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« Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des animaux vivants, et que des
oiseaux volent sur la terre vers l'étendue du ciel. Dieu créa les grands poissons et tous les
animaux vivants qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce
; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce. Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit, en
disant : Soyez féconds, multipliez, et remplissez les eaux des mers ; et que les oiseaux
multiplient sur la terre.… » (Genèse 1 : 20-22). Dieu créa les animaux afin qu’ils peuplent la
terre et qu’ils se multiplient de plus en plus. Il les a également bénit… Cependant, certains
animaux ont failli aux promesses et bénédictions de Dieu : ce sont les animaux fléaux et les
animaux meurtriers qui ont dû faire face à des procès pour se faire juger des délits ou crimes
qu’ils ont commis contre les hommes.
Les procès intentés aux animaux étaient des procès dans lesquels l'accusé était un animal qui
se voyait reprocher un délit, un crime ou un dommage comme il l'aurait été à un être humain,
en principe seul sujet de droit ou justiciable.
Les animaux fléaux sont des animaux types insectes, chenilles ou encore des rongeurs qui sont
insaisissable vue leur petitesse et leur agilité.
Les animaux meurtriers sont des animaux pouvant être individualisés, saisis et appréhendés
par corps comme un taureau, une truie ou encore un chien.
Par conséquent, au Moyen Age et plus tard, pouvait être condamné à la potence et au bûcher,
des truies, des porcs ou des bœufs. L’Eglise catholique excommunier des hommes et a étendu
cette sentence aux animaux fléaux et meurtriers. En effet, n’importe quel membre de la faune
pouvait y faire face.
L’Etat comme l’Eglise pouvait initier les procès et être à l’origine des jugements fait en procès
pour ces animaux. Mais alors comment, au cours de l’histoire européenne, des procès contre
des animaux fléaux et meurtriers ont-ils eu lieu ?
Ces procès ont eu lieu par le jugement par les tribunaux ecclésiastiques et étatique (I) et du
fait de la responsabilité pénale des animaux (II).