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La Règle de Droit Et Les Autres Règles de Condutes Sociales
La Règle de Droit Et Les Autres Règles de Condutes Sociales
[...] Dans l'histoire, même contemporaine, on peut observer que, dans certains systèmes
juridiques, les règles religieuses peuvent aussi constituer le droit du pays considéré. En
France, le droit canonique régissait, jadis, le droit du mariage. C'est encore vrai de nos
jours en Italie où la législation fait cohabiter le droit civil et le droit sacré, s'agissant de la
religion catholique, ainsi que dans les Etats musulmans pour lesquels la charia constitue
la règle de droit. Bibliographie - Droit Civil, les personnes et les biens de Gérard Cornu
aux éditions Montchrestien. - Le cours du professeur d'amphi : M. [...]
[...] PBQ: Qu'est-ce qui différencie fondamentalement la règle de droit des règles
morales et religieuses? N'arrive-t-il pas parfois que ces dernières tendent à se confondre
avec la première? Si les principes de distinction de la règle de droit et des règles
morales et religieuses peuvent sembler sans ambiguïté leurs limites prouvent que ce
discernement est parfois bien plus subtil qu'il n'y paraît (II). Les principes de distinction
de la règle de droit et des règles morales et religieuses Afin de mieux apprécier les
différences, les critères de distinction choisis pour différencier, la règle de droit et les
règles morales d'une part ; la règle de droit et les règles religieuses d'autre part, seront
identiques. [...]
[...] Les nuances de la distinction de la règle de droit et des règles religieuses La règle de
droit respecte le fait religieux. Négativement. Les articles 225-1 et 225-2 du Code pénal
punissent de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de francs, le refus de
contracter ou la décision de licencier opposés à une personne à raison de son
appartenance ou de sa non-appartenance à une religion déterminée. Positivement. La
dissimulation de la confession religieuse lors de la célébration du mariage peut être
analysée comme entraînant une erreur sur les qualités essentielles de la personne et
servir de juste cause à une action en nullité. [...]
[...] À l'instar de la morale, le droit appréhende aussi les intentions et les motifs de
l'individu. On peut constater que, dans de nombreux cas, le juge s'efforce de comprendre
l'individu. Il tente de saisir les intentions et les motifs de ce dernier au moment des faits
qui lui sont reprochés afin de lui trouver ou non des circonstances atténuantes. Ces
dernières, si elles sont établies, plaideront en sa faveur et lui allégeront sa peine. La
règle de droit ne fait souvent que juridiciser un devoir moral.