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On les retrouve dans les disques durs, les voitures et de plus en plus
d’appareils électriques. Les aimants permanents représentent 53 % de la
valeur du marché des terres rares. Depuis les années 1970, pour des raisons
de miniaturisation et d’efficacité, ils contiennent des terres rares. Le plus
répandu est l’aimant NdFeB (néodyme, fer, bore), également composé de
praséodyme et parfois de dysprosium. Aujourd’hui, moins de 1 % des terres
rares sont recyclées, mais la recherche développe de nombreux projets pour
y remédier.
Un manque de profitabilité
En remplaçant les solvants liquides par des liquides ioniques, puis en utilisant
différentes électrodes, Céline Bonnaud, du laboratoire Lepmi de l’université
de Grenoble, a pu récupérer les terres rares sous forme métallique. Reste à
déterminer quelle quantité peut ainsi être récupérée.
Grâce aux procédés développés par l’institut Néel du CNRS, plusieurs entreprises
regroupées au sein du consortium Prima ont appris à fabriquer des plasto-aimants,
issus d’un alliage de plastique et de métaux magnétiques tels que le néodyme, bien
plus faciles à séparer lors du recyclage qu’un alliage métallique. Ces aimants
nécessitent des propriétés magnétiques moindres que celles des aimants des disques
durs et des éoliennes. Ils permettent d’obtenir des prises aimantées plus faciles à
brancher. La start-up Gulplug propose ainsi une prise de 16 A / 230 V (photo) pour
véhicules hybrides. Renault cherche, lui, à développer des remorques, tandis
qu’ARaymond a l’intention de vendre des petits clips aimantés.