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Je suis autour d’une table au premier étage d’un Cinéma. Des gens passent tour à tour.

Ils viennent,
ils s’en vont. A l’étage supérieur un fond de jazz tourne. Des danseurs tournent dans une spirale
infernale sur la voix inhibée de la régresse. Le bâtiment prend des dimensions sur dimensionnelles. A
l’extrémité de la table, tout au début, une vieille femme blonde les cheveux courts est entièrement
inhibée dans son téléphone, mais alors a un tel point qu’une guerre pourrait commencer qu’elle ne
saurait si c’est une fête ou une procession ou un festival a Bruxelles.

Voila comment ca commence. Et puis on ne sait jamais comment ca finit. Un meurtre dira le policier,
un suicide dira le jeune garçon et la famille comme toujours : on ne voyait rien ou si. On ne savait
pas comment réagir. Voyez-vous c’est qu’on avait des relations tendues.

Je me souviens moi des journées d’été pleines de cris et de soleil. Nous étions robustes et
charmants. Nous nous réveillions à six heures du matin peu la journée. Enfin! Pourvu que
ce soit les vacances. Il faisait un frais tel qu’on n’en connaît à Buja. Les voitures roulaient à toute
vitesse pour éviter les embouchures le long de la 28 . Mes parents n’étaient jamais en retard. Un
délice quand on sait qu’on va gaffer toute la journée. Rythme était rythme. On ne s’y dérogeait pas.

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