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Pédagogie générale IP.

Sujet: Un éminent professeur, à propos des finalités de l’éducation déclare : ‹‹Un second
objectif de l’acte pédagogique, plus ou moins toujours présent, explicitement ou
implicitement dans beaucoup d’acte pédagogique, est la transformation des structures
psychologiques existantes ou l’aide à supporter des structures naissantes.››
A l’aide d’arguments tirés de votre pratique professionnelle, expliquer et justifier cette
assertion

Clé de correction du sujet de Pédagogie générale IP.

Sujet: Un éminent professeur, à propos des finalités de l’éducation déclare : ‹‹Un second
objectif de l’acte pédagogique, plus ou moins toujours présent, explicitement ou
implicitement dans beaucoup d’acte pédagogique, est la transformation des structures
psychologiques existantes ou l’aide à supporter des structures naissantes.››
À l’aide d’arguments tirés de votre pratique professionnelle, expliquer et justifier cette
assertion

PLAN DE CORRIGE

I. #Introduction
1. Idée générale : les finalités de l’éducation
2. Idée particulière : les objectifs de l’acte pédagogique
3. Problème posé : la prise en compte de la psychologie de l’enfant dans l’enseignement –
apprentissage
4. Appel du sujet
5. Annonce du plan
-explication
-justification

II-Développement

1. #Explication
Des concepts
L’objectif : c’est le résultat déterminer avec précision que le sujet doit atteindre pendant ou à
la fin d’une situation pédagogique ou d’un programme d’études. (Legendre 2005) c’est la
description des résultats attendus d’un apprenant après une intervention pédagogique.
L’acte pédagogique : Tout acte qu’ un enseignant pose en suivant une ou des méthodes en vue
de permettre aux apprenants d’acquérir des savoirs, des savoir-faire et des savoir- être.
Les structures psychologiques : Ce sont les représentations mentales, les schèmes.
Les structures naissantes : Ce sont les représentations mentales en construction, en devenir.
Les finalités de l’éducation : Ce sont les fins assignées à l’éducation en vue de
l’épanouissement, de l’autonomisation et de l’insertion sociale de l’apprenant
b) #Sens_de_la_pensée
Pour atteindre les finalités de l’éducation, l’enseignant doit tenir compte de la psychologie
(sentiment-idées-comportements) de l’apprenant dans les enseignements –apprentissage en
vue de corriger, consolider ou installer de nouveaux schèmes.

2- #Justification
Tout acte pédagogique doit tenir compte de la psychologie de l’élève :
-l’enfant est un être spécifique ;
-l’enfant est un être immature ;
-l’enfant a des besoins particuliers ;
-l’enfant est un être en devenir ;
Fonder l’acte pédagogique sur la pensée de l’enfant :
-transformer certaine représentation mentales ;
-corriger certaine représentation mentales ;
-aider à reconstruire certaine représentation mentales ;
-motiver l’apprenant ;
-créer un climat ambiant d’apprentissage ;
-etc.
III #Conclusion
Synthèse des idées essentielles développées.

