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MEMOIRE DE MASTER
THEME DU PROJET :
PRESENTE PAR :
Mr DJELLOUL Fateh
Octobre 2014
Avant tout, Je remercie Dieu le tout puissant, pour
m’avoir donné la santé, le courage et la volonté d’étudier et
meilleures conditions
d’étude, particulièrement :
travail.
ou de Loin à ma formation.
DJELLOUL FATEH
Je dédie ce travail :
Avant tout à mes chers parents AKILA et BAHRI, Qui m’ont
soutenu durant toutes ces années de formation.
DJELLOUL FATEH
ﻣﻠﺨﺺ
اﻟﻨﻤﻮذج اﻟﮭﯿﺪروﻟﻮﺟﻲ ھﻮ أداة أﺳﺎﺳﯿﺔ ﻓﻲ ﻓﮭﻢ دﯾﻨﺎﻣﯿﻜﯿﺎت.اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ اﻟﮭﯿﺪروﻟﻮﺟﯿﺔ ﻧﺸﺎط ﻣﮭﻢ ﺟﺪا ﺑﯿﻦ ﻋﻠﻤﺎء اﻟﻤﯿﺎه
وﯾﮭﺪف ﻋﻤﻠﻨﺎ ھﺬا اﻟﻰ دراﺳﺔ اﻟﻌﻼﻗﺔ اﻟﻤﻮﺟﻮدة ﺑﯿﻦ ﻛﻤﯿﺔ ﺗﺴﺎﻗﻂ اﻻﻣﻄﺎر وﻛﻤﯿﺔ.اﻻﺳﺘﺨﺪام اﻟﺮﺷﯿﺪ ﻟﺤﻮض اﻟﻤﻮارد اﻟﻤﺎﺋﯿﺔ
اﻟﺘﺪﻓﻖ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻄﺎق اﻟﯿﻮﻣﻲ ﻟﺒﻌﺾ اﻻﺣﻮاض اﻟﻤﺎﺋﯿﺔ اﻟﻤﺘﻮاﺟﺪة ﻋﻠﻰ ﻣﺴﺘﻮى ﺣﻮض اﻟﺴﺎﺣﻞ اﻟﺠﺰاﺋﺮي ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل اﻟﻨﻤﻮذج
ا( ﻟﻠﻤﻘﺎرﻧﺔ.س. واﺑﺮزت اﻟﺪراﺳﺔ ﺑﺎﺳﺘﻌﻤﺎل ھﺬا اﻟﻨﻤﻮذج ﻟﺘﻮﻟﯿﺪ ﺳﻠﺴﻠﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺪﻓﻘﺎت اﻟﯿﻮﻣﯿﺔ ﻋﻦ ﻗﯿﻤﺔ ﻣﻌﯿﺎر )م.(م.د.ب-س.)ر
.0.76 ﻣﻊ ﻣﻌﺎﻣﻞ ارﺗﺒﺎط ﯾﺘﺠﺎوز1.14 و0.12 ﺑﯿﻦ ﻣﻨﺤﻨﻰ اﻟﺘﺪﻓﻖ اﻟﺤﻘﯿﻘﻲ واﻟﻤﺤﺎﻛﻰ ﻣﺤﺼﻮر ﺑﯿﻦ
Résumé
La modélisation hydrologique est une activité très répandue parmi les hydrologues. Le
modèle hydrologique est un outil incontournable dans la compréhension de la dynamique d’un
bassin versant. Le présent travail vise à étudier la relation ‘pluie-débit’ à l’échelle journalière
sur quelques sous bassins représentatifs du grand bassin du Côtier Algérois en utilisant le
modèle RS-PDM©. L’étude a mis en évidence l’utilité du modèle RS-PDM© pour générer une
série chronologique de débits en valeurs journalières. Le critère MSE de comparaison entre
hydrogrammes observés et simulés présente des résultats compris entre 0,12 et 1,14 avec un
coefficient de corrélation supérieure à 0.76.
