » de votre
environnement ! Réglez ce(s) problème(s).
5 Déstabilisez votre ancienne croyance par les interactions
corps/esprit.
6 Déstabilisez votre ancienne croyance par des associations
de douleur/mal-être.
7 Dynamisez votre nouvelle croyance par des associations
de plaisir/bien-être.
8 Mise en place de la stratégie du comment et du quand.
9 « Faites un bond… » dans le futur. Imaginez que cette
croyance représente pour vous une certitude.
Retour au présent.
Exercice symbolique

Prenez deux feuilles de papier :


• sur la première inscrivez votre croyance limitante ;
• sur la seconde inscrivez votre nouvelle croyance.
Déchirez la première feuille (croyance limitante), brûlez-la ou jetez-la
à la poubelle. Conservez la seconde feuille (votre nouvelle croyance)
Fêtez ce moment historique !

Qui croire ?
Dans un village lointain, tout au fond d’un grand canyon, vit une tribu d’Indiens.
Un jour, Plume Rare, assez avare, se fait accoster par son ami Plume Volée qui lui
demande : « Toi mon grand ami, Plume Rare, peux-tu me prêter ton cheval, j’en ai
besoin d’urgence. » Plume Rare qui n’avait pas confiance en Plume Volée lui
répondit : « Désolé, mais je l’ai vendu, je te l’aurais prêté avec plaisir. » Sur ce Plume
Volée entend le cheval hennir !
« Ah, dit son ami, tu l’as encore, je l’entends. »
– Je te dis que je l’ai vendu, répond Plume Rare.
Là-dessus, le cheval se remet à hennir de plus belle !
– Mais je l’entends hennir, répète Plume Volée... Il est là, derrière la clôture.
– Par le Grand Manitou ! s’exclama Plume Rare exaspéré, qui crois-tu ? Mon
cheval ou moi ?

TROISIÈME CLEF : LE CONDITIONNEMENT


Vous avez vu jusqu’à présent que pour atteindre le bonheur il vous
faudra :
- définir ce que vous voulez,
- procéder à un état des lieux,
- communiquer,
- cheminer avec l’autre,
- vous positionner,
- poser vos limites,
- sortir de la dépendance,
- forger votre identité,
- gérer votre temps,
- connaître vos valeurs phares.
Voilà déjà de quoi vous occuper pour vous assurer un bon voyage !
Un jardinier attentionné et motivé rempli son rôle et ce jardinier, c’est
vous. Aidez vos jeunes pousses à croître dans leur nouvel environnement,
arrosez-les régulièrement et semez d’autres graines. Ces graines de vie,
vous aussi les possédez. Bien plus que vous ne l’imaginez. À présent,
vous pouvez passer à la phase de croissance, comme un nouveau-né à qui
l’on apprend à marcher, à se nourrir, à parler et plus tard à s’épanouir, en
prenant sa place dans la vie. Il modélisera et développera ce qu’il
percevra autour de lui. Son apprentissage se construit en fonction du
monde qui l’entoure ainsi que de ses expériences propres. Ce que le
nouveau-né répète, va finir par être assimilé et devient une habitude, en
fin de compte, cela fera partie de lui. Lorsque sa mère, à heures
régulières, le prend dans ses bras et qu’une odeur spécifique vient à ses
narines, le biberon s’approche… déjà il salive. Nous aussi salivons
lorsque nous humons les odeurs d’un bon repas. Lorsque vous voyez un
rayon de soleil, entendez votre chanson préférée ou goûtez la douceur
d’un tendre et délicieux baiser, vous vous trouvez dans un état de bien-
être. Ces associations constituent des déclics : les ancrages. Pour arroser
régulièrement votre jardin ou vous faciliter la mise sur orbite de votre
satellite (votre projet), vous imaginez et vous créez la stratégie du
conditionnement. Cette stratégie vous permet de reproduire avec aisance
et de consolider les nouveaux schémas, pour qu’ils entrent dans vos
automatismes, comme vous l’avez déjà si bien fait pour vos anciens
schémas. Une nouvelle manœuvre consiste à « renverser la vapeur »,
cette fois-ci dans la direction qui vous conduit à accéder à vos buts, à
acquérir la qualité de vie que vous méritez.

La culture des ancrages

Analysons le mécanisme du déclic ou de l’ancrage. L'ancre représente


un stimulus externe ou interne qui permet de trouver ou retrouver un état
interne choisi :
• les ancres peuvent être visuelles, auditives, kinesthésiques,
olfactives ;
• l’ancre peut également être un symbole ;
• l’ancre permet d’accéder à une ressource interne pour gérer des
difficultés, améliorer une situation, modifier un état interne.
Un état émotionnel (état interne) limitant ne peut disparaître d’un
simple claquement de doigt. Mieux vaut modifier le « déclencheur » de
l’état émotionnel, changer nos idées, notre représentation du contexte,
notre façon de faire. Si je suis stressé… je me promène ou je pratique un
petit jogging et progressivement, je me sens mieux. Une bonne nouvelle,
un air de musique que vous adorez, une belle rencontre, un rayon de
soleil engendrent subitement une meilleure humeur ! Ces « déclics » vous
permettent l’accès à un état différent. Dénommés « ancres » (réflexe de
Pavlov), ces déclics renforcent nos schémas et permettent le
conditionnement au plaisir. Un geste souvent et régulièrement répété
devient une habitude. Installée, l’habitude fait partie de vous. Vous n’y
pensez plus, vous agissez. Chaque matin quand vous vous levez, vous
répétez les mêmes habitudes. Peut-être commencez-vous par prendre une
douche, un petit déjeuner, puis vous laver les dents, etc. Cela fait partie
de vous, comme une routine. Parmi les habitudes, certaines, les moins
bonnes peuvent être modifiées ; d’autres, les meilleures, peuvent être
renforcées.Voici quelques exemples.

Déclic visuel

Lors d’un rendez-vous d’affaires avec une collaboratrice et son


associé, nous débattons du programme à définir pour un événement futur.
Chacun note des éléments importants. À la fin de l’entretien, la
collaboratrice signale à ma femme qu’elle lui enverra par e-mail un
résumé des points clefs de notre entretien et des tâches attribuées.
J’acquiesce. Le lendemain, arrive un mail avec tous les points clefs. En
tant que visuel, j’apprécie la démarche. Lire (visuel) son résumé écrit en
plus de mes notes m’a permis de mieux mémoriser nos accords. Je « vois
» encore les grandes lignes de son courrier. J’ai trouvé cette femme très
efficace et professionnelle. Probablement « sans le vouloir », elle a
installé un déclic visuel porteur. Son mail imprimé, je l’ai placé dans le
dossier. De même, un visage déclenche parfois un déclic : « Quand je
vois cette personne, je me sens bien, car elle est toujours souriante et a
beaucoup d’humour », me dit une amie. Les photos, les sigles, une
voiture, un costume, une jolie robe, un objet, un être aimé, etc., peuvent
être déclencheurs d’un déclic en relation avec le lien choisi.

Sandrine, déléguée commerciale, racontait aux participants que grâce à la pratique


du phénomène-déclic, elle a augmenté son chiffre d’affaires de 40 % en quelques
mois. Elle s’est rendue compte que chaque fois qu’elle portait une robe précise, elle
concluait un contrat ! « Quand je me vois portant cette robe, je me sens sûre de moi »,
dit-elle. « J’associe mon bien-être avec la robe. Ainsi lorsque j’arrive chez mon client,
je vois qu’il me trouve séduisante, je me sens décontractée et sûre de moi », ajoute-t-
elle. Quelle superbe réussite programmée. La suggestion qui lui fut faite fut de
développer d’autres ancres afin qu’elle ne soit pas dépendante de sa robe, qui, un jour,
terminerait sa vie de robe !

Déclic auditif

L'ancre choisie par Alexandre, homme d’affaires, était musicale. Avant


d’entrer chez son client il écoutait son morceau préféré dans sa voiture.
Cela le relaxait. Il arrivait à son rendez-vous dans un état de détente
propice à des négociations bénéfiques. Dans son bureau, il a placé une
petite fontaine. Le bruit de l’eau le calme. Il se sent bien. Ses contacts
avec sa clientèle et ses collaborateurs se sont améliorés.

Déclic du ressenti (kinesthésique)

Élisabeth éprouve des difficultés à communiquer avec son mari et


vice-versa. Elle est dans le ressenti et lui est visuel. Tous deux ont suivi la
formation. C’était stupéfiant d’entendre leurs échanges : elle lui disait
qu’il ne ressentait pas ses propos et pour cause il ne voyait rien ! Lui, de
son côté, lui montrait plein de choses, elle ne percevait rien ! Georges a
alors imaginé un déclic lié à la personnalité de sa femme. Chaque fois
qu’elle était de bonne humeur, il posa sa main sur la jambe d’Élisabeth et
la caressa. Il reproduisit ce geste plusieurs fois. Quelques semaines plus
tard, lorsque l’ancre fut bien installée, il la testa. Un moment où sa
compagne était de moins bonne humeur, il posa sa main sur sa jambe et il
fut agréablement surpris – elle aussi – de la voir subitement sourire. Le
schéma négatif est cassé. Sa mauvaise humeur avait disparu comme par
enchantement. Une petite tape amicale sur l’épaule, une poignée de main
très chaude, un léger baiser… sont autant d’ancres qui améliorent la
qualité de vie relationnelle, affective et professionnelle. Une soirée
d’amoureux n’est-elle pas souvent entourée d’une multitude de schémas
de déclic ? Un environnement bien choisi, une tenue appropriée, des
bougies, une musique ambiante, des petits coussins dans tous les coins,
des parfums agréables, quelques fruits frais, etc. Ressentez-vous ce bien-
être rien qu’en pensant à ces moments passés ? Qu’attendez-vous pour en
créer d’autres ? Votre créativité les trouvera facilement. Une bonne mise
en conditions nous aide à nous rendre la vie plus favorable.

Attention àl’installation des déclics négatifs !

Mariée depuis plus de dix ans, Fabienne se plaignait de ne plus


éprouver de désir pour son mari. Dans l’intimité, dès que son mari
l’approchait, elle ne se sentait pas bien. Elle le supportait plus facilement
partout ailleurs que dans leur lit. Après quelques questions sur la façon
dont elle communiquait avec lui, il s’est avéré que leur chambre à
coucher était devenue un lieu de débat, où l’on discutait des problèmes
épineux, plutôt qu’un lieu d’ébats agréables. Tous deux travaillant tard,
ils se retrouvaient généralement dans la chambre à coucher, fatigués,
avec juste le temps de parler de leurs difficultés de la journée. Cela avait
à la longue créé une forme d’ancrage chez Fabienne. Associée à un lieu
négatif, la rencontre amoureuse intime du couple en était compromise.
Aimeriez-vous faire l’amour dans un lieu où vous vous disputez
régulièrement ? Fabienne et son mari ont décidé dorénavant de débattre
de leurs difficultés dans une pièce neutre de la maison. Ils ont aussi
décidé de redécorer leur chambre à coucher. Ils ont également repris
d’anciens rites agréables qu’ils cultivaient au début de leur relation, aller
danser régulièrement, passer un week-end amoureux, etc. Ils ont ainsi
créé de nouveaux déclics. Installés par la répétition, ces déclics ont
permis à ce couple de se retrouver. Si vous disposez d’un lieu sacré,
gardez-le et entretenez-le comme tel.

Exercice : Vos expériences et vos références

Trouvez au minimum dix façons, petites ou grandes, de faire la fête,


qui vous respectent et respectent votre entourage, pour ancrer vos états
agréables et vous inciter à les faire refleurir dans tous les moments de
votre vie.
Pensez-y ou n’oubliez pas d’associer du plaisir à chaque étape. Le
cerveau retient facilement ce qui est agréable et vous aide à la
reproduction de ces états, de ces actes ou pensées. Répétés, ils deviennent
vos réflexes. Vous y accédez systématiquement sans vous forcer, toujours
de façon positive.

