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BALE
Batterie Analytique du Langage Écrit
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Juin 2010
Groupe Cogni-Sciences Laboratoire des Sciences de l’Education
Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition UPMF - Grenoble
REMERCIEMENTS
Les auteurs:
Monique JACQUIER-ROUX, Christine LEQUETTE, Guillemette POUGET, Sylviane VALDOIS, Michel ZORMAN
Remercient les personnes qui ont collaboré à l’élaboration ou à la mise au point de la BALE :
Marie-Line BOSSE, Enseignante-chercheur, Maître de Conférences, Laboratoire de Psychologie et
NeuroCognition, Université Pierre Mendès France, Grenoble.
Pierre Lecocq, Professeur Émérite de Psychologie à l’Université de Lille auteur de l’E.CO.S.SE Épreuve de
compréhension syntaxico-sémantique.
J.J Deltour † et D Hupkens, Docteurs en Psychologie, auteurs du TVAP Test de Vocabulaire Actif et Passif
pour enfants de 4 à 8 ans.
Les éditions des Presses Universitaires du Septentrion qui nous autorisent à utiliser les items de l’E.CO.S.SE
Marc REICHELT, enseignant de mathématiques, statisticien.
Renée Billon et Valérie Patria secrétaires
Ainsi que les médecins, infirmières de l'Éducation nationale du Service de Promotion de la Santé en Faveur
des Élèves, les psychologues des RASED et les psychologues Conseillers d’Orientation de l'Académie de
Grenoble qui ont étalonné la BALE durant les années scolaires 1999/2000 et 2000/2001.
Hélène ALLAMAND – Véronique AZZANO – Brigitte BELLE – Ginette BLANC – Andrée BOILLEY – Florence
BORGHESE – Catherine BOUCHARD – Annie BRIGNOLI – Christine CHAN – Dominique CLAPPE – Michèle
COLCANAP – Odile DEBRU – Françoise DECLE – Suzanne DIEUDONNE – Cécile DUCOUSSO – Catherine
DUVERNEUIL – Anne GERVASONI – Aline GORRE – Marie Claire GRUFFY – Catherine GUIENNE – Fabienne
HENRY – Jacqueline HERLUISON – Chantal JOUAN – Chantal JOUVE – Dominique LALANNE – Marie Gabrielle
LANIER – Nicole LAUXEROIS – Françoise LECOURVOISIER – Dominique LEPAUL – Thérèse MOSSUZ – Elsa
PEIFFER – Marie Paule PEYRE – Marie Josée RAUX – Catherine ROCANCOURT – Marie Pierre ROCHE –
Brigitte THIRION – Manon TONNAC (de) – Florence WARENGHEM
REMERCIEMENTS ....................................................................................................................... 2
SOMMAIRE ..................................................................................................................................... 3
LES PRINCIPES ............................................................................................................................. 4
Introduction............................................................................................................................................ 5
1. État des connaissances .................................................................................................................. 5
2. La Batterie Analytique du Langage Écrit ........................................................................................ 8
Références bibliographiques ................................................................................................................ 13
L’ ÉTALONNAGE ....................................................................................................................... 16
CE1 ..................................................................................................................................................... 18
CE2 ..................................................................................................................................................... 23
CM1 ..................................................................................................................................................... 28
CM2 ..................................................................................................................................................... 33
Ces troubles sont définis pour un enfant ayant normalement fréquenté l’école comme un ensemble de
difficultés d’apprentissage qui ne peuvent être attribuées à un retard intellectuel, un handicap sensoriel,
une pathologie neurologique ou une carence éducative. Ces difficultés sont donc inattendues compte tenu
des autres aspects du développement. Elles apparaissent très tôt dans la vie, interfèrent avec l’intégration
scolaire et sociale et persistent souvent jusqu’à l’âge adulte.
2 Quotient intellectuel
3 National Reading Panel (2000). « Teaching children to read » nichd.nih.gov/publications/nrp/report.htm
(1), (2), (3) références bibliographiques
Bien qu’insuffisantes et critiquées, les définitions et les classifications internationales (CIM-10 et DSM-
IV) (6) présentent l’avantage de permettre, lorsqu’elles sont appliquées, des comparaisons entre
différentes études menées au plan international et d’utiliser un langage commun. Cependant, elles sont
souvent ignorées sur le terrain, aussi bien par les cliniciens que par les chercheurs qui utilisent leurs
propres classifications.
