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Maisons et bâtiments à ossature bois - Conception et mise en

oeuvre (Guide pratique Développement durable, CSTB Centre


Scientifique et Technique du Bâtiment, juillet 2020)

Ce document est à usage exclusif et non collectif

Société : KEOPS INGENIERIE


N° client : KEOPS INGENIERIE
Téléchargé le : 23/09/2021 10:56

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William RODRIGUEZ - w-rodriguez@keops-ingenierie.com

PRATIQUE
développement durable
GUIDE

Maisons et bâtiments
à ossature bois
2e ÉDITION
> Conception et mise en œuvre

En application de la norme NF DTU 31.2 et de l’Eurocode 5


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William RODRIGUEZ - w-rodriguez@keops-ingenierie.com
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Maisons et bâtiments
à ossature bois
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Établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et


Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche, l’expertise, l’évaluation, et la
diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition écologique et
énergétique dans le monde de la construction. Son champ de compétences couvre les produits
de construction, les bâtiments et leur intégration dans les quartiers et les villes.
Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires nationaux, euro-
péens et internationaux, le groupe CSTB est au service de l’ensemble des parties prenantes de la
construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.

Le présent guide est destiné à commenter et à expliquer certaines règles de construction


et les documents techniques de mise en œuvre. Il ne se substitue en aucun cas aux textes
de référence, qu’ils soient réglementaires (lois, décrets, arrêtés…),
normatifs (normes, DTU ou règles de calcul)
ou codificatifs (Avis Techniques, « CPT »…) qui doivent être consultés.

Le CSTB décline toute responsabilité quant aux conséquences directes


ou indirectes de toute nature qui pourraient résulter de toute interprétation erronée
du contenu du présent guide.

Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 31 mai 2020.

Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB juin 2020 - novembre 2020
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GUIDE PRATIQUE
DÉVELOPPEMENT DURABLE

Maisons et bâtiments
à ossature bois
Conception et mise en œuvre
En application de la norme NF DTU 31.2 et de l’Eurocode 5

Émilie ORAND
Avec la collaboration de
Michel COSSAVELLA
Stéphane HAMEURY
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Couverture : Jean-Marc LAUBY

Illustrations : Jean-Marc LAUBY

Remerciements
Nous aimerions remercier Michel COSSAVELLA, qui nous a quittés trop
tôt, pour son précieux soutien et lui dédier ce guide.
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S OM M AI R E
7 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
7 1. Domaine d’application du guide
11 CHAPITRE 2 : Typologies de construction et performances
11 1. Construction à ossature bois
12 2. Performances
27 CHAPITRE 3 : Matériaux
27 1. Bois de structure
37 2. Panneaux à base de bois pour le contreventement
49 3. Pare-pluie
52 4. Matériaux en plaques
54 5. Matériaux isolants
56 6. Pare-vapeur
57 7. Barrière contre les remontées capillaires
58 8. Matériaux de fixation ou d’assemblage 5
62 9. Matériaux pour étanchéité
67 CHAPITRE 4 : Durabilité
67 1. Durabilité des bois ou matériaux à base de bois
70 2. Risque biologique
74 3. Entretien des constructions à ossature en bois
75 CHAPITRE 5 : Ouvrage de fondation et soubassement
75 1. Règles générales
75 2. Référentiels pour les fondations et ouvrages de soubassement
76 3. Dispositions particulières
81 CHAPITRE 6 : Ouvrages d’ossature (parois verticales, planchers,
escaliers et parois inclinées ou éléments de charpente supportant
l’étanchéité)
81 1. Règles générales
86 2. Parois verticales (murs)
95 3. Planchers
102 4. Éléments de charpente de toiture
108 5. Jonctions et interfaces
112 6. Réalisation des escaliers
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115 CHAPITRE 7 : Ouvrages de couverture ou d’étanchéité


115 1. Généralités
116 2. Étanchéité à l’air et à l’eau
117 CHAPITRE 8 : Ouvrages de menuiserie
117 1. Choix des menuiseries
118 2. Mise en œuvre des menuiseries
119 3. Mise en œuvre des baies dans les murs à ossature bois
133 4. Réalisation des calfeutrements
136 5. Réalisation de l’étanchéité au niveau du linteau
138 6. Réalisation de l’étanchéité à l’air et de la barrière à la vapeur d’eau
141 7. Fermetures (stores)
143 CHAPITRE 9 : Ouvrages d’isolation
143 1. Règles générales
144 2. Mise en œuvre de l’isolant dans les parois verticales
148 3. Mise en œuvre de l’isolant dans les parois horizontales
150 4. Mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau
163 CHAPITRE 10 : Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond
163 1. Règles générales
6 165 2. Spécifications pour la mise en œuvre des plaques de plâtre
166 3. Spécifications pour la mise en œuvre de complexes de doublage
167 4. Spécifications pour la mise en œuvre d’autres types de revêtements
intérieurs en bois et panneaux
168 5. Spécifications pour la mise en œuvre de plafonds suspendus
169 CHAPITRE 11 : Ouvrages de revêtement extérieur
169 1. Règles générales
173 2. Mise en œuvre d’un pare-pluie
185 CHAPITRE 12 : Ouvrage de revêtement de sol
187 CHAPITRE 13 : Liste des points de contrôle
187 1. Vérifications à effectuer avant les travaux de charpente
187 2. Vérifications à effectuer avant les travaux de couverture et d’étanchéité
188 3. Vérifications à effectuer avant les travaux de menuiserie
188 4. Vérifications à effectuer avant les travaux d’isolation
188 5. Vérifications à effectuer avant les travaux de revêtements intérieurs
189 6. Vérifications à effectuer avant les travaux de revêtements extérieurs
189 7. Vérifications à effectuer avant les travaux de revêtements de sol
191 Glossaire
195 Réglementation, normes et autres documents de référence
207 Index
209 Activités CSTB
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CHAPITRE 1 