Partir gagnant en trois phases

Partir gagnant, consiste à développer les capacités de ressentir un état


émotionnel recherché. J’ai le souvenir de ce patron d’une société de
design venu me proposer ses services. Je ne le connaissais pas, sauf de
réputation. Dès la première rencontre, il dégageait quelque chose de si
spécial, de si zen que je ne pouvais que l’écouter. Il venait de remporter
la première manche. Sympathique et jovial, il avait développé les
capacités de donner la meilleure impression, tout naturellement. Même si
par la suite, à certains moments, il l’était moins, j’ai gardé de lui cette
image resplendissante. Ses services m’intéressaient et les prix qu’il
pratiquait me retenaient. Je suis devenu son client. Il avait gagné la
seconde manche !
Souvent, la première impression demeure, le premier contact marque.
Les premières secondes ne brisent-elles pas la glace ? N’êtes-vous un
jour entré dans un magasin et ensuite rapidement sorti, parce que vous
trouviez le vendeur désagréable ou du type pot de colle ?
Pour mettre le maximum de chances de votre côté, pour cultiver et
faire germer vos graines, pour construire votre projet, partir gagnant
constitue un atout essentiel… Un état confiant, souriant et enthousiaste,
en restant naturel, facilite l’accès à l’utilisation pratique de vos
ressources. Ce processus est possible, même à la demande. Comment ?
Grâce au réflexe de l’ancrage. En pensant à une situation agréable du
passé, n’êtes-vous pas détendu, souriant ou dans un état émotionnel fort ?
Bien sûr ! Uniquement par la pensée. Ce processus va ancrer et
reproduire cet état. Pour créer une association, un déclic, à reproduire par
la suite, adoptez la technique de l’ancrage de votre état le plus brillant.
Première phase pour partir gagnant : ancrer son état d’excellence

Cette technique se pratique dans le monde sportif, dans


l’accompagnement de personnes, le coaching et d’autres domaines qui
visent la performance et le mieux-être.
À vous de le reproduire à volonté.Voyez ceux qui se réfèrent à un «
fétiche ». Combien de personnes ne recourent-elles pas au déclic
(l’ancrage) ?
Toutes ne l’expriment pas, n’en ont même pas conscience, ils agissent
simplement dans « la compétence inconsciente ». Pourquoi achetez-vous
un poster ? Pourquoi gardez-vous un porte-clefs gravé d’un symbole ?
Pourquoi portez-vous un pull de marque avec le sigle bien en vue ?
Pourquoi chaque pays célèbre-t-il son drapeau, son hymne ? Pourquoi je
choisis de porter tel vêtement quand je me rends à tel type de rencontre
ou de soirée ? Pourquoi je me sens bien avec ce parfum, cette coupe de
cheveux, ce stylo, cette peluche qui m’accompagne et me porte bonheur,
cette voiture sport décapotable, cette musique qui me dynamise, etc. ?
Des milliers d’exemples de ce genre démontrent un lien direct ou indirect
avec le déclic, avec l’ancrage. Devenez plus conscient, en trouvant dans
vos expériences ou celles d’autres personnes, ces associations de
déclics/ancrages plaisantes. Certains de ces symboles peuvent conduire
un partisan à sacrifier sa vie pour son drapeau ou toute cause à laquelle il
se rallie ou à laquelle on lui fait croire. Pourquoi des sociétés
multinationales dépensent-elles des milliards de dollars pour répéter des
slogans visuels (affiches) ou autres publicités à la télévision ? Pour capter
l’attention vers elles ou leur produit par exemple, pour que le public
prenne parti pour elles. Si tous les jours des affiches d’une marque de
boisson vous harcèlent, peut-être… le jour où vous aurez soif sans idée
précise de votre choix, sans doute, commanderez-vous cette boisson-là.
Voir clair et comprendre ce mécanisme de fonctionnement permet une
ouverture vers la conscientisation de l’homme dans son environnement,
vers son évolution et vers l’évolution de l’humanité. « Commence par toi
», me disait mon grand-père ! Certaines personnes réussissent, tout
naturellement. Tout le processus peut être calqué par chacun d’entre
nous. Vous pouvez développer vos états internes, gérer les émotions qui
vous gênent. Ainsi, vous augmentez vos capacités, vous renforcez vos
croyances, et structurez votre identité. Renforcez vos nouveaux schémas,
avec force et conviction ! Lorsque nous pratiquons une chose agréable ou
désagréable pour la première fois, nous créons une connexion physique et
neurologique stockée dans notre cerveau. Grâce à des répétitions
appuyées d’une intensité émotionnelle, cette connexion se renforce
jusqu’à s’intégrer au schéma principal. Dès cet instant, elle fait partie de
nous, nos pensées et nos actes influent dans cette direction, les résultats
également. Des études dans différentes universités prouvent que plus le
modèle de comportement se répète, plus il se renforce et finit par
s’intégrer. Inconsciemment, ces déclics se reproduisent dans les mêmes
types de schémas émotionnels. Ainsi, certaines personnes ne sont jamais
satisfaites ou échouent superbement bien dans leur démarche. L’intérêt
consiste à développer vos schémas porteurs et à diminuer ou éliminer
ceux qui vous freinent et vous sabotent. Si nécessaire, songez à une mise
à jour pour trouver ce que votre partie de vous envoie comme type de
schéma inadapté.Vous voulez être passionné, intéressé, communicatif,
créatif, battant, joueur, etc. ? Semez et cultivez ces graines, arrosez-les
chaque jour, elles pousseront !Vous en bénéficierez ! Si vous lisez ce
livre, c’est que probablement au fond de vous, une partie a envie de se
développer : accueillez-la, « faites-lui la fête » ! Testez et comprenez le
processus du déclic, vérifiez son efficacité… Tapez sur le clou… il
s’enfoncera !
Exercice : L’ancrage d’excellence

Vous souhaitez : être décontracté devant un auditoire ; être souriant à la


maison, après une rude journée de travail ; rester calme en écoutant
quelqu’un dont vous ne partagez pas le point de vue ; vous sentir au
meilleur de vous-même, etc. Pour cela un état ressource vous aidera. Un
état ressource est un moment où vous êtes au meilleur de vous-même.
1. Trouvez un moment dans votre vie où vous avez eu cet état
(confiance, souriant, calme, créatif...), quel que soit le contexte.
Suivons l’aventure de Martine dans cet exercice.
L’état ressource désiré par Martine est d’arriver à rester décontractée,
souriante quand elle dit non. Comme vous le savez maintenant, elle ne
réussit à l’être que rarement. Elle souhaiterait se comporter ainsi chaque
fois que cela sera nécessaire.
Martine se souvient d’un jour, il y a quelques années, où elle n’a pas
cédé à la demande d’une amie. Elle est très fière de ce moment, où elle a
réussi à faire valoir son point de vue. Ce moment constitue pour Martine
un état ressource.
• Votre état ressource désiré : .....
2. Pensez à ce moment important dans votre vie où vous vous êtes
senti dans cet état ressource. Revoyez ce moment, l’endroit où vous êtes.
Comment vous sentez-vous ? Entendez-vous des mots, des voix, des
sons ? Ressentez le bien-être de cet état d’excellence… Où se situe dans
votre corps cet état de bien être et comment précisément ?
• Votre moment ressource : ..... Martine se revoit en face de son
amie et s’entend lui dire son refus. Elle se sent bien, sans aucune
peur. Elle ressent une légèreté et une douce chaleur dans la
poitrine.Tout son corps semble léger, comme un ballon, dit-elle.
3. Si ce moment était une image, quelle serait-elle ? Associez à ce
moment l’image que vous voyez et repérez sa particularité principale.
Captez les sons, les mouvements ou d’autres caractéristiques éventuelles.
• Votre image et ses caractéristiques : ..... Pour Martine : l’image est
grande, ovale, en couleurs pastel, sans autres particularités, ni
auditives, ni kinesthésiques.
4. Dans le même moment, effectuez un geste particulier (discret) et
précis que vous pourrez reproduire facilement où vous le souhaiterez.
• Geste-ancrage choisi : ..... Martine choisit comme geste-ancrage
de caresser la chaînette qu’elle porte autour du cou, en même
temps elle voit sa grande image ovale, toute en couleurs. « C'est
mon déclic, qui me rappellera cet état d’excellence », conclut-
elle.
5. Reproduisez cinq fois les étapes du processus, de plus en plus
rapidement.
6. En faisant bien attention de maintenir votre ancrage, imaginez
maintenant une situation future dans laquelle vous serez confronté.
Laissez passer le film de l’événement, ressentez les impressions de votre
ancrage.
• Comment vous sentez-vous ?
……………………………………………………………………
……………
7. Dès que se présente la possibilité d’utiliser votre ancre, testez-la en
réel et faites la fête. Pensez à vous offrir une récompense !
• Récompense choisie : ..... Martine l’a testé dès le lendemain avec
une autre amie.Aidée de son ancrage, elle a pu rester elle-même
et exprimer une opposition. Encouragée, elle a renforcé cette
nouvelle façon d’être et de se respecter.
8. Conservez précieusement votre ancrage d’excellence : alimentez-le
et arrosez-le le plus souvent possible.

La planète des singes


Un singe, marchand ambulant, passait sa vie à voyager d’un pays à l’autre afin de
commercer. Pour cela il disposait d’une douzaine d’ânes bien dressés à leur tâche, le
transport des marchandises.
Un soir, comme chaque soir d’ailleurs, il s’arrêta pour dormir. Chaque âne avait sa
propre corde avec laquelle le singe l’attachait à un piquet planté dans le sol. Malheur,
ce soir-là un âne avait perdu son lien. Impossible de l’attacher. L’âne ne voulait pas
rester sur place. Le singe craignait qu’il ne s’en aille. Notre marchand avait certains
dons, il pouvait communiquer avec d’autres personnes par télépathie. Il contacte donc
un singe sage et lui demande conseil. Le sage lui dit : « Explique-moi en détail,
comment tu fais pour attacher ton âne ? » Le singe répond : « Je le caresse d’abord sur
la nuque, puis prends la corde, l’étire, l’enroule autour du piquet et fais un nœud.
Ainsi l’âne reste sur place. »
– Bien, dit le sage. Je te demande de faire la même chose avec ton âne. Tu le
caresses d’abord, puis fais les mêmes mouvements, ceux que tu m’as décrits.
– Mais je n’ai pas de corde, réplique le singe.
– Cela n’a pas d’importance dit le sage, fais comme si.
Le singe s’exécute. L’âne reste sur place !
Le singe s’endort donc paisiblement. Le lendemain, à l’aube, il détache ses ânes. Ils
se mettent en file, comme d’habitude. Sauf un, celui qui n’a pas de corde. Il ne veut
plus bouger ! Paniqué le singe contacte le sage et lui explique sa difficulté.
Le sage lui dit : « As-tu défait son lien ? »
– Non, répond le singe puisqu’il n’a pas de corde.
– Fais les mêmes gestes que s’il avait une corde dit le sage.
Le singe le fait… l’âne se met dans la file !

Rassurez-vous ce n’est qu’une histoire de singes.

