Vous êtes sur la page 1sur 1

DROIT DE LA FAMILLE

Le concubinage
« Le concubinage est une union de fait, caractérisée
par une vie commune présentant un caractère de
stabilité et de continuité, entre deux personnes, de
sexe différent ou de même sexe, qui vivent en
couple » (art. 515-8)
Art. 515-8 C. civil :
définition du
concubinage

Civ 1, 7 novembre 2012, n° 11-25.430 :


refus d'une présomption de solidarité
entre les concubins

Le concubinage est une situation de fait : il ne résulte d’autant contrat ou acte.


Il n’existe donc pas de statut légal du concubinage.

Les concubins doivent être deux personnes, en couple, partageant une vie commune stable
et continue (communauté de lit et de toit). Ce sont les seules « conditions » existantes.

Par conséquent, il n’emporte aucune conséquence d’ordre personnel : aucun devoir


réciproque, ni devoir de fidélité ou de secours, pas de solidarité, pas de contribution aux
charges de la vie commune, pas de droit de porter le nom de l’autre, pas de vocation
successorale...

S’agissant des conséquences d’ordre patrimonial, il n’y a pas de solidarité des dettes
ménagères. Pour autant, les concubins peuvent conclure une convention pour s’imposer
des obligations telle la répartition des charges.

Les concubins peuvent avoir accès à la procréation médicalement assistée (même s'ils sont
homosexuels). L’autorité parentale peut être exercée conjointement par les concubins.

En cas de fin du concubinage, le principe est la liberté de la rupture. Un droit à indemnité


peut néanmoins être admis s’il y a eu faute à l’origine (séduction dolosive) ou à l’issue
(rupture brutale) du concubinage. Également, chacun étant propriétaire de ses biens,
chacun récupère ce qui lui appartient (sauf convention stipulant le contraire).

Vous aimerez peut-être aussi