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Chapitre 2
Chapitre 2
Modélisation du
système
Chapitre II Modalisation du système
II.1 Introduction
L’optimisation de l’écoulement des puissances qui est l’une des fonctions principales de
l’opération de production et du contrôle d’énergie électrique. L’objectif général est la
détermination optimale de production des unités afin de réduire au minimum le coût de
production tandis que le système actionne dans sa limite de sécurité.
L'énergie électrique étant très difficilement stockable, elle est produite en même temps
qu'elle est consommée, donc, en permanence, la production doit s'adapter à la consommation à
tout instant tout en conservant la qualité de l'énergie et en minimisant les frais d'exploitation. Ce
problème de la répartition économique d'énergie (dispatching économique optimale) a pris une
importance considérable avec l'apparition de la crise d'énergie nécessitant des combustibles de
plus en plus chers [1]
Où
, et : des coefficients constants propres de la centrale qui sont obtenu par l'expérience.
Cette fonction représente la fonction Objectif de notre étude qu'il faudra minimiser afin
d'obtenir un fonctionnement optimal [3].
d Ci
La dérivée avec (i=1, 2, …, n) est appelée le coût incrémental du 1ème générateur (CI),
d P gi
CI =β i+ 2 γ i P g (II.3)
Sont définit comme des conditions sur l’espace d’état que les variables doivent les
satisfaire. Ces contraintes sont souvent des contraintes d’inégalité ou d’égalité et permettent en
générale de limiter notre espace de recherche [4]
Dans ce cas, la seule contrainte est que la somme de toutes les puissances actives
générées, soit égale à la charge totale de système.
n
∑ P g i=Pd (II.4)
i=1
Dans ce cas. La somme de toutes les puissances actives générées, soit égale à la somme
de la puissance demandé par la charge de système et les pertes de transmission de cette
puissance.
n
∑ P g i=Pd + P L (II.5)
i=1
Dans la pratique, chaque puissance générée Pg i est limitée par une limite inférieure Pg imin
et une autre supérieure Pg imax , ce qui donne la contrainte d'inégalité suivant :
Il faut bien évidemment respecter les valeurs limites de production des centrales pour le
maintien de la sécurité du système. Donc, les contraintes d'inégalités s'intéressent par le domaine
de fonctionnement admissible, possible (limitation des ressources, sécurité…).
Le dispatching économique sans pertes ne tient pas compte des pertes engendrées par le
transit de puissance dans les lignes. La topologie du réseau n'aura donc aucune incidence sur la
répartition de la production. Seuls les coûts liés à la production sont pris en compte. On en
conclut que le modèle utilisé par le dispatching économique sans pertes, considère que les pertes
de puissance actives dans les lignes de transport et les transformateurs sont négligeables, et que
les équations de l'écoulement de puissance ne sont pas prises en considération [5].
Elle est encore appelle la méthode de «Kunt Tucker » qui utilise la fonction de coût
comme la fonction objectif de lagrangien.
ng
F=C tot (P g 1 P g 2 , … … , Pgn )=∑ C i ( Pgi ) (II.7)
i=1
Donc:
ng ng
L=∑ (α ¿¿ i+¿ β i P g i +γ i P2g i)+ λ ¿ ¿ ( Pd −∑ P gi ) (II.10)
i =1 i=1
{
∂L
=β i +2 γ i P g i−λ=0 Pg i (min) ≤ P g i ≤ Pg i (max)
∂ Pgi
ng (II.11)
∂L
=Pd −∑ P g i i=1,2 , … … … .., n g
∂λ i=1
Donc, à l'optimum le coût de production total sera minimal si tous les accroissements des
coûts de centrales sont égaux et égal à la valeur de . De la première équation on trouve que :
λ−2 β i
Pg i =
2γi
(II.12)
( )
βi
( )
ng ng
1
Pd =λ ∑ −¿ ∑ ¿ (II.13)
i=1 2 γi i=1 2 γ i
( )
βi
ng
Pd + ∑
¿ i=1 2 γi
λ=λ = (II.14)
( )
ng
1
∑ 2γi
i=1
[ ( )
]
ng
βi
Pd + ∑
1 i=1 2 γi
Pg i = −β i (II.15)
2 γi
( )
ng
1
∑ 2 γi
i=1
Si dans le processus un générateur bute sur une contrainte une contrainte d'inégalité on le
sort du problème en fixant sa production à la contrainte. Et en cours d'itération on surveille que
les conditions suivantes restent vérifiées pour tous les générateurs en contrainte.
