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d'essai
www.ifsttar.fr
Michel BOULET
Juillet 19 8 3
. MINISTERE DE L'URSANISME Eï OU LOGEMENT· MINISTëRE DES TRANS?ORTS
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS ET CHAUSSËES
ISSN en cours
Michel Boulet
Chef de la Section des Caractéristiques de Surface
Division des Structures et Caractéristiques des Chaussées
Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15
Résumé
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX 15 sous le numéro 3502
Dépôt légal : fui/let 1983
ISBN 2-7208-3502-1
SOMMAIRE
I. LE CONTEXTE FRANCAIS 5
1.1. L'importance du transport routier en France 5
1.2. Les raisons du développement d'une politique routière 6
1.3. Les moyens mis en oeuvre 6
1.3.1. Le développement de la recherche 7
1.3.2. La mise en place d'une organisation 7
1.4. Les programmes de rénovation des chaussées existantes 8
BIBLIOGRAPHIE 52
- 5 -
1 I. LE CONTEXTE FRANCAIS
1.4. Les programmes de rénovation des chaussées existantes [26] [28] [35}
Dans le même temps que des comptages de trafic et que l'étude d'un
plan de transport étaient réalisés, les Laboratoires des Ponts et Chaussées
ont procédé entre 1965 et 1967 à une auscultation des chaussées des itinérai-
res jugés alors les plus importants pour des raisons économiques, politiques
- 10 -
- d'ordre technique :
• force portante insuffisante de la chaussée
• niveau de service inacceptable
• taux de dégradation inacceptable
• niveau de sécurité inacceptable
- parce que, quelles que soient les critiques que l'on puisse faire sur le
plan théorique, la déflexion mesurée en continu constitue une excellente
indication de mauvaise qualité ;
d'un camion à châssis normal à deux essieux avec l'essieu arrière chargé
à 13 tonnes [38] ;
b) Application en France
* dont 10 ~
,o de véhicules lourds de charge utile > 5 tonnes
- le relevé dans les carnets routiers des services gestionnaires des struc-
tures de chaussée et des derniers travaux d'entretien, et la confirmation
de ces renseignements par des sondages en tranchée montrant la chaussée et
l'accotement à raison d'un sondage tous les cinq à dix kilomètres en moyen-
ne.
2. on associe à ces différents états une solution type qui peut être
entretien, renforcement de telle ou telle nature, réfection d'une ou plu-
sieurs couches, etc.
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l'àal.crXux de de1rada1ion q~ prOcnWt la
chauaMc avut nvaw. ou encore d"unc c:haus·
* llCUft. mal dlmcn.sion,_, peu dépacléie
ClCOft pu le trafic m r&ilan de ton jev.11& àp...
Aorn eu.men conamant • naaa,.. et d..a1.1 da dcrnien travaux •, s'il se
eonônnc que l'eumcn visuel n·'at p.a.s silftl/lcati!. oo adop1.C la pille de
conespondancz prcédencc et l'on swt ic màM. p1·ocm.11.11 pour le dtoiJ.
deo 10lutiom.
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et non •1& 10taüte dela "'""'""'- i... problmlen"cst
pu forcémau. de rmtforœr par 1.'PiJQn de nouvelles.
co~ mais de c ncuuahscr • cc d6f&ut p.ani·
Qllicr 1IUI eu Mdçnœ par une d~ioa ëleWe de
la.quelle la 10iutioo peut m. 1ndèpcncjan11.
pcu1...nn l.a dillnion peut ru.. utilisée "°"' localiser i.. m - priwawlt le .u!aat
paniculler qui a èui rcpert. l..a 10lution pcui coasis.., l pallier cc de!aut
en -en suPl'nmatlt 11 c.a.me et elle eu dam ce c.u ind~te de la \'&Mur
de 11 dtft.n.son. ElJ.e peut parfoii can111&&r i. renfonzr p.ar &Ql)Ort d'UDS .
nouwllc CGUCl>e et Oft UUhM dam C& CU I& snllc de COfT1SllOD<laor:L \
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V 6rifLcr la date da cnesun:s : la ~U»On 11 ••t
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61 ' \ Cas l rw.pprochcr du n• l. Il s '1.en probaOleme:nt non L.& dtl'M:~uon n ·est pas e:a rapi>on avec le dtfaut mis en é'Y\dencr: p.u J'aa· 1
~.i.,.. ! • • . d 'w:. ~ra ut d.ans la couci\e de swîace cnuain&nl
une dêcnctauon ~m maue en c.ausc la suu.ctwi:
men VlSUCl.
S1ruaur' BD ; bien. dimeauonné:. !u.r ,......, D : d*crade &1r~1'~n OT : nalure ci da.u des dern1en U'2V&UI..
MD : mal drmcmoo!IDOL BE : bon etat. F : frê'Quent (plw. que la aormaJcJ.
N : norma.l.
-Première
- solution.
- - ---- -
périodique - tous
Le recharaement proaressif des chaussées par la mise en oeuvre
les quatre à cinq ans - d'un tapis de béton bitumineux épais.
- un investissement initial lourd (de 100 à 200 % plus élevé que pour un
rechargement).