Deuxième phase pour partir gagnant : mon futur en Dolby Surround


Stéréo
Quelle est votre musique préférée ? Combien de fois par jour
l’écoutez-vous ? Quelles sont vos occupations favorites ? Pour réussir, à
partir de cet instant, à vous de prendre et d’appliquer des décisions qui, à
tout jamais, vont changer votre vie. À vous, les plaisirs, les musiques, les
amours, les échanges, les réussites ! L'invitation à vous « conditionner »
agréablement jusqu’à l’intégration profonde est essentielle. Participez ou
inscrivez-vous à un cours de danse, de chant, de dessin, de méditation, de
sport, ou pratiquez une passion pour agrandir vos champs d’expériences,
alimentez votre existence afin de la rendre vivante et vibrante. Vous
devenez un modèle pour vos proches, vos enfants, votre conjoint, vos
amis, vos collaborateurs, etc. Osez prendre le risque d’entreprendre une
fois par mois une initiative inconnue qui vous tente. Soyez « un peu fou
», sortez de vos habitudes (métro-boulot-dodo…) et vivez votre vie plutôt
que de la consommer ! Construisez puissamment votre vie au lieu de la
façonner frileusement ! Construire sa vie consiste à développer des
capacités de futuriser, d’augmenter sa vision du futur. Comment serai-je
quand j’aurai réussi ? En quoi cela changera ma vie et celle de ceux que
j’aime, qui sont importants pour moi ? Trouver sa mission, celle qui
contribue à l’évolution de l’humanité. Vous souhaitez développer vos
capacités de visionnaire ? Faites l’exercice suivant.

Voyage dans le futur : « Je rêve, Je vois, Je vis ! »


Le cerveau ne pèse pas la différence entre le passé, le présent et le futur.Vivre un
changement futur au présent est un voyage dans le temps, un voyage au cœur du
changement que vous rendez déjà présent.

140
Exercice :Savourer le bonheur

1. Mise en place
Installez-vous confortablement dans un endroit où vous vous sentez à
l’aise, où vous pouvez vous relâcher, vous laisser rêver. Choisissez une
musique de fond sur laquelle vous vibrez… que l’intensité du son soit
belle, forte, omniprésente pendant votre rêve. Entourez-vous de textures
agréables au toucher, de parfums que vous aimez, d’un environnement
que vous appréciez. Savourez peut-être la présence visuelle d’un fruit,
d’une photo, d’un animal ou d’autre chose. Le but consiste à stimuler vos
cinq sens. Soyez créatif !
2. Le rêve
Commencez par penser à votre projet, au changement désiré dans votre
vie (l’objectif). Ajoutez-y les ressources nécessaires pour y accéder, les
choses utiles à changer. Faites comme si vous les aviez acquises
(moyens). Imaginez à présent que vous êtes projectionniste.Vous vous
trouvez derrière la caméra et voyez le film de votre vie future se dérouler.
La scène que vous voyez est vous, dans votre but atteint. Laissez dérouler
votre film (votre vie future une fois votre objectif atteint). Laissez-vous
capter tous les changements de votre vie relationnelle, professionnelle,
privée. Comment vous sentez-vous ? Qu’entendez-vous ? Que voyez-
vous autour de vous ? Comment réagissent vos proches. Laissez
maintenant dérouler votre film lentement en arrière, direction présent. En
le déroulant en marche arrière, percevez comment vous êtes arrivé dans
ce futur. Quelles embûches avez-vous franchies ? Quelles ressources
avez-vous développées ? Retenez les étapes ou les écueils imprévus.
Retournez au présent, concentrez-vous et analysez le film déroulé devant
vos yeux.Vous allez maintenant dérouler votre film, en partant de ce
présent, pour aller vers votre futur. Grâce à votre expérience, en vous
laissant rêver, apportez les changements utiles à votre scénario.Tenez
compte, de votre façon de vivre les événements, d’agir ou pas…
(changements dépendant uniquement de vous).
Exemple de Martine : Martine augmente ses capacités à faire face à
l’imprévu, elle modifie son regard par rapport à l’autre, elle le laisse
grandir à son rythme et réaliser ses propres expériences à son extrémité
de la relation. Quand se déroule votre film, vous pouvez, si vous le
souhaitez, effectuer des arrêts sur image, amplifier le son, changer
certaines couleurs, ajouter de la joie et de la bonne humeur (toujours lié à
vous).Vous vous conditionnez ainsi à la réussite. Après avoir repassé le
film du présent vers votre futur, retournez au présent. Refaites défiler
cinq fois votre film, de plus en plus rapidement. Retournez au présent,
imprégnez-vous de votre nouveau regard sur le déroulement de votre vie.
3. Consolidation : Entourez-vous... « de vous » !
Imaginez que :
• votre « moi idéal » et épanoui au futur vous envoie un message
d’encouragement dans ce présent. Quel est-il ?
……………………………………………………………………
……………
• un être cher vous envoie aussi un message d’encouragement. Quel
est-il ?
……………………………………………………………………
……………
Exemple de Martine : a) Son moi idéal lui dit : « Qu’attends-tu pour
venir ? » : b) Sa grande amie lui dit : « Dépêche-toi, Martine. N’attend
plus un seul instant, le bonheur est très proche. »
√ Recevez ces messages au présent et répondez à la question suivante :
« En quoi ces messages enrichissent-ils votre vie aujourd’hui ? »
……………………………………………………………………………
……
Martine : « C’est fabuleux d’entendre tout cela. Jamais je ne m’étais
imaginé que je possédais tant de richesses et d’alliés en moi. J’ai plus
confiance en moi », dit-elle. « J’ai vraiment envie d’avancer, tout de suite
». Quelques larmes de bonheur apparaissent aux yeux de Martine. Elles
en disent plus long que n’importe quels mots !
4.Terminez paisiblement votre rêve, le rêve de votre futur.
Pour vous, il deviendra réalité le jour où vous et vous seul le déciderez.
En passant et en modifiant votre film du futur (virtuellement), vous vous
conditionnez à la réussite. Tous ces messages vous aideront sur votre
chemin. En les revoyant ou les entendant, ils vous serviront de
déclencheurs, de déclics. Ce processus vous permet non seulement de
conscientiser et « d’ancrer » certaines choses, mais également d’agir ou
de réagir de la manière la plus adaptée, la plus adéquate. Si vous savez
comment agir dans les étapes principales, si vous voyez, ressentez et avez
l’écho du comment vous serez, le processus vous sera aisé. Ajoutez-y la
présence des alliés qui « habitent en vous », sans compter les autres. Plus
vous l’expérimentez virtuellement, plus votre imagination (votre
inconscient) s’active et vous apporte les solutions aux questions
posées.Vous serez surpris de la façon dont vous repérerez et aborderez les
événements qui se « présentent » ! Retenez-le : nous sommes les artisans
de la construction de notre réalité.
Réveillons-nous et retournons pieds sur terre : c’est ici et maintenant
que la vie se joue ! Et en parlant de vie, prenez-vous soin de votre santé ?

Troisième phase pour partir gagnant : prendre soin de soi ; les sept
niveaux et la santé

Bonne année ! bonne santé !Vous connaissez probablement toutes ces


bonnes résolutions qui se prennent chaque année… Quelques semaines
après... plouf, un coup dans l'eau... L'oubli et la fatigue interfèrent. La
plupart d’entre nous replongent dans les vieux schémas ! La santé
découle naturellement de notre mode de vie, la façon de se nourrir, se
respecter, communiquer avec nous-mêmes et avec les autres. La
perception que nous avons de nous et des événements que nous vivons
est également importante. Une particularité des gagnants de la vie se
remarque dans une bonne santé. Avoir du tonus, respirer la vie et la vivre
pleinement est plus aisé pour ceux qui sont en bonne santé.Veillez à votre
équilibre vital. Épanouissez-vous, grandissez dans ce qui vous tient à
cœur. Déléguez le reste… le plus possible. Vous vivez en bonne santé :
vous pourrez mener votre embarcation vers votre but.Vous traverserez ou
contournerez les tempêtes de la vie, celles de l’apprentissage.Vivre
sainement consiste à poursuivre des buts et les atteindre. La vie est
comme la respiration, il faut la régénérer sans cesse. Gérer sa bonne santé
ressemble à l’image d’un danseur à la recherche de son équilibre. Des
réajustements de position s’imposent. Les mouvements finissent par
acquérir une fluidité, il entre dans la danse. S’adapter et développer sa
flexibilité face aux écueils de la vie permet de s’interroger sur ses
priorités, de se remettre en question. En écoutant cette « petite voix » ou
ce ressenti, appelé sagesse intérieure, vous aurez plus aisément accès à la
libération de vos freins.Vous pourrez écarter les obstacles pour aller vers
la santé. D’après une émission de radio, suite à l’émission « Star
Academy », beaucoup d’écoles de chant sont aujourd’hui débordées de
demandes... C’est fantastique comme chacun peut progresser dans sa vie
si la motivation est suffisante ! Même si, un grand nombre abandonne
pour diverses raisons, ils auront déjà fait un pas positif qui enrichira
certainement leur vie. Si quelque chose vous stimule et vous épanouit
dans votre vie, n’attendez pas un instant, alimentez-le. Vivez pleinement
aujourd’hui et demain, vous aurez tout le temps de vous reposer plus
tard. En attendant, cultivez le plaisir et dansez la vie, cela renforce votre
système immunitaire et vous mène sur votre voie royale de la santé. Peut-
être n’éprouvez-vous pas l’ambition de devenir une star de scène… juste
une star chez vous à la maison, dans votre travail, dans vos relations ou,
simplement, un exemple pour d’autres, qu’importe… Si toutefois le mot
star vous choque, choisissez celui qui vous convient. L'important consiste
à se fixer des buts et de se donner les moyens d’y accéder. Une bonne
santé y contribue. La santé représente un état dans lequel nous vibrons en
harmonie de toutes nos cordes. Notre physique, notre mental, notre
psychique et notre ouverture spirituelle alliés vibrent dans la même
symphonie. Un état où toutes nos parties coopèrent. Si l’une d’elles
défaille, à nous de découvrir le but qu’elle poursuit. L’exercice de la mise
à jour ainsi que le changement de croyance permet de déblayer le terrain.
Aborder et dépasser sereinement les écueils de la vie, en jouir
pleinement, traverser les événements importants de notre existence, nous
permet de progresser et nous enrichit. Quoi qu’il se passe, une réponse
existe face aux crises et aux difficultés. Ces dernières sont partie
intégrante de la vie. Personne ne peut y échapper.
Souvent, l’enseignement naît de la difficulté !
S’adapter et développer sa flexibilité face aux écueils de la vie permet
de s’interroger sur ses priorités, de se remettre en question. En écoutant
cette « petite voix » ou ce ressenti, appelé sagesse intérieure, vous aurez
plus aisément accès à la libération de vos freins. Vous pourrez écarter les
obstacles pour aller vers la santé. Pour que le corps (l’extérieur) puisse
guérir, il est primordial de prendre conscience que notre esprit
(l’intérieur) est essentiellement le déclencheur de ce qui nous arrive.
Certaines personnes développent des capacités d’adaptation face à une
agression externe ; elles peuvent ainsi « absorber » le « virus », d’autres
pas. Comment font ceux qui réussissent ? Le processus de guérison
émane principalement de l’intérieur vers l’extérieur. Un esprit sain dans
un corps sain. Plongeons au cœur des sept niveaux qui influencent
directement ou indirectement notre état de santé. Environnement,
comportements, capacités, croyances, identité, mission, spiritualité : tous
les niveaux de qui vous êtes sont en lien direct ou indirect avec votre
santé. Vous êtes influencé par de nombreux facteurs : individuels,
psychologiques, physiques, sociaux, nutritionnels.