{
∂ PC i
P g i(min) ≤ P g i ≤ Pg i (max ) ⇒ =λ
∂ Pgi
∂ PC i
Pg i =P g i (max ) ⇒ ≤λ (II.16)
∂ Pg i
∂P
Pg i =P g i(min) ⇒ C i ≥ λ
∂ Pg i
Dans les systèmes réels, le transport de l'énergie électrique vers les jeux de barres de
charge est souvent accompagné par des pertes de transmission. Le problème du dispatching
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Chapitre II Modalisation du système
économique devient un peu compliqué par rapport au cas précédant ou les pertes ont été
négligées. Dont, la topologie du réseau aura une incidence sur la répartition optimale de la
production. Cependant pour pénaliser les centrales qui produisent de la puissance dont le transit
provoque des pertes importantes, nous multiplierons les coefficients de leur de coût par un
facteur de pénalité [03].
Il existe deux approches générales pour résoudre le problème du dispatching économique avec
pertes de puissance :
B- pertes variables :
Nous devenons à développer une expression mathématique des pertes de puissances actives,
en fonction des puissances actives des générateurs
∂ PL
Soit PL Les pertes totales dans les lignes de transmission. La dérivée partielle Sont
∂ P Gi
appelées l'incrémentation des pertes de transmission (ITL), elle représente la variation des pertes
totales liée à la variation de la puissance générée par le générateur i [5].
Où:
( )
ng ng
L=∑ C i ( Pgi ) +¿ λ Pd + P L ( Pg 1 Pg 2 , … … , P gn )−∑ P gi ¿ (II.19)
i =1 i=1
{
∂L ∂ PL
=β i +2 γ i−λ( −1)=0 P g i(min) ≤ Pg i ≤ P g i(max )
∂ Pg i ∂ Pg i
ng (II.20)
∂L
=Pd + P L ( P g 1 Pg 2 , … … , P gn )−∑ P gi i=1,2 , … … … .. , n g
∂λ i =1
¿ (II.21)
Où :
( )
−1
∂ PL
f i= 1− (II.22)
∂ Pgi
Donc, pour pénaliser les centrales qui produisent de la puissance dont le transit provoque des
partes importantes, nous multiplierons les coefficients de leur fonction de coût par un facteur de
pénalité f i.
λ . f −1−β i
Pg i = (II.23)
2γi
[( ) )]
ng
βi
Pd + P L ( P g 1 Pg 2 , … … , P gn ) + ∑
1 i=1 2 γi
Pg i = f −1 −βi (II.26)
2 γi ng −1
∑ 2f γ
i=1 i
Le problème devient plus difficile à résoudre car, suite à l'introduction du terme de pertes les
équations de stationnarité du lagrangien deviennent des équations couplées.
Avec
U i ( t ) Est l’état de l’unité i à l’instant t : un 0 signifient que la centrale est à l'arrêt, un 1 qu’elle
est en fonctionnement.
F i ( Pi ( t ) ) =a i+ bi Pi ( t )+ ci Pi ( t )
2
i=1,2 , … … … .., N (II.29)
t=1,2 , … … … .., N t
{
OFF
HS C i , Si MD T i ≤ T i ≤ MD T i + S C i
S T i ( t )= OFF (II.30)
CS Ci , Si T i > MD T i +S Ci
La puissance générée par toutes les unités engagées doit répondre à la demande de charge
du système.
N
II.3.2.2.Réserve à garantir
La réserve tournante est la capacité de réserve de toutes les unités synchronisées sur le
réseau et prêtes à prendre en charge. A chaque heure t, la contrainte de réserve tournante est
décrite comme:
N
Les pertes par le système de transmission peuvent être évaluées approximativement par :
N N
P L ( t ) =∑ Pi ( t ) Bij P j (t ) +¿ ∑ Bi 0 Pi ( t )+ B00 ¿ (II.33)
i=1 i=1
Avec :
II.3.2.3.Limites de génération
La puissance délivrée de chaque unité allumée doit être inclue entre la limite minimale et
la limite maximale de génération :
min max
P i ≤ Pi ( t ) ≤ P i Si U i ( t ) =1 (II.34)
i=1,2 , … … … .., N
t=1,2 , … … … .., N t
Si l'unité est en marche, on ne peut l’arrêter spontanément. Si l'unité est également hors
service, on ne peut la réactiver spontanément.
ON
MUT i ≤ T i i=1,2 , … … … .., N (II.35)
OFF
MDT i ≤ T i t =1,2 , … … ….. , N t (II.36)
ON
T i : La période de fonctionnement du générateur
OFF
Ti : La période d’arrêt du générateur 𝑖.
