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SIGNALISATION SS7- V5 - SIP -

SIGTRAN

Présenté par Mr SISSOK Seick Sakevere Sadibou

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PLAN
• CHAPITRE I: LA SIGNALISATION SS7 • CHAPITRE III: SIP
I. Modèle en couches I. Entités SIP
II. Les messages SS7 II. Méthodes et réponses
III. Fonction des différents messages III. User Agent
• CHAPITRE II: V5 PROTOCOL IV. Registrar
V. Proxy
I. Différences Majeures entre V5.1 et V5.2 interfaces VI. Redirect Server
II. Structure de la trame du signal à 2M VII. Message SIP
III. Exigences et procédures de contrôle de liaison VIII. Passerelle SIP/PSTN
IV. Principes de contrôle • CHAPITRE IV: SIGTRAN
V. Bearer Channel Connection (BCC) I. Definition
VI. Protection II. Le M3UA, le SCTP
VII. V5.2 sur SIP II.1. le protocol SCTP
II.2. M3UA
III. Les messages et transfert de message

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CHAPITRE I:
LA SIGNALISATION SS7

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I. Modèle en couches
Le réseau SS7 est constitué d'éléments interconnectés
qui échangent de l'information afin de supporter les
fonctions de télécommunications. Le protocole SS7 est
destiné à faciliter ces fonctions et à maintenir le réseau
à travers lequel elles sont fournies. Comme la plupart
des protocoles modernes, le protocole SS7 possède un
modèle en couches.

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Le protocole SS7, confronté au modèle OSI à gauche

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Message Transfert Part (partie transfert du message), MTP
O MTP Level 1 :
C’est équivalent à la Couche Physique du modèle OSI. MTP1 définit les
caractéristiques physiques, électriques et fonctionnelles des liens de signalisation
numériques du réseau SS7. Les interfaces physiques définies supportent les liens de
transmissions normalisés suivants : E-1 (2048 kb/s ; 32 canaux à 64 kb/s), DS-1 (1544
kb/s ; 24 canaux à 64 kb /s), V.35 (64 kb/s), DS-0 (64 kb/s) et DS-0A (56 kb/s). Les
liens de signalisation utilisent des canaux DS0 et transportent les informations de
signalisation de ligne à un débit de 56 voire 64 kpbs.
O MTP Level 2 :
Le niveau 2 fournit les fonctionnalités de la Couche Liaison de Données. Il garantit
que les deux extrémités d'un lien de signalisation peuvent échanger des
messages de signalisation de manière fiable. Il introduit des fonctionnalités telles
que : le contrôle d'erreur ; le contrôle de flux ; vérification du séquencement.
Lorsqu'une erreur survient sur un lien de signalisation, le message est retransmis.

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O MTP Level 3 :
Le niveau 3 assure les fonctions de la Couche Réseau. Il garantit l'acheminement des
messages entre les points de signalisation du réseau SS7, qu'ils soient ou non directement
connectés. Il introduit des fonctionnalités telles que : l'adressage des nœuds de réseau ; le
routage ; le routage de secours ; le contrôle de congestion
• ISDN User Part (partie Usager RNIS), ISUP
ISUP définit le protocole utilisé pour établir, gérer les appels et libérer les circuits alloués pour
transporter voix et données entre les commutateurs d'extrémité. ISUP est utilisé pour les
appels RNIS, mais également pour les appels classiques. Cependant, les appels issus d'un
commutateur et qui sont à destination du même commutateur n'utilisent pas la signalisation
ISUP. Il utilise les services comme CW, CLIP, CLIR, CFB,..
• Téléphone User Part (partie Usager téléphonique), TUP
TUP est utilisé pour supporter les appels basiques et la libération des circuits. TUP concerne
uniquement les circuits analogiques et il a été remplacé ISUP pour la gestion des appels.

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• Signaling Connection Control Part (partie Contrôle de la connexion de signalisation), SCCP
SCCP fournit des services réseau en mode non connecté ou en mode connecté, et des capacités de
traduction de titre global (GTT, Global Title Translation) au dessus de la couche MTP Level 3. Un titre
global est une adresse (par exemple un numéro en 0800, appelant un numéro de carte bancaire ou le
numéro d'identification d'un abonné mobile) qui est traduit par SCCP en un code de point de
destination et un numéro de sous-système. Un numéro de sous-système identifie uniquement une
application au point de signalisation de la destination. SCCP est utilisé comme une couche transport
pour les services TCAP
• Transaction Capabitities Applications Part (partie Applications assurant les transactions),
TCAP
TCAP assure l'échanges d'informations qui ne sont pas relatives aux circuits à travers le réseau SS7, en
utilisant les services SCP en mode non connecté. Les requêtes et les réponses échangées entre les
points de signalisation et les points de contrôle du réseau sont transportés dans les messages TCAP.
Exemple : un point de signalisation envoie une requête TCAP afin de déterminer le numéro de routage
associé à un numéro gratuit (8000) et de vérifier le code PIN du détenteur d'une carte de paiement.
Dans les réseaux mobiles (GSM), TCAP transporte les messages de la Couche Application envoyés entre
les commutateurs du réseau mobile et les bases de données assurant l'authentification des abonnés,
l'identification du terminal et le roaming.

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II. Les messages SS7 et leur formats
Les différents types de message
Les informations de signalisation circulent sur les liens de signalisation sous forme de
messages, appelés Signal Units (SU) ou unités de signal.
Trois types de SU sont définis dans le protocole SS7 : Message Signal Units (MSU) ; Link Status
Signal Units (LSSU) ; Fill-in Signal Units (FISU).
Les SU sont transmis de manière continue dans les deux directions sur tout lien en service. Un
PS qui n'a pas de MSU ou de LSSU à envoyer enverra des FISU sur le lien. Comme leur nom
l'indique, les FISU permettent d'effectuer du " bourrage " sur les liens de signalisation jusqu'à
ce qu'il y ait nécessité d'envoyer de l'information pertinente. Ils permettent également de
faciliter la supervision des liens et d'accuser réception des autres SU.
Toute transmission sur un lien de signalisation est découpée en octets (8 bits). Les SU émis sur
un lien sont délimité par un motif unique de 8 bits, appelé " flag " : " 01111110 ". Parce qu'il
est possible que cette séquence soit présente dans un message, des techniques de codage
permettent de remplacer cette séquence afin de transmettre le message sur le lien.
L'opération inverse est effectuée après réception. Ainsi, toute occurrence de cette séquence
sur le lien indique le débit d'une SU, et le commencement d'une autre.
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Niveau MTP3
• L’alignement d’initial: la procédure d’alignement Initial s’applique à la première initialisation
d’un canal sémaphore afin de le mettre en service ainsi que le rétablissement d’un canal à la suite
d’une défaillance. L’alignement initial d’un canal est réalisé indépendamment aux autres canaux.
C’est la couche MTP3 qui requiert l’alignement initial d’un canal en émettant une indication
« start » à la couche MTP2.
• Surveillance de taux d’erreur sur le canal sémaphore: Avec la fonction de surveillance du
taux d’erreurs sur les trames sémaphores (SUREM, Signal Unit Rate Error Monitor) chaque trame
sémaphore reçue en erreur incrémente le compteur correspondant. Chaque 256eme trame reçue
sans erreur décrémente le compteur. Si le compteur est à 0. lorsque le compteur atteint la valeur
64, le canal est mis hors service et le procédure d’initialisation continue.
• L’ étiquette d’acheminement: l’ étiquette à une et longueur de 32 bits et comprend: le code du
point de destination (DPC) sur 14 bits, le code du point d’origine (OPC) sur 14 bits, la sélection des
canaux sémaphore (SLS) sur 4 bits.
Le DPC indique le PS de destination pendant que l’OPC identifie l’origine du PS. Le rôle du SLS est
d’effectuer un partage de la charge entre les canaux semaphores

