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Souveraineté du Peuple
TUNISIE AVENIR
édito : Notre Avenir est d’abord dans notre passé
Par Moncef Marzouki
Quel gâchis que ces vingt trois
dernières années passées sous la
férule de bandes mafieuses !
Quel crève-cœur que cette
destruction massive des lois, des
valeurs et des institutions perpétrée
par l’infâme dictature des clans
Ben Ali-Trabelsi. Mais l’arrivée du
dictateur au pouvoir en 1987 était-
elle réellement un accident de la
voie politique ou était elle comme
inscrite dans le système mis en
place par Bourguiba ? Comme c’est
"amusant" de voir certains vouloir
exhumer l’homme . Certes il a été
l’homme de l’indépendance, du
statut du code personnel et de
l’enseignement pour tous ,mais il a
été aussi l’architecte de l’État parti,
du culte de la personnalité, du
pouvoir absolu et du mépris de la
démocratie.
Dans le programme du CPR, nous
avons inclus un projet qui nous
paraît incontournable : la rédaction
de l’histoire de la Tunisie moderne,
pour remplacer les fables que nos
enfants ingurgitent sous le fallacieux
vocable "histoire du mouvement
national’’.
Il est hors de question de  la rubrique "plus jamais ça" trois
Dignité du Citoyen Légitimité de l’Etat
remplacer une fable par une fable,
une histoire officielle par une autre
histoire officielle . Des historiens
professionnels ayant accès à tous les
dossiers auront pour tâche de rendre
aux tunisiens leur vrai passé afin qu’il
soit une assise solide sur laquelle ils
pourront construire leur avenir, car
il faut bien que ce passé douloureux
serve à quelque chose .
Pouvons-nous "rentabiliser" toutes
ces années perdues pour des
générations entières et pour le pays
dans sa totalité ?
Ma réponse est que ceci n’est pas
seulement possible mais nécessaire.
La Tunisie a vécu une vaste
expérimentation socio politique
qu’il convient maintenant d’analyser,
d’évaluer et d’en tirer les conclusions
pour l’avenir. Nous avons accumulé
durant le demi-siècle qui vient de
s’écouler une formidable somme
d’expériences qu’on peut classer
en deux catégories : Ce qu’il faut
continuer ou reprendre, ce qu’il ne
faut plus jamais permettre d’exister.
Sous la rubrique "à reprendre et à
améliorer" trois choses : l’éducation,
l’éducation et l’éducation. Sous
N°1 Mai 2011
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choses : la dictature, la dictature et la
dictature.
La pire des comportements pour les
peuples comme pour les hommes ,
n’est pas de commettre des erreurs
mais de ne pas en tirer les leçons.
Nous avons tous appris que ceux qui
ne connaissent pas l’histoire sont
condamnés à la répéter. Ne répétons
pas , apprenons et innovons.
Bonne chance et bon avenir la
Tunisie.
Bonne chance et bon avenir à
l’association Avenir Tunisie .
Sommaire:
édito: Notre Avenir c’est d’abord Notre Passé....................................................1
Militez au CPR...........................................................................................................2
Du banc de touche vers une société participative:
construisons notre futur Ensemble!...................................................................2
Militez Pour la tunisie.............................................................................................3
le 24 juillet: je vote donc je suis!..........................................................................3
les révolutions arabes..........................................................................................3
Tunisiens a l’étranger:
de l’exercice de la citoyenneté sans frontières.................................................4
La Diaspora tunisienne en france: une force pour une tunisie nouvelle.......4
positions du Cpr sur les questions d’actualité..................................................5
militez au CPR
2  

Du Banc de Touche Vers Une Société Participative:

Construisons Notre Futur Ensemble !
Par Mabrouka M’Barek

Notre révolution nous a profondément changé. électeurs. On ne peut pas se permettre aujourd’hui
Elle a effacé nos peurs, elle a desserré l’étau sur de prendre cette tâche à la légère et en tant que parti
nos gorges, elle a ouvert la voie “Pour ma part, politique on ne peut pas se limiter à
de l’espoir et l’aspiration d’une j’ai choisi de militer au préparer les élections, et faire de la
société participative. Aujourd’hui, la CPR , parceque je ne veux communication pour se faire connaître
Tunisie n’est plus celle d’avant et la plus tout ça au détriment du plus crucial  :
participation citoyenne ne commence être sur le banc de touche, je identifier les actions et les réformes
pas après la ratification de la nouvelle veux contribuer activement à qui vont remettre la Tunisie en marche
constitution, ni après l’élection de la construction de économiquement et socialement dans
l’Assemblée Constituante, ... elle l’avenir de la Tunisie. une véritable démocratie.
est déjà en marche et la jeunesse Je suis consultante en
tunisienne l’a bien compris ! programmes humanitaires C’est pourquoi, le CPR a mis en
et gouvernance, j’ai donc été place des commissions dans chaque
Au CPR, nous avons remarqué tout de suite sensible aux domaine pour couvrir l’intégralité du
l’engouement des citoyens tunisiens, valeurs humanistes et aux programme : économie, politique,
surtout des jeunes, à participer principes de démocratie que social, éducation, santé, défense etc.
dans la construction démocratique défend le CPR, et j’ai été , Chaque commission est composée
du pays. Cependant, beaucoup encore plus ravie de voir que de trois à quatre experts en la
voudraient choisir un parti politique ces principes sont appliqués matière. Ces experts, principalement
qui correspond à leurs idéaux, et dans le fonctionnement économistes, financiers, sociologues,
pour guider leur choix la question qui interne du parti. ingénieurs, enseignants, médecins, et

Oumeima (Tunis)
revient sans cesse est : « quel est votre Avec mes collègues militants, professionnels du monde du travail,
programme ? » ; en d’autres termes : toutes nos décisions sont œuvrent d’arrache-pied pour trouver
« comment se traduisent vos principes prises démocratiquement. les meilleures solutions qui relanceront
et vos objectifs concrètement ? » Pour moi, c’est une véritable notre pays, réduiront le chômage et Je m’appelle Oumeima Krichen, j’ai 29
garantie que le CPR les inégalités. Nos commissions sont
Ces questions légitimes sont souvent représente notre seule chance sur le point de boucler leur travail
ans et je suis géophysicienne.
exprimées avec urgence comme si préliminaire et le CPR pourra très
Le CPR est le parti que j’ai choisi.
de préserver les intérêts de Pourquoi avoir choisi de rejoindre un
ces jeunes se sentaient sur un banc notre révolution et de faire prochainement dévoiler les grandes
de touche attendant le signal de avancer la Tunisie dans une lignes du programme. Au CPR, tous
parti?
l’arbitre pour entrer sur le terrain de nouvelle ère démocratique.” nos membres du parti sont sur le
S’engager dans la défense d’une cause est
jeu. Aussi pressante que peut être la terrain de jeu et nous encourageons
une tâche considérable qui nécessite une
Mabrouka. activité organisée et des moyens humains
construction démocratique de notre la participation de tous ceux qui ont
pays, nous ne pouvons pas nous permettre de bâcler des idées car nous estimons que la construction de
significatifs. Qu’aurais-je pu faire
le travail avec un programme vite écrit pour attiser les notre futur doit se faire ensemble.
seule ? Que pouvons-nous faire pour la
Tunisie, chacun de son côté? Alors que les
ennemis de la révolution, eux, ont eu une
soixantaine d’années pour s’organiser.
Le pays a besoin de nous. Il est de notre