Abstract
Introduction ............................................................................................................................ 36
V.1 Présentation de logiciel RS-PDM ................................................................................... 36
V.2 Les données du modèle .................................................................................................... 37
V.2.1 Les chroniques de précipitation journalière (mm)................................................. 37
V.2.2 Les chroniques de débit journalier (m3/s) ............................................................... 38
V.2.3 La superficie du sous bassin en km² ........................................................................ 38
V.3 Le calage ........................................................................................................................... 38
V.4 Optimisation des paramètres de calage du modèle....................................................... 39
V.5 Indicateurs de performance de PDM............................................................................. 39
V.6 Résultats de simulation de modèle PDM ....................................................................... 40
V.6.1 La Station de Sidi Akkacha ...................................................................................... 40
V.6.2 La Station de Pont RN11 .......................................................................................... 41
V.6.3 La Station de FREHA ............................................................................................... 42
V.6.4 La Station de Fer à cheval ........................................................................................ 43
V.7 Discussion ......................................................................................................................... 44
Conclusion............................................................................................................................... 44
De nombreuses recherches se sont donc attachées, depuis plus d’un siècle, à essayer de
comprendre les processus de génération des débits et le fonctionnement du bassin versant qui
représente l'entité hydrologique de production et de concentration des écoulements. Le moyen
pour arriver à comprendre la génération des débits et à établir des simulations, est de remonter
jusqu’à leurs causes premières qui sont les pluies.
Pouvoir simuler le comportement hydrologique d'un bassin versant est un enjeu majeur
de l'hydrologie moderne, auquel tente de répondre la modélisation pluie-débit. Il s'agit, à partir
de la connaissance de la pluie tombée sur le bassin, de reproduire la réponse en débit du bassin,
à l'aide d'un modèle.
Les premiers modèles de simulation pluie-débit ont été proposés à la fin des années 50,
et de nombreux modèles ont été développés depuis, selon des approches très variées. Bien que
la représentation du comportement hydrologique d'un bassin soit apparemment un problème
très ordinaire, aucune solution satisfaisante n’existe à l’heure actuelle pour décrire le
mécanisme de la transformation de la pluie en débit. Une forte demande existe cependant, autant
dans les domaines de recherche liés à l'étude des hydro systèmes que de la part des gestionnaires
de la ressource en eau, pour une application en conditions opérationnelles, par exemple pour la
prévision des crues.
Le travail consiste à réaliser une étude d’impact sur le régime hydrologique, à l’aide du
modèle global pluie-débit (Probability Distributed ‘PDM’). Le modèle de probabilité de
distribution de l'humidité du sol ‘PDM’ permet d’obtenir une représentation simplifiée et
facilement utilisable de ce lien entre pluie et débit. Son objectif principal est d’améliorer les
méthodes de la prédétermination du débit par une adaptation aux quelques sous-bassins
représentatifs du grand bassin du Côtier Algérois.
1
∶
Modélisation hydrologique
Chapitre I Modélisation hydrologique
Introduction
Aujourd'hui, la nécessité de quantifier les phénomènes de types extrêmes comme les crues
exceptionnelles est un des domaines les plus connus du grand public, mais la connaissance des
débits moins exceptionnels reste fondamentale dans le cadre de la gestion de la ressource en
eau, en relation directe avec la demande en eau des populations. C'est pourquoi on les qualifie
souvent de déterministes.
Chaque point d'un cours d'eau permet de définir un bassin versant et les débits observés
en ce point sont directement liés aux précipitations tombées sur ce bassin. A partir des
observations faites en quantifiant la pluie tombée, on peut arriver à reproduire la réponse en
débit du bassin. La simulation hydrologique du bassin versant, décrite comme la transformation
de la pluie en débit passe par l'utilisation d'un modèle hydrologique.
Nous adoptons ici un point de vue selon lequel un modèle hydrologique n’a pas pour but
de serrer au plus près la réalité physique des phénomènes qui se déroulent dans un bassin
versant, mais de prévoir au mieux les débits à l’exutoire d’un bassin versant et accessoirement
de constituer un outil efficace pour résoudre des problèmes pratiques sur les ressources en eau.
2
Chapitre I Modélisation hydrologique
3
Chapitre I Modélisation hydrologique
Dans la plupart des cas cependant, les modèles développés sont basés sur des régressions
linéaires entre les variables indépendantes (pluie, débits amont) et les variables dépendantes
(débits aval), et font peu appel aux connaissances sur les processus hydrologiques.
