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NWP0 FREN00 Box 379869 B00 PUBLIC0
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Plan de développement
et projections financières pour
les institutions de microfinance
Public Disclosure Authorized
Guide pratique
Public Disclosure Authorized
ISBN : 2-86844-109-2
GROUPE CONSULTATIF D’ASSISTANCE AUX PLUS PAUVRES
[PROGRAMME DE MICROFINANCE]
Plan de développement
et projections financières pour
les institutions de microfinance
Guide pratique
Tony Sheldon
Charles Waterfield
ISBN : 2-86844-109-2
Diffusé par :
GRET (Groupe de recherche et d’échanges technologiques)
211-213 rue La Fayette
75010 Paris, France
Tél. : 33 (0)1 40 05 61 61
Fax : 33 (0)1 40 05 61 10
Courriel : gret@gret.org
Pôle microfinancement Gret-Cirad : http://www.cirad.fr/mcredit/present.html
Table des matières
Avant-propos xi
Avertissement xiii
Remerciements xv
Chapitre 1 Introduction 1
1.1 Organisation du guide pratique 1
1.2 Apprendre à utiliser le modèle 4
1.3 À qui s’adresse ce guide pratique 5
iii
iv PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Annexes
1 Installation et démarrage de Microfin 167
2 Impressions du modèle Microfin 171
3 Données requises pour compléter Microfin 231
4 Exercice de modélisation du programme ou d'une agence 237
5 Analyse des taux d'intérêt effectifs et des coûts supportés
par les clients 239
6 Sources bibliographiques 241
Encadrés
2.1 Avantages et coûts de l’institutionnalisation 15
A1.1 Méthode de transfert de Microfin à d’autres ordinateurs 169
A3.1 Réalisation d’une étude à partir d’un échantillon de données
de crédit 235
QFP
1 Un message d'erreur s'affiche chaque fois que je souhaite recalculer
le fichier de travail. Que se passe-t-il ? 37
2 Comment la feuille « utilisateur » peut-elle être utilisée pour
personnaliser Microfin ? 38
3 Pourquoi Microfin affiche-t-il ##### à la place d'un chiffre ? 40
4 Comment procéder pour préparer des projections pour une période
autre que l'exercice comptable ? 43
5 Comment procéder si notre bilan ne distingue pas report à nouveau
et subventions en fonds propres ? 47
6 Comment faire si l'institution propose des services financiers autres
que le crédit et l'épargne, tels que l'assurance ? 51
7 L'institution a l'intention de modifier un produit de prêt.
Faut-il introduire cette modification dans le modèle sous la forme
d'un nouveau produit ? 52
8 Comment procéder si l'institution possède plus de quatre produits
de prêt ou plus de quatre produits d'épargne ? 53
9 Comment procéder si les montants et durées des prêts ne sont pas
structurés par cycles ? 55
viii PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Figures
1.1 Tableau de planification stratégique et opérationnelle 3
2.1 Tableau marchés/produits 18
3.1 Structure du modèle 35
3.2 Échantillon de données sur l'inflation 44
3.3 Extrait de la section sur le bilan 45
4.1 Identification des produits financiers 52
4.2 Résumé des définitions de produits 56
4.3 Définition du montant moyen des prêts par cycle, hors inflation 57
4.4 Définition du montant moyen des prêts par cycle, compte tenu
de l'inflation 58
4.5 Définition des conditions de remboursement 60
4.6 Définition des conditions d'épargne obligatoire 63
4.7 Définition de la structure de prix pour les produits de prêt 64
4.8 Analyse des produits de prêt dans le tableau analytique des prêts 66
4.9 Établir des paramètres pour l'épargne obligatoire 67
5.1 Validation des données sur la page PROGRAMME/AGENCE 75
5.2 Saisie des soldes initiaux des produits de prêt 77
5.3 Utilisation de la feuille d'estimation de consolidation des agences 79
5.4 Projection du nombre de crédits en cours 79
5.5 Graphique des crédits en cours par cycle 81
5.6 Analyse des taux de fidélisation de la clientèle 83
5.7 Graphique du produit financier généré par un produit de prêt 86
5.8 Graphique des décaissements et remboursements d'un produit de prêt 86
5.9 Graphique du nombre de crédits par produit 87
5.10 Graphique du portefeuille 87
5.11 Graphique du montant des crédits par produit 88
5.12 Examen des projections de l'activité de crédit agrégée 89
5.13 Examen des projections par produit de prêt 89
5.14 Projection de l'épargne obligatoire 90
5.15 Projection de l'épargne libre 91
5.16 Graphique des dépôts par produit 92
6.1 Définition du taux de provision pour créances douteuses et de la
fréquence des abandons de créances 97
6.2 Préparation des projections des immobilisations 99
6.3 Graphique du produit financier par type de produit proposé 102
6.4 Établir le portefeuille à risque et les taux d'abandon de créances 103
6.5 Définition des variables de contrôle pour l'analyse des agents de crédit 105
6.6 Calcul des niveaux d'effectifs des agents de crédit 108
6.7 Graphique des ratios de productivité du personnel 111
6.8 Projections des effectifs au niveau du programme 113
6.9 Projections automatiques du personnel 113
x PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Tableaux
3.1 Avantages et inconvénients de l'option par agence ou par région 41
3.2 Avantages et inconvénients des projections consolidées 41
3.3 Capacité minimale de mémoire vive requise selon le mode choisi 42
3.4 Informations du bilan nécessaires pour compléter le modèle 46
4.1 Possibilités de modélisation des commissions 65
7.1 Contenu des pages SOURCES FINANCEMENT et FLUX DE FINANCEMENT 135
7.2 Sources de financement prévues par Microfin 136
7.3 Allocation des ressources dans Microfin, avec financement suffisant
et insuffisant 142
8.1 Indicateurs de performance 157
Avant-propos
xi
xii PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Ira Lieberman
Novembre 1998
Directeur exécutif
Groupe consultatif d'assistance aux plus pauvres (CGAP)
Avertissement
xiii
Remerciements
Ce guide a été financé par le Groupe consultatif d'assistance aux plus pauvres
(CGAP) et rédigé par Tony Sheldon et Charles Waterfield. Gregory Chen, Mike
Goldberg, Brigit Helms, Jennifer Isern, Mohini Malhotra, Joyita Mukherjee et
Richard Rosenberg ont assuré la relecture du texte pour le CGAP. Jennifer Isern
a assuré la coordination du projet pour le CGAP.
La traduction française a été réalisée par Karin Barlet (pour GRET-CIRAD)
et la relecture a été assurée par Christine Poursat et Anne-Claude Creusot (GRET-
CIRAD), et par Nathalie D'Ambrosio-Vitale et Tiphaine Crenn (CGAP). La mise
en page et le suivi de fabrication de la version française ont été assurés par Hélène
Gay (GRET).
Les auteurs tiennent à remercier de leur contribution ACCION (États-Unis),
ASA (Bangladesh), Compartamos (Mexique), MEDA (Canada), Opportunity
International (États-Unis), Rural Finance Facility (Afrique du Sud), SEEP (Amérique
du Nord) et Women's World Banking (États-Unis).
xv
xvi PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Organisation du guide
Introduction
1
2 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 1.1
Tableau de planification stratégique et opérationnelle
Planification stratégique Planification opérationnelle Modélisation financière
Exposition de la mission et Installation du modèle et saisie des soldes
des objectifs initiaux
Définition des marchés et de Définition des produits Analyse des produits de prêt et d'épargne
la clientèle et services
Réalisation d'une évaluation Planification des ressources Estimation des dotations aux provisions
institutionnelle et capacités institutionnelles pour créances douteuses, provisions et
abandons de créances
Gestion financière Analyse des projections Analyse des états financiers projetés
financières
Compte de résultat
Compte de résultat retraité
Bilan
Flux de trésorerie
Indicateurs financiers
Note : La progression verticale reflète les étapes du processus de planification ; la planification stratégique précède les pro-
cessus de planification opérationnelle et de modélisation financière, menés de front dans un deuxième temps. La lecture ho-
rizontale indique les liens entre éléments clés.
4 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Note
1. Les lecteurs de ce guide et les utilisateurs du modèle sont supposés avoir une connais-
sance et une expérience des principaux domaines abordés, dont la méthodologie de cré-
dit, la gestion financière et l'utilisation des tableurs. Tout au long du texte, des notes ren-
voient à divers ouvrages, plus ou moins techniques, qui permettront aux lecteurs
d'approfondir les points qui les intéressent.
PREMIÈRE PARTIE
Planification stratégique
CHAPITRE 2
9
10 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
2.2.2 La clientèle
Lorsqu'un marché correspond aux critères initiaux d'une institution de microfi-
nance, celle-ci peut décider de réaliser une analyse plus détaillée afin d'en savoir L'association ASA a établi des
davantage sur les entrepreneurs qui opèrent sur ce marché, et sur le type de pro- critères de sélection pour déter-
duits et de services qui répondraient le mieux à leurs besoins. Cette analyse prend miner où mettre en place des
agences « qui présentent une forte
en compte à la fois les caractéristiques personnelles et économiques des clients, ac-
probabilité d'atteindre la viabi-
tuels ou potentiels. lité tout en ayant un impact po-
Les éléments économiques clés sont par exemple : sitif sur la vie des populations
visées ».
● la nature des entreprises ; « Les critères d'ASA pour l'é-
● la demande de services financiers spécifiques (crédit ou épargne, crédit de tré- tablissement de nouvelles agences
sorerie ou crédit d'équipement) ; sont les suivants :
● zone à forte densité de popu-
● le revenu et les biens (des activités et des ménages) ; lation dans un rayon de 15
● la diversité des sources de revenu ; kilomètres autour de l'infra-
● l'expérience dans l'activité. structure ;
● accès à une banque (pour les
Les éléments personnels sont par exemple : opérations quotidiennes) et à
un bureau de poste (pour la
● le sexe ; communication avec le siège) ;
● l'âge ; ● larges possibilités d'activités
● la langue et le degré d'alphabétisation ; génératrices de revenu pour la
clientèle potentielle, grâce à la
● la citoyenneté ; rentabilité de l'investissement
● la réputation au sein de la communauté. réalisé avec le montant em-
prunté ;
La connaissance de ces éléments peut permettre à l'institution de s'assurer que ● marchés situés à une distance
ses produits répondent aux besoins de la clientèle. raisonnable pour les produits
et services des clients poten-
tiels, ainsi que pour les ma-
tières premières ;
2.3 Analyse de l'environnement ● évaluation des activités et du
taux de couverture d'autres or-
ganisations similaires opérant
Une institution de microfinance évalue le contexte dans lequel elle opère au moyen dans la même zone. »
d'une analyse de l'environnement, afin de juger dans quelle mesure les défis externes
prévisibles peuvent affecter sa capacité à réaliser ses objectifs. Les facteurs externes —Md. Shafiqual Haque
Choudhury, directeur général
peuvent se présenter sous la forme d'opportunités ou de menaces : opportunités de Association for Social
si l'institution peut se positionner de façon à tirer avantage des changements qui Advancement (ASA,
interviennent dans son environnement, menaces si ces changements mettent en dan- Association pour la promo-
tion sociale), Bangladesh
ger sa capacité à poursuivre ses objectifs selon le plan prévu. Anticiper les effets
des facteurs externes peut aider l'institution à se positionner pour tirer avantage de
son environnement.
12 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
2.3.1 La concurrence
Pour évaluer la concurrence à la- La concurrence peut s'intensifier de manière considérable sur les marchés où opère
quelle est confrontée l'institution,
ACODEP a établi un graphique une institution de microfinance. Inversement, l'absence de concurrent important
pour chaque agence, résumant les peut permettre à l'institution de consolider sa position sur le marché. Si la concur-
caractéristiques essentielles de ses rence est un facteur important, l'institution peut choisir de réaliser une étude ap-
principaux concurrents. Sur l'axe profondie de ses concurrents actuels et potentiels, portant sur :
vertical sont énumérés chacun des
concurrents. Sur l'axe horizontal ● les autres institutions de microfinance ;
sont indiquées les caractéristiques ● les usuriers ;
principales de chaque institution,
dont la méthodologie de crédit, le ● les autres circuits de crédit informel ;
montant des prêts, les conditions de ● les fournisseurs des clients ;
prêt, les taux d'intérêt, les commis- ● les établissements financiers formels.
sions, la fréquence de rembourse-
ment et les conditions de garantie.
L'information ainsi collectée
par ACODEP sur ses concurrents 2.3.2 Les partenaires
a confirmé qu'elle devait propo- Les types de collaboration instaurés par une institution de microfinance dépen-
ser un produit s'adressant aux em-
prunteurs intéressés par des prêts dent de ses besoins. Si elle cherche à renforcer sa base institutionnelle, une affi-
plus petits que ceux qu'elle propo- liation à un réseau international fournissant appui technique et formation peut lui
sait couramment, à l'image de être très utile. Si la législation interdit à l'institution de proposer des produits d'é-
ceux offerts par plusieurs de ses pargne, elle peut choisir de s'associer à une banque locale qui assure la prestation
concurrents. L'analyse a également
conforté la décision d'ACODEP de tels services. Enfin, une institution peut également travailler en collaboration
de maintenir sa position en tant avec les responsables du gouvernement local ou avec les institutions locales of-
que prestataire de prêts individuels frant des services complémentaires aux siens.
uniquement. Plusieurs de ses
concurrents proposent des prêts de
groupe, et la clientèle semble ap-
précier l'attention individuelle que 2.3.3 Les facteurs réglementaires
lui porte l'institution ACODEP. Les politiques de réglementation peuvent constituer un élément important de
D'après un entretien avec l'environnement d'une institution de microfinance. Par exemple, le plafonnement
Armando García Campos, des taux d'intérêt peut empêcher une institution de pratiquer un taux d'intérêt suf-
directeur général, fisamment élevé pour couvrir ses coûts. À l'inverse, les politiques des banques cen-
ACODEP, Nicaragua
trales qui autorisent un large éventail d'intermédiaires financiers agréés, et fixent
un niveau de fonds propres adapté à l'échelle des institutions, peuvent favoriser
le développement des institutions de microfinance. D'autres prescriptions peu-
vent s'appliquer à la clientèle des institutions, comme les réglementations sur la
propriété foncière, les obligations d'enregistrement pour les micro-entreprises, ou
le contrôle des prix des produits agricoles.
ÉTABLISSEMENT D’UN PLAN STRATÉGIQUE 13
ENCADRÉ 2.1
Avantages et coûts de l’institutionnalisation
Un nombre croissant d'institutions de microfinance envisagent de modifier leur sta-
tut juridique pour acquérir celui d'intermédiaire financier agréé, dans l'espoir d'at-
tirer les flux d'épargne des clients, ainsi que les financements (capitaux ou emprunts)
nationaux et internationaux*. Mais les institutions doivent auparavant évaluer pré-
cisément les coûts et avantages associés au changement de statut légal.
Les coûts occasionnés ne sont pas uniquement immédiats, mais sont aussi à
prendre en compte sur le long terme, et ils ont toutes les chances d'être élevés. Le
changement de statut légal implique souvent des études de faisabilité coûteuses et de
nombreuses consultations de juristes et d'experts-comptables professionnels. Par
ailleurs, l'enregistrement en tant qu'institution financière agréée est soumis au paie-
ment de commissions légales et de frais de dossier.
Une fois qu'une institution de microfinance a acquis un statut légal, elle est dans
l'obligation de se conformer aux réglementations qui s'appliquent aux intermédiaires
financiers agréés de son pays. Certaines de ces réglementations peuvent conduire à un
plus grand professionnalisme, en imposant par exemple le respect de normes plus
strictes de provisionnement et d'évaluation des actifs. Mais la réglementation peut
également imposer des contraintes importantes, en restreignant le nombre de jours et
d'heures d'activité, en exigeant une approbation préalable pour l'ouverture de nouvelles
agences, ou en imposant des conditions relatives à la rémunération, l'embauche et le
licenciement des employés. Une institution de microfinance qui modifie ainsi son sta-
tut doit généralement se conformer à des prescriptions supplémentaires en matière de
supervision, telles que la mise en place d'un service d'audit interne et la production
d'informations financières plus détaillées. Par ailleurs, des restrictions importantes sur
le capital sont souvent imposées, de sorte que des fonds substantiels doivent faire l'ob-
jet de placements liquides à des taux d'intérêt relativement faibles. Plus important en-
core, une institution de microfinance qui avait auparavant un statut d'organisation
non gouvernementale (ONG), et qui était donc exempte d'impôt, perdra vraisem-
blablement ce statut et devra par conséquent payer des impôts sur ses bénéfices.
C'est pourquoi, même si les institutions de microfinance fortes d'une rentabilité
de plusieurs années peuvent bénéficier de façon substantielle d'un changement de
statut, elles doivent tout de même évaluer de façon approfondie, à la lumière de la
structure de réglementation bancaire du pays, si les avantages sont susceptibles d'être
supérieurs aux coûts.
* Dans certains pays, comme les pays membres de l'Union Économique et Monétaire Ouest-
Africaine, toutes les institutions de crédit doivent être enregistrées et agréées.
2.4.5 Financement
● L'institution est-elle en mesure de mobiliser les fonds et les types de finance-
ment nécessaires à ses activités courantes et programmées ?
● Les sources de financement sont-elles suffisamment diversifiées (par exemple,
existe-t-il une dépendance croissante aux subventions d'exploitation) ?
● Quelle priorité la direction accorde-t-elle à la nécessité de s'affranchir de la dé-
pendance par rapport aux fonds subventionnés ?
blies et analysées ?
● L'institution réalise-t-elle régulièrement des analyses comparatives entre pro-
jections et performances réelles (analyse des écarts) ?
● Les états financiers donnent-ils une image fidèle de l'institution (par exemple,
les provisions pour créances douteuses sont-elles suffisantes pour couvrir les
retards prévus, les actifs sont-ils correctement évalués, et les prêts improduc-
tifs sont-ils régulièrement passés en perte) ?
● Le personnel occupant les postes clés possède-t-il de bonnes compétences en
gestion financière ?
● L'institution a-t-elle une approche pertinente en matière de gestion des in-
vestissements ?
● L'institution progresse-t-elle vers la rentabilité totale (après retraitement au
titre des subventions) ?
PÉNÉTRATION DU MARCHÉ
Si les produits existants sont adaptés aux besoins estimés des clients et que les mar-
chés existants offrent un potentiel d'expansion important, la stratégie la plus ap-
propriée est la proposition de produits existants sur les marchés existants.
DÉVELOPPEMENT DE PRODUITS
Si les marchés existants offrent un potentiel d'expansion satisfaisant, mais que les pro-
duits existants ne correspondent pas aux besoins de la clientèle, alors la meilleure straté-
gie est d'améliorer les produits ou d'en créer de nouveaux sur les marchés existants.
FIGURE 2.1
Tableau marchés/produits
Marché
Existant Nouveau
Source : À partir de David A. Aaker, Developing Business Strategies (New York : John Wiley & Sons, 1995).
ÉTABLISSEMENT D’UN PLAN STRATÉGIQUE 19
et améliorer les domaines ainsi identifiés, l'institution doit se concentrer sur les fac-
teurs essentiels à la réalisation d'une performance efficace et rentable, dans l'en-
vironnement actuel et futur. L'institution doit également clairement limiter les
activités à entreprendre, car vouloir se lancer dans un trop grand nombre d'acti-
vités nuirait à la qualité des résultats obtenus.
Notes
1. John M. Bryson, Strategic Planning for Public and Nonprofit Organizations (San
Francisco : Jossey-Bass, 1995, p. 75).
2. Les études de marché sont souvent réalisées de pair avec une analyse de l'environ-
nement dans lequel opère l'institution, abordée dans le paragraphe suivant. Pour plus de
détails sur les études de marché, voir l'ouvrage de Robert Peck Christen, Banking Services
for the Poor : Managing for Financial Success (Washington D.C. : ACCION International,
1997, p. 227) et le Programme de développement des Nations Unies, « Microstart : A
Guide for Planning, Starting and Managing a Microfinance Programme » (New York,
1996, p. 37-46 et TK18-1).
20 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
3. Deux bons exemples sont présentés dans Charles Waterfield et Ann Duval, CARE
Savings and Credit Sourcebook (New York : PACT Publications, 1996, p. 202-19) et CGAP,
« Cadre d'évaluation des institutions de microfinance » (Secrétariat CGAP, Banque mon-
diale, Washington, D.C.).
4. Pour plus d'informations sur les systèmes d'intéressement, voir l'ouvrage de Robert
Peck Christen, Banking Services for the Poor : Managing for Financial Success (Washington
D.C. : ACCION International, 1997, p. 182-89).
5. Voir SEEP Network, An Institutional Guide for Entreprise Development Organizations
(New York : PACT Publications, 1993, p. 46).
6. Voir CGAP, Systèmes d'information de gestion pour les institutions de microfinance :
Guide pratique (Paris : GRET, 1999).
7. Voir CGAP, Audit externe des institutions de microfinance : Guide pratique (Paris : GRET,
1999).
8. L'efficacité opérationnelle constitue le fondement à la fois de la croissance et de
l'augmentation de la rentabilité. Si les activités courantes d'une institution de microfi-
nance ne sont pas efficaces, sa stratégie doit consister avant tout à remédier à cette fai-
blesse. Bien que la croissance puisse conduire à des économies d'échelle (par exemple, les
frais généraux n'augmentent généralement pas dans la même proportion que les coûts di-
rects), une institution doit commencer par éliminer les sources de non-efficacité avant
d'entreprendre une croissance importante.
ÉTUDE DE CAS
La Freedonia Enterprise
Development Association
et son plan stratégique
Notre objectif est de renforcer le tissu économique des petits travailleurs indé-
pendants à faible revenu de Freedonia, en offrant un meilleur accès au crédit
et à l'épargne dans les zones urbaines. Nous souhaitons offrir des produits va-
riés, associer méthodologies rentables et service de qualité aux clients, et de-
venir une institution financièrement autonome.
21
22 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Résultats Conclusions
Brownstown Market
● FEDA possède actuellement
3 600 clients (60 % dans le com-
merce, 40 % dans la production).
● Le marché estimé pour l'offre de
services financiers compte 12 500
micro-entrepreneurs.
● Le taux de pénétration du marché ● FEDA doit se positionner sur de
estimé réalisable est de 60 % (soit nouveaux marchés pour dépasser
3 900 clients supplémentaires). 7 500 clients.
● Le taux de fidélisation de la ● FEDA doit revoir la conception
clientèle pour le deuxième, le troi- de ses produits actuels pour mieux
sième et le quatrième prêt est de répondre aux besoins de la
70 % ; pour les cycles suivants, il clientèle et accroître son taux de
est de 50 %. fidélisation.
● Principal élément qui ressort des ● FEDA doit envisager la possibi-
enquêtes auprès des clients : ceux- lité d'offrir des services d'épargne.
ci veulent des prêts plus impor-
tants et assortis de conditions plus
souples, et sont intéressés par la
mise en place de services d'épargne.
East Side
● Environ 70 % des entrepreneurs ● East Side est un marché promet-
interrogés ont manifesté de l'intérêt teur pour l'expansion de FEDA.
pour des services financiers fondés
sur les prix du marché.
● Nombre estimé de micro-entre-
prises et de demandes de prêts
(respectivement) :
Commerce : 15 000 et 10 000.
Production : 5 000 et 4 000.
Analyse de l’environnement
Résultats Conclusions
Concurrence
● Il existe six autres institutions de ● La concurrence n'est pas à l'heure
microfinance dans le pays, comp- actuelle un facteur déterminant,
tant plus de 3 000 clients, dont deux même s'il faut surveiller la façon
qui opèrent également à Liberty. dont évoluent les institutions de
● Les institutions de microfinance microfinance opérant à Liberty
opérant à Liberty offrent des pro- (notamment leur choix en ma-
duits et des services similaires à ceux tière de marchés). Si elles entrent
de FEDA, mais dans des zones sur les marchés de FEDA, alors la
différentes de la ville, et avec des concurrence pourrait devenir un
taux d'intérêt effectifs plus élevés facteur décisif.
de 6 points environ. Chacune ● Une révision de la structure des
touche près de 5 000 clients. taux peut être envisageable.
Partenaires
● La Freedonia National Bank offre
des services d'épargne (les clients
ne sont cependant pas satisfaits
du niveau du service).
● La Freedom International, une ● Les besoins courants sont satis-
ONG nord-américaine, fournit faits.
régulièrement appui technique
et formation.
Facteurs réglementaires
● La législation qui se met en place ● Adopter la structure d'une institu-
autorisera les institutions finan- tion financière non bancaire pré-
cières non bancaires à collecter l'é- senterait l'avantage de répondre à la
pargne de leurs clients. demande de la clientèle en services
d'épargne, et de constituer une
source de financement des prêts.
Évaluation institutionnelle
Résultats Conclusions
Résultats Conclusions
Gestion administrative
● Le suivi des prêts est effectué par ● FEDA doit mettre en place un
un logiciel et le système est de plus nouveau système d'information
en plus surchargé. de gestion.
Financement
● FEDA a de bonnes relations avec ● FEDA doit maintenir de bonnes
ses bailleurs de fonds (ressources relations avec les organismes fi-
commerciales et subventionnées). nanceurs.
● Des accords ont été conclus sur
le financement de FEDA pour les
deux années à venir.
Gestion financière
● FEDA est proche de la rentabilité ● FEDA doit continuer à surveiller
opérationnelle. son niveau de rentabilité.
● La publication des rapports fi-
nanciers se fait généralement avec
un mois de retard.
● Le directeur général et le respon- ● FEDA doit proposer une forma-
sable financier souhaitent renfor- tion en gestion financière au per-
cer leurs compétences en analyse sonnel occupant des postes clés.
financière.
26 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Stratégie
Au cours des trois à cinq années à venir, FEDA souhaite se consacrer à la fois
au développement de ses produits et à la diversification de ses marchés, tout
en renforçant les capacités de son personnel et d'autres ressources institution-
nelles clés.
La conception de notre produit de prêt sera revue de façon à répondre aux
besoins des clients qui demandent des renouvellements de crédit, ce afin d'ac-
croître le taux de fidélisation de la clientèle. Une fois que nous aurons lancé
le produit remodelé dans la zone de Brownstown Market, nous ouvrirons une
nouvelle agence à East Side. Nous souhaitons acquérir le plus tôt possible le
statut d'institution financière non bancaire, et commencer à collecter l'épargne
de nos clients. Nous avons également l'intention de renforcer la formation
continue de notre personnel, de revoir le niveau de rémunération des em-
ployés, et de mettre au point un nouveau système d'information de gestion.
D'ici la fin de l'année 2002, nous projetons d'avoir 12 000 clients actifs,
et d'avoir atteint un niveau de rentabilité élevé, après retraitement pour sub-
ventions.
Objectifs et activités
PRODUITS ET SERVICES
Objectif : Proposer des produits de prêt qui attirent un nombre croissant de clients
et les incitent à rester dans le programme.
Activités :
● Revoir la conception de l'actuel produit de prêt de groupe.
● Revoir la structure de prix.
● Former le personnel aux nouveaux termes et conditions de prêt (voir pa-
ragraphe suivant sur les ressources et capacités institutionnelles).
Objectif : Mettre au point des produits d'épargne libre qui répondent aux
besoins des clients et qui puissent constituer une source de financement du
portefeuille.
Activités :
● Suivre l'évolution de la législation sur les institutions financières non ban-
caires et demander à acquérir ce statut (de façon à ce qu'il soit effectif pour
l'exercice comptable 2001).
● Établir des paramètres relatifs aux produits d'épargne.
● Former le personnel à mettre en pratique le programme d'épargne (voir
paragraphe ci-dessous sur les ressources institutionnelles).
● Éduquer la clientèle aux produits d'épargne à venir.
ÉTABLISSEMENT D’UN PLAN STRATÉGIQUE 27
CIRCUITS MARKETING
Objectif : Accroître le taux de pénétration du marché dans la zone de Brownstown
Market et ouvrir une nouvelle agence à East Side.
Activités :
● Distribuer le produit de prêt remodelé dans la zone de Brownstown Market.
● Ouvrir une nouvelle agence à East Side à la fin de l'exercice comptable 1998.
Gestion administrative
● Poursuivre les études sur un nouveau système de gestion d'information : éta-
blir un manuel de l'utilisateur détaillé, sélectionner un système de suivi des
crédits, et installer le nouveau système d'information au cours du premier
trimestre 1999.
FINANCEMENT
Objectif : Obtenir un financement diversifié et adapté à l'expansion.
Activités :
● Obtenir des subventions et des prêts commerciaux ou concessionnels pour
financer la croissance du portefeuille (fondée sur les projections financières).
GESTION FINANCIÈRE
Objectif : Renforcer la capacité de gestion financière.
Activités :
● Renforcer les compétences en gestion financière du directeur général et du
responsable financier au moyen de la formation et de l'appui technique
dispensés par Freedom International.
● Établir des projections financières détaillées.
DEUXIÈME PARTIE
Planification opérationnelle
et modélisation financière
La planification opérationnelle consiste, pour l'institution, à examiner les infor-
mations et réflexions issues du processus de planification stratégique, et à établir
des projections pour étudier la façon de mettre en œuvre la stratégie, en tenant
compte des facteurs environnementaux et institutionnels identifiés. Ces projections
doivent se fonder sur ce qui a déjà été accompli par l'institution, et refléter de ma-
nière réaliste le bilan des démarches passées.
Comme on peut le voir sur la figure 1.1 du chapitre 1, les éléments clés du
plan stratégique trouvent toute leur signification dans le plan opérationnel. Dans
cette deuxième partie, le guide pratique décrit les quatre domaines clés d'activité :
produits et services, circuits marketing, ressources et capacités institutionnelles, et
financement1. Pour chaque domaine, l'institution de microfinance doit identifier
les points cruciaux à considérer, en se fondant sur les informations obtenues lors
du processus de planification stratégique. En analysant ces quatre domaines, l'ins-
titution peut bâtir, pas à pas, un plan budgétaire et financier détaillé. Le budget
sera l'expression du plan opérationnel de l'institution en termes financiers. Les
projections financières seront établies au moyen du modèle Microfin joint à ce
guide pratique.
Il existe plusieurs façons d'établir un budget. L'approche proposée ici suit une
logique adaptée à la majorité des institutions de microfinance. Le crédit et l'é-
pargne étant le principal « moteur » de l'activité d'une institution de microfi-
nance, l'établissement du budget débute par les projections de ces deux éléments.
À partir de la prévision des produits et services à proposer (chapitre 4) et des cir-
cuits marketing (chapitre 5), les projections permettent de déterminer le niveau
d'activité que l'institution doit fournir, et le revenu (intérêts et commissions)
qu'elle générera.
Sur la base de l'activité de crédit de chaque agence, il est possible de projeter
les ressources et capacités institutionnelles nécessaires pour soutenir cette activité
(chapitre 6). Ces projections consistent d'abord en une estimation du niveau des
dotations et provisions pour créances douteuses, et des abandons de créances. Elles
fournissent ensuite une analyse détaillée sur le nombre de dossiers à traiter par les
agents de crédit, pour proposer les services décrits dans les projections du porte-
feuille. Suit une estimation détaillée des charges du programme (ou de l'agence),
décomposées en catégories utiles (personnel, autres charges d'exploitation et im-
mobilisations par exemple). Ces estimations doivent refléter les coûts à engager pour
conduire l'activité de crédit et d'épargne prévue. Une fois les charges de pro-
gramme évaluées par projections, les charges administratives (ou du siège) peuvent
être estimées, en se fondant sur les frais généraux nécessaires pour soutenir l'acti-
31
32 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Note
1. Ce guide n'a pas pour vocation de produire une analyse détaillée des activités des
institutions de microfinance. Pour davantage d'informations, voir Charles Waterfield et
Ann Duval, CARE Savings and Credit Source book (New York : PACT Publications, 1996),
SEEP Network, An Institutional Guide for Enterprise Development Organizations (New
York : PACT Publications, 1993), et Robert Peck Christen, Banking Services for the Poor :
Managing for Financial Success (Washington, D.C. : ACCION International, 1997).
CHAPITRE 3
Utilisation de Microfin :
la planification opérationnelle
33
34 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
deux ans, doivent être considérées comme des outils d'appui à la planification,
fondés sur des estimations réalisées à partir de faits, plutôt que comme des scénarios
susceptibles de se dérouler exactement comme prévu. Pour orienter les dirigeants
sur l'information à contrôler tout particulièrement, il est utile de réaliser une ana-
lyse de sensibilité afin de déterminer quelles sont les variables les plus détermi-
nantes pour le succès de l'institution (voir paragraphe 8.6).
FIGURE 3.1
Structure du modèle
Page définition
des produits L'information sur les produits est utilisée pour l'activité de toutes les agences.
(PRODUITS) / [PRODUCTS]
Cette page est utilisée pour ajouter ou annuler des pages d'agence et nom-
Gestion de l'agence
mer ces pages. La page est masquée dans le mode consolidé.
(GEST. AGENCE)
L’activité des agences est résumée à partir des pages agences, et les charges
Informations administratives (siège) sont saisies et allouées aux agences.
administratives (siège) et
informations agrégées
Coût des ressources (ADMIN/SIÈGE) Graphiques agrégés
[HEAD OFFICE/ADMIN] (GRAPH. AGRÉG.) / (GRAPHS)
Les états financiers sont générés automatiquement, sur la base des informa-
États financiers tions entrées dans les autres pages du modèle.
Compte de résultat,
Compte de résultat retraité,
Bilan, Flux de trésorerie
cran se trouvent des onglets pour aider les utilisateurs à trouver la section dont ils
ont besoin. Ces onglets portent des abréviations de noms de pages. Pour plus de
facilité, ces formes abrégées sont généralement utilisées dans le guide pratique. Le
nom des pages, ainsi que d'autres éléments du modèle, sont indiqués en lettres ca-
pitales pour aider l'utilisateur à s'orienter dans le modèle. Dans la mesure du pos-
sible, les pages de Microfin ont été placées dans l'ordre dans lequel sera saisie l'in-
formation. Une impression annotée des principales pages du modèle est présentée
dans l'annexe 2.
