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Espaces vectoriels
n o n o
(a) (un ) ∈ RN | (un ) bornée (c) (un ) ∈ RN | (un ) convergente
n o n o
(b) (un ) ∈ RN | (un ) monotone (d) (un ) ∈ RN | (un ) arithmétique
Structure d’espace vectoriel
Exercice n5 [ 01684 ] [Correction]
Exercice 1 [ 01680 ] [Correction]
o
Soit F = (un ) ∈ RN | ∀n ∈ N, un+2 = nun+1 + un .
Soit E un R-espace vectoriel.
Montrer que F est un sous-espace vectoriel de RN .
On munit le produit cartésien E × E de l’addition usuelle
(x, y) + (x0 , y0 ) = (x + x0 , y + y0 )
Exercice 6 [ 01685 ] [Correction]
et de la multiplication externe par les complexes définie par Les parties de F (R, R) suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels ?
(a + i.b).(x, y) = (a.x − b.y, a.y + b.x) (a) { f : R → R | f est monotone} (c) { f : R → R | f s’annule}
(b) { f : R → R | f s’annule en 0} (d) f : R → R | f est impaire .
Montrer que E × E est alors un C-espace vectoriel.
Celui-ci est appelé complexifié de E.
Exercice 7 [ 01686 ] [Correction]
Montrer que les parties de F ([a ; b], R) suivantes sont des sous-espaces vectoriels :
Sous espaces vectoriels n o
(a) F = f ∈ C1 ([a ; b], R) | f 0 (a) = f 0 (b)
Rb
Exercice 2 [ 01681 ] [Correction] (b) G = f ∈ C0 ([a ; b], R) | a f (t) dt = 0
Les parties suivantes sont-elles des sous-espaces vectoriels de R2 ?
n o n o
(a) (x, y) ∈ R2 | x ≤ y (d) (x, y) ∈ R2 | x + y = 1 Exercice 8 [ 01687 ] [Correction]
n o n o Soit ω ∈ C. On note ω.R = {ωx | x ∈ R}.
(b) (x, y) ∈ R2 | xy = 0 (e) (x, y) ∈ R2 | x2 − y2 = 0
Montrer que ω.R est un sous-espace vectoriel de C vu comme R-espace vectoriel.
À quelle condition ω.R est-il un sous-espace vectoriel de C vu comme C-espace
n o n o
(c) (x, y) ∈ R2 | x = y (f) (x, y) ∈ R2 | x2 + y2 = 0
vectoriel ?
et F3 = { f ∈ E | ∀t ∈ [0 ; 1], f (t) = 0}
Exercice 42 [ 00217 ] [Correction] Établir
Soient n ∈ N et E = Rn [X]. E = F1 ⊕ F2 ⊕ F3
Pour tout i ∈ ~0 ; n, on note
∀x ∈ Z, P(x) ∈ Z
(λ f + µg)0 (a) = λ f 0 (a) + µg0 (b) = λ f 0 (b) + µg0 (b) = (λ f + µg)0 (b)
Exercice 10 : [énoncé]
donc λ f + µg ∈ F. ∆ ⊂ E. 0 = 0 − 0 avec 0 ∈ C donc 0 ∈ ∆.
(b) G ⊂ F ([a ; b], R) et 0̃ ∈ G. Soient h, h0 ∈ ∆. On peut écrire h = f − g et h0 = f 0 − g0 avec f, g, f 0 , g0 ∈ C. On a alors
Soient λ, µ ∈ R et f, g ∈ G. La fonction λ f + µg est continue sur [a ; b] et h + h0 = ( f + f 0 ) − (g + g0 ) avec ( f + f 0 ), (g + g0 ) ∈ C.
Soit h ∈ ∆. On peut écrire h = f − g avec f, g ∈ C.
b b b ∀λ ≥ 0, on a λh = λ f − λg avec λ f, λg ∈ C.
Z Z Z
(λ f + µg)(t) dt = λ f (t) dt + µ g(t) dt = 0 ∀λ < 0, on a λh = (−λ)g − (−λ f ) avec (−λ)g, (−λ) f ∈ C.
a a a
Dans les deux cas λh ∈ ∆.
donc λ f + µg ∈ G.
Exercice 11 : [énoncé]
Exercice 8 : [énoncé] Montrons que l’ensemble F étudié est un sous-espace vectoriel de l’ensemble E des suites
ωR ⊂ C et 0 ∈ ωR car 0 = ω × 0. réelles.
