Vous êtes sur la page 1sur 3

Dana DOMAN

La chasse aux sorcières

« Vous, vous êtes du diable, c'est lui votre père, et vous cherchez à réaliser les convoitises de
votre père. Depuis le commencement, il a été un meurtrier. Il ne s'est pas tenu dans la vérité, parce
qu'il n'y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu'il est menteur
et père du mensonge. » (Evangile selon Saint Jean 8 : 44). Si Jésus-Christ en personne nous avertit sur
qui est le diable et ses intentions, une catégorie de personnes lui portent de l’importance mais surtout
lui porte un culte : ce sont les sorcières. Il y a 2000 ans Jésus réprimandé le diable, du 15ème au 18ème
siècle, l’Inquisition le faisait également avec la chasse aux sorcières.

Les sorcières sont majoritairement des femmes qui font partie d’une antireligion chrétienne. Elles vont
reprendre le christianisme et le détourner en s’alliant à Satan pour sa gloire dans ce bas monde.

L’expression chasse aux sorcières exprime une poursuite systématique des opposants à un régime
politique, c’est une persécution organisée souvent faite par un gouvernement contre ses opposants.

Quant au diable qui fut réprimandé en tout temps et à toute époque, était à la base un ange créer par
Dieu qui s’est enorgueillit lorsqu’il a appris le projet de Dieu qui était la création d’êtres humains vivant
en parfaite harmonie et union avec Dieu sur Terre sans le péché originel. Satan a tourné le dos à Dieu
en entrainant avec lui d’autres anges. C’est un ange déchu.

Au XIIème siècle, les hérésies se développent, bien que la religion d’état fût le christianisme, avec les
usagers des religions païennes tel que les vaudois, les cathares, les magiciens ou les sorcières. L’Eglise
s’est senti menacé à l’intérieur car certains « chrétiens » était en fait païens. C’est de là que l’Inquisition
est créée, c’est un tribunal ecclésiastique chargé de débusquer et de poursuivre l’hérésie.

Le diable représentant le mal même dans la chrétienté, il est donc logique de condamner tous ceux
qui lui porterais un culte : une chasse aux sorcières commence, cependant dans le lot beaucoup
d’innocents et d’accusés à tort ont été tués… Mais alors pourquoi pour les pays du monde et surtout
en France la chasse aux sorcières étaient essentielles ?

La chasse aux sorcières était nécessaire à cause des conséquences du culte au diable (I) et pour chasser
et éliminer les alliés des démons qui sont les sorcières (II).

I – Conséquences du culte au diable

Les conséquences du culte se font ressentir par la connaissance des procédés de celui-ci (A) puis par
les punitions des sorcières (B).

A/ Les procédés du culte par les sorcières

Le culte à Satan est plus communément appelé le satanisme. Les sorcières étaient en fait des satanistes
a qui ont a attribué le titre de sorcière. Comme rappelé précédemment ce qu’elles font c’est reprendre
les codes et les rites du catholicisme afin de faire une sorte d’antireligion chrétienne : elles prennent à
l’envers toute la symbolique chrétienne :

- La célébration d’une messe noire qui est une messe tridentine réciter à l’envers. Il y a souvent
des vols d’hosties consacrés dans les églises qui sont volés afin de faire ces messes noires.
- Le sacrifice eucharistique devient le sacrifice d’humains et plus souvent d’enfant ou de bébés.
Dana DOMAN

- Le Sang du Christ devient le sang du sacrifice humain.

Elles sont liées avec le diable, ont pacté avec lui. L’âme de la sorcière ne lui appartient plus : son
nouveau maître est Satan et il lui promet de l’aider à chaque fois qu’elle l’implorera.

Elles auraient même la « marque du diable » qui est une trace faite par lui en personne qui
symboliserait un pacte avec ce dernier et trahissant sa présence. Elle est gravée sur la peau jusqu’au
sang avec une griffe et peut représenter des animaux tels qu’une araignée ou un crapaud. Cette
marque peut constituer l’unique preuve de pratiques diaboliques, et c’est la raison pour laquelle les
experts la recherchent minutieusement lors de l’interrogatoire. C’est une partie morte du corps
diabolisés car n’étant plus guidée par l’âme, cette partie devient insensible à la douleur. C’est pour
cela qu’on les piqué et si le sang ne coulé pas cela voulait dire qu’elles étaient réellement marquées et
que le diable les protéger. Donc on les torturer, on les mettait au bucher et elles étaient brûlées avec
toutes les pièces du dossier de leur procès.

