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ou nappe captive
Introduction
Le guide des bonnes pratiques se réfère à un ensemble de définitions et concepts fondamentaux en hydrogéologie ; les résumer est un exercice délicat
qui voudrait trouver un équilibre entre détails et évidences pour des professionnels du forage d’eau !
Toutefois, à la lumière des groupes de travail de l’Action Collective Forage Géothermique en Région Centre, il peut être utile de rappeler les grands
principes qui déterminent la conception et la réalisation des forages dans les deux objectifs spécifiques que sont le captage d’une nappe libre ou celui
d’une nappe captive. La présente fiche est ainsi essentiellement un rappel des définitions et une base du vocabulaire qui est repris sur l’ensemble
du guide. Pour plus de détails, le paragraphe 5 cite quelques principales références documentaires ; les autres fiches apportent compléments et
précisions sur des opérations définies (par exemples, sur la cimentation, le forage de réinjection).
Définitions
Nappe et aquifère Figure 1 : Schéma de principe “nappe libre - nappe captive”.
Une nappe d’eau souterraine est définie comme “ensemble de l’eau
présente dans la zone saturée d’un aquifère, dont toutes les parties sont
en liaison hydraulique”.
Un aquifère peut être défini comme un “corps (couche, massif) de roches
perméables à l’eau, à substrat et parfois à couverture de roches moins
perméables, comportant une zone saturée et conduisant suffisamment
l’eau pour permettre l’écoulement significatif d’une nappe souterraine et
le captage de quantités d’eau appréciables”.
Ces deux définitions sont celles retenues par le Comité national français
des sciences hydrologiques.
La relation aquifère/nappe souterraine est celle du contenant au contenu :
à chaque type d’aquifère correspond donc une espèce particulière de
nappe d’eau souterraine.
Le type de porosité des formations rocheuses aquifères (porosité
d’interstices, porosité de fissures/fractures, karst), les conditions
d’alimentation et de stockage des eaux, et les relations entre les 1 : Nappe libre 2 : Nappe captive 3 : Nappe captive et artésienne
différents systèmes sont à la base de toutes les opportunités et contraintes
du métier de foreur : capacité de production, sens d’écoulement de la
nappe, cavités des aquifères karstiques, … • Dans le cas d’une nappe captive, l’eau souterraine est confinée dans
Parmi les 5 catégories d’aquifères que distingue le “Référentiel Hydro‑ la formation aquifère entre 2 couches géologiques très peu perméables
géologique Français” (RHF1), 3 sont représentées dans la région Centre : (mur à la base ; couverture ou toit au-dessus). Une nappe captive
- les aquifères alluviaux, est mise en charge (en pression) dans des secteurs parfois éloignés
- les aquifères sédimentaires (incluant les aquifères karstiques), du lieu d’exploitation, là où l’affleurement de la formation géologique
- les aquifères de socle. aquifère permet sa recharge (aire d’alimentation). Lorsqu’un forage
atteint une nappe captive, l’eau remonte dans le forage. Le niveau
de l’eau stabilisé dans le forage (figure 1 : 2) correspond au niveau
Nappe libre ou nappe captive (figure 1) piézométrique (surface piézométrique virtuelle). Si ce niveau se
Selon la morphologie de la surface topographique et les conditions situe au-dessus de la surface du sol, l’eau jaillit naturellement ; on dit
géologiques (nature et structure des roches), une nappe d’eau alors que le forage est artésien (figure 1 : 3).
souterraine peut être libre (système aquifère libre) ou captive (système
• Mais il est fréquent que le contexte géologique conduise à des aquifères
aquifère captif).
multicouches qui comportent une nappe libre supérieure (alimentée
1
• Une nappe libre repose sur une couche très peu perméable (le mur par l’infiltration des pluies, voire des cours d’eau superficiels), et en
de la nappe) et elle est surmontée d’une zone non saturée en eau ; profondeur plusieurs nappes captives qui communiquent toutes entre
c’est cette limite qui représente le niveau piézométrique (figure 1 : 1). elles, plus ou moins facilement . C’est précisément le contexte rencontré
Ce niveau varie essentiellement en fonction des fluctuations climatiques, fréquemment en région Centre, qui conduit à des préconisations
Eau
notamment saisonnières (hautes eaux en fin d’hiver, basses eaux en particulières pour la réalisation des forages devant exploiter un aquifère
début d’automne). captif.