Ainsi, du choix du seuil à partir duquel on définit le trouble (de 1 à 2 écarts-types au-dessous de la
moyenne) dépend sa prévalence. Si le choix se porte sur 1 écart-type, dans une distribution normale on
trouve 16 % d’individus sous le seuil. Si on choisit 2 écarts-types (comme le propose la classification
internationale CIM-10), on n’en trouve plus que 2,5 %. Il est habituel de définir un déficit ou un trouble
lorsque l’écart-type se situe à au moins 1,5 écart-type. C’est donc une définition arbitraire. Néanmoins, en
pratique clinique, le suivi de chaque enfant avec l’utilisation de nombreux tests permet de poser
réellement un diagnostic.
Les questions suscitées par le concept de « discordance » ainsi que la comorbidité assez fréquente de
plusieurs troubles des apprentissages entraînent pour certains auteurs la mise en question du concept de
spécificité. La classification du DSM-IV, postérieure à celle de la CIM-10 n’utilise pas toujours le terme
« spécifique » sans changer pour autant la définition de ces troubles.
Il serait important d’établir une classification des troubles des apprentissages fondée sur des critères
communs, partagés à la fois par les chercheurs, les cliniciens et les professionnels de l’éducation.
En effet, la B.A.L.E comprend 40 subtests qui couvrent un large éventail de fonctions langagières et
cognitives (langage oral, lecture, orthographe, mémoire, capacités phonologiques, traitements visuels). Ce
bilan permet de faire un diagnostic précis de l'intensité et du type de dyslexie. Pour cela, il se fonde sur des
modèles cognitifs du langage oral et du langage écrit. Il analyse les deux voies de lecture ainsi que les
fonctions cognitives qui y participent.
En 2001, des médecins et psychologues scolaires de l'Académie de Grenoble ont été formés pour
réaliser, avec cette batterie, des examens d'enfants présentant des troubles de la lecture et de
l'orthographe. Les épreuves de la BALE ont été passées dans 28 classes de décembre 1999 à avril 2000
auprès de 669 élèves du CE1 au CM2. Pour l'étalonnage, les données de 20 enfants (3 %) présentant une
pathologie (surdité, déficience mentale, pathologie du langage oral…) ayant des conséquences sur
l’apprentissage des langages et celles de 113 enfants (17 %) ayant redoublé ont été retirées. Au total, les
épreuves de la BALE ont été validées auprès de 536 élèves du CE1 au CM2 (CE1 : n=143, CE2 : n=127, CM1 :
n=116, CM2 : n=150), exempts de pathologies connues pour avoir une influence sur les apprentissages et
n'ayant jamais redoublé. Par ailleurs, nous avons pondéré les résultats de notre échantillon afin que les
élèves de REP représentent 15 % de la population (ce qui correspond à la moyenne nationale de
représentation des élèves de REP en primaire.)
Depuis 2001, la B.A.L.E utilisée par les auteurs et les professionnels du Centre Référent des Troubles du
Langage et des Apprentissages Scolaires de Grenoble a permis d'analyser les troubles d'apprentissage de la
lecture de nombreux enfants. Certaines épreuves ont été diffusées aux orthophonistes dans le cadre de
formation.
Autres épreuves
Les autres épreuves permettent d’explorer la mémoire qui est une compétence importante dans le
développement du langage oral et écrit.
1. L’empan de chiffres à l’endroit et les empans de mots et de non-mots renseignent sur la mémoire
phonologique à court terme.
2. L’empan de chiffres à rebours renseigne sur la mémoire de travail qui est normalement impliquée
dans la procédure analytique de lecture.
Le professionnel qui aura utilisé la BALE dans un objectif de diagnostic devra, au terme de l’évaluation,
donner un compte rendu écrit à la famille dans lequel seront formulées des informations claires sur
l'analyse du fonctionnement de l'enfant (lecture, orthographe) informations compréhensibles par les
parents et les enseignants afin qu'ils puissent ajuster la pédagogie et donnera ses recommandations
(guidance pédagogique et éducative). Il pourra aussi décider de la nécessité de bilans complémentaires
(bilan neuropsychologique, examen de psychologie clinique, exploration fonctionnelle…)
Si les normes servent de guide à la réflexion et permettent de mesurer l'ampleur du déficit ou du
dysfonctionnement cognitif, elles ne doivent pas conduire à des interprétations dépourvues de sens
théorique et clinique. C'est l’interprétation des résultats dans un cadre théorique adapté en tenant compte
des caractéristiques personnelles et environnementales de l'enfant qui permettra au clinicien de cerner la
nature des difficultés et des déficiences cognitives mises en évidence.