Les grandes dates du CPR

24 Juillet 2001 : Constitution du CPR
par 31 membres fondateurs.
Octobre 2001 : Création de la « Con-
cordance Démocratique » avec le PDP,
FDTL et MDS (de M. Khaskhoussi).
Début 2002 : Mobilisation contre le
Referendum « constitutionnel » du 26
mai (instaurant la quasi présidence à
vie).
Novembre 2002 : Lancement d’une
campagne pour le départ de Ben Ali.
Avril 2003 : Position ferme contre
l’occupation de l’Irak.
Mai 2003 : Organisation de la Con-
férence d’Aix en Provence qui a rassem-
blé toutes les forces démocratique.
2004 : Campagne de boycott actif des
élections mascarade de 2004.
Juin 2004 : Décès du Président
d’honneur Si Mohamed Chakroun.
Mai 2005 : Arrestation de Mohamed
Abbou.
leur suis redevable et aussi parce que, je me
Octobre 2005 : La grève de la faim des
leaders politiques et le lancement du
mouvement du 18 octobre.
Novembre 2006 : Retour de Moncef
Marzouki en Tunisie et Appel à la résist-
ance civile.
2007-2008 : Violences contre plusieurs
leaders du CPR.
2007-2010 : Présence permanente
dans les médias arabes et certains
medias internationaux.
2009 : Campagne de boycott actif des
élections.
2010 : Campagne pour la résistance
civile : écrits, interventions et vidéos
adressés au peuple tunisien.
14 Janvier 2011 : LA REVOLUTION
TUNISIENNE.
18 Janvier 2011 : Retour de Moncef
Marzouki et des cadres exilés du parti.
8 Mars 2011 : Légalisation du parti.
devoir en tant que Tunisiens de continuer
le combat pour la liberté et la dignité initié
par nos martyrs.
J’ai pris la décision de militer au sein
d’une organisation politique parce que je
sens responsable du sort de mon pays.
Enfin pourquoi avoir choisi précisément le
CPR?
En fait, j’ai réfléchi pendant longtemps.
Comme la plupart des Tunisiens, je ne
connaissais quasiment rien des points
de vue des différents courants et partis
politiques vu qu’ils étaient interdits par
le pouvoir. Et même après le 14 janvier
les médias ont continué à jouer le jeu du
pouvoir.
Je ne savais donc pas grand chose sur
le CPR et ce que j’en ai appris je l’ai
trouvé sur internet comme tout le monde,
mais je connaissais déjà deux de ses
dirigeants, Me Abderraouf Ayadi et le
docteur Moncef Marzouki, en qui j’avais
confiance.
Depuis, bien entendu, j’ai fait la
connaissance d’autres membres du parti
que j’ai appris à apprécier.
Nous les militants du CPR, nous
partageons le même rêve : une Tunisie ou
règnent la liberté et la justice, une Tunisie
affichant sa véritable identité et renouant
avec le monde arabo-musulman dont
elle fait partie et, surtout, une Tunisie
indépendante, capable d’affronter l’avenir
en ne comptant que sur ses enfants et sur
ses véritables amis.
Vive la Tunisie. Gloire à nos martyrs !
militez pour la tunisie
Le 24 Juillet: Je Vote Donc Je Suis !
Par Hichem Mustapha
Il est des moments dans la vie des
peuples qui, de par leur importance
et leur aspect décisif, restent gravés
dans les mémoires pour plusieurs
générations. Le 24 Juillet 2011 sera
probablement de ceux-là pour la
Tunisie, pays relativement petit par sa
taille et par ses ressources matérielles,
mais ô combien grand par son Peuple
(qui l’a prouvé au monde entier un
certain 14 janvier) et par son Histoire
trois fois millénaire.
Le 24 Juillet 2011, probablement pour la
toute première fois de notre histoire en
tant que Tunisiens, nous participerons
à des élections libres et transparentes
pour élire nos représentants. Au-
delà de l’évènement qui en lui-même
porte une signification et une portée
particulières, nous devons garder
à l’esprit que la Constitution qui en
émanera sera le contrat social autour
duquel s’uniront plusieurs générations
de Tunisiens, ce qui façonnera l’avenir
du pays et son évolution pour quelques
décennies au bas mot. Il s’agit donc
d’un véritable acte fondateur, d’une
véritable renaissance pour tout un
pays qui est assoiffé de liberté et de
démocratie participative...Bien que la
période que nous traversons soit assez
délicate et les inquiétudes concernant
la sécurité et l’économie souvent
justifiées (et parfois exagérées ou
manipulées à dessein), il faut garder à
l’esprit que pour la première fois, après
des siècles de tyrannie, de pensée
unique, de répression et de pouvoir
personnel,
nous voyons
se profiler la
naissance
d ’ u n e
nouvelle
Tunisie où
le verbe
"décider" se
conjugue
enfin au
pluriel et
non plus au
s i n g u l i e r.
Une Tunisie où les gouvernants, quels
qu’ils soient, devront enfin apprendre
à composer avec l’opinion publique.
L’enjeu est crucial, l’espoir immense et
le chemin long et tortueux...On nous
a souvent parlé ces derniers temps de
l’importance de soutenir l’économie
nationale en consommant des produits
tunisiens ou en favorisant le tourisme
local...Bien évidemment, cet effort
est un devoir national en ces temps