A son avantage :
face.
Ti de 300 à 750 Il Il Il Il Il
Tz de 150 à 300 Il Il Il Il Il
T1 de 50 à 150 Il Il Il Il Il
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14 moins de 50 Il Il Il Il Il
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X 6 6 6
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15 12 12 12
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ES ES ES 6
( 1) Cases en pointillé Ce5 cas ne se rencontrenl généralement pas Le cas échéant une étude particulière est a envisager
12) e1. e2. e3 epa1uaur d.e la coucne de roulement de !'anc.enne cnaussée
e 1 < S cm i.endu1t superfic1e1 ou enrobésl
5 cm< ei < 10 cm tenrobésl 1 Si ces enrobés sont 1t:ès fa;encés•. il conviendra
•3 > 10 cm ienrooésl t de réduire d'une classe 1· épa·sseur réelle en place.
131 Oans ce _cas. un renforcement n'est pas nécessaore. Toutefois." le renouvellement de la couche de roulement s'impose (pour de> raisons de séo.Jflté par
exemp1e1. ~a soluuon retenue sera fonction du problème a résoudre et tiendra compte de !Intensité du trafic (un Guide technique provisoire de l'en-
tretien. an cot..:rs de préoarat1on. traitera de ces praolèmesJ.
(4} Pour obtenir de Me·neures qualités s1..;oel"'fit;1e1tes. on pourra e-cce;Jt•onnetlement aamettre Ce réoandre 1a GB en coucne de 20 cm d'éoa1sseur et rempla·
cer ia structure 18 Ga.,. :o 38 par 'a suuc:ure 20 Ga~ 9 38
C'est pourquoi, dès 1972, soit trois ans à peine après le début des
renforcements coordonnés, la DRCR mettait en place une politique d'entretien
"préventif" des chaussées neuves ou renforcées.
Dans ce qui suit nous ne considérerons que le cas des chaussées neu-
ves ou renforcées, soit environ 17 000 kilomètres de routes nationales à la
fin de 1980, dont 15 000 kilomètres renforcés.
a) Le point zéro
Dans l& pratique, ces éléments ne sont pas aussi faciles à collec-
ter qu'on pourrait l'imaginer
n (1)
• • •
n + 4
• • •
n + 6 ·1
•
n + 8
n + 10
• •a @
n + 12
• 0
- que l'on sache interpréter et combiner entre eux les différents para-
mètres recueillis afin d'aboutir au diagnostic.
...v~
8
·----- . -
V = vitesse constante
= angle de pincement
. -1,...._C_FT_=_µ_=_~.....,,
Cet appareil [34] [47] [92 à g3J mesure en continu l'uni longitu-
dinal des chaussées. Les défauts d'uni sont caractérisés de façon géométri-
que par leur amplitude (déformation verticale) et leur longueur d'onde : ils
mettent en jeu la sécurité (courtes et moyennes longueurs d'onde) et le con-
fort (longueurs d'ondes moyennes et longues) de l'usager.
2m
Cadre
sont présentés par section de 200 mètres sous forme de schéma itinéraire
ou d'histogrammes des notes.
GEAPHO .............. 100 à 200 60 (la nuit) Aspect visuel de la chaussée. : dégradations,
signalisation horizontale. confort visuel
DEFLECTOGAAPHES
01 et 03 ............... 10 à 15 2 à 4 Caractéristiques mécaniques de la structure
APL ...... ······ ....... 150 à 200 72 Uni de la chaussée : confort, stabnlté des
véhicules, indicateur d'évolution mécanique
GYROS ............... 100 à 150 25 Tracé : profil en long, tracé en plan, dévers,
etc.
PARIS
TRAPPES
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ANGERS
Labo
• • AUTUN
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Déf lectographe
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BORDEAUX
CLERJ.\ONT-FE~RAND
Il
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LYON
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- Caméroute
•
-
Gerpho
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• Gyros
- ils ne tiennent pas compte des facteurs extérieurs aux paramètres consi-
dérés, et en particulier de l'environnement de la route.
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.. ou1..hc \Je \uff4çc ., sun.ant leur ct:iiU Je Jcv.i1.1.1auon :
- ÜbJ«ttf .. }1ru,l\uc" : fi,~ufn 1r..1n.11\Cf).uc1 ires .Jc~r:1.1.kcs : phu Je W "• du nombre 101.aJ Jcs füsurcs s.ont sou
1...m1ficcs, ~u11 cp•tJfrccs Jvcc Jcs t:)Qun .mpona.ms Je Jcpoin Je mi11~r1auA.
- Ob1c1.:t1f .. lntc~ruc de I• ..:uu~hc .Je surfa..:c ,. J.&ns ic.11 .1uucs ..:u.
oencxion TO 3Sà 50 JO à 40
} 20 à 30
caractéristique Tl lO t 75 40 à j()
DEFl.EXION lll (en 11100') en ronction 7S a 100 lO à70 .15 à 4S
T2
de la clu.c de trafic Tl 100 à ISO 70 à 90 40 à lO
Valeurs
Défauts de rive supérieures
Pourcenta11c de longueur
(affais~ments~ là 10 'lt au" valeurs
de chauu« arrcctèc
bourrelets) muimales
du niveau 2
..
