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Montserrat Palau-Marti

L'Afrique en Amérique grâce à ses dieux


In: Revue de l'histoire des religions, tome 168 n°2, 1965. pp. 165-173.

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Palau-Marti Montserrat. L'Afrique en Amérique grâce à ses dieux. In: Revue de l'histoire des religions, tome 168 n°2, 1965. pp.
165-173.

doi : 10.3406/rhr.1965.8246

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1965_num_168_2_8246
L'Afrique eu Amérique
grâce à ses dieux1

Lorsque le P. Las Casas conseillait l'introduction de quel


ques Noirs de Guinée dans les colonies américaines récem
ment découvertes, il était loin de pouvoir imaginer les consé
quences que pouvait avoir la mise en pratique d'une telle
idée. Si, d'une part, la solution proposée se solda par un
échec, puisque sans pouvoir éviter la ruine des Indiens les
Africains furent introduits en grandes quantités — ce qui
devait être la cause d'un terrible cas de conscience : « De cet
avis qu'il avait donné, bientôt le prêtre devait concevoir des
regrets » lui apparaissant « aussi injuste la captivité des Noirs
que celle des Indiens » (Las Casas, chap. CXXIX) ; d'autre
part, résultat que le fidèle prêcheur de la doctrine chrétienne
était encore plus loin d'imaginer, les Noirs devaient remplacer
complètement les Indiens dans certaines régions américaines,
y reconstituer leur Afrique et perpétuer leurs dieux au Nou
veau Monde où ils sont adorés de nos jours. Il est bien certain
que lorsqu'on importe des hommes, quelles que soient les
conditions, il faut tenir compte de la culture et des valeurs
qu'ils véhiculent.
En 1510, les premiers Noirs arrivèrent à Hispaniola (Haïti)
et, en 1517, l'empereur Charles Quint accorda la première
licence pour Cuba. Bien qu'on ait beaucoup discuté sur la
véracité des chiffres donnés par le P. Las Casas, nous citerons
quand même son Historia general d'après laquelle, dès la pre-

1) Traduction française d'une communication intitulée Africa en America a


través de de sus dioses, présentée au XXXVIe Congrès International des Améri-
canistes (Barcelone, Madrid, Seville, noût-sept. 1964).
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mière moitié du xvie siècle, on comptait déjà 30 000 Noirs à


Hispaniola, tandis qu'on devait en dénombrer plus de 100 000
pour l'ensemble de ceux qu'on avait amenés « à toutes ces
Indes ».
Le trafic transatlantique prit très vite un essor consi
dérable, et le commerce du bois d'ébène1 continua des siè
cles durant, toujours aussi florissant, jusqu'à la moitié du
xixe siècle — bien que déjà clandestin, alors.
La densité du peuplement noir dans les différentes régions
d'Amérique n'est pas la même, et elle a varié, d'ailleurs, dans
chacune d'elles, suivant les époques. Ainsi, par exemple, on
peut affirmer qu'il ne reste plus de descendants d'Africains
en Argentine, Uruguay, Pérou, cependant qu'ils représentent
10 % de la population environ, aux U.S.A. — à remarquer
qu'il s'agit, dans ce dernier cas, d'un pourcentage moyen
général et que le chiffre serait bien plus élevé si nous consi
dérions les États du Sud, seulement. A Cuba et au Brésil,
au commencement du siècle dernier, les Blancs ne représen
taient pas plus de 35 ou 40 % des habitants2. En Haïti, on
évalue, de nos jours, à 90 % le nombre de Noirs (Blancs ot
Asiatiques composant le reste), et la proportion était déjà
écrasante, dans le même sens, à la fin du xvine siècle ; venant
se combiner à d'autres circonstances, ce fait permit l'expul
sion des colons français et la création du premier État noir
moderne indépendant (en 1804), sous l'ancienne dénomination
d'Haïti3.
La population noire d'Amérique n'est pas homogène.