Le fichier de travail débute par la page INTRO, suivie de deux pages de des-
cription du modèle (STRUCTURE MODÈLE et FLUX CPTE RES). La page INTRO s'af-
fiche chaque fois que le fichier est ouvert. Elle donne le numéro de version et la
date de distribution du modèle, des adresses pour obtenir des informations com-
plémentaires sur le modèle, et une liste des changements par rapport à la version
précédente. Elle permet également à l'utilisateur de choisir parmi les trois langues
disponibles (anglais, espagnol ou français), ou de définir une autre langue. S'il
choisit de définir une AUTRE LANGUE, il fait apparaître la page de TRADUCTION,
normalement masquée à la fin du fichier de travail. Cette page contient tout le
texte du modèle ainsi qu'une colonne que l'utilisateur peut compléter dans la
langue souhaitée. Au-delà de 1 500 lignes d'expressions nécessitant une traduc-
tion, il est conseillé d'imprimer la page et de procéder à la traduction de manière
minutieuse. Des traductions imprécises peuvent conduire à des confusions et à de
mauvaises interprétations lors du travail sur le modèle.
Le modèle à proprement parler débute avec la page suivante, CONFIG. MODÈLE,
la première dans laquelle les utilisateurs doivent saisir des informations. Cette page
contient des informations générales qui sont utilisées tout au long du modèle, et
doit donc être complétée au début du processus. Sur cette page, les utilisateurs
choisissent également le mode de projection : consolidé, par région, ou par agence.
La page suivante est celle des PRODUITS (page de définition des produits), où les
utilisateurs définissent les produits de prêt et d'épargne actuels et futurs de leur
institution. Dans le mode consolidé, cette information est envoyée à la page
PROGRAMME, où les activités de crédit et d'épargne ainsi que les effectifs et charges
opérationnelles sont projetés. La page RESS. CAP., qui apparaît juste avant la page
PROGRAMME, demande des informations pour l'étape de planification relative aux
ressources et capacités institutionnelles. Cette information alimente les pages
PROGRAMME et ADMIN. Sur la page ADMIN, sont entrées les données concernant
les effectifs et les charges au niveau administratif pour compléter les projections
budgétaires. Les pages GRAPH. AGENCE et GRAPH. AGRÉG. présentent les projec-
tions sous une forme graphique simple à interpréter.
Si le modèle fonctionne sous le mode régional ou par agence, la page PROGRAMME
est intitulée AGENCE ou RÉGION, et la page ADMIN. est intitulée SIÈGE. Par ailleurs,
une page appelée GEST. AGENCE apparaît immédiatement à la suite de la page
AGENCE ou RÉGION. La page GEST. AGENCE peut être utilisée pour ajouter des
pages d'agences ou de régions supplémentaires ou en supprimer. Les données des
UTILISATION DE MICROFIN : LA PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE 37
pages agences ou régions sont résumées dans la page SIÈGE. Voir le paragraphe
3.4.1 pour une explication des options de configuration du modèle.
Une fois les projections de portefeuille effectuées et le budget défini, les sources
de financement des niveaux d'activité projetés doivent être identifiées. Ceci est
fait sur deux pages. Sur la première, SOURCES FIN., les utilisateurs déterminent QFP 1
les alternatives de financement, saisissent les données initiales sur les soldes de tré- Un message d'erreur
sorerie, définissent des seuils de liquidité, déterminent des taux d'intérêt pour les s'affiche chaque fois
que je souhaite recalculer
sources d'emprunts et calculent le coût des emprunts, qui est ensuite transmis à le fichier de travail.
la page ADMIN/SIÈGE en tant que charge budgétée. La deuxième page, FLUX FIN., Que se passe-t-il ?
contrôle les soldes de trésorerie pour trois domaines d'affectation : activités, por-
Microfin possède plusieurs rou-
tefeuille et autres actifs, et pour un domaine de ressources non affectées. Ici, les
tines de détection d'erreurs qui
utilisateurs saisissent les remboursements de fonds empruntés et les entrées de contrôlent que la structure du
fonds nouveaux assurant des soldes de trésorerie suffisants. Une section consacrée modèle n'a pas été altérée, et
à la stratégie d'investissement identifie les emplois des éventuels excédents de li- qu'aucune donnée erronée n'a
été saisie qui empêche Excel
quidités et fait apparaître les revenus d'investissement qui sont ensuite transmis à d'effectuer tous les calculs. Ces
la page ADMIN/SIÈGE comme source de revenu. routines sont exécutées à cha-
À ce stade, les données initiales pour les projections financières sont complètes, que fois que la touche F9 est
et les résultats apparaissent dans les états financiers (aux pages CPTE RÉS., BILAN, pressée, ou que le calcul du fi-
chier de travail est relancé.
et FLUX TRÉS.) et sur la page ANAL. RATIO. La page DONNÉES DE SORTIE RÉS. Si ce type de message d'er-
fournit un résumé succinct de ces projections. reur s'affiche, lisez-le attentive-
Les institutions de microfinance qui proposent des services non financiers (ser- ment et essayez de résoudre le
problème immédiatement. Dans
vices de développement d'entreprise ou services d'éducation à la santé par exemple)
la plupart des cas, l'erreur est due
doivent distinguer ces activités de leurs activités financières. Du fait de la grande à des données saisies dans le
variété des services non financiers, Microfin ne permet pas actuellement d'établir modèle depuis le dernier calcul.
des projections pour ce type de services. Vérifiez ces données en recher-
chant des erreurs, telles qu'un es-
À la fin du fichier de travail se trouve une feuille COÛT CLIENT, un outil indé- pace saisi pour annuler une
pendant qui ne fait pas partie du modèle. Cette feuille est décrite en annexe 5. donnée précédemment entrée.
Si vous ne parvenez pas à trou-
ver l'origine de l'erreur, le mieux
est de sauvegarder le fichier cou-
3.3 Utilisation de Microfin rant sous un autre nom et de re-
trouver la dernière version enre-
Certains utilisateurs peuvent être tentés de commencer à produire des chiffres et gistrée pour continuer à travailler.
à tester des hypothèses avant d'avoir effectué le travail préparatoire nécessaire pour Si vous concluez que l'ori-
gine du message d'erreur est un
effectuer des projections opérationnelles de qualité. Sans une recherche et une ré- bogue, contactez le CGAP pour
flexion solides sur la mission de l'institution, ses objectifs, ses clients, ses marchés, obtenir de l'aide, et pour que
son environnement et sa capacité institutionnelle, les projections financières peu- le problème puisse être résolu
dans les versions futures de
vent être irréalistes et trompeuses. C'est pourquoi, avant de commencer la plani-
Microfin.
fication opérationnelle, il est important de mettre au point un plan stratégique
comme suggéré dans le chapitre 2. En outre, pour s'assurer que l'information né-
cessaire sera disponible au moment où débutera le processus de planification opé-
rationnelle, il importe d'étudier le paragraphe suivant qui concerne les données
requises pour compléter le modèle.
Ni un plan de qualité, ni des projections financières réalistes ne peuvent être pro-
duits par un ou deux dirigeants en quelques jours. La planification doit être parti-
38 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
troduire de graves erreurs dans le modèle. Les utilisateurs qui souhaiteraient voir
d'autres fonctions ajoutées au modèle, ou qui ont trouvé des bogues, sont en-
couragés à envoyer leurs commentaires au CGAP (de préférence par courrier élec-
tronique, à cproject@worldbank.org). Ces suggestions seront prises en compte
dans les nouvelles versions du modèle. QFP 2 (SUITE)
Les données peuvent être saisies dans les cellules bleues « données essentielles » utilisant les données clés saisies
et dans les cellules grises « données optionnelles ». Un chiffre doit être saisi dans ailleurs dans le modèle, comme
chaque cellule bleue, même si ce chiffre est zéro. Compléter toutes les cellules le total des actifs et les lignes spé-
bleues garantit des calculs adéquats et complets. Les cellules optionnelles grises cifiques de charges et de produits,
puis en appliquant la formule
peuvent être utilisées pour affiner les projections, par exemple en introduisant des appropriée, elle peut générer le
changements dans les hypothèses initiales. De nombreux utilisateurs choisiront de montant des impôts dus. Une
ne pas utiliser les cellules optionnelles, mais elles garantissent si besoin est une simple formule peut ensuite être
saisie sur la ligne impôts, ren-
très grande souplesse dans la modélisation financière. La colonne # sur le côté voyant au calcul effectué sur la
gauche de la majorité des pages indique le nombre de données saisies dans des FEUILLE UTILISATEUR.
cellules grises. Comme la plupart de ces cellules optionnelles sont hors écran, cette En cliquant sur le bouton
colonne # peut être très utile pour repérer les lignes où figurent de telles cellules. « CRÉER UNE NOUVELLE FEUILLE
UTILISATEUR » en haut à gauche
N'utilisez jamais la barre d'espace pour vider une cellule. Excel saisit un espace de la feuille, vous faites appa-
dans la cellule qui est interprété d'une manière différente d'un zéro ou d'une cel- raître une deuxième feuille
lule vide. Si vous entrez un espace, il s'affichera certainement un message d'er- immédiatement à la suite de
reur #VALEUR! dans l'une des formules mathématiques, car le calcul ne pourra l'autre. Vous pouvez en ajouter
autant que vous le souhaitez.
pas être effectué. Si un tel message d'erreur apparaît quelque part dans le modèle, Il est également possible de
le problème devra être identifié et résolu. Les colonnes # peuvent aider à identi- créer un fichier de travail Excel
fier les espaces saisis qui n'apparaissent pas à l'écran. indépendant et d'utiliser des
formules pour établir des liens
N'utilisez jamais les fonctions Déplacer, Couper et Coller sous Excel. Bien que le entre les cellules des deux fi-
fichier soit protégé, ces commandes peuvent endommager des formules essen- chiers de travail. Cette approche
tielles du tableur et conduire à des résultats erronés. Par ailleurs, n'utilisez jamais est cependant beaucoup plus
la fonction Copier pour copier des données de cellules bleues dans des cellules grises ou compliquée du fait qu'elle né-
cessite de maintenir des liens
vice-versa, car la couleur de fond des cellules sources risquerait de se superposer au entre des fichiers indépendants.
formatage original des cellules cibles.
Au-delà de l'année 2, Microfin passe de projections mensuelles à des projec-
tions trimestrielles. Pour maintenir la cohérence des informations sur les cinq
années de projections, saisissez toujours des données mensuelles même dans les co-
lonnes trimestrielles, excepté pour les taux d'intérêt et les taux d'inflation, pour les-
quels les données sont toujours annualisées. Microfin convertira automatiquement
les données mensuelles en montants trimestriels. Cette transition entre projec-
tions mensuelles et trimestrielles est particulièrement propice aux erreurs. Pour
détecter les erreurs éventuelles, tout graphique faisant apparaître un changement
important au 25e mois doit faire l'objet d'une vérification.
TABLEAU 3.1
Avantages et inconvénients de l'option par agence ou par région
Avantages Inconvénients
● Génère des projections plus précises ● Nécessite beaucoup plus de temps pour
de l'activité de crédit et d'épargne pour saisir les données.
chaque agence ou région, complétées par ● Nécessite davantage de mémoire vive
des graphiques par agence ou par région. (jusqu'à 6 mégabits par agence ou
● Génère des niveaux d'effectifs par région supplémentaire) et aboutit à des
agence ou par région. fichiers plus larges et une vitesse de
● Permet l'allocation des charges calcul plus lente.
administratives (ou du siège) à chaque ● Augmente les difficultés à réaliser une Commandes Excel
agence ou région. analyse de sensibilité (par exemple, utiles pour se déplacer
● Génère des comptes de résultat par lorsqu'une variable telle que le nombre dans le modèle
agence ou par région. de dossiers par agent de crédit change,
Home
● Peut être utilisée comme un outil par elle doit être modifiée pour chaque
Déplace le curseur vers la
les dirigeants d'agences ou de régions agence ou région).
dernière colonne de gauche.
pour produire leurs propres plans et ● Augmente les risques d'incohérence des
projections. données (par exemple si différents Ctrl-Home
niveaux de salaire sont saisis selon les Déplace le curseur sur le
agences ou régions). coin supérieur gauche de
● Ne permet pas plus de dix pages de la page.
modélisation d'agence.
Ctrl-PgUp
Déplace le curseur à la
page précédente du fichier
cette option, l'ensemble de l'activité, de toutes les agences dans toutes les régions, de travail.
est projeté sur une seule page (tableau 3.2).
Choisir cette option de modélisation consolidée transforme, dans le modèle, Ctrl-PgDn
Déplace le curseur à la
les références des agences (ou régions) en références programme, et les références du page suivante du fichier de
siège en références admin. La page GEST. AGENCE est cachée, et l'utilisateur ne travail.
peut pas faire de copies supplémentaires de la page PROGRAMME.
Les options par agence ou par région fonctionnent de même, à deux exceptions
près : avec l'option régionale, les données agence sont remplacées par les données
région, et pour chaque projection de produit de prêt, des estimations régionales
sont effectuées, ce qui n'est pas possible avec l'option par agence.
TABLEAU 3.2
Avantages et inconvénients des projections consolidées
Avantages Inconvénients
● Requiert moins de données à saisir ● Plus de difficultés à projeter la croissance
pour les projections de portefeuille et du produit lorsque l'activité des
pour les effectifs et charges. différentes agences doit être cumulée.
● Requiert moins de mémoire vive et ● Plus de difficultés à estimer
génère des fichiers de résultats plus l’augmentation des charges relatives à
petits ; vitesse de calcul plus élevée. l'ouverture de nouvelles agences.
● Utile pour une première analyse. ● Pas d'analyse des effectifs d'agents
de crédit par agence.
● Ne produit pas de comptes de résultat
par agence.
42 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Il est essentiel d'avoir une capacité suffisante de mémoire vive pour établir des
projections par agence ou par région. Cette capacité dépend du système opérationnel,
de la version d'Excel utilisée et des autres programmes chargés dans la mémoire
de l'ordinateur, par exemple un logiciel antivirus (tableau 3.3).
Les recommandations suivantes aideront les institutions dans leur choix :
● si une institution a besoin d'établir une série de projections relativement ra-
pidement (par exemple au cours d'un atelier de travail ou d'un séminaire), le
mieux est de choisir des projections consolidées ;
● si l'institution n'a encore jamais établi de projections financières détaillées, il
est conseillé de choisir des projections consolidées ;
● si l'institution utilise le modèle sur un ordinateur doté d'une mémoire vive li-
mitée, elle doit choisir l'option consolidée ;
● si l'institution ne propose qu'un seul produit de prêt et possède quatre agences
ou moins, une alternative intéressante consiste à choisir le mode consolidé et
à définir les produits de prêt par agence (« produit agence 1 », « produit
agence 2 », etc.). Cette approche permet d'obtenir des données de portefeuille
et de revenu par agence. Cependant les charges sont cumulées, de sorte que le
modèle ne peut pas produire de comptes de résultat par agence ;
● si l'institution possède plus de dix agences ou régions d'implantation, ou qu'il
n'est pas possible d'établir des projections pour chaque agence (à cause de la
taille de la feuille de programmation, de la capacité de mémoire vive ou du
temps requis pour saisir des données), une bonne alternative est de modéliser
les agences les plus importantes sur des pages individuelles et de cumuler les
agences plus petites sur une seule page ;
● si l'institution possède le matériel informatique approprié, le temps suffisant
pour établir les projections et l'expérience des tableurs, et qu'elle souhaite des
projections détaillées au niveau de chaque agence ou de chaque région, alors
elle peut choisir le mode agence ou région.
Le passage d'une approche consolidée à une approche par agence ou par région
est possible à tout moment, bien qu'il nécessite une révision des projections de l'ac-
tivité, des effectifs et des charges saisies à la page PROGRAMME. C'est pourquoi
l'approche la plus pratique consiste à établir des projections initiales en utilisant
l'option consolidée, puis, une fois cette planification initiale effectuée, passer à
TABLEAU 3.3
Capacité minimale de mémoire vive requise selon le mode choisi
(en mégabits)
Configuration du modèle Excel 5 Excel 95 ou 97
Mode consolidé 16 24
2 feuilles d'agences ou de régions 20 30
3 feuilles d'agences ou de régions 24 36
Chaque feuille supplémentaire 4 6
10 feuilles d'agences ou de régions (capacité maximum) 52 78
UTILISATION DE MICROFIN : LA PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE 43
des projections par agence ou par région. Les projections peuvent ensuite être af-
finées en modifiant l'information sur chacune des pages « agence » ou « région »2.
FIGURE 3.2
Échantillon de données sur l'inflation
alloués à chaque domaine d'activité. On peut ainsi mettre au point des projections
financières et des plans opérationnels coordonnés pour chaque domaine.
Dans Microfin, le bilan et le compte de résultat sont divisés en trois colonnes.
Les données relatives au crédit et à l'épargne doivent être saisies dans la colonne
des services financiers. Si l'institution a d'autres activités, les données concernant
ces activités doivent être notées dans la deuxième colonne, celle des services non
financiers (SNF). La troisième colonne indique les totaux pour l'ensemble des ac-
tivités. La colonne des services financiers du bilan constitue la base des informa-
tions sur les soldes initiaux, qui vont être utilisés tout au long du modèle, il est donc
important que les données qui y sont indiquées ne concernent que les activités
de services financiers.
Les données de l'exercice en cours sont normalement saisies dans le modèle
comme soldes initiaux. Mais dans le processus normal de planification, toutes les
données ne sont pas disponibles puisque l'exercice n'est pas terminé. Il faut par
conséquent utiliser des estimations pour l'exercice en cours ; celles-ci pourront
être mises à jour à la clôture de l'exercice.
COMPTE DE RÉSULTAT
Les informations historiques du compte de résultat constituent une année de réfé-
rence, à partir de laquelle est effectuée l'analyse des états financiers projetés et sont
produits les ratios financiers pour l'exercice en cours.
Les catégories de produits et de charges du compte de résultat ne sont pas dé-
crites ici car cette classification n'est pas aussi détaillée que celle du bilan, et les caté-
gories correspondent à des normes courantes. Si possible, les charges d'exploita-
tion doivent être divisées en deux groupes : les charges correspondant au programme
(ou charges au niveau des agences) d'une part, et les charges administratives (ou
du siège) d'autre part.
FIGURE 3.3
Extrait de la section sur le bilan
46 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
TABLEAU 3.4
Informations du bilan nécessaires pour compléter le modèle
Catégorie Description
Actifs
Caisse et disponibilités Montants détenus sur les comptes bancaires sous forme
bancaires très liquide (compte courant, épargne sur livret, etc.).
Ces dépôts sont censés être rapidement disponibles.
Encours brut de crédits Portefeuille brut de l'institution dans son ensemble,
concernant tous les produits de prêt. Ce montant doit
être réparti par produit et par agence sur les pages de
projection des agences.
Provision pour créances Provision globale pour créances douteuses de l'institution.
douteuses Doit être répartie par agence (mais pas par produit) sur
les pages de projection des agences. Ce montant doit être
saisi sous la forme d'un nombre négatif.
Placements à court terme Montant total des placements à court terme rémunérés
(terme inférieur à 12 mois).
Réserves d'épargne Montant des dépôts d'épargne non disponibles pour
l'activité de crédit. Ces réserves sont traitées
indépendamment des autres comptes bancaires ou
placements, pour garantir qu'elles ne sont pas utilisées à
d'autres fins.
Autres actifs circulants Montant des actifs circulants divers, tels que créances et
intérêts à recevoir, qui ne sont pas comptabilisés dans
d'autres catégories.
Terrains Valeur de tous les terrains telle qu'elle apparaît dans le
bilan de l'institution.
Constructions Montant brut de toutes les constructions tel qu'il apparaît
dans le bilan de l'institution. Les amortissements sont pris
en compte plus bas, sur la ligne amortissements cumulés.
Matériel et équipements Montant brut des immobilisations autres que les terrains
et constructions tel qu'il apparaît dans le bilan de
l'institution. Les amortissements sont pris en compte
plus bas, sur la ligne amortissements cumulés.
Amortissements cumulés Montant total des amortissements tel qu'il apparaît dans
le bilan de l'institution. Ce montant doit être saisi sous la
forme d'un nombre négatif. Ce total doit être réparti,
pour chacune des catégories d'immobilisations précitées,
entre les agences et le siège sur les feuilles de calcul.
Placements à long terme Montant total des placements à plus d'un an.
Autres actifs à long terme Montant net de tous les principaux actifs déjà amortis,
(nets) tels que le logiciel de système d'information de gestion.
Dettes
Charges à payer Dépenses engagées à la date de clôture du bilan, mais non
encore payées, comme les avantages sociaux du personnel.
(Suite du tableau page suivante)
UTILISATION DE MICROFIN : LA PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE 47
TABLEAU 3.4
Informations du bilan nécessaires pour compléter le modèle (suite)
Catégorie Description
Dettes (suite)
Dépôts d'épargne Montant total de tous les dépôts d'épargne (libre et
obligatoire) détenus et contrôlés par l'institution. Ce
montant doit être réparti par produit et par agence sur
les pages de projection des agences.
Emprunts à court terme Tout montant de principal restant dû, à rembourser dans QFP 5
un délai de 12 mois. Comment procéder si
Autres dettes à court terme Montant de toutes les dettes à court terme non répertoriées notre bilan ne distingue
dans les autres catégories, comme les dettes et les intérêts pas report à nouveau et
à payer sur emprunts, et la part des prêts utilisée pour subventions en fonds
financer les « autres actifs ». propres ?
Emprunts à long terme Montant de tout emprunt finançant le portefeuille à Si l'institution ne distingue pas
rembourser dans un délai supérieur à 12 mois. les subventions en fonds propres
Autres dettes à long terme Montant en principal des emprunts finançant d'autres cumulées, le montant total des
actifs et dont l'échéance est supérieure à un an, tels subventions reçues dans le passé
qu'une hypothèque sur une construction. doit être recalculé à partir des
comptes de résultat des exercices
précédents. Ce montant peut
Fonds propres
alors être inscrit sur la ligne sub-
Subventions en fonds Montant cumulé de toutes les subventions reçues des ventions en fonds propres, et
propres cumulées, périodes bailleurs de fonds avant l'exercice en cours (voir QFP 5). soustrait du report à nouveau
précédentes tel qu'il apparaît dans le bilan
Subventions en fonds Montant de toutes les subventions reçues des bailleurs de l'institution.
propres, période en cours de fonds pendant l'exercice en cours. Ceci aboutira à un report à
nouveau largement négatif si
Fonds propres Montant des participations financières des actionnaires. l'institution a financé ses acti-
Dividendes distribués Montant cumulé de tous les dividendes versés aux vités par des subventions au
actionnaires (saisi comme nombre négatif ). cours des années précédentes.
Report à nouveau, périodes Montant cumulé de tous les bénéfices et déficits (hors
précédentes subventions d'exploitation des bailleurs) des exercices
précédents.
Résultat net, période Montant des bénéfices ou déficits (hors subventions
en cours d'exploitation) de l'exercice en cours.
BILAN
L'information relative au bilan de l'exercice en cours (dernière colonne de gauche)
est utilisée comme donnée sur les soldes initiaux dans l'ensemble du modèle. Les
données concernant les exercices comptables précédents permettent de calculer
des ratios financiers pour l'exercice en cours, fournissant ainsi la base de l'analyse
des tendances financières dans les projections.
Le tableau 3.4 énumère et décrit les informations du bilan à indiquer dans le
modèle. Il ne comprend que les catégories nécessitant d'être complétées par l'uti-
lisateur. L'annexe 2 présente un bilan entièrement complété et les notes sur le côté
48 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Bilan
Actifs
Disponibilités 51 400 56 380
Encours brut de crédits 504 000 420 000
Provisions pour créances douteuses (20 000) (16 000)
Placements à court terme 11 000 52 000
Autres actifs circulants 400 9 400
Matériel et équipement (brut) 24 000 24 000
Amortissements cumulés (8 000) (4 000)
Dettes
Dettes à court terme 108 000 20 000
Dettes à long terme 182 000 290 000
Fonds propres
Subventions en fonds propres cumulées,
périodes précédentes 297 400 291 700
Subventions en fonds propres, période en cours 42 600 5 700
Report à nouveau, périodes précédentes (65 620) (55 720)
Résultat net, période en cours (1 580) (9 900)
Notes
1. Étant donné la diversité des équipements informatiques et des versions d'Excel, ces
couleurs peuvent différer d'un système à l'autre. Néanmoins, les cellules de données essentielles
doivent toujours apparaître plus foncées que les cellules de données optionnelles.
2. Lorsque l'on ajoute des pages agences au modèle, la page AGENCE 1 est copiée dans
son intégralité, avec toutes les informations déjà saisies sur cette page.
3. La capitalisation mensuelle signifie qu'un taux d'inflation annuel de 12 % n'est pas
équivalent à un taux mensuel de 1 % mais de 0,94 %. La formule de conversion d'un taux
annuel en taux mensuel est : (1 + taux d'inflation annuel)(1/12) - 1.
CHAPITRE 4
51
52 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 4.1
Identification des produits financiers
QFP 7
L’institution a l’intention
de modifier un produit
de prêt. Faut-il introduire
cette modification dans le
modèle sous la forme
d’un nouveau produit ?
masque la majorité des zones relatives aux produits non utilisés sur les pages
PROGRAMME/AGENCE et ADMIN/SIÈGE. Pour les institutions qui possèdent peu de
produits, cela permet de simplifier et d'alléger le modèle et les impressions. Le QFP 8
nombre de produits peut être augmenté à tout moment, en sélectionnant simple- Comment procéder si
ment un nombre plus élevé dans la liste. Si le nombre de produits est diminué, toutes l'institution possède plus
les données saisies concernant le(s) dernier(s) produit(s) sont effacées du modèle. de quatre produits de
prêt ou plus de quatre
Par exemple, si le nombre de produits est réduit de trois à deux, toutes les infor- produits d'épargne ?
mations relatives au produit 3 seront effacées. Tout produit de prêt comportant des
prêts en cours au premier mois des projections doit être indiqué dans le modèle, Proposer un choix trop large de
même s'il est destiné à être éliminé au début de l'année. Ceci est nécessaire pour produits financiers n'est généra-
lement pas conseillé, parce que
projeter les remboursements de tous les prêts en cours. les avantages perçus par la clien-
L'étape suivante consiste à saisir le NOM des produits de prêt dans les cellules tèle compensent rarement la
bleues. Ces noms seront utilisés dans l'ensemble du modèle pour identifier les in- complexité de gestion induite.
Si l'institution offre malgré tout
formations relatives à chaque produit de prêt. Pour des raisons de limitation d'es- plus de quatre produits de prêt
pace dans d'autres parties du modèle, les noms ne doivent pas excéder 25 caractères. ou plus de quatre produits d'é-
On suivra les mêmes étapes pour indiquer le NOMBRE DE PRODUITS D’ÉPARGNE pargne, il faut chercher un moyen
UTILISÉS et le NOM de ces produits. L'épargne obligatoire (épargne préalable à l'ob- de regrouper certains produits
sous une même catégorie.
tention d'un prêt) est considérée comme une partie du produit de prêt. Les pro- Étudier la façon (décrite dans
duits d'épargne dont il est question ici sont les produits d'épargne libre. ce chapitre) dont Microfin défi-
nit et traite les produits finan-
ciers peut vous aider à combiner
différents produits, avec une
4.2 Concevoir des produits de prêt performants perte de précision minimale. Par
exemple, si les caractéristiques de
La conception de produits de prêt performants ne se limite pas à définir des pa- deux produits sont identiques,
excepté pour le taux d'intérêt,
ramètres financiers de base, tels que le montant des crédits et les taux d'intérêt. vous pouvez modéliser les deux
Des produits de prêt performants servent deux objectifs : produits ensemble en appliquant
une moyenne pondérée des taux
● ils offrent un service demandé et de qualité à un nombre important et crois- d'intérêt (cette solution est no-
sant de clients ; tamment conseillée pour les dé-
● ils permettent d'atteindre et de maintenir la rentabilité de l'institution. pôts à terme, qui sont souvent
rémunérés à un taux qui varie en
Ce double objectif peut être atteint grâce à une conception de produit soi- fonction de la durée de dépôt).
gneuse, prenant en compte quatre éléments clés. Vous devez toujours réaliser
en priorité des projections pré-
D'abord, les produits de prêt doivent être le plus attractif et le moins coûteux cises pour les produits repré-
possible pour les clients, en répondant aux critères suivants : sentant la part la plus impor-
tante des ressources de l'ins-
● le montant et la durée doivent être adaptés à l'échelle et au type d'activité de titution. Si trois produits comp-
l'entreprise du client ; tent pour 90 % de l'activité de
● les montants de remboursement doivent être raisonnables ; cette dernière et quatre autres
seulement pour 10 %, les quatre
● les décaissements doivent être faits rapidement ;
plus petits peuvent probable-
● les coûts de transaction des clients doivent être minimisés1. ment être combinés sans perte
importante de précision.
Deuxièmement, les produits doivent garantir un taux élevé de remboursement
à l'échéance, ce qui assure un faible taux de défaillance, préservant le portefeuille
et réduisant au minimum les charges de provisionnement pour créances douteuses.
Un taux élevé de remboursement à l'échéance permet également à une institution
54 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 4.2
Résumé des définitions de produits
QFP 10
Comment procéder si je
ne connais pas le montant
moyen des prêts par cycle ?
FIGURE 4.3
Définition du montant moyen des prêts par cycle, hors inflation
Note : Cette figure ne fait pas apparaître les données de l’étude de cas.
FIGURE 4.4
Définition du montant moyen des prêts par cycle, compte tenu de l’inflation
QFP 11
Pourquoi les cellules
bleues apparaissent-elles
tantôt dans la colonne de
solde initial et tantôt dans
la colonne du mois 1 ?
Lorsque Microfin a besoin d'une
donnée de la période comptable
précédente pour effectuer des cal-
culs, les cellules de saisie bleues
correspondant à cette donnée ap-
paraissent dans la colonne SOLDE
INITIAL. C'est le cas, par exemple,
4.3.2 Étape 2 : définir les conditions de remboursement
pour le taux d'intérêt appliqué Pour définir les conditions de remboursement, il faut prendre en compte trois fac-
sur le portefeuille de crédits ini- teurs intervenant dans la projection des remboursements du principal des prêts : fré-
tial, car, même si le taux d'intérêt quence de remboursement, durée effective du prêt et période de grâce (figure 4.5).
du mois 1 est différent, le taux
précédent devra être appliqué sur
les crédits en cours. SPÉCIFIER LA FRÉQUENCE DES REMBOURSEMENTS
Dans d'autres cas, les données Concernant la FRÉQUENCE DES REMBOURSEMENTS, le modèle propose les options
historiques ne seront pas néces- suivantes :
saires pour effectuer les calculs.
Par exemple, les salaires versés aux ● remboursement quotidien, hebdomadaire ou bimensuel ;
employés au cours de l'année
● remboursement mensuel ;
précédente ne servent pas dans
les calculs ; les nouveaux salaires ● remboursement unique à l'échéance.
de l'exercice doivent donc être
saisis dans la colonne du MOIS 1. Bien que cela ne semble pas évident, les remboursements quotidiens, hebdo-
Il n'apparaît pas toujours madaires et bimensuels peuvent être regroupés, car dans les trois cas, plus d'un
clairement pourquoi les cellules remboursement arrive à échéance dans le mois, qui est la fréquence de projection
bleues sont placées dans une co-
de Microfin. Dans le cas de ces prêts, certains remboursements arrivent à échéance
lonne plutôt que dans une autre.
Les utilisateurs doivent donc être au cours du mois où les prêts ont été décaissés, de sorte que Microfin projette cer-
attentifs à saisir l'information à tains remboursements dans le mois de décaissement.
l'endroit correct.
ÉTABLIR LA DURÉE EFFECTIVE DU PRÊT
Par souci d'exactitude, le modèle calcule les remboursements en fonction de la
date à laquelle on suppose qu'ils seront effectués, plutôt qu'en fonction du ca-
lendrier établi initialement. Le calendrier de remboursement est établi au mo-
ment du décaissement ; il définit la durée contractuelle du prêt. Cependant, les
clients peuvent effectuer leur remboursement en avance ou en retard sur ce ca-
lendrier. Le nombre moyen de mois nécessaires aux clients pour rembourser leur
DÉFINITION DES PRODUITS ET DES SERVICES 59
FIGURE 4.5
Définition des conditions de remboursement
QFP 12
Comment procéder avec
des produits dont le
remboursement est
trimestriel ou variable ?
FIGURE 4.6
Définition des conditions d’épargne obligatoire
Microfin projette l'épargne obligatoire sans tenir compte du fait que l'institu- QFP 16
tion collecte les dépôts ou non. Ceci permet d'établir une valeur de référence du Comment procéder
volume d'épargne mobilisée, et de déterminer l'impact de l'épargne obligatoire si l'institution prévoit de
changer de méthode de
sur le coût supporté par le client. calcul des intérêts pendant
la période de projection ?
FIGURE 4.7
Définition de la structure de prix pour les produits de prêt
prêt ne peut pas être modifiée au cours des cinq années de projections. En outre,
la même méthode doit être appliquée à l'encours initial et à tout nouveau prêt
octroyé pendant la période de projection.
Une fois la méthode de calcul des intérêts spécifiée, l'étape suivante consiste à
saisir le TAUX D’INTÉRÊT APPLIQUÉ. Les taux d'intérêt doivent toujours être saisis
dans le modèle sous la forme d'équivalents nominaux et annualisés. Par exemple,
si une institution de microfinance applique un taux mensuel de 4 %, l'équivalent
à saisir est 48 %. Si elle applique un taux de 4 % toutes les quatre semaines, l'é-
quivalent à saisir est 52 % (4 % fois 13 périodes de quatre semaines par an).
