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JURISPRUDENCE - 1

Appelée à se prononcer sur la question, déjà tranchée à plusieurs reprises par la jurisprudence,
des conditions de la transmission de la responsabilité pénale entre personnes morales,  la
haute juridiction a considéré qu’en cas de fusion-absorption d’une société par une autre
société entrant dans le champ de la directive 78/855/CEE du Conseil du 9 octobre 1978
[1] relative à la fusion des sociétés anonymes, la société absorbante peut désormais être
condamnée pénalement pour une infraction commise par la société absorbée avant l’opération
de fusion-absorption.

Par cette importante décision, la Cour de cassation revient ainsi sur sa position antérieure pour
la mettre en cohérence avec la jurisprudence européenne (I), et précise les conditions
d’engagement de la responsabilité pénale d’une société absorbante et les peines susceptibles
d’être prononcées à ce titre (II).

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