1) Euphémisme servant à désigner le commerce des esclaves à l'époque de


la traite.
2) D'une façon générale, les Indiens ne se trouvent pas inclus dans ces statis
tiques ; les indigènes américains avaient déjà disparu à Cuba, et, au Brésil, les
tribus qui restaient cherchaient refuge dans les régions éloignées de la forêt.
3) En 1789, la population de l'île de Saint-Domingue — Haïti et République
Dominicaine actuels — comprenait 35 440 Blancs, 25 666 personnes de couleur et
Noirs libres, 509 642 esclaves (Noirs) (v. Pereira, vol. 2, p. 1). De nos jours, les

Noirs purs habitent les zones rurales ; dans les centres urbains, on observe une,
grande variété de tons d'épiderme, ce qui conduit à une série de classitypes :
« quarterons, mulâtres, grimauds, marabouts, griffes et noirs » (selon Pereira,
vol. 2, p. 2).
L'AFRIQUE KN AMÉRIQUE GRACE A SES DIEUX 1()7

puisque les points de départ en Afrique étaient très variés.


Les conditions historiques et politiques expliquent l'abondance
d'esclaves en provenance de la côte occidentale d'Afrique au
nord de l'équateur — appelée alors Guinée — au cours
des xvie et xvne siècles ; viendront ensuite des gens de la
côte orientale (Mozambique). Il n'est pas exagéré de dire
que toutes — ou la majeure partie — des populations afr
icaines payèrent leur tribut au trafic...
Si nous considérons maintenant la distribution de ces
Africains en terres d'Amérique, on peut affirmer que les
Yoruba représentent la majorité au Brésil et aux Antilles
hispaniques (Cuba), les Fô (originaires du Dahomey) forment
le fonds de la population aux Antilles françaises et surtout
en Haïti ; enfin, dans les Guyanes et dans les Antilles britan
niques se constituèrent des groupes importants de Fanti-
Achanti (leurs régions d'origine se trouvent dans le Ghana
actuel).
Aux différences d'origine viennent s'ajouter celles qui
résultèrent de conditions sociales spécifiques, de sorte que le
degré d'africanisme varie suivant les groupes, en Amérique.
Herskovits les ordonnait ainsi, par ordre ď « africanisme »
décroissant : Guyane, Haïti, Brésil, Jamaïque, Trinidad, Cuba,
États-Unis. Cette classification peut varier jusqu'à un certain
point, si l'on tient compte des traits culturels — économie,
religion, etc. — de façon indépendante. Si l'on considère la
religion, l'ordre est le suivant : Guyane, zones rurales d'Haïti,
Brésil, Trinidad et Cuba, -< très Africains » ; zones urbaines
d'Haïti et Jamaïque, « presque Africains >> ; enfin, les Noirs
nord-américains sont « un peu Africains » (l'auteur cité écrit,
en anglais : very African, quite African, somewhat African,
pour désigner les trois catégories, respectivement).
Etant donné les conditions de leur implantation, les Afri
cains se trouvaient dans l'impossibilité de reconstituer leurs
formes sociales selon un mode identique à celui de l'Afrique,
en Amérique — la difficulté était encore plus grande du fait de
la présence de représentants de populations d'origine variée
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au sein des groupes qui se constituèrent outre-Atlantique.


On comprend que les cultures africaines se reformèrent
avec plus de facilité dans les endroits où la densité de la
population noire était la plus élevée. On doit tenir compte,
toutefois, de certains facteurs d'ordre technique et écono
mique. lTn grand nombre d'esclaves étaient employés dans
l'agriculture ; suivant leur importance, les exploitations agri
coles exigeaient plus ou moins de main-d'œuvre et, dans ce
dernier cas, les esclaves se trouvaient éparpillés, de ce fait,
bien plus perméables à l'acculturation. En Haïti, la concen
tration de population africaine et la densité de main-d'œuvre
allèrent de pair tant que dura le régime esclavagiste... La
même chose se passait au Brésil, où les grands fazendeiros
représentaient la majorité employant chacun entre 60 et
80 esclaves dans leur fnzenda. Dans les États du Sud des
États-Unis, à la fin de la période esclavagiste, avec l'intr
oduction de la culture du coton, il y eut aussi de grandes
exploitations agricoles ; par contre, avant l'extension du
coton, le régime de la petite propriété avec deux ou trois
esclaves uniquement était prédominant.
Ainsi, les aires « très africaines » sont celles où la densité
de population fut suffisante, et où purent se constituer,
d'ailleurs, des groupes d'une certaine importance numérique.
Cette même raison explique que, dans le Brésil actuel, le vrai
conservatoire des religions africaines se trouve dans les grandes
villes et non plus dans les zones rurales1.