Domaine d’application
du guide

1. Domaine d’application du guide


Ce guide définit et commente les spécifications de mise en œuvre pour les travaux de
tout ouvrage ou partie d’ouvrage de construction en structure bois conformément
aux recommandations de la norme NF DTU 31.2, des Avis Techniques (ATec) et des
Documents Techniques d’Application (DTA) pour les ouvrages hors du domaine
d’emploi visé par la norme NF DTU 31.2 – « Construction de maisons et bâtiments
à ossature en bois ».
Le présent guide est applicable pour les bâtiments à ossature en bois qui relèvent
du domaine d’emploi de la norme NF  DTU  31.2 «  Construction de maisons
et bâtiments à ossature en bois  ». Le domaine d’application visé par ce guide
correspond aux bâtiments d’habitation (maisons isolées, jumelées ou en bande,
ou bâtiment d’habitation collective), de bureaux, des établissements recevant
du public (bâtiments scolaires, hospitaliers, hôteliers) et des locaux industriels ou
7
commerciaux, dans les conditions de la France métropolitaine avec un revêtement
extérieur comportant une lame d’air ventilée (bardage ventilé) pour les locaux à
faible et moyenne hygrométrie (voir tableau  1) conformément à l’annexe B de la
norme NF DTU 31.2-P1-1.
Pour les départements et les régions d’outre-mer, les techniques constructives sont
spécifiques compte tenu des conditions climatiques particulières.

OBSERVATION
La classification de locaux en fonction de leur hygrométrie est réalisée en
fonction de la quantité de vapeur d’eau produite à l’intérieur du local par
heure, W (g/h), par le taux horaire de renouvellement d’air, n (m3/h).

ATTENTION
La mise en œuvre de toiture conformément à la norme NF DTU 43.4 est
limitée au climat de plaine, soit à une altitude de mise en œuvre inférieure
ou égale à 900  m (se référer au « Guide des couvertures en climat de
montagne »-CSTB Éditions).
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Tableau 1 : Répartition des locaux en fonction de leur hygrométrie

Type de bâtiment Faible hygrométrie (1) Hygrométrie moyenne (1)


≤ 2,5 W/n (g/m3) (2) 2,5 < W/n ≤ 5
Logements équipés de ventilation
naturelle contrôlée et de systèmes Bâtiments d’habitation y compris
Habitation propres à évacuer les pointes de cuisine et salle d’eau correctement
production de vapeur d’eau chauffée et ventilée
(hotte, etc.)
Bureaux Immeubles de bureaux non climatisés -
Locaux sportifs sans public
ERP -
Externat scolaire
Bâtiments de stockage
Bâtiments Ateliers
-
industriels mécaniques sans production
Domaine d’application du guide

de vapeur d’eau
1. Seules les hygrométries faibles et moyennes sont visées par le NF DTU 31.2.
2. W/n se définit à partir de deux critères :
- W : quantité de vapeur d’eau produite par heure à l’intérieur du ou des locaux concernés, exprimée en grammes par heures (g/h) ;
- n : taux horaire de renouvellement d’air, exprimé en m3 par heure (m3/h).

Les hauteurs des ouvrages sont limitées à des bâtiments dont le niveau du plancher
bas du dernier niveau est inférieur ou égal à 28 m.

ATTENTION
Les sections minimales définies dans la norme NF DTU 31.2 et dans ce guide
8 conviennent pour la réalisation de bâtiments dont la hauteur n’excède pas
9  m (bâtiments à rez-de-chaussée avec combles ou bâtiment R+1 avec
combles).
CHAPITRE 1 

Pour les bâtiments plus hauts, le dimensionnement des sections de bois


d’ossature et de la densité de fixations est nécessaire et doit faire l’objet de
notes de calculs conformément à l’Eurocode 5 (NF EN 1995).

OBSERVATION
Le domaine d’emploi des revêtements extérieurs ainsi que le mode de mise
en œuvre des menuiseries peuvent être limités à une hauteur inférieure
à 28 m.

Les techniques de mise en œuvre peuvent être :


■■ par assemblage sur site ;

■■ par préfabrication des éléments de structure assemblés sur les chantiers ;

■■ par préfabrication d’éléments tridimensionnels ;

■■ ou par mélange de ces techniques pour un même bâtiment.


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Écran sous toiture

Solive
Pare-vapeur
Voile de
contreventement
Pare-pluie Montant
d’angle

Domaine d’application du guide


Montant

Montant
Lisse basse
d’ossature
Bande d’arase
Lisse haute
Isolant
Bardage Traverse
Figure 1 : Maison ou bâtiment à ossature bois

Ce guide ne s’applique pas aux constructions à pan de bois comportant des


remplissages de type maçonnerie ou torchis par exemple. 9
Seuls les locaux dont l’ambiance agressive est faible (classe de corrosivité C1
et C2) telle que définie dans la norme NF EN ISO 12944-2 sont visés dans ce guide.