Soient λ, µ ∈ R et z, z0 ∈ ω.R on peut écrire z = ωx et z0 = ωx0 avec x, x0 ∈ R et on a Assurément F ⊂ E. La suite nulle est périodique donc 0 ∈ F. Pour u, v ∈ F et λ, µ ∈ R, on
(λz + µz0 ) = ω(λ.x + µx0 ) avec λx + µx0 ∈ R donc λz + µz0 ∈ ωR. peut affirmer que λu + µv est T T 0 -périodique (et même ppcm(T, T 0 )-périodique) en notant
Ainsi ωR est un sous-espace vectoriel du R-espace vectoriel C. T et T 0 des périodes non nulles de u et v. Ainsi, λu + µv ∈ F.
Si ωR est un sous-espace vectoriel du C-espace vectoriel C alors puisque ω = ω × 1 ∈ ωR
et i ∈ C, on a i.ω ∈ ωR. Cela n’est possible que si ω = 0. Inversement, si ω = 0 alors
ωR = {0} est un sous-espace vectoriel du C-espace vectoriel C. Exercice 12 : [énoncé]
( ⇐= ) ok
( =⇒ ) Supposons F ∩ G = F + G. F ⊂ F + G = F ∩ G ⊂ G et de même G ⊂ F et F = G.
Exercice 9 : [énoncé]
F ⊂ E et 0E ∈ F car
0E = 0.u1 + · · · + 0.un Exercice 13 : [énoncé]
Soient α, β ∈ K et x, y ∈ F. On peut écrire (a) Soit ~u ∈ (F ∩ G) + (F ∩ H), on peut écrire ~u = ~x + ~y avec ~x ∈ F ∩ G et ~y ∈ F ∩ H.
On a donc ~u = ~x + ~y ∈ F car ~x, ~y ∈ F et ~u = ~x + ~y ∈ G + H car ~x ∈ G et ~y ∈ H.
x = λ1 u1 + · · · + λn u et y = µ1 u1 + · · · + µn un Ainsi ~u ∈ F ∩ (G + H).
Exercice 31 : [énoncé]
Exercice 27 : [énoncé]
w = ~0. On a
Supposons α~u + β~v + γ~
(a) sans peine
(β + γ)~x + (α + γ)~y + (β + α)~z = ~0
(b) L’ensemble des fonctions constantes convient.
Or la famille (~x, ~y,~z) est libre donc
β+γ =0
α +γ =0
Exercice 28 : [énoncé]
α + β = 0
(a) oui b) oui c) non x3 = x2 − x1 d) non x3 = −x1 .
Après résolution α = β = γ = 0.
Finalement, la famille étudiée est libre.
Exercice 37 : [énoncé]
Exercice 33 : [énoncé] Montrons que toute sous-famille finie à n éléments de (ea )a∈C est libre.
Supposons λ1~y1 + · · · + λn~yn = ~0. On a Par récurrence sur n ≥ 1. Pour n = 1 : ok Supposons la propriété établie au rang n ≥ 1.
(λ1 + α1 (λ1 + · · · + λn )).~x1 + · · · + (λn + αn (λ1 + · · · + λn )).~xn = ~0 Soient a1 , . . . , an+1 complexes distincts et supposons λ1 ea1 + · · · + λn+1 ean+1 = 0 (1). En
dérivant cette relation :
donc a1 λ1 ea1 + · · · + an+1 λn+1 ean+1 = 0 (2). La combinaison linéaire an+1 (1) − (2) donne
(λ1 + α1 (λ1 + · · · + λn )) = 0
λ1 (an+1 − a1 )ea1 + · · · + λn (an+1 − an )ean = 0. Par hypothèse de récurrence et en exploitant
..
que les ai sont deux à deux distincts, on obtient λ1 = . . . = λn = 0 puis ensuite aisément
.
λn+1 = 0. Récurrence établie.
(λn + αn (λ1 + · · · + λn )) = 0
Exercice 39 : [énoncé] Pi possède par définition n racines et (P0 + · · · + Pn )(i) = 0 donc Pi (i) = 0 ce qui fournit
une n + 1ème racine. Par suite Pi = 0 car deg Pi ≤ n.
(a) E est un sous-espace vectoriel de C([−1 ; 1], R).
Soit P ∈ E.
(b) x 7→ 1, x 7→ x et x 7→ |x| forment une base de E. Analyse : Supposons P = P0 + · · · + Pn avec Pi ∈ Fi .
On a P(i) = Pi (i) car P j (i) = 0 pour j , i.
