Vous êtes sur la page 1sur 1

L’adolescent Lucile Lafont, Pour l’action, 2011

Ce qui caractérise l’adolescent c’est le changement

Selon J. Tanner en 1962 a propos du pic de croissance :


- 10cm / an à 14 ans chez les garçons
- 9cm / an à 12 ans chez les filles
Comparés à de jeunes adultes, des adolescents de 14-15 ans négligent de manières
transitoires les informations proprioceptives et utilisent principalement les informations
visuelles pour assurer leur équilibre dans des situations oscillatoires

I- Prendre en compte les transformations morphologique dans l’intervention en EPS

La croissance accélérée des membres supérieurs et inférieurs à des incidences sur le schéma
corporel
Toutes les APSA qui demandent une précision dans la synchronisation et la coordination des
segments seront à proposer avec une grande vigilance

Exemple : temps d’envol dans les acrobaties en gym qui sollicitent un gainage et un
contrôle segmentaire important

En second lieu, les hétérochronies constituent certainement l’un des facteurs majeurs de
l’hétérogénéité des classes au collège ==> peuvent se côtoyer des filles précoces et des
garçons tardifs

A l’adolescence, les transformations physiques ont des conséquences souvent négatives sur
l’image de soi. Wallon, 1962 parle de désorientation par rapport à l’image de soi

Selon, Jones & Mussen, 1957, les garçons à puberté tardives ont une image de soi plus
défavorable tandis que les filles précoces sont mieux intégrées.

II- Développement biologique et capacités physiologiques

Chez les garons, la masse musculaire représente 25% du poids total à la naissance et près de
40% à l’âge adulte.
La fille présente un développement musculaire quasiment linéaire.

Exemple pour prendre en compte les phénomènes de groupe : avec l’activité


acrosport (construction à plusieurs d’un enchainement collectif)
Ceci peut poser problème aux ados qui ont du mal à accepter leur image corporelle. Le
choix d’une répartition par groupes affinitaires à toutes le chances de démarrer un
démixage de fait (permet un climat de confiance ou les contacts sont fréquents)
L’hétérogénéité morphologique n’est pas forcement vécue comme un obstacle : les petits
gabarits ont souvent le rôle de voltigeur et les élèves en surcharge pondéral ou plus
avancés dans leur maturation préfèrent le rôle de porteur.

Cette répartition permet à chacun d’assumer sa silhouette et gomme les inhibitions de certains.

Vous aimerez peut-être aussi