Le taux d'intérêt appliqué sur des prêts octroyés avant le mois 1 des projections
doit être indiqué comme TAUX D’INTÉRÊT SUR L’ENCOURS EXISTANT. Si le taux
d'intérêt est modifié par la suite, il doit être indiqué comme TAUX D’INTÉRÊT SUR
LES NOUVEAUX PRÊTS. Le nouveau taux d'intérêt sera appliqué à tous les nouveaux
prêts déboursés, mais l'ancien taux continuera d'être appliqué sur les prêts antérieurs
au mois 1, jusqu'à ce qu'ils soient totalement remboursés. Cependant, le calcul des
TABLEAU 4.1
Possibilités de modélisation des commissions
Base de calcul
Type de commission Pourcentage Montant fixe
QFP 17
intérêts par Microfin est limité dès que les changements sont trop fréquents ou im-
Comment procéder si
portants11. De même, Microfin ne peut pas prendre en compte des taux d'intérêt plusieurs commissions
fluctuants dont les variations s'appliquent rétroactivement aux prêts existants. s'appliquent à un produit
Les COMMISSIONS représentent souvent une part importante du produit généré de prêt ?
par le programme de crédit. Dans les pays où les taux d'intérêt sont plafonnés par Si plus d'une commission préa-
une limite réglementaire, le produit des commissions est souvent structuré de lable ou périodique s'applique à
façon à constituer une part importante du produit de l'activité de crédit. un produit de prêt, il est possible
Les commissions peuvent être modélisées selon le mode PRÉALABLE, PÉRIO- de combiner les différentes com-
missions au moment de la saisie
DIQUE ou une combinaison des deux. Par ailleurs, elles peuvent être calculées sous dans le modèle. Par exemple, des
forme de pourcentages ou de montants fixes (tableau 4.1). Microfin détermine si frais de dossier de 1 % et une
la base de calcul est un pourcentage ou un montant fixe à partir du nombre saisi commission d'appui technique
par l'utilisateur : les nombres inférieurs à 1,00 sont interprétés comme des pour- de 2 %, tous deux appliqués sur
le montant initial du prêt, peu-
centages (par exemple 0,05 est compris comme 5 %), et les nombres égaux ou vent être simplement combinés
supérieurs à 1,00 sont interprétés comme des montants fixes. Cette approche est en une commission préalable de
utilisée dans plusieurs sections de Microfin. Ces sections sont clairement indi- 3 %. Cependant, si l'une des
commissions préalables est un
quées dans le modèle, mais les utilisateurs doivent tout de même prendre garde à pourcentage (disons 3 %), et
saisir correctement les nombres selon le mode sélectionné. l'autre un montant fixe (par
Dernier élément à prendre en compte pour fixer le prix d'un produit de prêt : exemple 10 par prêt), il faut in-
les prêts sont-ils indexés à une valeur refuge pour se prémunir contre l'inflation ? diquer dans le modèle un taux
effectif (disons 3,5 %), corres-
Ceci est indiqué sous la rubrique INDEXATION DES CRÉANCES SUR PRÊTS. Par pondant à une approximation
exemple, les prêts peuvent être libellés en monnaie étrangère, comme le dollar du produit généré par les deux
américain, qui est moins susceptible de perdre de sa valeur du fait de l'inflation. commissions.
La valeur des prêts peut également être indexée à un indice d'inflation officiel,
auquel cas les clients doivent rembourser (en monnaie locale) un montant de prin-
cipal plus élevé que celui qu'ils ont reçu, de façon à rendre un montant équiva-
lent en termes de pouvoir d'achat. Si l'on choisit une option d'indexation lors de
la fixation du prix des prêts, il n'est pas nécessaire que le taux d'intérêt comprenne
une prime de risque contre l'inflation. Si cette option est retenue, la section TAUX
D’INDEXATION DU PRODUIT de la page CONFIG. MODÈLE doit être complétée.
FIGURE 4.8
Analyse des produits de prêt dans le tableau analytique des prêts
QFP 18 Les modifications apportées au produit après le mois 1 ne sont pas prises en compte
Comment modéliser une dans cette analyse. Si l'institution envisage d'introduire un nouveau produit à un
commission d'assurance moment de la période de projection, elle doit le définir au mois 1. Les conditions
prélevée sur un produit
de prêt ? de prêt, telles que le montant et la durée du prêt, peuvent être indiquées dans la
colonne du MOIS 1 même si le produit n'est destiné à être utilisé qu'à une date ulté-
Il y a deux façons de modéliser rieure. Le modèle ne projette aucune activité avant le mois d'introduction du pro-
une commission prélevée à des
duit dans la page PROGRAMME. Si l'on n'établit pas que le prêt démarre au mois 1,
fins d'assurance (par exemple
pour garantir le remboursement le tableau analytique de l'étape 5 n'affichera aucune information, puisque les cal-
du prêt en cas de décès de l'em- culs sont fondés sur les données du mois 1.
prunteur). La première consiste Le tableau analytique des crédits reprend les données sur le montant et la durée
à exclure la commission des pro-
jections et à traiter l'assurance des prêts par cycle, et les complète. Le REMBOURSEMENT MENSUEL MOYEN com-
comme un service financier dis- prend le principal, les intérêts, ainsi que toute commission périodique, et permet
tinct (voir QFP 6). La seconde de montrer si les remboursements sont adaptés aux capacités des clients. S'il ap-
consiste à traiter cette commis- paraît que les remboursements sont trop élevés, la durée des prêts peut être al-
sion comme toute autre com-
mission appliquée sur le produit longée, ou leur montant réduit. Les colonnes TEMPS CUMULÉ indiquent le temps
de prêt (voir paragraphe 4.3.4). nécessaire aux clients pour atteindre un cycle de prêt supérieur et bénéficier de
Les versements correspondant prêts plus élevés. Les colonnes INTÉRÊT EFFECTIF indiquent le taux d'intérêt effectif
à cette assurance sont ensuite
total perçu par l'institution de microfinance à travers les intérêts, les commissions
comptabilisés en tant que pro-
duits par le modèle et non et l'indexation du produit, exprimé à la fois en valeur nominale (non retraité) et
comme des dettes, comme c'est réelle (retraité par rapport à l'inflation). Le taux d'intérêt effectif peut varier d'un
souvent le cas avec les assu- cycle à l'autre à cause des différences de terme des prêts. Les prêts à court terme
rances. Dans la section AUTRES
CHARGES D’EXPLOITATION de la
induisent des taux effectifs plus élevés lorsque des commissions préalables sont
page PROGRAMME/AGENCE, une appliquées, car la forte rotation du portefeuille implique davantage de prêts, donc
ligne de charge doit être incluse, davantage de commissions12.
indiquant le montant prélevé La dernière colonne, COÛT DONT ÉPARGNE OBLIGATOIRE, indique le coût du
sur ce fonds d'assurance. La
différence est considérée comme prêt du point de vue du client. Dans le calcul, l'épargne obligatoire est soustraite
un bénéfice. du montant du prêt reçu par le client, et donc traitée comme une augmentation
du coût du prêt (les valeurs apparaissant dans cette colonne ne seront précises que
si le taux de rémunération de l'épargne est indiqué ; voir paragraphe 4.4.1).
DÉFINITION DES PRODUITS ET DES SERVICES 67
Microfin comprend par ailleurs un outil, la feuille COÛT CLIENT, qui permet
d'affiner les calculs des taux d'intérêt effectifs et de prendre en compte d'autres élé-
ments relatifs au coût, susceptibles d'influencer la décision d'emprunt des clients.
Cette feuille se trouve dans l'un des onglets placés à la fin du fichier Microfin
(l'annexe 5 fournit des explications sur l'utilisation de cette feuille).
FIGURE 4.9
Établir des paramètres pour l’épargne obligatoire
68 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
non à la tête d'une micro-entreprise, a besoin d'épargner »13. Lorsqu'ils sont bien
conçus, les services d'épargne constituent pour les clients une forme de placement li-
quide et sûr, qu'ils peuvent investir dans une activité commerciale, ou utiliser à des
fins personnelles ou pour faire face à des situations d'urgence. Comparée à l'épargne
obligatoire, l'épargne libre confère au client une plus grande liberté dans ses dépôts
et retraits, et elle n'est pas nécessairement associée au programme de crédit.
Toutes les institutions de microfinance ne sont cependant pas prêtes à offrir des
services directs d'épargne libre. Risquer les dépôts des épargnants dans le portefeuille
de crédits ou dans d'autres placements requiert un degré élevé de prudence, de dis-
cipline et de compétences dans le domaine financier. Les institutions doivent non
seulement se mettre en conformité avec les textes législatifs et réglementaires rela-
tifs à la collecte de l'épargne14, mais également atteindre un niveau de rentabilité
durable et mettre au point un système de gestion financière rigoureux avant d'en-
visager d'accepter les dépôts. Tant que l'institution de microfinance n'a pas la capacité
institutionnelle suffisante pour gérer et garantir les dépôts d'épargne, il vaut mieux
qu'elle s'associe à une banque locale pour offrir ce service à ses clients.
La conception d'un produit d'épargne libre est fonction de trois paramètres prin-
cipaux15 :
● le montant minimum et maximum pouvant être déposé et retiré (y compris
les éventuelles conditions de solde minimum) ;
● la fréquence autorisée des dépôts et retraits (par exemple l'institution peut-elle
bloquer des fonds pendant une durée spécifique, ou les clients peuvent-ils faire
leurs dépôts et retraits librement ?) ;
● le taux d'intérêt appliqué sur les dépôts.
Plus la fréquence des retraits autorisés est faible, plus le taux d'intérêt sera
élevé ; en effet, l'institution peut utiliser les fonds pour des placements à long
terme, y compris dans son portefeuille de crédits, et les clients doivent trouver
une compensation au fait que l'accès à leurs fonds est bloqué sur une longue pé-
riode. À l'inverse, plus la fréquence des retraits et opérations autorisés est élevée,
plus le taux d'intérêt versé sera faible, puisque l'institution doit compenser le coût
généré par le traitement de nombreuses petites opérations. Les différentes com-
binaisons possibles de ces trois variables définissent différents produits d'épargne,
dont les dépôts à vue et les certificats de dépôt. En général, l'expérience a mon-
tré que les clients privilégient la sécurité des fonds, la facilité de dépôt et la sou-
plesse de retrait, plus que les taux d'intérêt élevés.
Notes
1. « Les coûts de transaction désignent les coûts relatifs à la demande, l'octroi et au rem-
boursement d'un prêt, auxquels s'ajoutent certains frais comme le transport, le traitement
administratif et le temps consacré à la demande de prêt qui n'est pas directement utilisé
à produire de la richesse dans l'entreprise » (Robert Peck Christen, Banking Services for
the Poor : Managing for Financial Success, Washington, D.C. : ACCION International,
1997, p. 116).
2. Pour une estimation de la proportion des composantes du taux d'intérêt effectif, voir
Robert Peck Christen, Banking Services for the Poor : Managing for Financial Success
(Washington, D.C. : ACCION International, 1997, p. 113). Voir également CGAP, « Les
taux d'intérêt applicables aux microcrédits » (CGAP Étude spéciale 1, Banque mondiale,
Washington D.C., 1996) et Women's World Banking, « Principles and Practices of Financial
Management » (New York, 1994, p. 29-30) pour une analyse plus détaillée de la tarification.
3. Si la conception d'un produit est trop complexe, cela peut empêcher l'institution
de le gérer efficacement. C'est un point à ne pas négliger.
4. Voir Charles Waterfield et Ann Duval, CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : Pact Publications, 1996, p. 79-130) pour le traitement détaillé des méthodologies
de crédit.
5. Excepté dans le contexte de l'étude de cas, les montants sont présentés dans le guide
sans indication d'unité monétaire.
6. Microfin traite les créances douteuses différemment des remboursements en retard.
La part des décaissements mensuels de prêts projetée comme créances douteuses est sous-
traite des calculs de remboursement et est considérée comme perdue pour l'institution. Les
provisions pour créances douteuses sont alors augmentées pour compenser l'encours de
créances douteuses. Pour plus d'informations sur la façon dont Microfin projette les
créances douteuses, voir le paragraphe 6.3.3.
7. Microfin ne prévoit pas de période de grâce pour le paiement des intérêts. Pour les
institutions qui accordent cette période de grâce, le flux de trésorerie sera légèrement faussé
puisque le modèle suppose que le versement des intérêts se fait chaque mois.
8. Dans la plupart des cas, les clients n'ont pas accès à leur épargne obligatoire tant qu'ils
ont un prêt en cours. L'avantage potentiel pour le client de se servir de cette épargne
comme fonds d'urgence n'est donc pas valable.
9. Consulter l'annexe 5 pour davantage d'informations, ainsi que CGAP, « Les taux
d'intérêt applicables aux microcrédits » (Étude spéciale n° 1, CGAP, Banque mondiale,
Washington D.C., 1996) pour un traitement plus détaillé.
10. Le dépôt d'épargne est parfois requis un ou plusieurs mois avant le décaissement
du prêt. Microfin ne pouvant pas modéliser cette condition, les soldes de trésorerie se-
DÉFINITION DES PRODUITS ET DES SERVICES 71
ront légèrement sous-estimés pour les institutions qui sont dans ce cas (en supposant que
c'est l'institution qui collecte les dépôts d'épargne).
11. Lorsque le taux d'intérêt est modifié, Microfin considère l'encours au moment de
la modification, et projette son remboursement sur les x mois à venir, x étant la durée ac-
tuelle moyenne des prêts. Au cours de ces x mois, l'ancien taux d'intérêt (disons 30 %)
s'applique sur cet encours, tandis qu'aux nouveaux prêts s'applique le nouveau taux (di-
sons 36 %). Mais si le taux d'intérêt est à nouveau modifié (par exemple à 40 %) avant
que l'ancien portefeuille ne soit entièrement remboursé, le modèle appliquera à l'encours
restant de ce portefeuille le taux de 36 %. C'est pourquoi il peut y avoir des inexactitudes
dans les calculs d'intérêts si les modifications du taux d'intérêt sont fréquentes ou très im-
portantes. L'erreur ne sera cependant pas très grande si, par exemple, le modèle applique
un taux de 36 % au lieu de 30 % pendant quelques mois.
12. Voir CGAP, « Les taux d'intérêt applicables aux microcrédits » (Étude spéciale
n° 1, CGAP, Banque mondiale, Washington D.C., 1996) pour une explication détaillée
des taux d'intérêt effectifs et de leur calcul.
13. Craig Churchill, éd., « Establishing a Microfinance Industry » (Microfinance
Network, Washington, D.C., 1997, p. 42).
14. Dans la plupart des pays, la réglementation bancaire n’autorise la collecte des
dépôts d'épargne qu’aux institutions financières accréditées. La décision d'institutionna-
lisation est l'une des plus critiques à prendre pour une institution de microfinance (voir
le chapitre 2 sur cette question).
15. Charles Waterfield et Ann Duval, CARE Savings and Credit Sourcebook (New York :
Pact Publications, 1996, p. 56).
CHAPITRE 5
73
74 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
males de mémoire vive selon les versions d'Excel, voir le tableau 3.3). Auparavant,
fermez tous les logiciels qui sont susceptibles de consommer de la mémoire
vive. Si le problème persiste, la seule solution consiste à augmenter votre ca-
pacité de mémoire vive (voir annexe 1).
3. Testez le temps nécessaire au modèle pour recalculer le fichier en pressant la
touche F9. Si ce temps est trop long et que l'ordinateur sollicite continuelle-
ment le disque dur, votre capacité de mémoire vive est insuffisante.
4. Si vous décidez de ne pas poursuivre le processus d'ajout d'une nouvelle page
agence, fermez la feuille de calcul sans sauvegarder le fichier. Ouvrez la version
précédemment enregistrée pour continuer à travailler.
Généralement, il vaut mieux compléter les données concernant les projections
de crédit et d'épargne et les charges d'une agence avant de dupliquer la page
AGENCE 1. Cela permet de copier toutes les données de cette page dans la nou-
velle page agence créée, et de s'épargner ainsi un double travail de saisie.
Des noms peuvent être donnés à chaque page agence en utilisant la section
NOMS DES PAGES AGENCES de la page GEST. AGENCE. Pour cela, saisissez les noms
dans les cellules grises, pressez la touche F9 pour que les modifications soient
prises en compte, puis utilisez le bouton de macro RENOMMER LES PAGES AGENCES
pour renommer les pages. Les noms ne doivent pas excéder dix caractères, et ne
doivent comporter aucun caractère autre que les lettres A à Z, les chiffres 0 à 9,
et les signes « . », pour que la macro fonctionne.
FIGURE 5.1
Validation des données sur la page PROGRAMME/AGENCE
76 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Cette section vérifie simplement que les données ont bien été saisies dans chaque sec-
tion de la page ; elle ne vérifie pas que les données sont réalistes ou exactes. Un mes-
sage d'avertissement apparaît si, par exemple, un produit a été activé sur la page
PRODUITS alors qu'aucune projection n'a encore été réalisée sur la page
PROGRAMME/AGENCE, ou si aucune donnée n'a été saisie concernant l'acquisition
de nouvelles immobilisations sur les cinq ans.
QFP 19
Comment procéder si je 5.2 Générer les projections du portefeuille de crédits
ne connais pas la
répartition des crédits en La section SAISIE DES DONNÉES DE PROJECTION DES PRÊTS est la première section
cours par cycle ?
de saisie de la page PROGRAMME/AGENCE, car c'est la première étape de prépara-
Un bon système d'information tion des projections financières (utilisez le bouton ENTRÉE, PRÊT en haut de la
de gestion doit normalement être page pour vous rendre directement à cette section). Cette section existe pour cha-
en mesure de générer le nombre
de crédits en cours par cycle sans
cun des quatre produits de prêt, mais elle n'apparaît à l'écran que pour les pro-
grande difficulté. Cependant, si duits de prêt identifiés comme en cours dans la page PRODUITS.
cette information n'est pas dis- Le processus de génération des projections de portefeuille pour un produit de
ponible, il faut réaliser une esti- prêt comporte quatre étapes :
mation. En utilisant un échan-
tillon de dossiers de prêt, il est ● Étape 1 : saisie des soldes initiaux
possible d'effectuer une estima- ● Étape 2 : projection du nombre de crédits en cours
tion fidèle (voir encadré A3.1 de
l'annexe 3 pour plus d'informa- ● Étape 3 : saisie des taux de fidélisation de la clientèle
tions). Étant donné que la ré- ● Étape 4 : examen des graphiques relatifs au produit de prêt
partition peut s'avérer très diffé-
rente de l'idée intuitive que l'on Ce processus en quatre étapes est répété pour chaque produit de prêt.
s'en fait, l'estimation doit être
réalisée consciencieusement.
La répartition varie en fonc-
tion de l'ancienneté du produit 5.2.1 Étape 1 : saisie des soldes initiaux
de prêt, du taux de croissance du Si un produit de prêt est utilisé par l'institution ou par l'agence modélisée, les
nombre de crédits en cours pour soldes initiaux sur le nombre de crédits et le montant des crédits en cours doivent
ce produit, du taux de fidélisa-
tion de la clientèle et de la durée
être saisis pour ce produit. Si le produit n'est pas distribué, la section relative aux
des crédits selon les cycles. Si les soldes initiaux doit être supprimée (pour supprimer une entrée, saisissez zéro ou
durées sont similaires, il y aura utilisez la touche Suppr, mais jamais la barre d'espace). Comme pour tout solde
généralement moins de crédits initial, l'information doit être saisie à la date qui précède immédiatement la co-
dans les derniers cycles que dans
les premiers. lonne du MOIS 1 (le 31 décembre 1997 dans l'exemple de la figure 5.2).
Par contre, si la durée varie Le NOMBRE INITIAL DE PRÊTS EN COURS doit être décomposé par cycle de crédit.
en fonction du cycle, les pour- Pour cela, commencez par saisir le NOMBRE TOTAL DE PRÊTS EN COURS sur la ligne 1.
centages diffèreront considéra- Saisissez ensuite le pourcentage pour chaque cycle sur les lignes 2 à 6. Le calcul se
blement. Par exemple, si les pre-
miers crédits sont à trois mois et fera automatiquement à la ligne 7 pour porter le total à 100 %. Dans la plupart des
tous les autres à six mois, il peut cas, les pourcentages peuvent être arrondis au dixième le plus proche sans perte im-
y avoir deux fois plus de clients portante de précision. Lorsque le modèle est recalculé, la répartition des crédits par
dans le deuxième cycle que dans
le premier.
cycle est calculée sur la base des pourcentages saisis. La répartition initiale des crédits
en cours fournit l'information qui sert à la projection des crédits futurs. Par exemple,
si le troisième cycle compte 100 crédits, le modèle projettera des décaissements de nou-
veaux crédits de quatrième cycle lorsque ces crédits seront arrivés à échéance.
DÉFINITION DES CIRCUITS MARKETING PAR PROJECTION DE L’ACTIVITÉ DE CRÉDIT ET D’ÉPARGNE 77
FIGURE 5.2
Saisie des soldes initiaux des produits de prêt
QFP 20
Comment procéder si
l’institution possède un
produit de prêt dont la
durée effective moyenne
initiale excède 24 mois ?
Microfin peut modéliser toute
nouvelle activité de produit,
quelle que soit la durée des cré-
dits. En revanche, il ne peut pas
effectuer de calculs précis si la
durée effective moyenne du
portefeuille de crédits initial,
identifié à l'étape 1 de la sec-
tion SAISIE DU PRODUIT DE PRÊT,
ÉTUDE DE CAS : ENCADRÉ N° 7 excède 24 mois.
Les institutions qui se trou-
Saisie des soldes initiaux du produit de prêt de FEDA vent dans ce cas ont plusieurs
solutions. Si le produit de prêt
FEDA a projeté qu'elle aurait 3 600 clients actifs pour son produit de prêt (prêts à des
dont la durée est supérieure à
groupes de caution solidaires) à la fin de l'année 1997. Le personnel de FEDA a saisi
24 mois ne représente qu'une
ce nombre dans le modèle comme nombre total de crédits en cours, accompagné d'une
faible part du portefeuille total,
estimation de la répartition des clients par cycle de crédit, réalisée par le superviseur
il peut être exclu de l'analyse. Si
du crédit (tableau encadré 7.1).
le produit de prêt ne représente
qu'une faible part du porte-
TABLEAU ENCADRÉ 7.1
feuille et que sa durée est infé-
Estimation de la répartition des crédits de FEDA par cycle rieure à 36 mois, l'institution
(en pourcentage) peut modéliser le produit en in-
diquant une durée de 24 mois.
Cycle de crédit Part Cette solution aboutit à une cer-
taine imprécision dans les pro-
Premier 33 jections, mais l'essentiel des in-
Deuxième 33 formations sera tout de même
Troisième 20 pris en compte. Par contre, si le
Quatrième 8 produit de prêt représente un
Cinquième 4 pourcentage important du por-
Sixième et suivants 2 tefeuille, la version actuelle de
Total 100 Microfin n'est pas en mesure de
produire des résultats fiables ;
À partir du bilan, le personnel a constaté que l'institution possédait un encours brut l'institution doit donc utiliser
pour son unique produit de prêt de 504 000 freeons, et a saisi ce chiffre dans la sec- un autre modèle.
tion suivante du modèle. Il a par ailleurs choisi d'utiliser les projections du flux des
remboursements automatiquement générées par Microfin, ne possédant pas de meilleures
projections.
78 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 5.3
Utilisation de la feuille d’estimation de consolidation des agences
QFP 21
Comment dois-je projeter
la suppression progressive
ou l'élimination d'un
produit de prêt ?
Un produit de prêt peut être pro-
gressivement supprimé ou éli-
miné dans le modèle en saisis-
sant, sur la ligne 12, des nombres
indiquant une croissance néga-
tive (voir figure 5.4). Si le nom-
bre de crédits à la ligne 14 atteint
Les données saisies à l'étape 2 permettent de définir, outre le niveau projeté d'ac- zéro, le modèle considère que le
produit est à éliminer et indique
tivité, la forme de la courbe de croissance à la fois des clients actifs et du porte- automatiquement zéro pour le
feuille, fournissant ainsi les principaux paramètres de décision pour l'analyse des taux de fidélisation. À mesure
ressources et capacités institutionnelles (voir chapitre 6), et pour l'analyse finan- que les crédits en cours sont rem-
boursés, le nombre de crédits en
cière (voir chapitre 7). C'est pourquoi une attention particulière doit être portée
cours se rapproche progressive-
aux résultats du processus de planification stratégique. Par exemple, l'évaluation ment de zéro (voir paragraphe
institutionnelle peut avoir identifié des faiblesses importantes auxquelles il est né- 5.2.3).
cessaire de remédier avant d'entreprendre une forte croissance, ou des sources po- Cependant, tant que le
nombre projeté de crédits reste
tentielles de financement permettant une croissance rapide. positif, le modèle respecte le taux
Plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour la projection du nombre de fidélisation saisi et considère
de clients actifs. Au cours du processus de planification, il peut s'avérer nécessaire les clients qui remboursent leurs
de revenir en arrière, et de modifier ces projections pour tenir compte d'éléments prêts comme ayant droit à un re-
nouvellement, même si cela en-
identifiés ultérieurement dans le processus. traîne un nombre de crédits en
Lorsque l'utilisateur choisit de modéliser l'ensemble de l'activité des agences en cours supérieur à celui projeté.
un seul fichier de travail consolidé, une section intitulée ESTIMATION DE CONSOLI- Il est donc possible pour une ins-
titution de permettre aux clients
DATION DES AGENCES s'affiche pour chaque produit de prêt sur la page PROGRAMME
qui reçoivent un produit de
(figure 5.3). Dans le mode par région, cette section prend le nom d'ESTIMATION DE continuer à en bénéficier, tout
CONSOLIDATION RÉGIONALE et permet à l'utilisateur d'indiquer l'activité par agence en refusant l'accès de ce produit
pour chaque région. Dans le mode par agence, cette section est dissimulée, et l'uti- à tout nouveau client.
lisateur passe directement à la section indiquée sur la figure 5.4.
La saisie des soldes initiaux et des objectifs annuels pour chaque agence en ac-
tivité, dans la section ESTIMATION DE CONSOLIDATION DES AGENCES, génère un
total agrégé pour le produit de prêt. Cela génère également la CROISSANCE LINÉAIRE
MENSUELLE MOYENNE (taux de croissance matérialisé par une ligne droite lorsque
FIGURE 5.4
Projection du nombre de crédits en cours
80 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Actuelle 3 600 0
1998 4 500 300
1999 5 500 1 500
2000 6 250 2 500
2001 7 000 3 500
2002 7 500 4 500
Le personnel a adopté les taux de croissance mensuels moyens générés par le modèle
pour les années 2 à 5, mais a affiné les estimations pour tenir compte de l'ouverture
de la deuxième agence en saisissant 0,02 au mois 1 et 0,032 au mois 9. Cela a abouti
à des projections de croissance plus modérée dans les huit premiers mois, et de crois-
sance plus forte dans les derniers mois, afin d'atteindre le bon nombre de clients pro-
jeté à la fin de l'année.
DÉFINITION DES CIRCUITS MARKETING PAR PROJECTION DE L’ACTIVITÉ DE CRÉDIT ET D’ÉPARGNE 81
nombres supérieurs à 1,00 et inférieurs à -1,00 comme des valeurs absolues (par
exemple, 150 est compris comme une augmentation de 150 clients par rapport
au mois précédent, et -100 comme une diminution de 100 clients). Après recal-
cul (par F9), le nombre saisi à la ligne 12 est interprété à la ligne 13, et pris comme
taux de croissance mensuel jusqu'à ce qu'un nouveau nombre soit saisi à la ligne 12.
La ligne 14 projette le nombre total de crédits en cours en appliquant le taux de
croissance mensuel au nombre de crédits en cours du mois précédent.
En cliquant sur le bouton AFFICHER GRAPHIQUE, vous faites apparaître une
courbe du nombre de crédits en cours par cycle (figure 5.5). Bien que l'informa-
tion par cycle ne puisse pas être tout à fait exacte tant que l'étape 3 n'est pas
achevée, le nombre total de crédits en cours sera quant à lui exact.
tant plus élevé, ce qui représente un bénéfice plus important par rapport au temps
investi par le personnel. En outre, pour chaque client perdu, l'institution doit en
attirer un nouveau, ce qui induit des coûts relatifs à l'identification et à la sélec-
tion de nouveaux clients potentiels.
Dans le cadre du contrôle des taux de fidélisation, les institutions doivent
mener des études pour connaître les raisons qui ont poussé les clients à quitter le
programme. Ces raisons peuvent être :
● un mauvais historique de remboursement (indiquant que l'institution n'a de
QFP 22 toute façon pas intérêt à garder les clients se trouvant dans ce cas) ;
Comment procéder si je ● des raisons externes (modifications des conditions économiques ou politiques,
ne connais pas le taux de
fidélisation d'un produit de la situation sur le marché du client ou au sein de son ménage) ;
de prêt ? ● des raisons internes, liées à la qualité des produits ou services de l'institution3.
Les institutions de microfinance Si les clients ont quitté le programme parce qu'ils n'étaient pas satisfaits de la
qui n'effectuent pas de suivi de conception du produit proposé (qu'il s'agisse de la méthodologie de crédit ou de
leur taux de fidélisation peuvent la durée et des conditions des prêts) ou de la faible qualité du service (à cause de
le calculer à partir des données
sur les crédits (voir l'encadré A3.1 retards dans le renouvellement de crédits par exemple), l'institution de microfi-
de l'annexe 3). La pratique du nance doit revoir la conception de ses produits ou de ses procédures de crédit.
modèle montre que le taux de Microfin mesure la fidélisation de la clientèle en calculant le pourcentage de clients
fidélisation de la clientèle a un
qui progressent d'un cycle de crédit au cycle suivant, avec le même produit de prêt :
impact considérable sur les pro-
jections. S'il y a incertitude quant Nombre de clients recevant des prêts du cycle x + 1 durant le mois
à ce taux, il faut donc réaliser une
analyse de sensibilité pour éva- Nombre de clients remboursant un prêt du cycle x durant le mois
luer l'impact des variations de ce
taux (ce type d'analyse peut être Par exemple, si au mois 12, 100 crédits de premier cycle sont entièrement rem-
effectué en utilisant la FEUILLE boursés, et que 80 crédits de second cycle sont octroyés, le taux de fidélisation du se-
D’EXPÉRIMENTATION ; voir les ex-
plications du paragraphe 5.2.3).
cond cycle est de 80 %. On considère que les vingt autres clients ont cessé d'être des
Comme cela est défini dans clients pour ce produit de prêt. Pour maintenir constant le nombre de crédits en
le modèle, les taux de fidélisa- cours, il faudrait que vingt nouveaux clients contractent des crédits de premier cycle.
tion sont fortement dépendants Microfin permet à l'utilisateur de saisir des taux de fidélisation différents pour
de la durée des crédits. C'est
pourquoi si d'importantes mo- chaque cycle de crédit. Il n'est pas rare que les taux de fidélisation diffèrent beau-
difications de la durée des cré- coup d'un cycle à l'autre en fonction de la conception du produit de prêt, de la
dits sont prévues, les taux de fidé- clientèle et de l'objectif de l'institution. Par exemple, si l'institution utilise le pre-
lisation de la clientèle devront mier crédit comme un moyen de sélection (de la clientèle), le taux de fidélisation
être ajustés pour en tenir compte.
pour le second cycle a toutes les chances d'être relativement bas. Le modèle donne
également la possibilité aux utilisateurs de modifier le taux de fidélisation d'un
cycle pour tout mois futur, par exemple pour tenir compte d'une croissance due
à l'amélioration d'un produit.
Pour les institutions qui n'ont qu'un seul produit de prêt, le taux de fidélisa-
tion est inversement proportionnel au taux de perte de clients, ou taux de dé-
mission, un indicateur souvent pris en compte en microfinance4. Mais pour les ins-
titutions ayant plusieurs produits de prêt, le taux de fidélisation n'est pas
nécessairement égal à 1 moins le taux de perte ; les deux définitions doivent être
soigneusement comparées. Le taux de fidélisation pour un produit donné doit re-
DÉFINITION DES CIRCUITS MARKETING PAR PROJECTION DE L’ACTIVITÉ DE CRÉDIT ET D’ÉPARGNE 83
FIGURE 5.7
Graphique du produit financier généré par un produit de prêt
FIGURE 5.8
Graphique des décaissements et remboursements d’un produit de prêt
QFP 25
FIGURE 5.9
Pourquoi les courbes des
Graphique du nombre de crédits par produit graphiques deviennent
plus régulières à partir du
mois 25 ?
Microfin calcule les valeurs
mensuelles de toutes les don-
nées dans les deux premières
années, à savoir 24 mois. À par-
tir de l'année 3, il ne calcule que
des valeurs trimestrielles pour
toutes les informations. Pour
présenter ces informations sous
forme de graphiques, Microfin
doit générer trois points de
données pour chaque trimestre
des années 3 à 5. Pour cela, il
extrapole entre les points de
début et de fin du trimestre.
Cette extrapolation a pour effet
de produire des courbes plus ré-
gulières que celles qui s'ap-
puient sur des données men-
FIGURE 5.10 suelles précises pour les 24
Graphique du portefeuille premiers mois.
88 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 5.11
Graphique du montant des crédits par produit
FIGURE 5.12
Examen des projections de l’activité de crédit agrégée
FIGURE 5.13
Examen des projections par produit de prêt
90 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
rectement les projections. Pour familiariser les utilisateurs avec les calculs de por-
tefeuille, l'annexe 4 contient un petit exercice intégrant les informations de la dé-
finition du produit de prêt, de la section de saisie des données sur le produit de
prêt, et de la section des données de sortie sur les produits de prêt. Il est conseillé
de réaliser cet exercice avant d'utiliser le modèle.
FIGURE 5.14
Projection de l’épargne obligatoire
DÉFINITION DES CIRCUITS MARKETING PAR PROJECTION DE L’ACTIVITÉ DE CRÉDIT ET D’ÉPARGNE 91
FIGURE 5.15
Projection de l’épargne libre
d'épargne-crédit). L'estimation réalisée pour chaque produit est saisie sur la ligne
prévue à cet effet (notez que dans l'exemple de la figure 5.15, les données sont
saisies dans les colonnes trimestrielles et non mensuelles). Les pourcentages peu-
vent être modifiés chaque mois, ce qui permet à l'institution de tenir compte de
l'évolution de la demande du produit d'épargne. Le nombre d'épargnants chan-
gera par ailleurs en même temps que celui des emprunteurs.