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Le DPC et le OPC se compose de 3 champs qui sont le Network Identifier (3 bits), Network Cluster (8 bits),
Network cluster member. Le champ Network Identifier a la valeur 2 pour l'Europe, 3 pour USA, 4 Asie,
5 pour l'Australie, 6 pour l'Afrique, 7 pour l’amerique. Les valeurs 0 et 1 sont réservés.
Exemple du SANC de la France c’est entre 2 - 016 et 2 – 023 où le préfixe 2 est la valeur du champ Netword identifier

Orientation des messages de signalisation: les fonctions d’orientation des messages à la couche 3 sont:
• La fonction de discrimination des messages: au point sémaphore, il s’agit de comparer le DPC contenu dans
l’étiquette avec le code du point sémaphore (PS). Si c’est identique alors le message lui est destiné
• La fonction de distribution des messages: Apres l’identification du PS l’étape suivante consiste à remettre le
message au sous système utilisateur approprié en examinant les 4 bits du champ de service indicateur (SI) du
champs de service d’information d’octet (SIO) du message reçu.
• La fonction d’acheminement des messages: le choix du canal sémaphore par le SLS pour l’envoi du message
ainsi que le partage de charge sur l’ensemble des canaux disponibles vers la destination déterminée.
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II.1. La structure des messages
Flag
Les flags sont des séquences de 8 bits (" 01111110 ") qui
délimitent les SU.

 Cheksum
Ce champ est une somme sur 8 bits qui permet de vérifier qu'un
SU à traverser le lien sans erreur. Il est calculé depuis le
message émis, par le point de signalisation émetteur et inséré
dans le message. A la réception, il est recalculé par le point de
signalisation récepteur. Si la valeur calculée est différente de
celle transmise dans le message cela signifie que le message
est corrompu, et une retransmission est demandée.

 Lenght Indicator
Ce champ indique le nombre d'octets qui le sépare du champ
Cheksum. Les "flags" délimitent les SU. Il sert à la fois à vérifier
l'intégrité du SU, et à différencier les types de SU au niveau 2.
Comme on peut le constater, les FISU ont un indicateur de
longueur positionné à 0, les LSSU ont un indicateur positionné à
1 ou 2, et les MSU ont un indicateur supérieur à 2. Selon le
protocole, seulement 6 des 8 bits de ce champ sont
actuellement utilisés pour stocker cette longueur (ainsi la valeur
maximale qui peut être stockée est 63). Pour les MSU où ce
champ est succédé par plus de 63 octets, la valeur utilisée est
63.
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Sens de défilement de messages

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BSN/BIB, FSN/FIB
Ces octets contiennent le numéro dans la fenêtre d'émission (BSN, Backwards Sequence Number), le bit
d'indication d'émission (BIB, Backwards Indicator Bit), le numéro dans la fenêtre de réception (FSN, Forward
Sequence Number), le bit d'indication de réception (FIB, Forward Indicator Bit). Ces champs sont utilisés afin de
confirmer la réception des SU, et afin de s'assurer qu'ils ont bien été reçus dans l'ordre dans lequel ils ont été
émis. Ils sont également utilisés afin d'assurer le contrôle de flux. Quand ils ont transmis, les MSU et les LSSU se
voient attribuer un numéro de séquence qui est placé dans le champ FSN du SU sortant. Ce SU est stocké part le
point de signalisation émetteur jusqu'à ce qu'il soit acquitté par le point de signalisation récepteur.
Du fait que les 7 bits du champ FSN peuvent stocker 128 valeurs distinctes, il s'ensuit qu'un point de signalisation
peut envoyer 128 SU non acquittés avant de recevoir un accusé de réception. En accusant réception d'un SU, le
nœud récepteur libère le numéro de séquence du SU en question au niveau du nœud émetteur, le rendant ainsi
disponible pour un autre SU sortant. Les points de signalisation accusent réception des SU en copiant le numéro
de séquence du dernier SU correctement reçu et séquencé dans le champ BSN de tous les SU qu'ils transmettent.
De cette manière, ils accusent également réception de tous les SU précédemment reçus. Les champs BIB et FIB
sont utilisés afin d'indiquer les erreurs de séquencement ou de contenu et de demander la réémission.

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II.2. Message ISUP
Un message ISUP est transmis sur un canal sémaphore dans une trame MSU. Cette trame a
la première partie de son champ SIO codée 0101 pour indiquer qu’elle transporte une
information provenant du sous-système utilisateur ISUP. Un message ISUP est constitué des
champ suivants :
• Une étiquette d’acheminement (routing label de la couche MTP 3) permettant le routage
du message ISUP,
• Un code d’identification de circuit (CIC, circuit identification code),
• Un code du type de message (message type code) permettant d’identifier le message
ISUP et définissant implicitement la structure du message avec les paramètres associés.
Le code d’identification de circuit (CIC) détermine le circuit à établir ou libérer. Le CIC
identifie un circuit de parole ou tout autre conduit de transmission dans un réseau
téléphonique commuté public (RTCP). Il n’existe pas de norme pour l’allocation des
identificateurs de circuits. L’attribution est faite sur la base d’accords bilatéraux entre
opérateurs. Le champ type de message définit l’action qui doit être effectuée par le nœud.
Par ailleurs, le type de message définit implicitement la structure du message avec les
paramètres associés. SISSOKO Seick Sakevere Ing Telecom Tel: 66779996 15
II.3. Fonction des différents messages
• FISU
Les FISU ne transportent pas d'information pertinente. Leur vocation est d'occuper les liens aux moments où il
n'y a pas de LSSU ou de MSU à envoyer. Parce qu'ils assurent le contrôle d'erreur, les FSU facilitent la
supervision permanente de la qualité des liens en l'absence de trafic. Ils peuvent également être utilisés afin
d'accuser réception des messages utilisant les champs BSN et BIB.
• LSSU
Les LSSU sont utilisés afin d'échanger des informations concernant le lien de signalisation entre les nœuds de
part et d'autre du lien. Cette information est contenu dans le champ Status Link du SU. Parce que les deux
extrémités d'un lien sont contrôlées par des processeurs indépendants, ils est nécessaires de leur fournir un
moyen de communiquer. Les LSSU fournit ce moyen. Les LSSU sont prioritairement destinés à signaler
l'initiation de l'assignation d'un lien, la qualité du trafic de signalisation reçu, et l'état des processeurs de part
et d'autre du lien. Du fait qu'ils sont échangés entre les extrémités d'un unique lien et spécifique à chaque lien,
ces messages ne nécessitent pas d'adressage.
• MSU
Les messages MSU sont les éléments majeures du réseau SS7. Toute la signalisation associée à l'établissement
et la libération d'un appel, les interrogations et réponses des bases de données, et la gestion du réseau SS7, se
fait grâce aux messages MSU. Ils constituent l'enveloppe de base à l'intérieur de laquelle toute information de
signalisation est placée. A cette fin, ils existent différents types de MSU (information contenue dans l'octet
Service Information) :
0 = signalisation de gestion du réseau ;
1 = signalisation de test et de maintenance du réseau ;
2 = signalisation de la couche SCCP (contrôle de connexion ) ;
3 = signalisation de la couche ISUP (usager ISDN
SISSOKO Seick).
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III. L'adressage dans un réseau SS7
Des adresses réseau sont nécessaires afin qu'un nœud de réseau puisse échanger de
la signalisation avec les nœuds auxquels il n'est pas physiquement connecté. Dans
SS7, les adresses sont assignées en utilisant une hiérarchie à trois niveaux.
les PS individuels sont identifiés comme appartenant à un " Cluster " de points de
signalisation ; à l'intérieur d'un Cluster, chaque point de signalisation se voit attribuer
un numéro de " Membre " ;
• un Cluster est définit comme appartenant à un " Réseau ".
• Tout nœud du réseau SS7 peut être adressé avec un numéro à trois niveaux,
incluant ses numéros de Réseau, Cluster et Membre. Chacun de ces numéro est
codé sur 8 bits et est compris entre 0 et 255. Cette adresse à trois niveaux est
appelée "code du point " du point de signalisation.