Vous êtes le seul et l’unique


capitaine de votre navire,
de votre santé.
Niveau 1 : un environnement sain vous aide à croître plus
rapidement, renforce votre système immunitaire, pour vous permettre
d’aller vers la santé et la garder. Comment (voulez-vous) grandir si vous
vous laissez étouffer par votre environnement ? Avez-vous déjà observé
des champs de fleurs dans les marécages ? Si cela existe, c’est sans doute
rare. Commencez par vous créer l’environnement propice : votre
environnement interne (corps et mental) comme votre environnement
externe (tout ce qui vous entoure, les objets comme les personnes). Sans
analyser le détail du fonctionnement du corps humain, sachez que notre
qualité de vie est la résultante de la qualité de nos cellules. Pour vivre en
santé, notre corps a besoin d’être convenablement nourri et choyé. Nos
cellules réclament oxygène, aliments et les capacités d’éliminer les
déchets. Chacune d’entre elles possède sa spécificité et contribue
directement ou indirectement à notre production en énergie, à notre état
de santé.
142
Votre esprit a un pouvoir très important sur votre corps, sur
votre système immunitaire.
Le stress que vous vivez, les colères qui restent en vous, vos situations
conflictuelles non résolues, ces relations inachevées ou parasites qui
croupissent dans le fond d’un tiroir, etc., représentent autant de facteurs
que votre esprit peut régler. Un système immunitaire affaibli reflète
souvent un stress, une physiologie appauvrie. À vous, de vous prendre en
main ! Notre esprit et nos émotions influencent notre corps. L'inverse est
également vrai. Notre alimentation, les exercices physiques pratiqués et
la manière de respirer sont des actes physiques. Ils exercent une profonde
influence sur nos états d’âme, notre faculté à bénéficier d’idées claires, à
être détendu face aux contraintes de la vie. Ainsi cet ami de sport qui
possédait le profil d’une personne assez agressive. À chaque fin
d’entraînement, il discutait paisiblement, acceptait assez facilement les
critiques, bref était agréable à côtoyer. Plus tard, il retrouvait ses schémas
agressifs. L’entraînement représentait pour lui un moyen d’éliminer ses
colères et ses frustrations. Notre corps a besoin d’être nourri par
l’exercice physique, nos muscles d’être sollicités, jusqu’à notre mort. Si
le muscle cardiaque s’arrête… qu’arrivera-t-il dans les minutes qui
suivent ? Le décès ! Imaginez le nombre de personnes inactives dans
certains muscles de leur corps. Le minimum pour se mouvoir, se lever,
manger, aller au travail, faire les courses, rentrer à la maison et peut-être
faire l’amour. La circulation du corps et de l’esprit fonctionnent-elles
d’une façon équilibrée ? Les résultats sont à la mesure. Est-ce cela que
vous voulez ? Serez-vous le capitaine actif de votre navire pour vous
épanouir dans votre corps et dans votre esprit ?
143
Exercice : Bien s’occuper de soi

Répondez aux questions suivantes8 :


• Avez-vous envie de mieux nourrir votre corps ? Dans tous les sens
du mot :physique, psychique, mental.
• Comment mieux nourrir votre corps ? Mangez-vous suffisamment
de fruits, de légumes ?
• Buvez-vous suffisamment d’eau ? Savez-vous que l’eau est le
constituant principal, en volume, de l’être humain ?
• Limitez-vous votre consommation en protéines animales ?
• La nourriture que vous avalez est-elle saine ? Dépourvue
d’hormones, de pesticides ?
• Respirez-vous de l’air sain, vous promenez-vous de temps à autre
en forêt ou dans les espaces aérés ?
• Pratiquez-vous régulièrement un sport ?
• Comment développez-vous vos facultés intellectuelles ? Lisez-
vous, allez-vous au théâtre, suivez-vous des formations, écrivez-
vous, etc. ? Participez-vous à la vie sociale, fréquentez-vous un
club, une organisation quelconque… ?
• Vous reliez-vous quelques fois à la nature, aux animaux ?
• Vous laissez-vous quelques fois rêver ?
• Comment nourrissez-vous votre mental ?
• Comment reposez-vous votre mental ?
Ressassez-vous souvent des pensées ? Pour votre cerveau, le corps et
l’esprit ne forment qu’un : plus vous tournez dans la mélasse, plus vous
risquez de la faire monter, un peu comme une farine qui fermente. Quelle
en serait la résultante pour votre santé ? Plutôt que de broyer du noir, ne
serait-il pas plus intéressant d’enrichir votre « collection d’images » de
vous dans la réussite et en bonne santé ?

144
Exercice : Améliorer sa santé, booster son mental
Installez-vous confortablement et imaginez-vous aux faîtes de la
réussite, en bonne santé physique et psychique. Si c’était une image ou
un film, décrivez cette image ou laissez dérouler le film. Retenez les
caractéristiques principales : distance, grandeur, forme, couleurs,
mouvements, bruits et autres caractéristiques. Prenez-en une photo dans
la tête, afin de la retrouver et la regarder régulièrement. Chaque jour,
cochez dans votre agenda le moment idéal pour la regarder (quelques
instants suffisent).
Comment nourrissez-vous votre relation avec les différentes parties de
votre moi intérieur ? Faites une mise à jour dès que vous vous sentez
tiraillé. Sans doute, vous est-il déjà arrivé de vouloir faire quelque chose,
mais de ne pas commencer ou d’hésiter entre deux choix et tourner en
rond… Retenez que vous seul êtes le chef d’orchestre. Plus vous serez
congruent, plus belle sera la symphonie que vous jouerez. Être congruent,
c’est lorsque votre corps et votre langage (les mots, la tonalité)
s’accordent et vibrent en harmonie.
……………………………………………………………………………
……

145
Exercice : Se donner un environnement externe favorable

1. La majorité des personnes qui vous entourent sont-elles positives ?


Si, tout au long de la journée, vous fréquentez des personnes négatives,
ne croyez-vous pas que cela risque de vous influencer, de déteindre sur
vous ? Si vous ne rencontrez que des personnes qui vous critiquent,
croyez-vous que vous serez encouragé à aller de l’avant, à prendre des
risques ? Croyez-vous intéressant d’augmenter votre cercle d’amis, ceux
qui partagent vos points de vue et qui vous encouragent à aller vers la vie
plutôt que le contraire ? « Entretenir » des relations du type « plaintif »
contribue à nourrir le fonctionnement négatif. Veillez à fuir ce type de
relation et aiguillez-les, s’ils acceptent de vous entendre, vers des
chemins de solutions. L'idéal est d’espacer vos rencontres ou, mieux
encore, de les éviter.
2. Habitez-vous dans un environnement calme, non pollué ?
Si vous habitez dans un environnement pollué, comment veillez-vous à
votre bonne santé ?
……………………………………………………………………………
……
Si vous habitez près d’une ligne de chemin de fer ou que des avions
survolent constamment votre maison et vous causent un manque de
sommeil, quel est l’impact sur votre santé ? N’habitez-vous pas sous une
ligne à haute tension ? Plusieurs études démontrent l’influence entre la
présence de ces lignes et l’augmentation de cancers… Il y a quelques
années, lorsque je vivais seul, j’ai emménagé dans un superbe
appartement ultramoderne pour le prix d’un appartement moyen.
J’imaginais avoir fait une bonne affaire, jusqu’au jour où j’ai été assourdi
par le bruit d’un avion comme s’il frôlait le toit de la maison… Cela vous
rappelle un film… Un éléphant ça trompe énormément. J’ai vécu ce
mauvais rêve ! Le plus éprouvant était la nuit.Après quelques mois de
résistance, j’étais de plus en plus fatigué, je le remarquais lorsque je me
rendais à mon club de plongée. Mes performances professionnelles
diminuaient aussi. Dans l’immeuble, les locataires déménageaient
régulièrement, sauf les plus solides, bourrés de calmants. « Avec un petit
tranquillisant, me disait mon voisin de palier, tout va pour le mieux ! »
J’ignore ce qu’il est devenu aujourd’hui. Je n’avais guère l’envie de
devenir une épave. J’ai décidé de casser mon bail avant son échéance, de
payer l’indemnité de dédit et de déménager.
3. Quel est le prix que vous êtes prêt à payer pour adapter votre
environnement ?
……………………………………………………………………………
……
4.Vivez-vous dans un espace qui vous permet de vous ressourcer ?
……………………………………………………………………………
……
Votre environnement social est très important. À vous de trouver la
possibilité de vous ressourcer.
Plusieurs études démontrent que plus nombreux sont les individus dans
un espace (sans y apporter de modification), plus les conflits risquent
d’apparaître. À l’opposé, souvent l’isolement, la solitude et des relations
du type « déprime » représentent un danger pour la santé.
Niveaux 2 et 3, des comportements appropriés et des capacités
porteuses : les comportements appropriés vont vous mener vers votre
but. Mieux vaut laisser les autres « accrochés aux portemanteaux » ou les
éliminer de votre garde-robe.Vos comportements vous amènent à
l’action. Vos actions répétées deviennent vos réflexes. Des
comportements porteurs favorisent l’accès à une bonne forme, à une
meilleure santé. Vous tenir droit favorise déjà une meilleure respiration,
une bonne oxygénation de votre corps. Vous vous sentez plus sûr de
vous. N’est-ce pas cette attitude-là lorsque vous êtes au meilleur de vous-
même ? Si, lorsque vous êtes invité, vous videz toutes les assiettes… ou
chez vous à la maison, videz votre frigo ou dégustez toutes les sucreries
que vous trouvez, ne vous étonnez pas d’être « victime » de coups de
fatigue réguliers. Beaucoup de personnes, lorsqu’elles ressentent un état
de stress, compensent immédiatement en se remplissant le ventre, en
buvant ou en fumant. Si vous êtes parmi celles-là… et que cela vous crée
problème…, pratiquez l’exercice de la mise à jour. Vous trouverez ainsi
d’autres manières de diminuer votre stress. Votre santé s’en retrouvera
mieux, vous vivrez plus vieux pour en profiter plus. Considérez votre
corps comme votre bien le plus précieux. Il vous assiste pour vous rendre
là où vous souhaitez, pensez-y.
146
Votre corps n’est pas une poubelle ! Il est l’image de vous
aujourd’hui et maintenant, il se transforme et s’adapte.
La médecine comportementale prouve que les états d’esprit du type «
pessimiste » influencent notre santé. Notre système immunitaire réagit
non pas à la réalité, mais à notre manière de voir et de penser. Nous
avons la possibilité de changer notre perception, donc d’influencer
directement et de renforcer notre système immunitaire ! Un système
immunitaire « déprimé » reflète entre autres la résultante d’états de
stress, d’un manque de dynamisme et de flexibilité. Le docteur Andrew
Weil, chercheur à l’université de Harvard, affirme que « les objets
matériels externes » ne sont jamais la cause de la maladie, mais de
simples agents qui attendent de causer des symptômes spécifiques chez
les amphitryons susceptibles. Au lieu de nous battre contre les agents de
la maladie dans l’espoir de les éliminer, nous devrions plutôt nous
efforcer d’augmenter notre résistance face à eux et apprendre à vivre en
équilibre avec ceux-ci. Aller vers la santé en diminuant tout ce qui cause
du stress ou éviter la déprime et la maladie en diminuant tout ce qui
cause du stress : choisissez ! La signification est proche, mais le
déclencheur est différent, l’un va vers et l’autre s’éloigne de… Suivant
votre déclencheur, agissez et développez les stratégies qui vous
permettent d’éviter les facteurs de stress, ou de choisir de vous mettre
dans des conditions optimales de bien-être. Souvenez-vous : le stress et la
peur sont la résultante de l’interprétation de votre perception liée à vos
expériences.Vous êtes l’artisan de vos principales tempêtes
biochimiques !
Dès l’instant où vous imaginez que vous êtes décontracté, certaines de
vos cellules agissent sur votre état émotionnel, ce qui influence votre
physique. Ce n’est guère prouvé par une existence réelle extérieure, mais
uniquement par un ensemble de réactions biochimiques. Le corps et
l’esprit font partie d’un même système cybernétique. Un système
cybernétique peut être défini comme un ensemble d’éléments en
interaction. Le mental et le physique sont interdépendants. L’idée que
notre inconscient peut se manifester sur notre physique par
l’intermédiaire de symptômes psychosomatiques est acquise par Freud.
Ce postulat exprime que l’inverse se vérifie également. Agir sur le
physique joue un impact sur le mental. « Le sport est précisément la
troisième technique « ancienne » mise en exergue et applaudie par David
Servan-Schreiber9. Références scientifiques prestigieuses à l’appui,
l’exercice physique n’a pas seulement pour vertu de soigner les nerfs ou
de stimuler l’immunité. Il apparaît aujourd’hui comme un antidote
extrêmement puissant des états dépressifs ! Entre « Prozac et Adidas » –
le raccourci est de lui – le psychiatre français a désormais choisi la voie
thérapeutique la plus naturelle et la plus bénéfique à long terme 10. »
147
Que faites-vous concrètement pour alimenter votre santé
physique ?
Faut-il gérer son stress et sa colère ?