difficiles et c’est un comportement
que nous nous devons non seulement
de pratiquer par nous-mêmes mais
aussi de promouvoir auprès de nos
proches, de nos familles et de nos amis.
Ceci étant, il ne faut pas passer à côté
d’un autre devoir dont nous devons
tous nous acquitter vis-à-vis de notre
Patrie : VOTER...Cela semble tellement
évident qu’on a parfois tendance
à l’oublier. Au-delà de nos clivages
politiques, sociaux et idéologiques,
il est fondamental, pour que cette
transition vers la démocratie réussisse,
que le taux d’abstention soit le plus
faible possible. Ne perdons pas de
vue que nous, Tunisiens, avons ouvert
la voie, de la plus belle des manières,
à l’ensemble des pays arabes pour
s’émanciper du joug de la dictature et
de l’oppression...pour s’élever contre
l’arbitraire et recouvrer la dignité
longtemps bafouée...Aujourd’hui, tous
les regards sont braqués sur nous et sur
la Tunisie ...Nous devons aussi assumer
nos responsabilités envers l’Histoire,
envers les générations futures en leur
léguant un pays libre et démocratique
et envers le monde arabe, que certains
voyaient condamné à choisir entre le
despotisme et
le chaos, et qui
est en train
de prouver
le contraire.
Le destin de
la Tunisie est
d’être un pays
précurseur
dans le
monde arabo-
musulman
en matière
de progrès et
de réforme, et cela ne date pas d’hier,
depuis Kheireddine et même avan.
Ce n’est certainement pas le fruit du
hasard que nous soyons le premier pays
de la région à avoir aboli l’esclavage, à
avoir adopté une constitution moderne,
à avoir travaillé sur le statut et les
droits de la femme et à avoir généralisé
l’enseignement obligatoire et gratuit...
Tout cela met sur nos épaules une
responsabilité lourde et historique, celle
de voter pour faire réussir la transition.
Le mot république lui-même trouve son
origine dans le latin Res Publica et signifie
chose publique...Nous avons laissé cette
chose publique à d’autres pendant de
longs siècles obscurs ouù le peuple a
été infantilisé et exclu, aujourd’hui cela
ne doit plus être possible. Nous voulons
devenir citoyens à part entière et prendre
en main notre propre destin.
e moment est historique, ne ratons pas
le coche. Le 24, je vote donc je suis ! 
Houssein (Montréal)
«Je suis consultant en TI, et
père de 2 petites filles de 2 et 4
ans. Résident à Montréal depuis
12 ans, je blogue de temps en
temps sur houblog.net, et je suis
administrateur de tn-blogs.com.
J’ai choisi d’adhérer au CPR
dès les premiers jours après le
14 janvier. C’est un parti qui
m’a toujours impressionné par
le militantisme radical de ses
membres contre la dictature, et sa
persévérance sans faille pour la
défense des libertés et des droits
individuels. C’est d’après moi,
le seul parti qui serait capable
de réaliser les objectifs de notre
révolution, sans risque d’un
retour en arrière»
   3
Les Révolutions
Arabes
Solidarité avec nos
frères et sœurs en
Syrie.
Les massacres perpétués par le régime
Syrien à l’encontre de nos frères et sœurs
à Deraa, Homs, Damas, Banias et tant
d’autres villes et villages dont les voix
peinent à s’élever, si ce n’est quelques
unes qui arrivent à fuir à travers la toile,
les réseaux sociaux..., ces massacres
viennent étouffer la flamme d’une
révolution pacifique pour la liberté et la
démocratie qui souffle son vent sur les
peuple arabes.
Ce système n’a pas compris, non, n’a pas
compris qu’il n’y a pas de patriotisme,
sans citoyenneté, pas de loyauté , sans
liberté, il n’a pas compris que sa position
de contre-poids dans le conflit arabo
sioniste , ne peut en aucun cas légitimer
ou excuser ses methodes répressives,
et ses mécanismes gangrénés de cor-
ruption.
Finit le temps du paternalisme, finit le
temp du despotisme!
Malgrès les leçons qu’ont donné les
peuples arabes à leurs despotes, le
régime syrien s’accroche encore, et
cherche des solutions illusoires, en uti-
lisant des moyens criminels, qui ne font
qu’accentuer la crise dans laquelle il est
pris en tourmente.
Le Congrès Pour la République qui s’est
toujours battu contre la tyrannie en
Tunisie et dans le monde, et a appelé à
la résistance civile pour faire tomber les
régimes despotiques, exprime sa vive
condamnation des crimes commis par
le régime syrien contre “notre” peuple
sans défense.
Nous prions Dieu d’accorder sa miséri-
corde aux âmes de nos martyrs en Syrie
bien-aimée.
Nous demandons à tous les tunisiens
résidents à l’étranger de se montrer
solidaires, et d’exprimer leur soutien
inconditionnel au peuple Syrien devant
les ambassades syriennes des pays de
leur résidence .
Soutenez ce peuple héro qui est entrain
d’écrire avec des lettres d’or, l’histoire de
sa révolution pacifique contre la tyran-
nie. Il est temps de balayer ce régime de
notre patrie arabe.
Tunisiens À
4  