La seconde source potentielle pour les projections du nombre d'épargnants est
une estimation de la croissance de la demande du marché. Les utilisateurs doivent
suivre les mêmes étapes que celles décrites pour la projection du nombre de crédits
en cours (voir paragraphe 5.2.2), en commençant par saisir le nombre initial d'é-
pargnants pour chaque produit d'épargne dans la colonne SOLDE INITIAL. Ils doi-
vent ensuite saisir la variation de ce nombre par rapport au mois précédent à la
ligne 10. Ici encore, Microfin interprète les nombres entre -1,00 et 1,00 comme
des pourcentages, et les nombres supérieurs à 1,00 et inférieurs à -1,00 comme des
92 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 5.16
Graphique des dépôts par produit
valeurs absolues. Le nombre saisi à la ligne 10 est interprété à la ligne 11, et pris
comme taux de croissance mensuel régulier jusqu'à ce qu'un nouveau nombre soit
saisi à la ligne 10. La ligne 12 calcule le nombre total d'épargnants en appliquant
ce taux de croissance mensuel au nombre d'épargnants du mois précédent. Comme
on l'a mentionné plus haut, les deux sources peuvent être utilisées simultanément.
La ligne 13 additionne alors le nombre d'épargnants des lignes 9 et 12.
Les projections du montant moyen d'épargne par épargnant sont réalisées
d'une manière similaire. Les utilisateurs doivent saisir le solde initial des dépôts
pour chaque produit d'épargne dans la colonne SOLDE INITIAL, puis le pourcen-
tage de croissance, ou la croissance en valeur absolue, par rapport au mois précé-
dent à la ligne 14.
Lorsque les projections ont été établies, les utilisateurs peuvent visualiser les ré-
sultats en cliquant sur les boutons GRAPHIQUES. Trois graphiques sont disponibles
concernant l'épargne : le nombre d'épargnants, le montant total des dépôts et le
montant moyen des dépôts. L'exemple de graphique de la figure 5.16 montre l'in-
terruption progressive de l'épargne obligatoire au mois 37, et l'introduction de
deux nouveaux produits d'épargne libre.
La dernière partie de la section concernant l'épargne résume les données rela-
tives à la collecte de l'épargne libre, indiquant le nombre total d'épargnants et le
montant total des dépôts par produit (voir l'exemple de l'annexe 2).
Notes
1. Voir Robert Peck Christen, Banking Services for the Poor : Managing for Financial
Success (Washington, D.C. : ACCION International, 1997, p. 238).
DÉFINITION DES CIRCUITS MARKETING PAR PROJECTION DE L’ACTIVITÉ DE CRÉDIT ET D’ÉPARGNE 93
À la fin de l'année 1997, les emprunteurs de FEDA détenaient 70 000 freeons d'é-
pargne obligatoire déposée à la Freedonia National Bank, un montant qui, d'après
les projections, devrait atteindre plus de 350 000 freeons d'ici la fin de l'année 3.
Lorsque FEDA commencera à offrir des produits d'épargne libre au premier tri-
mestre de l'année 4, après avoir supprimé les conditions d'épargne obligatoire au
mois 37, la direction estime que 60 % des clients détenant de l'épargne obligatoire
la transformeront en épargne libre. FEDA s'attend à ce que ces clients maintien-
nent le même solde d'épargne moyen, projeté à environ 40 freeons par Microfin
(comme on passe de calculs mensuels à des calculs trimestriels, ce solde initial de 40
freeons doit être défini en saisissant un tiers de ce montant pour le premier trimestre
de l'année 4, de façon à ce que la conversion en calculs trimestriels effectuée par
Microfin aboutisse à 40 freeons pour le trimestre).
Le pourcentage d'emprunteurs ayant recours à l'épargne libre devrait augmenter
d'après les projections de 5 points par trimestre, à mesure que la confiance et la sen-
sibilisation des clients à ce service augmentera, pour atteindre 80 % au premier trimestre
de l'année 5 (cette tendance a été modélisée à la ligne 1 en saisissant 65 % dans la co-
lonne A4T2, 70 % dans la colonne A4T3, 75 % dans la colonne A4T4 et 80 % dans
la colonne A5T1, voir figure 5.15). Les soldes moyens des comptes d'épargne de-
vraient augmenter de 5 % par mois à l'année 4, et de 3 % par mois à l'année 5 (modé-
lisé à la ligne 14 en saisissant 0,05 dans la colonne A4T2 et 0,03 à la colonne A5T1).
En outre, FEDA a prévu que des non-emprunteurs ouvrent des comptes d'épargne
sur livret à partir du deuxième trimestre de l'année 4 (modélisé à la ligne 10). L'institution
estime l'augmentation à 100 nouveaux comptes par mois pendant l'année 4 et à 5 %
de comptes supplémentaires par mois pendant l'année 5 (modélisé à la ligne 10 en
saisissant 100 dans la colonne A4T2 et 0,05 dans la colonne A5T1).
FEDA commencera à proposer des dépôts à terme (produit d'épargne 2) au pre-
mier trimestre de l'année 4. La direction estime que 5 % des emprunteurs ouvriront
des comptes, et que cette proportion atteindra 10 % au début de l'année 5 (modé-
lisé à la ligne 1 en saisissant 5 %, 6 %, 7 %, 8 % et 10 % dans les colonnes A4T1
à A5T1). En outre, elle prévoit que les non-emprunteurs ouvrent 25 nouveaux
comptes par mois à partir du deuxième trimestre de l'année 4 (modélisé en saisis-
sant 25 dans la colonne A4T2 de la ligne 10). Le solde moyen des dépôts à terme
devrait débuter à 150 freeons et augmenter de 3 % par mois (modélisé à la ligne 14
en saisissant 50, à savoir 150 divisé par trois, dans la colonne A4T1 et 0,03 dans la
colonne A4T2).
2. Ce lien est la raison pour laquelle il est important de s'assurer que les données sai-
sies dans la colonne SOLDE INITIAL de la page PRODUITS concernent bien le produit de
prêt existant, et non un futur produit de conception nouvelle.
3. Craig Churchill, éd., « Establishing a Microfinance Industry » (Microfinance
Network, Washington D.C., 1997, p. 25).
4. Le taux de perte de clients est souvent associé à une période (par exemple, le nombre
de clients qui sont partis au cours des 12 derniers mois) tandis que Microfin fonctionne
par rapport aux cycles de prêt.
5. Lorsque Microfin affiche des graphiques, Excel passe automatiquement en plein
écran. Pour revenir à une visualisation normale, cliquez sur Affichage, puis sur Plein écran.
CHAPITRE 6
Les projections de l'activité de crédit et d'épargne se fondent sur des analyses ap-
profondies des marchés et de l'environnement de l'institution : quels produits
sont appropriés sur quels marchés, et comment peuvent-ils être rapidement in-
troduits puis proposés à grande échelle ? L'institution doit maintenant établir un
plan clair de mise en place des ressources et des capacités nécessaires à la presta-
tion du niveau de service projeté.
À ce stade du processus de planification, les utilisateurs complètent la page
PROGRAMME/AGENCE, la page CAP. INST. et la page ADMIN/SIÈGE, puis réexami-
nent au niveau des pages GRAPHIQUES la plupart des données saisies sur ces pages.
Sur la page CAP. INST., les utilisateurs choisissent des options et fournissent les in-
formations nécessaires pour établir les projections relatives aux ressources et capacités
institutionnelles. Les informations de cette page sont liées aux sections des pages
95
96 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 6.1
Définition du taux de provision pour créances douteuses et de la fréquence
des abandons de créances
sions nécessaires (voir le paragraphe 6.3.3 pour obtenir des explications). Microfin
combine les données sur la balance âgée, saisies à cet endroit, avec un taux de por-
tefeuille à risque saisi ultérieurement, pour générer l'information sur la balance âgée
du portefeuille (malgré la précision des projections de portefeuille de Microfin, le
modèle n'est pas en mesure de projeter la balance âgée par nombre de jours).
Les utilisateurs doivent définir les cinq catégories en saisissant le nombre limite
de jours dans la colonne A. En appuyant sur la touche F9, les catégories de la ba-
lance âgée sont mises à jour dans la colonne de description de gauche. Les utilisa-
teurs doivent ensuite saisir l'estimation du provisionnement dans la colonne QFP 27 (SUITE)
% PROV. Il augmente normalement en même temps que s'allonge la durée de dé-
Dans les institutions multi-
faillance. Le provisionnement pour la cinquième catégorie doit atteindre 100 %. Le services, les dirigeants princi-
modèle multiplie ces pourcentages par la valeur du portefeuille dans chaque caté- paux peuvent allouer une partie
gorie pour déterminer le montant des provisions pour créances douteuses. Enfin, seulement de leur temps aux ser-
vices financiers modélisés par
les utilisateurs peuvent affiner la répartition pour les trois catégories intermédiaires
Microfin. Dans ce cas, seul le
de la balance âgée, bien qu'il soit recommandé d'utiliser les valeurs par défaut. pourcentage correspondant au
L'utilisation de ces données sur la répartition est expliquée au paragraphe 6.3.3. temps consacré aux services fi-
nanciers doit être saisi. Par
exemple, si le directeur exécutif
consacre 75 % de son temps à
6.2.3 Méthodes d'allocation des coûts la gestion des services financiers,
Microfin distingue les charges directes (de programme ou des agences) des charges saisissez 0,75 sur la ligne des ef-
indirectes (administratives ou du siège). Lorsque les projections sont préparées fectifs mais saisissez son salaire
total (avantages sociaux com-
avec plusieurs pages agences, toutes les charges du siège sont allouées aux agences pris) sur la ligne des salaires.
pour générer des comptes de résultat complets par agence, et déterminer la renta- Cette approche doit être
bilité de chaque agence. Mais si l'option consolidée a été choisie sur la page CONFIG. d'un usage limité afin d'éviter
des calculs trop lourds et l'uti-
MODÈLE, les méthodes d'allocation des coûts n'ont pas besoin d'être définies et cette
lisation excessive des lignes de
section peut être passée. poste.
Microfin divise les charges en charges financières et charges non financières in-
directes. Les charges financières comprennent tous les versements d'intérêts sur
les emprunts finançant le portefeuille et sur les emprunts non affectés2. Les charges
98 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
non financières indirectes sont les charges de personnel, les autres charges d'ex-
ploitation et les charges d'amortissement identifiées sur la page SIÈGE. Les utili-
sateurs peuvent choisir entre deux méthodes d'allocation de ces catégories de
charges : sous la forme d'un pourcentage de l'encours de crédits de l'agence (le
choix le plus indiqué pour les charges financières) ou sous la forme d'un pour-
centage des charges non financières directes de chaque agence (le choix le plus in-
diqué pour les charges non financières indirectes)3.
QFP 28
Comment procéder si 6.2.4 Informations sur le personnel
l’institution ne fonctionne Les institutions de microfinance désignent les agents de crédit par des titres divers.
qu’avec une seule agence ? Dans la section INFORMATIONS SUR LE PERSONNEL, les utilisateurs peuvent saisir
Ou si le siège propose
également des services aux les TITRES DES AGENTS DE CRÉDIT utilisés par leur institution, pour personnaliser
clients ? la présentation du modèle. Une version normale et une version abrégée du titre
du poste sont nécessaires.
Dans ces deux cas, il est néces- Les titres de postes sont ensuite demandés pour l'ensemble du personnel. Le
saire de diviser en deux les
charges telles que le loyer, dont personnel doit être divisé en personnel de programme et personnel administratif,
une partie est considérée comme ou en personnel d'agence et de siège, selon le mode de projection choisi sur la page
charge de programme, et l'autre CONFIG. MODÈLE. S'il y a plus de postes que de lignes de saisie, les membres du
comme charge administrative.
Si le système comptable n'ef-
personnel doivent être regroupés par niveaux de salaire. Microfin multiplie ensuite
fectue pas cette séparation, il est le nombre d'employés sur chaque ligne par le salaire indiqué pour ce poste afin de
possible de réaliser une approxi- générer un coût total du personnel. Ainsi, combiner deux postes ou plus, avec ap-
mation pour les besoins de la proximativement le même salaire, permet des projections qui restent précises.
modélisation. Il existe plusieurs
approches pour répartir les La section INFORMATIONS SUR LE PERSONNEL comprend une option qui per-
charges en catégories program- met aux utilisateurs d'automatiser la projection des niveaux d'effectifs en établis-
me et catégories administratives, sant un lien entre les postes et des variables clés telles que les agents de crédit ou
certaines d'entre elles étant assez les emprunteurs. Cette option est expliquée en détail au paragraphe 6.3.6.
complexes4.
Microfin nécessite égale- La section offre également une option permettant d'ajuster automatiquement
ment que les immobilisations les niveaux de salaires et avantages sociaux au premier mois de chaque exercice
soient réparties en catégories comptable. Si cette option est choisie, le modèle augmente annuellement les sa-
programme et catégories admi-
nistratives. Cette séparation doit
laires du taux égal à l'inflation. Les utilisateurs peuvent saisir un pourcentage ad-
être faite dans la mesure du pos- ditionnel d'ajustement dans l'encadré de la ligne suivante (cet ajout n'est possible
sible, mais il n'est pas nécessaire que si l'option d'ajustement par rapport à l'inflation est retenue). Un nombre po-
qu'elle soit trop détaillée car les sitif augmente les salaires d'un taux supérieur à l'inflation, un nombre négatif d'un
charges d'amortissement repré-
sentent généralement un faible taux inférieur à l'inflation. Si ces options d'ajustement automatique ne sont pas
pourcentage des charges totales. activées, les salaires devront être ajustés manuellement. Cependant, même lorsque
ces options sont activées, les salaires calculés par le modèle peuvent être manuelle-
ment remplacés, en saisissant des montants différents (voir paragraphe 6.3.6).
FIGURE 6.2
Préparation des projections des immobilisations
et les charges diverses doivent être exclus de ces deux listes de catégories, car ils sont
automatiquement intégrés ailleurs dans le modèle. Comme pour le personnel,
Microfin comporte une option permettant aux utilisateurs d'automatiser les pro-
jections des autres charges d'exploitation. Cette option est expliquée en détail au
paragraphe 6.3.7.
Après avoir examiné les options de la page CAP. INST., les membres du personnel et la
direction de FEDA ont pris les décisions suivantes :
● Ils ont d'abord décidé de ne pas utiliser les sections AJUSTEMENT DES FLUX DE TRÉ-
en faisant apparaître ceci : FEDA considère les crédits ayant un retard de moins de
30 jours comme à jour, donc ne nécessitant pas de provisionnement. Les crédits ayant
31 à 60 jours de retard sont provisionnés à 25 %, les crédits ayant un retard de 61
à 90 jours sont provisionnés à 50 %, les crédits ayant entre 91 et 180 jours de re-
tard sont provisionnés à 75 %, et les crédits ayant plus de 180 jours de retard sont
provisionnés à 100 % et passés en perte tous les six mois.
● Ils ont accepté les pourcentages de répartition par défaut pour les trois catégories
viduellement, donc la section sur les MÉTHODES D’ALLOCATION DES COÛTS ne s'ap-
plique pas.
● Ils ont indiqué que FEDA désigne les membres du personnel de terrain par le terme
crédit, son comptable et son responsable des activités comme faisant partie des EF-
FECTIFS AU NIVEAU DU PROGRAMME. Tous les autres employés sont considérés comme
appartenant au personnel administratif. En août 1998, lorsque FEDA ouvrira une
nouvelle agence, elle transformera le poste de responsable des activités en respon-
sable d'agence pour l'ancienne agence, et recrutera un responsable d'agence pour
la nouvelle. Le personnel a donc saisi « responsable op/responsable d'agence »
comme titre du poste. Il a également indiqué qu'un comptable travaillerait dans la
nouvelle agence et que des guichetiers et des agents de sécurité travailleraient dans
les deux agences à partir de l'année 4.
● Concernant les EFFECTIFS AU NIVEAU ADMINISTRATIF, le personnel de FEDA a saisi les
cifiées comme suit : loyer ; eau, gaz, électricité ; transport ; frais de fonctionnement
généraux ; et réparations, maintenance et assurance.
● Les catégories de CHARGES D’EXPLOITATION AU NIVEAU ADMINISTRATIF ont été spé-
cifiées comme suit : loyer ; eau, gaz, électricité ; transport ; frais de fonctionnement
généraux ; réparations, maintenance et assurance ; commissions professionnelles
et consultants ; dépenses du conseil d'administration ; et formation du personnel.
● Concernant les catégories des IMMOBILISATIONS AU NIVEAU DU PROGRAMME, le per-
Pour le mobilier de bureau général, il a saisi une valeur de base de 1 000 freeons,
dont l'augmentation a été projetée à 100 % de l'inflation, et une durée de vie de
sept ans. Enfin, il a indiqué pour le mobilier commun des employés un coût de 200
freeons par employé, dont l'augmentation a été projetée à 100 % de l'inflation, et
une durée de vie de sept ans.
● Concernant les catégories des IMMOBILISATIONS AU NIVEAU ADMINISTRATIF, le per-
sonnel a indiqué les ordinateurs, le mobilier de bureau et les véhicules. En ce qui
concerne les ordinateurs, il a repris les informations saisies dans la section des ac-
tifs au niveau du programme. Pour le mobilier de bureau, il a spécifié une valeur
de base de 1 500 freeons, dont l'augmentation a été projetée à 100 % de l'inflation,
et une durée de vie de sept ans. Il a indiqué pour les véhicules un coût de 20 000
freeons, en projetant que ce coût augmenterait de 100 % de l'inflation, et une
durée de vie de six ans.
● FEDA a laissé vides les catégories CONSTRUCTIONS puisque l'institution ne possède
aucune construction.
● Concernant les catégories AUTRES ACTIFS, le personnel a indiqué le système d'in-
formation de gestion.
du statut légal, qui sont amortis au lieu d'être considérés comme une charge dans
le mois au cours duquel ils ont été acquis ou engagés. Les données sur les autres
actifs ne sont intégrées que sur la page ADMIN/SIÈGE. Microfin amortit ces actifs
sur une période de dix ans, leur valeur résiduelle apparaissant dans le bilan sous
le poste AUTRES ACTIFS À LONG TERME (NET).
FIGURE 6.3
Graphique du produit financier par type de produit proposé
FIGURE 6.4
Établir le portefeuille à risque et les taux d’abandon de créances
104 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Une fois que le modèle a établi la balance âgée pour un mois donné, il utilise
les taux de provision indiqués à la page CAP. INST. pour déterminer les provisions
totales appropriées (ligne 12). Si l'on indique des taux de provision plus prudents
(plus élevés), les provisions totales seront plus élevées et donc les dotations aux pro-
visions mensuelles apparaissant sur le compte de résultat de l'institution également.
Une fois que Microfin a déterminé les provisions totales nécessaires, il calcule
la dotation aux provisions mensuelle comme suit6 :
à une analyse approfondie. Les projections relatives aux agents de crédit font par-
tie des plus complexes de Microfin, et une explication détaillée des VARIABLES DE
CONTRÔLE qui sous-tendent ces projections n'est pas superflue (figure 6.5).
De nombreuses approches, en matière de planification et de modélisation fi-
nancière pour les institutions de microfinance, débutent par la question des agents
de crédit. Les dirigeants définissent des objectifs concernant le nombre d'agents de
crédit sur l'ensemble du personnel pour un mois donné. Les estimations du nombre
de crédits pouvant être traités par chaque agent régissent ensuite les projections de
portefeuille. Comme on l'a vu dans le chapitre précédent, cependant, le modèle
Microfin suit une « logique de marché », et fonde ses projections de portefeuille
sur une estimation de la taille du marché et du taux de pénétration de marché en-
visagé. L'analyse des ressources et capacités institutionnelles se concentre donc sur
la détermination du nombre d'agents de crédit nécessaire pour atteindre les objectifs
de portefeuille visés.
L'ANALYSE DES AGENTS DE CRÉDIT repose sur un concept fondamental qui est le
nombre identifiable de dossiers, ou nombre de crédits en cours, traité par chacun
des agents de crédit. Un objectif en termes de nombre de dossiers est saisi dans le
modèle pour chaque produit de prêt (ligne 7). Ce nombre peut être modifié chaque
mois, pour projeter par exemple une augmentation faisant suite à des modifica-
FIGURE 6.5
Définition des variables de contrôle pour l’analyse des agents de crédit
106 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Note : l'analyse des niveaux de recrutement des agents de crédit est traitée dans l'en-
cadré d'étude de cas n°14.
vent souvent être recrutés un certain temps avant de commencer à s'occuper seuls
de la clientèle. La variable NOMBRE DE MOIS D’AVANCE POUR LE RECRUTEMENT
permet de tenir compte de cette nécessité.
Une fois les variables de contrôle établies, le modèle peut commencer à déter-
miner les niveaux d'effectifs nécessaires. Il divise le nombre de crédits en cours
pour chaque mois (apparaissant à la section DONNÉES DE SORTIE SUR PRODUITS DE
CRÉDIT) par le nombre de dossiers établi comme objectif pour ce même mois, afin
de déterminer le nombre d'AGENTS SENIORS EPT POUR LES CRÉDITS PROJETÉS
(ligne 8). Ce nombre indique combien d'agents de crédit seraient nécessaires si tous
étaient des agents senior et travaillaient exclusivement avec ce produit de prêt. La
ligne 9 indique ensuite le nombre d'agents senior EPT à atteindre en tenant compte
du nombre de mois indiqué par la variable NOMBRE DE MOIS D’AVANCE POUR LE
RECRUTEMENT. La figure 6.5 montre que FEDA doit avoir 11 agents de crédit se-
nior EPT en janvier pour répondre à la demande projetée pour mars, donc deux
mois plus tard. Une fois calculé le nombre d'agents de crédits senior EPT à atteindre
pour tous les produits de prêt actifs, les résultats sont résumés à la ligne 10.
La partie suivante de l'ANALYSE DES AGENTS DE CRÉDIT projette le nombre
d'agents de crédit à chaque niveau d'expérience ainsi que le calendrier de recru-
tement (figure 6.6). Les utilisateurs doivent d'abord saisir le nombre actuel d'agents
108 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 6.6
Calcul des niveaux d’effectifs des agents de crédit
QFP 30
ÉTUDE DE CAS : ENCADRÉ N° 14
Pourquoi le modèle
Projection du personnel de programme de FEDA indique-t-il une
surcapacité ou une sous-
À la fin de l'année 1997, au niveau du programme, FEDA comptait 13 agents de cré-
capacité importante pour
dit, 1 superviseur de crédit, 1 comptable et 1 responsable de l'exploitation. Le person-
les agents de crédit ?
nel de FEDA a saisi ces informations dans la section EFFECTIFS AU NIVEAU DU PRO-
GRAMME de la page PROGRAMME, dans la colonne SOLDE INITIAL. Il a par ailleurs décidé Microfin effectue les calculs
d'utiliser les projections de personnel automatiques de Microfin. Et il a indiqué dans concernant les agents de crédit
la section NOMBRE D’AGENCES qu'une deuxième agence ouvrirait en août 1998. de sorte de ne jamais indiquer de
Le personnel de FEDA est ensuite retourné à la page CAP. INST. pour compléter sous-capacité (signalée par - !), à
la section servant aux projections de personnel automatiques : moins que l'utilisateur n'ait an-
● il a été décidé de recruter un superviseur de crédit pour 12 agents de crédit et d'arron- nulé la création automatique du
dir à 1 chaque fois que le nombre de superviseurs atteint 0,3 (c'est-à-dire qu'un deuxième calendrier de recrutement en sai-
superviseur est recruté dès que le nombre d'agents est porté à 16, puisque 16 / 12 = 1,3) ; sissant des zéros à la ligne 12 (voir
● il a été décidé de recruter un responsable d'agence et un comptable pour chaque figure 6.6).
nouvelle agence ouverte ; Mais il existe plusieurs si-
● il a été décidé de recruter un guichetier pour 4 000 emprunteurs et pour 6 000 tuations dans lesquelles le mo-
épargnants et d'arrondir à partir de 0,2. Ces nombres ont été saisis dans les co- dèle peut indiquer une surca-
lonnes appropriées ; pacité. Si la capacité indiquée
● deux agents de sécurité seront recrutés pour chaque agence à partir de l'année 4. au niveau débutant (en nombre
Le personnel a saisi 0,5 pour traduire cette décision (c'est-à-dire qu'un agent de de dossiers) est faible, le modèle
sécurité sera recruté par moitié d'agence). peut projeter le recrutement
Le personnel est ensuite retourné à la page PROGRAMME, a appuyé sur la touche d'un grand nombre d'agents
F9, et a examiné les résultats. Les projections ont montré que le nombre de supervi- pour répondre à la demande ac-
seurs de crédit serait d'abord égal à un, et augmenterait jusqu'à quatre pour l'année 5, tuelle. Lorsque ces agents sont
puisque des agents de crédit seraient recrutés. Ce résultat semblait logique, de même promus, leur capacité peut aug-
que les calculs concernant les responsables d'agence, qui montraient qu'un deuxième menter plus rapidement que le
responsable devrait être recruté lors de l'ouverture de la deuxième agence. Les pro- nombre de clients actifs, ce qui
jections montraient aussi qu'un autre comptable devrait également être recruté à ce a pour résultat une surcapacité.
moment-là. Par contre, Microfin a projeté le recrutement de guichetiers à partir du Pour minimiser cet effet, Micro-
mois 1, bien que FEDA ne souhaite pas mettre en place de services de guichet avant fin requiert que le nombre de
l'année 4. Le personnel a donc saisi des zéros dans la section concernant les guiche- dossiers au niveau débutant soit
tiers et celle concernant les agents de sécurité, à partir du mois 1 jusqu'à la fin du pre- égal à 25 % au moins du nom-
mier trimestre de l'année 4, pour annuler la projection automatique. En pressant de bre de dossiers EPT.
nouveau la touche F9, ils ont pu constater les effets des modifications : Microfin re- Une surcapacité peut aussi
commandait le recrutement de quatre guichetiers et de quatre agents de sécurité pour être signalée lorsqu'un nombre
l'année 4, et trois guichetiers supplémentaires à la fin de l'année 5. de dossiers croissant est projeté
Étant donné que les postes de superviseur de crédit et de responsable d'agence se- à la ligne 7 (voir figure 6.5). Si
ront pourvus par la promotion d'agents de crédit actuels, le personnel est retourné à l'augmentation projetée de la
la section ANALYSE DES AGENTS DE CRÉDIT et a indiqué que trois agents de crédit se- productivité du personnel est
nior étaient concernés par un LICENCIEMENT OU CHANGEMENT DE POSTE en août 1998 plus rapide que celle des clients
(saisir 3 et non -3). Après réinitialisation du calcul, le modèle projetait des recrutements actifs, le modèle indiquera une
d'agents de crédit pendant quatre mois consécutifs à compter du mois de juillet 1998, surcapacité. Dans ce cas, des
pour compenser les promotions et faire fonctionner la nouvelle agence. Le personnel agents de crédit doivent logi-
a décidé de grouper les recrutements en août. Il a donc saisi 0 dans la colonne du mois quement être affectés à d'autres
de juillet pour reporter le recrutement, et 10 dans la colonne du mois d'août indi- postes ou licenciés.
quant l'embauche de 10 nouveaux agents de crédit pour ce mois. Le modèle peut également
L'étude menée pendant la planification stratégique a montré que les salaires de- signaler une surcapacité s'il pro-
vaient être augmentés de 20 à 25 % pour être compétitifs. La direction a décidé d'aug- jette une stagnation ou une ré-
menter tous les salaires de 20 % en janvier 1998 puis de les augmenter chaque année duction du nombre de clients
du taux égal à l'inflation. Le personnel a projeté le coût mensuel (salaires, avantages actifs. Si la demande a été es-
timée à son juste niveau, il peut
(Suite de l’encadré page suivante) s'avérer nécessaire de licencier
des agents de crédit ou de les
affecter à d'autres postes.
110 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
déficit ne peut jamais apparaître aux lignes 28 et 29, à moins que l'utilisateur n'ait
manuellement corrigé à la ligne 12 le calendrier de recrutement suggéré par Microfin
à la ligne 11.
Pour chaque mois, Microfin réalise des calculs concernant la promotion et le
départ volontaire d'agents de crédit. La promotion est calculée en comparant la durée
d'emploi avec les données saisies aux lignes 1 et 2. Par exemple, si la promotion
du niveau débutant au niveau intermédiaire intervient après six mois, un nouvel
agent recruté au mois 1 sera promu au niveau intermédiaire au mois 7. Le calcul
des départs se fonde sur la DURÉE EN POSTE MOYENNE à la ligne 4. Pour chaque pé-
riode, Microfin détermine le nombre de mois travaillés par personne ; lorsque ce
total excède la durée en poste moyenne, le modèle réduit le nombre d'agents de
crédit senior du nombre de départs volontaires estimés. S'il en résulte une sous-
capacité, le modèle suggère le recrutement d'agents de crédit au niveau débutant.
Les dernières lignes de saisie de cette section, placées sous LICENCIEMENT OU
CHANGEMENT DE POSTE, permettent aux utilisateurs de projeter des réductions in-
tentionnelles du nombre d'agents de crédit à chaque niveau (lignes 16 à 18). Les
licenciements et changements de postes doivent être saisis sous la forme de nombres
positifs. Si le nombre saisi pour un niveau donné excède le nombre d'agents de
crédit présents à ce niveau, un message d'erreur apparaît au-dessus de la ligne 16.
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 111
FIGURE 6.7
Graphique des ratios de productivité du personnel
112 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
QFP 32 culs automatiques des effectifs et des charges, ce qui lie les projections des effec-
Comment puis-je rendre tifs et des charges à ce nombre (voir paragraphes 6.3.6 et 6.3.7).
compte d’économies
d’échelle en utilisant les
projections automatiques
de personnel et de 6.3.6 Personnel au niveau du programme
charges ? Une fois que Microfin a établi les projections concernant les agents de crédit, il
Il est généralement admis que passe aux projections relatives aux autres membres du personnel de programme.
lorsqu'une institution de micro- Ces projections sont préparées dans la section EFFECTIFS NIVEAU PROGRAMME de
finance se développe, elle devient la page PROGRAMME/AGENCE. Cependant, les utilisateurs qui ont opté pour des
plus efficace, et donc plus ren- projections automatiques du personnel doivent retourner à la section INFORMA-
table, grâce aux économies d'é-
chelle, c'est-à-dire à sa capacité TIONS SUR LE PERSONNEL de la page CAP. INST. pour établir les liens nécessaires (voir
à répartir ses frais généraux sur l'explication ci-dessous).
une base d'exploitation plus
large. Les effets des économies
d'échelle peuvent être suivis grâce
DESCRIPTION ET NOMBRE DE POSTES
au ratio de coûts d'exploitation, À cet endroit, et ailleurs dans la section EFFECTIFS NIVEAU PROGRAMME, les inti-
qui compare les coûts d'exploi- tulés de postes sont extraits de la page CAP. INST. Les utilisateurs doivent saisir le
tation totaux aux actifs de l'ins- nombre de personnes pour chaque poste dans la colonne SOLDE INITIAL, sous la
titution (voir paragraphe 8.5.4).
L'expérience montre que la plu- ligne 1 (figure 6.8). Concernant les postes dont les fonctions se partagent entre
part des économies d'échelle sont programme et gestion administrative, il est possible de saisir des fractions, par
réalisées pour un niveau de 5 000 exemple 0,5 pour un demi poste (voir QFP 27). Les éventuels changements fu-
à 10 000 clients actifs. Au-delà, turs dans les effectifs pour un poste donné peuvent être saisis aux mois ultérieurs.
la croissance requiert un inves-
tissement proportionnel au ni- Les niveaux d'effectifs totaux sont présentés sous la ligne 2.
veau de la structure administra-
tive, pour maintenir la qualité OPTION DE PROJECTIONS D’EFFECTIFS AUTOMATIQUES
du service.
Les caractéristiques auto-
Microfin permet aux utilisateurs d'automatiser les projections de niveaux d'ef-
matiques de Microfin permet- fectifs en liant le nombre de personnes pour un poste donné aux projections d'un
tent à l'utilisateur d'établir des ou plusieurs éléments suivants : nombre d'agents de crédit, nombre d'emprunteurs,
projections réalistes des charges, nombre d'épargnants, ou nombre d'agences (figure 6.9). Ces liens sont établis sur
en liant les éléments de la ligne
des charges aux activités clés. la page CAP. INST. dans la section INFORMATIONS SUR LE PERSONNEL, puisque les
Par exemple, les coûts salariaux mêmes liens doivent s'appliquer à toutes les pages agences. Le nombre saisi comme
des responsables d'agence et les lien établit le quotient. Par exemple, si l'objectif visé est un superviseur de crédit
loyers des agences augmente- pour 12 agents de crédit, le nombre 12 doit être saisi dans la colonne AGENTS. La
ront toujours proportionnelle-
ment au nombre d'agences, colonne ARRONDIR peut être utilisée pour déterminer le moment auquel Microfin
mais si l'activité de l'agence aug- recommandera le prochain recrutement. Par exemple, si la proportion est d'un
mente, alors ces coûts seront ré- superviseur de crédit pour 12 agents de crédit, et que 18 agents de crédit sont
partis sur une base d'actifs plus
importante, et il en résultera
projetés pour un mois donné, il doit y avoir 1,5 superviseurs de crédit. Si 0,3 est
des économies d'échelle. indiqué dans la colonne ARRONDIR, le nombre de superviseurs sera arrondi à 2,0
Les capacités d'automatisation puisque 0,5 est supérieur à 0,3.
de Microfin ne permettent ce- Lorsque plus d'un lien est établi, les quotients sont calculés puis ajoutés pour
pendant que la définition d'une
seule valeur de base pour la pé- obtenir les effectifs totaux. Par exemple, si une institution compte 12 000 em-
riode de projection de cinq ans, prunteurs et 8 000 épargnants, et que le lien indiqué pour les guichetiers est de
ce qui peut être limitatif dans 4 000 pour les emprunteurs et 6 000 pour les épargnants, comme le montre la fi-
certains cas. gure 6.9, le modèle projettera un besoin de cinq guichetiers (trois pour les em-
(Suite page 114) prunteurs et deux pour les épargnants).