La modélisation comme outil d'extrapolation : reconstitution de séries de débits plausibles.
Dans certains cas, comme par exemple le dimensionnement de déversoirs de sécurité de
barrages hydroélectriques ou encore la délimitation de zones inondables.
La modélisation du comportement hydrologique des bassins versants est incontournable
chaque fois qu’on s’intéresse à des problèmes liés à la gestion des ressources en eau, à
l’aménagement du territoire et aux différents risques hydrologiques (sécheresse,
inondation. …). Cette modélisation doit décrire de manière fidèle et réaliste les différentes
étapes liées à la transformation de la pluie en débit. On l’utilise aussi pour obtenir des
informations intéressantes pour le dimensionnement des ouvrages hydrauliques.
La figure I.2 donne une classification des modèles hydrologiques basée sur ces critères.
La modélisation stochastique peut être envisagée en cas qu’il y a des incertitudes sur les
données ou parfois même sur les processus mis en jeu. On considère que l’approche stochastique
est un moyen rationnel de traiter la caractérisation spatiale de la variabilité, et d’établir un lien
entre les incertitudes des paramètres et celles des prédictions. Toutefois cette approche, bien
qu’elle soit le meilleur moyen de caractériser la variabilité des grandeurs, nécessite la connaissance
des lois de probabilité les plus courantes pour la variabilité considérée ou au moins de leurs
premiers moments. (Makhlouf ,1994)
5
Chapitre I Modélisation hydrologique
I.5.3. Modèles à base physique
Le modèle à base physique est basé uniquement sur des équations de la physique, et ne
comportant idéalement aucun paramètre. Il n'existe pas de modèle à base physique au sens strict
en hydrologie. L'importance de l'hétérogénéité spatiale dans la réponse hydrologique des bassins
versants rend cependant difficile voire impossible l'utilisation de tels modèles. La précision
spatiale des données disponibles en particulier concernant les types de sols et leurs profondeurs
n'est pas suffisante. Dans la pratique, les profondeurs et les conductivités moyennes des sols
représentatifs de sous parties du bassin versant, doivent être évaluées par calage. (Clarke ,1981)
Les modèles empiriques reposent sur les relations observées entre les entrées et les sorties
de l’hydro-système considéré. Ils expriment la relation entre variables d’entrée et de sortie du
système (relation pluie débit) à l’aide d’un ensemble d’équations développées et ajustées sur la
base des données obtenues sur le système. Un modèle empirique ne cherche pas à décrire les causes
du phénomène hydrologique considéré ni à expliquer le fonctionnement du système, le système
est considéré comme une boite noire. (Clarke, 1981)
Ce sont des modèles pour lesquels les relations entre les variables de sortie et les variables
d’entrée ont été établies par analyse de séries de données mesurées. L'exemple type est celui des
modèles linéaires : les paramètres de ces modèles sont liés aux coefficients de corrélation entre les
variables. Notons que l'analyse des données peut conduire au choix de relations non linéaires entre
les variables. (Clarke, 1981)
Ce type de modèle reproduit donc au mieux le comportement d’un système, plutôt qu’il n’avance
d’explications causales sur son comportement. (Makhlouf ,1994)
Dans un modèle global le bassin est considéré comme une entité unique. Des relations
empiriques (issues de l’expérience) relient les entrées et les sorties sans chercher à se rapprocher
d’une loi physique.
6
Chapitre I Modélisation hydrologique
Les modèles globaux offrent à l’utilisateur un choix très attractif, car il présente une structure
très simplifiée, il ne demande pas trop de données, faciles à utiliser et à calibrer. La représentation
du processus hydrologique est très simplifiée. Il peut souvent mener à des résultats satisfaisants,
et spécialement si l’objectif majeur est la prévision d’une crue. (Makhlouf ,1994)
Les modèles conceptuels spatialisés ou semi-spatialisés représentent un grand progrès sur les
modèles globaux quand il s'agit d'analyser le fonctionnement interne d'un bassin. Le bassin versant
est discrétisé en unités spatiales (mailles ou sous-bassins) considérées comme homogènes, qui se
vident les unes dans les autres de l'amont en aval. Ainsi, on a la possibilité de tenir compte de la
répartition spatiale des facteurs et de suivre la genèse et la propagation des débits à l'intérieur du
bassin. C'est le cas du modèle CEQUEAU et du modèle HEC-HMS.