Compte tenu de ces différentes exigences, ce sont les médecins, les orthophonistes, et les
psychologues qui doivent être les principaux utilisateurs de la BALE.
Le diagnostic de la dyslexie ne peut se faire sans une anamnèse détaillée depuis la grossesse. On doit
être tout particulièrement attentif aux éléments du développement, en particulier du langage oral (qualité
de l'expression verbale) et des fonctions neurosensorielles (audition, vision), et faire le point sur les
rééducations déjà entreprises. Parmi les antécédents familiaux seront recherchés ceux en lien avec un
trouble des apprentissages. Il faudra obtenir un bilan des compétences et du comportement scolaire de
l'enfant détaillé qui est une dimension nécessaire à la bonne interprétation des difficultés de l’enfant. Un
examen clinique médical (neurologique, sensoriel, moteur global, praxies…) permet de compléter le bilan
et d'envisager d'autres origines aux troubles.
(La notion de régression dans le trouble du langage oral laissera suspecter une aphasie réceptive
« syndrome de Landau Kleffner » qui nécessite la prescription urgente d’un traitement médical adapté. Des
causes génétiques en cas de découverte à l’examen d’antécédents familiaux, de malformations viscérales
associées, d’une morphologie particulière, d’une épilepsie, d’une dyspraxie verbale doivent être
recherchées. Certaines maladies métaboliques peuvent se révéler par des troubles cognitifs.)
Aussi la BALE est un des maillons du bilan pluridisciplinaire à réaliser pour un trouble d’apprentissage.
Ce n’est que par une approche transversale que le diagnostic médical sera le plus précis et permettra la
mise en place d’aménagements adaptés et de rééducations concertées.
Il est nécessaire pour l’interprétation d’apporter une attention particulière à la passation des épreuves
qui doivent être administrées telles qu'elles sont présentées (format, police, consignes...) L'examinateur
tiendra compte aussi des conditions de l’évaluation (calme, assurance de la compréhension de la consigne,
bonne coopération de l’enfant, fatigue…) pour en interpréter les résultats et pourra être amené à ne pas
tenir compte de certaines épreuves parasitées par tout événement extérieur (bruit, refus de certains items,
arrêt en cours d’épreuve…)
Lors de la passation de la Batterie, l’enfant doit être encouragé. Ses erreurs ne sont pas corrigées et les
réponses exactes ne lui sont pas données. L’ordre de passation est à adapter en fonction de l’enfant et n’a
pas de conséquence sur les résultats.
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Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition UPMF - Grenoble
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Ont été retirées des données les performances de 20 enfants présentant des pathologies avérées ayant
des conséquences sur l’apprentissage du langage écrit (3 % de la population) et celles de 113 élèves ayant
redoublé au moins une fois (17 % de la population).
Pour l’ensemble de la France et pour l’année scolaire 1999-2000, 14,7 % des élèves scolarisés en
primaire étaient en REP. Dans notre échantillon, nous avons pondéré les résultats afin que les élèves de
REP représentent 15 % de la population.
Au total : Les résultats par année scolaire comprennent des élèves qui répondent aux critères suivants :
1. Ils ne présentent pas de pathologies connues ayant une influence sur l’acquisition de l’écrit.
2. Ils n’ont pas redoublé.
Les normes des lectures de texte (Monsieur Petit et le Géant égoïste) ont été établies sur un
échantillon représentatif de 169 enfants scolarisés du CE1 au CM2 dans des écoles de l’Isère. Les élèves ont
été testés individuellement par un médecin de l’éducation nationale ou une infirmière.
Ces échantillons d’élèves sont représentatifs des élèves scolarisés (sexe, pourcentage d’élèves en
réseau d’éducation prioritaire, catégories socioprofessionnelles des parents).