SUJET : « Dans les pays pauvres, ce ne sont pas les pays qui sont pauvres mais les esprits.
C’est donc les esprits qu’il faut développer pour qu’ils accouchent du développement »
Discutez ce propos d’un analyste contemporain
Analyse/compréhension : Le sujet comporte trois unités de sens qui sont :
- Dans les pays pauvres, ce ne sont pas les pays qui sont pauvres
- Dans les pays pauvres, ce sont les esprits qui sont pauvres
- Dans les pauvres, ce sont les esprits qu’il faut développer pour qu’ils accouchent du
développement
1. De quoi parle le sujet ? du sous développement des pays pauvres
2. Que dit-il à propos ? Il dit que le sous développement des pays pauvres n’est pas dû à leurs
faiblesses en ressources naturelles et matérielles mais plutôt à l’arriération intellectuelle et
morale de leurs populations.
3. Pourquoi le dit-il ? Il le dit parce que :
- les pays pauvres regorgent d’énormes potentialités naturelles en leur sol, en leur sous-sol et
même en leur population
- l’analphabétisme règne en maître dans ces pays
- ces pays manquent crucialement de cadres concepteurs
- l’incivisme, le laxisme et la corruption gangrènent la vie de ces pays
- les détournements de deniers publics sont légions dans ces pays
4. A qui le dit-il ? Il le dit :
- aux éducateurs et à toute conscience humaine
- aux décideurs politiques
- à ceux qui œuvrent pour le développement des pays pauvres
- aux gestionnaires du système éducatif et aux PTF
5. Quel problème pose-t-il ? Il pose le problème de l’impact du capital humain sur le
développement économique et social d’un pays
6. Que me demande-t-on ? On me demande de discuter le propos
7. Quel est mon plan esquisse ? Explication- Justification- Critique- Synthèse
................................................................................................
Le développement des pays pauvres a longtemps préoccupé la communauté internationale
surtout en ce siècle où il est question d’objectifs de développement durable (ODD). Que de
capitaux injectés à coût de milliards ; que d’assistance technique. Mais rien n’y fit. Plus de
cinquante ans après leurs indépendances, ces pays sont toujours à la traîne. C’est donc de
façon légitime que la race humaine tout entière s’interroge sur les causes réelles de ce sous
développement. Et comme pour y répondre, un analyste contemporain déclare : « Dans les
pays pauvres, ce ne sont pas les pays qui sont pauvres mais les esprits. C’est donc les esprits
qu’il faut développer pour qu’ils accouchent du développement ».
Il centre ainsi notre réflexion sur l’importance de la valorisation du capital humain dans le
processus de développement d’un pays. Mais qu’est-ce qui le fonde à soutenir que les pays
pauvres ne le sont que dans leurs esprits? En quoi le développement des esprits est-il porteur
de développement des pays ? Peut-on cependant soutenir de façon absolue que ces pays sont
matériellement riches et qu’il suffit de développer les esprits pour les voir sortir de leur
arriération ? En définitive, quelles sont les conditions idoines du développement des pays dits
pauvres ?
Avant de répondre successivement à ces questions, levons le voile qui couvre le sens de la
pensée de l’auteur en commençant par celui de ses termes clés : que renferme le terme « pays
pauvres » ?
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Dans le concert des nations, la distinction entre pays se fait en termes de pays riches et pays
pauvres. Est désigné sous cette dernière appellation tout pays présentant une déficience
quelconque, tout pays arriéré par rapports à ceux dits développés. C’est un pays caractérisé
par un faible développement scientifique et technique, l’utilisation de moyens techniques
rudimentaires et archaïques, des conditions de vie dégradantes se traduisant par
l’inaccessibilité à certains indicateurs de bien être tels que l’alimentation saine, les soins de
santé, le logement décent, l’éducation de base, la liberté d’expression et une éducation de
base.
L’auteur affirme que les pays présentant de telles tares ne sont pas « pauvres », c’est-à-dire
qu’ils ne sont pas dépourvus de ressources naturelles, matérielles ou financières nécessaires à
leur essor économique et social. Selon lui, c’est plutôt les esprits qui y sont pauvres. En
d’autres termes, les hommes qui peuplent ces pays manquent d’intelligence et de clairvoyance
ou de génie capable d’inventer le progrès par leur initiatives, leur créativité, leur imagination,
bref, par la qualité de leurs œuvres. C’est pourquoi l’auteur termine son propos en disant qu’il
