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Constantine -ESCFC
Département de Mathématiques
Par : LAIB. M
CHAPITRE 3 : LIMITES ET FONCTIONS CONTINUES
Ce chapitre traite « limite et fonctions continues », domaine important des mathématiques
appliquées. La notion de suite est indissociable des procédures
Exemples :
1) f
A* *1 Cette relation est une fonction
B* *2 𝐷𝑓 = {𝐴; 𝐵; 𝐶} ⊂ 𝐸
C* *3
D* *4
m m
ple ple
s: s:
2) 𝑈∶ℕ → ℝf 𝑈∶ℕ → ℝ
2) n →2n+1
1) n →2n+1
e e Cette relation est une application
A* *1 𝐷𝑓 = 𝐸
B* s *2 s
C* t *3 t
D* u *4 u
m n m n
ple e ple e
s: s s: s
u →ℝ
𝑈∶ℕ u𝑈∶ℕ → ℝ
4) 3)
in →2n+1 i n →2n+1
et et
E F
3)
A*
B* *1
C* *2 Cette relation n’est ni fonction ni application
D* *3
E* *4
m m
ple ple
4) * 𝑓(𝑥) = 𝑥; 𝐸 = 𝐹 = ℝ. s :
s :
application ( car6): 𝐷𝑓𝑈∶ℕ
𝑈∶ℕ → ℝ →ℝ
Donc f est
5) une n →2n+1 n= 𝐸 = ℝ)
→2n+1
e 1 e
* 𝑓(𝑥) = 𝑥 ; ( car : 𝐸 = ℝ = 𝐹) s
s
t t
f est une fonction
u ( car : 𝐷𝑓 = ℝ∗ ⊂ u ℝ).
n
Donc : on définit la fonction f comme n suit :
e e
s
On appelle fonction numérique sur sun ensemble E, tout application de E dans ℝ.
u u
i
3.1.1 Domaine de définition i
t t
Définition : eon appelle domaine deedéfinition ou l’ensemble de définition d’une fonction
numérique, l’ensemble
n des nombresn de E qui admet une image par f noté 𝐷𝑓 ou D s’il n’y a pas
de d’ambiguïtéu . u
m 𝐷𝑓 =m{𝑥 ∈ 𝐸 ⊂ ℝ/𝑓(𝑥) 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒} ⊂ ℝ.
Exemple : é é
1) La fonctionr 𝑓: 𝑥 ↦ √𝑥 − 1 estr définit sur le domaine {𝑥 ∈ ℝ/𝑥 ≥ 1} c’est-à-dire la demi-
i
droite fermée [1; +∞[ i
2) La fonctionq 𝑔: 𝑥 ↦ 𝑔(𝑥) = 5 :qest une fonction constante sur l’ensemble ℝ.
3) La fonctionu ℎ: 𝑥 ↦ 1 est définitu pour tout 𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑥 ≠ 0 ; donc 𝑥 ∈ ℝ\{0} = 𝐷
𝑥 𝑓
e 1
e 1
Et l’image duc réel 4 par 𝑓 𝑒𝑠𝑡 4, oncdit que 4 est un antécédent de 4 = 𝑓(4).
’ ’
e e
3.1.2. FONCTION PAIRE, s
IMPAIRE ET FONCTION PERIODIQUE
s
Définitiont : Soit 𝑓: 𝐼 ⊂ ℝ ⟶ ℝ tune fonction définit sur l’intervalle I symétrique par rapport à
l’origine l l
On dit que laa fonction numérique 𝑓aest une fonction :
i. Paires: si et seulement si : ∀𝑥 s ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(−𝑥) = 𝑓(𝑥)
ii. Impaireu : si et seulement si u: ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , −𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)
i
Définitioni : Une fonction numérique t
𝑓 est dite périodique s’il existe 𝑇 > 0 tel que :
t
∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 : 𝑓(𝑥 + 𝑇) = 𝑓(𝑥)
e e
d d
e e
s s
n n
o o
m m
b b
r r
Remarque :
Si 𝑇 est une période pour f ; tous les nombres de la forme 𝑘𝑇, 𝑘 ∈ ℤ∗ , sont aussi des périodes pour
f.
Posons : 𝑥 ′ = 𝑥 + 𝑘𝑇
Exemples :
1) La fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑥 2 + 1 est paire, son domaine de définition est 𝐷 = ]−∞; +∞[ qui est
symétrique par rapport à l’origine .
1
2) La fonction 𝑔 : 𝑥 ↦ 𝑥 est impaire, son domaine de définition est
𝐷 = ]−∞; 0[ ∪ ]0; +∞[ qui est symétrique par rapport à l’origine .
3) la fonction 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑠𝑖𝑛𝑥 est une fonction périodique de période 2𝜋.