Les lectures ont été étalonnées en janvier, il convient donc en fonction de la période à laquelle le test
est réalisé de diminuer ou d’augmenter les scores de l’étalonnage de 2 mots par mois entre le CE1 et le CE2
et de 1 mot par mois du CM1 au CM2.
Exemple : si le test est passé en juin de l’année de CE1 (5 mois après janvier), il faut augmenter tous les
résultats (moyenne et percentiles) de la colonne des CE1 de 10 mots (2x5). La moyenne à prendre en
compte sera de 68 + 10 = 78 (MCLM)
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ϵϬ ϯϮ ϮϬ ϱϰ ϱ ϱϭ ϱ ϱϳ ϰ Ϯ ϱ ϱ ϰ ϵϬ
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ϳϱ ϯϬ ϮϬ ϲϯ ϱ ϳϬ ϱ ϴϮ ϰ Ϯ ϱ ϰ ϰ ϳϱ
ϳϬ ϯϬ ϮϬ ϲϰ ϱ ϳϰ ϱ ϴϲ ϰ Ϯ ϱ ϰ ϰ ϳϬ
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ϳϱ ϭϯϱ ϭϮϭ ϭϵ ϭϲ ϭϲ Ϯϰ ϮϬ ϭϰ ϮϬ ϮϬ ϭϵ ϮϬ ϭϵ Ϯϳ ϳϱ
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ϲϱ ϭϮϲ ϭϭϬ ϭϵ ϭϳ ϭϱ Ϯϱ ϮϬ ϭϱ ϭϵ Ϯϯ ϭϴ ϮϮ ϭϴ Ϯϵ ϲϱ
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ƌĠŐƵůŝĞƌƐ
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ϵϱ ϭϱ ϳϱ ϰϲ ϱϬ Ϯϰ ϱϬ Ϯϭ ϭϬ ϳϭ ϭϬ ϭϬ ϭϬ ϭϬ ϭϬ ϵϱ
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ϰϱ ϭϰ ϮϮ ϭϰ ϭϰ ϭϮ ϴ ϵ ϱ ϴ ϴ ϱ ϰϱ
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ϵϬ ϯϰ ϮϬ ϰϳ ϱ ϯϲ ϱ ϱϵ ϰ Ϯ ϱ ϱ ϰ ϵϬ
ϴϱ ϯϯ ϮϬ ϰϵ ϱ ϯϵ ϱ ϲϴ ϰ Ϯ ϱ ϰ ϰ ϴϱ
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LES CONSIGNES
L’examinateur a en sa possession :
• Un chronomètre
• Un livret « élève » sur lequel l’examinateur note les coordonnées de celui-ci et reporte au
cours de la passation tous les résultats, remarques, réponses, scores et temps
L’ordre de passation des différentes épreuves est à adapter d’un enfant à l’autre ; il doit tenir compte
de la charge attentionnelle et cognitive des épreuves successives.
Il n’y a aucune consigne particulière concernant l’écart entre deux épreuves successives. Vous pouvez
donc ménager des temps de pause entre les différentes épreuves adaptés aux efforts fournis par
l’enfant.
Si l’enfant hésite ou se reprend pour finir par lire le mot correctement, ne pas compter d’erreur ; en
effet, il sera pénalisé sur la longueur du texte lu.
Si l’enfant saute une ligne, barrer la ligne non lue sur la feuille de recueil pour en compter le nombre
de mots.
Noter :
• le score : nombre de mots lus en 1 minute, en vous aidant des nombres situés en bout de ligne
(ce qui correspond à la longueur de texte parcouru). Si une ligne du texte est sautée, les mots
n’ont pas été parcourus par le regard et seront donc à déduire du score total.
• le nombre d’erreurs
Calculer ensuite par soustraction le nombre de Mots Correctement Lus par Minute :
MCLM = [nombre de mots lus en 1 minute] – [nombre d’erreurs]
Expliquer qu’il doit lire les mots par colonne le mieux possible. Découvrir la première colonne des mots
irréguliers et lui demander s'il est prêt à lire. Lorsqu'il répond « oui », donner le top de départ en
déclenchant le chronomètre. L’arrêter à la fin de la première colonne. Découvrir la 2e colonne et procéder
comme précédemment. À la 3e colonne, préciser qu’elle est composée " de mots qui n’existent pas et qui
ne veulent rien dire " et qu’il faudra lire ce qui est écrit sans chercher à comprendre.