*
* *
Anihilée par les conditions de sa transplantation, la société
africaine put, en acceptant souvent des compromissions, se
reconstituer jusqu'à un certain point dans les pays américains.
Les valeurs religieuses se conservèrent à un degré maximum,

1) La disparition du régime esclavagiste entraîna la désagrégation des grandes


propriétés, et les Noirs partaient, nombreux, à la ville. D'autre part, le dévelop
pement industriel conditionna, d'une façon générale, la concentration dans les
centres urbains.
L'AFRIQUE EN AMÉRIQUE GRACE A SES DIEUX 1C>(.)

tandis que les aspects matériels de la culture se montrèrent


les plus fragiles. Il est vrai qu'il peut être plus facile d'emporter
avec soi des valeurs spirituelles que des objets proprement
dits et que, dans tous les cas, les esclaves n'avaient pas le
choix. Ces hommes réduits à une condition si misérable surent
garder le trésor de leurs croyances, qui fut pour eux une
planche de sauvetage.
M. Roger Bastide a très finement analysé le processus
de reconstitution et de conservation des cultures africaines
au Brésil et il a observé une inversion dans l'ordre traditionnel
de la stratification sociale. Sans poser de hiérarchie a priori,
cet auteur adopte la terminologie marxiste de suprastructures
et infrastructures en faisant remarquer que la société afro-
brésilienne a sécrété les dernières à partir des premières, en
suivant un mouvement inverse : des représentations collec
tives et des valeurs on passe aux institutions, aux groupes
et, ensuite, à la base morphologique.
Au Nouveau Monde, les Africains restent éternellement
fidèles à leurs ancêtres et à leurs dieux, comme s'ils étaient
toujours dans leur vieille « Guinée ». Le regret de cette terre
jamais oubliée se fait jour dans les mythes et les rites, par
exemple, dans ce chant en langue créole d'Haïti, dédié aux
divinités Marassa ; nous en reproduisons la traduction qu'en
fait l'auteur cité :
Nous Haïtiens, nous sommes orphelins de nos mères, Marasa hélou !
Nous Haïtiens, nous sommes orphelins de nos pères, Marasa hélou !
Nous Haïtiens, nous sommes séparés de nos familles, Marasa hélou !
Tous nos parents vivent en Guinée, Marasa hélou !
Qui plaidera notre cause sinon vous, Marasa hélou !, etc.
(Romain, p. 1-lrî.)
En Haïti, les Lwas (dieux)1 résident normalement en
Guinée, d'où ils vont et viennent par un circuit qui emprunte
les eaux souterraines (terre) et la « Ville-au-Camp » (ciel),

1) Selon l'origine qui leur est attribuée, les lwas se classent en rndn, (longo-
snvanne et pélrn ; les dieux de cette dernière catégorie sont considérés créoles, alors
que tous les autres lums seraient originaires d'Afrique (Guinée), où ils auraient, par
ailleurs, leur résidence (les lwas pétro se trouvent fixés en Haïti).
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qu'ils adaptent à leurs convenances. Ils arrivent en répondant


à l'appel des fidèles le plus rapidement possible ; mais, parfois,
leurs obligations en Afrique peuvent les retarder, comme ce
fut le cas, à une certaine occasion, pour le Lwa Avrèkêté qui
arriva essouflé et très fatigué, tout en expliquant qu'il n'avait
pas pu arriver plus tôt parce qu'il avait été très occupé avec un
malade en Guinée.
* **
Les dieux d'Afrique, les panthéons de la région du Bénin
et de l'ancienne Côte des Esclaves en particulier, vivent de
rythme et de danse. Ils accourent au son des tambours et
des chants des fidèles. Êtres supérieurs, ils se manifestent
cependant sur notre monde comme des hommes et des
femmes réels. Ils descendent et prennent leurs adeptes pour
montures et, avec eux, ils dansent en chair et en os. Ce mode
de communion véhiculé par le rythme et la musique, nous
l'avons nommé possession. Les Fô du Dahomey disent vodún
wá la lowe, phrase qu'on peut traduire en disant, littéralement :
« Le vodún (dieu) venir tête sienne » ; en Haïti, on dit lwa
marché su li; subiu a cabeça, dit-on, en portugais, au Brésil.
Le fidèle est uniquement la base, le support du dieu, son
cheval ; cet homme est un dieu, et ce dieu qui est venu s'ident
ifier avec lui, de même que les hommes, prend ce monde
comme théâtre de ses évolutions. Cependant, le monde des
Afro-Américains c'est la « Guinée », le paradis perdu des
ancêtres : le souvenir toujours vivace de ces terres lointaines
se dramatise dans le culte. L'endroit où dansent les dieux se
dit Gumé, à Bahia ; cela veut dire que les dieux dansent sur
terre africaine à proprement parler, et au Dahomey, précisé
ment, puisque la dénomination qu'ont adoptée les Afro-
Brésiliens est tout simplement le nom — déformé — du célèbre
royaume qui avait sa capitale à Abomey1.
1) La graphie courante, Dahomey, diffère sensiblement de l'orthographe phoné
tique ; la transcription, dans ce dernier cas, pourrait être Dâhomé favec nasalisa
tionde la première voyelle et une aspiration précédant la deuxième!, ce qui donne
une idée plus approchée de la prononciation réelle et qui évoque mieux la forme
Gumé du Brésil.
L'AFRIQUE EN AMÉRIQUE GRACE A SES DIEUX 171