CHAPITRE 1 
Les ambiances classées en catégorie de corrosivité moyenne à très forte nécessitent
des dispositions constructives particulières et complémentaires.
Tableau 2 : Classement des locaux en fonction de l’agressivité de l’ambiance

Catégorie de Exemples d’environnements dans un climat tempéré


corrosivité Extérieur Intérieur
C1 Bâtiments chauffés à atmosphère propre,
-
Très faible par exemple bureau, écoles, magasins, hôtels
Bâtiments non chauffés où la condensation
C2 Atmosphère avec un faible niveau
peut se produire, par exemple entrepôts
Faible de pollution. Surtout zones rurales
ou salles de sport
Atmosphères urbaines et Enceintes de fabrication avec une humidité
C3 industrielles, pollution modérée élevée et une certaine pollution de l’air,
Moyenne par le dioxyde de soufre. par exemple industries alimentaires,
Zones côtières à faible salinité blanchisseries, brasseries, laiteries
C4 Zones industrielles et zones côtières Usines chimiques, piscines,
Élevée à salinité modérée chantiers navals côtiers
C5-1
Zones industrielles avec humidité Bâtiments ou zones avec une condensation
Très élevée
élevée et atmosphère agressive permanente et avec une pollution élevée
(industriel)
C5-1
Zones côtières et maritimes Bâtiments ou zones avec une condensation
Très élevée
à salinité élevée permanente et avec une pollution élevée
(marine)
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Les bâtiments frigorifiques et les locaux à ambiance régulée conformes à la norme


NF DTU 45.1 ne sont pas visés par ce guide.

OBSERVATION
Les bâtiments peuvent être refroidis de manière ponctuelle en période
chaude. La condition limite de rafraîchissement est que l’écart de
température entre l’intérieur et l’extérieur reste inférieur ou égal à 5 °C.
Le rafraîchissement peut être obtenu par un système d’appoint associé à la
ventilation.

Les éléments de fondation en bois ne sont pas visés dans ce guide, conformément à
la norme NF DTU 31.2.
Les éléments porteurs non visés dans ce guide sont :
Domaine d’application du guide

■■ les murs en madriers ou en rondins empilés à champs ;


■■ les murs sandwiches associant par collage des revêtements extérieurs et intérieurs
en bois ou en panneaux dérivés du bois à un matériau isolant (relevant de la
procédure de DTA ou Avis Technique) ;
■■ les éléments porteurs en plaque assurant seuls la stabilité tels que les panneaux
massifs contrecollés (relevant de la procédure de DTA).

10
CHAPITRE 1 
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CHAPITRE 2

Typologies de construction
et performances

1. Construction à ossature bois


Il s’agit du type de constructions visées dans la norme NF DTU 31.2 « Construction
de maison et bâtiments à ossature en bois ». Il existe deux types de constructions à
ossature bois :
■■ les ossatures plateforme ;
■■ les ossatures poteaux-poutres.

1.1 Construction plateforme


Le principe de construction plateforme est la technique la plus utilisée. Cette
technique de construction s’inspire de deux modes de construction : les maisons à
colombage à bois courts dont l’ossature fait la hauteur d’un étage et dont le plancher
haut sert de plateforme pour l’étage supérieur et le procédé « ballon frame » dont
les pièces de bois sont de faible section et dont les montants sont rapprochés. Cette 11
technique est appropriée pour des maisons individuelles et des petits bâtiments
commerciaux et industriels à deux ou trois niveaux maximum. Les montants de
l’ossature plateforme sont espacés de 40 à 60  cm environ et font la hauteur d’un
étage. Le premier niveau peut être monté sur une dalle en béton ou en bois et sert
de plateforme au niveau suivant. Les avantages de cette technique sont la possibilité
de préfabriquer des panneaux en usine, un système constructif économique.

1.2 Construction poteaux-poutres


Le principe de construction poteaux-poutre permet d’augmenter fortement
la trame des montants (de 3 à 6  m) qui sont réalisés en bois massif ou en bois
lamellé-collé. Ce type de construction ne sollicite pas les éléments de remplissage
pour le contreventement du bâtiment contrairement au système plateforme. Cette
technique est particulièrement utilisée pour la construction de bâtiments de grandes
dimensions avec de grandes ouvertures, des mezzanines et des trémies de grandes
dimensions. La construction est réalisée avec des poteaux qui supportent des
poutres, sur lesquelles sont mises en œuvre des planchers. Les charges de l’ensemble
du bâtiment sont transmises du plancher vers les poutres, puis dans les poteaux et
transmises ensuite aux fondations. Les avantages de cette technique sont une grande
souplesse architecturale, la possibilité de créer de grandes baies ou de grandes
trémies, et cette technique permet d’agrandir facilement le bâtiment verticalement
et/ou horizontalement. En revanche, ce système est onéreux car le contreventement
et la stabilité du bâtiment sont assurés par la structure en bois (poteaux, poutres,
planchers) de celui-ci.
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2. Performances
2.1 Stabilité
Les bâtiments doivent être conçus pour satisfaire aux sollicitations en situation
normale (stabilité mécanique, sous sollicitations dues au poids propre, au vent,
à la neige, à l’exploitation) et sous sollicitations exceptionnelles (sécurité, sous
sollicitations sismiques, d’exploitation exceptionnelle).
Ces différentes sollicitations sont définies dans les Eurocodes :
Typologies de construction et performances

■■ NF EN 1991-1-1 – Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions


générales - Poids volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments ;
■■ NF EN 1991-1-3/NA – Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 : Actions

générales - Charges de neige ;


■■ NF EN 1991-1-4/NA – Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions

générales - Actions du vent ;


■■ NF EN 1998-1/NA– Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux

séismes ;
Le dimensionnement de l’ensemble des éléments bois ainsi que des liaisons
mécaniques doit être fait selon l’Eurocode 5 - Conception et calcul des structures
en bois (NF EN 1995).
Les éléments sur lesquels les murs bois ou les planchers bois sont fixés doivent être
12 dimensionnés pour reprendre les descentes de charges, notamment les charges
concentrées.
Les éléments servant au contreventement et les ancrages peuvent également être
CHAPITRE 2

calculés avec les règles de justification simplifiées définies dans l’Annexe  D du


NF DTU 31.2.