Les numéros de réseau sont attribués à l'échelle nationale par un organisme neutre
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IV. Etablissement d’appel
• 3.1 Message Initial d’Adresse (IAM, Initial Address Message) et message
Segmentation (SGM, Segmentation Message) Toutes les informations nécessaires à l’établissement
de l’appel sont émises par le demandeur au commutateur à autonomie d’acheminement (Class 5
Switch) ou commutateur d’origine dans un message SETUP dans le cas d’un accès RNIS. Ces
informations (informations d’adresse et informations relatives à l’acheminement et au traitement
d’appel) sont utilisées au niveau du commutateur d’origine afin de déterminer le prochain
commutateur vers lequel router l’appel et afin de sélectionner un circuit libre avec ce commutateur.
Le message SETUP est donc traduit en un message initial d’adresse (IAM, Initial Address Message)
au niveau du commutateur d’origine qui est émis vers le commutateur intermédiaire.
Si la taille de l’information à envoyer est supérieure à 272 octets (qui représente la taille maximum de
l’information pouvant être encapsulée dans le champ information d’une trame MSU), le message IAM
est segmenté par le commutateur origine grâce à l'utilisation du message de segmentation (SGM,
Segmentation message).

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Echange pour établir une conversation et sa rupture

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Deux messages sont alors émis à la suite, le premier étant un message IAM et le
second, un message de segmentation. Le paramètre optionnel « indicateur d’appel
facultatif émis vers l’avant » du premier message contient un bit qui permet
d’indiquer au commutateur suivant que le message IAM est segmenté en deux
messages. Lorsqu’un message IAM émis par le commutateur d’origine est reçu par un
commutateur intermédiaire, ce dernier sélectionne un circuit libre à partir du
numéro du destinataire présent dans le message IAM reçu. Il émet alors à son tour
un message IAM au commutateur suivant. Lorsque le message IAM est reçu par le
commutateur d'arrivée (commutateur d’accès du destinataire), ce dernier analyse le
numéro demandé pour déterminer à quel correspondant l'appel doit être connecté.
Il vérifie aussi l'état de la ligne du demandé et procède à diverses vérifications pour
déterminer si la connexion est autorisée ou non. Lorsque la connexion est autorisée,
le commutateur d’arrivée traduit le message IAM en un message de signalisation
RNIS SETUP (en supposant que le destinataire dispose d’une ligne RNIS) émis vers le
demandé.
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• 3.2 Message d’Adresse Complète (ACM, Address Complete Message)
Lorsque le demandé reçoit le message SETUP, il revoit un message de signalisation RNIS
ALERTING qui indique que le téléphone de l’appelé est alerté. Lorsque le commutateur
destinataire reçoit ce message ALERTING, il le traduit en un message ISUP adresse
complète (ACM, Address Complete Message) qu’il émet au commutateur intermédiaire
précédent pour l’informer que l’appelé a été alerté. Ce message est acheminé de proche
en proche jusqu’au commutateur d’origine. Ce dernier traduit le message ACM reçu en un
message de signalisation RNIS ALERTING pour indiquer à l’appelant que l’appelé est alerté.
• 3.3 Message de Réponse (ANM, Answer Message)
Lorsque l’appelé décroche, un message de signalisation RNIS CONNECT est envoyé du
destinataire au commutateur d’arrivée. Le message ISUP correspondant est le message
réponse (ANM, Answer message). Ce message est acheminé de proche en proche jusqu’au
commutateur d’origine qui le convertit en un message de signalisation RNIS CONNECT
émis vers l’appelant.

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3.4 Message Connexion (CON, Connection)
Lorsque des connexions sont établies vers un terminal RNIS à réponse automatique, ce dernier renvoie
directement au commutateur d’arrivée un message de signalisation RNIS CONNECT et non pas un
message de signalisation RNIS ALERTING. Un message ISUP appelé connexion (Connection, CON) est
alors envoyé par le commutateur d'arrivée à destination du commutateur d’origine. Ce message
signifie à la fois, ACM et ANM.
3.5 Message subséquent d’adresse (SAM)
Il existe deux types de signalisation d'adresse émise vers l'avant : signalisation en bloc et signalisation
en chevauchement. Avec le premier type, si toute l’information nécessaire à l’acheminement de
l’appel est reçue par le commutateur d’origine, un message IAM est alors émis au commutateur
suivant. Avec le second type, utile afin d’éviter une augmentation du temps d'attente après
numérotation, tous les chiffres du numéro de demandé ne sont pas inclus, les derniers chiffres étant
envoyés à la suite individuellement. Un commutateur intermédiaire recevant un message IAM
analyse les informations d'acheminement pour aiguiller l'appel. Si cette information est suffisante, le
commutateur sélectionne un circuit adéquat libre et envoie un message IAM au commutateur
suivant. Si par contre, l’information d’acheminement est insuffisante (i.e., le nombre de chiffres du
numéro de demandé reçu est insuffisant pour acheminer l'appel), l'aiguillage de l'appel a lieu dès que
ce commutateur intermédiaire a reçu des chiffres supplémentaires dans le ou les messages
subséquents d'adresse (SAM, Subsequent address message). Ce commutateur inclut tous les chiffres
reçus dans des messages SAM, dans un message IAM qui est envoyé au commutateur suivant.

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3.6 Messages de Demande d’Information (INR, Information Request) et d’Information (INF,
Information)
Si un commutateur d’arrivée reçoit un message IAM ne contenant pas le numéro de
l’appelant (ce paramètre est en fait optionnel dans le message IAM), et que ce commutateur
requiert cette information (e.g., dans le cas ou l’appelé a souscrit au service d’identification
de la ligne de l’appelant), il émet alors dans la direction du commutateur appelant, un
message de demande d'information (INR, Information request) pendant la phase
d'établissement, c'est-à-dire jusqu'à l'envoi du message ACM. Le commutateur d’origine,
répond par un message Information (INF, Information message) qui est acheminé de proche
en proche jusqu’au commutateur d’arrivée
3.7 Messages de Libération de l’Appel (REL, Release)
La procédure de libération s’appuie sur deux message ISUP appelés Libération (REL, Release)
et Libération terminée (RLC, Release Complete). La libération d’une connexion peut être
initiée par l’appelant ou l’appelé, la procédure effectuée étant la même dans les deux cas.
Supposons que l’appelant décide de raccrocher et que ce dernier dispose d’un accès RNIS ;
un message DISC (signalisation RNIS) est émis au commutateur d’origine qui libère le trajet
commuté dans les deux sens. Il envoie par ailleurs un message REL au commutateur
intermédiaire. A la réception du message REL par le commutateur intermédiaire, ce dernier
libère le trajet edt retourne un message RLC (Release Complete) de confirmation de
libération. Il génère par ailleurs un nouveau message REL pour libérer le trajet vers le
commutateur suivant. Ce processus est répété jusqu’à atteindre le commutateur d’arrivée
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3.8 Messages de Confirmation de Libération de l’appel (RLC, Release Complete) A la réception
du message REL par le commutateur d’arrivée, ce dernier libère le trajet commuté et envoie
un message DISC (signalisation RNIS) à l’appelé. Par ailleurs un message RLC est retourné au
commutateur précédent (Figure 2).