Les modèles à base physique spatialisés sont des modèles qui décrivent les mécanismes internes
d'un système (bassin versant) ayant comme base les lois de la mécanique, de la physique, de la
thermodynamique, etc. Du point de vue théorique, ces modèles sont indépendants de tout calage
parce que leurs paramètres sont mesurables. Ils permettent une description théorique unifiée de la
plupart des flux observés dans un bassin versant et servent à modéliser les principaux processus
hydrologiques comme :
L'écoulement de surface à partir des équations de Saint-Venant ;
L'écoulement en milieu saturé à partir des équations de Darcy ;
L'écoulement en milieu non saturé à partir des équations de Richards ;
L'évapotranspiration à partir des équations de conservation ou de relations entre flux.
7
Chapitre I Modélisation hydrologique
A partir d'un découpage de l'espace en mailles de taille adaptée au problème à traiter, ils
simulent les diverses composantes du cycle de l'eau sur chaque maille (ruissellement, infiltration,
évapotranspiration) et convolent les transferts de maille à maille, jusqu'au réseau hydrographique
constitué.
Cependant, ces modèles ne peuvent traiter les grands bassins en raison de leur grande hétérogénéité
morphologique et météorologique. Parmi ces modèles on peut citer le modèle Mike SHE.
Pour dépasser les limites de chacune des approches précédentes (modèles conceptuels trop peu
réalistes, modèles à base physique trop complexes), il est intéressant d'essayer une modélisation
hydrologique qui peut être :
A base physique, fondée sur les processus réels mais simplifiés ;
Semi-spatialisée, fondée sur une discrétisation en unités relativement homogènes, qui
permettent de tenir compte de la variabilité spatiale de la structure du bassin versant.
La méthode de discrétisation spatiale varie d'un modèle à l’autre : mailles carrées, sous-
bassins versants, éléments de versant, plans versant et canal, unités hydrologiques ou aires
contributives (modèle TOPMODEL).
Conclusion
Les modèles conceptuels ou empiriques ‘à réservoirs’ semblent les plus en mesure de faire
avancer la compréhension des systèmes réels (les bassins versants). Ceci dit, les modèles
conceptuels globaux nous apparaissent comme étant les plus en adéquation avec le niveau actuel
de compréhension du fonctionnement hydrologique du bassin.
8
∶
Présentation de quelques
modèles pluie-débit
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Introduction
Il existe actuellement un grand nombre de modèles hydrologiques conceptuels ou
empiriques globaux permettant de simuler la transformation de la pluie en débit à l'échelle du
bassin versant. Dans cette partie de notre mémoire nous avons présenté quelque modèle pluie-
débit existant avec une description pour chaque modèle
9
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
10
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Débit total :
Le débit total est la somme du ruissellement direct (.P) et du débit du réservoir de
routage.
11
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Avec :
12
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
13
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Avec :
14
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
15
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Avec :
Paramètre X1 : capacité du réservoir de surface
Paramètre X2 : constante de percolations linéaires
Paramètre X3 : paramètre de vidange latérale du réservoir sol
Paramètre X4 : constante de vidange linéaire du réservoir souterrain
Paramètre X5 : coefficient de correction des ETP
Paramètre X6 : délai
16
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
s1 = p. (X1 / X01) m
Où m est un exposant. Ce débit ne se produit que lorsque le niveau du réservoir excède la
capacité maximale. Le débit hypodermique i correspond à une vidange linéaire de la couche
sol :
i = C1. X1 où C1 est une constante.