Ne pas oublier de déclencher le chronomètre au début de chaque colonne et de l’arrêter en fin de
lecture de chaque colonne.
Au fur et à mesure de la lecture, noter les erreurs (c'est à dire ce qu'il a mal lu) en regard du mot sur la
fiche correspondante du livret-élève.
Si l’enfant n’arrive pas à lire le mot en 5 secondes (compter 301, 302, 303, 304, 305 pour compter les
secondes) lui dire de passer au suivant.
Noter :
• le temps en secondes
Si l’enfant donne le nom des lettres, lui rappeler qu’il doit donner le son des lettres et pas son nom se.
Entourer les phonèmes mal lus.
Noter le score sur 46.
Noter :
• le temps en secondes.
Si l’enfant essaie de lire le nombre de cinq chiffres, lui repréciser qu’il doit lire les chiffres 1 à 1.
• le score sur 50
• le temps en secondes.
• d’une part la lecture : 1 si la lecture est correcte ou 0 si il ya une erreur, quelle que soit l’erreur.
• d’autre part l’image : mettre une croix dans la colonne quand l’image est correctement
désignée.
• puis le score : 1 point pour chaque item bien lu avec image correctement désignée.
Pour la correction des non-mots, on accorde 1 point pour toute forme orthographique phonolo-
giquement correcte (qui se lit comme le mot dicté). Ex nagul, nagule, nagulle =1point.
5 Extrait de l’É.co.s.se une épreuve de compréhension syntaxico-sémantique Pierre Lecocq, Presses Universitaires du Septentrion
Immense – ville – vraiment – garçon – prudent – précaution – écho – vieux – fusil – habit
L’orthographe grammaticale est évaluée sur 10 mots cibles, en notant l’exactitude des morphèmes
indiqués en gras dans la liste ci-dessous. On ne tient pas compte ici de l’orthographe d’usage du mot.
Exemple pour [s’étendre] : [sétendre] est compté faux, et [s’étandre] est compté juste
Noter le nombre de mots corrects en étudiant la stratégie en particulier s’il y a des confusions entre
les phonèmes/p/ et/b/.
Enregistrer sa réponse par écrit sur le tableau à côté du mot puis passer à la désignation de l’image.
Noter :
• 1 point pour
- une réponse pauvre insuffisante pour comprendre (âne = 1 tête, 1 queue)
- un synonyme vague (lettre = carte)
- un emploi mal précisé (gravier = c’est pour les poissons)
- des attributs non distinctifs (jonquille = c’est dans le jardin)
- la répétition du mot sans préciser (château = château fort)
- la désignation des utilisateurs de l’objet (poutre = pour la gymnastique)
On ne corrige pas les mauvaises réponses et on ne fait pas de commentaires en cours d’épreuve.
6 Extrait du TVAP Test de Vocabulaire Actif et Passif pour enfants de 4 à 8 ans, J.J Deltour † et D Hupkens.
• 1 point pour l’image correspondante au chiffre souligné (exemple : pour l’hiver, l’image 1) image
sémantiquement proche
ATTENTION à la numérotation qui débute par l’image de droite si on les regarde à l'endroit, mais à
gauche si on les regarde à l’envers (habituellement, c’est le point de vue de l’examinateur).
Noter 1 point pour chaque bonne réponse. Noter le type de phrases incomprises.
3. ÉPREUVES PHONOLOGIQUES
3.1 Discrimination phonémique
Expliquer l’épreuve : « Je dis deux sons ; tu devras me dire si ce sont les mêmes ou non? Est-ce que
c’est pareil ou pas pareil ? Écoute bien. »
Pour réaliser cette épreuve, l’examinateur masque ses lèvres avec ses mains ou une feuille.
Faire deux essais avec [MI/RI] et [FA/FA]. Puis l’épreuve commence, l’examinateur parle clairement, en
détachant les 2 syllabes, mais sans forcer ni articuler exagérément..
Noter le score de réussite sur 14.