faut développer les esprits pour qu’ils accouchent du développement. Ce qui signifie qu’il faut
donner une éducation de qualité et une formation conséquente aux populations pour qu’elles
inventent le progrès.
Il ressort de cet éclairage que pour ce penseur, les pays sous développés ne sont pas arriérés à
cause de la sévérité de la nature, mais plutôt à cause de la sécheresse de l’intelligence des
hommes qui les habitent. Aussi pense-t-il qu’il suffit d’améliorer la qualité de ces hommes
pour booster le progrès de ces pays. Mais justement en quoi ces pays sont-ils riches ?
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Un pays serait pauvre s’il accuse une déficience dans sa constitution naturelle ; s’il manque de
ressources en son sol, en son sous-sol et en sa population. Or, les pays dits pauvres sont
dépositaires de richesses incalculables dans ces domaines.
En effet, du point de vue des ressources du sol, ces pays possèdent une gamme variée de
produits agricoles dont raffolent les pays riches pour l’alimentation de leurs industries
lourdes. Le coton burkinabè, le café et le cacao ivoirien, le bois ghanéen ou gabonais sont
illustratifs à ce sujet. La richesse de la faune et de la flore également est favorable au
tourisme, à la chasse et à la pêche dans ces pays.
Parlant des ressources du sous-sol, avouons que les « pays pauvres » sont richement dotés par
dame nature. L’or du Burkina, le pétrole nigérian, le diamant angolais et Siéra léonais et tout
récemment l’uranium nigérien sont les preuves irréfutables de cette largesse de la nature.
Du point de vue démographique enfin, les pays pauvres sont très peuplés. L’histoire nous
enseigne d’ailleurs que cette population a servi de main d’œuvre abondante et gratuite au
développement de l’Europe et des Etats Unis d’Amérique. C’est encore elle qui, de nos jours
constitue un réservoir de main d’œuvre moins chère pour les pays développés par l’entremise
de l’émigration clandestine, cet esclavage des temps nouveaux. Ce ne sont pas les riches
planteurs de tomate italiens qui diront le contraire, eux qui reçoivent chaque année un flux
important de noirs en provenance de l’Afrique au sud du Sahara.
Comme on le constate, le sous développement de nos pays n’est pas inhérent à la pauvreté des
sols ou à l’insuffisance de ressources naturelles ou humaines. Voyons à présent ce qui pousse
l’auteur à affirmer que les peuples du tiers monde ont l’esprit inculte.
Divers phénomènes témoignent du sous développement des esprits dans les pays pauvres. Un
esprit développé est un esprit cultivé, bien éduqué et bien formé, capable de raisonnement
cohérent, d’initiative et de discernement. Mais que constate-t-on dans ces pays ?
Le dénominateur commun de ces pays reste sans conteste l’analphabétisme. Cet
analphabétisme comprend l’analphabétisme pur pour ceux qui n’ont jamais eu accès à l’école
et l’analphabétisme de retour pour ceux qui y ont passé quelques années. Il en résulte des
hommes aux esprits peu ouverts, manquant de repère dans le passé et de perspective pour
l’avenir. Ce qui amenuise leur capacité d’anticipation sur certains phénomènes. Ces hommes
sont responsables de la dégradation de l’environnement par les feux de brousse, la
déforestation sauvage, la divagation des animaux. Ce qui participe au déséquilibre des
écosystèmes, au changement climatique hypothéquant ainsi le développement durable.
La pauvreté d’esprit des hommes du tiers monde se justifie également par le manque ou
l’insuffisance de cadre concepteurs capables d’initier des projets viables de développement
pour eux-mêmes et pour la société, d’utiliser les technologies modernes existant pour la
conquête de la nature. Ce qui oblige ces pays à grever leurs budgets pour s’attacher les
services d’experts étrangers. C’est fort de ce constat que le Président Blaise Compaoré
déclarait dans le progrès continu pour une société d’espérance : « il n’y a de progrès que des
hommes et des femmes bien nourris, bien éduqués et en bonne santé ».
Relevons enfin que la pire forme de pauvreté d’esprit qui sévit en ces pays est celle morale.
En effet, la morale semble avoir pris congé du cœur des citoyens des pays pauvres.
L’honnêteté, la probité et l’intégrité qui étaient les valeurs cardinales de ces populations sont
foulées au sol ; le bien public est privatisé. Pour le Professeur Joseph Ki Zerbo, « l’Afrique est
débranchée de sa culture ». Aussi assiste-on couramment aux détournements de deniers
publics, au pillage des biens du peuple grâce à des accords malhonnêtement signés, à