problème fondamental de la conception même de la aujourd’hui est la promotion de l’économie tunisienne

notion de l’État, du citoyen et des systèmes de valeurs, à l’étranger. Plusieurs initiatives ont déjà existé dans
des droits et des devoirs qui régissent leurs rapports.  ce sens sous forme d’associations de promotion
de produits et biens commerciaux, culturels ou

l’ Étranger
D’une part, il incombe à l’état de fournir les conditions artisanaux... Les hommes et les femmes d’affaires
matérielles et légales, autrement dit les institutions, et cadres tunisiens vivant à l’étranger doivent aussi
pour assurer la dignité du mobiliser leurs connaissances
citoyen aussi bien sur le "J’ai 30 ans, je suis marié, père et leurs réseaux afin de
territoire de la patrie comme de deux enfants. Je suis docteur en promouvoir l’investissement
ailleurs, il en va du prestige informatique et spécialiste en sécurité en Tunisie et notamment dans
de l’État, terme ô combien Multimédia. La morale et l'intégrité les régions défavorisées du
utilisé à tort et à travers ces qui ont caractérisé l'exercice politique pays. Ce tissu citoyen doit être

De L’exercice De La
derniers jours. D’autre part, avant, pendant et après la révolution enrichi et renforcé afin de créer
permettez-moi de m’attarder sont ce qui caractérise le CPR et en un levier de développement
surtout sur le deuxième font un des partis les plus respectés en pour soulager l’économie

Citoyenneté Sans
aspect concernant l’exercice Tunisie. Pour moi, adhérer au CPR tunisienne en créant l’emploi
des droits et des devoirs, seuls et militer au sein de ce parti se sont et en réduisant le taux de
garants de la concrétisation imposés comme une évidence à un chômage.