7 Extrait de l’É.co.s.se une épreuve de compréhension syntaxico-sémantique Pierre Lecocq, Presses Universitaires du Septentrion
Pour l’analyse qualitative noter si l’enfant bute, fait des persévérations, cherche les mots…
3.3 Rimes :
Expliquer ce qu’est la rime d’un mot (ce qu’on entend à la fin du mot) en utilisant qu’un seul mot et
non pas une comparaison de mots.
Quand je dis château, la rime c’est le son/o/. Quelle est la rime du mot marron ?
Donner à l’oral les mots à comparer deux à deux, en s’assurant que l’enfant ne puisse pas les voir sur la
feuille de recueil.
Pour l’analyse qualitative, on note sur quel type de rimes portent les erreurs :
• Type 1 : homographe homophone (cohérence entre écrit et oral)
Donner ensuite les différents mots en leur précisant la syllabe à supprimer : « si tu enlèves […] il reste [?] »
Noter 1 point par item réussi et le type de suppression sur lequel portent les erreurs (1ère syllabe, 2ème
ou dernière).
On donne ensuite deux autres exemples avec correction : « Si je dis [chaise/orange] tu me dis ? ».
Dans tous les cas, on reprend la démarche avec l’enfant : « Tu prends le /ch/ de [chaise] et le /o/ de
[orange], et tu les mets ensemble : /ch/ et /o/ /cho/, la réponse est [cho] ».
Si l’enfant dit [co] bien insister sur le fait que c’est le premier son qui compte et pas la première lettre.
« Si je dis [gros/outil], tu dis… ? ». On reprend la démarche pour isoler /g/ et /ou/ réponse [gou].
Si l’enfant dit [go], bien ré-insister sur le fait que c’est le premier son qui compte et pas la première
lettre. Lui donner ensuite les dix séries de mots de la fiche. Noter ses réponses sans commentaire.
Donner un exemple : « Je te donne 3 mots : [sage] [mule] [soupe]. Le mot intrus est [mule] parce qu’on
entend /m/ au début de [mule] et /s/ au début des autres : [sage ] [soupe]. À toi, dis-moi l’intrus parmi ces
trois mots : [trou] [bras] [tire] ». Si l’enfant ne trouve pas [bras], lui donner la bonne réponse en lui
précisant que dans [bras] le premier son est /b / alors que c’est /t/ dans [trou] et [tire].
Donner ensuite les mots par liste de trois et entourer la réponse de l’enfant.
6 Épreuve tirée de la BELEC Batterie d’évaluation du langage écrit et de ses troubles 1994 Mousty P., Leybaert J., Alegria J., Content
A. & Moraïs J. in, Grégoire J.,Piérart B.(Eds Evaler les troubles de la lecture. Les nouveaux modèles théoriques et leurs implications
diagnostiques. 127-145. Bruxelles : De Boeck
Donner un exemple « si je dis [feuille] j’enlève le premier son; c’est /f/, il reste [euille].
Faire faire un essai avec règle qui donne [ègle], puis deux autres : [ombrage] et [tracteur].
Corriger l’enfant si nécessaire. Reprendre comme précédemment en explicitant :
Lui donner les mots de la liste un à un. Noter sans commentaires la réponse de l’enfant.
Noter le score de réussite sur 10.
Bien que cette épreuve ne soit pas chronométrée, il est conseillé de noter le temps, car certains
enfants vont réaliser cette épreuve très lentement (plusieurs minutes) et avec un effort de concentration et
une charge mentale importants et visibles pour l'examinateur. Ces éléments devront être pris en compte
au moment de l'interprétation des résultats.
Pour la suppression du phonème final procéder de la même façon en donnant un exemple : [pause], on
enlève /z/ [pot]. Puis faire faire l’essai avec [pari], on enlève /i/ [par]. Donner la réponse si l’enfant ne
sait pas.
Noter le score de réussite sur 10.
Donner ensuite les différents phonèmes à retrouver puis les mots un à un.
Noter le score de réussite sur 5.
4. ÉPREUVES VISUELLES
4.1 Barrage de cloches 2minutes
Donner à l’enfant un crayon-feutre et la fiche de barrage de cloches du livret.
« Barre le plus possible de cloches, je t’arrêterai au bout de 2 minutes ». Déclencher le chronomètre
quand il démarre et arrêter l’épreuve au bout de 2 minutes.
Noter le score sur 35 : nombre de cloches barrées en 2 minutes.