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4 Supervision des circuits
Les messages utilisés à des fins de blocage de circuit permettent à un commutateur de retirer
du service un circuit pour faute ou afin de le tester, alors qu’un message de déblocage de
circuit permet de remettre en service un circuit précédemment bloqué. Les messages définis
sont blocage (BLO, Blocking), accusé de réception de blocage (BLA, Blocking
acknowledgement), déblocage (UBL, Unblocking), accusé de réception de déblocage (UBA,
Unblocking acknowledgement). Le format de chacun de ces quatre messages est un unique
octet, à savoir, le type de message. Le message de blocage de groupe de circuits (CGB, circuit
group blocking message) est un message émis à des fins de maintenance vers le commutateur
adjacent situé à l'extrémité du groupe de circuits pour y mettre ce groupe à l'état d'occupation
pour les appels sortants ultérieurs. Le commutateur recevant le message de blocage de groupe
doit être capable d'accepter les appels entrants sur ce groupe de circuits, sauf s'il a lui-même
envoyé un message de blocage de groupe relatif à ce groupe de circuits. Dans certains cas, un
message de blocage de groupe est aussi une réponse appropriée à un message de
réinitialisation de circuit. Le message d'accusé de réception de blocage de groupe de circuits
(CGBA, circuit group blocking acknowledgement message) est message émis en réponse à un
message de blocage de groupe de circuits pour indiquer que le groupe en question a été
bloqué. Le message de déblocage de groupe de circuits (CGU, circuit group unblocking
message) est émis vers le commutateur adjacent (situé à l'extrémité d'un groupe de circuits
particulier) pour y annuler l'état d'occupation de ce groupe de circuits, invoqué
antérieurement par un message de blocage de groupe de circuits.
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Le message accusé de réception de déblocage de groupe de circuits (CGUA, circuit group unblocking
acknowledgement message) est émis en réponse à un message de déblocage de groupe de circuits
pour indiquer que le groupe de circuits en question a été débloqué.
Le message de réinitialisation de circuit (RSC, reset circuit message): message émis pour libérer un circuit
particulier lorsque, suite à une mutilation mémoire ou à toute autre cause, il est impossible de
déterminer quel message, par exemple de libération ou de libération terminée, doit être
envoyé. Si, du côté récepteur, le circuit est bloqué distant, le message doit provoquer la
suppression de cet état.
Le message de réinitialisation à zéro de groupe de circuits (GRS, circuit group reset message) est émis pour
libérer un groupe de circuits particulier lorsque, suite à une mutilation mémoire ou à toute
autre cause, il est impossible de déterminer quel message de libération ou de fin de
libération, doit être envoyé pour chaque circuit du groupe. Si, du côté récepteur, le circuit est
bloqué distant, le message doit provoquer la suppression de cet état.
Le message d'accusé de réception de réinitialisation de groupe de circuits (GRA, circuit group reset
acknowledgment message) est retourné en réponse à un message de réinitialisation de groupe de
circuits pour indiquer que le groupe en question a été réinitialisé. Ce message transporte
également l'état de blocage par la maintenance pour chaque circuit.
Le message d’interrogation de groupe de circuits (CQM, circuit group query message) est émis
périodiquement ou sur demande, pour demander au commutateur distant l'état de tous les
circuits d'un ensemble donné.

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Le message de réponse à une interrogation de groupe de circuits (CQR, circuit group query response
message) est retourné en réponse à un message d'interrogation de groupe de circuits pour
donner l'état de tous les circuits de l'ensemble concerné.
Le message de suspension (SUS, suspend message) est émis vers l'avant ou vers l'arrière,
pour indiquer que le demandeur ou le demandé s'est temporairement déconnecté.
Le message de reprise (RES, resume message) est émis vers l'avant ou vers l'arrière pour
indiquer que le demandeur ou le demandé, après avoir émis un message de suspension
d'appel, est de nouveau connecté.
5 Services Complémentaires
Les services complémentaires suivants sont pris en charge par le CAA (commutateur d
’accès) avec le protocole ISUP :
• Signal d'appel (CW, Call Waiting) • Transfert de communication (CT, Call Transfer) •
Présentation d'identification de la ligne appelante (CLIP, Calling Line Identification
Presentation) • restriction de la présentation de la ligne appelante (CLIR, Calling Line
Identification Restriction) • Communication conférence (CONF, Conference) • Mise en garde
(HOLD) • Rappel automatique sur occupation (CCBS, Completion of Calls to Busy Subscriber)
• Renvoi d ’appel inconditionnel (CFU, Call Forwarding Unconditional) • Renvoi d ’appel sur
occupation (CFB, Call Forwarding Busy) • Renvoi d ’appel inconditionnel sur non-réponse
(CFNR, Call Forwarding No Reply)

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Tous les abonnées rattachées à un CAA sont déclarés dans la base de données de ce
CAA sous la forme d ’un enregistrement. Cet enregistrement contient tous les
données sur les services complémentaires souscrits par l ’abonné correspondant et
son profil.
Considérons un scénario où l’appelant a souscrit au service CLIR et l ’appelé au
service CLIP. Le commutateur origine reçoit une demande d ’établissement d ’appel d
’un l ’appelant qui lui est rattaché. Il vérifie l ’enregistrement de l ’abonné dans sa
base de données afin d ’identifier les services souscrits par cet abonné. Puisque l
’appelant a souscrit au service CLIR, le commutateur origine positionne le sous
champ « divulgation » du paramètre numéro de l’appelant à la valeur « divulgation
restreinte » et l’insère ainsi que le numéro de l’appelé et le numéro de CIC à réserver
dans le message ISUP IAM qu ’il transmet. Lorsque le commutateur arrivée reçoit ce
message ISUP, il vérifie l ’enregistrement de l ’abonné destinataire de l ’appel afin d
’identifier les services souscrits. Puisque l ’appelé a souscrit au service CLIP, le
numéro de l ’appelant devrait être présenté mais puisque sa divulgation est
restreinte (après analyse du numéro de l ’appelant par le commutateur arrivée), le
numéro n ’est pas présenté.

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CHAPITRE II:
V5 Protocol

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CHAPITRE II: V5 Protocol
I. Principe de Base
V5 est une suite de protocoles normalisée pour la connexion de réseaux d’accès (AN) au
switch local (LE). Le réseau d'accès lui-même a généralement des interfaces PSTN et RNIS
(ports utilisateur) pour le client. Les interfaces V5 sont basées sur les interfaces G.703/G.704 à
2048 kbit / s (E1). La V5.1 est une interface unique à 2048 kbit/s, tandis que la V5.2 peut
comporter un ou jusqu'à 16 liens à 2048 kbit/s, pouvant être fournies par l'opérateur. Notez
que le réseau d'accès (AN) est souvent également référencé comme terminaison de ligne (LT)
et que le commutateur local (LE) est désigné comme commutateur de terminaison (ET).
Le time slot 0 (TS0) des 32 TS est toujours utilisé pour l'alignement de trame, le rapport
d'erreurs et la surveillance des performances d'erreur à l'aide de procédures de contrôle de
redondance cyclique. Dans le cas des liaisons V5.2, TS0 est également utilisé pour vérifier la
connexion physique correcte d'une liaison à 2048 kbit/s. Jusqu'à trois intervalles de temps sur
chaque liaison à 2048 kbit / s peuvent être attribués en tant que canaux de communication
(canaux C). Les canaux C portent la signalisation PSTN, les informations de canal RNIS D, les
informations de contrôle et, dans le cas de la version V5.2, le protocole de connexion de canal
support (BCC) et le protocole de protection. Tous les TS à 64 kbit / s non fournis en tant que
canaux C sont disponibles en tant que canaux supports RTPC ou RNIS ou peuvent porter des
lignes louées analogiques ou numériques.