L'influence du stress sur notre santé intervient dans beaucoup de


maladies. Il provoque un état d’alerte permanent contre un danger
éventuel.
Chez nos ancêtres, les sécrétions d’hormones de stress, en particulier
les catécholamines, servaient surtout à se préparer au combat ou à la
fuite. Notre cerveau archaïque propose des moyens quelquefois
disproportionnés pour réagir aux difficultés de la vie, face au danger réel.
L'expérience et notre connaissance contemporaine nous permettent de
recadrer chaque événement perçu comme stressant et le rendre le plus
proche de la réalité du moment vécu. Une situation de stress aigu
temporaire, comme la préparation d’un examen, peut abaisser de manière
sensible le taux d’interférons dans l’organisme. L'interféron,
indispensable au bon fonctionnement de certaines cellules du système
immunitaire, joue un rôle anti-infectieux. Ainsi nombre d’étudiants
attrapent des rhumes en périodes d’examens. Un état de stress accentué
affaiblit notre système immunitaire. L’énergie de la colère est
ascendante ; ne dit-on pas « je sens la moutarde qui me monte au nez… »
Souvent, elle se concentre dans les épaules, le cou et le haut du dos. Ces
blocages réduisent nos possibilités de penser clairement, donc de trouver
une solution à nos problèmes. La colère fait surgir une vague d’énergie
très puissante et nous éprouvons le besoin de l’exprimer par la parole et
l’action physique. De là, l’importance de développer les capacités de se
faire respecter, de mieux communiquer pour clarifier les situations. La
dépense physique brûle cette énergie de colère et assure une détente en
attendant de solutionner le problème de fond. Le stress affaiblit. Répété,
il devient chronique, plus difficile à gérer, plus dangereux pour notre
santé. Même si la personne change d’environnement, ces racines11
peuvent continuer à le nourrir… Prenons l’exemple d’une personne
habituée à un stress continu pendant des années. Elle ne peut modifier sa
façon de fonctionner, même si l’environnement se modifie, même si le
stress n’a plus lieu d’être. À elle de pouvoir se guérir de son histoire. Un
moyen pour aller dans cette direction : la pratique de la mise à jour et le
changement de croyances, ciblé sur un seul problème spécifique, dans un
environnement précis. Reconstruire et alimenter de nouveaux schémas,
de nouvelles expériences peut, dans le temps, remplacer les anciens. Au-
delà de la gestion mentale mécanique, existe la gestion mentale
télépathique, plus subtile, plus de type énergétique pour ceux ouverts à y
croire. Celle par laquelle on nourrit l’autre, l’amour que nous lui
envoyons, la force énergétique des croyances ressenties, notre lien avec
l’univers, le tout et le rien. Envoyer ou s’envoyer des pensées de
perfection et déprogrammer ses pensées émotionnelles victimaires (« je
ne peux rien y faire », etc.) constituent un raccourci pour accéder à un
niveau supérieur. La foi en soi, en ses capacités, en son pouvoir,
représente une force incroyable que chacun d’entre nous peut faire
germer ! L’amour et l’encouragement nourrissent plus l’être que
seulement la nourriture.

La guérison prend sa juste place quand nous réussissons à


visualiser un nouvel avenir épanouissant et enthousiasmant.

Exercice : Mon stress et moi

1 Établissez la liste de ce qui vous crée du stress. Pourquoi ces


éléments sont-ils vécus comme stress ?
……………………………………………………………………
……………
2 Comment résoudre chacune de ces difficultés ? Quand passerez-
vous à l’action ? (si vous ne trouvez pas… faites l’exercice mise
à jour)
……………………………………………………………………
……………
3 Quelle va être votre motivation ?
……………………………………………………………………
……………
Niveau 4. Croire pour voir ou voir pour croire ? Si vous deviez
choisir entre les deux pour obtenir un résultat rapide, quel serait votre
choix ? Vos croyances sont votre guide… Elles vous mènent ou pas à
l’action. Si vous croyez que vous êtes (identité) faible, vous développerez
un raisonnement suivi d’un fonctionnement qui vous prouvera que vous
avez raison.

Je me souviens de cet enfant qui souffrait d’asthme. C'était un enfant chétif et


fragile. Il avait besoin de l’air de la mer selon les uns et de l’air des montagnes selon
les autres. Cela lui a permis de voyager. Point positif. Quelques années plus tard, il a
exprimé sa préférence : acquérir une bonne santé plutôt que d’être enfermé dans la
maladie. Il aurait aimé entendre qu’il était comme les autres avec simplement un
problème d’asthme et que pour cela des solutions existaient qui lui permettraient de
vivre comme tout le monde et de mener la vie d’adulte qu’il choisirait de vivre. Cet
enfant, c’était encore moi !

Parfois, je crois que j’ai choisi de naître dans cet environnement,


comme les bouddhistes le croient. Imaginons que je crois qu’on « choisit
» sa famille (et je suis ouvert à le croire), quel serait le risque, excepté
d’élargir mon champ de vision, mon champ d’expériences et ma prise en
charge ? Partant de ce postulat, je vais donc acquérir l’apprentissage de
ce qui me correspond. Autant aller de l’avant, tout le monde y gagne.
Pendant plusieurs années, je me suis battu contre mes difficultés.
Heureusement, je suis du type guerrier et compte bien garder ce schéma.
Cette enfance « un peu » secouée m’a permis d’être qui je suis
aujourd’hui. Elle m’a permis de grandir, de commencer à m’occuper
positivement de mon corps, en me fixant des objectifs précis. J’ai
commencé la pratique des arts martiaux, principalement le karaté,
pendant quelques années, puis la boxe française. Par la suite, j’ai
pratiqué, puis enseigné la plongée sous-marine (peut-être avais-je besoin
symboliquement de plonger au cœur de moi-même… ou de retrouver la
mère…). Ma santé a progressé d’un bond en avant. J’ai développé mes
racines, les miennes. Les techniques proposées dans ce livre, je les ai
acquises plusieurs années plus tard, sur un chemin de développement
personnel. Celui qui m’a aidé à décoller, c’est celui de la PNL. J’ai
décollé au sens du terme, un peu comme un tigre bondissant, une image
très vivante. Je vous livre une partie de mon histoire, avec ses
particularités pour vous convaincre de vous occuper de votre santé et
changer les croyances qui vous limitent. Souvent, des histoires se
ressemblent. Nos croyances sont purement mentales.Vos croyances
exercent un effet réel et tangible sur votre corps, sur votre santé.

Exercice : Ma santé et moi

1 À quoi cela vous servira-t-il d’être en bonne santé ?


2 Que ferez-vous lorsque vous serez en bonne santé ?
3 Que devez-vous croire pour être en bonne santé ?
4 Avez-vous envie de croire cela ? Si oui passez au point suivant. Si
non, gardez la croyance que vous avez et assumez.
5 Si vous ne le croyez pas encore, changez la croyance qui vous
limite
6 Qui peut encore vous empêcher de cultiver votre nouvelle
croyance ?

Vous aurez beau savoir quoi faire


(comportement) et comment faire
(capacité), vous ne pourrez
concrétiser vos désirs que
si cela a de l’importance pour vous
(valeurs) et que si vous croyez
que cela en vaut la peine (croyance).
Niveau 5. Qui êtes-vous ? l’identité : Les croyances et les valeurs
structurent l’identité. Si vous vous définissez comme quelqu’un de chétif,
de malade, un patient, etc., vous entretiendrez votre schéma. Il vous sera
moins aisé d’en sortir. Un patient est supposé être une personne « malade
». Une personne n’est ni malade ni patient. Elle présente les symptômes
d’une maladie, mais n’est pas la maladie. Mieux vaut vous définir
comme : « JE suis une personne saine » qui a un symptôme spécifique. «
JE suis une personne saine qui est en voie de guérison de son symptôme
». « JE suis un client ». C'est tout à fait différent. Je vous invite à être
attentif aux mots ou aux métaphores que vous employez, à les changer
s’ils vous limitent ou touchent votre identité. Laissez les autres croire ce
qu’ils ont envie de croire, cela leur appartient.

Exercice : Mon état de santé et moi

1 Quelle métaphore employez-vous actuellement pour définir votre


état de santé ?
2 Quelle métaphore emploieriez-vous pour vous définir en bonne
santé ?
Familiarisez-vous avec votre nouvelle métaphore journellement,
qu’elle fasse partie de vous et remplace celle qui vous embarrasse (si tel
est le cas).
Niveaux 6 et 7. Au-delà de qui vous êtes… La spiritualité s’inscrit
comme votre lien avec les autres, avec votre environnement, votre pays,
le monde et l’univers. Être relié à l’univers, avec la claire conscience de
qui nous sommes, de notre rôle (mission) sur cette terre, de notre
participation à l’évolution de l’humanité, représente une mission
fantastique et riche de bénéfices. Commencer par explorer son univers,
permet de comprendre l’univers qui nous entoure. Explorer signifie
découvrir, prendre conscience de nous-même et de notre but. Posséder et
conserver une bonne santé entraîne des croyances solides.
• Je suis un être humain en bonne santé qui cultive et entretient cet
état. J’adhère à cela.
• Je suis un être humain qui apprend de chaque « malaise » ou
symptôme de maladie. Quels sont les facteurs déclencheurs de
ma déprime… où et quand ne me suis-je pas respecté ? Dans
quelle situation me suis-je mis ? Comment ai-je fait ?
• Je suis un être humain qui apprend à détecter les signaux
annonciateurs d’une négligence de ma part. J’apprends à
m’écouter au fond de moi.
• Je suis relié, je fais partie de l’univers et je contribue à sa
floraison.
Le corps, l’esprit et l’âme inséparables se reflètent dans notre
croissance biologique : le cerveau et le cœur se développent à partir de la
même cellule embryonnaire. La santé se relie à notre vie mentale et
spirituelle. Ce lien aux autres, avec l’univers dont nous sommes issus,
renforce nos racines « terrestres », notre état de santé. L'amour et
l’affection constituent des moteurs de bonne santé, ils touchent à la
profondeur de notre être. Je cultive mon jardin, ET VOUS ? Vous
connaissez à présent le chemin pour aller vers la santé.Vous avez
également appris comment changer votre façon de codifier vos
expériences (diminuer un état émotionnel limitant par le changement des
caractéristiques de vos images). Nous utiliserons cet exercice de
modification des caractéristiques de nos images pour accéder plus
aisément à un conditionnement vers une meilleure santé.

Exercice :Programmez votre santé future !

