DROIT DE LA FAMILLE

La dissolution du mariage
Code civil

Article 227 sur les causes

de la dissolution
Article 230 sur le divorce
par consentement mutuel
Le mariage se dissout par la mort d’un
des époux ou par le divorce (art. 227 du
Code civil).

Article 233 sur le divorce

accepté

Article 238 sur le divorce Civ 2, 16 févr. 1983, n° 81-12.732 : la

pour altération définitive du
lien conjugal
preuve de la faute repose sur l'époux
qui l'allègue.
Article 242 sur le divorce
pour faute

Avant d’envisager le divorce, le mariage peut être relâché par la séparation de fait. Elle
se traduit par l’arrêt de la cohabitation, et la volonté de cesser durablement toute
communauté de vie. Elle ne suspend, par contre, pas les devoirs du mariage. Il existe
également la séparation de corps, qui repose sur le même principe que celle de fait mais qui
est, elle, judiciaire.

Il existe 4 cas de divorce : par consentement mutuel, accepté, pour rupture de la vie commune, pour
faute.
> Divorce par consentement mutuel : les époux demandent ensemble le divorce et s’entendent sur
ces effets. Il peut se faire avec ou sans juge.
> Divorce accepté : un des époux ou les deux acceptent le principe de la rupture et renoncent à
évoquer les faits qui en sont à l’origine. Mais, ils sont en désaccord sur les conséquences du divorce.
> Divorce pour altération définitive du lien conjugal : séparés de fait depuis un an, au moins un
des époux a l’intention de cesser la vie commune.
> Divorce pour faute : il peut être demandé si 4 conditions cumulatives sont présentes. Le conjoint
doit avoir commis une faute qui lui est imputable, constitutive d’une violation grave OU renouvelée des
devoirs et obligations du mariage, qui rend intolérable le maintien de la vie commune.
Par faute, on entend ici un manquement aux devoirs respectifs du mariage (fidélité, respect, secours et
assistance). C’est le conjoint qui invoque la faute qui doit la prouver, et cette preuve peut être amenée
par tous moyens.
Le conjoint peut également invoquer ces fautes à l’encontre de l’époux qui les lui reproche, à l’appui
d’une demande reconventionnelle. Si les deux demandes sont accueillies par le juge, ce dernier
prononcera le divorce aux torts partagés.