Par suite
n
Exercice 40 : [énoncé] Y (X − j)
Supposons Pi = P(i)
j=0, j,i
(i − j)
λ1 ln p1 + · · · + λn ln pn = 0 avec λk ∈ Q
Synthèse : Les Pi précédemment proposés conviennent car
En réduisant au même dénominateur on parvient à
Pi ∈ Fi par construction et P = P0 + · · · + Pn puisque P − (P0 + · · · + Pn ) est le polynôme
a1 ln p1 + · · · + an ln pn = 0 avec ak ∈ Z nul car de degré ≤ n et possédant au moins n + 1 racines : 0, 1, . . . , n.
puis Y
ln pak k = 0 Exercice 43 : [énoncé]
k Hd est définit comme le sous-espace vectoriel engendré par les monômes de degré d, c’est
donc un sous-espace vectoriel. Si nk=0 Pk = 0 avec Pk ∈ Hk alors l’unicité de l’écriture
P
et enfin
d’un polynôme en somme de monôme permet de conclure Pk = 0 pour tout k ∈ {0, . . . , n}.
Y Y
pak k = p−a
k
k
k/ak ≥0 k/ak <0 La famille (Hd )0≤d≤n est donc bien une famille de sous-espaces vectoriels en somme
directe.
L’unicité de la décomposition primaire d’un entier permet alors de conclure ak = 0 pour
tout k ∈ {1, . . . , n}.
Exercice 44 : [énoncé]
Posons G1 = F1 , G2 le supplémentaire de G1 ∩ F2 dans F2 , et plus généralement Gi le
Exercice 41 : [énoncé]
supplémentaire de (G1 ⊕ · · · ⊕ Gi−1 ) ∩ Fi dans Fi .
Supposons x + x0 + y = 0 avec x ∈ F, x0 ∈ F 0 et y ∈ G ∩ G0 .
Les Gi existent, ce sont des sous-espaces vectoriels, Gi ⊂ Fi et G1 ⊕ · · · ⊕ Gn .
Puisque x0 ∈ F 0 ⊂ G et y ∈ G ∩ G0 ⊂ G, on a x0 + y ∈ G.
Soit x ∈ E. On peut écrire x = ni=1 xi avec xi ∈ Fi .
P
Or F et G sont en somme directe donc x + (x0 + y) = 0 avec x ∈ F et x0 + y ∈ G entraîne
Or xi = yi1 + · · · + yii avec yij ∈ G j car Fi = ((G1 ⊕ · · · ⊕ Gi−1 ) ∩ Fi ) ⊕ Gi .
x = 0 et x0 + y = 0.
Par suite x = z1 + · · · + zn avec zk = n`=k y`k ∈ Gk . Par suite E = G1 ⊕ · · · ⊕ Gn .
P
Sachant x0 + y = 0 avec x ∈ F 0 , y ∈ G0 et F 0 , G0 en somme directe, on a x0 = y = 0.
Finalement x = x0 = y = 0 et on peut affirmer que les espaces F, F 0 et G ∩ G0 sont en
somme directe.
Soit a ∈ E. Puisque E = F ⊕ G, on peut écrire a = x + b avec x ∈ F et b ∈ G. Exercice 45 : [énoncé]
Sachant E = F 0 ⊕ G0 , on peut écrire b = x0 + y avec x0 ∈ F 0 et y ∈ G0 . Soit x ∈ Fi .
n n
Or y = b − x0 avec b ∈ G et x0 ∈ F 0 ⊂ G donc y ∈ G et ainsi y ∈ G ∩ G0 . Puisque a x ∈ ⊕ Fi = ⊕ Ei , on peut écrire x = x1 + · · · + xn avec xi ∈ Ei .
Finalement, on obtient a = x + x0 + y avec x ∈ F, x0 ∈ F 0 et y ∈ G ∩ G0 . On a alors
i=1 i=1
Exercice 52 : [énoncé]
Exercice 48 : [énoncé]
Supposons λ0 P0 + · · · + λn Pn = 0.
( =⇒ ) Supposons V ∩ W , ∅. Soit ~x ∈ V ∩ W. On peut écrire ~x = ~a + ~u = ~b + ~v avec
En évaluant en 0, on obtient λ0 = 0 et alors λ1 X(1 − X)n−1 + · · · + λn X n = 0.
~u ∈ F et ~v ∈ G.
En simplifiant par X (ce qui est possible car X , 0) on obtient
On a alors ~b − ~a = ~u + (−~v) ∈ F + G.
λ1 (1 − X)n−1 + · · · + λn X n−1 = 0 qui évaluée en 0 donne λ1 = 0. On reprend ce processus
( ⇐= ) Inversement, si ~b − ~a ∈ F + G alors on peut écrire ~b − ~a = ~u +~v avec ~u ∈ F et ~v ∈ G.
jusqu’à obtention de λ2 = . . . = λn = 0.
On alors ~x = ~a + ~u = ~b − ~v ∈ V ∩ W.
La famille (P0 , . . . , Pn ) est une famille libre de n + 1 = dim Kn [X] éléments de Kn [X] (car
deg Pk = n), c’est donc une base de Kn [X].