l’incivisme grandissant des populations, au favoritisme, à la corruption et la mal gouvernance.
Or, prévient un penseur, « aucun pays ne peut se développer dans l’incivisme, le laxisme et la
corruption ». Des chefs d’Etats par souci de « pouvoir à vie » n’hésitent pas à violer les
constitutions de leur pays pour se maintenir au pouvoir. La guerre civile en Côte d’ivoire,
l’insurrection populaire au Burkina Faso, le « printemps arabe » dont l’aboutissement est
l’exécution sommaire et inhumaine du guide libyen en disent long à ce propos. Quel
dommage pour une Afrique si riche mais rendue si pauvre et si meurtrie par les appétits
voraces de ses propres fils ?
Au regard de tout ce qui précède, il convient de reconnaître avec l’auteur que l’amélioration
des conditions de vie des pays sous développés n’est pas rendue difficile par la rudesse des
prédispositions naturelles mais plutôt par des impondérables humains tels que
l’analphabétisme et l’obscurantisme pères de mal-gouvernance. La solution résiderait alors
dans le développement des esprits, dans une éducation qualitative qui transformerait la
quantité des populations en compétences multisectorielles pour générer le développement à en
croire l’auteur. En quoi une telle vision se justifie-t-elle ?
La qualité du capital humain est primordiale dans tout développement. En effet, une main
d’œuvre qualifiée constitue un puissant moyen d’exécution des tâches assignées à chaque
niveau de construction qui soit. Ainsi, la fabrication des produits industriels, la production
agricole ou animale s’en trouveront renforcées et bien gérées. L’ouverture des esprits aide
également à la lutte contre certaines pratiques nuisibles à la santé ou sources de dégradation
de l’environnement.
De plus, le développement des esprits entraîne celui des capacités d’initiative et de créativité
grâce à la clairvoyance du créateur. Or, on ne peut parler de progrès, d’avancée significative
sans une audace créative. « Le monde ne vaut que par les ultras », affirme Paul Valery qui
loue ainsi l’esprit d’initiative et de conquête du monde par les scientifiques. Dit autrement, le
monde n’évolue que par l’action des hommes qui osent, qui créent, qui inventent grâce à leur
esprit élevé. Les plus grandes découvertes scientifiques et techniques ne sont-elles pas
l’œuvre de ces hommes qui ont osé défier la nature ? De l’homme du Neandertal au
cosmonaute du XXIe siècle, le parcours a été long, nourri par la capitalisation des prouesses
de l’esprit humain.
Enfin, développement d’esprit rime avec capacité de discernement, qualité fort nécessaire aux
hommes politiques, aux syndicalistes, aux scientifiques, aux intellectuels et autres leaders
d’opinion de la société. C’est par cette capacité que les chefs d’Etats distingueront les biens
publics de leurs propres patrimoines, qu’ils joueront pleinement leur rôle de guides, de
promoteurs du bien être social. « Ne vous souciez pas de ce que votre pays fera pour vous ;
pensez plutôt à ce que vous pouvez faire pour votre pays », conseillait John Kennedy aux
hommes politiques dans son discours d’investiture à la maison blanche.
En résumé, vu l’abondance des ressources naturelles des pays pauvres, une éducation de
qualité serait la clé de leur essor économique et sociale car elle apportera plus de compétence
dans les activités économiques et plus d’humanisme dans la gouvernance politique de ces
sociétés. Toutefois, une question d’importance reste posée : ces pays sont-ils si riches comme
le prétend cet auteur contemporain qu’il suffirait de promouvoir une bonne éducation pour les
voir sortir des affres de la misère?
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Répondre à cette question par l’affirmative serait une erreur car ces pays ne sont pas tous
favorisés par la nature.
En effet, certains pays comme le Burkina Faso, le Mali ou le Niger souffrent des rigueurs de
la nature. Pays sans littoral, ces trois pays passent par leurs voisins pour importer ou exporter
leurs produits. Cela augmente le coût du transport et les charges fiscales, augmentant ainsi le
prix des produits à l’arrivée. Ce qui rend certains produits de base tels que le lait, le riz et le
sucre inaccessibles à certains ménages.
La richesse de la plupart des pays au sud du Sahara est basée sur l’agriculture.
Malheureusement, leurs productions sont confrontées sur le marché international à une
concurrence déloyale et des lois atypiques où les prix sont fixés par les acheteurs et où les
produits des pays pauvres coexistent avec ceux des pays riches honteusement subventionnés