En effet :
Sachant que : sin(𝑥 + 2𝜋) = sin 𝑥 cos 2𝜋 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 sin 2𝜋 = sin 𝑥 . 1 +𝑐𝑜𝑠𝑥 .0
sin(𝑥 + 2𝜋) = sin 𝑥
3.2.1 SURJECTION
Soit 𝑓 : 𝐸 ⟶ 𝐹
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦
3.2.2 INJECTION
*
Soit 𝑓 : 𝐸 ⟶ 𝐹
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦
Exemple :
3.2.2
E F
* 𝑓 *
* * Est injective
* *
*
*
3.2.3 BIJECTION
On dit que la fonction 𝑓 est bijective si et seulement si :
* * Est bijective
* *
* *
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦
Si la fonction 𝑓 est bijective alors la fonction réciproque de 𝑓 existe et notée 𝑓 −1 tel que :
𝑓 −1 : 𝐹 ⟶ 𝐸
𝑦 ↦ 𝑓 −1 (𝑦) = 𝑥
Et on a : (𝑓 −1 ⃘𝑓 )(𝑥) = 𝑓 −1 (𝑓(𝑥)) = 𝑥
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦 = 𝑥 + 3
Soient 𝑥, 𝑦 ∈ ℝ, on a : 𝑦 = 𝑥 + 3 ⟺ 𝑥 = 𝑦 − 3
On trouve que :
𝑥 ↦𝑥−3
𝑦 = 𝑓(𝑥) ⟺ 𝑥 = 𝑓 −1 (𝑦)
𝐺 −1 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 ; 𝑦 = 𝑓 −1 (𝑥)}
Et la courbe de 𝑓 −1 doit dessiner par symétrie par rapport à : 𝑥 = 𝑦
Soit 𝑓 : 𝐷 ⟶ ℝ
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦
Donc f est injective. De plus si f est continue sur D, l’image de D par f est 𝑓(𝐷) ⊂ ℝ
On déduit que 𝑓est une application bijective de D dans 𝑓(𝐷) donc f admet une réciproque 𝑓 −1 tel
que :
• 𝑓 −1 : 𝑓(𝐷) ⟶ 𝐷
• Si 𝑓 est croissante ⟹𝑓 −1 est croissante
Si 𝑓 est décroissante ⟹𝑓 −1 est décroissante
• 𝑓 −1 est continue sur 𝑓(𝐷).
On a : (𝑓 −1 ⃘𝑓 )(𝑥) = 𝑓 −1 (𝑓(𝑥)) = 𝑥 = 𝐼𝑑𝐷
(𝑓 ⃘𝑓 −1 )(𝑦) = 𝑓(𝑓 −1 (𝑦)) = 𝑦 = 𝐼𝑑𝐹
𝑔
Et on a : 𝑓 : 𝐸 ⟶ 𝐹 → 𝐷
𝑔 ⃘𝑓: 𝐸 ⟶ 𝐷
(𝑔 ⃘𝑓 )−1 : 𝐷 ⟶ 𝐸
(𝑔 ⃘𝑓 )−1 = 𝑓 −1 ⃘𝑔−1
𝑥 ↦ 𝑓(𝑥) = 𝑦
• On dit que 𝑓 est majorée s’il existe un nombre M (M∈ ℝ) tel que :
∀𝑥 ∈ 𝐸: 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀.
• On dit que 𝑓 est minorée s’il existe un nombre m ( 𝑚 ∈ ℝ) tel que :
∀𝑥 ∈ 𝐸: 𝑓(𝑥) ≥ 𝑚.
• On dit que 𝑓 est bornée si elle est à la fois majorée et minorée ; autrement dit s’il existe
𝑚; 𝑀 ∈ ℝ tels que :
∀𝑛 ∈ ℕ: 𝑚 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀.
Ou : ∃𝑀 ∈ ℝ: |𝑓(𝑥)| ≤ 𝑀
Assez souvent, pour des raisons pratiques, on utilisera plutôt la définition suivante :
𝑓 est bornée ⟺ ∃𝑀 ∈ ℝ; ∀𝑛 ∈ ℕ: |𝑓(𝑥)| ≤ 𝑀 ⟺ −𝑀 ≤ 𝑓(𝑥) ≤ 𝑀
Remarque :
S’il existe 𝑥0 ∈ 𝐸 sup 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 ) ; alors sup 𝑓(𝑥) = max 𝑓(𝑥)
S’il existe 𝑥0 ∈ 𝐸 inf 𝑓(𝑥) = 𝑓(𝑥0 ) ; alors inf 𝑓(𝑥) = min 𝑓(𝑥)
2) Limite en un point :
Définition : On dit que la fonction f définie au voisinage d’un point 𝑥0 sauf peut-être en 𝑥0 , admet
une limite 𝑙 au point 𝑥0 , si ∀𝜀 > 0, il existe un nombre 𝛿 > 0, tel que pour tout𝑥 ≠ 𝑥0 ,
|𝑥 − 𝑥0 | ≤ 𝛿 ⟹ |𝑓 (𝑥) − 𝑙| ≤ 𝜀.
Et l’on écrire : 𝑙 = lim 𝑓(𝑥)
𝑥⟶𝑥0
Exemples :
3𝑥+2 11 11
1) lim 𝑥−1 = 2 ⟺ ∀𝜀 > 0, ∃𝛿 > 0: |𝑥 − 3| ≤ 𝛿 ⟹ | 𝑓(𝑥) − 2 | ≤ 𝜀.
𝑥⟶3
3𝑥 + 2 11 6𝑥 + 4 − 11𝑥 + 11 5 −𝑥 + 3 5 𝑥−3 5
| − |=| |= | |= | | < |𝑥 − 3| < 𝜀
𝑥−1 2 2(𝑥 − 1) 2 𝑥−1 2 𝑥−1 2
5 2𝜀
|𝑥 − 3| < 𝜀 ⟺ |𝑥 − 3| < ⁄5.
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