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Cette fabrication utilise une machine outil unique disponible 200 heures par mois. Le
bénéfice unitaire pour l’article A est de 60FCFA, pour B de 40FCFA et pour C de 80FCFA.
Ces objets sont vendus en totalité à un grossiste.
Cependant on a observé que par mois on ne pouvait pas écouler plus de 4 900 objets
de type A, plus de 5 400 objets de type B et plus de 2 000 objets de type C. D’autre part
chaque objet doit être vérifié avant sa commercialisation. Une équipe de trois types de
technicien est chargée de cette mission. Chaque technicien travaille 170 heures par mois. La
vérification d’objet de type A prend 4 minutes, de type B 3 minutes et de type C 2 minutes.
Modéliser ce problème et proposer une solution basée sur l’utilisation du bon sens.
Utiliser Excel et interpréter.
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RESOLUTION DU PROBLEME
a) Modélisation
Soient :
+ + ≤ 200 ;
X ≤ 4900 ;
X ≤ 5400 ;
X ≤ 2000 ;
4 X + 3 X + 2 X = 170 × 60 × 3 ;
X , X , X ∈ ℕ.
(Figure1)
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2- Lancement du solveur
La cellule cible doit contenir le bénéfice maximal (ici cellule B11);
Cellules variables contiennent les valeurs des variables de décision. C’est la solution
optimale.
(Figure2)
Après avoir saisi tous les paramètres du solveur, nous avons résolu le problème tout en
choisissant d’afficher tous les rapports (des réponses, de la sensibilité et des limites).
(Figure3)
La solution optimale est de produire 4900 articles de type A et 2700 articles de type B.
L’entreprise n’a donc pas intérêt à produire des articles de type C dans ce cas de figure.
Solution optimale :
Produire 4900 articles de type A et 2700 articles de type B
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Nous observons à partir du tableau précédent que seules les contraintes de
disponibilité de la machine outil et de la quantité d’articles A écoulés par mois sont sérrées
(c'est-à-dire qu’elles sont toutes consommées). Les contraintes sur les quantités d’articles B et
C écoulés par mois et sur le temps de vérification des articles sont non sérrées ; leur
augmentation n’a donc aucun intérèt pour l’atélier. Cependant, l’acquisition d’une unité
supplémentaire d’une contrainte sérrée engendre un bénéfice égal à l’ombre coût (coût
marginal) correspondant. Cette augmentation n’est pas pour autant illimitée.
(Figure4)
Interprétation de la figure4 :
Cellules variables : il existe un intervalle dans lequel on peut faire varier les
coefficients objectifs (60 ; 40 ; 80) sans que la solution optimale ne change. Par exemple, pour
un coefficient de Xb (prix unitaire d’un article de type B) quelconque dans [40-4,444445253 ;
40+6,666666667], la solution optimale reste la même. Mais le bénéfice maximum varie. S’il
s’agit d’une augmentation de coefficient, le bénéfice croit ; sinon il diminue.
Contraintes :
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La contrainte 1 correspond à la disponibilité de la machine outil. L’augmentation de
cette disponibilité d’une heure (maintenant 201 heures) génère un bénéfice supplémentaire de
1800F (soit au total 403800 F). L’augmentation admissible est 21,48148148 heures (au-delà
de cette augmentation la contrainte 1 devient non serrée). Cette augmentation produit un
bénéfice d’environ 38666 F (1800×21,48148148). Si l’atelier est capable d’accroitre la
disponibilité de sa machine de 21 Heures (sans générer d’autres contraintes) il gagnerait un
bénéfice de 439800 F. Cependant, la diminution de la contrainte 1 aura l’effet inverse de celui
de l’augmente (perte de 1800 F par unité de contrainte 1 réduite jusqu’à la réduction
admissible : 60 F ; après cela l’effet de la réduction sur le bénéfice n’est plus maitrisé)
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