La ville de Bahia est le grand centre africano-yorubaïsant


du Brésil1. C'est là que les dieux d'Afrique se manifestent
lorsque les fidèles remémorent les anciens mythes et qu'ils
chantent leurs cantiques. Les mythes sont dits en portugais,
mais les cantiques et les phrases rituels sont en yoruba ;
il est vrai, toutefois, que peu de gens comprennent le parler
africain2. Les formes et le cadre du culte sont pratiquement
identiques à ceux d'Afrique. La vigueur des formes rel
igieuses des Yoruba a été telle que les autres nations (gêge,
igesha, egba, etc.) les ont adoptées pour reconstituer leurs
cultes propres. Cependant, l'influence yoruba ne s'est pas
circonscrite aux autres groupes africains, puisqu'elle s'est
également exercée sur les autochtones américains ; en effet,
la religion des Indiens a pu subsister dans les candomblés de
cabocles, se moulant dans le cadre des cultes yoruba.
Roger Bastide observe, au Brésil, une dissociation entre
race et culture : les portes du candomblé ne se ferment pas
devant les Européens. Cette dissociation est possible parce
qu'il n'y a pas de conflits raciaux, ce que semble nous prouver
la société de l'Abakua, à Cuba.
L'Abakua était une société de Noirs s'appuyant sur des
rites et des mythes africains. A certaines époques, cette
société a pu être utilisée comme une arme de lutte sociale
pour s'opposer aux Blancs en tant que classe exploitante ;
plus tard, quand la loi accordera des droits identiques aux
individus de toutes les races, l'Abakua pourra continuer sa
fonction en groupant les plus défavorisés ; alors, de pauvres
Blancs viendront grossir les files de ses adeptes pour former
une union face aux puissants de ce monde.
Dans les candomblés de plus pure tradition africaine, au

I) Les temples et cérémonies africains s'appellent candomblé à Bahia, macumba


à Пш de Janeiro, et chango (xango) à Recife.
2: En réalité, aucune enquête systématique n'a été faite sur la conservation de
parlers africains en Amérique. A ce propos, William R. Bascom aflirme avoir
connu des descendants d'Africains à Cuba en 1947-50, qui étaient capables de
comprendre le yoruba et de s'exprimer dans cette langrue (v. Les Afro- Américains,
p. 1R4-.
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Brésil, on trouve des Espagnols, des Français et des Suisses


faisant partie de la hiérarchie sacerdotale ; Africanus sum,
proclame l'auteur de cette information, qui, bien que n'étant
pas Noir, a été admis et initié au culte d'un grand orisha
avec des droits et des privilèges identiques à ceux de ses frères
dans la foi1.

* **

Les dieux africains, que leurs fidèles conservèrent comme


le plus grand des trésors, constituèrent la première force de
cohésion chez les Noirs exilés. En partant des cultes et de la
religion, les formes sociales purent resurgir en assurant une
base aux représentations collectives.
L'Afrique vit en Amérique par la grâce de ses dieux.
Dans notre monde moderne, Ogun, Shango et leurs divins
collègues originaires de l'Afrique sud-saharienne sont aussi
bien adorés dans le Nouveau Monde, accordant leur protection
aux Noirs et à ceux qui ne le sont pas, à la seule condition
que les fidèles acceptent de plein cœur la loi africaine.
Montserrat Palau Marti.

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