ATTENTION
−− Les règles simplifiées ne s’appliquent qu’aux maisons individuelles isolées
ou en bande.
Les murs courbes ne peuvent pas être dimensionnés en utilisant ces
règles simplifiées.
−− Si un joint de dilatation est présent sur le support du mur à ossature bois,
celui-ci devra comporter une rupture de continuité au droit de ce joint.
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OBSERVATION
Si la justification des composants doit être faite aux états limites, elle
ne peut être réalisée que par calcul ou par un dimensionnement assisté
par expérimentation. Les méthodes expérimentales pouvant servir au
dimensionnement correspondent aux normes d’essai applicables pour
chaque produit. Par exemple :
−− NF EN 594 pour les essais de raideur et de résistance au contreventement
des murs à ossature bois ;
−− NF EN 596 pour les essais de choc de corps mou sur les murs à ossature
bois ;

Typologies de construction et performances


−− NF  EN  1195 pour les essais sur le comportement des planchers
structuraux ;
−− NF  EN  12871 pour les essais sur les panneaux travaillants utilisés en
planchers, murs ou toitures.

2.2 Sécurité incendie


Les ouvrages doivent satisfaire à la réglementation incendie.
Des dispositions constructives adaptées pour les murs et les planchers en fonction
de l’exigence de résistance au feu sont disponibles dans l’Annexe Nationale à
l’Eurocode 5 – Conception et calcul des structures en bois : NF EN 1995-1-2 / NA,
avril 2020.
13
L’application du guide « Bois construction et propagation du feu par les façades –
en application de l’Instruction technique 249, version 2010 », CSTB FCBA, mars 2019,

CHAPITRE 2
permet d’appliquer des solutions justifiées réglementairement vis-à-vis du risque
d’incendie.

2.3 Sécurité vis-à-vis des chocs


Les murs à ossature bois doivent assurer la sécurité vis-à-vis des chocs de personnes
(chute dans le vide) ainsi que la conservation de performance du mur. L’exigence
applicable au mur est fonction de la hauteur de la paroi au-dessus du sol fini et du
type d’activité qui est possible au pied de ce mur.
Les solutions définies ci-après sont satisfaisantes vis-à-vis de la sécurité des personnes
et également vis-à-vis de la conservation des performances.
Dans le cas où la solution mise en œuvre n’est pas définie ci-après, la sécurité
des personnes et la conservation des performances devront donc être vérifiées
conformément aux exigences de la norme NF P 08-302.
La norme NF DTU 31.2 autorise des solutions de mur à ossature bois qui peuvent
faire l’objet ou non de réparation après avoir subi un choc. Le diagramme ci-dessous
permet de définir le choix entre une solution « avec réparation » ou une solution
« sans réparation ».
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Prise en compte de la résistance


aux chocs de sécurité lors du dimensionnement
des parois verticales

Dimensionnement de la construction Dimensionnement de la


en appliquant les règles du DTU construction à l’Eurocode 5
Typologies de construction et performances

Détermination de la charge
descendante dans les montants

Vérification du risque de
flambement dans les montants

Risque Pas de risque


de flambement de flambement

14 Utilisation de solutions Utilisation de solutions Utilisation de solutions


« sans réparation » « sans réparation » « avec réparation »
CHAPITRE 2

Figure 1 : Choix entre une solution « avec réparation » ou une solution « sans réparation »

ATTENTION
Les ossatures des contre-cloisons horizontales ou verticales doivent avoir
une section minimale de 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de
600 mm, même pour une solution « avec réparation ».

■ Résistance aux chocs extérieurs


Le revêtement extérieur mis en œuvre sur la paroi doit résister aux chocs extérieurs
de sécurité et aux chocs de conservation de performance. Les revêtements extérieurs
conformes à la norme NF  DTU  41.2 satisfont aux exigences. Les performances
vis-à-vis des chocs des bardages rapportés ventilés faisant l’objet d’un Avis Technique
sont définies dans le dossier technique de l’Avis Technique.

ATTENTION
Les performances du revêtement extérieur vis-à-vis des chocs de
conservation des performances dépendent de la mise en œuvre et des
supports du revêtement. Il y a lieu de s’assurer que la pose envisagée est
couverte par l’Avis Technique. Sinon, il faudra réaliser un essai dans la
configuration envisagée.
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■■ Résistance aux chocs intérieurs de sécurité


pour les murs extérieurs – solution « sans réparation »
Dans le cas où le voile de contreventement est situé côté intérieur, les préconisations
pour répondre aux exigences sans endommager le voile de contreventement, sont :
■■toutes les solutions de doublage intérieur visées par le NF DTU 25.41 ;
■■toutes les solutions des tasseaux bois horizontaux ou verticaux de section
minimale 25  mm  x  45  mm avec un entraxe maximal de 600  mm servant de
supports de plaques.
Dans le cas où le voile de contreventement est situé côté extérieur, les préconisations

Typologies de construction et performances


pour répondre aux exigences sans endommager le voile de contreventement, sont :
■■ une plaque de BA13 avec lattage bois horizontal de section minimale
38 mm x 45 mm dont l’entraxe maximal est de 600 mm ;
■■ une plaque de BA13 avec des lisses métalliques de type « rail MOB » dont l’entraxe
maximal est de 400 mm ;
■■ une contre-cloison métallique désolidarisée du mur à ossature bois avec les
montants en quinconce des montants du mur à ossature bois (mi-entraxe) avec
une plaque de BA13.