Frontières
Par Ayoub Massoudi
Il fut un temps, noir pour l’histoire de notre chère
patrie, où les consulats tunisiens à l’étranger ne
représentaient guère des services d’un état soucieux du
bien-être de ses ressortissants, mais bel et bien le bras
du ministère de l’intérieur à l’étranger. Il fut un temps
où ces consulats ne représentaient qu’une extension
d’un appareil sécuritaire servant au quadrillage, à
l’encerclement des tunisiens ou la surveillance des
opposants politiques vivants à l’étranger, tel une cellule
locale du feu RCD. Ce faisant, ils sont devenus un enfer
pour nos chers compatriotes qui y allaient à contre
cœur pour le renouvellement d’une carte d’identité
ou d’un passeport… Il fut un temps où ces consulats
orchestraient de gigantesques fraudes électorales
en votant à l’insu de milliers de tunisiens vivants à
l’étranger . Il fut un temps où l’État prétendait aider
la diaspora, mais l’encouragement à l’investissement
ne faisait que nourrir la corruption, une manne
supplémentaire pour les Ben Ali-Trabelsi  ; et les soi-
disant cours d’arabe gratuits pour les enfants n’étaient
qu’un moyen d’exacerber le culte de la personnalité du
dictateur.....
Cette réalité est inadmissible, les tunisiens résidents à
l’étranger, qu’ils soient nés à l’étranger ou pas, ne sont
pas des citoyens de seconde zone. Il faut savoir que
près d’un tunisien sur vingt vit en France, qu’une famille
tunisienne sur douze vit des revenus d’un proche
résident à l’étranger, que le montant des transferts
en devise des tunisiens en France vers la Tunisie est
évalué à près de trois milliards de dinars (équivalent
au sixième du budget de la Tunisie pour l’année
2010). Mais considérer cette question uniquement à
travers le prisme des chiffres et des statistiques peut
légitimement paraître réducteur tout comme jeter
toute la responsabilité sur l’État. Il s’agit surtout d’un
de la citoyenneté. Un des moment historique où le peuple tunisien
principes fondateurs du CPR
consiste en l’exercice de la
s'est exprimé et a pris son histoire en Vivre sa
main, le CPR a été alors un des plus
citoyenneté et la pratique importants précurseurs de la résistance citoyenneté en
des droits selon le dicton : civile comme seule issue contre le régime
«Nous ne revendiquons pas non réformable de Ben Ali. Il ne s'agit
Tunisie comme en
nos droits, nous les exerçons». pas là seulement de positions passées France
Pour être plus concret, et à
ou de capital de résistance qu'on veut
titre d’exemples, on peut citer remâcher... Après la révolution aussi, le De génération en génération
trois axes de travail impliquant CPR et ses figures n'ont cessé d'innover on perd de plus en plus de
à la fois l’État et les citoyens, tradition, de culture et de savoir
et de s'adapter à la nouvelle réalité
sur lesquels nous pouvons Tunisienne pour trancher dans certains et cela est d’autant plus vrai
travailler sur le court, moyen pour la diaspora tunisienne à
débats qui risquaient de déchirer la
et long terme afin d’exercer Tunisie telle la laïcité pour proposer un l’étranger qui vit deux cultures
pleinement notre citoyenneté: à la fois et loin de la patrie. Or
concept nouveau, celui de régime civil
qui tranchait la question et renvoie la l’attachement à la Tunisie se
Des comités de laïcité à ses sources franco françaises nourrit de connections  : soit
par les visites pendant les
vigilance citoyenne inadaptées à notre civilisation
différente et complexe. Enfin, la place congés, le suivi des médias
qui nécessitent quelques fois
prépondérante que la jeunesse a pris
Dans sa tumultueuse dans la direction du parti et toutes ses la maîtrise de l’arabe, et par
recherche d’un chemin vers activités est un des arguments majeurs le transfert des traditions et
une démocratie stable et le maintien de la culture. De
qui laissent présager un grand avenir
durable, la Tunisie a besoin de pour ce grand parti républicain" génération en génération la
tous ses enfants. Nous avons le diaspora, qui est composée de
devoir de s’unir et de travailler Ayoub Massoudi. tunisiens, de franco-tunisiens
ensemble pour assurer et d’enfants issus de couple
une transition transparente et rapide. Les élections mixtes, ne se sentira citoyenne tunisienne que si les
constituantes programmées pour le 24 juillet 2011 parents et la famille transfèrent leur connaissances
représentent le premier rendez-vous des tunisiens avec aux futures générations. Il est important de porter
l’exercice effectif de la citoyenneté et de la démocratie. un regard à long terme et de susciter l’engagement
Il serait opportun de réfléchir par exemple à monter des futur de nos enfants en Tunisie en leur transmettant
comités de vigilance citoyenne constitués de bénévoles toute notre histoire, notre culture, notre identité,
quisurveilleraient les élections dans les consulats et les notre diversité et notre extraordinaire révolution qui
différents bureaux de vote mobilisés à cet effet. a inspiré le monde. Le 14 Janvier 2011, à l’instar du
14 juillet 1789, ne doit jamais être oublié.
La promotion des produits Pour nous faire part de vos idées merci de nous
tunisiens à l’étranger contacter par mail : cprtunisie@gmail.com
Il est évident que la réussite de notre révolution sera
fortement liée à la réussite voire la survie économique.
C’est pour cela que l’un des plus beaux devoirs citoyens