Partant de votre métaphore de l’exercice précédent, comment vous


voyez-vous en excellente santé ?
1 Si c’était une image, où se situerait-elle ? (cf. : conduire son film
intérieur, page 118)
• Quelle forme a-t-elle ?
• Quelle est sa grandeur ?
• Y a-t-il des sons ? lesquels ?
• Y a-t-il du mouvement ?
• Y a-t-il des odeurs ?
• Y a-t-il d’autres particularités ?
2 Apportez des modifications à votre image. Testez-les : si vous
vous sentez mieux, utilisez-les, sinon gardez les anciennes
caractéristiques.
• Prenez chacune des caractéristiques et amplifiez-les.
Jonglez avec cette image jusqu’à ce que vous
ressentiez que vous êtes au maximum de votre bien
être.
• Ajoutez si nécessaire d’autres caractéristiques telles
que par exemple un encadrement, un bruit de
fontaine, un chant d’oiseau, une odeur de parfum, un
rayon de soleil, etc.
• Associez-vous à votre image (entrez dedans, ou
imaginez que l’image entre en vous). Dissociez-vous,
si vous êtes dans l’image, sortez-en (vous voyez
l’image comme spectateur).
3 Testez jusqu’à ce que votre état soit parfait. Puis notez les
caractéristiques principales. Vous bénéficierez ainsi des
particularités subjectives de votre état de santé idéal, état vers
lequel vous pourrez tendre. Visualisez cette image chaque jour,
vos pensées et vos actes iront vers la construction de votre santé.
• Maintenant, imaginez-vous dans deux ans, en parfaite
santé.
• Mettez-vous dans la peau de « vous au futur » : vous
ici « dans ce futur » : quel(s) message(s)
d’encouragement et quel(s) conseil(s) pratique(s)
auriez-vous envie de vous envoyer au présent ?
Exemple : « Fais immédiatement ce que tu as programmé pour
t’occuper de ta santé, je t’assure, cela en vaut la peine. Je suis si bien
ici ! »
4. Retournez au présent, entendez et laissez-vous ressentir en quoi ce
message vous touche et qu’est-ce que vous comptez faire.
Exemple d’une réaction d’un message reçu du futur : « Cela
m’encourage fortement. Je prends tout de suite la décision de passer à
l’action. Je commence à me réserver une plage horaire de deux heures,
deux jours par semaine pour m’occuper de mon physique. Je l’inscris
dans mon agenda. J’y associe chaque fois du plaisir. »
En route pour le meilleur ! Mais l’usage d’un « balai » s’avère peut-
être être nécessaire. Vient le moment de se préparer à laisser certaines
choses ou certaines personnes là où elles souhaitent demeurer pour
continuer votre route. Pourquoi vouloir porter le poids du monde sur vos
épaules ? Ce genre de démarche implique peut-être le deuil de certaines
situations pour progresser en paix.

Le kangourou mourant !
Blême et tremblant, un kangourou va voir son guérisseur.
Il lui dit : « J’ai une grave maladie, j’ai mal partout. Quand j’appuie mon doigt sur
mon ventre, j'ai mal. Quand j’appuie sur ma tête, j’ai mal. Quand j’appuie sur mes
jambes, j’ai mal. Je peux poser mon doigt sur n’importe quelle partie de mon corps,
j’ai mal. Que m’arrive-t-il ? Je ne sais même plus sauter, tellement j’ai mal
partout !Vais-je mourir ? Que dois-je faire ? »
Calme et posé, le guérisseur l’examine attentivement et lui dit : « Ton corps n'a
rien. C'est ton doigt qui est cassé ! »

1 Cet exercice est développé sur base du modèle du recadrage en PNL, cf. l’ouvrage de R.
Bandler et J.Grinder, Le Recadrage, Paris, InterEditions, 1999.
2 L’Invention de la réalité (Contribution au constructivisme), Paris, Le Seuil, 1988
3 Robert Rosenthal et Leonore Jacobson, Pygmalion in the classrooom, Holt, Rinehart et
Winston, 1996.
4 Terme utilisé par I. Dermott, J. O'Connor, Harmonisez votre corps et votre esprit, Québec, Éd.
Le Jour, 1997, p. 149.
5 T. Szaz, Fabriquer la folie, Paris, Payot, 1976.
6 P.Watzlawick, L’Invention de la réalité, Paris, Éd. du Seuil, coll. « Essais », 1988.
7 Bénéfice secondaire : avantage, souvent caché, que l’on retire d’un comportement
apparemment inapproprié. Exemple : « Si je montre ma souffrance, on va s’occuper de moi.»
8 Vous trouverez quelques pistes plus détaillées dans l’ouvrage du Dr L. Reuter, Votre esprit est
votre meilleur médecin, Paris, Robert Laffont, 1999. Chapitre « Principes de santé », p. 168 à 194.
9 David Servan-Schreiber, Guérir, Edt. Lafont, Paris, 2003.
10 Cf. magazine Bioinfo, n° 37, « Autrement Psy », p. 38, mai 2003.
11 Lisez à ce propos le livre de Myriam Orazzo Trop stressé(e) ? -Retrouver le sourire en
renforçant son équilibre intérieur, InterEditions, 2003.
8

AVANCER, C'EST FAIRE LE DEUIL DE CE


QUI NE SERA PLUS, REGARDER ET VIVRE
DE L'AVANT
PASSER D’UN ÉTAT À UN AUTRE, changer en d’autres termes,
oblige à abandonner une part de son passé. Des « habitudes » anciennes,
ne s’évaporent pas sans mal. Le deuil aide à accepter (à lâcher prise), à
laisser derrière soi. Le processus du deuil n’existe pas uniquement pour
un décès, mais dans toute perte, de quelque nature qu’elle soit. Je peux
faire le deuil de ma perte d’emploi, de ma voiture, de mon appartement,
d’une relation avec une personne, de la perte d’une fonction physique
(handicap), d’un comportement limitant, de mon canari, d’un bijou
perdu, de quelque chose que j’aime, etc. Faire le deuil permet
généralement, de « quitter » en paix. Sans doute existe-t-il toujours à «
apprendre ou à prendre » d’une situation passée. Son enseignement
permet de grandir. Un deuil s’accompagne souvent d’un cortège
d’émotions qui avec le temps finissent par s’effilocher. Le travail de deuil
n’oblige pas à la rapidité. Les manifestations émotionnelles permettent à
la personne de « décanter », laisser l’intensité émotionnelle diminuer. Je
peux également anticiper un deuil futur, par la préparation mentale d’un
événement à venir. Dans le cadre de l’exercice que je vous propose, vous
pourrez créer une transformation positive de « l’expérience vécue » en
utilisant votre « expérience » passée comme tremplin pour construire
votre futur.

RENAÎTRE DE SES CENDRES !


Les étapes de notre vie, « ces petites morts » suivies de renaissances :
l’enfance, l’adolescence, les premiers amours, etc., sont des passages, des
changements, des « deuils » suivis de renaissances.

Après chaque deuil suit une « renaissance ».


Martine a également été confrontée à un problème de deuil. En
apprenant à se positionner, elle se rend compte qu’elle a nourri et
entretenu quelques « vampires ».
Elle a pu se séparer assez aisément de certains d’entre eux, sauf un qui
faisait partie de ses proches : sa mère ! Tout a débuté au décès de son
père. Pendant de long mois, elle aida sa mère… car comme tout enfant, il
est naturel d’aider ses parents dans le besoin. Les mois devinrent des
années. Sa mère se laissait aller, se plaignait tout le temps, mais
n’entreprenait rien pour poursuivre sa vie, se prendre en charge… Elle
répétait : « Je ne peux plus vivre sans toi », « tu ne peux pas me laisser
seule », etc. Martine entretenait cet état (son erreur...). Au début, cela
l’arrangeait. Par la suite, les problèmes ont surgi. Elle commença à
déprimer par périodes. La situation devint insoutenable car la relation «
vampire-victime » était installée. Martine a commencé par se positionner,
en osant dire non. Elle expliqua à sa maman qu’elle avait décidé de vivre
sa vie de femme. « Maman, ce que je fais n’est pas contre toi, mais pour
moi », lui dit-elle. Petit à petit, Martine commença à s’occuper d’elle-
même. Au début, la tension était assez grande. Sa mère dut se prendre en
charge (au moins partiellement). Martine reçut quelques menaces, même
un chantage affectif, du type : « Tu ne dois plus du tout venir me voir, je
te déteste… », mais elle tint bon. Pour la première fois depuis plus de
deux ans, sa mère mit enfin « le bout du nez dehors… » et rentra
aussitôt ! Une étape (toute petite) était franchie. Martine a décidé de faire
le deuil de cette « ancienne relation » malsaine, pour en construire une
nouvelle beaucoup plus saine. Voici un modèle à suivre, comme l’a fait
Martine, pour gérer toutes pertes ou deuil.
Avant de commencer l’intervention :
• attendre que la personne soit prête à faire le deuil ;
• symboliser « la chose perdue » si nécessaire (voir le chapitre 2,
page 24 et suivantes) ;
• vérifier si la personne accepte l’idée d’une transformation positive
de son expérience vécue : « utilisation de ses expériences passées
comme tremplin pour construire son futur ».
Si des résistances subsistent, il peut être question d’une mise à jour. Si
vous étiez l’autre, préféreriez-vous qu’il souffre durant le restant de ses
jours ou bien qu’il puisse bénéficier des acquis de la relation pour aider
d’autres personnes ?

PRÉLUDE AU DEUIL

La symbolisation (par un objet par exemple) peut permettre à une


personne de « garder » symboliquement auprès d’elle « l’être ou la chose
» perdue. Ainsi, l’histoire de Jeanne qui avait perdu son enfant et vivait
cette séparation très difficilement. Elle apprit dans la formation tous les
apports de la symbolique et fut convaincue des bienfaits. Je l’ai invitée à
symboliser son enfant perdu par « quelque chose » qu’elle choisirait
(objet ou autres). Elle trouva dans un magasin une petite peluche qu’elle
acheta et la choisit comme symbole. Elle déposa la peluche sur sa
cheminée et régulièrement s’en occupa. Elle arriva sans de trop grandes
difficultés à traverser ce deuil. Je l’entends encore me dire : « En fait, il
est là, quelque part… j’accepte son choix et je suis bien avec cela. » Ce
que je trouve formidable dans cette histoire, c’est que non seulement
cette femme a pu continuer à vivre sa vie, mais en plus, en ayant pu
surmonter son deuil, elle pourra, si elle a un jour un autre enfant, ne pas
déposer sur lui sa tristesse ou son manque, ou encore… ne pas confondre
le nouveau-né avec l’ancien enfant « perdu » (comme, lui donner le
prénom du premier enfant.) Un autre exemple de symbolisation, dont j’ai
entendu le témoignage, celui de Laurence, qui avait perdu son mari. Elle
l’a représenté en plantant dans son jardin un arbre dont elle prenait bien
soin. Plusieurs années après, son deuil étant fait, elle décide de refaire sa
vie et rencontre un homme. Peu de temps après, curieusement… elle
constate que l’arbre est mort, de sa belle mort. Un émouvant témoignage
de la nature.