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Différences Majeures entre les interfaces V5.1 et V5.2
• V 5.1 utilise une seule liaison à 2048 kbit / s, tandis que la version 5.2 peut utiliser jusqu'à
16 liaisons à 2048 kbit / s sur une interface.
• V5.1 ne prend pas en charge la concentration, alors que la V5.2 est conçue de manière
inhérente pour la prendre en charge à l'aide d'un protocole dédié appelé protocole BCC
(Bearer Channel Connection).
• V 5.1 ne prend pas en charge les ports d’utilisateur d’accès à débit primaire RNIS,
contrairement à la version 5.2.
• V5.1 n'a pas de concept de protection de canal de communication, alors que cette
fonction est disponible pour la V5.2 lorsque cette interface V5.2 utilise plusieurs liaisons à
2048 kbit / s. Un protocole spécifique, appelé protocole de protection, est fourni pour
cette fonction. Le protocole de contrôle pour V5.2 est légèrement différent de celui utilisé
pour V5.1.

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• Un protocole de contrôle de liaison est spécifié pour le V5.2, car
plusieurs liaisons doivent être gérées
• L’interface V5.1 entre un réseau d’accès (AN) et LE prend en charge les
types d’accès suivants: Accès téléphonique analogique Accès de base
RNIS (BA)
• Autres accès analogiques ou numériques pour des connexions semi-
permanentes sans information
• L’interface V5.2 entre un accès réseau (AN) et un LE supporte les types
d’accès suivants:
Accès du téléphone analogique
ISDN accès de base (BA)
ISDN accès primaire, primary rate (PRA/PRI)
Autres accès analogique ou numérique pour des connexions
semi-permanent non associé à la signalisation d’information out-band
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II. Structure de la trame du signal à 2M
Sub- Frame Bits 1 to 8 of the Frame (TS 0)
Multiframe Number
(SMF)

1 2 3 4 5 6 7 8

0 C1 0 0 1 1 0 1 1
1 0 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
2 C2 0 0 1 1 0 1 1
I 3 0 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
4 C3 0 0 1 1 0 1 1 Figure 3 - TS0 of G.703/G.704 2M Signal in V5.2
5 1 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
6 C4 0 0 1 1 0 1 1 use
7 0 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8

8 C1 0 0 1 1 0 1 1
9 1 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
10 C2 0 0 1 1 0 1 1 Le bit Sa7 est utilisé à des fins de contrôle de
II 11 1 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
12 C3 0 0 1 1 0 1 1 liaison uniquement si l'interface est en
13 E 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8
14 C4 0 0 1 1 0 1 1 utilisation V5.2, voir ETS 300 347. L'utilisation
15 E 1 A Sa4 Sa5 Sa6 Sa7 Sa8

E CRC-4 Error Indication Bits


du bit Sa4 à des fins de synchronisation est
Sa4 to Sa8 Spare Bits, can be used for e.g. DCN purposes
C1 to C4 Cyclic Redundancy Check-4 (CRC-4) Bits
facultative et dépend de la fourniture. Le
A Remote Alarm Indication
débit primaire RNIS utilise Sa4 à Sa6 à des
fins de gestion de liaison
Figure 2 - Multiframe Structure of G.703/G.704 2M Signal
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Les protocoles de contrôle et de contrôle de liaison fournissent le transfert d’information
bidirectionnel nécessaire
• Contrôler le statut opérationnel des ports utilisateur individuels
• Contrôler de l'état opérationnel des liens à 2048 kbit / s (E1)
• Activation et désactivation des lignes RNIS de base
• Lien d’identification
• Coordonné et synchronisé réapprovisionnement
En V5.2, les canaux C sont protégés contre les défaillances de liaison à 2048 kbit/s, si le V5 est
composée de plusieurs liaisons simples à 2048 kbit/s. Un protocole de protection
fonctionnant en parallèle sur deux liaisons à 2048 kbit/s contrôle la commutation des canaux
C en cas de défaillance de la liaison. Ces deux liaisons dédiées à 2048 kbit/s, portant le
protocole de protection, sont appelées liaison primaire et liaison secondaire. Le protocole
BCC (Common Bearer Channel Connection Protocol) sous le contrôle du LE établit des
connexions par appel dans le cas du V5.2.

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• Dans le cas du V5.2, le protocole de contrôle de liaison, le protocole BCC et, le
cas échéant, le protocole de protection sont toujours conservés ensemble
dans le TS16 de la liaison primaire à 2048 kbit/s de l'interface V5.2. Tous les
autres protocoles peuvent être affectés à TS15, TS16 ou TS31 de toute liaison
à 2048 kbit / s de l'interface V5.2 par provisionnement. Le TS16 de la liaison
secondaire à 2048 kbit/s porte également le protocole de protection et est
réservé en tant que canal C de secours pour le TS16 de la liaison principale. Le
V5.1 n'utilise qu'un seul lien à 2048 kbit/s avec une association fixe entre les
intervalles de temps et les ports utilisateur. En ce qui concerne le V5.1, le
protocole de contrôle est toujours attribué à TS16. Tous les autres protocoles
peuvent être affectés à TS15, TS16 ou TS31

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III. Exigences et procédures de contrôle de liaison
Étant donné que l’interface V5.2 inclus plusieurs liens à 2048 kbit/s, il est nécessaire de vérifier l’ID du lien
et de bloquer un lien spécifique. La vérification de l'identificateur de lien est une procédure symétrique qui
doit être appliquée aux deux extrémités des liens d'interface V5.2, lorsque la machine à états finis de
couche 1 (L1-FSM) passe à l'état normal. Si la procédure échoue, le FSM doit revenir à l'état non
opérationnel. Cette procédure doit s'appliquer à tous les liens, y compris les liens principaux et secondaires.
Il peut également être effectué lorsqu'il est en permanence à l'état normal, par ex. sur une base temporelle,
ou sur demande de l'interface Q (AN / LE). Cette procédure doit s'appliquer même dans le cas d'une seule
interface V5.2 à 2048 kbit/s. Blocage de liaison - Pour la maintenance de liaison, une fonctionnalité
supplémentaire est nécessaire pour bloquer une liaison unique à 2048 kbit/s d'une interface V5.2. Le
blocage de liaison est une procédure asymétrique, dans laquelle le réseau d'accès peut demander le
blocage d'une liaison, mais le commutateur local décide, en tant que maître du service. Le commutateur
local libère toute connexion commutée sur la liaison demandée en fonction du service et rétablit, le
moment venu, des connexions semi-permanentes et pré-connectées sur d'autres liaisons de la même
interface V5.2. Le commutateur local utilisera le protocole de protection pour déplacer, dans la mesure du
possible, les canaux C logiques affectés. Cette procédure peut être appliquée même dans le cas de la seule
interface V5.2 à 2048 kbit/s. Les débits inférieurs à 64 kbit/s ne sont pas pris en charge directement. Ils sont
considérés comme des applications utilisateur dans un canal B à 64 kbit/s dans le PRA. Un ou plusieurs
canaux B dans l'ARP peuvent être utilisés pour la capacité de ligne permanente facultative ou le service de
ligne louée semi-permanente. Les services supports à débits multiples, qui peuvent utiliser les canaux H0,
H12 ou d'autres canaux à accès multiples entre userport et LE, sont également pris en charge par toute
interface V5.2 prenant en charge RNIS-PRA utilisant les systèmes de signalisation RNIS