1 Référentiel hydrogéologique BD RFH – Guide méthodologique de découpage des entités – Rapport final BRGM RP-52261-FR- Janvier 2003
Configuration d’un forage en nappe libre Figure 2 : Forage en nappe libre
La figure 2 donne un exemple de configuration courante pour les
forages de petit diamètre (de 150 à 250 mm) réalisés pour capter une
nappe libre superficielle.
Après creusement et pose du tubage de protection (voir les fiches :
“Tubages et massif” et “Cimentation”), le forage est généralement
réalisé en une seule passe jusqu’au mur de la formation aquifère.
• L e Fascicule N° 76 “Travaux de forage pour la recherche et l’exploitation d’eau potable” - Décret n° 87-253 du 8/04/1987 [Bulletin Officiel -
Ministère de l’équipement, du logement, de l’aménagement du territoire et des transports - Marchés publics de travaux - Cahier de clauses techniques
générales],
• L ’eau souterraine en France - J. Bodelle et J. Margat - Collection “Les objectifs scientifiques de demain”, Masson Ed. - 1980,
• Les forages d’eau - Guide pratique, 2ème édition - Technique et documentation Ed. -1971,
02 38 69 73 29 - Crédit photo : BRGM, ADEME
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Rédacteurs : EGEE Développement & BRGM - Partenaires techniques et financiers : la Région Centre, l’État (DRIRE), le BRGM, l’ADEME, la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Centre et EGEE Développement.
Tubages et Massifs
Objectifs
=> Longue durée de vie.
=> Captage au bon débit, dans la seule nappe productrice choisie.
=> Protection complète contre toute source de pollution.
=> Aucune communication de l’aquifère exploité avec un autre aquifère ni avec la surface.
Tubages pleins
Parties à tuber en tubage plein
• En tête de forage, un avant-tubage sur 5 mètres de longueur minimale.
• Ensuite, toutes les parties précédant la nappe productrice.
• En fond de forage : un tube à sédiment.
Diamètres
• Le débit d’exploitation définit le diamètre intérieur minimum (voir l’annexe 1 ci-après).
• Tenir compte également :
- des caractéristiques de la pompe immergée (données constructeur),
- éventuellement, de l’encombrement imposé par la mise en place de plusieurs pompes (y compris les contraintes pour la dépose séparée de
chacune d’elles),
- de l’encombrement des câblages, tubes guide-sonde, etc.
Matériaux
• Doivent résister aux efforts d’écrasement, de flexion, de flambage, ainsi que de traction lors de la mise en place.
• Acier : l’homogénéité des aciers utilisés est impérative pour éviter les effets de pile (risques de corrosion).
• PVC : interdit pour les forages profonds (au-delà de 200 m). Utilisable uniquement pour les parties immergées (vieillissement accéléré à l’air).
Raccords
• Doivent assurer l’étanchéité lors de la cimentation, et une résistance à la rupture au moins égale à celle du corps des tubes.
• Les raccords constitués d’un manchon intérieur sont interdits.
• Tubes PVC : les raccords filetés sont seuls admis.
• Tubes aciers : peuvent être soudés, vissés ou assemblés par réducteurs.
Centreurs
• Fonction : assurer une répartition homogène du ciment dans l’espace annulaire entre le trou et le tubage.
• Obligatoires pour les tubes en PVC.
• Au minimum un à la base et un tous les 10 à 15 m.
Crépines
Partie à crépiner
• Zone de captage de la nappe productrice.
2
Types de crépines
• De nombreuses variétés existent. Proscrire les crépines à tubage lanterné, ainsi que celles dont le coefficient d’ouverture (surface des ouvertures
Eau
Centreurs
• En cas de massif filtrant, des centreurs sont obligatoires, sauf cas de tubage à l’avancement.
• Écartement maximum entre deux centreurs : 10 m.