ATTENTION
Les solutions de contre-cloisons qui ne sont pas décrites ci-dessus ne
permettent pas de satisfaire à la résistance aux chocs sans endommagement
du panneau de contreventement et/ou de ses fixations sans vérification
expérimentale complémentaire (essais aux chocs de corps mou 150/900 J
15
conformément à la norme P08-302 « Murs extérieurs des bâtiments -
Résistance aux chocs - Méthodes d’essais et critères. », octobre 1990)..

CHAPITRE 2
■■ Résistance aux chocs intérieurs de sécurité pour les murs
extérieurs – « solution avec réparation »
Dans le cas où le panneau de contreventement serait endommagé par un choc de
sécurité, il y a lieu de vérifier la stabilité des parois verticales porteuses qui doit être
justifiée, notamment le flambement des montants du mur à ossature bois qui ne
sont plus maintenus par les fixations du panneau.

ATTENTION
Dans le cas où le revêtement extérieur est composé de petits éléments, seule
une solution « sans réparation » est envisageable, du fait de la complexité
de remplacement.
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Le tableau suivant indique les résistances caractéristiques maximales que peuvent


reprendre les montants, sans flamber, en fonction de leur section et de leur résistance
mécanique.
Tableau 1 : Charge verticale caractéristique maximale pouvant transiter par un montant

Résistance mécanique
Section (mm x mm)
C18 C24
36 x 120 390 daN 450 daN
45 x 120 680 daN 900 daN
45 x 145 820 daN 1100 daN
Typologies de construction et performances

Note 1 : les valeurs caractéristiques sont données pour une hauteur de montant de 2,70 m.
Note 2 : si les charges appliquées aux montants sont supérieures à celles données par le tableau ci-dessus et si la paroi doit
répondre à une exigence de résistance vis-à-vis des chocs de sécurité, la solution à mettre en œuvre pour la contre-cloison
est une solution où le voile de contreventement n’est pas endommagé suite à un choc de sécurité.

OBSERVATION
Si la façade comporte au moins 2 panneaux complets, suite à un choc de
sécurité, la stabilité mécanique de la paroi n’est pas remise en cause.

Dans le cas où le mur doit résister à un choc intérieur de sécurité, les préconisations
pour répondre aux exigences « avec réparation » du voile de contreventement, sont
que l’ensemble, parement + voiles de contreventement (sur les 2 faces), comprenne
au moins une plaque de plâtre BA13 sur chaque face de la paroi.
16
La mise en œuvre de la plaque de plâtre peut être réalisée de deux manières :
■■ La première plaque peut être posée directement sur le voile de contreventement
CHAPITRE 2

sur une face et l’autre être mise en œuvre sur une contre-ossature (horizontale
ou verticale) en bois de section minimale 25 mm x 45 mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm ;
■■ Les deux plaques sont mises en œuvre sur une contre-ossature (horizontale ou
verticale) en bois de section minimale 25  mm  x  45  mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm.
Dans le cas où le mur doit résister à un choc intérieur de conservation des
performances, les préconisations pour répondre aux exigences « avec réparation »
du voile de contreventement, sont les suivantes :
■■ Pour les logements individuels et parties privatives de logements collectifs (Cas A
selon la norme NF DTU 25.41) :
−− une plaque de plâtre BA13 posée sur une contre-ossature (horizontale ou
verticale) en bois de section minimale 25 mm x 45 mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm ;
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■■ Pour les autres types de bâtiments (Cas  B selon la norme NF  DTU  25.41), les
solutions de contre-cloisons qui fonctionnent (en plus de celles décrites pour
l’usage considéré dans la norme NF DTU 25.41) sont :
−− une contre-ossature horizontale ou verticale, support de plaque, en bois de
section minimale 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de 600 mm et
2 plaques de plâtre BA13 ;
−− une contre-ossature métallique avec des lisses horizontales de type «  rail
MOB » d’entraxe maximal 600 mm et 2 plaques de plâtre BA13 ;
−− une contre-ossature uniquement verticale, support de plaque, en bois de
section minimale 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de 600 mm et

Typologies de construction et performances


1 plaque de plâtre BA13.

2.4 Étanchéité à l’eau


Une attention particulière doit être apportée à l’étanchéité à l’eau (eau sous toutes les
formes : liquide, vapeur) pour la salubrité et la durabilité d’un bâtiment à structure bois.
■■ Étanchéité à la pluie et neige : cette fonction est remplie par les complexes de
revêtement extérieur (type bardage, vêture, couverture, etc), de membranes pare-
pluie ou d’écrans pare-pluie. Associés à la structure, ces revêtements doivent
rejeter les eaux de ruissellement avant la lisse basse. Des dispositions permettant
d’assurer l’étanchéité à l’eau des constructions sont définies dans ce guide.
■■ Protection contre les remontées capillaires : l’humidité des terrains ne doit pas

remonter par les murs de fondation et les dalles sur terre-plein. Les éléments en
bois de l’ossature doivent être isolés et à l’abri de l’humidité par rapport aux murs 17
de fondation. Les contacts des éléments bois avec le sol sont interdits. La lisse
basse doit être à 200 mm du sol et doit être isolée des remontées capillaires.