Des percolations t vont de la couche supérieure de sol vers la couche inférieure :
17
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Avec :
Paramètre X1 : capacité couche superficielle
Paramètre X2 : exposant du ruissellement
Paramètre X3 : constante de vidange linéaire du réservoir de surface
Paramètre X4 : constante de percolation
Paramètre X5 : capacité maximale du réservoir souterrain
Paramètre X6 : délai
Paramètre X7 : constante de vidange linéaire du réservoir souterrain
Paramètre X8 : paramètre de percolations profondes
Paramètre X9 : constante de vidange du réservoir de routage
18
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
La production des eaux de ruissellement à un point dans le bassin versant est contrôlée
par la capacité d'absorption des sols, la végétation et aussi la capacité des dépressions de surface
à absorber l'eau. Cette capacité d’absorption peut être conceptualisée comme un simple magasin
d'une capacité de stockage donné déponde directement de l’état d’humidité de sol.
19
CHAPITRE II Présentation de quelques modèles pluie-débit
Dans notre présent modèle en considérant que deux points différents dans un bassin ont
différentes capacités de stockage et que cette variation spatiale suit une probabilité de
distribution. Pour la production de ruissèlement le stockage de surface représente la voie de
réponse rapide à la sortie du bassin et la recharge des eaux souterraines dans la banque
d’humidité qui donne les écoulements hypodermiques (sub-surface) représentant les voies de
réponse lent à la sortie du bassin.
Conclusion
Les modèles conceptuels globaux « à réservoir » sont les modèles les plus utilisés en
modélisation pluie-débit, voire en hydrologie appliquée de fait de leur simplicité et de leur
exigence minimale en données Ces modèles se contentent généralement de série de pluie et
d’évapotranspiration potentielle (ETP) en entrée, et de séries concomitantes de débits pour le
calage et l’évaluation de modèle.
20
∶
Présentation de la zone
d’étude
Chapitre III Présentation de la zone d’étude
Introduction
Le bassin des Côtiers Algérois est un bassin très important d’Algérie ; bien qu’il ne
représente que 0,5% de la superficie globale de l’Algérie, il s’étend sur près de 500 km, de
Béjaïa jusqu’à Mostaganem, sur la côte méditerranéenne pour une largeur moyenne de 24 km,
d’où il tient sa grande diversité climatique, géomorphologique, géologique, pédologie,
topographique…etc. En plus c’est un bassin drainé non par un seul cours d’eau principal, mais
par plusieurs, on peut citer le grand Sebaou, El Harrach, le Mazafran, el Hachem, Damous…etc.
Les sous bassins étudiés dans notre travail sont représentés dans la figure suivant :
III.1 .1 è
III.1 .1.1 é
Cet indice caractérise la forme du bassin versant (allongé, ramassé).
=
√
= indice de compacité ;
Source ANRH
Tableau III. 2 Caractéristiques du relief des sous bassins étudiés.
Sous bassin Oued Station Altitude (m)
Max Min
Oued Sebaou Rabta Diss Freha 1278 120
Oued Mazafran Mazafran Fer à Cheval 1629 10
Côtiers Cherchell Belah Pont RN11 736 25
Côtier Tenes Oued Sidi Akacha 996 80
Allalah
Source ANRH
22
Chapitre III Présentation de la zone d’étude
Source (ONM)
III.5 Pédologie
Le bassin Algérois connait une diversité pédologique du même titre que la diversité
géologique et lithologique, cette diversité se reflète sur le couvert végétal naturel est les cultures
de chaque région.
III.7 Hydrographie
L’hydrographie est liée à plusieurs paramètres, les plus importants sont la géologie et le
relief.
Le réseau hydrographique du bassin des Côtiers Algérois est assez développé surtout à
l’Est dans le grand Sébaou.
Les principales caractéristiques du réseau hydrographique pour les sous bassin étudié sont :
25
Chapitre III Présentation de la zone d’étude
. . .
= 76.3 ∗
= en Km2
= pente moyenne du talweg principal %
Tableau III. 4 Caractéristiques du réseau hydrographique des sous bassins étudiés.