Massif filtrant
Cas de mise en place
• Obligatoire en terrain non consolidé et pour les terrains consolidés fortement producteurs de particules fines.
• Recommandé dans tous les cas, sauf terrains comportant des excavations.
Matériaux
Gravier propre, calibré et homogène, chimiquement inerte et de préférence siliceux roulé.
Épaisseur
• Au minimum de 50 mm si le diamètre extérieur de la crépine est inférieur à 160 mm.
• Au minimum de 75 mm dans tous les autres cas.
Matériaux
Graviers calibrés et lavés.
Relation diamètre du tubage-débit possible Débit - diamètre - cœfficient d’ouverture Impression : Alpha Graphic
Vitesse de l’eau entrant dans la crépine : 0,03 m/s
Débit en m3/h par mètre de crépine
Débit maximum en m3/h
Cœfficient d’ouverture
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Rédacteurs : EGEE Développement & BRGM - Partenaires techniques et financiers : la Région Centre, l’État (DRIRE), le BRGM, l’ADEME, la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Centre et EGEE Développement.
Cimentation
Objectifs
=> Préserver la qualité des eaux souterraines en empêchant :
- l’infiltration d’eaux ou pollutions depuis la surface du sol,
- la mise en communication de différentes nappes.
=> Stabiliser l’ouvrage et préserver sa longévité.
=> Aboutir à une gaine continue, homogène, adhérente au tubage et aux parois du trou.
Remarque : La présente fiche résume les principes et modes opératoires des cimentations qui sont fondamentaux dans les travaux de forage.
Pour plus de détails, il est recommandé de consulter les guides techniques, en particulier :
• La norme AFNOR NFX 10-999.
• Le guide d’application de l’arrêté interministériel du 11 septembre 2003 relatif à la rubrique 1.1.0 de la nomenclature eau, Ministère de l’Écologie et
du Développement Durable, Septembre 2004.
• Le Fascicule N° 76 “Travaux de forage pour la recherche et l’exploitation d’eau potable” - Décret n° 87-253 du 8/04/1987 - Bulletin Officiel - Ministère
de l’équipement, du logement, de l’aménagement du territoire et des transports - Marchés publics de travaux - Cahier de clauses techniques
générales.
Parties à cimenter
Épaisseur et disposition
• L’espace annulaire doit avoir une épaisseur minimale de 5 cm.
• La colonne de laitier doit reposer au-dessus du toit de la nappe captée soit sur un bouchon d’étanchéité en argile gonflante au-dessus du massif de
gravier filtrant, soit sur une ombrelle en l’absence de gravier filtrant.
• Le tubage descendu doit s’arrêter avant le toit de l’aquifère captif afin de permettre une cimentation remontante.
• Les aquifères présents au-dessus de la nappe captive, doivent être isolés correctement par cimentation afin d’interdire tout mélange.
3
Matériau
• Laitier de densité obligatoirement supérieure à 1,7.
• L’utilisation du ciment à “prise rapide” est déconseillée.
• Mélange ciment-bentonite : autorisé, mais uniquement à moins de 5 % de bentonite, et s’il s’agit de produits du commerce prévus à cet effet. Hydrater
la bentonite 24 h avant la cimentation pour assurer une bonne fluidité de la cimentation.
• Prévoir une marge sur le volume à injecter (minimum de 30 %, et plus si risques de fissures ou failles).
Modes opératoires pour une profondeur de cimentation < 40 mètres
• Effectuer l’injection sous pression par le bas et en continu dès l’achèvement de la mise en place du tubage définitif.
• Temps de prise minimum : 24 h (48 h recommandé). Contrôler la dureté sur un échantillon de laitier prélevé à l’injection.
• Option par cannes : placer des cannes de 1“ à 2“ (voire plus selon l’annulaire) de chaque côté du tube et les descendre à la cote requise pour
l’injection, puis les retirer par tranche de 5 m a 6 m.
• Option sur collerette : placer la collerette étanche sur gravier ou sous tube de complétion. Assurer l’étanchéité avec des produits appropriés (argile
gonflante, etc.) et exécuter l’injection avec des cannes dans l’annulaire par volumes successifs avec un temps de prise de 2 h minimum entre
chaque injection.