CHAPITRE 2
■■ Protection contre l’humidité : l’humidification prolongée des parements ou des

revêtements extérieurs en bois doit être évitée. Une attention particulière doit
être apportée à la destination des locaux pour les revêtements de sol.
■■ Phénomène de condensation  : les risques de condensation à l’intérieur

des parois doivent être évités, afin de limiter les risques de condensation
et/ou d’humidification. Dans le cas des vides sanitaires, une aération et/ou
une ventilation des composants des parois sont nécessaires et doivent être
suffisantes. Des dispositions constructives sont définies dans ce guide afin d’éviter
ce phénomène.
Afin de limiter ce phénomène de condensation dans les parois, il y a lieu de
s’assurer de la bonne ventilation de la lame d’air à l’arrière des revêtements
extérieurs. Cette solution est efficace si l’ensemble de l’enveloppe extérieure du
local chauffé est parfaitement étanche.
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OBSERVATION
Classes de service selon NF EN 1995-1-1 :
−− classe de service  1 (milieu sec)  : caractérisée par une humidité des
matériaux correspondant à une température de 20 °C et une humidité
relative de l’air ne dépassant 65 % que quelques semaines par an ;
−− classe de service 2 (milieu humide) : caractérisée par une humidité des
matériaux correspondant à une température de 20 °C et une humidité
relative de l’air ne dépassant 85 % que quelques semaines par an ;
−− classe de service 3 (milieu extérieur ou milieu humide confiné) : conditions
climatiques amenant à des humidités supérieures à celles de la classe de
Typologies de construction et performances

service 2.
Note : Dans la classe de service 1, l’humidité moyenne dans la plupart des
bois résineux n’excède pas 12  %. Dans la classe de service  2, l’humidité
moyenne dans la plupart des bois résineux n’excède pas 20 %.

Ce guide présente différentes solutions pour permettre d’assurer la continuité de


la barrière d’étanchéité à l’eau en partie courante et au niveau des points singuliers.
Une exigence vis-à-vis de la résistance à la pluie battante des murs à ossature bois est
demandée en fonction de la localisation de l’ouvrage et de sa hauteur. Deux niveaux
d’exigence sont définis en fonction de la résistance de la barrière étanche à résister à
la pénétration d’eau :
- niveau d’exigence Ee1 : niveau d’exigence courant (mur résistant à la pluie battante
jusqu’à une pression de 300 Pa – ce qui signifie une pression ELS de 1 200 Pa) ;
18 - niveau d’exigence Ee2 : niveau d’exigence élevé (mur résistant à la pluie battante
jusqu’à une pression de 600 Pa – ce qui signifie une pression ELS de 2 400 Pa).
CHAPITRE 2

Le choix du niveau d’exigence est défini dans le tableau 2 ci-après.

OBSERVATIONS
– La pression ELS correspond à la pression de vent qui permet
de dimensionner les ossatures bois à un état limite de service.
La pression d’essai est une pression de vent diminuée (1/4 pression ELS)
qui a permis de réaliser l’essai d’étanchéité à l’eau sous pression.
– L’évaluation de la résistance à la pénétration de la pluie battante est
réalisée par un essai conformément à la norme NF EN 12865 et avec une
pression qui correspond au quart de la pression ELS du site.
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Le tableau suivant reprend des préconisations spécifiques relatives à la compatibilité


de différentes solutions techniques avec les deux niveaux d’exigences d’étanchéité
à l’eau des façades vis-à-vis de la résistance à la pluie battante.
Ce tableau est une aide pour la détermination de la compatibilité de la façade et
des parties de la façade avec le niveau d’exigence courant (Ee1) ou le niveau
d’exigence élevé (Ee2).
Tableau 2 : Choix du type d’ouvrage en fonction des niveaux d’exigence Ee1 et Ee2
Exigence
Type d’ouvrage
Ee1 Ee2
Revêtement extérieur

Typologies de construction et performances


Bardage à joints fermés ou bardage
de type XIV avec un pare-pluie
souple standard
Bardage à joints ouverts (≤ 8 mm) Bardage à joints fermés
Type de revêtement avec un pare-pluie « 5 000 h UV » ou bardage de type XIV
extérieur Bardage type XIII avec un pare-pluie avec un pare-pluie souple
« 5 000 h UV » standard
Bardage à claire-voie selon annexe
NF DTU 41.2 avec un pare-pluie
« 5 000 h UV »
Étanchéité du pare-pluie
Pare-pluie souple
(NF DTU 31.2-P1-2 § 10.3.3.4) Pare-pluie souple
Type de pare-pluie
Pare-pluie rigide (NF DTU 31.2-P1-2 § 10.3.3.4)
(NF DTU 31.2-P1-2 § 10.3.3.5.1)
Liaison fourreau et revêtement Liaison fourreau et
19
Traversée de paroi extérieur non étanche à l’eau revêtement extérieur étanche
(NF DTU 31.2-P1-2 § 13.2) à l’eau (NF DTU 31.2-P1-2 § 13.2)

CHAPITRE 2
Raccordement Calfeutrement non exposé
Calfeutrement exposé à la pluie,
des murs avec pare-pluie à la pluie, cas des revêtements
cas des revêtements extérieurs ouverts
rabattu et non accessible extérieurs fermés
(NF DTU 31.2-P1-2 § 14.3.3)
sur chantier (NF DTU 31.2-P1-2 § 14.3.3)
Étanchéité en périphérie des menuiseries
Continuité réalisée avec une pièce
Rétablissement de pare-pluie souple
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.3) Continuité réalisée avec
de la continuité
un angle plastique préformé
du pare-pluie dans Continuité réalisée avec des bandes (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.2)
les angles des ouvertures adhésives larges et extensibles
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.4)
Bavette monobloc Bavette monobloc avec angles
Bavette de capotage
avec angles collés et pente ≥ 10 % soudés et pente ≥ 3 %
des appuis de baie
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.1.1.2) (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.1.1.2)
Performance de résistance Calfeutrement en tunnel
à la pluie battante de non exposé à la pluie ou
Calfeutrement en tunnel exposé
la liaison pare-pluie / calfeutrement en applique
à la pluie (NF DTU 31.2-P1-2
encadrement selon la extérieur non exposé à la pluie
Tableau 8 du § 17.6)
position et la protection (NF DTU 31.2-P1-2
des calfeutrements Tableau 8 du § 17.6)
Retour de bardage en tableau :
Encadrement de baie rapporté
Étanchéité réalisée par une bande
Encadrement de baies (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.2
de pare-pluie souple en EPDM
et 17.2.3)
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.4.1)
Recouvrement de 30 mm
minimum du calfeutrement
par le revêtement extérieur
Finalisation de l’étanchéité Collage du larmier sur le pare-pluie
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.1)
à l’eau au niveau du linteau (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.2)
Ajout d’une bande de pare-pluie
souple au-dessus du larmier
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.3)
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Tableau 3 : Exigence de résistance à la pénétration de la pluie battante