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IV. Principes de contrôle
Les exigences générales suivantes ont été définies pour le port RNIS-BA et le port RNIS-PRA. Ils doivent
également être pertinents pour les ports RTPC, sauf indication contraire:
• La responsabilité du contrôle d'appel incombe au LE, c'est-à-dire que le réseau d'accès peut ne pas avoir
connaissance de l'état de l'appel pendant le fonctionnement normal de l'interface V5.2.
• La gestion des accès dans le réseau d'accès et la gestion des services dans le LE gèrent chacune leur FSM et
leurs entités de protocole et communiquent via l'interface V5.2.
• Les FSM sont nécessaires pour chaque port utilisateur et pour les interfaces à 2048 kbit/s, ainsi que pour les
entités de protocole pour les liaisons de couche 2, à la fois dans le réseau d'accès et dans le LE.
• La demande de blocage de port, pour la maintenance de port non urgente via l'interface Q de l'AN, ne peut
être accordée que par le LE, c'est-à-dire que la demande de blocage ne doit pas gêner les appels en cours, les
appels en cours d'établissement ou réglés ou les appels semi-permanents les liaisons.
• La maintenance urgente des ports demandée via l'interface Q du réseau d'accès doit être indiquée au LE, quel
que soit son état , c'est-à-dire qu'un "blocage immédiat" prend effet immédiatement, mais le nouvel état doit
être synchronisé avec le LE.
• Les défaillances de couche 1 détectées liées aux canaux supports au sein des liaisons défaillantes à 2048 kbit /
s entraîneront la libération des appels. Les défaillances détectées de la couche 1 relatives aux canaux C
physiques au sein d'une liaison défaillante à 2048 kbit / s doivent entraîner la réattribution du protocole de
protection à ces canaux C si les ressources sont
SISSOKO suffisantes
Seick pour
Sakevere Ing Telecom Tel:le faire
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• Il est nécessaire que les anomalies détectées et les autres événements soient signalés à la direction associée
au sein du réseau local ou local et consignés. Lorsqu'un port est bloqué, les appels d'origine ne sont pas
possibles et les appels de terminaison doivent être traités par le commutateur local comme si le port était
hors service conformément au protocole national.
• Le commutateur local doit connaître le niveau de qualité de transmission relatif aux ports utilisateur via des
grading messages de l’AN au commutateur n'affectant pas les FSM d'état du port. Ces messages contiennent
des informations de classement à enregistrer dans le LE. Le LE peut utiliser ces informations pour décider si un
service demandé doit être fourni ou non.
• Les bouclages ne doivent être appliqués que lorsque le port est à l'état bloqué. Cette fonction est sous le
contrôle de l'AN. L'exécution de la localisation des défaillances dans le réseau d'accès et le port utilisateur
relève de la responsabilité du réseau d'accès. Les tests actifs qui interfèrent avec le service sous la
responsabilité du LE ne doivent pas être effectués tant que le port n'est pas bloqué (FSM en état bloqué) par le
commutateur local.
• Il doit exister un mécanisme permettant d'identifier les interfaces V5 individuelles et les libellés de leurs
variantes de provisionnement actuelles et nouvelles. La variante de provisioning est une étiquette unique d'un
ensemble de données de provisioning complet appliqué via les interfaces Q.
• Il doit être possible d'identifier chaque liaison à 2048 kbit/s sur une interface V5.2. Une procédure symétrique
de vérification de l'identité des liaisons à 2048 kbit / s doit être appliquée pour toute restauration de
l'alignement de trame et après le réapprovisionnement
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• Il doit être possible de bloquer une liaison individuelle à 2048 kbit/s pour
une interface V5.2. Le réseau d'accès peut émettre une demande, mais le
commutateur local décide: pour les connexions commutées, il attendra la
fin des appels, les connexions semi-permanentes et réservées seront
rétablies sur d'autres liaisons. La gestion du système du système local
utilisera le protocole de protection pour déplacer les canaux C logiques
affectés avant qu'un lien à 2048 kbit/s ne soit bloqué. En utilisant un
mécanisme légèrement différent, le réseau d'accès peut bloquer
immédiatement une liaison désignée à 2048 kbit/s. Les liaisons à 2048
kbit/s peuvent être retirées du service dans une interface V5.2 à des fins
de maintenance via Qle et Qan avec le support du protocole de contrôle de
liaison à interface V5.2. Ils seront remis en service, en utilisant également
le protocole de contrôle de liaison V5.2. Les canaux supports individuels
d'une interface V5.2 peuvent être interdits d'utilisation via Qle.
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V. Bearer Channel Connection (BCC)
Le protocole BCC est utilisé pour allouer des canaux supports sur une liaison
spécifique à 2048 kbit / s à des ports utilisateur, généralement appel par
appel. Les canaux supports attribués au moyen du protocole BCC, mais pas
appel par appel, sont indiqués ci-dessous: La connexion de ligne louée semi-
permanente - Ceux-ci utilisent un ou plusieurs canaux supports attribués aux
ports utilisateur à l'aide de Qle et configurés à l'aide du protocole BCC. Les
canaux supports pré-connectés - Ils utilisent un ou plusieurs canaux supports
attribués aux ports utilisateur à l'aide de Qle et configurés à l'aide du
protocole BCC.
Terminologie Protocole de connexion de canal support (BCC, Bearer Channel
Connection) – protocole qui permet au commutateur local (LE, Local
Exchange) de donner pour instruction au réseau d'accès (AN) d'allouer des
canaux de support, soit singuliers, soit en multiples à la demande.
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• Canal de communication (Canal C) – intervalle de temps de 64 kbit/s sur une
interface V5.2 provisionnée pour porter des chemins de communication.
– Un des types d'informations suivants :
- liaison de données de couche 2 qui porte le protocole de contrôle
- liaison de données de couche 2 qui porte le protocole de contrôle de liaison
- liaison de données de couche 2 qui porte la signalisation RTPC
- chacune des liaisons de données de couche 2 portant le protocole de protection
- liaison de données de couche 2 qui porte le protocole BCC
- toutes les données RNIS de type Ds provenant d'un ou plusieurs accès d'utilisateur
- toutes les données RNIS de type p provenant d'un ou plusieurs accès d'utilisateur
- toutes les données RNIS de type t provenant d'un ou plusieurs accès d'utilisateur
• Note : Cette définition inclut la possibilité qu'il puisse y avoir plus d'un chemin C du
même type d'informations, alloué chacun à un canal C logique différent.

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VI. Protection
• Le protocole de protection est utilisé dans le cas d'interfaces avec plusieurs
liaisons à 2048 kbit / s. Il est nécessaire que les protocoles de contrôle de
liaison, de contrôle et BCC aient un chemin de communication sur
l'interface V5.2, même en cas de défaillance d'une liaison à 2048 kbit/s
(c'est-à-dire une liaison primaire ou secondaire). Le protocole de protection
a la responsabilité de s'assurer qu'il existe une méthode permettant aux
entités du LE et du AN de communiquer afin de protéger les canaux C
logiques en cas de défaillance d'une liaison unique, si des canaux C
physiques de secours sont mis en service. Si la commutation de protection
est nécessaire pour les canaux C logiques, il incombe à la fonction de
gestion de la protection de déclencher la commutation de manière
contrôlée à l'aide du protocole de protection.