par leurs Etats. Le coton burkinabè subit cette terrible injustice internationale depuis quelques
années.
Terminons en disant que de nombreux pays pauvres subissent la colère de la nature provoquée
par les changements climatiques. Les sécheresses, les inondations, les invasions acridiennes
sont autant de maux qui désorganisent les systèmes et entrainent des contre-performances
économiques difficilement solvables. A titre d’exemple, plus d’une dizaine de provinces de
notre pays sont déclarées déficitaires pour cause de sécheresse.
A l’étape actuelle de notre analyse, il se dégage clairement que les pays pauvres dans leur
globalité regorgent de potentialités naturelles favorables à leur décollage économique et
sociale. Toutefois il convient de relativiser ce propos car pris individuellement, ces pays n’ont
pas le même potentiel naturel. Certains sont sous l’emprise de calamités naturelles ou
géographiques nocives à leur progrès. Mais le constat fait par l’auteur nous force à reconnaître
que le développement des esprits contribuera à leur croissance économique et au progrès
social. C’est l’enseignement que nous pouvons tirer de l’histoire des pays d’Asie du Sud- Est
comme le Japon ou la Chine qui, pauvres dans les années 1950, rivalisent aujourd’hui avec les
grandes puissances mondiales grâce à l’option méritée d’investir sur le capital humain. L’Inde
est en train de monter en puissance grâce à ce canal.
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Pour booster le développement des pays pauvres, un certain nombre de conditions doivent
être réunies.
D’abord chaque pays doit poursuivre les objectifs du développement durable en focalisant ses
efforts sur l’éducation pour tous (EPT). Cela se traduira par la construction de salles de classe,
le recrutement et la formation d’enseignants en nombre suffisant et en qualité, l’amélioration
du ratio élèves/maître et enseignants/encadreur. La mise en œuvre effective du protocole
d’accord signé entre le gouvernement burkinabè et la Coordination Nationale des Syndicats
de l’Education (CNSE) sera de ce point de vue un levier important.
De plus, il est de toute urgence de relire les curricula pour adapter les programmes
d’enseignement aux besoins réels des populations. Le Professeur Joseph Ki Zerbo disait à ce
propos que « l’école doit être l’affaire de tout le village et le village l’affaire de l’école ». Les
méthodes, techniques et procédés d’enseignement doivent s’appuyer sur des approches
adaptées pour donner des savoirs, des savoir- faire et des savoir-être intégrés aux sortants du
système.
Les Etats devraient également développer les filières professionnalisantes pour faire des
sortants du système des hommes compétents, capables de transformer leur propre monde. Les
filières de spécialisation doivent également être soutenues ainsi que le monde de la recherche
pour favoriser l’émergence d’une éducation de pointe, génératrice de cadres concepteurs et de
chercheurs capables d’inventer l’avenir.
Enfin, dans nos classes, l’éducation morale et civique doit retrouver son lustre d’antan en vue
d’installer dans le cœur des jeunes âmes des germes de paix, d’honnêteté, de patriotisme, de
courage et de dévouement. Mais tous ces efforts devront être couronnés par une justice sociale
à l’intérieur des pays et une justice internationale qui offrirait les mêmes droits et les mêmes
devoirs aux citoyens du monde en lieu et place de l’hypocrisie actuelle où la main gauche
retire subtilement plus que ce que donne la main droite.
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Au terme de notre parcours, nous pouvons affirmer que la pauvreté des pays pauvres est
moins l’effet de la nature que de la qualité des hommes qui animent la vie politique,
économique et sociale de ces pays. En effet, ces pays dits pauvres sont paradoxalement nantis
en ressources naturelles dont les pays riches se servent pour maintenir leur domination sur la
terre.
Toutefois, nous relevons que ces ressources naturelles bien qu’abondantes sont inégalement
réparties entre les pays concernés. Mieux, leurs économies subissent les pires formes de
concurrence déloyale sur le marché international.
Au demeurant nous reconnaissons avec notre analyste contemporain que seule une éducation
de qualité pourrait sortir ces peuples de l’obscurantisme et du sous développement ; d’où la
nécessité de la promotion de l’EPT, de l’enseignement technique et professionnel, d’une
gouvernance vertueuse, soutenus par une véritable solidarité internationale.

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