B/ Punitions des sorcières

Les punitions et les sentences sont irrévocables pour les partisans du Mal : les usagers de sorcellerie
sont pendus ou brûlés. Les dernières sorcières jugées par l’Inquisition sont étranglées avant de brûler
sur le bûcher pour atténuer les souffrances. Les procès des sorcières étaient souvent ouverts au public,
ils la regarder brûler et mourir. D’autres punitions sont possibles comme l’excommunication ou
l’emprisonnement. La raison pour laquelle les inquisiteurs châtient autant les sorcières car dans le livre
de Lévitique il est dit : « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ;
ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l'Eternel, votre Dieu. » (19 : 31) ou
encore dans le livre de l’Exode (22 : 18) il est dit « Tu ne laisseras point vivre la sorcière. ». Il faut donc
punir et chasser les alliés du diable.

II – Chasser les alliés du diable

La chasse des alliés du diable commence avec les premières chasses aux sorcières (A) puis par la chasse
des innocents à cause d’une méfiance trop grande (B).

A/ Les 1ères chasse aux sorcières

Les chasses aux sorcières existent depuis bien longtemps, puisque pour prendre le cas de la France, la
première sorcière a brûlé sur le bûcher le fut en 1275 à Toulouse. En effet de tout temps, mais pas
dans toutes les communautés, ceux qui était accusé d'avoir des pouvoirs surnaturels ou néfastes ont
été pourchassés et éliminés.

Toujours est-il que la métaphore qu’est notre expression date du milieu du XXème siècle et qu'elle nous
vient des États-Unis via une image utilisée par l'écrivain et dramaturge Arthur Miller au moment du
maccarthysme après la seconde guerre mondiale. À cette époque il y avait en Amérique une volonté
d'éliminer tous ceux qui de près ou même de très loin pouvaient passer pour des communistes ou
sympathisants. C'est en 1952 qu’Arthur Miller fit alors là comparaison avec l'épisode des sorcières de
Salem à l'époque de l'Amérique puritaine du XVIIème siècle.

En 1692, à Salem village, devenu d'Anvers aujourd'hui, des jeunes filles se mirent à accuser d'autres
villageois d'être des sorciers de les avoir envoûtées. Les accusations furent prises très au sérieux et les
Dana DOMAN

accusés ont dues choisir entre avouer ou être pendu. Cette accusation fait tache et s’est étendu
rapidement à de nombreux villages et villes environnantes touchant même Boston.

La France est également tomber dans des travers en se trompant d’ennemi : Sainte Jeanne d’Arc a été
mis au buché car ils croyaient que c’était une sorcière.

B/ La chasse des innocents

La méfiance engendre parfois de fausses convictions face à certaines personnes. Comme les
guérisseurs des villages qui sont pris pour cible car leur sont attribués plusieurs méfaits de pratiques
maléfiques et l’utilisation de sortilèges pour guérir les malades qu’ils soignent. Alors si elles ont le
« pouvoir » de guérir, elles ont aussi le « pouvoir » de blesser ou tuer ces patients.

Tout événement courant ou inhabituel peut potentiellement mettre au bûcher les personnes
suspecter de sorcellerie. Le travail occupé est aussi un motif de culpabilité, tout comme le statut
d’étranger. Nous entrons dans une ère où des comportements courants dans notre vie quotidienne
peuvent conduire à des allégations plus graves. Au fil des siècles, cette méfiance est généralisée et
conduira à une kyrielle d’accusations, à tort ou non, contre la sorcellerie.

L’exemple d’accusations à tort de sorcellerie le plus courant en France est bien évidemment Sainte
Jeanne d’Arc, comme indiqué précédemment. Elle a été capturée par les Bourguignons, elle est à
Rouen par l'évêque de Cauchon, qui espérait invalider le sacre de Charles. Jeanne a été accusée de
mensonge, de sorcellerie, de luxure, d'idolâtrie et d'atteinte à la pudeur. C’est très certainement parce
qu’elle était une femme que la Pucelle a été exécutée le 30 mai 1431. Comme le résume un récit
contemporain : « Nous, les femmes, seront toujours maudites par des hommes qui se sentent au-
dessus des lois. »

Ouverture :

Au 18ème siècle, il y a une baisse de la lutte contre les sorcières et un changement de mentalité par
rapport au diable. Louis XIV met fin, par la loi, à la pénalisation de la sorcellerie hormis
l’empoisonnement et le sacrilège sont toujours condamné.

Dans le royaume de France, plus personne ne faisait de procès aux sorcières du fait de leur nombreuses
erreurs, du fait que la peur du diable s’est atténuée, que les sorcières ne représentaient plus pour eux
un danger. Aujourd’hui le culte au diable est toujours pratiqué et de plus en plus, par beaucoup de
personnes influentes. Et nous voyons les dégâts que cela a sur notre société. Pourquoi, malgré le
danger qu’ils représentent dans notre société, le culte au diable est passé sous silence et devient un
sujet sensible et tabou ? C’est une question qui mérite de plus amples réflexions.

Vous aimerez peut-être aussi