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VII. V5.2 sur SIP
Nous décrivons une méthode de mise en œuvre de retour de messagerie V5.2 sur IP en
utilisant une version modifiée du protocole de couche d'adaptation d'utilisateur RNIS (IUAP,
ISDN User Adaptation Layer Protocol). V5UA s'établit par dessus IUA, définissant les
extensions nécessaires à IUA pour une mise en œuvre de V5.2.
Comme V5UA est destiné à être une extension de IUAP, tout ce qui est défini dans la
[RFC3057] est aussi valide pour V5UA sauf mention contraire dans le présent document.
• 1.1 Domaine d'application On a besoin d'un protocole de signalisation de réseau à
commutation de circuits (SCN, Switched Circuit Network) entre une passerelle de
signalisation (SG, Signaling Gateway) V5.2 et un contrôleur de passerelle de support
(MGC, Media Gateway Controller) analogue à la mise en œuvre de la couche d'adaptation
d'utilisateur RNIS (IUA, ISDN User Adaptation Layer) Q.921 comme décrit dans la
[RFC3057].
• La [RFC3057] prend en charge l'accès téléphonique analogique, l'accès RNIS au débit de
base, et l'accès RNIS au débit primaire sur une interface V5.2.
• Comme la couche 2 de V5.2, et particulièrement la couche 3, diffèrent de la couche
d'adaptation Q.921 [300125] et Q.931, la norme IUA doit être étendue pour satisfaire aux
besoins de la prise en charge de V5.2.

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CHAPITRE III: Le SIP

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CHAPITRE III: Le SIP
• Session Initiation Protocol (dont le sigle est SIP) est un protocole récent
(1999), normalisé et standardisé par l'IETF qui a été conçu pour établir,
modifier et terminer des sessions multimédia.
• SIP est un protocole de signalisation appartenant à la couche application du
modèle OSI. Son rôle est d’ouvrir, modifier et libérer les sessions ou appels
ouverts entre un ou plusieurs utilisateurs.
• L’ouverture de ces sessions permet de réaliser de l’audio ou vidéo-
conférence, de l’enseignement à distance, de la voix (téléphonie) et de la
diffusion multimédia sur IP essentiellement.
• Il se charge de l’authentification et de la localisation des multiples
participants mais également de la négociation sur les types de média
utilisables par les différents participants en encapsulant des messages SDP
(Session Description Protocol).

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• SIP ne transporte pas les données échangées durant la session comme la voix ou
la vidéo. SIP étant indépendant de la transmission des données, tout type de
données et de protocoles peut être utilisé pour cet échange. Présentation (3) de
protocoles peut être utilisé pour cet échange. Cependant le protocole RTP (Real-
time Transport Protocol) assure le plus souvent les sessions audio et vidéo.
• SIP n’est pas un protocole de réservation de ressource, il ne peut donc pas
assurer la QoS. Il s’agit d’un protocole de contrôle d’appel et non de contrôle du
média
• SIP remplace progressivement H.323.
• 9 Les éditeurs, fournisseurs de services et opérateurs m tt nt d t mps à
• mettant du temps à offrir logiciels et services autour de H323 et SIP, la firme
Skype a fait son trou avec plusieurs millions d'utilisateurs en proposant le logiciel
client, le service et la passerelle vers les réseaux publics entrants et sortants

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I. Entités SIP
Une architecture SIP est composée de 4 types d’entités logiques. Chaque entité a
des fonctions spécifiques et participe à une communication SIP comme un client,
un serveur ou les deux. Entités SIP serveur ou les deux.
les 4 entités logiques sont :
• User Agent (UA)
• Registrar
• Proxy Server
• Redirect Server

Un équipement physique peut contenir plus d’une entité logique.


Par ex. un équipement serveur peut contenir un Proxy Server et un registrar.

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II. Méthodes et Réponses SIP
SIP partage de nombreuses similitudes avec le protocole HTTP comme le codage en ASCII
et les codes de réponse.
• Méthodes et Réponses SIP (1)
Le client envoie des requêtes au serveur, qui lui renvoie une réponse.
Le RFC 3261 définit six requêtes ou méthodes SIP
INVITE est utilisée afin d’établir une session entre UAs.
INVITE correspond au message Q.931 SETUP et contient les informations sur l’appelant
et l’appelé et sur le type de flux qui seront échangés (voix, vidéo, etc.).
Lorsqu’un UA ayant émis la méthode SIP INVITE reçoit une réponse finale à l’invitation (ie
200 OK),
• Méthodes et Réponses SIP (2) INVITE reçoit une réponse finale à l'invitation (i.e., 200
OK), il confirme la réception de cette réponse par une méthode ACK. Une réponse telle
que « busy » ou « answer » est considérée comme finale alors qu’une réponse telle
que « ringing » signifiant que l’appelé est alerté, est une réponse provisoire.

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• ACK confirme l'établissement de la session
• CANCEL annule un INVITE en suspens
• BYE termine une session en cours
• OPTIONS demande de l’information sur les capacités et l’état d’un User agent ou d’un
serveur. La réponse contient ses capacités (e.g., type de média étant supporté, méthodes
supportées, langue supportée) ou le fait que l'UA soit indisponible.
• REGISTER enregistre le UA
• Après avoir reçu et interprété une requête SIP, le destinataire de cette requête retourne
une réponse SIP.
• Méthodes et Réponses SIP (3)
Les codes de réponse sont similaires à HTTP.
• 100 Trying, 200 OK, 404 Not Found
Les codes supérieurs ou égaux à x80 sont spécifiques à SIP. 180 Ringing
• 180 Ringing 486 Busy

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III. User Agent
• Les User Agents désignent les agents que
l'on retrouve dans les téléphones SIP, les
softphones (logiciels de téléphonie sur IP)
des ordinateurs et PDA ou les passerelles SIP.
User Agent (1) passerelles SIP.
• SIP diffère de HTTP du fait qu'un agent SIP
(User Agent, UA) joue habituellement à la
fois les rôles de client (UAC) et de serveur
(UAS). C’est-à-dire qu'il peut aussi bien
envoyer des requêtes, que des réponses.
• En théorie, on peut établir des sessions
directement entre deux User Agents, deux
téléphones par exemple. Mais cela nécessite
de connaître l'adresse IP du destinataire.
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• Cela n'est pas l'idéal car une adresse IP peut ne pas être publique (derrière un
NAT) ou changer et elle est bien plus compliquée à retenir qu'une URI. User
Agent (2)
• Les User Agents peuvent donc s'enregistrer auprès de Registrars pour signaler
leur emplacement courant, c’est-à dire leur adresse IP.
• Une URI SIP a un format similaire à une adresse email, constituée d’un
utilisateur et d’un domaine séparés par un @: constituée d'un utilisateur et
d'un domaine séparés par un @
• user@domaine
• user@machine
• user@ip_adresse
• Numéro_telephone@passerelle

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• Un Proxy SIP sert d'intermédiaire entre deux User Agents qui ne connaissent
pas leurs emplacements respectifs (ex. adresse IP).
• L'association URI-Adresse IP a été stockée préalablement dans une base de
données par un Registrar. Le Proxy peut donc interroger cette Proxy (1) base
de données par un Registrar. Le Proxy peut donc interroger cette base de
données pour diriger les messages vers le destinataire

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IV. PROXY
Le Proxy se contente de relayer uniquement les messages SIP pour établir,
contrôler et terminer la session. Une fois la session établie, les données, par
exemple un flux RTP pour la VoIP, ne transitent pas par le serveur Proxy. Elles
sont échangées directement entre les User Agents

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V. Redirect Server
Un Redirect est un serveur qui accepte une requête SIP, mappe
l’adresse SIP de l’appelé avec une nouvelle adresse s’il y en a

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VI. Message SIP
• Un message SIP peut être à la fois une requête d’un client (terminal
appelant) vers un serveur (terminal appelé), ou une réponse d’un
serveur vers un client

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STRUCTURE MESSAGE SIP
INVITE sip:loic.debourdeau@p-digree.dettecompagny.com SIP/2.0
Amparo Proxy serveur Lorenza
Via: SIP/2.0/UDP 139.100.184.12 : 5040
Via: SIP/2.0/UDP sipserv.univ-mlv.fr : 5060 INVITE
Lorenza@ft.com
To: loic<sip:loic.debourdeau@dettecompagny.com> INVITE
Lorenza@pc123.rd.ft.com
From: le_stef <sip:stephane.b@univ-mlv.fr>
Call-ID: 2966324558-edc-6548-fg8g9 180 Ringing