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 113
FIGURE 6.8
Projections des effectifs au niveau du programme
FIGURE 6.9
Projections automatiques du personnel
114 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
QFP 32 (SUITE) Les utilisateurs peuvent choisir d'automatiser seulement quelques postes. Si un
Par exemple, s'il est prévu lien est établi quelque part pour un poste donné, le message AUTO apparaît sur la gauche
que le nombre d'agents de cré- de la section de la page PROGRAMME (figure 6.8) ; sinon la légende indique MANUEL.
dit double, faudra-t-il louer des
Et les utilisateurs peuvent annuler les projections automatiques de personnel en sai-
bureaux plus grands, et donc
augmenter les charges de loyer sissant des nombres dans la section de saisie de la page PROGRAMME/AGENCE, comme
par agence ? Si c'est le cas, il est cela a été fait sur la figure 6.8 pour les guichetiers. Les corrections manuelles doi-
possible d'utiliser une combi- vent être effectuées mois par mois ; si aucun nombre n'est saisi dans la section pré-
naison de projections automa-
tiques et manuelles. On peut vue à cet effet, les projections redeviendront automatiques.
projeter (sachant que les résul-
tats seront un peu moins précis) ANALYSE
que les charges de loyer aug- Dans la section EFFECTIFS NIVEAU PROGRAMME de la page PROGRAMME/AGENCE,
menteront à un taux supérieur à
celui de l'inflation, pour rendre l'ANALYSE présente deux ratios : le POURCENTAGE D’AGENTS DE CRÉDIT SUR L’EN-
compte de l'augmentation des SEMBLE DU PERSONNEL (ligne 4), et le NOMBRE DE PRÊTS ACTIFS PAR EMPLOYÉ DE
coûts par agence. Ou bien on L’AGENCE (ligne 5) (voir figure 6.8). Une ligne supplémentaire est prévue pour
peut projeter que les charges
que l'utilisateur puisse ajouter un ratio de son choix (ligne 6). En cliquant sur le
augmenteront à un taux infé-
rieur à celui de l'inflation, pour bouton GRAPHIQUES, l'utilisateur peut visualiser la composition du personnel de
refléter des économies d'échelle. programme (figure 6.10) et le nombre de dossiers par membre du personnel de
Il existe aussi un moyen dans programme.
Microfin d'automatiser la pro-
jection des autres charges d'ex-
ploitation, similaire à celui uti- SALAIRE MENSUEL ET AVANTAGES SOCIAUX PAR PERSONNE [ENTRÉE]
lisé pour le personnel. Sur la page Le calcul des charges de personnel nécessite d'abord la saisie du salaire mensuel
CAP. INST., les utilisateurs peu- et des avantages sociaux par membre du personnel (figure 6.11). La charge men-
vent lier les charges d'exploita-
tion à un pourcentage mensuel suelle doit être déterminée pour chaque poste en faisant la somme de tous les
ou annuel de l'inflation, au coûts annuels qui y sont associés (salaire, assurance, charges salariales, primes, re-
nombre d'agents de crédit, au traite, ainsi que tous les autres avantages), et en divisant ce total par 12. Le résul-
nombre de membres du per-
tat doit être saisi dans les cellules bleues de la colonne MOIS 1. Tout changement
sonnel de programme, au nom-
bre d'emprunteurs, au nombre
d'épargnants, au nombre d'agen- FIGURE 6.10
ces, ou à une combinaison de ces Graphique de la composition du personnel de programme
éléments (voir figure 6.14). Le
lien à l'inflation peut être utilisé
indépendamment des autres
liens ; dans ce cas, le modèle ap-
plique l'ajustement par rapport
à l'inflation à tout montant saisi
manuellement dans la section de
saisie des charges d'exploitation,
sur la page PROGRAMME (voir fi-
gure 6.13). Les projections au-
tomatiques peuvent également
être corrigées manuellement en
utilisant la section de saisie, mais
les corrections doivent être ef-
fectuées mois par mois ; si aucun
nombre n'est saisi dans la sec-
tion prévue à cet effet, les pro-
jections seront automatiques.
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 115
FIGURE 6.11
Calcul des charges du personnel de programme
prévu dans les charges liées au salaire ou aux avantages peut être saisi dans les mois
futurs en utilisant les cellules grises.
Si l'option AJUSTEMENT DES SALAIRES ET AVANTAGES SOCIAUX a été choisie à la
page CAP. INST., les salaires sont automatiquement ajustés en fonction de l'infla-
tion, plus ou moins tout pourcentage additionnel indiqué, au premier mois de
chaque exercice comptable (voir paragraphe 6.2.4). Ces retraitements automa-
tiques peuvent être corrigés en saisissant un montant dans les cellules grises, op-
116 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
tion qui peut être retenue lorsque, par exemple, il est prévu que le salaire d'un
poste donné augmente à un taux différent de celui des autres postes.
Il est recommandé aux utilisateurs de saisir des charges mensuelles dans la co-
lonne MOIS 1 même pour les postes qui ne sont pas pourvus. Ainsi, Microfin peut
ajuster automatiquement le salaire chaque année, de façon à ce que, au moment
de pourvoir le poste, le salaire de départ soit aligné sur les salaires des autres postes
de l'institution.
FIGURE 6.12
Graphique des charges totales au niveau du programme
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 117
FIGURE 6.13
Projection des autres charges d’exploitation au niveau du programme
118 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
À la ligne 2, les utilisateurs peuvent saisir une valeur ou un taux pour la pro-
jection des charges diverses. Le modèle interprète tout nombre inférieur à 1,00
comme un pourcentage du total des charges d'exploitation, et tout nombre supé-
rieur à 1,00 comme un montant mensuel fixe. Le résultat apparaît à la ligne 5. La
somme totale des charges est effectuée à la ligne 6, et les lignes 7 à 10 permettent
aux utilisateurs d'ajuster les sommes versées au titre des charges à payer et payées
d'avance, dans le cas où l'option RETRAITEMENT DE L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉ-
SORERIE est retenue à la page CAP. INST. (voir paragraphe 6.2.1 pour une explica-
tion de son utilisation).
Une erreur courante dans la préparation des projections financières consiste à
sous-estimer les charges d'exploitation futures, ce qui a pour résultat des estima-
tions exagérées de la rentabilité. Les utilisateurs choisissant de projeter les charges
d'exploitation sans utiliser les projections automatiques doivent prendre en compte
tous les changements affectant les charges, y compris ceux dus à l'inflation. Les pro-
jections manuelles ne doivent être choisies que si un budget à long terme a déjà
été établi de manière consciencieuse, généralement à partir d'un logiciel de budgé-
tisation distinct.
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 119
FIGURE 6.14
Projections automatiques des autres charges d’exploitation au niveau
du programme
120 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 6.15
Saisie des soldes initiaux pour les immobilisations
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 121
FIGURE 6.16
Établissement d’un plan d’acquisition d’immobilisations
FIGURE 6.17
Projections automatiques d’acquisition d’immobilisations
124 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 6.18
Projection du coût et de la valeur des immobilisations
alloué à l'agence (ligne 2), ainsi que le montant réel correspondant (ligne 3). Les
coûts indiqués ne sont pas exacts tant que la page SIÈGE n'est pas complétée.
FIGURE 6.19
Allocation des charges administratives non financières*
* Une erreur s’est glissée dans la section « Allocation charges non financières indirectes » du modèle ; à la
ligne 3, il ne s’agit pas du « pourcentage alloué à cette agence » comme il est indiqué, mais bien du montant.
FIGURE 6.20
Graphique des produits et charges de l’agence
126 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
des actifs productifs, selon le mode de projection choisi sur la page CONFIG.
MODÈLE. Étant donné que Microfin ne produit pas de bilan par agence, l'encours
de crédits est utilisé comme dénominateur au niveau des agences. On peut obte-
nir la structure de coût de l'agence en pourcentage de son encours de crédits en
cliquant sur le bouton GRAPHIQUES (figure 6.21).
FIGURE 6.21
Graphique de la structure de coût de l’agence
PLANIFICATION DES RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 127
FIGURE 6.22
Analyse des terrains et constructions
130 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
En tant que membre du réseau Freedom International, FEDA bénéficie d'un appui
technique gratuit. Le personnel de FEDA a estimé la valeur de cet appui à 6 000
freeons par an pour les années 1 et 2. Il a projeté que pour les années 3 à 5, ce mon-
tant s'élèverait à 12 000 freeons par an, car FEDA recevra un appui supplémentaire
du fait de sa transformation en institution financière agréée. Le personnel de FEDA
a saisi ces chiffres sous la forme d'équivalents mensuels de 500 freeons par mois pour
les années 1 et 2, et 1 000 freeons par mois à partir de l'année 3. Ceux-ci ne repré-
sentent pas une charge réelle pour FEDA, mais seront pris en compte dans les calculs
de pérennité financière effectués par Microfin.
FIGURE 6.23
Analyse des subventions en nature
132 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
L'information sur les subventions en nature n'alimente pas les états financiers pro-
duits par Microfin. Elle n'est utilisée que dans la section RETRAITEMENT DU COMPTE
DE RÉSULTAT du compte de résultat, qui calcule des indicateurs de rendement re-
traité de l'actif. Voir le paragraphe 8.5.2 pour des explications plus complètes.
La page GRAPH. AGRÉG. présente les graphiques suivants, pour l'institution dans
son ensemble (voir impressions dans l'annexe 2) :
ACTIVITÉ D’ÉPARGNE
● Nombre d'épargnants, par produit.
● Montant des dépôts, par produit (en valeur nominale et réelle).
PRODUIT ET CHARGES
● Produit total de l'activité de crédit, par produit (en valeur nominale et réelle).
● Composition du personnel.
● Nombre de dossiers par agent de crédit.
● Charges, par catégorie.
● Structure de coûts (sous forme de pourcentages du total de l'actif ou du total
des actifs productifs, selon le choix effectué sur la page CONFIG. MODÈLE).
ANALYSE FINANCIÈRE
● Pérennité opérationnelle et financière.
● Ratio des charges d'exploitation.
● Structure de l'actif.
● Structure du passif.
● Ratio dettes-fonds propres.
Ces graphiques d'analyse financière sont explicités dans le chapitre 8.
Notes
1. Les informations de la page CAP. INST. sont liées à de nombreuses autres pages sui-
vantes de Microfin. Du fait de la structure du modèle et de la façon dont fonctionne Excel,
cette page d'information doit être présentée avant les autres pages en question, bien que
cela oblige l'utilisateur à passer cette page dans un premier temps et à y revenir ensuite.
2. Les intérêts versés sur les dépôts d'épargne étant directement calculés pour chaque
agence à partir de ses projections d'épargne, ils n'ont pas besoin d'être alloués aux agences.
Les intérêts versés sur les crédits dont l'affectation est restreinte au financement d'autres
éléments d'actif sont considérés comme des charges administratives plutôt que comme
des charges financières.
3. Pour plus d'informations, voir CGAP, « Imputation des coûts par les institutions
de microfinance multi-services » (Étude spéciale n° 2, CGAP, Banque mondiale, Washington,
D.C., 1998).
134 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
4. Pour plus d'informations, voir CGAP, « Imputation des coûts par les institutions
de microfinance multi-services » (Étude spéciale n° 2, CGAP, Banque mondiale, Washington,
D.C., 1998).
5. Microfin suppose que les abandons de créances ont été effectués à la fin de l'exer-
cice comptable précédant le mois 1.
6. Dans certains cas, notamment lorsqu'une institution a un portefeuille en déclin, il
arrive que le provisionnement pour créances douteuses soit négatif.
7. Pour obtenir des informations détaillées sur le calcul du nombre de dossiers traités
par chaque agent de crédit et les moyens de l'améliorer, voir Charles Waterfield et Ann Duval,
CARE Savings and Credit Sourcebook (New York : Pact Publications, 1996, p. 221-290).
8. Cette approche peut conduire à des inexactitudes si certaines agences possèdent des
bureaux alors que d'autres en louent. Les agences qui louent des bureaux supportent à la
fois des charges locatives et un pourcentage de l'amortissement des constructions utilisées
par les autres agences. Dans ces rares cas, l'erreur reste relativement minime.
9. Dans le modèle, la ligne correspondante est intitulée « durée vie résid. moy. actifs init. ».
CHAPITRE 7
Mise au point
d’une stratégie financière
Une fois que l'institution a conçu ses produits financiers, complété ses projections
de portefeuille et d'épargne, et budgétisé ses produits, charges et acquisitions d'ac-
tifs, elle est prête à mettre au point la dernière pièce du plan opérationnel, à sa-
voir la stratégie financière, qui doit garantir la disponibilité des ressources néces-
saires au financement des activités projetées. Microfin répartit sur deux pages les
données utilisées pour la mise au point de la stratégie financière. Sur la page
SOURCES FIN., les utilisateurs énumèrent les différentes sources de financement,
et les classent par type (tableau 7.1). Sur la page FLUX FIN., ils indiquent les nou-
veaux fonds reçus de ces sources et les remboursements du principal des emprunts.
TABLEAU 7.1
Contenu des pages SOURCES FINANCEMENT et FLUX DE FINANCEMENT
Page SOURCES FIN. Page FLUX FIN.
● Noms de toutes les sources de financement ● Option permettant de définir des sources
● Soldes initiaux de toutes les sources de de financement par défaut afin de maintenir
financement un solde de trésorerie positif
● Restrictions sur les soldes de trésorerie initiaux ● Flux mensuel d'entrées et sorties de capitaux
● Niveau de liquidité minimum pour toutes les sources de financement
● Taux d'intérêt versés sur les fonds empruntés ● Placements à court et long terme
● Coût des ressources au taux du marché ● Calcul du produit des placements
● Calcul du coût des fonds empruntés ● Flux de financement des activités
● Flux de financement du portefeuille
● Flux de financement d'autres actifs
● Flux de financement pour des emplois
non affectés
● Analyse de la liquidité
135
136 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
TABLEAU 7.2
Sources de financement prévues par Microfin
Financement par endettement Financement sur fonds propres
tion doit donc s'efforcer d'avoir un maximum recours à des sources de finance-
ment non affectées, notamment en ce qui concerne les subventions.
Microfin distingue les sources de financement par endettement ou sur fonds
propres en trois domaines d'emploi affecté − activités, portefeuille et autres actifs −
et un domaine d'emploi non affecté (figure 7.1)1. Les subventions constituent la
seule source de financement que Microfin permet d'affecter au financement des
activités. Le modèle suppose que toutes les charges d'exploitation sont financées par
des sources non affectées, idéalement par les produits financiers de l'institution.
Les subventions et les emprunts peuvent être affectés au financement du por-
tefeuille, de même qu'un pourcentage donné de l'épargne. En définissant les pro-
duits d'épargne obligatoire et libre, l'utilisateur fixe le pourcentage d'épargne à
mettre en réserve (voir paragraphe 4.4). L'épargne restante peut être soit affectée
au financement du portefeuille, soit considérée comme non affectée. Ce choix est
fait sur la page SOURCES FIN., dans la section SOURCES DE FINANCEMENT (voir pa-
ragraphe 7.2.1).
FIGURE 7.1
Organisation des sources de financement affectées et non affectées
dans Microfin
Ressources affectées
Affectées au financement Affectées au financement Affectées au financement
des activités du portefeuille d'autres actifs
● Subventions affectées ● Pourcentage de l'épargne ● Emprunts affectés
● Subventions affectées
● Participations financières
● Pourcentage de l'épargne
MISE AU POINT D’UNE STRATÉGIE FINANCIÈRE 137
Les sources affectées au financement d'autres actifs peuvent être des subventions
ou des emprunts. Ce domaine de ressources servant au financement d'immobili-
sations, terrains, constructions, ou autres principaux actifs, toute source de finan-
cement destinée à un ou plusieurs de ces actifs doit y être incluse, par exemple une
hypothèque finançant l'acquisition d'une construction, ou une dotation reçue
pour investir dans un système d'information.
Les sources de financement non affectées comprennent tous les produits générés
par l'institution de microfinance (services financiers et placements), les subven-
tions non affectées, les emprunts non affectés, toutes les participations financières, QFP 33
et l'épargne lorsqu'elle n'est pas affectée2. Les règles de priorité suivies par Microfin Comment procéder si
concernant l'emploi des ressources sont explicitées au paragraphe 7.3.1. l’institution possède plus
de sources de financement
que Microfin n’a de lignes
de saisie ?
7.2 Page SOURCES DE FINANCEMENT
Les contraintes liées à l'espace
limitent le nombre de lignes
La page SOURCES FIN. permet la saisie d'informations clés sur le financement, la fournies par Microfin pour les
plupart d'entre elles étant ensuite reportées sur la page suivante, FLUX FIN. D'abord, sources de financement. Lorsque
toutes les sources de financement sont identifiées, par type et selon qu'elles sont le nombre de sources est supé-
affectées ou non, et leurs soldes initiaux sont indiqués. Ensuite sont saisies les in- rieur à celui des lignes, il faut
combiner certaines sources.
formations supplémentaires sur les objectifs de liquidité, et les taux d'intérêt versés Dans la plupart des cas, on iden-
sur les fonds empruntés. tifiera les principales sources sur
des lignes séparées, et on grou-
pera des sources secondaires.
Cependant, pour garantir l'exac-
7.2.1 Identification des sources de financement titude des calculs de charges fi-
Dans la section FINANCEMENT PAR SOURCE, les utilisateurs saisissent le nom de nancières, les emprunts doivent
toutes les sources de financement en cours, ou dont on prévoit qu'elles seront dis- être groupés par taux d'intérêt.
La modélisation des dé-
ponibles pendant les cinq années de projection3. Lorsqu'elle met au point sa straté- caissements et des rembourse-
gie financière, l'institution peut identifier des besoins de financement pour les- ments d'emprunts multiples sur
quels aucune source n'a été définie. Dans ce cas, les utilisateurs peuvent saisir une seule ligne peut poser pro-
SOURCE NON IDENTIFIÉE sous un ou plusieurs types de financement, et inscrire la
blème. Une solution consiste à
utiliser la FEUILLE UTILISATEUR
recherche de ces sources dans le cadre du plan opérationnel. qui se trouve à la fin du fichier
Les soldes initiaux concernant les sources identifiées doivent être saisis dans la de travail Microfin, pour créer
colonne SOLDE INITIAL. Pour les subventions, le solde initial est le montant déjà une feuille donnant le détail de
chaque source. La variation
reçu. Ce montant sera reporté comme solde de référence dans les sections relatives nette des emprunts peut être
au financement, afin que les utilisateurs puissent s'assurer qu'il n'y a pas de dé- liée ensuite à la page FLUX FIN.
passement des montants de subventions approuvés. En ce qui concerne les em- en créant une formule sur cette
prunts, le solde initial est le solde du principal dû sur le prêt. Les soldes initiaux page correspondant à la varia-
tion nette calculée sur la
de tous les emprunts identifiés dans cette section devront être réconciliés avec la FEUILLE UTILISATEUR. Voir
catégorie des dettes financières du bilan d'ouverture de l'institution. De même, si QFP 2 dans le chapitre 3 pour
des participations financières apparaissent sur le bilan de l'institution, celles-ci doi- obtenir des explications sur la
vent correspondre aux données de soldes initiaux saisies dans cette section4. façon d'utiliser la FEUILLE
UTILISATEUR.
À la fin de cette section, les utilisateurs doivent indiquer le TRAITEMENT DE
L’ÉPARGNE qu'ils souhaitent. Comme on l'a vu dans le paragraphe précédent, les
138 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 7.2
Définition du niveau de liquidité obligatoire
MISE AU POINT D’UNE STRATÉGIE FINANCIÈRE 139
Par exemple, une institution qui projette de décaisser 100 000 en crédits au
cours du mois peut fixer comme seuil de liquidité minimum les décaissements
d'une semaine, pour se prémunir contre les cas dans lesquels les remboursements
de crédits interviennent à la fin du mois, et les décaissements de crédits au début
du mois. Elle pourrait saisir 0,25 comme marge de liquidité, et le modèle vérifie-
rait en conséquence qu'au moins 25 000, sur les ressources affectées à l'encours de
crédits ou non affectées, sont disponibles à la fin du mois6.
L'information saisie dans cette section est utilisée ensuite dans l'ANALYSE DES
LIQUIDITÉS (voir paragraphe 7.3.9).
complétée. Tant que cette page n'est pas complétée, l'information sur les charges
financières n'est pas exacte.
La page FLUX FIN. modélise les flux de trésorerie dans chacun des quatre domaines
de ressources : ressources affectées au financement des activités, ressources affectées
au financement du portefeuille, ressources affectées au financement d'autres ac-
tifs, et ressources non affectées. Les soldes de fin de mois pour chacun de ces do-
maines de ressources, de même que l'excédent ou déficit total de trésorerie (li-
quidité obligatoire comprise), sont affichés dans une large bande en haut de la
page, afin qu'ils soient facilement contrôlables.
FIGURE 7.3
Identification des flux de financement par source
142 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
TABLEAU 7.3
Allocation des ressources dans Microfin, avec financement suffisant
et insuffisant
Financement Financement
suffisant insuffisant
dent/déficit, comme les (35 000) de la colonne de droite du tableau 7.3, qui cor-
respondent à un déficit de 20 000 par rapport au besoin de financement de l'en-
cours, et à un déficit de 15 000 par rapport au niveau de liquidité obligatoire.
Lorsque les ressources non affectées sont allouées à des besoins divers, Microfin
doit établir des priorités. Si les ressources non affectées sont insuffisantes pour
couvrir l'ensemble des besoins projetés, non couverts par les ressources affectées,
de financement des activités, de l'encours et d'autres actifs, Microfin « rationne »
les fonds. Il couvre en premier lieu toutes les charges d'exploitation. Ensuite, s'il
reste des fonds non affectés, le modèle les emploie au financement de la crois-
sance du portefeuille, puis au financement d'autres actifs. Cette approche par prio-
rités n'est que la traduction de la logique propre du modèle : dans le cas d'un dé-
ficit véritable, c'est en effet la direction qui décide de l'emploi des ressources non
affectées. Cependant, la compréhension des règles de priorité de Microfin peut aider
les utilisateurs à interpréter les déficits projetés par le modèle avant de prendre
des mesures pour combler les déficits.
FIGURE 7.4
Financement automatique par défaut
144 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 7.5
Modélisation de la stratégie de placement
MISE AU POINT D’UNE STRATÉGIE FINANCIÈRE 145
cements à court terme tout solde de trésorerie excédentaire par rapport au niveau
de liquidité obligatoire. À cause du risque de références circulaires dans les for-
mules d'Excel, le modèle ne peut faire de même pour les placements à long terme ;
ceux-ci doivent être saisis manuellement.
Les utilisateurs doivent prendre garde à ne pas générer des soldes de trésorerie
négatifs ; ceux-ci n'apparaissent pas sur les lignes de solde de clôture dans la bande
de données résumées en haut de la page, car les liquidités et placements sont
considérés comme disponibles pour être utilisés dans les flux de financement. Un
message d'erreur apparaît après la ligne 10 si, à tout moment au cours des cinq
ans, les placements à long terme sont supérieurs à l'excédent de trésorerie.
FIGURE 7.6
Modélisation du produit des placements
146 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 7.7
Modélisation du flux de financement des activités
pour combler le déficit. Il utilise en premier lieu le produit du mois (ligne 7), en
indiquant tout revenu excédentaire dans la section FINANCEMENT NON AFFECTÉ.
S'il subsiste un déficit, il emploie d'autres fonds non affectés disponibles (ligne 8).
Le résultat est le SOLDE APRÈS UTILISATION DES SOURCES NON AFFECTÉES (ligne 9).
Les nouveaux encaissements de subventions affectées, indiqués dans la section FI-
NANCEMENT PAR SOURCE en haut de la page, sont résumés à la ligne 10 (le détail
des encaissements et soldes pour chaque source peut être visualisé en cliquant sur
le bouton AFFICHER DÉTAIL). Le résultat final est indiqué à la ligne 11, MONTANT
DE CLÔTURE DES RESSOURCES AFFECTÉES AUX ACTIVITÉS, et reporté comme solde
d'ouverture pour la période suivante.
FIGURE 7.8
Modélisation du flux de financement du portefeuille
FIGURE 7.9
Modélisation du flux de financement des autres actifs
148 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
FIGURE 7.10
Modélisation du flux de financement concernant les emplois non affectés
MISE AU POINT D’UNE STRATÉGIE FINANCIÈRE 149
tivités, puis au portefeuille, et enfin aux autres actifs. Dans l'exemple de la figure, les
fonds non affectés sont suffisants pour couvrir tous les besoins, mais pas pour satis-
faire au niveau de liquidité obligatoire en ce qui concerne les mois 12 à 14.
FIGURE 7.11
Modélisation de l’analyse de liquidité
150 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Après avoir saisi tous les financements prévus, le personnel a recalculé le modèle
et constaté qu'il subsisterait un déficit de plus de 300 000 freeons pour l'année 5. Il
s'est rendu à la page GRAPHIQUES pour examiner les graphiques de produits et charges
et a constaté que l'institution serait très faiblement rentable. Comme FEDA pratique
des taux d'intérêt inférieurs à ceux des autres institutions de microfinance, il a été dé-
cidé d'augmenter le taux d'intérêt de 30 % à 36 % en janvier 1998, au moment du
lancement du nouveau produit de prêt. Après révision, les graphiques indiquaient
que ce taux d'intérêt plus élevé permettrait à FEDA d'atteindre la pérennité finan-
cière au milieu de l'année 3, et 120 % de pérennité d'ici l'année 5. En outre, l'aug-
mentation des produits permettrait non seulement de couvrir le déficit de finance-
ment de FEDA, mais aussi de rembourser une partie de sa ligne de crédit à FNB à
partir de l'année 3.
Le personnel a revu la stratégie de placement de FEDA. Il a constaté que Microfin
transférait automatiquement les fonds excédentaires dans des placements à court
terme. Comme FEDA a beaucoup de lignes de crédit, il a été décidé que l'institution
ne choisirait pas de placements à long terme. FEDA ne reçoit pas d'intérêts sur les
dépôts à vue. Elle gagne en revanche 8 % sur les placements à court terme et les ré-
serves d'épargne, et recevrait 12 % sur les placements à long terme si elle en possé-
dait. Après avoir saisi ces taux d'intérêt, le personnel a recalculé le modèle et a constaté
que le produit des placements de FEDA s'élèverait à 100 000 freeons environ sur les
cinq ans.
MISE AU POINT D’UNE STRATÉGIE FINANCIÈRE 151
Notes
1. Les restrictions imposées par les bailleurs sur leurs fonds sont de niveau variable.
Microfin peut modéliser des restrictions simples, comme limiter l'emploi des fonds d'un
bailleur à l'un des trois domaines d'affectation, mais ne peut pas intégrer des restrictions
plus complexes, consistant par exemple à limiter les fonds au financement des crédits dans
une agence donnée, ou au-dessous d'un montant donné. Les implications de ce type d'af-
fectations sur les flux de trésorerie doivent être soigneusement projetées dans une analyse
complémentaire.
2. Attention à la modélisation des emprunts et de l'épargne non affectés : Microfin groupe
dans le bilan les emprunts non affectés et les emprunts affectés au portefeuille, et traite les
charges d'intérêt sur ces emprunts comme une charge financière, en les incluant au niveau
du compte de résultat dans les INTÉRÊTS ET COMMISSIONS SUR LES FONDS EMPRUNTÉS. Il
traite également les intérêts versés sur les dépôts d'épargne, qu'ils soient affectés ou non
affectés, comme une charge financière. Mais il inclut les emprunts affectés au finance-
ment des autres actifs (comme une hypothèque sur une construction) dans les AUTRES
DETTES À LONG TERME au niveau du bilan, et inscrit le coût de ces emprunts dans la sec-
tion AUTRES CHARGES D’EXPLOITATION AU NIVEAU ADMINISTRATIF de la page ADMIN/SIÈGE
au lieu de le traiter comme une charge financière. Ceci a pour but de calculer plus pré-
cisément la MARGE FINANCIÈRE BRUTE sur le compte de résultat. Dans le cas d'une insti-
tution qui utilise des emprunts ou de l'épargne non affectés pour financer d'« autres élé-
ments d'actif », les catégories du bilan (pour les emprunts) et les allocations d'intérêts
(pour les emprunts et l'épargne) seront inexactes. Il est donc recommandé de désigner la
part des emprunts non affectés utilisée pour le financement d'autres actifs par « emprunt
affecté au financement d'autres actifs ».
3. Une source en cours est une subvention approuvée dont tous les fonds n'ont pas en-
core été versés à l'institution, ou un emprunt sur lequel il reste un solde dû.
4. Le montant total reçu sous forme d'emprunts ou de subventions doit être saisi pour
référence, même si ces fonds ont été dépensés ou prêtés. Le montant disponible actuel
pour les emprunts ou dépenses futures est indiqué dans la section suivante de la page
SOURCES FIN.
5. Bien que l'épargne puisse être caractérisée comme non affectée, les institutions de
microfinance doivent prendre garde à préserver l'épargne collectée auprès de leurs clients
ou d'autres sources.
6. Comme il est expliqué dans le paragraphe 7.3.1, un large solde (positif ) dans le fi-
nancement affecté aux opérations ne peut pas être utilisé pour couvrir un déficit de li-
quidité dans le financement du portefeuille.
CHAPITRE 8
Microfin produit un rapport résumé des données de sortie, qui présente de façon
concise les principales données de sortie du modèle (voir illustration de l'annexe 2).
Les différentes sections résument les bilans, comptes de résultat, projections de
flux de trésorerie, sources de financement et ratios financiers. Chaque section est
présentée en détail sur les pages suivantes du modèle.
153
154 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
tenir le produit net bancaire. Ce produit net bancaire reflète la marge de taux de
l'institution, c'est-à-dire la différence entre le montant du produit de ses services
financiers et le coût de son financement par endettement.
La dotation aux provisions pour créances douteuses de la période est ensuite
déduite du produit net bancaire, pour obtenir la marge financière nette. Celle-ci
constitue le montant disponible pour couvrir les charges d'exploitation de l'insti-
tution, qui sont résumées ci-après. Les charges de programme, ou au niveau des
agences, se rapportent aux activités du programme qui génèrent des revenus et
constituent un service à la clientèle. Les charges administratives, ou du siège, concer-
nent les fonctions d'appui aux activités du programme (pour les institutions de
microfinance, il est important de suivre l'évolution des charges de programme, ou
coûts directs, par rapport à celle des charges administratives, ou coûts indirects ; avec
le temps, les coûts directs doivent être plus élevés et croître plus rapidement que
les coûts indirects ; dans le cas contraire, cela signifie que l'institution consacre une
partie trop importante de son revenu à des activités non productives).
Le total des charges d'exploitation est soustrait de la marge financière nette
pour obtenir le résultat net d'exploitation, ou marge d'exploitation. Ce résultat
montre si les activités génèrent un excédent ou un déficit. Un résultat net égal à
zéro indique une autosuffisance opérationnelle, c'est-à-dire que les produits cou-
vrent toutes les charges.
Pour compléter le compte de résultat classique, les subventions d'exploitation
sont ajoutées au résultat net d'exploitation pour obtenir le résultat net de l'exercice.
Le dernier retraitement s'applique aux charges qui seraient supportées par l'ins-
titution si celle-ci ne recevait pas de subventions en nature, tels que des bureaux loués
à des tarifs préférentiels ou de la main-d'œuvre gratuite. Une fois que les trois re-
traitements ont été effectués sur le résultat d'exploitation, l'institution peut analy-
ser la rentabilité retraitée de ses activités, de façon à déterminer si elle est en me-
sure de couvrir ses charges financières et d'exploitation retraitées par ses produits.
8.3 Bilan
Microfin réalise les projections de flux de trésorerie à partir des données du compte
de résultat et du bilan (voir les illustrations de projections dans l'annexe 2). Il part
du résultat net d'exploitation apparaissant sur le compte de résultat, et y ajoute
les charges calculées, comme les amortissements et les dotations aux provisions
pour créances douteuses, de façon à obtenir le flux de trésorerie d'exploitation.
Ensuite, il ajoute et soustrait d'autres ressources et emplois de fonds − à partir des
modifications dans les postes du bilan − et intègre les augmentations et diminu-
tions de fonds propres. Enfin, il intègre les subventions d'exploitation pour ob-
tenir le flux de trésorerie net pour la période. Il l'ajoute au solde de trésorerie d'ou-
verture, pour avoir le solde de trésorerie de clôture. Ce montant doit correspondre
au montant de trésorerie du bilan ; si ce n'est pas le cas, la différence apparaît à la
ligne COMPARAISON AVEC TRÉSORERIE DU BILAN. Toute différence doit être exa-
minée et corrigée4.
En analysant le flux de trésorerie projeté, les utilisateurs peuvent identifier sur
quels postes ont lieu des mouvements de trésorerie importants, et à quelles pé-
riodes. Les entrées ou sorties de trésorerie qui semblent trop élevées ou trop faibles
peuvent être ajustées en modifiant les données s'y rapportant, précédemment sai-
sies dans le modèle.
ANALYSE DES PROJECTIONS FINANCIÈRES ET INDICATEURS FINANCIERS 157
RENDEMENT DU PORTEFEUILLE
RENDEMENT DU PORTEFEUILLE
Le rendement du portefeuille est la mesure du produit généré par le
Produit de l’activité de crédit portefeuille. Dans le cas d'une institution de microfinance ayant un
Encours moyen de crédits portefeuille très productif, le pourcentage du produit par rapport à
l'encours moyen de crédits serait égal au taux d'intérêt effectif ap-
pliqué. Dans la pratique, le rendement est généralement plus faible,
parce que les retards et non-remboursements sur le principal du crédit s'accom-
pagnent généralement de retards ou de non-remboursement des intérêts.
AUGMENTATION DU NOMBRE
AUGMENTATION DU NOMBRE D'EMPRUNTEURS
D’EMPRUNTEURS
Le pourcentage d'augmentation du nombre d'emprunteurs renseigne
sur la rapidité à laquelle l'institution accroît la portée de son pro- [Nouveaux emprunteurs
− (emprunteurs actifs en fin de période
gramme de crédit.