La Diaspora Tunisienne en France : Une force pour une Tunisie

nouvelle .
Par Moncef Zid
Les citoyens tunisiens vivants en France, mais
également les tunisiens qui ont eu l’opportunité de
vivre et d’expérimenter le système social, économique
et démocratique français de par leurs études ou travail,
représentent une valeur ajoutée considérable au
développement de la nouvelle Tunisie. En effet, leurs
expériences, qu’elles soient positives ou négatives,
sont des sources d’idées qui peuvent faire avancer la
Tunisie. On ne parle pas ici de faire du copier-coller
du système français mais de prendre ce qui est de
meilleur et de l’adapter à notre pays, notre culture et
notre identité.
En Tunisie, l’écart entre la classe riche et pauvre s’est
aggravé ces dernières années au détriment de la
classe moyenne. Ce constat économique peut être
observé sur place. Le nombre de tunisiens vivant dans
la pauvreté et dans l’exclusion s’est accru, et ce, malgré
le fond de solidarité en place, qui, géré dans le manque
de transparence n’a servi que de caisse d’argent
pour le dictateur déchu et sa famille. Ce constat
peut également être observé au-delà des frontières,
puisque des centaines de jeunes tunisiens préfèrent
risquer leur vie et tenter leur chance en Europe dans la
clandestinité.
Les actions d’urgence pour remédier aux inégalités et
à la pauvreté seront mises en place avec le prochain
gouvernement élu. Mais dans l’attente de ces actions,
tous les tunisiens ont la possibilité de montrer au
monde que la solidarité tunisienne n’est pas rare,
elle ne se manifeste pas exclusivement lors d’une
catastrophe humanitaire. La solidarité tunisienne est
notre culture, celle que notre révolution a dévoilée. La
Tunisie nouvelle c’est la Tunisie qui n’a plus peur et c’est
la Tunisie qui est solidaire.
Depuis la France, il est possible de participer dès
maintenant et d’aider nos compatriotes les plus
démunis. Voici quelques actions :
1. Participer à la société civile tunisienne en créant
ou en joignant une association humanitaire ou de
défense de droits de l’homme ;
2. Apporter votre soutien aux jeunes tunisiens
migrants ;
3. Aider à l’organisation d’un forum socio-
économique franco-tunisien pour l’échange
d’idées ;
4. Recommandez le tourisme et l’investissement
en Tunisie, en d’autres termes : soyez
l’ambassadeur ou l’ambassadrice pour la
relance économique ;
5. Engagez-vous dans un parti politique qui
correspond à vos idéaux ;
6. Partager vos idées sur la relance économique et
sociale (sachez que toute proposition soumise
au CPR est revue par les commissions d’étude) ;
7. Renseignez-vous sur vos droits et devoirs en
tant que citoyen tunisien ;
8. Votez !
À plus long terme, en France, comme ailleurs,
l’engagement envers la patrie tunisienne se
manifeste par la présence de la diaspora partout où
le mot «  Tunisie  » est prononcé : dans les mairies,
par les partis politiques français, par l’Union
Européenne, à l’ambassade ou aux consulats. Hier,
la diaspora tunisienne était écartée par le régime de
Ben Ali, aujourd’hui elle est l’ambassadrice, l’avocate,
l’inspiratrice, une force pour la Tunisie Nouvelle !
    5

Positions du CPR
sur les questions
d’actualités
Le Projet De Loi
Éléctorale
Le Congrès Pour La République (CPR)  accepte le projet
de loi électorale  adoptée par le conseil pour la réalisation
des objectifs de la Révolution pour élire les membres de la
constituante. Il s’agit du fruit de débats, de discussions, de
tractations mais aussi de manœuvres politiques. Mais nous
avons surmonté nos réserves pour l’intérêt national. Notre
objectif est et restera d’avancer vers les élections du 24
juillet dans les meilleures conditions et nous nous tenons à
un strict sens de la responsabilité pour y parvenir.

Nous approuvons notamment le moratoire sur la candidature

des RCDistes  sans esprit de revanche ou de vengeance et
nous nous opposerons fermement à toute tentative de vider ce texte de sa substance à des fins
politiciennes. Le Pacte Républicain
 

Le CPR adhère aux valeurs de citoyenneté, de liberté, d’égalité et

Meeting Paris , 07 Mai 2011 de démocratie (1) et n’a à ce titre aucune objection sur le fond
d’un éventuel pacte républicain. Le CPR s’oppose à toute forme de
confiscation de la volonté des tunisiens ou de leur mise sous tutelle,
Le Congrès pour la république a tenu une commission nommée pour une mission déterminé (la proposition
un meeting à Paris le 07/05/2011 à d’un projet de loi électorale) ne peut se substituer à la constituante
l’AGECA (177 , rue de charonne) avec élue pour la rédaction du préambule de la constitution. Notre devise
la présence du Dr. Moncef Marzouki, « souveraineté pour le peuple » n’est pas un vain mot, nous y croyons
Imed Daimi, Slim Ben Hmidane, et les profondément et faisons confiance au peuple tunisien pour choisir les
jeunes militants du CPR Paris. représentants qui sauront préserver et renforcer ses acquis.
Ce Meeting était l’occasion de
rencontrer nos compatriotes Tunisiens Le CPR rappelle également qu’il a déjà initié et signé les 3 textes
en France et de présenter le Parti, du  comité du 18 octobre 2005  (2) et qui constitue depuis le socle
discuter de l’actualité, des positions du commun sur lequel se sont accordés plusieurs partis politiques dans
CPR , mais aussi de présenter un des la perspective de construire une république civile, démocratique et
sujets parmis les differents chantiers égalitaire une fois la dictature déchue. Ces textes savamment  élaborés
ouverts par les commissions en charge et mûrement réfléchis concernent les droits de la femme et l’égalité des
de l’élaboration du programme du sexes (3), la liberté de conscience et de culte (4) et enfin la relation entre
CPR. le thème de la présentation la religion et l’État  (5). Ces textes sont largement plus progressistes,
portait sur la Dette tunisienne et modernes et responsables que le pacte républicain récemment
des differentes solutions possibles. proposé et nous appelons les partis et organisations qui ont refusé de
Environs 350 personnes ont assisté les signer en 2005 à le faire maintenant que nous sommes débarrassés
à cette rencontre et ont participé au de la dictature.    
débat et échangé leurs idées.
Nous réitérons par ailleurs notre appel à un  front démocratique  qui
un compte rendu de la rencontre est ne monterait pas les tunisiens les uns contre les autres. Les principes
disponible sur le lien suivant: du front du 18 octobre nous semblent un socle adéquat pour bâtir ce
www.facbook.com/CPRTunisie front.

