Question 1

Vous avez lu dans un journal l'affirmation suivante:

«Il faut d'urgence supprimer la publicité à la télévision.»
Ecrivez une lettre au journal pour dire ce que vous en pensez (200 mots minimum).
Développez au moins 3 arguments pour défendre votre point de vue.

Model Answer

TEF Expression Ecrite / Section B / Question 1 / Model Answer

Belleville, Mardi 28 août 2018

Monsieur le Rédacteur en Chef,

La semaine dernière, vous avez publié un article déclarant que «Il faut d’urgence
supprimer la publicité à la télévision».

Je suis d’accord avec vous, mais je ne vois pas comment.

De plus, vous exposez de très bons arguments contre la publicité télévisée, mais sans
proposer aucune solution pour parvenir à obtenir son interdiction.

Ne rêvons pas, ni les entreprises qui ont besoin de faire de la publicité pour gonfler leurs
ventes ni les chaînes de télévision qui en tirent d’énormes revenus ne vont se laisser faire.

De plus, la publicité dans son ensemble ne peut pas être supprimée. Un vendeur de
marché qui crie «tomates, tomates, mes belles tomates!» fait sa publicité. Et il doit la faire
pour survivre.

Je pense qu’une meilleure approche serait d’obtenir de nouvelles lois interdisant la publicité
utilisant de manière dénigrante l’image de la femme et de l’enfant, et aussi la publicité
dangereuse ou offensive, par exemple pour des médicaments, des produits dangereux, ou
pour des sujets inacceptables pour le public familial. Un premier pas serait d’interdire la
télévision aux heures où les enfants sont à la maison.

Ce qui ne les protègera pas de la publicité et autres contenus nocifs sur Internet, et jusque
dans leurs réseaux sociaux.

Par ailleurs, sans la participation massive du public, il est pratiquement impossible d’obtenir
une telle interdiction. Il faudrait un boycott général des produits montrés en publicité à la
télévision pour que les entreprises et les chaînes de radiodiffusion apprennent la leçon et
deviennent plus respectueuses du public dans la sélection des contenus à diffuser.

Encore une fois, ne rêvons pas…

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Rédacteur en Chef, mes salutations distinguées.

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