− clients actifs en début de période)]
Clients actifs en début de période
TAUX DE PERTE DE CLIENTS
Comme on l'a déjà souligné, la fidélisation d'un pourcentage élevé
de clients est cruciale pour une institution de microfinance qui sou- TAUX DE PERTE DE CLIENTS
haite se développer. Les crédits renouvelés aux clients induisent un
risque de crédit moins élevé, sont d'un montant plus important, et Nombre de crédits renouvelés
demandent moins de temps au personnel que les crédits à de nouveaux pendant la période
1−
clients. Un taux de perte élevé est donc synonyme de charges élevées Nombre de crédits totalement
pour maintenir le niveau de portefeuille projeté, puisque le person- remboursés pendant la période
nel doit consacrer du temps à repérer, sélectionner et suivre de nom-
breux nouveaux emprunteurs.
VALEUR DE CLÔTURE DE L’ÉPARGNE
VALEUR DE CLÔTURE DE L'ÉPARGNE Montant des dépôts d’épargne en fin de période
Comme la valeur de l'encours de crédits à la fin de chaque exercice,
le montant de l'encours d'épargne libre est une mesure importante
de la portée. TAUX DE CROISSANCE DES DÉPÔTS
D’ÉPARGNE
TAUX DE CROISSANCE DES DÉPÔTS D'ÉPARGNE (Montant des dépôts en fin de période
La croissance de l'épargne mobilisée est une autre mesure de la rapidité − montant des dépôts en début de période)
à laquelle l'institution accroît la portée de son programme d'épargne. Montant des dépôts en début de période
162 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
NOMBRE D'ÉPARGNANTS
NOMBRE D’ÉPARGNANTS
Le nombre d'épargnants est une autre mesure de la portée des activités de
Nombre d’épargnants en fin de période l'institution.
Notes
1. L'analyse des états financiers et des ratios est traitée ici de manière brève et suppose
une compréhension élémentaire des concepts financiers. Sur ce sujet, voir Women's World
Banking, « Principles and Practices of Financial Management » (New York, 1994) ; SEEP
Network, Financial Ratio Analysis of Micro-Finance Institutions (New York : PACT
Publications, 1995) ; et Joanna Ledgerwood et Kerri Moloney, Financial Management
Training for Micro-Finance Organizations-Accounting : Study Guide (Toronto : Calmeadow,
1996, disponible chez PACT Publications, New York). Bien que la discussion présentée
ici concerne l'analyse des états financiers et des ratios projetés, la même logique s'applique
à l'analyse des données historiques.
2. Dans de nombreux pays, en particulier en Amérique latine, la réglementation des
institutions financières impose que les effets de l'inflation soient corrigés dans les états fi-
nanciers audités (réévaluation des immobilisations comprise).
3. La formule tient compte du fait que les fonds investis dans les immobilisations ne
subissent pas l'effet de l'inflation. Voir CGAP, « Les taux d'intérêt applicables aux micro-
crédits » (Étude spéciale n° 1, CGAP, Banque mondiale, Washington, D.C., 1996) pour
une explication de la formule.
4. Voir Women's World Banking, « Principles and Practices of Financial Management »
(New York, 1994, p. 14-23) pour une explication détaillée de la manière dont le flux de
trésorerie est tiré du compte de résultat et du bilan.
5. Pour un traitement plus détaillé de l'analyse des indicateurs de performance et des
ratios, voir SEEP Network, Financial Ratio Analysis of Micro-Finance Institutions (New
York : PACT Publications, 1995) ; CGAP, Systèmes d'information de gestion pour les insti-
tutions de microfinance : Guide pratique (Paris : GRET, 1999, chapitre 4) ; et Women's
World Banking, « Principles and Practices of Financial Management » (New York, 1994,
chapitre 5).
6. Pour davantage d'informations sur ces ratios, voir CGAP, Systèmes d'information de
gestion pour les institutions de microfinance : Guide pratique (Paris : GRET, 1999, chapitre 4).
7. Microfin calcule le taux de provision pour créances douteuses en ajoutant la dota-
tion aux provisions pour créances douteuses de la période, apparaissant sur le compte de
résultat, aux provisions pour créances douteuses de la période précédente, apparaissant
sur le bilan. Pour des informations plus complètes sur ce sujet, voir Women's World
Banking, « Principles and Practices of Financial Management » (New York, 1994, p. 71-
72) et Joanna Ledgerwood et Kerri Moloney, Financial Management Training for Micro-
Finance Organizations-Accounting : Study Guide (Toronto : Calmeadow, 1996, disponible
chez PACT Publications, New York).
164 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
8. Dans Microfin, les ratios annuels sont fondés sur les moyennes de l'année, tandis
que les ratios mensuels sont fondés sur les données du mois.
9. Il est également possible de suivre le nombre de clients et le montant des crédits
décaissés par agent de crédit pour mesurer l'efficacité de chaque agent de crédit, à la fois
dans le temps et par rapport aux autres agents. Un agent de crédit peut octroyer de nom-
breux petits crédits à des nouveaux clients, tandis qu'un autre en octroie moins mais plus
élevés et à des clients fidèles. C'est pourquoi la performance des agents de crédit doit être
évaluée sur la double base du nombre de clients touchés et du montant total décaissé.
10. Le montant et le nombre de crédits décaissés sur une période d'un an constituent
également des mesures utiles de croissance et d'impact du programme.
CHAPITRE 9
Les projections financières peuvent être utilisées comme des objectifs, ou des
repères, pour mesurer la performance réelle de l'institution. En évaluant les per-
formances financières de l'institution par comparaison entre résultats effectifs et
objectifs projetés, la direction peut déterminer si l'institution progresse conformé-
ment aux objectifs quantitatifs définis par le plan.
S'il existe un écart important entre résultats effectifs et projections, deux ex-
plications sont possibles, chacune correspondant à un remède différent. Premier
cas de figure, la stratégie envisagée peut se révéler irréaliste. Par exemple, les pro-
jections de croissance peuvent s'avérer trop ambitieuses par rapport à la capacité
institutionnelle, ou les financements prévus peuvent se révéler finalement indis-
ponibles. Dans ce cas, la direction doit revoir les objectifs et activités projetés pour
concevoir un plan qu'elle juge réalisable.
Deuxième cas de figure : la stratégie est considérée comme réaliste, mais des dif-
ficultés surgissent pour sa mise en œuvre, comme une incapacité à traiter, décais-
ser, ou suivre les crédits suffisamment rapidement, ou à proposer des programmes
de formation pour améliorer les performances des agents de crédit. Dans ce cas,
la direction doit recentrer les efforts institutionnels sur les objectifs et activités clés
définis dans le plan, afin d'améliorer les conditions de sa mise en œuvre. Dans un
cas comme dans l'autre, le plan sert d'élément de référence.
Le plan de développement peut également être utilisé pour juger de l'aptitude
de l'institution à atteindre ses objectifs d'une manière plus générale. La direction
peut comparer les progrès de l'institution aux objectifs définis dans le plan, dans
des domaines tels que :
● l'impact (nombre de clients, montant des décaissements) ;
● la mobilisation des ressources (emprunts commerciaux et concessionnels, sub-
ventions, dépôts d'épargne) ;
● les niveaux d'effectifs (nombre d'agents de crédit, nombre de dossiers par agent
de crédit) ;
● les activités de développement institutionnel (mise en place d'un système d'in-
formation de gestion, nombre d'agents de crédit formés).
165
166 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Logiciel et matériel
Matériel informatique
minimum nécessaire
Le modèle est conçu pour fonctionner sous Excel 5 (Windows 3.1), Excel 95 ou
Excel 97. Toutes les caractéristiques du modèle fonctionnent parfaitement avec ● ordinateur 486
les trois versions, mais la vitesse de calcul est beaucoup plus rapide sous Excel 97. ● 24 mégaoctets de RAM
(au minimum)
● 8 mégaoctets de disque
dur
Problème constaté sous Excel 97 ● Excel 5, 95 ou 97
La version originale de Excel 97, ainsi que la version américaine Service Release 1,
contiennent un important bogue de calcul qui peut conduire Microfin à générer
des calculs erronés. Il est nécessaire d'installer un patch, disponible chez Microsoft, pour
corriger ce bogue et assurer un fonctionnement fiable de Microfin.
Pour savoir si ce patch (Excel 97 Auto Recalculation Patch) est nécessaire, lan-
cez Excel 97 et cliquez sur Aide, puis sur À propos de Microsoft Excel, pour affi-
cher les informations concernant votre version. Si la version est simplement
Excel 97, vous devez installer la mise à jour Microsoft Service Release 1 pour
Office 97. Le fichier de mise à jour (SR1OFF97.EXE) est disponible sur Internet
à l'adresse www.microsoft.com, ainsi que sur CD-ROM auprès des revendeurs
Microsoft agréés. L'installation de cette mise à jour actualise Excel, le numéro de
version devenant Excel 97 SR-1.
Si la version sur laquelle vous travaillez est déjà Excel 97 SR-1, il est quand
même nécessaire d'ajouter un autre petit patch, car Microsoft a corrigé le bogue
de calcul après la sortie de la version SR-11. Dans ce cas, il y a deux solutions :
● soit vous installez un petit fichier de correction, référencé XL8P3.EXE, dis-
ponible sur www.microsoft.com/excel/recalc.htm (une copie de ce fichier est
incluse sur la disquette de Microfin ; cherchez un fichier de ce nom dans le sous-
répertoire c :\microfin du disque dur). Double-cliquez sur ce fichier, le patch
de correction s'installe et un message s'affiche indiquant que l'installation sous
Excel a été correctement effectuée ;
● soit vous installez la mise à jour Service Release 2, disponible sur www.micro-
soft.com. Une fois cette mise à jour installée, la version actualisée est Excel 97 SR 2.
Une fois installé le patch approprié, démarrez Excel et ouvrez le fichier mi-
crofin.exe. Tout en maintenant appuyées les deux touches Ctrl et Alt, pressez la
touche F9. Ceci calculera correctement le tableur. Par la suite, le calcul du modèle
peut être relancé en appuyant simplement sur la touche F9. Sauvegardez le ta-
bleur sur la disquette.
167
168 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Matériel recommandé
L'utilisation de Microfin requiert au minimum un ordinateur 486 avec 24 mé-
gaoctets de mémoire vive (RAM), pour que le modèle fonctionne correctement.
Cependant, le tableur étant large, le temps de calcul est considérablement moins
long sur un ordinateur Pentium ou Pentium II.
Lorsque Microfin est utilisé pour modéliser indépendamment l'activité de plu-
sieurs agences, il est nécessaire d'avoir une capacité de mémoire vive plus impor-
tante (environ 6 mégaoctets de plus pour chaque agence supplémentaire ; voir
QFP 35 paragraphe 3.4.1 pour davantage d'informations). Cependant, le prix de la mé-
Microfin est très lent à moire supplémentaire est aujourd'hui relativement abordable (généralement moins
fonctionner. Pourquoi ? de 50 $ pour 32 mégaoctets dans le cas d'un ordinateur de bureau).
Il y a plusieurs moyens de connaître la capacité de mémoire vive dont est équipé
Il y a trois raisons possibles. Si votre système. Un des plus simples consiste à démarrer Excel, cliquer sur Aide,
l'ordinateur sollicite continuel-
lement le disque dur, cela si-
puis sur À propos de Microsoft Excel, et enfin sur Infos système. Vous obtiendrez
gnifie soit que la capacité de une liste de données techniques, dont la mémoire physique totale. Si le nombre
mémoire vive est insuffisante, de kilooctets est supérieur à 24 000, c'est que vous disposez de plus de 24 méga-
soit que d'autres applications octets de mémoire vive.
sont ouvertes, qui utilisent la
mémoire disponible. Fermez
toutes les applications autres
que Microfin. Si le problème Installation de Microfin
persiste, vous devez augmenter
la capacité de mémoire vive de Le fichier microfin.xls représentant 7 mégaoctets, il doit être compressé de façon
votre ordinateur. à être distribué sur disquettes. Il est distribué sous la forme d'une archive auto-ex-
Une troisième possibilité est
que l'option de calcul automa- tractible qui doit être installée sur le disque dur avant d'être utilisée. La procédure
tique est activée. C'est-à-dire d'installation est la même quelle que soit la version du fichier, qu'elle soit sur dis-
que Microfin relance le calcul quette, téléchargée à partir d'Internet, ou reçue par courrier électronique sous forme
du modèle entier pour chaque
nouvelle donnée saisie. Lorsque
de fichier attaché. Suivez les étapes suivantes pour utiliser le modèle :
Microfin démarre, il lance nor- 1. Lancez l'Explorateur Windows (si vous êtes sous Windows 95 ou 97) ou le
malement une macro qui place
la fonction calcul en mode ma- Gestionnaire de fichiers (si vous êtes sous Windows 3.1).
nuel. Cependant, si l'utilisateur 2. Localisez le fichier appelé mfininst.exe (abréviation de « microfin install »). Ce
a désactivé les macros, cette opé- fichier se trouve soit sur votre lecteur de disquette (si vous installez Microfin
ration n'est pas effectuée. à partir d'une disquette), soit dans votre répertoire de téléchargement (si vous
l'avez téléchargé à partir d'Internet ou reçu par courrier électronique).
3. Double-cliquez sur le fichier mfininst.exe (selon la configuration de l'Explorateur
Windows, il est possible que l'extension .exe n'apparaisse pas).
4. Le processus d'installation démarre automatiquement. Un encadré s'affiche
sur votre écran, avec le message suivant :
Vous installez actuellement le modèle de projection Microfin et son système
d'aide sur votre disque dur. Le programme d'installation suggérera d'installer
ces fichiers dans le sous-répertoire « c :\microfin » sur le lecteur « c ». Si vous
le souhaitez, vous pouvez choisir un lecteur et un répertoire différents sur l'é-
cran suivant. Le processus d'installation nécessite 8 mégaoctets d'espace libre
sur le disque dur. En cas de problème au cours de l'installation, reportez-vous
au guide ou au site web du CGAP.
ANNEXE 1 INSTALLATION ET DÉMARRAGE DE MICROFIN 169
5. Cliquez sur OK pour faire apparaître l'écran d'installation, qui vous permet
de changer de sous-répertoire si vous le souhaitez. Cliquez sur l'encadré « unzip »
lorsque vous êtes prêt à commencer.
6. Une fois l'installation terminée, vous devez voir apparaître le message « fichiers
correctement installés ». Cliquez sur OK. Le système d'aide de Microfin doit
ensuite charger un écran avec le message « installation terminée ». Si vous le sou-
haitez, vous pouvez explorer le système d'aide. Pour fermer le système d'aide,
une fois que vous avez terminé, cliquez sur le bouton Quitter.
7. Le fichier est maintenant prêt à être utilisé. QFP 36
Excel affiche un message
à propos des macros.
Démarrer Microfin Que se passe-t-il ?
Lorsque Microfin démarre, il
Pour commencer à utiliser Microfin, démarrez d'abord Excel. Puis utilisez la com- lance dans un premier temps
mande Fichier/Ouvrir, localisez le sous-répertoire dans lequel se trouve le fichier une série de procédures macros
pour préparer l'utilisation du
Microfin.xls, et cliquez sur le fichier pour l'ouvrir. Microfin lancera dans un pre- modèle. Sur certains systèmes,
mier temps une série de procédures automatiques pour préparer son utilisation (si les macros peuvent afficher les
une erreur macro apparaît, reportez vous à QFP 36). messages suivants : « Can't find
Une fois le fichier ouvert, il est conseillé d'utiliser la commande Fichier/Enregis- project or library » ou « Macro
Error : Run Time Error ». Dans
trer Sous pour sauvegarder le modèle sous un nouveau nom (par exemple, FEDA1.xls). ce cas, cliquez sur Fin.
Ceci permet de conserver le fichier original afin de l'utiliser pour une autre série de Les erreurs de macro peu-
projections. Lorsque le modèle fonctionne sous Excel 97, un message apparaît in- vent provenir du fait qu'Excel
n'a pas été complètement ins-
diquant que le dossier de travail a été conçu sous une version antérieure d'Excel, et tallé. Microfin peut être ou non
demandant s'il faut convertir cette version au format Excel 97. Aucune information utilisable, selon l'endroit où se
ne sera perdue ni modifiée si le fichier est actualisé au format Excel 97, mais le fi- situe l'erreur dans le processus
chier ne pourra plus être utilisé avec les versions précédentes d'Excel. d'ouverture du fichier Microfin.
Si Microfin ne peut pas être fa-
Microfin est un modèle sophistiqué, et tous les soins ont été apportés pour ga- cilement utilisé, réinstallez Excel
rantir son exactitude et sa fiabilité. Cependant, ni le CGAP, ni les concepteurs du à partir des disquettes origi-
modèle ne peuvent être tenus pour responsables des éventuels problèmes causés par nales, ou essayez le modèle sur
des défauts du modèle, ou par son usage erroné. un autre ordinateur.
Il arrive qu'Excel 97 de-
mande à l'utilisateur, lors de
l'ouverture du fichier, s'il faut
ENCADRÉ A1.1 activer les macros. Vous devez
Méthode de transfert de Microfin à d'autres ordinateurs activer les macros pour que
Microfin fonctionne. Excel 97
est doté de cette option pour
Le fichier Microfin.xls est trop gros pour tenir sur une seule disquette. Pour éviter la contamination poten-
transférer Microfin sur un autre ordinateur, utilisez l'une de ces options : tielle par des virus de macro. Le
1. Si les deux ordinateurs sont équipés d'un système de mémorisation amovible fichier original de Microfin ne
compatible tel qu'un ZipDrive, utilisez ce système pour transférer les fichiers. contenant aucun virus, les ma-
cros peuvent être activées sans
2. Sinon, la solution la plus simple consiste à utiliser une connexion par câble, aucun danger.
et un logiciel comme LapLink pour transférer les fichiers. Le personnel chargé
du système d'information de gestion devrait être en mesure de vous aider.
ENCADRÉ A1.1
Méthode de transfert de Microfin à d'autres ordinateurs (suite)
Note
1. Le patch Excel 97 Auto Recalculation Patch est inclus dans les versions internatio-
nales de la mise à jour SR-1. Si vous avez installé une version internationale de la mise à
jour SR-1 pour Office 97, vous n'avez pas besoin d'installer le patch Excel 97 Auto
Recalculation Patch.
ANNEXE 2
Cette annexe présente des impressions de tous les éléments principaux du dossier
de travail Excel. Ces impressions doivent être utilisées en même temps que le
modèle pour mieux comprendre l'agencement des différentes parties du modèle.
Elles présentent souvent les pages du modèle d'une manière plus claire que la pe-
tite portion du modèle qui s'affiche sur l'écran de votre ordinateur.
Les données affichées à l'écran peuvent cependant être différentes du contenu
de ces impressions, du fait des options de configuration du modèle. Par exemple,
certaines parties du modèle concernant des produits de prêt ou d'épargne non
utilisés peuvent être masquées, de même le choix du mode de projection (conso-
lidé, par agences ou par régions) conditionne la nomenclature et la structure des
pages, et la sélection de l'analyse détaillée des flux de trésorerie fait apparaître des
sections normalement masquées.
Les impressions sont divisées en sections par sujet ; chaque section est précédée
d'une page décrivant les informations qu'elle contient. Les sections présentées
sont les suivantes (numéro de page entre parenthèses) :
● Aperçu général et documents d'introduction (p. 177)
● Produits et services (p. 185)
● Analyse du programme ou des agences (p. 189)
● Analyse de la structure administrative ou du siège (p. 203)
● Financement (p. 219)
● États financiers et analyse (p. 225)
171
Aperçu général
et documents d’introduction
173
174 PAGE INTRO
CGAP
Consultative Group to Assist the Poorest
Microfin.xls
Modèle de planification opérationnelle des IM F
Version: 2.04 mars 8, 1999 Prière contacter www.microfin.com pour commentaires sur ce modèle
Excel vers ion: 8.0e Contacter PACT Publications à books@pactpub.org pour obtenir exemplaire imprimé du manuel d'exploitation.
DÉNI DE RESPONSABILITÉ
Ce modèle est complexe et tous les soins ont été apportés pour garantir son exactitude et sa fiabilité.
Mais ni le CGAP, ni la Women's World Banking, ni les concepteurs ne peuvent être tenus pour responsables d' éventuels
problèmes dus aux imperfections du modèle ou à son utilisation erronée.
PRODUITS
Page définition des
L'information sur les produits est utilisée pour l'activité de toutes les agences
produits
[Products] Note: Pages agence ci-dessous sont remplacées par pages progr. dans mode consolidé
CIRCUITS MARKETING
Données saisies sur niveaux d'activité pour tous les
Activité de l'agence 1
Activité de l'agence 2 Activité de l'agence n produits, les niveaux d'effectifs et toutes les charges
(programme)
... d'exploitation
RES. & CAP. INST.
[Branch/Program] Pages supplémentaires uniquement en mode Agence ou en mode Région
Configuration
ressources et Gestion de l'agence Cette page permet d'ajouter ou d'éliminer des pages agences et de leur donner un intitulé. Elle est masquée en
capacités instit. mode « consolidé ».
[Inst.Cap.] [Gest. agence]
Produits des
Placements Après planif. des flux de fin., le produit du
Flux de financement et placement des liquidités dispo. et le coût
s tratégie de placement des ress. sont reportés sur la page
siège/admin.
[Fin.Flows]
GESTION FINANCIERE
États financiers générés automatiquement à partir d'informations
États financiers
saisies dans d'autres parties du modèle
Compte de résultat
Compte de résultat retraité
Bilan
Flux de trésorerie
Données de sortie
résumées
176 PAGE FLUX COMPTE DE RÉSULTAT
Sources de financement
Épargne (extrait de page Programme) - Charges financières 120 000 12,0% 10,0%
Empr. concessionnels (extr.de p. Financement)
Empr. commerciaux (extr.de p. Financement)
Encours brut de crédits 504 000 504 000 420 000 420 000
(Moins : prov. pour créances dout.) -20 000 -20 000 -16 000 -16 000 Données correctes
Encours net de crédits 484 000 484 000 404 000 404 000
Total partiel, actif circulant 546 800 0 546 800 521 780 0 521 780
Immobilisations
Terrains 0 0
Constructions (brut) 0 0
Matériel et équipement (brut) 24 000 24 000 24 000 24 000
(Amortissement cumulé) -8 000 -8 000 -4 000 -4 000 Données correctes
TOTAL ACTIF 562 800 0 562 800 541 780 0 541 780
DETTES
Dettes à court terme
Charges à payer 0 0
Dépôts d'épargne 0 0 NOTE : N'entrer que l'épargne détenue par IMF
Emprunts à court terme 108 000 108 000 20 000 20 000
Autres dettes court terme 0 0
Total partiel, dettes court terme 108 000 0 108 000 20 000 0 20 000
Total partiel, dettes à long terme 182 000 0 182 000 290 000 0 290 000
TOTAL DETTES 290 000 0 290 000 310 000 0 310 000
FONDS PROPRES
Subv. en fds propres cum., pério. ant. 297 400 297 400 291 700 291 700 NOTE : Le chiffre de droite est calculé à partir d'autres données saisies pour assurer la cohérence des données
Subv. en fds propres, pério. en cours 42 600 0 42 600 5 700 0 5 700 Montant pour période en cours est recalculé lorsque montant période précédente est saisi
Capitaux propres actionnaires 0 0 NOTE : Produits des subventions proviennent des informations saisies dans le bilan
Paiements dividendes 0 0 Données correctes
Report à nouveau, pério. antérieures -65 620 -65 620 -55 720 0 -55 720 NOTE : Le chiffre de droite est calculé à partir d'autres données saisies pour assurer la cohérence des données
Résultat net, période en cours -1 580 0 -1 580 -9 900 0 -9 900
TOTAL FONDS PROPRES 272 800 0 272 800 231 780 0 231 780
TOTAL PASSIF 562 800 0 562 800 541 780 0 541 780
Vérif. : Si A = D + FP, ce poste égal à 0 0 0 0 0 0 0 Données correctes
Informations sur le portefeuille Ex.97 Ex.96 NOTE : Donnée servant uniquement au calcul des ratios ci-après
Nbre d'emprunteurs actifs (fin de pério.) 36 000 NOTE : Si colonne de droite rem plie, modèle produit des ratios pour une 2ème année, pour analyse de tendance
Nbre de jours pr calcul du port. à risque 30 Par exemple, 7, 14 ou 30
Rembours. en retard > 30 j. (fin pério.) 14 000
Cap. rest. dû. sur pr. en ret.> 30 j (fin p.) 30 240 Saisir encours des crédits à risque
Montant abandons de créances pdt pério. 16 000 NOTE : Cette valeur est extraite des inform a tions du bilan et du compte de résultat
Montant m oyen du prêt initial 300
PAGE CONFIGURATION MODÈLE 179
.
Infos utilisées pr calcul ratios Ex.97 Ex.96 Ex.95 NOTE : Si colonne de droite remplie, modèle produit des ratios pour une 2ème année, pour analyse de tendance
Total des actifs 562 800 541 780 .
Moyenne total actifs 552 290 #N/A NOTE : Le symbole #ND indique que données sont insuffisantes pour calculer le ratio
Encours brut de crédits 504 000 420 000
Encours brut moyen de crédits 462 000 #N/A
Montants prêts exigibles 290 000 310 000
Montant moyen des prêts exigibles 300 000 #N/A
Fonds propres 272 800 231 780
Valeur moyenne des fonds propres 252 290 #N/A
Immobilisations nettes 16 000 20 000
Valeur moy. nette des immobilisations 18 000 #N/A
Dépôts d'épargne 0 0
Taux d'inflation, 097 10,0%
Taux des emprunts sur le marché, 097 14,0%
Retraitement coût ressources subv. 19 800 #N/A NOTE : Écart entre taux des emprunts sur le marché et taux effectivement payé pour capitaux empruntés
Retraitem. avoirs liquides au tit. inflation 23 429 #N/A NOTE : Dimin. valeur moyenne fonds propres moins valeur moyen. immob. nettes, due inflation
Subventions en nature, 097 3 000
Nbre moy. agents de crédit pdt période 12,0
Effectif total moyen pendant période 8,0
Ratios financiers Ex.97 Ex.96 NOTE : Le symbole #ND indique que données sont insuffisantes pour calculer le ratio
Analyse compte de résultat
Rentabilité des actifs totaux 30,7% #N/A
Ratio charges financières 4,0% #N/A
Marge financière brute 26,6% #N/A
Taux provision pr cr. douteuses 3,6% #N/A
Marge financière nette 23,0% #N/A
Ratio charges d'exploitation 23,3% #N/A
Marge d'exploit. (rentabilité de l'actif) -0,3% #N/A
Ratio dons et subventions 7,7% #N/A
Résultat net 7,4% #N/A
Rentabilité
Pérennité opérationnelle 99% 94%
Pérennité financière 78% #N/A
Rentabilité des fonds propres -0,6% #N/A
Rentabilité retraitée des fonds propres -19,0% #N/A
Solvabilité
Multiplicateur des fonds propres 2,1 2,3
Ratio liquidité immédiate 5,1 26,1
Efficacité et productivité
Rendement du portefeuille 36,0% #N/A NOTE : Rendement basé sur produit des intérêts et comm issions des opérations de crédit
Charges exploit. / Montant moy. portef. 27,9% #N/A
Emprunteurs par Agent de crédit 3 000 #N/A
Portefeuille de crédits par Agent de crédit 40 333 #N/A
Coût moyen des ressources empruntées 7,4% #N/A
Pourcentage frais généraux 37,8% 37,5%
Agent de créditen % effect. totaux 150% #N/A
Expansion et portée
Taux croissance du portefeuille 20,0% #N/A
Taux croissance dépôts d'épargne 0,0% #N/A
Produits et services
Cette section contient des impressions de la page PRODUITS, qui se compose des
sections suivantes :
● Nombre et noms des produits
● Résumé des définitions des produits
● Définition des produits de prêt
● Définition des produits d'épargne
181
182 PAGE PRODUITS
(1) Entité contrôlant l'épargne Faire apparaître épargne sur le bilan de l'IMF NOTE : Si l'épargne est détenue par un groupe communautaire ou une banque commerciale
NOTE : Le choix précédent détermine aussi si l'IMF verse des intérêts indépendante, ne pas cocher cette ligne
(2) Taux d'intérêt versé NOTE : Saisir taux annualisé payé sur solde épargne, même si IMF ne paye pas les intérêts
Entrer changements sur cette ligne - 8,0%
Valeur utilisée dans les calculs 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
.
(4) Indexation de l'épargne Valeur de l'épargne indexée sur valeur extérieure
185
186 PAGE RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES
Ajust. analyse flux de tréso. Microfin permet différencier entre charges à payer et versements liquides. Option ne doit
être utilisée que si projections très détaillées du flux de tréso. sont nécessaires. Option peut
être activée plus tard, après réalisation des projections
« Cocher » ici pour utiliser ajustements détaillés des sections flux de trésorerie
Principes
provisionnement pr
créan. dout. et abandon
créances
Fréquence d'abandon de créances Base semestrielle NOTE : Fréquence abandons créances uniquement pour années 1-2. Base trimestrielle pour années 3-5
Provisions pour créances douteuses et portefeuille crédits brut seront minorés du montant estimé
prêts irrécouvr. aux intervalles indiqués ci-dessus. % pertes sur créances irréc. saisi dans page Agence/programme
Taux provision pr créan. dout. De À % prov. Répartition catégories intermédiaires bal. âgée
Prêts à jour (<30jours) 0 30 0% Par défaut Manuel % Utilisé
En retard 31-60jours 31 60 25% 60% 60% Entrer les pourcentages de répartition pour les trois catégories du milieu
En retard 61-90jours 61 90 50% 25% 25%
En retard 91-180jours 91 180 75% 15% 15% .
En retard de plus de 180jours 100% .
Méthodes allocation
des coûts Modélis. agence inactivée. Section non pertinente
Informations sur le
personnel NOTE : s'il existe plus de postes que de lignes, regrouper postes par tranches de salaires
Ceci permettra d'effectuer projections précises des charges de personnel
Titres des agents de crédit NOTE : Entrer titre des employés en contact direct avec les clients, par ex. « Agent de crédit »
Titre du poste d' «agent de crédit» Agent de crédit Au singulier, moins de 15 caractères
Titre abrégé d' « agent de crédit » agent Au singulier, moins de 7 caractères
NOTE : Les agents de crédit étant déjà inclus, ne pas entrer de nouveau
Effectifs niveau programme Intitulés de poste Lien éventuel avec combinaison des entités ci-ap.
Agent de crédit Agent de crédit agents Emprunteurs Epargnants Agences Arrondi
responsable op/responsable d'agence responsable op/responsable d'agence 1,0
Superviseur de crédit Superviseur de crédit 12,0 0,3
Comptable Comptable 1,0
Guichetier Guichetier 4 000 6 000 0,2
Agent de sécurité Agent de sécurité 0,5
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
Effectifs niveau admin. Intitulés de poste agents Emprunteurs Epargnants Agences Pers. prog. Arrondi
Directeur Général Directeur Général
Responsable financier Responsable financier
Secrétaire Secrétaire
Coursier Coursier
Superviseur du Information Superviseur du Information
Directeur des ressources Humaines Directeur des ressources Humaines
Directeur de l'épargne Directeur de l'épargne
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
Ajustements salaires et avant. Ajuster salaires en fonction inflation au début de chaque exerc.
Ajust.automatiques supplémentaires (entrer chiffres négatifs si hausse des salaires inférieure à inflation)
PAGE RESSOURCES ET CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES 187
Autres charges
d'exploitation NOTE : Amortis.et coût des ressources calculés ailleurs. Ne pas entrer de nouveau.
NOTE : Ligne existe déjà dans page agences pour calcul des Divers
Lien avec inflation Lien éventuel avec combinaison des entités ci-ap.
Charges exploit. niv. progr. Intitulés de poste Mensuelle Annuelle agents Pers. prog. Emprunteurs Epargnants Agences
Loyer Loyer 100% 450,00
Eug, gaz, électricité Eug, gaz, électricité 100% 150,00
Transport Transport 80% 100,00
Frais de fonctionnement Généraux Frais de fonctionnement Généraux 100% 40,00
Réparations, maintenance, et assuranceRéparations, maintenance, et assura 100% 50,00
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
NOTE : Amortis.et coût des ressources calculés ailleurs. Ne pas entrer de nouveau.
NOTE : Ligne existe déjà dans page agences pour calcul des Divers
Lien avec inflation Lien éventuel avec combinaison des entités ci-ap.
Charges exploit. niv. admin. Intitulés de poste Mensuelle Annuelle agents Perso. adm. Emprunteurs Epargnants Agences
Loyer Loyer 100%
Eug, gaz, électricité Eug, gaz, électricité 100%
Transport Transport 100%
Frais de fonctionnement Généraux Frais de fonctionnement Généraux 100% 100,00
Réparations, maintenance, et assuranceRéparations, maintenance, et assura 100%
Commissions Professionnelles et Con
Commissions Professionnelles et Consultants 100%
Dépenses du Conseil d'administration Dépenses du Conseil d'adm inistratio 100%
Formation du Personnel Formation du Personnel
[non utilisée]
[non utilisée]
[non utilisée]
Catégories
d'immobilisations ATTENTION : Exclure terrains et cons tructions des deux premières sections
Seront inclus dans section distincte ci-après
Coût unitaire Durée (ans) Lien éventuel avec combinaison des entités ci-ap.
Immobilisations niv. progr. Intitulés de poste Base % inflation Saisi Utilisé agents Non-agents Pers. prog. Agences Arrondi
Ordinateurs Ordinateurs 2 000 80% 5,0 5,0 8,0 0,3
Mobilier de Bureau Mobilier de Bureau 1 000 100% 7,0 7,0 1,0 0,0
Mobilier commun aux employés Mobilier commun aux employés 200 100% 7,0 7,0 1,0 0,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
Coût unitaire Durée (ans) Lien éventuel avec combinaison des entités ci-ap.