Option 2 : par l’intérieur du tube avec bouchon destructible (tubage étanche avec une tête d’injection amovible munie d’une vanne et d’un
manomètre côte forage)
• placer le tubage en suspension à environ 1 m du fond,
• injecter dans le tube le volume de laitier calculé auparavant puis envoyer le bouchon destructible,
• poser la tête étanche,
• injecter le volume d’eau correspondant au volume intérieur et à la nature du tube et à sa longueur avec une pompe a pression,
• bloquer la vanne et vérifier la pression du manomètre qui ne doit pas chuter de 15 % en 1 h,
• attendre la prise du laitier au moins 24 h,
• s i le laitier n’est pas remonté à la cote souhaitée, il est conseillé de compléter par gravité avec des cannes d’injection descendues dans l’espace
annulaire.
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Cimentation (suite)
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Tests de production
La réalisation des pompages d’essai est définie par des protocoles détaillés repris dans la Norme AFNOR NFX 10-999, sur laquelle l’entreprise peut
s’appuyer. La présente fiche en résume les points fondamentaux retenus dans le cadre de l’Action Collective Forage Géothermique en région Centre.
En particulier, il a été souligné que les pompages d’essai sont une donnée majeure pour :
• Attester de la qualité des travaux.
• Disposer d’une référence technique en vue de la surveillance future de l’ouvrage.
• Établir le dossier réglementaire d’autorisation ou de déclaration du prélèvement.
• Fournir une base formalisée dans le cas d’un contentieux.
Mises en œuvre
• Les différents pompages sont mis en œuvre après les opérations de nettoyage et développement.
• Ils ne doivent débuter qu’après un retour stabilisé du niveau d’eau.
• Ils sont réalisés avec le matériel de l’entreprise de forage.
• Le choix de la pompe est adapté au débit d’exploitation souhaité, à la hauteur de la colonne d’exhaure, aux pertes de charge dues à cette colonne
et à celles de la conduite de refoulement des eaux en surface.
• Avant chaque essai, sont notées :
- La nature du repère des mesures de profondeur du niveau d’eau qui seront relevées dans le forage.
- Les caractéristiques de la pompe utilisée.
- La profondeur à laquelle est descendue la pompe.
- La profondeur du niveau statique stabilisé avant mise en service de la pompe.
- Les dates et heures de début de pompage.
=> Objectifs
En l’absence de références locales (sur des ouvrages exploitant la même nappe), la mise en œuvre d’un pompage de longue durée à débit constant
est le seul moyen d’acquérir les données nécessaires pour :
Eau
=> Réalisation
Le pompage continu à débit constant sera réalisé durant un minimum de 24 heures (72 heures pour les essais à débit supérieur à 80 m3/h). Le débit
sera fixé à la plus petite des deux valeurs suivantes :
• Débit supérieur ou égal au débit de pointe nécessaire pour l’exploitation envisagée
• 90 % du débit critique déduit du pompage par paliers
Un échantillon d’eau sera prélevé à la fin du pompage pour une analyse physico-chimique complète des éléments corrodants, incrustants et colmatants
(par exemple : type P1 + fer + granulométrie laser).
La profondeur du niveau d’eau dans le forage (niveau dynamique) sera mesurée durant toute la durée du pompage et également durant la remontée
du niveau d’eau (après arrêt du pompage !), et au moins durant 12 heures. Si un premier forage (ou un piézomètre) captant la même nappe a été
réalisé, il sera également très utile d’y relever l’évolution de la profondeur du niveau d’eau ; dans ce cas, noter la distance précise entre le forage de
pompage et l’ouvrage périphérique suivi. Une bonne interprétation des résultats pourra être obtenue en respectant les cadences de mesure du niveau
(manuellement avec une sonde piézo-électrique ou avec un enregistreur) et du débit précisées au tableau suivant :
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Forage de réinjection
• Guide d’application de l’arrêté interministériel du 11 septembre 2003 relatif à la rubrique 1.1.0 de la nomenclature eau.
• Cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux. “Fascicule N° 76” - décret N° 87-253 du 8 avril 1987.
•N
orme NF X10 999 d’avril 2007 - Forage d’eau et de géothermie - Réalisation, suivi et abandon d’ouvrage de captage ou de surveillance des eaux
souterraines réalisé par forages.
Travaux de forage (voir la coupe type) Coupe type d’un forage de réinjection :
à l’avancement.
Massif filtrant
• Du fond du forage jusqu’à la base du tube plein, sera mis en place un massif de gravier roulé, propre, siliceux, résistant aux acides et à la
compression, homogène et calibré.
Développement
• Un nettoyage de développement, par air lift ou par pompage (d’une durée de cinq heures), sera réalisé jusqu’à obtention d’une eau claire.
• Un développement par traitement chimique éventuellement répétitif (acide chlorhydrique, polyphosphates, peroxyde d’hydrogène, etc.) peut s’avérer
nécessaire.
• À l’issue de cette phase de développement, le niveau du massif de gravier sera obligatoirement vérifié et éventuellement complété.
Il est important de rappeler que les pompages d’essai et le test d’absorption représentent des données fondamentales pour :
• justifier de la qualité des travaux réalisés (les résultats seront joints au document de réception),
• disposer d’une référence initiale dans le cadre du suivi et de l’entretien de l’ouvrage,
Le test d’absorption
La vérification des capacités effectives de réinjection du débit pompé sera effectuée par la mise en œuvre d’un test d’absorption. Celui-ci permettra
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Forage de réinjection (suite)
Un piézomètre de contrôle, pourra être installé, pour accueillir des sondes de suivi permanent des niveaux et des températures
de l’eau de la nappe. Ce piézomètre pourra permettre le prélèvement d’échantillon d’eau pour analyses.
• Pompages d’essai par paliers pour contrôler l’accroissement des pertes de charge, notamment quand la surveillance des
niveaux indique une dérive significative par rapport aux tests réalisés à la création de l’ouvrage
Eau -2
• Nettoyages périodiques (air-lift ou groupe immergé), à réaliser quand les capacités de réinjection diminuent sensiblement
• Opérations de développement par mise en œuvre de traitements chimiques et/ou physiques suivis d’un pompage de
5
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Tête de forage
et équipement de production
• Dalle
- Le tubage du forage doit être correctement étanché, cimenté et scellé dans une margelle bétonnée (dalle de propreté étanche),
- Dimensions de la dalle :
- hauteur minimale de 30 cm au-dessus du terrain naturel,
- surface minimale : 3 m2.
- Elle doit être sans fissure et permettre par ses pentes l’évacuation de l’eau de pluie vers l’extérieur,
- La dalle est obligatoire même si la tête du forage est située dans un local.
• Capot de fermeture
- Un capot constitué d’un bouchon étanche est obligatoire,
- En phase d’exploitation, la totalité de la tête de forage doit être recouverte par un dispositif de protection étanche, équipé des passages
nécessaires (colonne d’exhaure, câble électrique, etc.) munis de presse étoupe,
- Une ouverture doit être prévue pour le passage du guide sonde et munie d’un bouchon vissé.
• Complément recommandé : barrière de protection en tube métallique (ou équivalent indéformable), ancrée dans le sol et à une distance minimale
de 2 m de la tête de l’ouvrage,
- Ces protections doivent être scellées dans un massif en béton n’ayant aucune liaison rigide avec le tube de l’ouvrage.
Colonne d’exhaure
• Caractéristiques
- Elle doit permettre de maintenir la pompe en place et de résister au couple de torsion résultant du fonctionnement, notamment lors du
démarrage.
Eau -1
• Mode d’implantation
- Suspendue et maintenue par des colliers de fixation, sur des profils métalliques type IPN.