Hauteur du bâtiment H (m)


Région Catégorie
de vent de terrain H≤9 9 < H ≤ 18 18 < H ≤ 28

IV Ee1 Ee1 Ee1

IIIb Ee1 Ee1 Ee1

1 IIIa Ee1 Ee1 Ee1

II Ee1 Ee1 Ee1


Typologies de construction et performances

0 Ee2 Ee2 Ee2

IV Ee1 Ee1 Ee1

IIIb Ee1 Ee1 Ee1

2 IIIa Ee1 Ee1 Ee1

II Ee1 Ee1 Ee2

0 Ee2 Ee2 Ee2

IV Ee1 Ee1 Ee2

IIIb Ee1 Ee1 Ee2


20
3 IIIa Ee1 Ee2 Ee2

II Ee1 Ee2 Ee2


CHAPITRE 2

0 Ee2 Ee2 Ee2

IV Ee1 Ee1 Ee2

IIIb Ee1 Ee1 Ee2

4 IIIa Ee2 Ee2 Ee2

II Ee2 Ee2 Ee2

0 Ee2 Ee2 Ee2

OBSERVATION
À défaut d’information sur la catégorie de terrain de l’ouvrage à construire,
il y a lieu de considérer les catégories de terrain suivantes :
−− catégorie de terrain 0 : mer ou zone côtière exposée aux vents de mer, lacs
et plans d’eau parcourus par le vent sur une distance d’au moins 5 km ;
−− catégorie de terrain II : campagne ;
−− catégorie de terrain IIIb : zone urbaine ou zone industrielle.
Les catégories de terrain sont généralement définies dans les documents
particuliers du marché.
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2.5 Étanchéité à l’air


L’étanchéité à l’air est assurée soit par un film pare-vapeur, soit par une barrière à la
diffusion de vapeur d’eau. Ce film est placé côté intérieur des parois. Il a une faible
perméance et une grande résistance aux agressions qu’il peut subir en phase chantier.
Une attention particulière doit être portée aux joints et liaisons entre les murs,
planchers et charpente. Une continuité satisfaisante de l’ensemble des pare-vapeur
doit être réalisée pour obtenir une parfaite étanchéité à l’air.
La figure  suivante montre les différentes solutions permettant d’obtenir une
peau intérieure complètement étanche en évitant toutes discontinuités des films

Typologies de construction et performances


pare‑vapeur et/ou pare-pluie.

➊ ➋ ➌
Construction à simple Construction à simple rez-de-chaussée
rez-de-chaussée avec avec combles aménagés
combles non aménagés
21
Peau intérieure étanche à l’air sans discontinuité ➍
et délimitant la partie chauffée des locaux Construction à 2 niveaux

CHAPITRE 2
(pare-vapeur, par exemple) avec combles aménagés

Figure 2 : Principe de mise en œuvre du système d’étanchéité à l’air

Dans les constructions à ossature bois, certains points particuliers doivent être
surveillés afin d’assurer une bonne étanchéité à l’air. Ces points sont :
■■ 1- liaisons soubassement maçonné/lisse basse ;
■■ 2- liaisons lisse basse/élément de structure de mur ;
■■ 3- liaisons planchers intermédiaires/parois verticales ;
■■ 4- liaisons menuiseries/gros œuvre ;
■■ 5- liaisons mur/plafond, surtout dans le cas d’utilisation de fermes à entrait porteur ;
■■ 6- liaisons mur extérieur en angle ;
■■ 7- liaisons entre éléments de murs extérieurs adjacents ;
■■ 8- gaines, conduits, coffres de volets roulants, etc. ;
■■ 9- trappe d’accès aux combles ;
■■ 10- présence des boîtiers électriques et autres équipements ;
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■■ 11- plafond en partie courante ;


■■ 12- étanchéité ouvrant-dormant des menuiseries (mise en jeu) ;
■■ 13- trappe d’accès aux gaines, aux compteurs ;

■■ 14- porte vers locaux non chauffés (cellier, garage, cave) ;

■■ 15- liaison entre gaines de VMC et leur support ;

■■ 16- éléments traversant les parois (pannes, etc.).