Immobilisations niv. admin. Intitulés de poste Base % inflation Saisi Utilisé Pers. prog. Perso. adm. Total effectifs Agences Arrondi
Ordinateurs Ordinateurs 2 000 80% 5,0 5,0
Mobilier de Bureau Mobilier de Bureau 1 500 100% 7,0 7,0
Véhicules Véhicules 20 000 100% 6,0 6,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
[non utilisée] 5,0
Section données de
sortie sur produit de
prêt
Activité de crédit agrégée NOTE : Si « demande »prévue à la baisse dans section supra, nombre réel emprunt. peut excéder nombre saisi jusqu'au rembours. prêts en cours
Total crédits en cours * 3 600 3 672 3 745 3 821 3 896 3 975 4 054 4 135 4 268 4 405 4 545 4 691 4 840
Produit 1 : Groupes Solidaire * 3 600 3 672 3 745 3 821 3 896 3 975 4 054 4 135 4 268 4 405 4 545 4 691 4 840
Produit 2 : [Prod. prêt 2 non utilisé]* 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 3 : [Prod. prêt 3 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 4 : [Prod. prêt 4 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Augment. totale nbre emprunteurs 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 3,2% 3,2% 3,2% 3,2% 3,2%
Total portefeuille de crédits * 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Produit 1 : Groupes Solidaire * 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Produit 2 : [Prod. prêt 2 non utilisé]* 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 3 : [Prod. prêt 3 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 4 : [Prod. prêt 4 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Croissance totale du portefeuille 2,6% 1,5% 0,4% 0,0% -1,1% -4,1% 11,5% 9,8% 7,5% 9,8% 7,8% 4,1%
Activité de portefeuille
Décaissements des prêts * 83 600 84 468 85 345 89 508 90 531 91 253 168 334 175 491 177 742 208 214 211 065 213 185
Total remboursements mensuels * 70 462 76 671 83 007 89 471 96 480 103 640 110 901 120 862 132 020 143 419 154 855 166 577
Indexation produits 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Moins abandon de créances 0 0 0 0 0 -8 907 0 0 0 0 0 -14 446
Encours brut de crédits 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Encours moyen de crédits 140 141 140 138 135 131 123 135 143 149 159 166 168
Montant moy. décaissements prêts * 240 241 242 254 255 257 267 257 258 277 278 279
Montant moy. décaissem. prêts (réel) * 238 238 237 246 245 245 252 241 240 256 254 254
Encours de crédits (réel ) * 504 000 513 047 516 663 514 859 510 822 501 063 476 797 527 352 574 446 612 469 667 472 713 700 737 292
190 PAGE PROGRAMME/AGENCE
Section données de
sortie sur produit de
prêt
Activité de crédit agrégée NOTE : Si « demande »prévue à la baisse dans section supra, nombre réel emprunt. peut excéder nombre saisi jusqu'au rembours. prêts en cours
Total crédits en cours * 3 600 3 672 3 745 3 821 3 896 3 975 4 054 4 135 4 268 4 405 4 545 4 691 4 840
Produit 1 : Groupes Solidaire * 3 600 3 672 3 745 3 821 3 896 3 975 4 054 4 135 4 268 4 405 4 545 4 691 4 840
Produit 2 : [Prod. prêt 2 non utilisé]* 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 3 : [Prod. prêt 3 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 4 : [Prod. prêt 4 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Augment. totale nbre emprunteurs 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 2,0% 3,2% 3,2% 3,2% 3,2% 3,2%
Total portefeuille de crédits * 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Produit 1 : Groupes Solidaire * 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Produit 2 : [Prod. prêt 2 non utilisé]* 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 3 : [Prod. prêt 3 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit 4 : [Prod. prêt 4 non utilisé] * 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Croissance totale du portefeuille 2,6% 1,5% 0,4% 0,0% -1,1% -4,1% 11,5% 9,8% 7,5% 9,8% 7,8% 4,1%
Activité de portefeuille
Décaissements des prêts * 83 600 84 468 85 345 89 508 90 531 91 253 168 334 175 491 177 742 208 214 211 065 213 185
Total remboursements mensuels * 70 462 76 671 83 007 89 471 96 480 103 640 110 901 120 862 132 020 143 419 154 855 166 577
Indexation produits 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Moins abandon de créances 0 0 0 0 0 -8 907 0 0 0 0 0 -14 446
Encours brut de crédits 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Encours moyen de crédits 140 141 140 138 135 131 123 135 143 149 159 166 168
Montant moy. décaissements prêts * 240 241 242 254 255 257 267 257 258 277 278 279
Montant moy. décaissem. prêts (réel) * 238 238 237 246 245 245 252 241 240 256 254 254
Encours de crédits (réel ) * 504 000 513 047 516 663 514 859 510 822 501 063 476 797 527 352 574 446 612 469 667 472 713 700 737 292
PAGE PROGRAMME/AGENCE 191
192 PAGE PROGRAMME/AGENCE
PAGE PROGRAMME/AGENCE 193
194 PAGE PROGRAMME/AGENCE
Immobilisations niv.
progr. NOTE : Entrer « valeur comptable » tous actifs portés au bilan dans section ci-dessous
NOTE : Description catég. immobilisations spécifiée ds page Cap. inst.
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
Montant init. Total Mensuel Résid. Résid. Résid. Total
Données sur solde initial Valeur achat Durée (ans) Amortiss. Quantité Durée (ans) Quantité Durée (ans) Quantité Durée (ans) Quantité
1 Ordinateurs 4 000 5,0 67 2 2,0 2
Mobilier de Bureau 1 000 7,0 12 1 3,0 1
Mobilier commun aux employés 3 000 7,0 36 7 3,0 4 4,0 5 5,5 16
[non utilisée] 5,0 0 0
[non utilisée] 5,0 0 0
[non utilisée] 5,0 0 0
[non utilisée] 5,0 0 0
[non utilisée] 5,0 0 0
[non utilisée] 5,0 0 0
2 Valeur brute totale 8 000 114
3 Moins : amortissement cumulé (3 000) .
4 Valeur nette des immobilisations 5 000
Acquisition immobilisations NOTE : Cessions immob. non incorporées dans modèle. Voir Aide
1 Nombre unités acquises - [ENTREE]
Ordinateurs - Auto
Mobilier de Bureau 1 Auto 4
Mobilier commun aux employés - Auto
[non utilisée] - Manuel
[non utilisée] - Manuel
[non utilisée] - Manuel
[non utilisée] - Manuel
[non utilisée] - Manuel
[non utilisée] - Manuel
2 Nombre unités acquises - [SORTIE] NOTE : Écarts entre chiffres indiqués pour « sortie » et pour « entrée » sont dus à actifs achetés en vue remplacer actifs initiaux amortis.
Ordinateurs Auto - - - - - - - 1 - 1 - -
Mobilier de Bureau Auto - - - - - - - 1 - - 4 -
Mobilier commun aux employés Auto 1 - - - - - - 8 - 2 - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Manuel - - - - - - - - - - - -
3 Nombre d'unités à remplacer NOTE : Cette section masquée fournit détails sur le calendrier de remplacement des immobilisations portées dans section Soldes initiaux
4 Nombre total d'unités
Ordinateurs Auto 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 4 4 4
Mobilier de Bureau Auto 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 6 6
Mobilier commun aux employés Auto 16 17 17 17 17 17 17 17 25 25 27 27 27
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] Man. - - - - - - - - - - - - -
Allocation charges
non financières
indirectes
NOTE : Méthode d'allocation coûts indirects choisie sur page Cap. inst.
1 Méthode d'allocation (réf.) En % charges dir. non fin., agence
2 % charges non financières indirectes 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100% 100%
3 Pourcentage alloué à cette agence 4 355 4 367 4 378 4 390 4 402 4 414 4 427 4 439 4 451 4 464 4 476 4 489
NOTE : Coûts indiqués dans section non réalistes tant que page Siège n'est pas complète
Compte de résultat
agence
Produits financiers
Intérêts sur les prêts 12 977 13 637 14 108 14 434 14 609 14 435 15 185 17 046 18 704 20 486 22 398 23 793
Commiss. diver., pénalités incl. 2 508 2 534 2 560 2 685 2 716 2 738 5 050 5 265 5 332 6 246 6 332 6 396
Indexation produit des prêts 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Produit des placements 73 213 160 479 512 893 1 519 1 043 643 467 450 421
Total produits financiers * 15 558 16 384 16 828 17 598 17 837 18 065 21 754 23 353 24 679 27 200 29 180 30 610
Charges financières
Intérêts et com m iss. sur emprunts 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 495 2 997 3 372
Intérêts versés sur dépôts d'épargne 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total charges financières * 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 495 2 997 3 372
Produit net bancaire 13 183 14 009 14 453 15 223 15 462 15 690 19 379 20 978 22 304 24 705 26 183 27 238
Dot. aux prov. pour créances dout. * 1 547 1 856 1 642 1 540 1 221 824 3 506 4 062 3 957 5 185 5 106 4 893
Marge financière nette 11 636 12 153 12 811 13 683 14 241 14 867 15 873 16 917 18 347 19 520 21 078 22 344
Charges d'exploitation
Programme (niveau agence) 9 980 9 997 10 015 10 032 10 050 9 911 10 018 14 231 14 258 15 007 15 088 15 117
Administration (siège) * 4 355 4 367 4 378 4 390 4 402 4 414 4 427 4 439 4 451 4 464 4 476 4 489
Total charges d'exploitation 14 335 14 364 14 393 14 423 14 452 14 326 14 445 18 670 18 709 19 471 19 564 19 607
Résultat net d'exploit. (après impôts) -2 699 -2 211 -1 583 -739 -211 541 1 428 -1 753 -362 49 1 513 2 738
Analyse compte de
résultat agence NOTE : Pour analyse agence, dénominateur est portefeuille moyen
Encours de crédits moyen 510 569 521 037 526 105 527 293 524 337 510 715 528 785 584 816 634 992 690 251 750 754 794 940
NOTE : Ratios ci-après exprimés en équivalents annualisés
Rendement du portefeuille 36,6% 37,7% 38,4% 40,0% 40,8% 42,4% 49,4% 47,9% 46,6% 47,3% 46,6% 46,2%
- Coûts de financement * 5,6% 5,5% 5,4% 5,4% 5,4% 5,6% 5,4% 4,9% 4,5% 4,3% 4,8% 5,1%
= Produit net bancaire 31,0% 32,3% 33,0% 34,6% 35,4% 36,9% 44,0% 43,0% 42,1% 43,0% 41,9% 41,1%
- Dot. aux prov. pour créances dout. * 3,6% 4,3% 3,7% 3,5% 2,8% 1,9% 8,0% 8,3% 7,5% 9,0% 8,2% 7,4%
= Marge financière nette 27,3% 28,0% 29,2% 31,1% 32,6% 34,9% 36,0% 34,7% 34,7% 33,9% 33,7% 33,7%
- Charges d'exploitation 33,7% 33,1% 32,8% 32,8% 33,1% 33,7% 32,8% 38,3% 35,4% 33,8% 31,3% 29,6%
= Marge d'exploitation -6,3% -5,1% -3,6% -1,7% -0,5% 1,3% 3,2% -3,6% -0,7% 0,1% 2,4% 4,1%
Programme Nombre prêts en cours par cycle Groupes Solidaire Indiquer valeurs réelles
14 000
12 000
10 000
Nombre de prêts en cours
8 000
6 000
4 000
2 000
0
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Premier cycle Deuxième cycle Troisième cycle Quatrième cycle Cinquième cycle Sixième et suivants
PAGE GESTION AGENCE 197
Procédure :
1) IMPORTANT !!! Sauvegarder avant ajouter 1 nouvelle agence
2) Cliquer sur bouton ci-dessus pour ajouter 1 agence
(Si le processus prend plus de 5 m inutes, vous avez dépassé capacité mémoire vive et devrez probab. redémarrer l'ordinateur)
3) Tes ter temps de calcul pour modèle (appuyer sur F9). Si le calcul prend trop de temps et
que l'ordinateur sollicite continuellement le disque dur, vous avez dépassé capacité mémoire vive
4) Si vs décidez de ne pas continuer avec nouvelle agence, fermer tableur SANS SAUVEGARDER.
Ouvrez la version antérieure sauvegardée sur le lecteur et continuez votre travail.
Intitulé retenu Intitulé retenu Intitulé page agence doit être BREF (moins de 10 caractères ) et ne peut contenir
Agence 1 Agence 1 d'autres caractères que A à Z, 0 à 9, et «.»
Agence 2 Agence 2
Agence 3 Agence 3 Ces intitulés seront utilisés dès que vous aurez cliqué sur bouton macro ci-dessous.
Agence 4 Agence 4
Agence 8 Agence 8 Renommer pages
Agence 9 Agence 9
Agence 10 Agence 10
Analyse de la structure
administrative ou du siège
199
200 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Analyse terrains NOTE : Valeur terrains indiquée séparément d'autres immob. dans bilan. Cette valeur n'est pas amortie.
Achat et cession de terrains -
Valeur totale des terrains 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
NOTE : Entrer description catég. Constr. dans page Cap. Inst.
Analyse des constructions NOTE : Constructions amorties sur 10 ans. Tout amortiss. constr. considéré comme charge pour siège.
Soldes initiaux et acquisitions NOTE : Cession constr. non incorporée dans modèle. Voir Aide
[non utilisée] -
[non utilisée] -
[non utilisée] -
[non utilisée] -
[non utilisée] -
Total acquisitions du mois 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur comptable non amortie
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
Valeur brute totale - - - - - - - - - - - - -
Moins : amortissement cumulé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur nette des constructions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Durée vie résid. moy. actifs init. (ans) .
Estimation amortissement mensuel 0 - - - - - - - - - - - -
Données correctes
Analyse autres
éléments d'actif
NOTE : Dans cette section, entrer tout placement important devant être amorti dans les 5 ans, tel logiciel de SIG
Soldes initiaux et acquisitions NOTE : Entrer description catég. autres éléments d'actif dans page Cap. Inst.
Sys teme d'information de gestion 1 500
[non utilisée] -
[non utilisée] -
[non utilisée] -
Total acquisitions du mois 500 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur comptable non amortie
Sys teme d'information de gestion 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
Valeur brute totale 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Moins : amortissement cumulé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur nette autres élém. actif à LT 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Durée vie résid. moy. actifs init. (ans) .
Estimation amortissement mensuel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Données correctes
Calcul des impôts Note: certaines IMF doivent payer des impôts mais il n'y a pas d'approche standard pour le calcul des ces impôts.
Utiliser la ligne de saisie suivante pour indiquer le montant des impôts versés (ou créer une formule pour générer ce résultat)
Saisie: montant des impôts versés -
Données utilisées: montant des impôts versés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Analyse subventions
en nature
NOTE : Entrer description catég. subventions dans la section à gauche
Subventions reçues NOTE : Entrer montants mensuels dans cette section
-
-
-
-
-
Données utilisées pour les calculs
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
Total subventions en nature reçues 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
204 PAGE ADMIN/SIÈGE
PAGE ADMIN/SIÈGE 205
206 PAGE ADMIN/SIÈGE
Charges
d'exploitation, agence Afficher graphique
Loyer 450 450 450 450 450 450 450 900 900 900 900 900
Eug, gaz, électricité 150 151 152 154 155 156 157 317 320 322 325 327
Transport 1 400 1 409 1 418 1 427 1 436 1 342 1 351 1 987 2 000 2 224 2 239 2 253
Frais de fonctionnement Généraux 680 685 691 696 702 666 671 1 057 1 066 1 160 1 169 1 179
Réparations, maintenance, et assura 50 50 51 51 52 52 52 106 107 107 108 109
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
Charges diverses 218 220 221 222 224 213 215 349 351 377 379 381
Total charges exploit. agence * 2 948 2 966 2 983 3 000 3 018 2 879 2 896 4 716 4 743 5 091 5 121 5 150
Autres charges exploit. agence/portef. 6,8% 6,8% 6,8% 6,8% 6,9% 6,9% 6,2% 9,2% 8,7% 8,5% 7,9% 7,6%
Charges exploitation,
siège Afficher graphique
Loyer 450 450 450 450 450 450 450 450 450 450 450 450
Eug, gaz, électricité 150 151 152 154 155 156 157 159 160 161 162 164
Transport 675 680 686 691 697 702 708 714 719 725 731 737
Frais de fonctionnement Généraux 400 403 406 410 413 416 420 423 426 430 433 437
Réparations, maintenance, et assura 75 76 76 77 77 78 79 79 80 81 81 82
Commissions Professionnelles et Con 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250 250
Dépenses du Conseil d'administratio 100 101 102 102 103 104 105 106 107 107 108 109
Formation du Personnel 167 167 167 167 167 167 167 167 167 167 167 167
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - -
Intérêts sur prêts, autres élém . actif - - - - - - - - - - - -
Charges diverses 113 114 114 115 116 116 117 117 118 119 119 120
Total autres chges d'exploit. admin. 2 380 2 392 2 404 2 415 2 427 2 440 2 452 2 464 2 476 2 489 2 502 2 514
Autres chges exploit. indirectes/portef. 5,5% 5,5% 5,5% 5,5% 5,6% 5,9% 5,3% 4,8% 4,5% 4,1% 3,9% 3,7%
Analyse terrains
Achat et cession de terrains 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur totale des terrains 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
NOTE : Cession constr. non incorporée dans modèle. Voir Aide
Analyse des constructions NOTE : Constructions amorties sur 10 ans. Tout amortiss. constr. considéré comme charge pour siège.
Total acquisitions du mois 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur comptable non amortie
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
Valeur brute totale 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Moins : amortissement cumulé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur nette des constructions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Estimation amortissement mensuel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Analyse autres
éléments d'actif
Total acquisitions du mois 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur comptable non amortie
Sys teme d'information de gestion 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
Valeur brute totale 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Moins : amortissement cumulé 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Valeur nette autres élém. actif à LT 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Estimation amortissement mensuel 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Allocation frais
généraux NOTE : Charges financières allouées indépendamment charges non financières
Total charges non fin. indirectes 4 355 4 367 4 378 4 390 4 402 4 414 4 427 4 439 4 451 4 464 4 476 4 489
Salaires et avantages, siège 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740 1 740
Autres charges exploitation, siège 2 380 2 392 2 404 2 415 2 427 2 440 2 452 2 464 2 476 2 489 2 502 2 514
Amortissement, siège 235 235 235 235 235 235 235 235 235 235 235 235
Méthode allocation charges non fin. En % charges dir. non fin., agence NOTE : Cette méthode est sélectionnée dans page Cap. instit.
Analyse subventions
en nature
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
[non utilisée] - - - - - - - - - - - - -
Total subventions en nature reçues 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
208 PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS
160 000
140 000
120 000
Montant (Freeons)
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55
Mois
900 000
800 000
700 000
Montant (Freeons)
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55
Mois
Décaissements Remboursements
12 000
10 000
Nombre de prêts en cours
8 000
6 000
4 000
2 000
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Groupes Solidaire [Prod. prêt 2 non utilisé] [Prod. prêt 3 non utilisé] [Prod. prêt 4 non utilisé]
PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS 209
Portefeuille (nominal)
4 500 000
4 000 000
3 500 000
2 500 000
2 000 000
1 500 000
1 000 000
500 000
-
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
1 600
1 400
1 200
Nombre de prêts
1 000
800
600
400
200
-
1
Groupes 7
Solidaire 13 prêt 219non utilisé]
[Prod. 25 [Prod.
31
Moisprêt 3 non37
utilisé] 43
[Prod. prêt49 55
4 non utilisé]
500
400
Montant (Freeons)
300
200
100
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55
Mois
Groupes Solidaire [Prod. prêt 2 non utilisé] [Prod. prêt 3 non utilisé] [Prod. prêt 4 non utilisé]
210 PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS
12 000
10 000
Nombre d'épargnants
8 000
6 000
4 000
2 000
-
0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
Mois
Épargne sure livret Dépôts a terme [Prod. épar. 3 non utilisé] [Prod. épar. 4 non utilisé]
1 800 000
1 600 000
Montant des dépôts (Freeons)
1 400 000
1 200 000
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Épargne sure livret Dépôts a terme [Prod. épar. 3 non utilisé] [Prod. épar. 4 non utilisé] Épargne obligatoire
160 000
Produit total activité de crédit (nominal)
140 000
120 000
100 000
Montant (Freeons)
80 000
60 000
40 000
20 000
- Groupes Solidaire [Prod. prêt 2 non utilisé] [Prod. prêt 3 non utilisé]
1 4 7 [Prod.
10 13 prêt 416
non 19 22
utilisé] 25 28 Mois
Produits 31placements
des 34 37 40 43 46 49 52 55 58
PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS 211
Composition du personnel
70
60
50
Nombre d'employés
40
30
20
10
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
agent Effectif, agence Effectif,siège
Nombre de dossiers
350
300
250
Nombre de prêts en cours
200
150
100
50
-
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55
Mois
Charges (nominal)
120 000
100 000
80 000
Montant (Freeons)
60 000
40 000
20 000
-
1 4 7
Personnel, 10 13
agence 16 19
Activités, 22 25
agence 28 Mois
31siège
Dépenses, 34 37 40 43 46 Charges
Provisionnement 49 52 financières
55 58
212 PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS
45%
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 55 58
Dép. directes Dép. indirectes Mois
Provisionnement Charges financières Ajustements
160%
140%
120%
Degré de pérennité
100%
80%
60%
40%
20%
0%
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55
Mois
Péren. fin. Péren. opér.
30%
25%
Charges exploit./Total actifs
20%
15%
10%
5%
0%
1 7 13 19 25 31
Mois 37 43 49 55
PAGE GRAPHIQUES AGRÉGÉS 213
5 000 000
4 000 000
Montant (Freeons)
3 000 000
2 000 000
1 000 000
0
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Liquidités Portefeuille net Plac. court terme Immobilisations nettes Actifs L.T.
6 000 000
5 000 000
4 000 000
Montant (Freeons)
3 000 000
2 000 000
1 000 000
0
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Épargne Prêts Subvention d'investissement Titres Excédent cumulé
2,5
2,0
Valeur
1,5
1,0
0,5
0,0
1 7 13 19 25 31 37 43 49 55 61
Mois
Financement
215
216 PAGE SOURCES FINANCEMENT
PAGES SOURCES FINANCEMENT 217
Emprunts pour portefeuille Entrer taux d'intérêt annual. pour chaque source utilisée ci-dessous
Entrer taux : IDC 1 . 3,0%
Taux utilisé : IDC 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0% 3,0%
Entrer taux : FNB 1 . 14,0%
Taux utilisé : FNB 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0%
Entrer taux : FUNDALL 1 . 8,0%
Taux utilisé : FUNDALL 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
Entrer taux : [Empport 4 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empport 4 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Entrer taux : [Empport 5 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empport 5 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Entrer taux : [Empport 6 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empport 6 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Emprunts pour autres élém. d'actif Entrer taux d'intérêt annual. pour chaque source utilisée ci-dessous
Entrer taux : [Empact1 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empact1 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Entrer taux : [Empact2 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empact2 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Emprunts non affectés Entrer taux d'intérêt annual. pour chaque source utilisée ci-dessous
Entrer taux : [Empr. n. aff. 1 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empr. n. aff. 1 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Entrer taux : [Empr. n. aff. 2 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empr. n. aff. 2 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Entrer taux : [Empr. n. aff. 3 non utilisé] - .
Taux utilisé : [Empr. n. aff. 3 non utilisé] 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Coût ress. au taux du marché NOTE : Section sert à calculer rentabilité retraitée de l'actif et viabilité financière
Entrer modifications sur cette ligne - 14,0%
Taux d'intérêt utilisé dans les calculs 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0% 14,0%
Seuil pour taux du marché (%) 90% Les emprunts dont le taux est au moins ce % du taux marché sont considérés emprunts commerciaux
Données correctes
Indexation fonds empruntés NOTE: indiquer ci-dessous un "1" si le crédit est lié à un taux d'indexation indiqué sur la page Config modèle. Sinon laisser vierge.
[Empr. n. aff. 1 non utilisé] Non indexé
[Empr. n. aff. 2 non utilisé] Non indexé
[Empr. n. aff. 3 non utilisé] Non indexé
IDC Non indexé
FNB Non indexé
FUNDALL Non indexé
[Empport 4 non utilisé] Non indexé
[Empport 5 non utilisé] Non indexé
[Empport 6 non utilisé] Non indexé
[Empact1 non utilisé] Non indexé
[Empact2 non utilisé] Non indexé
Charges fin. crédits portefeuille 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375
IDC 275 275 275 275 275 275 275 275 275 275
FNB 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100 2 100
FUNDALL - - - - - - - - - -
[Empport 4 non utilisé] - - - - - - - - - -
[Empport 5 non utilisé] - - - - - - - - - -
[Empport 6 non utilisé] - - - - - - - - - -
Coût moy. pondéré crédits portefeuille 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8% 9,8%
Produit des placements Section permet saisie taux intérêt et calcule produit des placements.
1 Dépôts à vue 51 400 26 298 26 525 26 754 27 804 28 070 28 208 47 518 50 679 51 255 59 150 60 043 60 710
Taux d'intérêt perçu - entrée - 0,0%
Taux d'intérêt perçu 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%
Produit des dépôts en espèces 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2 Placements à court terme 11 000 31 962 23 934 71 778 76 844 133 888 227 852 156 396 96 458 70 124 67 559 63 194 63 194
Taux d'intérêt perçu - entrée - 8,0%
Taux d'intérêt perçu 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
Produit des placements à court terme 73 213 160 479 512 893 1 519 1 043 643 467 450 421
NOTE : Réserves d'épargne calculées à partir épargne totale et paramètre «% à garder en réserve » de la page Déf. des prod.
3 Réserves d'épargne 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Taux d'intérêt perçu - entrée - 8,0%
Taux d'intérêt perçu 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0% 8,0%
Produit du placement des réserves 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
5 Produit total des placements 73 213 160 479 512 893 1 519 1 043 643 467 450 421
Financement des
activités Section indique financ. des charges d'exploit. en espèces.
2 Moins charges d'exploitation Noter que dot. aux prov. pour créanc. douteuses exclues car ne sont pas des charges en espèces
Charges financières 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 375 2 495 2 997 3 372
Charges d'exploitation niveau agence 9 980 9 997 10 015 10 032 10 050 9 911 10 018 14 231 14 258 15 007 15 088 15 117
Charges d'exploitation siège 4 355 4 367 4 378 4 390 4 402 4 414 4 427 4 439 4 451 4 464 4 476 4 489
Montant impôts acquitté - - - - - - - - - - - -
6 Solde avant emploi fonds non affectés (16 358) (16 387) (16 417) 8 554 (7 922) (16 349) (16 468) (20 625) (20 664) (21 505) (22 049) (22 466)
7 Produit mensuel utilisé pour exploitation 15 558 16 384 16 417 - 7 922 16 349 16 468 20 625 20 664 21 505 22 049 22 466
8 Fonds non affect. utilisés pr exploit. 800 3 - - - - - - - - - -
9 Solde après emploi fonds non affectés - - - 8 554 - - - - - - - -
Financement
portefeuille Section du financement du portefeuille de crédits
1 Ressources affectées, montant initial 50 000 36 862 29 064 26 726 31 689 37 638 130 024 72 591 17 962 0 0 0
2 Variations du portefeuille
Plus rem boursement des prêts 70 462 76 671 83 007 89 471 96 480 103 640 110 901 120 862 132 020 143 419 154 855 166 577
Moins décaissement des prêts -83 600 -84 468 -85 345 -89 508 -90 531 -91 253 -168 334 -175 491 -177 742 -208 214 -211 065 -213 185
3 Solde avant modification fonds affectés 36 862 29 064 26 726 26 689 37 638 50 024 72 591 17 962 -27 760 -64 795 -56 211 -46 608
Financement des
autres éléments d'actif Section du financement des autres éléments d'actif
1 Ressources affectées, montant initial 0 0 0 25 000 25 000 75 000 75 000 75 000 70 124 70 124 67 559 63 194
3 Solde avant modification fonds affectés -202 0 0 25 000 25 000 75 000 75 000 70 124 70 124 67 559 63 194 63 194
8 Solde avant utilis. fds non affectés 0 (202) - 25 000 25 000 75 000 75 000 75 000 70 124 70 124 67 559 63 194 63 194
9 Fonds non affec. utilisés pr autres actifs 202 - - - - - - - - - - -
## Montant clôture ress. affec. aut. actifs 0 0 0 25 000 25 000 75 000 75 000 75 000 70 124 70 124 67 559 63 194 63 194
Résumé financement
avant emploi des ress.
non affectées Section présente solde chaque groupe de fonds affectés avant emploi ress. non affectées
Section ci-après sur ressources non affectées vise à couvrir tout déficit détecté.
1 Financement activités 0 -16 358 -16 387 -16 417 8 554 -7 922 -16 349 -16 468 -20 625 -20 664 -21 505 -22 049 -22 466
2 Financement portefeuille 50 000 36 862 29 064 26 726 31 689 37 638 130 024 72 591 17 962 -27 760 -64 795 -56 211 -46 608
3 Financement autres élém ents d'actif 0 -202 0 25 000 25 000 75 000 75 000 75 000 70 124 70 124 67 559 63 194 63 194
Ressources non
affectées Section récapitule sources et emplois des ressources non affectées.
1 Solde initial ressources non affectées 12 400 21 398 21 395 21 807 39 405 49 320 51 036 56 322 59 050 51 255 59 150 60 043
2 Revenus 15 558 16 384 16 828 17 598 17 837 18 065 21 754 23 353 24 679 27 200 29 180 30 610
7 Total ress. non affectées dispo. 37 958 37 783 38 223 39 405 57 241 67 385 72 790 79 676 99 679 145 450 138 303 129 784
Emplois ressources non affectées NOTE : Section alloue ressources non affectées dispo. pour couvrir déficits identifiés ci-avant.
8 Financement activités 16 358 16 387 16 417 0 7 922 16 349 16 468 20 625 20 664 21 505 22 049 22 466
9 Financement portefeuille 0 0 0 0 0 0 0 0 27 760 64 795 56 211 46 608
## Financement autres élém ents d'actif 202 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
## Montant clôture ress. non affect. dispo. 12 400 21 398 21 395 21 807 39 405 49 320 51 036 56 322 59 050 51 255 59 150 60 043 60 710
Analyse des liquidités Outre besoins identifiés ci-dessus, il est important d'avoir ress. excédent. pour couvrir liquidités.
Section estim e niveau souhaité de liquidité, puis détermine si ress. affectées et non affectées sont suffisantes pour le couvrir.