Exercice :Faire son deuil

Préparation de l’intervention au changement


Si vous êtes émotif, pensez à pratiquer l’exercice en « observateur »,
vous vous verrez faisant l’exercice.
1.Vision de la relation
Placez l’écharpe relationnelle entre A (vous) et B (l’autre), chacun à
son extrémité (1re dissociation). Cette dissociation vous permet d’avoir
une vision détachée du problème.
Martine, assez émue préfère se placer en tant qu’observatrice. Elle a
ainsi une vision des trois éléments :elle, la relation et sa maman.
Vous : .....
2. Niveau où se situe le problème
√ Trouvez à quel(s) niveau(x) se situe le problème : Environnement –
Comportements – Capacités – Croyances – Identité – Mission –
Spiritualité ?
…………………………………………………………………………
……… Chez Martine, il s’agit de ses capacités (elle n’osait pas dire non)
ainsi que de ses croyances (elle croyait qu’il n’y avait pas d’autres
possibilités).
Estimez l’importance de la relation ? Que mettiez-vous en commun ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Martine, la relation familiale réside en la personne de sa mère,
elle y tenait beaucoup. Elles « partageaient » les événements de la vie.
√ Qu’est-ce que la relation vous a apporté ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Martine : la richesse d’une forme de complicité, le modèle d’une
mère entreprenante (avant la perte de son mari)
√ Vérifiez s’il existe encore quelque chose que vous souhaiteriez
emporter de la relation en parcourant les sept niveaux : Environnement –
Comportements – Capacités – Croyances – Identité – Mission –
Spiritualité.
……………………………………………………………………………
……
Martine souhaite « emporter » le caractère constructif qu’avait eu sa
mère (capacités). Elle aimerait aussi emporter quelques bibelots,
souvenirs de famille, qui lui rappelleraient les bons moments vécus
ensembles (environnement).
√ Comment pourrez-vous utiliser dans le futur ce que vous avez reçu ?
……………………………………………………………………………
……
Martine a décidé de construire des relations « libres » et saines, où
chacun accepte que l’autre fasse des choix qui ne sont pas les siens.
√ Vérifiez si vous êtes en accord pour grandir avec ce « plus » et
redéfinissez quelle sera votre mission.
……………………………………………………………………………
……
√ Martine a décidé de grandir à travers cette expérience et
d’apprendre à d’autres comment se détacher de leurs freins et de ce qui
les ligotaient, à se positionner tout en respectant les autres.
√ Quelles ressources devriez-vous acquérir pour passer à l’action ?
……………………………………………………………………………
……
Pour Martine, c’est de la persévérance. La partie d’elle (mise à jour)
était d’avis de s’occuper de cela moyennant des « petits cadeaux ». Elle
ne perdait pas le nord !
√ Faites un plan d’action, incluant les différentes étapes.
……………………………………………………………………………
……
Martine avait décidé de voir sa mère une fois par semaine plutôt que
tous les jours. Pour les autres personnes, elle décida de faire au cas par
cas, suivant son désir du moment.
3. Imaginez-vous dans le futur, ayant dépassé votre difficulté.
√ Comment vous sentez-vous ?
……………………………………………………………………………
……
Martine se sentait libre.
√ Comment cela enrichit-il votre vie ?
……………………………………………………………………………
……
Cette expérience difficile apprit à Martine que chacun avait le droit de
s’épanouir.
√ Quelles incidences cela a-t-il dans votre vie relationnelle ?
……………………………………………………………………………
……
Martine créerait des relations saines et respectueuses.
Cette approche permet de recentrer la personne sur son expérience
relationnelle, tout en lui donnant une vision nouvelle, plus constructive.
Elle lui permet de rester toujours en contact avec « la perte » (via le
symbole) et d’envisager l’avenir d’une façon sereine.
Le balayage terminé, les déclics en place, prenez votre envol et
décollez !
Faites le deuil de votre passé et fêtez votre renaissance !
Conclusion

L'ENVOL

TOUT COMME UN GRAND OISEAU, peut-être un goéland ou un


aigle, vous pouvez prendre votre envol.

« L’espace, tout comme l’univers, est immense, infini : il y a de la place pour tous,
même beaucoup plus que tu ne peux l’imaginer », me disait mon grand-père !

Contrairement à ce que certains croient, ceux qui ont peur d’être un


jour « affamés de ce qu’ils convoitent… », tout ce dont nous avons
besoin se trouve dans l’univers. Du haut de votre nuage, vous pouvez
voir l’immensité autour de vous, vous laisser ressentir d’agréables
frissons, entendre le souffle du vent et savourer le moment présent dans
votre voyage au cœur de votre changement ! À présent, vous êtes capable
de faire germer et développer ce que vous jugez bon ou pas.Vous décidez
peut-être de conduire plutôt que d’être conduit, de devenir acteur plutôt
que spectateur de votre vie. Ne laissez pas un autre dicter, ce que vous
devez faire, comment vous devez être, quel chemin vous devez suivre.
Chaque être humain est unique. Lui SEUL sait ce qui est mauvais ou bon
pour lui. Si vous ne le savez pas, apprenez… Soyez critique et ouvert.
Considérez a priori que le possible est très proche de l’impossible.Votre
seul guide, c’est vous et personne d’autre. Pour gagner du temps, vous
pourrez aussi vous inspirer de ceux qui réussissent dans votre domaine,
observez-les et faites comme eux (tout en restant vous !). Tout comme
vous avez appris à marcher, parler, conduire une voiture, etc. En
s’inspirant des autres (expériences, savoirs, etc.), l’être humain grandit et
continue à évoluer. À vous de nourrir dans votre domaine d’activité cette
connaissance universelle qui suit son cours. Sur la route du bonheur,
apparaît un équilibre entre un confort rassurant et nos envies de nous
mesurer à de nouveaux défis. Une stabilité excessive à la longue étouffe
et des changements à répétition épuisent… Accéder à sa forme de
bonheur résulte d’une recherche personnelle grâce aux expériences de la
vie et aux risques à prendre. Le bonheur se crée à chaque instant de notre
vie. Qu’attendez-vous ?

Exercice : L'envol

• Quel est votre degré de bonheur actuel (sur un thermomètre de 1 à


100) ?
• Quel degré de bonheur souhaitez-vous atteindre ?
• Comment allez-vous agir ?
• Quels choix sont les vôtres à partir de cet instant pour
journellement vous octroyer votre dose de plaisir ? Établissez
une liste pour varier vos plaisirs.
• Notez les domaines que vous négligez et dont vous allez à présent
vous occuper :

« La seule personne qui soit éduquée, c’est celle qui a appris à apprendre... et à
changer. »
Carl Rogers

UNE VISION UNIVERSELLE ; RAPPELEZ-VOUS LE


DAUPHIN HEUREUX COMME UN POISSON DANS L'EAU !

Il peut ne pas en avoir ou il peut en avoir pour tout le monde, tout


dépend de la manière dont nous agissons. Gagner ensemble, de façon
élégante, peu importe la manière, les difficultés ou le temps, telle est la
stratégie du dauphin. Des difficultés importantes se présentent… il
modifie son comportement, ingénieusement, pour atteindre son but. Il
utilise ce qui existe, utilise l’effet du levier (utilisation de la connaissance
universelle), entraîne et fait grandir ceux qui l’accompagnent, prend du
plaisir à ce qu’il pratique et génère de nouvelles perspectives. Les vagues
du changement demandent aux leaders de s’adapter, d’innover avec des
nouvelles façons d’agir pour trouver leur propre direction.

Ne suivez pas, mais devenez la vague !


En période de changement rapide, dès que le dauphin s’approche du
sommet de la vague, il prend des initiatives pour changer, prend des
risques dans un environnement déséquilibré, instable, voire explosif.
Nous possédons un potentiel beaucoup plus grand que nous
l’imaginons ! Notre capacité d’adaptation et de changement se trouve
plus que décuplé dans un système « plus ouvert », reliant notre mission
avec notre environnement. Un système ouvert est celui ou il n’y a pas de
fin, ou vous pouvez vous poser les questions :
• « Et si je savais faire différemment… comment ferais-je ? »
• « Et si une solution existait, quelle serait-elle ? »
• « Et si je créais le chaos, quelle solution trouverais-je ? »
• « Et si j’étais quelqu’un qui réussit tout ce qu’il entreprend,
comment ferais-je ? »
• « Et si… »
Les êtres humains font partie de la nature. Pourquoi tenter de la
dominer ? Impossible d’arrêter un volcan, un orage, un tremblement de
terre. Joindre notre force à celle de la nature en la respectant représente
une voie vers notre épanouissement. Accepter et respecter la toute-
puissance de la nature, la nourrir, communiquer avec elle, implique de se
positionner parmi les pionniers d’une ère nouvelle, celle de
l’épanouissement de l’être humain. Cette « fusion » donne l’accès à
d’autres dimensions. Régulièrement, lors de promenades en forêt, je me
laisse ressentir cette force qui m’entoure, cette énergie millénaire… Je
me sens ressourcé lorsque je « communique » avec cette nature. Une
amie me racontait qu’elle se ressourçait en mettant ses bras autour d’un
arbre. Les animaux, mon chien en l’occurrence, se roulent dans l’herbe. Il
en revient tout ragaillardi, balançant sa queue ! Après un bain de mer, je
me sens différent, plus relié à la nature. Collaborer à cultiver la puissance
de la nature contribue à s’approprier sa force, à s’élever à d’autres
niveaux de conscience. Communiquer avec elle, sentir le vent et se
laisser caresser par les rayons de soleil discipline votre esprit, l’ouvre à
d’autres possibles et le cultive. Écoutez, humez et guettez comme un
fauve à l’affût, puis bondissez, là où vous appelle votre destin.

Conseils pratiques pour réussir

• Créez un climat de confiance.


• Dites la vérité, pour être en mesure d’élucider les besoins
de tous.
• Nommez, précisez et définissez le résultat final visé.
• Restez centrés sur le présent durant le conflit, cela vous
épargnera la culpabilité et la nostalgie du passé, l’angoisse
et la peur de l’avenir.
• Focalisez-vous sur l’ici et maintenant qui vous mènera à la
solution.
• Conservez votre flexibilité et vos capacités d’agir ou de
réagir.
• Éliminez blâmes et reproches en vous focalisant sur les
réussites.
• Si un sentiment négatif apparaît, posez-vous les questions
suivantes :
- quel est le message que ce sentiment véhicule ?
- en quoi est-ce important pour moi de le nourrir ?
- qu’est-ce que je risque de perdre si je le remplace ?
- par quel autre sentiment vais-je le remplacer et quel
en sera l’impact ?
- comment vais-je concrètement faire et quand ?
• Si on vous oppose de la résistance, analysez-la et exploitez-
la plutôt que provoquer un affrontement de volontés.
• Cultivez la croyance que vous pouvez influer directement
sur le cours de votre vie et qu’on finira par vous soutenir.
• Différez tout jugement.
• Soyez disposé à faire preuve d’illogisme.
• Focalisez-vous sur l’idée de dépasser la « victoire » plutôt
que de vous contenter de « ne pas perdre ».
• Reconnaissez à tous le droit de gagner.
• Parlez des choses que vous réalisez qui ne réussissent pas
immédiatement.
• Trouvez des solutions de rechange répondant de façon plus
constructive à la situation et aux besoins de chacun.
• Posez-vous la question :« Que se passerait-il si… ? »
• Usez des métaphores, d’analogies et d’anecdotes adaptées
aux situations.
• Pratiquez l’humour. Si la situation était comique, de quoi
ririez-vous ?
• Débusquez les habitudes et dépassez-les.
• Allez à la rencontre de l’imprévu.
• Donnez-vous le temps de recevoir des messages
inconscients.
• Trouvez plusieurs autres solutions.
• Accueillez le « stress » qui vous pousse à accéder à un
ordre supérieur.
• Faites ce qu’il faut pour réussir, puis lâchez prise ! (comme
l’archer tend l’arc et lâche sa flèche)