Observer sa façon de faire, s’il suit avec le doigt ou pas ; s’il compare les séquences lettre à lettre.
Noter le score de réussite sur 20 et le temps en secondes.
• le temps en secondes.
Reproduction de figures
« Reproduis chaque figure à l’identique de chaque modèle, en t’aidant des points qui servent de
repères ».
La direction de chaque segment point à point doit être bien nette (ligne droite) et les points
correctement atteints.
Noter le score sur 2 : 1 point pour chaque figure bien reproduite, 0 en cas de rature.
Noter l’empan endroit soit le nombre de chiffres de la plus longue suite donnée juste et non pas le
nombre de suites répétées correctement.
Empan de chiffres envers :
« Maintenant tu me les répètes exactement en ordre inverse ». Corriger en redonnant la consigne et la
réponse attendue si l’enfant se trompe à la première liste de 3 chiffres. Redonner à l’enfant les mêmes
suites de chiffres de manière identique (une seconde entre chaque chiffre). Procéder comme
précédemment avec les autres listes.
Noter l’empan envers soit le nombre de chiffres de la plus longue suite donnée correctement à
l’envers.
Empan de mots
Donner les mots de la même manière.
L’examinateur suit les épreuves sur le livret de l’élève au fur et à mesure de la passation et note les scores,
les erreurs et les temps.
Les fiches-élève sont données à l’élève au moment de la passation des épreuves s’y rapportant.
Date de l’examen :
Adresse :
Classe :
ANAMNÈSE :
Noter les antécédents familiaux et personnels, développementaux et pathologiques.
C’est l’histoire de Monsieur Petit qui vit dans une vieille maison située au cœur d’un 15
vieux village. La maison est entourée d’un jardin avec une barrière ; il y a des 30
concombres, des choux frisés, toutes sortes de légumes. Au fond du jardin, le portillon 44
reste toujours fermé pour que Chien à Puces ne s’échappe pas. Chien à Puces aime se 60
coucher près de la poubelle, à l’ombre d’un oranger couvert de fruits délicieux. Chien 74
à Puces est gourmand, il croque tout ce qui lui passe sous la dent : des oranges 90
pourries qui tombent sur le sol, des fleurs fanées, un morceau de buvard… Un jour, 105
Monsieur Petit décide de mettre Chien à Puces dans une niche. Chien à Puces n’aime 120
pas être enfermé, il préfère s’endormir en regardant les étoiles dans le ciel. Toutes les 135
nuits, il aboie quand Monsieur Petit va se coucher. Monsieur Petit décide de dormir 149
dans le grenier de sa jolie maison pour prendre un peu de repos. Il ne trouve plus le 167
sommeil ! Une nuit d’insomnie, hop ! Il saute du lit et ouvre la grande malle qui se 183
trouve devant lui, dans un coin sombre du grenier. Et là, surprise, toute sa vie, qu’il 199
pensait sans histoire, lui revient en mémoire : Il sort les mouchoirs brodés par sa 213
grand-mère, ses petites dents de lait, son pot de chambre ébréché, une tête de poisson 228
séché, un sac plein de billes, une montre qui fait tic, tac, tic, tac, son carnet de notes, 246
un bout de lacet, son vieux transistor à pile. C’est fou comme tous ces souvenirs se 262
bousculent dans sa tête et il ne peut retenir ses larmes d’émotion, sa vie n’est pas sans 279
histoire. Il se souvient exactement de la voix du présentateur météo: « Le temps va 293
s'améliorer demain en début de matinée sur notre région, ciel chargé, l’après-midi », il 306
se rappelle les vieilles publicités : « AMA et la saleté s’en va », « On a toujours 320
besoin de petits pois chez soi ». Les premières lumières du jour pénètrent par la petite 335