L’inertie propre des moyens de production limite la vitesse à laquelle les unités de production
peuvent changer leur niveau de production. La vitesse maximale de changement du niveau de production
pour une période de temps donné est appelée contrainte de rampe (ramp rate). Pour chaque unité i, on
exige une élévation maximale de production U Riet une chute maximale de production D Ri ce qui ajoute
les deux contraintes suivants :
Pi ( t ) ≤ min ( Pmax
i , P i ( t−1 ) +U Ri ) Si (II.37)
U i ( t−1 )=1 et U i ( t ) =1
i=1,2 , … … … .., N
t=1,2 , … … … .., N t
Pi ( t ) ≤ max ( Pi , Pi (t −1 ) + D Ri ) Si
min
(II.38)
U i ( t−1 )=1 et U i ( t ) =1
i=1,2 , … … … .., N
t=1,2 , … … … .., N t
II.3.2.7.Autres contraintes
Il existe d’autres contraintes telles que : l’état initial des unités, les puissances initiales
délivrées par les unités, la contrainte du personnel, et le fonctionnement obligatoire de certaines
unités (Must-Run).
II.4.1.Liste de priorités[8]
¿ (II.39)
Et on met en ordre croissant les centrales dans une liste de priorité. On crée ensuite les
engagements, en sélectionnant les unités dans l’ordre de la liste, et on calcule la somme des
puissances minimales et maximales de ces engagements. Enfin, on détermine quels sont ceux
capables de satisfaire la demande de la manière la plus économique possible. Pour terminer, on
vérifie s’il n’est pas plus intéressant de maintenir certaines unités en réserve plutôt que de les
arrêter complètement.
Cette méthode est une méthode simple, rapide mais la solution trouvée n’est pas toujours une
solution réalisable, elle donne toujours la solution optimale si on suppose que :
Nous faisons fonctionner les unités de la moins chère à la plus chère, à condition de ne
pas passer à l'unité suivante Sauf si nous avons fait fonctionner l'unité précédente à sa puissance
maximal Jusqu'à ce que nous ayons satisfait la demande. La figure.II.4 présente l’organigramme
de la méthode d’engagement des centrales programmé sous Matlab, avec la liste des priorités
sans prise en considération des résultats de la répartition économique
Nous choisissons les unités qui peuvent satisfaire notre demande de la moins chère à la
plus chère, puis nous faisons fonctionner les unités en utilisant la répartition économique pour
sortir par une solution plus économique
II. Statisme
∆f
K=
∆P
∆f
f0
S=
∆P
P0
Où:
1
S=
K
d ∆ f (t ) RT t max
RoCoF= = ≤ RoCoF
dt 2 H total ,t
RoCoF: Le taux de la variation de la fréquence par rapport au temps au moment de défaut (après
l’action
Bibliographies
[1] A. J. Svoboda, Chung-Li Tseng, Chao-An Li, and R. B. Johnson, “Short-term resource
scheduling with ramp constraints [power generation scheduling],” IEEE Trans. Power
Syst., vol. 12, no. 1, pp. 77–83, 1997, doi: 10.1109/59.574926.
[2] M. A. Abido, “Multiobjective evolutionary algorithms for electric power dispatch
problem,” IEEE Trans. Evol. Comput., vol. 10, no. 3, pp. 315–329, 2006, doi:
10.1109/TEVC.2005.857073.
[3] F. Nishimura, “Benefit Optimization of Electric Energy Exchange,” pp. 7–11.
[4] N. Mancer, “Contribution à l ’ optimisation de la puissance réactive en présence de
dispositifs de compensation dynamique ( FACTS ),” Thése de magister, 2012.
[5] M. Academique, “Dédicaces,” 2016.
[6] C. Rottner, “Combinatorial Aspects of the Unit Commitment To cite this version : Aspects
combinatoires du Unit Commitment Problem,” Comput. Sci., 2018.
[7] P. Minist, E. Sup, R. S. Universit, D. Bounaama, K. M. Facult, and E. Pour,
“Remerciement.”
[8] M. De, E. Supérieur, and R. Scientifique, “Par : Optimisation du coût de production des
réseaux interconnectés Remerciement Mes remerciements vont tout premièrement à DIEU
tout puissant,” 2011.
[9] E. Ministère, “Regles techniques de raccordement et regles de conduite du systeme
electrique,” République Algérienne Démocratique Pop., 2019.