« Tout le monde s’écarte du chemin pour laisser passer celui qui sait
où il va. »
David Starr JORDAN
La plupart d’entre nous souhaitent accéder à une qualité de vie plus
riche, plus spirituelle peut-être ou mieux encore. Une voie ressentie
comme royale s’ouvre dans celle de l’union, celle du partage, celle de la
conscience que nous appartenons à une dimension différente de la planète
sur laquelle nous passons un moment de notre existence… Un moment
de quelques secondes à quelques années, appelé « le Temps », pour nous
situer. En reliant notre objectif à une dimension supérieure, nous
trouverons en nous d’autres forces (plus subtiles) qui nous donneront
accès à une connaissance encore inconsciente. La conscience humaine
évolue constamment.
Développer son intuition représente un moyen à la portée de la plupart
d’entre nous. Elle nous permet de nous recentrer lorsque nous nous
sentons seuls ou dans la confusion, de trouver les solutions qui nous
conviennent à un moment donné et dans un environnement spécifique.
Cette faculté se révèle plus ou moins développée selon les personnes.
Elle se modifie, s’accroît ou diminue, chez une même personne, à des
moments différents de son existence. L'esprit et la conscience s’intègrent
en nous. Ils n’appartiennent pas à notre réalité matérielle, mais rien ne
nous empêche de les apprécier. L’intuition en fait partie. Prendre
conscience de notre manière d’agir lorsque des phénomènes intuitifs
apparaissent (ce qui s’est passé juste avant…), nous permet de les
cultiver, d’augmenter leur fréquence. Nous élevons ainsi notre énergie,
nous augmentons notre potentiel créatif, l’ouverture du cerveau droit.
Dans notre société « civilisée », nous fonctionnons principalement avec
notre cerveau gauche (la logique, le jugement, les mathématiques). Les
civilisations qui font appel essentiellement au cerveau droit deviennent
rares, comme les Aborigènes d’Australie. Ils fonctionnent avec
l’intuition, la créativité, l’imagination, les concepts spirituels. Ils
communiquent de cœur à cœur, d’esprit à esprit… peu aisé à concevoir
avec le cerveau rationnel. Une autre « carte du monde » à explorer. Se
familiariser avec l’impossible possible représente une étape
supplémentaire pour accéder à ses désirs. Marlo Morgan, médecin
acupuncteur l’a vécu dans son périple initiatique avec les Aborigènes
d’Australie. Elle raconte sa fantastique aventure dans son livre Message
des hommes vrais au monde mutant1. L'intuition permet d’accéder au plus
profond de nous. Découvrir son univers intérieur pour se relier à
l’univers extérieur, explorer ce sixième sens : une porte vers d’autres sens
encore non définis... Apprendre à être ce que l’on pense… Apprendre
qu’il n’y a nulle part où aller !
Poser une question c’est avoir la réponse en soi. Posez-vous les
vôtres… Échangez-les avec vos amis, vous contribuez à l’évolution…
Jusqu’à présent seules les informations « à notre portée » existent : celles
que nous sommes capables de voir, de percevoir. Dans l'univers, d'autres
types ou d’autres formes d’intelligence existent, très probablement…
Avez-vous déjà entendu parler de personnes proches qui ont vécu
l’expérience de mort imminente (NDE), sortie de corps et autres…
Phantasmes, disent certains, hallucinations, disent d’autres… Des
expériences étonnantes qui ne coïncident pas avec notre réalité nous
forcent à progresser (heureusement) sur les plans intellectuels,
émotionnels et physiques. Ce qui se produit a sa raison d’être. Ce qui
existe a un jour été imaginé. Accepter d’élargir sa vision du monde,
accepter que l’impossible est une probabilité possible, représente une
démarche d’ouverture. Dans l’histoire existent de nombreux exemples où
l’impossible est devenu possible, où les théories scientifiques ont dû
changer de cap et admettre que ce qui était vrai hier ne l’est plus
aujourd’hui.
N’A-T-ON PAS DIT UN JOUR QUE…
Dans les premiers temps de la transfusion sanguine, des articles
scientifiques ont été écrits par diverses personnes très instruites. Elles
mettaient en garde contre le fait que si vous transfusiez le sang d’une
femme à un homme… les jeunes gens verraient leur poitrine pousser… !
Que si vous transfusiez le sang d’un homme à une femme… les femmes
verraient leur pilosité s’accroître… ! Ces articles étaient écrits par des
auteurs qui croyaient absolument à la valeur scientifique des idées qu’ils
exprimaient ainsi. Les frères Wright auraient dû réellement se faire
examiner parce qu’ils croyaient qu’une machine plus lourde que l’air
pouvait voler… D’innombrables formules mathématiques ont prouvé
sans aucun doute possible que des machines plus lourdes que l’air ne
pouvaient pas voler ! Plus récemment, des articles érudits expliquaient
qu’une vitesse supersonique entraînerait la désintégration moléculaire de
l’avion et du pilote !
Certains n’ont-ils pas pris Einstein pour un fou ? L'évolution de la
compréhension humaine, de la science médicale, a été jalonnée de ce
genre de choses. Expérimentez l’impossible : votre conception « de la
réalité » s’élargira.
Si un symbole ou une autre croyance permet à une personne d’accéder
à son but et si le résultat concret et palpable s’observe, c’est que cela
fonctionne. Nous avons tout en nous. Apprendre à croire en nous
constitue notre trésor le plus précieux. N’acceptez pas de vous laisser
déposséder de votre pouvoir. Faites-vous respecter. Soyez authentiques,
sentez-vous reliés à vos proches, aux autres, au monde et à l’univers.
Changez ce que vous pouvez pour vivre en harmonie, éliminez tous les
facteurs de stress, vous êtes sur votre chemin vers la réussite.

FÉLICITATIONS ET BONNE ROUTE MAINTENANT QUE


VOUS AVEZ RÉVEILLÉ VOTRE APTITUDE AU BONHEUR
ET À LA RÉUSSITE !

Nous avons tous besoin à un moment ou à un autre d’en


encouragement qui nous aide à nous tourner vers le bonheur et la
réussite, à avoir le courage de réaliser ce que nous avons en nous. Il
manque souvent malheureusement une méthode à ceux qui désirent ainsi
transformer leur vie, la rendre plus stimulante et plus vibrante. Si ce livre
a un objectif, c’est bien celui de leur proposer des moyens pour créer leur
bonheur. Les outils développés dans ce livre ont fait leurs preuves. A
vous maintenant de les utiliser à votre profit. Je les enseigne depuis plus
de 10 ans et suis chaque fois émerveillé du chemin accompli par les
personnes que j’ai guidées. La vie nous réserve des aléas, sachons les
surmonter et tirer parti de nos ressources. Une fois votre aptitude au
bonheur et à la réussite réveillée, elle peut vous mener loin, car vous avez
appris comment diriger votre vie.
Félicitations et bonne route !
1 Marlo Morgan, Message des hommes vrais au monde mutan, Paris, Albin Michel, 1995.
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votre équilibre intérieur, InterEditions, 2003.
RAJNEESH O., Tantra. Le chant royal de Saraha1, Paris, Éd. Le
Voyage intérieur, 1989.
REDFIELD J., Les Leçons de vie de la prophétie des Andes. Sur le
chemin de l’épanouissement intérieur, le guide-compagnon du best-seller
mondial de l’aventure spirituelle, Paris, Robert Laffont, 1995.
REDFIELD J., L'Expérience de la prophétie des Andes. Les aventures
de l’esprit, Paris, Robert Laffont, 1998.
REDFIELD J., La Prophétie des Andes. Aventure secrète, Paris, Robert
Laffont, 1994.
REUTER L., Votre esprit est votre meilleur médecin. Préserver votre
santé, favoriser l’autoguérison grâce à la médecine holistique, Paris,
Robert Laffont, 1999.
ROBBINS A., L’Éveil de votre puissance intérieure, Genève, Édi-Inter
SA et Montréal, Le Jour Éditeur, 1993.
ROBBINS A., Pouvoir illimité, Paris, Robert Laffont/ J’ai Lu, 1989,
coll. « Bien-être ».
SALOMÉ J., Pour ne plus vivre sur la planète Taire. Une méthode
pour mieux communiquer, Paris, Albin Michel, 1997.
SALOMÉ J., Jamais seuls ensemble. Comment vivre à deux en restant
différents, Québec, Éd. de l'Homme, 1995.
SALOMÉ J., Parle-moi … j’ai des choses à te dire, Québec, Éd. de
l’Homme, 1982.
SALOMÉ J., T’est toi quand tu parles. Jalons pour une grammaire
relationnelle, Paris, Albin Michel, 1991.
SALOMÉ J., C'est comme çà, ne discute pas ! Ou les 36000 meilleures
façons de (ne pas) communiquer avec son enfant, Paris, Albin Michel,
1996.
SALOMÉ J., Heureux qui communique. Osons inventer la
communication au quotidien entre adultes et adultes, entre adultes et
enfants, Paris, Albin Michel/Intra-Vision, Michel Lévy éditeur, 1993
SALOMÉ J.,Contes à guérir, Contes à grandir, Paris, Albin Michel,
1993.
VIDAL S., GRAF A., Mais tu ne m’avais jamais dit ça, Éd. Jouvence,
Suisse, 1999.
WATZLAWICK P., L’Invention de la réalité (Contribution au
constructivisme), Paris, Éd. du Seuil, 1988, coll. « Essais ».
Annexe

QU’EST-CE QUE LA PNL HUMANISTE ?

La PNL Humaniste1 est une discipline pratique créée en 1996,


largement inspirée de la PNL traditionnelle (programmation neuro-
linguistique) à laquelle elle ajoute une dimension supplémentaire. Elle
l’accompagne d’outils simples, opérationnels et concrets, dans les
domaines de la communication, du changement et de l’organisation de
l’individu. Ces outils apportent des transformations au niveau des
comportements, des capacités, des croyances, de l’identité, de la vision et
du rôle de l’individu dans sa relation aux autres, liés à sa mission. Le but
est aussi de simplifier le vocabulaire assez technique de la PNL afin de
permettre une vulgarisation beaucoup plus grande. Nul besoin de
posséder des qualifications importantes pour adhérer à la méthode et
obtenir des résultats durables ! La PNL Humaniste est axée sur la
philosophie de l’action et la pragmatique de la conduite du changement.
Elle permet la mise en place du changement grâce à la méthode de l’auto
conditionnement. Pour apprendre… il faut agir ! Elle est une
modélisation de l’excellence, axée prioritairement sur le « comment faire
» plutôt qu’uniquement sur le pourquoi. Elle s’impose comme un
modèle, pas une théorie.
Modèle : description du fonctionnement d’un système humain ou non
(comment). La fonction d’un modèle tente d’arriver à une description qui
soit utile, pratique et opérationnelle.
Théorie : tentative d’explication ou d’interprétation de la question… «
Pourquoi est-il comme cela ? ». La PNLH ne propose pas de théorie
explicative sur les comportements, mais offre des outils opérationnels et
efficaces qui tiennent compte de « la réalité actuelle » de l’individu et de
son entourage, susceptibles de modifier et de provoquer un changement
durable et fécond.
Les sources : ce sont la PNL (programmation neuro-linguistique) dont
Richard Bandler et John Grinder sont les créateurs. Ajoutés à cela les
outils de communication de Jacques Salomé, l’approche dynamique
d’Anthony Robbins, la dimension spirituelle de James Redfiels et le
caractère constructif de Robert Dilts. Afin de créer un outil performant et
efficace, aidé de Marie-Luce Dossche (psychothérapeute, astrologue
humaniste, consultante et formatrice) j’ai créé la formation action-
coaching « La Voie Royale vers la Réussite » dont cet ouvrage s’inspire.
Utiliser les outils de la PNL Humaniste, c’est comme apprendre à danser
avec soi, avec l’autre, avec les autres. Une danse où chacun mène l’autre
là où il veut aller, en harmonie, avec élégance et respect. Définissons les
termes de la PNL Humaniste :
Programmation : Nous sommes tous, qu’on le veuille ou non,
programmés par notre environnement, notre milieu, notre famille, notre
éducation, nos proches, notre culture, nos expériences, les croyances que
nous nous forgeons, etc. Nous reproduisons donc nos schémas.
Neuro : Sans cerveau ni système nerveux, nous serions incapables de
percevoir notre environnement, de choisir nos comportements, de penser
et de ressentir. Nos neurones, l’ordinateur central (cerveau), dirigent le
tout. Nous percevons et interprétons la réalité externe en nous
l’appropriant pour en faire notre réalité interne. Nous avons tous les
capacités d’enclencher, de réorganiser ou de désactiver nos «
programmes » de pensées et de comportements.
Linguistique : Notre pensée se transmet à travers notre langage, verbal
et non verbal. Notre pensée structure notre langage et, à l’inverse, notre
langage structure notre pensée.
Humaniste : Approche centrée sur la personne ainsi que son
environnement dans sa globalité. Elle permet à l’individu de définir son
objectif, augmenter ses ressources, combler ses manques, identifier ses
freins et les transformer en tremplins de vie. Elle montre de façon
pratique comment installer une bonne communication relationnelle,
réussir par l’auto-conditionnement, harmoniser vie privée/vie active et
apprendre à changer dans le plaisir.
1 La PNL Humaniste est une marque déposée.

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