fenêtre du grenier. Il est au coeur de ses souvenirs, quand son réveil sonne : dring, 350
dring, dring. 352
Le Géant égoïste
Tous les après-midi, en revenant de l'école, les enfants allaient jouer dans le 13
jardin du Géant. C'était un grand et ravissant jardin avec une douce herbe verte. 27
Ça et là, sur l’herbe, il y avait de belles fleurs qui ressemblaient à des étoiles, et 44
il y avait douze pêchers qui, au printemps, s’épanouissaient en délicates 55
floraisons couleur de rose et de perle, et, en automne, portaient des fruits 68
magnifiques. Les oiseaux, assis sur les arbres, chantaient si joliment que les 80
enfants s’arrêtaient de jouer pour les écouter. « Comme nous sommes heureux 91
ici !» s'écriaient-ils. Un jour, le Géant revint. Il était allé visiter son ami, l’Ogre 105
de Cornouailles, et était resté sept ans avec lui. Au bout de sept ans, il avait dit 122
tout ce qu'il avait à dire, car sa conversation était limitée, et il avait décidé de 138
retourner dans son château. Quand il arriva, il vit les enfants jouer dans le 152
jardin. « Que faites-vous ici ?» s’écria-t-il d'une voix très rude, et les enfants 164
s’enfuirent. « Mon jardin à moi est mon jardin à moi », dit le Géant ; « tout le 179
monde peut comprendre cela, et je ne laisserai personne d'autre que moi y 192
jouer.» Et il construisit tout autour un mur très haut et mit un écriteau : 206
DEFENSE D'ENTRER SOUS PEINE D’AMENDE. C'était un Géant très 215
égoïste. Les pauvres enfants n'avaient plus d’endroit pour jouer. Ils essayèrent 226
de jouer sur la route, mais la route était très poussiéreuse et pleine de gros 241
cailloux, et ils n’aimaient pas cela. Après avoir appris leurs leçons, ils erraient 254
autour du mur en parlant du beau jardin qui était à l’intérieur. « Comme nous y 269
étions heureux ! » disaient-ils entre eux. 274
a ch t k b r f au on oi ph z c(2) an ei oin
eau p l d m in gn qu v j un ai ou g(2) ein o
n s(2) er ien et ê ion (a)s(u) è ç ain ille é gu
Pseudo-mots Score/16 :
Cracabile – brouelle – diosque – alocaptère – povrito – géagrofé – scrapale – bixe – faltre – catastrèphe –
biblionac – spactècle – triache – pouple – goénin - ixtradonaire.
Logatomes Score/20 :
Panbi – linou – chan(e)du – gontra – zulseu – lurir – bartin – yéroi – nuronli – rikapé – moluné – favikèr –
jifazeu – koguchi – todonkin – bimindal – fanvéréti – moukorido – farvikéru – mandurlanoti.
HIVER 1 2 3 4 5 6
TRAVAILLER 1 2 3 4 5 6
LETTRE 1 2 3 4 5 6
ANE 1 2 3 4 5 6
S’EVEILLER 1 2 3 4 5 6
CHATEAU 1 2 3 4 5 6
BAILLER 1 2 3 4 5 6
GRAVIER 1 2 3 4 5 6
CANIF 1 2 3 4 5 6
FICELER 1 2 3 4 5 6
BRISER 1 2 3 4 5 6
VAUTOUR 1 2 3 4 5 6
JONQUILLE 1 2 3 4 5 6
RECOLTER 1 2 3 4 5 6
POUTRE 1 2 3 4 5 6
Score/30 Score/30
Réponse Réponse
Type de phrase
correcte 0 ou 1
Relative avec que Le garçon mange les pommes que la fille cueille 4
Relative avec qui Le crayon qui est sur le livre est blanc 1
Relative complexe Le livre sur lequel est posé le crayon est noir 3
Score/20
Réponse Réponse
GDKZ GDKZ
AXRQZ AXRQZ
TPU PTU
MZOK MZOK
BTIDG BTIDC
RKZ RKZ
TOBDF TODBF
WHC WHC
MSNT MSNT
PTORF PTQRF
USXB UXSB
VPO VPQ
ORQ ORQ
AFQ AEQ
XKTE XTKE
CRMKS CRMKS
DFEBZ DFEBZ
MTL TML
ENSKB FNSKB
ARB ARB
5. AUTRES ÉPREUVES
Empan de chiffres : Score endroit : Score envers :
2 2-9
1-5-3
3
7-2-4
2-6-7-1
4
3-9-4-6
4-7-2-9-5
5
8-3-6-2-4
6-3-2-1-4-8
6
7-4-2-9-5-3
3-5-1-8-7-9-2
7
2-8-9-4-6-1-7-3
2 Gâteau – Carotte
Non-mots Non-mots
bisyllabiques trisyllabiques
Reproduction de figures
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