Oued Sebaou Rabta Diss Freha 021605 340 3,4 19 7.6 4,6
Oued Mazafran Mazafran Fer à Cheval 021201 5320 2,8 96 8.5 19
Côtiers Cherchell Belah Pont RN11 020323 198 3,6 16 4.1 4,68
Côtier Tenes Oued Sidi Akacha 020207 1387 4,7 35 4.93 9,84
Allalah
Source ANRH
Conclusion
26
:
Etude de la pluviométrie
et l’écoulement
Chapitre IV Etude de la pluviométrie et l’écoulement
Introduction
Après la présentation de la zone d’étude, nous abordons le domaine de l’acquisition des
données hydrométrique et pluviométriques et de leur traitement dans quelques sous bassin de
bassin Côtier Algérois,
IV.1.Pluviometrie
L’ensemble des données pluviométriques de base est mis à notre disposition par l'Agence
Nationale des Ressources Hydrique (A.N.R.H) de BLIDA. Les fichiers de ces données
fournissent les valeurs mesurées des pluies moyennes journalières des diverses stations
pluviométriques étudiées sur des longues périodes d’observations.
Coordonnées
Sous Nom de la Code de Altitude
Nº Y
Bassin Station la station X (Km) Z (m)
(Km)
01 Côtier Tenes Sidi-Akacha 020211 372,3 354,1 90
02 Côtier Cherchell Bellah RN° 11 020319 458.8 367.6 20
03 Oued Mazafran Fer à Cheval 021201 509.9 373.2 10
04 Oued Sebaou Rabta Freha 021603 641.9 383.5 140
Source ANRH
27
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
28
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
30
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
IV.2. Écoulement
Les caractéristiques de l’écoulement à savoir, les débits minimum, maximum et moyen
annuel, le module spécifique, l’hydraulicité, la lame d’eau écoulée, le coefficient de variation,
ainsi que les caractéristiques statistiques sont calculées pour toutes les stations hydrométriques.
La collecte des fichiers de données hydrométriques de base pour le Côtier Algérois, a été
réalisée grâce à la collaboration de l'Agence Nationale des Ressources Hydrique (A.N.R.H) de
BLIDA. Ces fichiers procurent les valeurs mesurées des débits moyens journaliers de 4 stations
hydrométriques étudiées sur des longues périodes d’observations.
L’extension des données hydrométriques n’a pas été effectuée, car il semble préférable de
baser notre analyse sur des données réellement observées et non théoriquement extrapolées.
L'évaluation des données manquantes à l’échelle mensuelle à une station a été déterminée
à partir des valeurs provenant de la station voisine présentant le meilleur coefficient de
corrélation et ayant fonctionnée durant le mois manquant. La formule la plus simple pour
combler les lacunes des séries, sans erreur majeure, et de remplacer la valeur manquante par une
moyenne pondérée par la tendance mensuelle des stations hydrométriques (Musy et al, 1992).
31
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
32
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
Coordonnées
Station Affluent A N
Nº Sous Bassin Code X Y D.M.S
hydrométrique ou Oued (Km2) (ans)
(KM) (KM)
01 Côtier Tenes Sidi Akacha 020207 Allalah 376 354 295 28 1972
05 Côtier Cherchell Pont RN11 020323 Belah 459 368 55 33 1972
12 Oued Mazafran Fer à cheval 021201 Mazafran 510 373 1900 25 1945
16 Oued Sebaou Rabta FREHA 021605 Dis 643 384 100 24 1973
33
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
Interprétation
Oued Allalah à la station Sidi akkacha
Le débit moyen annuel le plus important à la station Sidi akkacha a été enregistré en 1986
(1.32m3/s). Le minimum est observé en 1989 (0.11 m3/s) avec une moyenne de 0.46 m3/s.
Les différents paramètres statistiques des débits moyens interannuels pour les stations
sont représentés dans le tableau III.5.
Q min
Le débit minimal annuel observé dans la station hydrométrique en (m3/s)
Q max
Le débit maximum annuel observé dans la station hydrométrique en (m3/s)
Coefficient d'immodération
L'irrégularité interannuelle de l'écoulement peut être complétée par d'autres critères
statistiques simples tels que le coefficient de variation, ainsi que le coefficient d'immodération
(R) donné par le rapport des débits extrêmes (R = Qmax/Qmin).