La Question Des Alliances:

Le CPR maintient des canaux de communication ouverts depuis des
années, avec plusieurs partis politiques tunisiens. Nous discutons et
dialoguons avec ces partis autour de différents points qui touchent la
sphère politique du pays.

La question d’alliance avec Ennahdha ou d’autres partis n’est qu’une

rumeur. Si jamais une alliance est envisagée, le CPR demandera à
ses membres de voter pour ou contre ces éventuelles alliances. Un
tel vote n’est pas sur la table. Nos priorités n’incluent pas d’alliances.
Nous travaillons fort à nous implanter dans les régions du pays et
dans les différentes pays de résidence de la communauté tunisienne à

Maha (Pise) Moez (Monastir)

l’étranger, à faire connaitre notre parti et ses objectifs, à préparer notre
programme pour la Tunisie, et notre congrès du 24 juin.

Nous pensons que le CPR jouera un rôle important dans la Constituante

“Doctorante en économie et assistante
de Recherche, je vis entre Paris et Pise
(Italie), j’ai 31 ans, et j’ai choisi de
militer au CPR après la révolution, parce
que c’est le parti qui correspond le mieux à
mes principes, à ma vision de la démocratie
et ma conception de la citoyenneté.
Au CPR je me battrai pour une Tunisie
tolérante, qui respecte les libertés
individuelles et la différence, une Tunisie
ouverte sur le monde, moderne, et fière de
son identité arabo-musulmane”
“J’ai 25 ans, je suis Médecin interne
et membre fondateur du Syndicat des
internes et des résidents de Monastir.
Le Congrès Pour la République m’a
tout suite séduit par la solidité de ses
références, la cohérence de ses positions
et l’intégrité de ses militants. C’est
un parti à la fois révolutionnaire et
responsable, impartial et tolérant.
Dès lors, mon adhésion au CPR m’est
parue comme une évidence”
et dans la construction de la Tunisie future, nous sommes confiants
que nous pourrons vous convaincre de la pertinence de nos valeurs et
nos principes, et de notre programme à venir.
(1) Principes fondateurs du CPR:   http://www.facebook.com/
CPRTunisie?v=app_6009294086
(2) Bravant les interdits de la dictature, plusieurs partis politiques tunisiens dont
le CPR se sont ligués dans le comité du 18 octobre pour constituer un front uni
et solidaire qui a su faire face au régime de Ben Ali. Ce front ambitionnait ni plus
ni moins à déchoir la dictature afin d’installer un État démocratique à sa place.
Etant donné la diversité idéologique des différentes composantes de ce front, des
déclarations communes ont été signées afin de garantir le respect des principes
démocratiques, modernes et identitaires qui font la Tunisie.
(3,4,5) http://www.democraticac.com/2009-10-12-11-44-27/3436---18-------
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A paraître
Les exilés Tunisiens :
Qui sont-ils ?

L I V R E
T E Z L E
AC H E le cpr
soutenez
Imed Daimi
Publication de l’organisation
internationale des immigrés
tunisiens
Prix: 10€
DISPONIBLE EN FRANCE

Comité de rédaction
Imed Daimi - Moncef Marzouki - Ayoub Massoudi - Mohamed Larbi Jlassi
Mabrouka M’Barek - Maha Ben Gadha - Hichem Mustapha - Moncef Zid

Pour toute information contactez nous sur:

cprtunisie@gmail.com ou contact@cpr.tn

l’association Tunisie Avenir:

est une association loi 1901, qui a pour objectif de

promouvoir les principes républicains, ceux du CPR, et
d’oeuvrer pour une citoyenneté positive des tunisiens à
l’étranger et les sensibiliser ainsi que tous les amis de la
Tunisie à la participation à son développement.
(L’association est en attente d’approbation des autorités françaises
nous vous tiendrons informés dès que nous obtiendrons sa
légalisation)