CSeq: 1 INVITE 180 Ringing 200 OK

Content-Type: application/sdp 200 OK

Content-Length: 187 ACK

ACK
SIP/2.0 200 OK
Via: SIP/2.0/UDP 139.100.184.12 : 5040 Session Media
Via: SIP/2.0/UDP p-digree.univ-mlv.fr : 5060 BYE
From: le_stef <sip:stephane.b@univ-mlv.fr>
BYE
Call-ID: 2966324558-edc-6548-fg8g9
CSeq: 1 INVITE 200 OK

Content-Type: application/sdp 200 OK

Content-Length: 187
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VII. Passerelle SIP/PSTN
Pour l’interfonctionnement entre SIP et le RTCP, il est nécessaire
d’introduire un Gateway RTCP/SIP qui s’interface d’une part au RTCP et
d’autre part à un réseau SIP. Passerelle SIP/PSTN SIP.
Ce Gateway a deux fonctions :
• Traduction de la signalisation ISUP (ISDN User Part) en signalisation SIP
et inversement
• Conversion des signaux audio en paquets RTP et inversement ; en effet
ce Gateway établit des canaux logiques RTP avec le IP
• terminal SIP et établit des circuits de parole

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VIII. Passerelle SIP/PSTN

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CHAPITRE IV:
Le SIGTRAN

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I. Définition SIGTRAN

Le SIGTRAN inclus deux couches de protocoles dans le sigtran c'est à dire la transmission des
Protocoles comme le SCTP/IP et les adaptations de protocoles comme le M3UA, IUA.

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II. SCTP & M3UA
II.1. Le sctp est un protocole de transport fiable fonctionnant sur un service de paquets sans connexion
potentiellement peu fiable, tel que IP. Il est conçu pour transférer la signalisation SCN à bande étroite sur le
réseau IP Comparer au TCP, le SCTP présente une haute fiabilité le temps réel et le siège de multiple
performance.
Supporte la transmission ordonnée / désordonnée du datagramme abonné dans le flux. Plusieurs flux peuvent
être établis dans une association et les données qu'ils contiennent n'interfèrent pas entre eux.
Multi home peut supporter à une ou deux extrémités de l'association pour améliorer la fiabilité du lien.
L’association doit réussir l’authentification COOKIE avant l’établissement pour garantir la sécurité.
Une adresse de transport du SCTP est définie par la combinaison d’une adresse IP et d’un numéro de port SCTP
Le port SCTP est utilisé pour identification des utilisateurs de la même adresse, c’est l’identique au numéro port
dans le concept TCP
Host and endpoint
Un hote est un ordinateur, configuré avec un ou plusieurs adresses IP. C’est une entité
typiquement physique.
Endpoint est un concept de base du SCTP. Un endpoint le sender/receiver logique des packets
SCTP. C’est l’entité logique
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Transmission Séquence Number est une séquence de
numéro de 32 bits utilisée dans le SCTP. Un numéro TSN est
associé à chaque bloc contenant des données utilisateur
pour permettre au point de terminaison SCTP de réception
d'accuser réception et de détecter les livraisons dupliquées.
TSN est maintenue à la base de l'association
SSN est l’accronyme du stream Séquence Number.
Dans chaque stream d’une association SCTP à 16 bits de
numero sequence est assigné à chaque data chunk envoyé
dans le stream par le end local, en ordre
Le TSN est maintenu sur l’association de base
Par exemple: Endpoint A utilise deux stream pour connecter
endpoint B.
Maintenant le block A B C D transmetra, la sequence de
transmission est comme suite: block A utlise Stream1, block
B utilise le Stream2, Block C stream3, block D stream 4 et
block 5 est divisé en D1 et D2.
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Fonction SCTP
La fonction du SCTP inclus principalement:
Démarrage et le retrait de l’association
Livraison en séquence des streams
Fragmentation des données utilisateur
Acknowlegment and congestion avoidance (eviter)
Chunk bundling (Regroupement des morceaux)
Packet validation
Path management
CWND : Congestion Window
Une variable SCTP qui limite les données, en nombre d'octets,
qu'un expéditeur peut transmettre à une adresse de transport
de destination particulière avant de recevoir un accusé de
réception. Un SCTP est un protocole de window glissant.
RWND: Receiver Window
Une variable SCTP qu'un émetteur de données utilise pour
stocker le dernier récepteur window calculée similaire en bytes
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Start up le démarrage de l'association sctp est un processus de négociation à quatre voies
qui comporte quatre interactions de message INT, INTACK, COOKIE ECHO, COOKIE ACK

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L’association SCTP peut être résiliée de deux
manières: l’une est élégante et proche. Tout comme
leurs noms l'indiquent, le premier signifie que toutes
les données en file d'attente de chaque extrémité
sont transmises aux homologues respectifs avant la
fermeture de l'association. Ce dernier signifie que
l'association est directement abordée et que les
données sont directement supprimées.

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II.1. M3UA
Fonctions M3UA
Le protocole M3UA prend en charge le transport de tout utilisateur SS7
signant sur IP en utilisant les services du protocole SCTP.
Des éléments de protocole permettant un fonctionnement transparent
des homologues utilisateurs MTP3 dans les domaines SS7 et IP sont
également prévus.
ce protocole serait utilisé entre le SG et le MGC ou la base de données IP
ou entre deux applications IP

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AS: Une entité logique servant d’une clé de routage
spécifique
ASP: une instance de processus d’un serveur
d’application
IPSP: Une instance de processus d’une application basé
IP. Un IPSP est essentiellement la même qu’un ASP,
excepté qu’il utilise le M3UA en mode point à point.
Conceptuellement, un IPSP n’utilise pas le service d’un
gateway nœud de signalisation.

Relation entre M3UA link, linkset, route et entité


Route M3UA
Le Path d'accès de l'entité source à l'entité de
destination est appelé route M3UA. Une route M3UA
correspond à un linkset M3UA au terminal home.

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M3UA Concept de base
M3UA entity: unité logique de processus qui remplit certaines fonctions spéciales telles que AS, SP ou
une unité logique qui implémente uniquement le transfert de message spécial telle que SG peut être
classée en tant qu'entité M3UA. Chaque entité M3UA est identifiée par un code de point de signal
unique.
M3UA LOCAL ENTITY : entité logique chargée de remplir une fonction spéciale du côté local.
M3UA DESTINATION ENTITY: est l’entité logique pour accomplir une fonction spéciale du côté des
homologues.
Structure des messages M3UA
Le format général du message M3UA comprend un générateur de messages commun suivi de zéro ou
de plusieurs paramètres de longueur variable.
Le message du protocole MTP3 User Adaptation nécessite une structure de message contenant la
version, la classe du message, le type du message, la longueur du message et le contenu du message.

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III. Les messages et transfert de message
Management message
Transfer message
SS7 Signaling Network Management messages
ASP State Maintenance messages
ASP Traffic Maintenance messages
Procédure transfert des données
. Déterminer l’entité de destination correcte
. Si l’entité de destination est accessible, prendre la route
disponible dans cette entité de destination
. Choisir les liens actifs appartenant à cette route
. Déterminer un lien actif du linkset
. Déterminer s'il convient de compléter les champs facultatifs du message
de données
. Mappez la demande primitive de transfert MTP dans le champ data du
protocole (message DATA)
. Envoi du message DATA au distant l’homologue M3UA du SGP à
travers le lien M3UA choisi.

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Echange pour le traitement des messages

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