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;j • Profondeur moyenne
20 min
c Orniêra1e à lfand rayon
de l'ornicrc lS à 20 mm
. ;j
p.
• Pou1centa1e de longueur
orniéfèe
sur plus de .10 '10 de la lon1ucur
sur plus de
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U.! Fiuurcs uannenalcs
de retrait NIVEAU l
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irn Jtaudou (2) dans tous les as
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Je cnauu« faicnc<c
2 à 5 'lt l àJ 'lt
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Valeurs
1 supérieures
! Fiuurcs longuucJinalcs Pourcentage de longueur 1
aux valeurs
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l à 10.,. J à l "• 1
ma.Umalcs
1 1 du niveau 2
1
1 Nombre par s.cclion i
1 Rcmoncees de fines l à2
1 de 200 m
: 1 1
au~
Pout lies ch $!lupin i .u11~non uanéc et les ..:hZiuMo«S de bue trantc a1.u1 liants hydrocarbonés, une
V11Lit11on1 de la note d'UNI j11n1nulion )cnublc Ile la _noie l.i'uni (<1u moins 2 çtaua) Mire deux PUlilid sui;:ctu1h Je l'lpparctJ peu&
1
. !trc le ~i,nc d'une ("\'Oluiion !Je l:i un.icLurc.
(1) Si l'on constate une Cvolullon importante de la "alcur imuaic de la dCflc.xton mesuree lors de ''Ctablisscmcnt du po1n1 O~ on sera
conc.iuu a. cla~~r une chau)~tt di.ln.s le niveau 2 mèmc si le~ Viiilcurs du La.blcau ci...Jc~us ne sont pas aucmtcs. On rappelle que pour les
1..·hau.u~ a .a.::a.::a1~cs trailce~ .auA. !ianu hydrauliques. la Jc:Oc>.1on n 'esl qu'un indicateur de mauvaise qualilC: il scr~c souhaitable de lui
.i..::a.s..xicr :c ~ayvn ..!: ... ourbure, mais celui~1 n'est p.u encore mesurable en conunu.
(2) L's li.).)1Jtes. tramvctwk~ Je rc:11au .)Cran1 considêrecs i:ammc ti tres dê~rad6::s ., Sl plus de ~O ''d'entre cUes sont, iOll ramifiées, soit
cp..,ufcC"C~ et prc~cma.m Jes 11~ues importants l.Jc dCpa.tts de ma1cnau.x. Dans le c:u contraire. eues serom pnscs en compte au titre
de • l 'intc~ntc de lo1 'ou1.:ne de s.urîace ».
iVOTA: Pour l.s 1ügradut101U dt s1,.,c1un, :es diW!f'S pourc<ntagos (lonru<ur dt chaussü fissurtt, :;ur/act /a1tnctt. ttc.) aul.Si qut lt
notnbrt de défauts ljlucha, nids dt pOUftJ sont Q COIU/dtnf pour la VOit (J,j mJ fapfusdigradtt tt aramtntr 0 fa /ongutur OU
sutfuc~ d~ c~llt ~·tut.
DEFLEXION
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..4.b\Clh.C' <Je uc~rJJi11on
::: Je Hlu~IUIC'
.-ompLC"111cnta1rc 1
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\~) !
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\1) SUKVEILLANCE:
Suc.,,(:tllJn\.C" iJ..ifl1\.ulic:rc dc la sel'tion :mpel't1uns dCta1llb:s et evcntuellemcnt mesures complCmcntaües.
KcpJr.1uum l~ai1'.!.ee~ e'>cntudlcs ~·t1 y a p1e:;cnl'e di: dcgcada11oos.
(2} l_ 'e1uJe -.:umplc:mc:nta1rc (,((limra !a na1urc des. iravau.x 3. prévoir et prec1scra leur urgence.
- 47 ~
a) La justification de sa création
• Classe VI - Trafic.
- -
- CAMEROUTE L99 et lOOj : cet appareil permet un relevé photogra-
phique de la route et de son environnement tel qu'ils sont vus depuis un
véhicule circulant normalement. l'enregistrement se fait à l'aide d'une
caméra grand angle avec chargeur de grande capacité (3000 vues) et à rai-
son d'une photo tous les dix mètres. le relevé s'effectue à 40 km/h et
dans les deux sens de circulation. l'exploitation se fait par lecture du
film sur des visionneuses équipées d'une mire graduée longitudinalement
et transversalement pour la localisation des informations qui sont enre-
gistrées sur support m~gnétique. CAMEROUTE permet ainsi d'acquérir la
plupart des informations des classes l et III ; trois unités sont actuel-
- 50 -
Il faut ajouter aussi que sur la partie non encore renforcée du ré-
seau (souvent en mauvais état), on a opté pour une politique curative d'en-
tretien, le but étant d'éviter, en l'attente du renforcement, l'accéléra-
tion des dégradations et d'imperméabiliser si possible les surfaces des
chaussées. Les crédits consacrés à cet entretien sont actuellement trois
fois plus faibles que sur le réseau renforcé.
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