Calcul des déficits de liquidité
1 Déficit de liquidité, portefeuille - - - - - - - 25 910 44 436 52 054 52 766 53 296
2 Déficit de liquidité, activités 5 398 5 408 - - 5 437 5 395 5 434 6 806 6 819 7 097 7 276 7 414
3 Déficits de liquidité à couvrir 5 398 5 408 0 0 5 437 5 395 5 434 32 717 51 255 59 150 60 043 60 710
4 Montant clôture ress. non affect. dispo. 21 398 21 395 21 807 39 405 49 320 51 036 56 322 59 050 51 255 59 150 60 043 60 710
5 Déficit de liquidité - - - - - - - - - - - -
États financiers et analyse
221
222 PAGE DONNÉES DE SORTIE RÉSUMÉES
Bilan ATTENTION : Soldes initiaux en page BILAN ne sont pas équilibrés. Projections du bilan ne sont donc pas enc
ACTIF
Avoirs en banque et autres dispo. 56 380 51 400 60 710 93 775 165 015 264 937 421 827
Encours net de crédits 404 000 484 000 779 034 ######## ######## ######## ########
Plac. CT et autres actifs circulants 61 400 11 400 63 594 18 531 7 067 402 692 ########
Immobilisations nettes 20 000 16 000 23 222 57 933 57 561 64 129 63 565
Plac. long terme et autres actifs LT 0 500 500 1 300 1 100 900 700
TOTAL ACTIF 541 780 563 300 927 060 ######## ######## ######## ########
DETTES
Dépôts d'épargne 0 0 0 0 0 ######## ########
Emprunts concessionnels 310 000 110 000 249 037 640 542 ######## ######## ########
Emprunts commerciaux 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000 180 000
Autres éléments de passif 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL DETTES 310 000 290 000 429 037 820 542 ######## ######## ########
FONDS PROPRES
Subv. en fds propres cum ., pério. ant. 5 700 297 400 340 000 568 012 699 123 918 077 ########
Subv. en fds propres, pério. en cours 291 700 42 600 228 012 131 111 218 954 111 523 173 977
Capx propr. actionnaires (- dividendes ) 0 0 0 0 0 0 0
Excédent net cumulé -65 620 -67 200 -70 489 4 876 208 560 557 630 ########
TOTAL FONDS PROPRES 231 780 272 800 497 524 703 999 ######## ######## ########
TOTAL PASSIF 541 780 562 800 926 560 ######## ######## ######## ########
Balance sheet verification 0 500 500 500 500 500 500
Compte de résultat
Total produits financiers 145 200 169 320 259 047 513 337 879 514 ######## ########
Total charges financières 21 000 22 200 30 239 67 552 122 262 229 946 426 518
Produit net bancaire 124 200 147 120 228 808 445 784 757 252 ######## ########
Dot. aux prov. pour créances dout. 18 000 20 000 35 340 67 786 114 123 176 015 282 880
Marge financière nette 106 200 127 120 193 469 377 999 643 129 ######## ########
Charges d'exploit. directes (agence) 72 600 80 100 143 704 225 878 352 012 579 952 866 204
Charges d'exploit. indirec. (siège) 43 500 48 600 53 054 76 757 87 434 101 885 111 356
Montant impôts acquitté 0 0 0 0 0
Résultat net d'exploit. (après impôts) -9 900 -1 580 -3 289 75 364 203 684 349 070 644 595
Subventions d'exploit. 5 700 42 600 228 012 131 111 218 954 111 523 173 977
Résultat net de l'exercice -4 200 41 020 224 724 206 475 422 638 460 594 818 572
Retraitement de la marge d'exploit. 46 901 67 776 101 638 148 021 214 406
Projections flux
trésorerie
Flux de trésorerie, exploitation (a) 36 836 152 703 329 843 540 158 945 841
Total autres sources (b) ######## ######## ######## ######## ########
Total autres emplois (c) ######## ######## ######## ######## ########
Variation nette fonds propres (d) 0 0 0 0 0
Plus subv. d'exploitation (e) 228 012 131 111 218 954 111 523 173 977
Solde de clôture 60 710 93 775 165 015 264 937 421 827
PAGE DONNÉES DE SORTIE RÉSUMÉES 223
Sources financement
Nvelles subv. non affectées 43 012 131 111 218 954 111 523 173 977
Nvelles subv. affectées aux act. 25 000 0 0 0 0
Nvelles subv. affectées au portef. 85 000 0 0 0 0
Nvelles subv. affectées 75 000 0 0 0 0
Emprunts non affectés 139 037 530 542 ######## ######## ########
Empr. affectés au PORTEFEUILLE 290 000 290 000 290 000 290 000 290 000
Empr. affectés aux AUTRES ACTIFS 0 0 0 0 0
Etats financiers en
monnaie constante Note: ces informations financières s ont exprimées en valeur cons tante Ex.98 Freeons
Bilan
ACTIF
Avoirs en banque et autres dispo. 0 51 400 55 191 77 500 123 978 180 956 261 921
Encours net de crédits 0 484 000 708 213 ######## ######## ######## ########
Plac. CT et autres actifs circulants 0 11 400 57 813 15 315 5 309 275 044 646 492
Immobilisations nettes 0 16 000 21 111 47 878 43 246 43 801 39 469
Plac. long terme et autres actifs LT 0 500 455 1 074 826 615 435
TOTAL ACTIF 0 563 300 842 782 ######## ######## ######## ########
DETTES
Dépôts d'épargne 0 0 0 0 0 773 621 ########
Emprunts concessionnels 0 110 000 226 397 529 374 974 758 ######## ########
Emprunts commerciaux 0 180 000 163 636 148 760 135 237 122 942 111 766
Autres éléments de passif 0 0 0 0 0 0 0
TOTAL DETTES 0 290 000 390 033 678 134 ######## ######## ########
FONDS PROPRES
Subv. en fds propres cum., pério. ant. 0 42 600 207 284 108 356 164 503 76 172 108 026
Subv. en fds propres , pério. en cours 0 297 400 309 091 469 432 525 262 627 059 639 301
Capx propr. actionnaires (- dividendes ) 0 0 0 0 0 0 0
Excédent net cumulé 0 -67 200 -64 081 4 029 156 694 380 869 746 487
TOTAL FONDS PROPRES 0 272 800 452 294 581 817 846 459 ######## ########
TOTAL PASSIF 0 562 800 842 327 ######## ######## ######## ########
Compte de résultat
Total produits financiers 0 169 320 235 497 424 245 660 792 981 400 ########
Total charges financières 0 22 200 27 490 55 828 91 857 157 056 264 834
Produit net bancaire 0 147 120 208 008 368 417 568 935 824 344 ########
Dot. aux prov. pour créances dout. 0 20 000 32 127 56 021 85 742 120 221 175 646
Marge financière nette 0 127 120 175 881 312 396 483 193 704 124 ########
Charges d'exploit. directes (agence) 0 80 100 130 640 186 676 264 472 396 115 537 845
Charges d'exploit. indirec. (s iège) 0 48 600 48 231 63 435 65 690 69 589 69 143
Montant impôts acquitté 0 0 0 0 0 0 0
Résultat net d'exploit. (après impôts) 0 -1 580 -2 990 62 285 153 031 238 420 400 243
Subventions d'exploit. 0 42 600 207 284 108 356 164 503 76 172 108 026
Résultat net de l'exercice 0 41 020 204 294 170 641 317 534 314 592 508 269
Retraitement de la marge d'exploit. 0 0 42 637 56 013 76 362 101 101 133 130
COMPTE DE RÉSULTAT 225
226 BILAN
Bilan
Vérification solde initial ATTENTION ! Soldes initiaux ne remplissent pas cond. d'équilibre. Saisies incomplètes ou incorrectes
ACTIF NOTE : La section ombrée permet de comparer les états financiers initiaux et les soldes initiaux saisis dans tout le tableur
Actif disponible
Avoirs en banque et autres dispo. - 51 400 51 400 26 298 26 525 26 754 27 804 28 070 28 208 47 518 50 679 51 255 59 150 60 043 60 710
Encours brut de crédits - 504 000 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
(Moins : prov. pour créances dout.) - -20 000 -20 000 -21 547 -23 403 -25 046 -26 585 -27 806 -19 723 -23 229 -27 291 -31 248 -36 434 -41 539 -31 987
Encours net de crédits 484 000 495 591 501 533 502 229 500 726 493 556 480 346 534 272 584 840 626 605 686 215 737 320 779 034
Placements à court terme - 11 000 11 000 31 962 23 934 71 778 76 844 133 888 227 852 156 396 96 458 70 124 67 559 63 194 63 194
Réserves d 'épargne - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres éléments d'actif circulant - 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400 400
Total partiel, actif circulant 546 800 554 251 552 392 601 161 605 773 655 914 736 806 738 586 732 377 748 384 813 324 860 956 903 338
Immobilisations
Terrains - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Constructions (brut) - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Matériel et équipement (brut) - 24 000 24 000 24 202 24 202 24 202 24 202 24 202 24 202 24 202 29 077 29 077 31 642 36 008 36 008
(Amortissement cumulé) - -8 000 -8 000 -8 352 -8 703 -9 055 -9 406 -9 758 -10 110 -10 461 -10 881 -11 301 -11 761 -12 273 -12 786
Immobilisations nettes 16 000 15 850 15 498 15 147 14 795 14 444 14 092 13 740 18 196 17 777 19 882 23 734 23 222
Total partiel, actifs à long terme 16 500 16 350 15 998 15 647 15 295 14 944 14 592 14 240 18 696 18 277 20 382 24 234 23 722
TOTAL ACTIF 563 300 570 601 568 390 616 808 621 069 670 857 751 398 752 826 751 073 766 661 833 705 885 191 927 060
DETTES
Dettes à court terme
Charges à payer - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Dépôts d'épargne - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Emprunts concessionnels à CT (108 000) 108 000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 962 62 209 99 688 129 037
Emprunts commerciaux à CT [combinés ci-dessus] 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Autres dettes court terme - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Total partiel, dettes court terme 0 0 0 0 0 0 0 0 0 11 962 62 209 99 688 129 037
TOTAL DETTES 290 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 311 962 362 209 399 688 429 037
FONDS PROPRES
Subv. en fds propres cum., pério. ant. - 297 400 297 400 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000 340 000
Subv. en fds propres, pério. en cours - 42 600 42 600 0 0 50 000 55 000 105 000 185 000 185 000 185 000 188 987 205 736 218 229 228 012
Capitaux propres actionnaires - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Paiements dividendes - 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Report à nouveau, pério. antérieures - -65 620 -65 620 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200 -67 200
Résultat net, période en cours - -1 580 -1 580 -2 699 -4 910 -6 492 -7 231 -7 443 -6 902 -5 474 -7 227 -7 589 -7 540 -6 027 -3 289
TOTAL FONDS PROPRES 272 800 270 101 267 890 316 308 320 569 370 357 450 898 452 326 450 573 454 198 470 996 485 003 497 524
TOTAL PASSIF 562 800 570 101 567 890 616 308 620 569 670 357 750 898 752 326 750 573 766 161 833 205 884 691 926 560
Analyse
Multiplicateur des fonds propres 2,06 2,11 2,12 1,95 1,94 1,81 1,67 1,66 1,67 1,69 1,77 1,83 1,86
Ratio liquidité immédiate 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 62,6 13,1 8,6 7,0
Section de vérification
Actifs=dettes + fonds propres? 0 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500 500
Excédent/déficit net=données du cpte de résultat? -0 0 -0 -0 0 -0 0 0 -0 -0 -0 -0
Vérification du solde 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
PAGE PROJECTION DE FLUX DE TRÉSORERIE 227
Résultat net d'exploitation -2 699 -2 211 -1 583 -739 -211 541 1 428 -1 753 -362 49 1 513 2 738
Flux de trésorerie, exploitation (a) -800 -3 411 1 152 1 361 1 716 5 286 2 728 4 015 5 695 7 131 8 144
Total autres sources (b) 80 462 84 698 83 007 89 471 96 480 103 640 182 357 180 799 170 316 196 231 196 699 195 926
Total autres emplois (c) 104 763 84 468 133 189 94 573 147 575 185 217 168 334 180 366 177 742 210 780 215 431 213 185
Plus subv. d'exploitation (e) - - 50 000 5 000 50 000 80 000 - - 3 987 16 749 12 493 9 783
Flux nets de trésorerie (a+b-c+d) (25 102) 227 229 1 050 266 139 19 310 3 161 576 7 895 892 667
Solde de trésorerie initial 51 400 26 298 26 525 26 754 27 804 28 070 28 208 47 518 50 679 51 255 59 150 60 043
Solde de clôture 26 298 26 525 26 754 27 804 28 070 28 208 47 518 50 679 51 255 59 150 60 043 60 710
Qualité du portefeuille
Portefeuille à risque > 30 Jours 10,0% 10,3% 10,6% 10,9% 11,2% 11,5% 10,0% 10,3% 10,6% 10,9% 11,2% 11,5% 10,0%
Taux de prov. pr créances dout. 4,0% 4,2% 4,5% 4,8% 5,0% 5,3% 3,9% 4,2% 4,5% 4,7% 5,0% 5,3% 3,9%
Taux d'abandon de créances 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 1,7% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 1,8%
Rentabilité
NOTE : Chiffres sont annualisés
Rentabilité retraitée actifs totaux -11,7% -10,9% -9,5% -7,9% -7,0% -6,0% -4,8% -9,8% -7,5% -6,6% -4,3% -2,7%
Pérennité opérationnelle 85% 88% 91% 96% 99% 103% 107% 93% 99% 100% 105% 110%
Pérennité financière 74% 76% 78% 81% 83% 84% 88% 79% 84% 86% 90% 94%
Rentabilité retraitée des fonds propres -24,5% -23,0% -19,3% -15,4% -13,1% -10,3% -7,9% -16,3% -12,6% -11,5% -7,8% -4,9%
Solvabilité
Multiplicateur des fonds propres 2,06 2,11 2,12 1,95 1,94 1,81 1,67 1,66 1,67 1,69 1,77 1,83 1,86
Ratio liquidité immédiate 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 62,6 13,1 8,6 7,0
Efficacité et
productivité
Rendement du portefeuille 30,5% 31,4% 32,2% 32,8% 33,4% 33,9% 34,5% 35,0% 35,3% 35,6% 35,8% 35,9%
Ratio des charges d'exploitation 33,7% 33,1% 32,8% 32,8% 33,1% 33,7% 32,8% 38,3% 35,4% 33,8% 31,3% 29,6%
Nb emprunteurs par Agent de crédit 277 262 268 273 278 284 312 318 225 232 216 223 230
Montant portef. par Agent de crédit 38 769 36 938 37 495 37 662 37 665 37 240 38 467 42 885 32 217 34 624 34 412 37 089 38 620
Coût moyen endettement 9,7% 9,5% 9,5% 9,5% 9,5% 9,5% 9,5% 9,5% 9,3% 8,9% 9,4% 9,8%
Pourcentage frais généraux 30,4% 30,4% 30,4% 30,4% 30,5% 30,8% 30,6% 23,8% 23,8% 22,9% 22,9% 22,9%
Agent de crédit en % effectifs tot. 65% 67% 67% 67% 67% 67% 65% 65% 66% 66% 68% 68% 68%
Autres charges exploit. agence/portef. 6,8% 6,8% 6,8% 6,8% 6,9% 6,9% 6,2% 9,2% 8,7% 8,5% 7,9% 7,6%
Immob. nettes par employé ag./prog. 313 299 292 285 279 272 281 274 363 356 416 567
Autres chges exploit. indirectes/portef. 5,5% 5,5% 5,5% 5,5% 5,6% 5,9% 5,3% 4,8% 4,5% 4,1% 3,9% 3,7%
Immob. nettes / personnel siège 2 750 2 691 2 633 2 574 2 515 2 456 2 398 2 339 2 280 2 221 2 163 2 104 2 045
Croissance et impact
Activité de crédit
Total portefeuille de crédits 504 000 517 138 524 936 527 274 527 311 521 362 500 069 557 502 612 131 657 853 722 648 778 859 811 021
Croissance totale du portefeuille 3% 2% 0% 0% -1% -4% 11% 10% 7% 10% 8% 4%
Total crédits en cours 3 600 3 672 3 745 3 821 3 896 3 975 4 054 4 135 4 268 4 405 4 545 4 691 4 840
Augment. totale nbre emprunteurs 2% 2% 2% 2% 2% 2% 2% 3% 3% 3% 3% 3%
Taux de perte de clients 18% 18% 18% 12% 12% 12% 11% 11% 11% 12% 12% 12%
Premiers prêts en % prêts en cours 33% 33% 33% 34% 33% 33% 33% 31% 29% 28% 27% 27% 26%
Épargne libre
Total dépôts d'épargne libre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
% variation dépôts d'épargne 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
Nbre épargnants (ép. libre) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Variation en % nbre épargnants 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0% 0%
Épargne obligatoire
Épargne obligatoire en % portefeuille 14% 14% 14% 15% 15% 16% 17% 17% 16% 16% 15% 15% 15%
PAGE COÛT CLIENT 229
NOTE : dans section ci-après, chiffres < 1 sont pourcentages, chiffres > 1 sont valeurs absolues
Com m ission préalable no 1 0% Taux d'intérêt effectif accroiss. tot. non aj. réel
Com m ission préalable no 2 0% Prêt seulement 0,0% 0,0%
Com m ission périodique 0% y compris épargne 0,0% 0,0% 0,0%
Dépôt épargne oblig. « préalable » 0% y compr. coût transac. 0,0% 0,0% 0,0%
Dépôt épargne oblig. « périodique » 0% y comp. risque pairs 0,0% 0,0% 0,0%
Tableau ci-ap. indique calendrier remboursement et flux trésorerie pour prêt aux conditions établies dans page Coût client
Impression
Coût des prêts et flux de trésorerie Épargne obligatoire Coûts de transac. Risque de défaill.
Risque de
Flux de Solde Flux de Coûts de Flux de Flux de
Mois n° Solde Principal Intérêts Indexation Commissions Épargne Intérêts Retrait défaillanc
trésorerie épargne trésorerie transaction trésorerie trésorerie
e
0 0 - - - - - - - -
1 - - - - - - - - - - - - - - -
2 - - - - - - - - - - - - - - -
3 - - - - - - - - - - - - - - -
4 - - - - - - - - - - - - - - -
5 - - - - - - - - - - - - - - -
6 - - - - - - - - - - - - - - -
7 - - - - - - - - - - - - - - -
8 - - - - - - - - - - - - - - -
9 - - - - - - - - - - - - - - -
10 - - - - - - - - - - - - - - -
11 - - - - - - - - - - - - - - -
12 - - - - - - - - - - - - - - -
13 - - - - - - - - - - - - - - -
14 - - - - - - - - - - - - - - -
15 - - - - - - - - - - - - - - -
16 - - - - - - - - - - - - - - -
17 - - - - - - - - - - - - - - -
18 - - - - - - - - - - - - - - -
19 - - - - - - - - - - - - - - -
20 - - - - - - - - - - - - - - -
21 - - - - - - - - - - - - - - -
22 - - - - - - - - - - - - - - -
23 - - - - - - - - - - - - - - -
24 - - - - - - - - - - - - - - -
25 - - - - - - - - - - - - - - -
26 - - - - - - - - - - - - - - -
27 - - - - - - - - - - - - - - -
28 - - - - - - - - - - - - - - -
29 - - - - - - - - - - - - - - -
30 - - - - - - - - - - - - - - -
31 - - - - - - - - - - - - - - -
32 - - - - - - - - - - - - - - -
33 - - - - - - - - - - - - - - -
34 - - - - - - - - - - - - - - -
35 - - - - - - - - - - - - - - -
36 - - - - - - - - - - - - - - -
37 - - - - - - - - - - - - - - -
38 - - - - - - - - - - - - - - -
39 - - - - - - - - - - - - - - -
40 - - - - - - - - - - - - - - -
41 - - - - - - - - - - - - - - -
42 - - - - - - - - - - - - - - -
43 - - - - - - - - - - - - - - -
44 - - - - - - - - - - - - - - -
45 - - - - - - - - - - - - - - -
46 - - - - - - - - - - - - - - -
47 - - - - - - - - - - - - - - -
48 - - - - - - - - - - - - - - -
49 - - - - - - - - - - - - - - -
50 - - - - - - - - - - - - - - -
51 - - - - - - - - - - - - - - -
52 - - - - - - - - - - - - - - -
0 0 0 0 0,0% 0 0 0 0% 0 0,0% 0 0,0%
ANNEXE 3
Données requises
pour compléter Microfin
Cette annexe énumère toutes les données requises pour compléter le modèle,
groupées par pages de saisie (pour obtenir des informations sur la saisie de ces
données, veuillez vous reporter aux chapitres et paragraphes correspondants de ce
guide). Comme le montre cette liste, Microfin requiert de nombreuses informa-
tions afin de produire des projections fiables. La majorité de ces informations se
rapporte à la description des crédits en cours. Lorsqu'une institution ne dispose
pas des données détaillées nécessaires pour compléter le modèle, le personnel peut
analyser un échantillon des dossiers des clients afin de réaliser un estimation de
ces données (encadré A3.1).
1. Nom de l'institution
2. Nom de la monnaie locale
3. Premier mois et premier exercice des projections
4. Projections du taux d'inflation
5. Projections du taux d'indexation des produits (uniquement pour les institu-
tions dont les produits financiers sont indexés)
6. Bilan et compte de résultat pour l'exercice courant (complets ou estimés pour
la période de clôture précédent le premier mois du premier exercice des pro-
jections)
7. Bilan et compte de résultat pour les deux exercices précédents (optionnel)
8. Données statistiques du portefeuille (optionnel ; voir la page CONFIGURATION
MODÈLE pour les données à saisir)
Page PRODUITS
● Nombre de produits d'épargne et de prêt différents qui seront offerts dans les
cinq ans à venir (quatre au maximum pour chacune des deux catégories)
● Pour chaque produit de prêt :
1. Montant moyen des crédits par cycle et par mois
2. Indication du type d'indexation à l'inflation (augmentation mensuelle ou an-
nuelle des montants)
3. Fréquence de remboursement (quotidienne, hebdomadaire, bi-mensuel, men-
suel, à l'échéance)
231
232 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Page PROGRAMME/AGENCE
4. Nombre projeté de crédits en cours pour chaque mois (ce nombre est une
donnée essentielle pour la réalisation des projections de portefeuille ; il doit se
fonder sur l'étude de marché effectuée au cours de la planification stratégique)
5. Taux de fidélisation estimé de la clientèle pour chaque cycle, par mois
● Pour tous les dépôts d'épargne obligatoire, solde initial du dépôt
● Pour chaque produit d'épargne libre :
1. Pourcentage estimé des emprunteurs, pour chaque produit de prêt, effectuant
des dépôts d'épargne libre, par mois
2. Nombre projeté d'épargnants (indépendant des projections d'emprunteurs),
par mois
3. Solde d'épargne initial pour le produit
4. Solde moyen estimé par compte d'épargne, par mois
● Pour les projections des charges :
1. Taux projetés de portefeuille à risque
2. Taux de défaillance à long terme projeté des crédits, comme pourcentage du
portefeuille annuel moyen
3. Solde initial des provisions pour créances douteuses de l'agence
4. Estimations de productivité des agents de crédit (pourcentage du nombre de
dossiers optimal pour le personnel au niveau débutant et intermédiaire, nombre
de mois entre les promotions)
5. Durée en poste moyenne des agents de crédit (utilisée pour calculer la rotation
de personnel)
6. Nombre minimum de nouveaux agents de crédit à recruter en même temps
7. Durée de la période de formation ou d'apprentissage des agents de crédit
8. Nombre de dossiers optimal (par agent de crédit), par mois
9. Nombre d'employés pour l'ensemble des postes au niveau du programme, ac-
tuel et projeté
10.Salaire et avantages sociaux mensuels pour chaque poste, actuels et projetés
11.Charges d'exploitation mensuelles estimées pour chaque catégorie, actuelles
et projetées
12.Valeur comptable non amortie de l'ensemble des immobilisations actuelle-
ment détenues au niveau des agences, par catégorie
13.Durée de vie résiduelle moyenne estimée des immobilisations initiales
14.Calendrier d'acquisition des immobilisations, par catégorie
Page ADMIN/SIÈGE
1. Pour toutes les sources actuelles de subventions, soldes déjà reçus, calendriers
prévisionnels de décaissement, total estimé du financement disponible, et af-
fectations applicables aux fonds
2. Pour toutes les sources de fonds empruntés, soldes initiaux, total des montants
approuvés, calendriers de décaissement, calendriers de remboursement, taux
d'intérêt, et affectation éventuelles sur l'emploi de l'emprunt
3. Pour toutes les sources de fonds propres, soldes initiaux, investissements pré-
vus, et dividendes prévus
4. Caractérisation de l'épargne : affectée au financement du portefeuille ou traitée
comme des fonds non affectés
5. Affectation des soldes initiaux de trésorerie, de placements et de soldes en
banque
6. Objectifs de liquidité estimés pour les activités et pour le financement du por-
tefeuille
7. Projections du coût des ressources au taux du marché (coût de l'emprunt à
partir de sources commerciales pour l'institution)
8. Taux d'intérêt moyens appliqués aux dépôts à vue, aux placements à long et
court terme, et aux dépôts d'épargne
ANNEXE 3 DONNÉES REQUISES POUR COMPLÉTER MICROFIN 235
ENCADRÉ A3.1
Réalisation d'une étude à partir d'un échantillon de données de crédit
Les institutions qui ont besoin de réaliser des estimations pour les données de crédit,
requises par le modèle, peuvent le faire en analysant deux échantillons : un échan-
tillon de nouveaux crédits consentis au cours des douze derniers mois, et un échan-
tillon de clients.
D'abord, il faut analyser un échantillon (sélectionné de manière aléatoire) de nou-
veaux crédits octroyés au cours des douze derniers mois, pour chaque produit de prêt.
Les données doivent être groupées en fonction du cycle de crédit du client ; par
exemple, les données relatives au troisième crédit d'un client doivent être groupées
avec celles concernant d'autres crédits de troisième cycle (voir paragraphe 4.2.2 pour
une explication des cycles de crédit). Ensuite, il faut calculer le montant initial moyen
du crédit, ainsi que la durée contractuelle du crédit, pour chaque cycle de crédit. En
outre, concernant les crédits qui ont été remboursés, la durée contractuelle du crédit
doit être comparée avec le temps réel mis à rembourser, afin de calculer la durée ef-
fective du crédit (voir paragraphe 4.3.2). Toutes ces données seront utilisées dans la
définition du produit de prêt.
Ensuite, il faut sélectionner de manière aléatoire un échantillon de clients, trié par
produit de prêt, afin de calculer le taux de fidélisation pour chaque produit. Pour
chaque client, il faut déterminer si, une fois son crédit totalement remboursé, celui-
ci a demandé un autre crédit. Les résultats doivent être présentés par cycle de crédit.
Pour calculer le taux de fidélisation pour chaque cycle, le nombre de clients recevant
un crédit du cycle x + 1 doit être divisé par le nombre de clients remboursant totale-
ment un crédit du cycle x (voir paragraphe 5.2.3).
ANNEXE 4
Exercice de modélisation
du programme ou d’une agence
Le but de cet exercice est d'aider les utilisateurs à comprendre la façon dont les cal-
culs sont effectués sur la page PROGRAMME/AGENCE. Suivez les étapes suivantes :
1. Utilisez le produit de prêt n°4 comme produit test, pour éviter d'avoir à mo-
difier tout travail effectué précédemment. Donnez-lui le nom de produit de
test, en haut de la page PRODUITS (il sera peut-être nécessaire de modifier le
nombre de produits de prêt utilisés, également en haut de la page PRODUITS).
2. Dans la section de définition de produit relative au produit de prêt 4, indiquez
un montant de crédit de 100 pour chaque cycle, pas d'indexation à l'infla-
tion, et des remboursements mensuels. Indiquez trois mois comme durée ef-
fective du crédit pour chaque cycle, et aucune période de grâce.
3. Indiquez une épargne préalable obligatoire de 10 % du montant du crédit
demandé.
4. Indiquez un taux d'intérêt de 12 %, applicable sur le capital restant dû du
crédit, et une commission préalable de 1 %.
5. Rendez-vous à la page PROGRAMME/AGENCE. Cliquez sur ENTRÉE, PRÊT, puis
allez à la section de saisie du produit de prêt 4.
6. Pour l'étape 1, laissez les soldes initiaux à zéro.
7. Pour l'étape 2, saisissez les taux de croissance à la ligne 12, en passant la sec-
tion OBJECTIFS ANNUELS PAR AGENCE. Saisissez une augmentation de 100 cré-
dits en cours par mois dans la cellule du mois 1, la cellule du mois 13, et au
début des années 3, 4 et 5.
8. Pour l'étape 3, saisissez 100 % de taux de fidélisation pour tous les cycles.
9. Cliquez sur le bouton GRAPHIQUES. Recherchez et analysez les trois graphiques
relatifs au produit de prêt 4.
10. N'oubliez pas d'appuyer sur la touche F9 (touche de relance du calcul) après
chaque modification, avant de visualiser les graphiques.
11. Cliquez sur RETOUR pour revenir aux données. Puis cliquez sur SORTIE, PRÊT, et
rendez-vous à la section du produit de prêt 4.
12. Étudiez les données de la section NOMBRE DE PRÊTS jusqu'à ce que vous en
compreniez le fonctionnement. Faites de même avec les données de la section
ACTIVITÉ DE PORTEFEUILLE.
13. Cliquez maintenant sur le bouton AFFICHER DÉTAIL, pour augmenter le ni-
veau de détail. Suivez le flux des clients à travers les cycles de crédit dans la sec-
tion NOMBRE DE PRÊTS jusqu'à ce que vous en compreniez le fonctionnement.
Que se passe-t-il lorsque les crédits arrivent à échéance au cours d'un cycle
particulier ?
237
238 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Microfin contient un outil permettant de réaliser des calculs précis de taux d'intérêt
effectifs, et de prendre en compte d'autres aspects en matière de coûts, suscep-
tibles d'influencer la décision d'un client de contracter un prêt. Cette feuille de
calcul, intitulée COÛT CLIENT se trouve à la fin du dossier de travail de Microfin
(figure A5.1).
FIGURE A5.1
Calcul du coût d’un crédit pour la clientèle
239
240 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Outre l'analyse plus détaillée des facteurs financiers évoqués, cette feuille per-
met aux utilisateurs de quantifier les coûts de transaction que les clients peuvent
associer à l'obtention du crédit (figure A5.2). Elle permet également d'estimer le
risque financier encouru par un client se portant garant des crédits consentis à
d'autres membres du groupe, dans le cas de groupes de caution solidaire.
Grâce à cette feuille, les utilisateurs peuvent comprendre quelles sont les charges
financières réelles pour les clients, par expérimentation de différents scénarios. Par
exemple, un crédit devient-il plus ou moins coûteux lorsque la fréquence de rem-
boursement, qui était mensuelle, devient hebdomadaire ?
FIGURE A5.2
Analyse des coûts de transaction des clients
ANNEXE 6
Sources bibliographiques
Planification stratégique
Sources principales
Aaker, David A. Developing Business Strategies (New York : John Wiley & Sons,
1995), chapitre 2 : « Strategic Market Management ».
CGAP. « Les chaînons manquants : des systèmes financiers au service du plus
grand nombre » (Focus n° 3, CGAP, Banque mondiale, Washington, D.C.,
1995).
Gup, Benton E. The Bank Director's Handbook (Chicago : Irwin Professional
Publishing, 1996), chapitre 2 : « Strategic Management ».
Koch, Timothy W. Bank Management (Fort Worth, Tex. : Dryden Press, 1995),
chapitre 5 : « Strategic Planning ».
SEEP Network. An Institutional Guide for Enterprise Development Organizations
(New York : PACT Publications, 1993), chapitres 2 et 3.
Autres sources
Austin, Douglas, et Paul Simoff. Strategic Planning for Banks (Rolling Meadows,
Ill. : Bankers Publishing Company, 1990), chapitre 5 : « Strategic Planning ».
Christen, Robert Peck. Banking Services for the Poor : Managing for Financial Success
(Washington, D.C. : ACCION International, 1997), section 6.1 : « A Business
Plan Format ».
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 1 : « The Program Design
Framework ».
Mission et objectifs
Sources principales
Bryson, John. Strategic Planning for Public and Nonprofit Organizations (San
Francisco : Jossey-Bass, 1995), chapitre 4 : « Clarifying Organizational Mandates
and Mission ».
CGAP. « Pérennité financière, ciblage des plus pauvres et impact sur le revenu :
quels compromis pour les institutions de microfinancement ? » (Focus n° 5,
CGAP, Banque mondiale, Washington, D.C., 1996).
SEEP Network. An Institutional Guide for Enterprise Development Organizations (New
York : PACT Publications, 1993), chapitre 4 : « Creating an Effective Program ».
Autres sources
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 8 : « Impact ».
241
242 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Clients et marchés
Sources principales
Aaker, David A. Developing Business strategies (New York : John Wiley & Sons,
1995), chapitre 5 : « Market Analysis ».
Gup, Benton E. The Bank Director's Handbook (Chicago : Irwin Professional
Publishing, 1996), chapitre 3 : « Developing Bank Marketing Strategy ».
Autres sources
Austin, Douglas, et Paul Simoff. Strategic Planning for Banks (Rolling Meadows,
Ill. : Bankers Publishing Company, 1990), chapitre 7 : « Market Analysis and
Planning ».
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 2 : « Target Group ».
Analyse de l'environnement
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 3 : « Environment ».
Évaluation institutionnelle
Sources principales
CGAP. « Pour une bonne administration des institutions de microfinancement »
(Focus n° 7, CGAP, Banque mondiale, Washington, D.C., 1997).
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 10 : « Institutional Capacity
Framework ».
Autres sources
Austing, Douglas, et Paul Simoff. Strategic Planning for Banks (Rolling Meadows,
Ill. : Bankers Publishing Company, 1990), chapitre 6 : « Situation Analysis ».
Stratégies et objectifs
Sources principales
Allison, Michael, et Jude Kaye. Strategic Planning for Nonprofit Organizations : A
Practical Guide and Workbook (New York : John Wiley & Sons, 1997), cha-
pitre 4 : « Setting Your Course ».
ANNEXE 6 SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES 243
Austin, Douglas, et Paul Simoff. Strategic Planning for Banks (Rolling Meadows,
Ill. : Bankers Publishing Company, 1990), chapitre 12 : « Developing Goals
and Objectives : Management and Staff ».
Autres sources
Bryson, John. Strategic Planning for Public and Nonprofit Organizations (San Francisco :
Jossey-Bass, 1995), chapitre 7 : « Formulating and Adopting Strategies ».
Produits et services
Sources principales
CGAP. « Quand et comment les institutions de microfinancement doivent-elles
commencer à collecter l'épargne ? » (Focus n° 8, CGAP, Banque mondiale,
Washington, D.C., 1997).
CGAP. « Les taux d'intérêt applicables aux microcrédits » (Étude spéciale n° 1,
CGAP, Banque mondiale, Washington, D.C., 1996).
MicroFinance Network. « Establishing a Microfinance Industry : Governance,
Best Practices, Access to Capital Markets » (Washington, D.C., 1997), Client
Desertion and New Product Development (p. 25-30).
Waterfield, Charles, et Ann Duval. CARE Savings and Credit Sourcebook (New
York : PACT Publications, 1996), chapitre 5 : « Interventions » ; et chapitre 6 :
« Methodology ».
Christen, Robert Peck. Banking Services for the Poor : Managing for Financial Success
(Washington, D.C. : ACCION International, 1997), section 5.3.2 :
« Decentralized Decision Making within Branch Offices » (p. 189-192).
Gup, Benton E. The Bank Director's Handbook (Chicago : Irwin Professional
Publishing, 1996), chapitre 3 : « Developing Bank Marketing Strategy ».
Fonds et financement
Austin, Douglas, et Paul Simoff. Strategic Planning for Banks (Rolling Meadows,
Ill. : Bankers Publishing Company, 1990), chapitre 14 : « Short-Term ALM (asset-
liability management) ».
244 PLAN DE DÉVELOPPEMENT ET PROJECTIONS FINANCIÈRES POUR LES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE : GUIDE PRATIQUE
Gestion financière
Sources principales
CGAP. Systèmes d'information de gestion pour les institutions de microfinance : guide
pratique (Paris : GRET, 1999), section 4.2 et Modèles de rapport, Catégorie C,
Rapports sur la qualité du portefeuille.
SEEP Network. Financial Ratio Analysis of Micro-Finance Institutions (New York :
PACT Publications, 1996).
Women's World Banking. « Principles and Practices of Financial Management »
(New York, 1994), Introduction et chapitres 1 et 2.
Autres sources
CGAP. Systèmes d'information de gestion pour les institutions de microfinance : guide
pratique (Paris : GRET, 1999), chapitre 4 : Suivi des résultats au moyen d'in-
dicateurs.
Women's World Banking. « Principles and Practices of Financial Management »
(New York, 1994), chapitre 5 : « Financial Indicators ».
Sources principales
Christen, Robert Peck. Banking Services for the Poor : Managing for Financial Success
(Washington, D.C. : ACCION International, 1997), section 5.3.4 :
« Management Information Systems ».
MicroFinance Network. « Establishing a Microfinance Industry : Governance,
Best Practices, Access to Capital Markets » (Washington, D.C., 1997), The
MIS Challenge (p. 21-24).
Autres sources
CGAP. Systèmes d'information de gestion pour les institutions de microfinance : guide
pratique (Paris : GRET, 1999), chapitre 1 : Introduction ; chapitre 5 : Éla-
boration et mise en place d'un système d'information de gestion ; et annexe 1 :
Présentation générale des logiciels et des technologies des systèmes d'infor-
mation de gestion.