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Tête de forage et équipement
de production (suite)
Pompe(s)
• Dimensionnement et caractéristiques
- Puissance fonction du débit maximum déterminé par le constructeur de la pompe à chaleur, et sur indications du bureau d’études fluides ou du
maître d’œuvre,
- Clapet anti-retour obligatoire,
- Pompe(s) immergée(s) recommandée(s), avec sécurité en cas de dénoyage,
- Vitesse variable obligatoire,
- Remarque : pour limiter les aléas en cas de panne, l’exploitant pourra avoir choisi d’équiper le forage de 2 pompes, et donc de 2 colonnes
d’exhaure ; ce choix aura une incidence directe sur le diamètre intérieur utile du forage qui aura donc été prévu suffisamment grand pour
permettre des interventions indépendantes sur chaque groupe immergé.
• Asservissement
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Abandon d’un ouvrage
Objectif
Tout forage est un axe potentiel de mise en communication entre la • De pollution, par infiltration d’eaux superficielles, par déversement
surface et entre les différentes nappes qu’il recoupe. S’il cesse d’être de substances polluantes (organiques, chimiques).
utilisé (pour des raisons techniques, économiques, etc.), sa dégradation
présente de réels risques : Les dispositions à prendre sont donc du domaine de la prévention des
• Pour les activités en surface (lors des déplacements de personnes risques par une mise en sécurité de l’ouvrage et de son environnement
et d’animaux, au cours des travaux agricoles ou de chantiers, etc.) superficiel et souterrain.
Cas d’abandon
Au titre de la réglementation, sont considérés comme abandonnés les • pour lequel, suite aux essais de pompage ou tout autre motif, le
ouvrages : déclarant ne souhaite pas poursuivre son exploitation.
• pour lequel le déclarant ne souhaite pas faire les travaux de
Observation : Dans le cadre de ses obligations de conseil, l’entreprise
réhabilitation nécessaires, notamment à l’issue d’une inspection ;
de forage doit avertir le maître d’ouvrage sur la nécessité de déclarer
• qui a été réalisé dans la phase de travaux de recherche mais qui n’a l’abandon d’un ouvrage et de mettre en œuvre les mesures de sa mise
pas été destiné à l’exploitation ; en sécurité.
Obligations du propriétaire
=> De déclaration - coupe géologique représentant les différents niveaux géologiques
=> De dispositions techniques adaptées et les formations aquifères présentes au droit de l’ouvrage
souterrain à combler,
Le propriétaire de l’ouvrage a l’obligation d’en déclarer son abandon en
- coupe technique précisant les équipements en place,
application du Code minier et de l’arrêté interministériel du 11/9/2003
“relatif à la rubrique 1.1.0 de la nomenclature eau : sondage, forage, - informations sur l’état des cuvelages ou tubages et de la
puits, ouvrage souterrain non domestique”. cimentation de l’ouvrage,
Des techniques appropriées doivent garantir l’absence de circulation - techniques ou méthodes qui seront utilisées pour réaliser le
d’eau entre les différentes nappes d’eau souterraine contenues dans les comblement.
formations géologiques aquifères traversées, et l’absence de transfert • Dans les deux mois qui suivent la fin des travaux, le déclarant
de pollution. Le propriétaire a alors l’obligation de faire appel à une en rend compte au préfet et lui communique, le cas échéant, les
entreprise de forage ayant les compétences pour réaliser les travaux éventuelles modifications par rapport au document initial
nécessaires.
Cette formalité met fin aux obligations d’entretien et de surveillance de
Recommandation : Prendre contact auprès de la DRIRE ou de la MISE l’ouvrage.
(voir les coordonnées sur la fiche technique “Analyse préalable”).
Autres ouvrages
Cas d’ouvrages très sensibles Dans les autres cas, le déclarant communique au préfet dans les deux
7
Les ouvrages situés dans un périmètre de protection d’un captage pour mois qui suivent le comblement, un rapport de travaux précisant :
l’Alimentation en Eau Potable (AEP), et ceux qui interceptent plusieurs
aquifères superposés relèvent de la procédure suivante : • les références de l’ouvrage comblé,
• Communication au Préfet des éléments suivants un mois au moins • l’aquifère précédemment exploité,
Eau
• contrôle vidéo afin de vérifier l’état des tubages et crépines ainsi • Les bouchons sont mis en place par circulation, c’est-à-dire avec
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