34
Chapitre III Etude de la pluviométrie et l’écoulement
Le débit spécifique des bassins varie d'une part en fonction de la distribution des
précipitations et d'autre part en fonction des caractéristiques physiographiques de chaque bassin,
à savoir la lithologie et le couvert végétal. C'est donc un élément purement géographique.
Coefficient d’écoulement(Ce)
C’est le rapport, exprimé en pourcentage, entre la quantité d'eau écoulée par la quantité
d'eau précipitée, pour un bassin versant et une durée définie et significative, par exemple à
l'échelle d'un cours d'eau et pour une année.
Lame d’eau écoulée (L0)
La lame d'eau est indépendante de la superficie du bassin et se définit comme étant la
hauteur de précipitations qui s'écoule en moyenne.
Débit spécifique (q)
Il se définit comme étant le nombre de litres d'eau qui s'écoule en moyenne chaque seconde par
kilomètre carré du bassin, il s'agit de la valeur du débit Q (L/s ou m3/s) rapportée à la surface
A du bassin versant (km2) :
q=Q/A
Conclusion
35
:
Application de modèle
« PDM »
Chapitre V Application de modèle « PDM »
Introduction
Le logiciel RS-PDM © 6.0 édité par Wallingford Software met en œuvre la méthode
proposée par Moore (1985). Le principe de ce modèle est d’attribuer une “ capacité de
Stockage C ” en tout point du bassin versant. Les paramètres de la fonction de densité de
probabilité de la variable “C” (fonction de Pareto) sur le bassin versant font partie des
paramètres calibrables. La production de ruissellement dépend en chaque point du stock initial
d’eau, des précipitations reçues, de l’évapotranspiration.
La percolation profonde est également prise en compte au-delà d’un niveau donné d’humidité
dans le sol. Le ruissellement se produit lorsque le bilan de ces différents flux dépasse la valeur
“ C ” en ce point.
Le débit à l’exutoire est composé du ruissellement de surface (transfert rapide) et d’un
apport hypodermique lent. Les routages sont simulés par différentes fonctions de transfert entre
réservoirs successifs dont les paramètres peuvent eux aussi être l’objet de calibration. Bien que
la configuration du modèle permette des calibrages de paramètres avec intervention de
l’opérateur, le principe a été de ne pas y recourir et de laisser le logiciel se calibrer par défaut
sur les paramètres indiqués.
36
Chapitre V Application de modèle « PDM »
37
Chapitre V Application de modèle « PDM »
V.3 Le calage
Le calage automatique des paramètres du modèle est utilisé. Pour chaque bassin versant,
les résultats des simulations et des validations sont analysés par la comparaison des séries
chronologiques de débits observés et simulés,
38
Chapitre V Application de modèle « PDM »
^
N 2
M SE (Q t Q t ) / N
MSE : Mean Squared Error, i i
i 1
N ^
( Q t i Q t i ) 2
R 2 1 i 1
R2 : coefficient de détermination N
( Q t i Q t i ) 2
i 1
Avec :
Q t i la valeur mesurée du débit,
^
Q t i le débit calculé par le modèle,
Q t i le débit moyen mesuré et N le nombre de données de l’ensemble de calage.
La valeur de l’MSE donne une indication quantitative sur l’erreur de prévision obtenue lors
de la phase de test de la modélisation et R² montre la corrélation entre les débits simulés et
observés.
39
Chapitre V Application de modèle « PDM »
Figure V.5 Hydrogramme de calage du modèle sur le sous bassin versant de Sidi Akkacha
Les paramètres statistiques de calage et de validation du modèle sont dans le tableau suivant :
Tableau V.1 Paramètre statistique du modèle.
