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Épicurisme et Scepticisme
Stéphane Marchand & Francesco Verde
(éds.)
Épicurisme et Scepticisme
Stéphane Marchand & Francesco Verde
(éds.)
2013
Publication inancée par l’Institut Universitaire de France,
l’UMR 5037 (ENS de Lyon)
et le Département de Philosophie de la « Sapienza »
Università di Roma
Copyright © 2013
Sapienza Università Editrice
Piazzale Aldo Moro 5 – 00185 Roma
www.editricesapienza.it
editrice.sapienza@uniroma1.it
ISBN 978-88-98533-10-7
Iscrizione Registro Operatori Comunicazione n. 11420
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Préface i
Pierre-Marie Morel & Emidio Spinelli
Introduction vii
Stéphane Marchand & Francesco Verde
4 Lucret. IV 499.
5 Β κψω κσ ωτuω θζψ ρa position de Métrodore de Chio (Cic. Ac. Pr. II 23 73 = 70 B 1
DK , éρèvκ υχτηζηρκ ικ Γéςτθχξωκ κω υχéψκσωé θτςςκ ρ uσ ικψ μuξικψ ξσωκρρκθωuκρψ
ι Éυξθuχκ.
6 Voir surtout Sext. Emp. PH I 1-3.
Préface iii
12 Lucret. I 827-829.
13 Sext. Emp. M XI 154-155 (nous traduisons).
Préface v
Pierre-Marie Morel
(Université Paris I – Panthéon-Sorbonne – IUF)
Emidio Spinelli
(« Sapienza » - Università di Roma)
vi ÉPICURISME ET SCEPTICISME
Bibliographie
vertes par Gigante n ont pas encore été vraiment parcourues. Le col-
loque τχμζσξψé | ρ ENS de Lyon les 13 et 1 στvκςηχκ ψ éωζξω
ιτσσé υτuχ ω}θνκ ικ ψ κσμζμκχ ψuχ ρζ vτξκ ικ θκωωκ θτσλχτσωζωξτσ.
Les éléments historiques qui conduisent à cette étude sont bien
connus : les principales individualités qui jalonnent la tradition pyr-
rhonienne sont contemporaines des auteurs épicuriens que nous
connaissons : Épicure et Pyrrhon sont contemporains (Épicure est né
en 341 et mort en 270 avant J.C. ; Pyrrhon est né en 365-360 et meurt
probablement en 275) ; Timon raille Épicure dans ses Silles (Fgts. 7 et
51 Di Marco), Énésidème est probablement contemporain de Lu-
crèce κxωuψ Δςυξχξθuψ κω Γξτμèσκ ι Œστζσιζ, enfin, vivaient tous
les deux au second siècle après Jésus-Christ. Du côté de la tradition
néo-académicienne (en partie laissée de côté par Gigante), on constate
aussi une certaine familiarité entre les traditions, puisque, même si le
stoïcisme constituait la cible principale de la critique des nouveaux
académiciens, le Contre Colotès de Plutarque à lui seul montre bien
ρ κxξψωκσθκ ι uσ ζλλχτσωκςκσω ιξχκθω κσωχκ ρζ Ντuvκρρκ ὓθζιéςξκ
κω ρ épicurisme ; le traité de Polystrate Sur le mépris irrationnel des
foules, enfin, contient uσ θκχωζξσ στςηχκ ι ζχμuςκσωψ qui correspon-
dent à des positions néo-académiciennes.
Μζξψ ρ τuvχζμκ ικ Ζξμζσωκ et les réactions critiques qui suivirent
dans les recensions de Don Fowler (Oxford Studies in Ancient Philoso-
phy 2, 1984, p. 237-267) et de David Glidden (Ancient Philosophy 6,
1986, p. 169-176) fit aussi apparaître les possibilités philosophiques
de cette comparaison : les épicuriens ne pouvaient-ils pas se recon-
σζîωχκ ιζσψ ρ ζσωξ-dogmatisme sceptique ? La relation particulière au
phénomène initiée par Épicure ne pouvait-elle pas concerner toute les
formes de scepticisme ?
Certes la tonalité générale de la relation entre le scepticisme φu ξρ
soit pyrrhonien ou académicien κω ρ éυξθuχξψςκ κψω θκρρκ ι uσ ζλλχτn-
tement : bien que les deux branches du scepticisme tentent de se
présenter toutes les deux comme des formes originales et sui generis
de propositions philosophiques et donc incommensurables avec les
propositions dogmatiques (voir e.g. Cic. Ac. Pr. II 3 7-8 et Sext. Emp.
PH I 16- , ξρ ψ ζμξω ηξκσ ι uσκ θτσλχτσωζωξτσ κσωχκ ικψ éθτρκψ
ayant leur propre méthode et leur propre fin.
Νéζσςτξσψ, θ κψω uσ ρξκu θτςςuσ υτuχ ωτuωκ υκχψτσσκ φuξ éωuιξκ
la philosophie hellénistique, ce contexte de concurrence et
Introduction ix