Période MSE R
Calage De 29/09/1984 1.04 0.76
à 25/05/1985
Validation De 17/11/1988 1.14 0.87
à 07/01/1989
Les paramètres du modèle ‘Pluie-Débit’ (PDM) sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.2 Résultats obtenus pour les différentes valeurs des paramètres de modèle
40
Chapitre V Application de modèle « PDM »
Figure V.6 Hydrogramme de calage du modèle sur le sous bassin versant de Pont RN11
Période MSE R
Calage De 29/09/1984 0.12 0.83
à 25/05/1985
Validation De 17/11/1988 0.31 0.75
à 07/01/1989
Les paramètres du modèle ‘Pluie-Débit’ (PDM) sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.4 Résultats obtenus pour les différentes valeurs des paramètres de modèle
41
Chapitre V Application de modèle « PDM »
Figure V.7 Hydrogramme de calage du modèle sur le sous bassin versant de FREHA
Période MSE R
Calage De 29/09/1984 1.06 0.86
à 25/05/1985
Validation De 17/11/1988 0.192 0.72
à 07/01/1989
Les paramètres du modèle ‘Pluie-Débit’ (PDM) sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.6 Résultats obtenus pour les différentes valeurs des paramètres de modèle
42
Chapitre V Application de modèle « PDM »
Figure V.8 Hydrogramme de calage du modèle sur le sous bassin versant de Fer à cheval
Période MSE R
Calage De 29/09/1984 1.01 0.88
à 25/05/1985
Validation De 17/11/1988 0.69 0.71
à 07/01/1989
Les paramètres du modèle ‘Pluie-Débit’ (PDM) sont donnés dans le tableau suivant :
Tableau V.8 Résultats obtenus pour les différentes valeurs des paramètres de modèle
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Chapitre V Application de modèle « PDM »
V.7 Discussion
Les résultats obtenus par cette application montrent que le modèle RS-PDM est adapté
pour notre sous bassins, en regardant des bons coefficients de corrélation et le MSE pour le
calage et la validation de modèle pour les quatre sous bassins étudiées.
Le test de ses performances tant pour la simulation de séries chronologiques de débits que
pour la simulation des débits extrêmes, dans quelques applications spécifiques, tend à apporter
les constatations suivantes :
quelles que soient les utilisations qui en sont faites, les données de départ revêtent une
importance majeure tant par leur quantité que par leur qualité ;
le calage automatique des paramètres par défaut du modèle permet de rencontrer les
critères de convergence du logiciel RS-PDM.
Conclusion
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Conclusion générale
Conclusion générale
Ce mémoire s’inscrit dans le cadre de la contribution à l'étude de la relation
"pluie-débit». Cas de quelques sous bassin du Côtier Algérois. Nous avons traité de la
simulation de la transformation de la pluie en débit d’un bassin versant par le modèle
de probabilité de distribution de l'humidité du sol (PDM). Il s’agit de présenter une
recherche bibliographique détaillée sur ce modèle et de vérifier sa fiabilité à générer
des données de débit à l’échelle journalière dans quelques sous bassins représentatifs
du Côtier Algérois.
Nous avons commencé le travail par des généralités sur la modélisation
hydrologiques. Ensuite nous avons fait une synthèse bibliographique sur quelques
modèles "pluie-débit» existants et présentation de le modèle « PDM ».
L’étude de la modélisation montre que la genèse du débit à partir de la
pluviométrie dépend de plusieurs facteurs et plus précisément du bassin versant lui-
même, dans cette ordre nous avons défini l’ensemble des paramètres,
géomorphologiques et climatiques, suivi d’une étude détaillée sur la pluviométrie et
l’écoulement dans les sous bassin étudiés a été établie.
L’application du modèle PDM à l’échelle journalière sur la banque de données
disponibles dans les sous bassins et la contribution importante qui y est apportée dans
la prédiction des débits. Les résultats obtenus dans notre travail indiquent clairement
que le modèle PDM peut apporter des réponses satisfaisantes pour la prédiction des
débits à l’échelle journalière dans une zone semi-aride dont les pluies et les débits sont
très irrégulière.
Les résultats obtenus par cette application montrent que le modèle RS-PDM est
adapté pour notre bassin, en regardant des bons coefficients de corrélation et le MSE
pour le calage et la validation de modèle pour les quatre sous bassins étudiées.
Le calage du modèle « PDM » montre des valeurs très rapprochés du coefficient de
corrélation pour les différents cas de simulation les valeurs du coefficient sont
comprises entre 0,77 et 0,89.
Enfin, nous espérons, que cette étude fera l’objet d’autres travaux qui vont
servir à mieux comprendre l’utilisation du modèle PDM, et ce qui se passe dans la
génération des débits journalier en termes de statistique fréquentielle.
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