Parmi ces points d’entrée d’air, certains sont directement liés au mode constructif
(1 à 7). D’autres le sont indirectement (10, 13, 16), d’autres enfin sont indépendants
du système constructif et peuvent exister sur tous types de constructions (8, 9, 11,
12, 14, 15).
Typologies de construction et performances

Conduits

Liaison mur
en angle Trappe d’accès
aux combles

Liaison mur / plafond


Gaines

Liaison Liaison lisse planchers


menuiserie / intermédiaires /
22 gros œuvre paroi verticale

Coffres de volets
Liaison entre
CHAPITRE 2

roulants
éléments du mur
Liaison lisse basse / Liaison soubassement
éléments de structure du mur maçonné / lisse basse
1
Figure 3 : Principaux points de surveillance pour l’étanchéité à l’air
Afin de limiter les dégradations de l’étanchéité à l’air après la mise en œuvre du
complexe d’isolation et d’étanchéité à l’air, il y a lieu de s’assurer que les interventions
qui sont réalisées sur l’ouvrage sont faites avec beaucoup de précaution. Il ne doit
y avoir aucun percement réalisé sans contrôle du maintien des performances
d’étanchéité à l’air.
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Tableau 4 : Détail des points de surveillance pour l’étanchéité à l’air

Désignation du détail Exemple de solution pour le traitement de l’étanchéité à l’air


Liaisons soubassement
Mise en œuvre d’une bande d’arase avec un joint compribande et d’une mousse expansion.
maçonné/lisse basse

Mise en œuvre d’un joint mousse ou d’un mastic entre les lisses basses et traverses
Liaisons lisse basse/élément
basses avec un recouvrement du pare-pluie au-delà du nu inférieur de la lisse basse
de structure de mur
(20 mm minimum).

Liaisons planchers Assurer la continuité du pare-pluie en respectant les prescriptions définies dans ce guide
intermédiaires/parois Assurer la continuité du pare-vapeur en respectant les prescriptions définies dans ce guide
verticales et avec en complément un pontage réalisé par une bande adhésive ou un mastic colle.

Typologies de construction et performances


Rabattre le pare-pluie et assurer l’étanchéité conformément
aux règles de mise en œuvre des menuiseries (NF DTU 36.5).
Liaisons Rabattre le pare-vapeur sur le chevêtre et assurer le pontage
menuiseries/gros œuvre par bande adhésive ou par mastic colle.
Mise en œuvre entre le dormant et le chevêtre, d’une mousse imprégnée
de classe 1 ou un joint mastic colle et d’un compribande.

Rabattre le pare-pluie et réaliser la liaison par bande adhésive ou mastic colle.


Liaisons mur/toiture Assurer la continuité du pare-vapeur posé à recouvrement entre
la toiture et la façade par bande adhésive ou mastic colle.

Sur la longueur assurer le recouvrement du pare-pluie et assurer


Liaisons la liaison par bande adhésive ou mastic colle.
mur extérieur en angle Assurer la continuité du pare-vapeur posé à recouvrement entre la toiture
et la façade par bande adhésive ou mastic colle.

Sur la longueur assurer le recouvrement du pare-pluie et assurer


Liaisons entre éléments
la liaison par bande adhésive ou mastic colle.
de murs extérieurs
Assurer la continuité du pare-vapeur posé à recouvrement entre
adjacents
la toiture et la façade par bande adhésive ou mastic colle.
23
Assurer les liaisons coffre/menuiserie, coffre/ossature bois/pare-vapeur
Gaines, conduits, coffres
avec un fond de joint et un mastic colle et une bande adhésive selon
de volets roulants, etc.
les règles de mise en œuvre des menuiseries (NF DTU 36.5).

CHAPITRE 2
Mise en œuvre d’un joint souple comprimé par un organe de fixation :
Trappe d’accès permet d’assurer l’étanchéité sur la périphérie de la trappe.
aux combles Le pare-vapeur doit être rabattu sur le chevêtre avec un complément d’étanchéité
par bande adhésive ou mastic colle.

Présence des boîtiers Une attention particulière doit être portée sur ces traversées
électriques et autres dès la conception de l’ouvrage.
équipements Il peut être prévu des fourreaux raccordés avec le pare-vapeur et le pare-pluie.

La continuité de l’étanchéité du pare-vapeur doit être assurée par


recouvrement et complément par bande adhésive ou mastic colle.
Plafond en partie courante
Dans le cas de plafond en plaques de plâtre, il faut s’assurer du respect des règles
de mise en œuvre définies dans la norme NF DTU 25.41.

Étanchéité Les produits mis en œuvre doivent être conformes à la norme NF EN 14351-1.
ouvrant-dormant des La mise en œuvre des menuiseries doit respecter les règles
menuiseries (mise en jeu) de mise en œuvre définies dans la norme NF DTU 36.5.

Une attention particulière doit être portée sur l’intégration de ces trappes
Trappe d’accès aux gaines,
dès la conception de l’ouvrage.
aux compteurs
Il peut être prévu des fourreaux raccordés avec le pare-vapeur et le pare-pluie.

Porte vers locaux


non chauffés Les mêmes dispositions que pour les portes extérieures doivent être appliquées.
(cellier, garage, cave)

Liaison entre gaines Une attention particulière doit être portée sur les entailles et/ou les percements
de VMC et leur support pour le passage de ces gaines dès la conception de l’ouvrage.

Une attention particulière doit être portée sur les entailles et/ou les percements
dès la conception de l’ouvrage.
Éléments traversant
S’il y a des traversées d’éléments de structure, alors il faut prévoir un pare-vapeur
les parois (pannes, etc.)
autour de l’élément, assurer l’étanchéité par des bandes adhésives ou mastic colle
avec un complément en mousse d’expansion présent dans l’épaisseur de la paroi.
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2.6 Isolation
Les exigences relatives à l’isolation thermique ou acoustique dépendent de la
destination de l’ouvrage. Les Documents Particuliers du Marché (DPM) peuvent
définir des spécifications particulières.

■■ Isolation thermique
Ces exigences concernent aussi bien la thermique d’hiver que la thermique d’été,
elles s’expriment sous forme de valeurs maximales admissibles du coefficient de
transmission surfacique U.
La détermination du coefficient de transmission surfacique doit être réalisée avec
Typologies de construction et performances

la prise en compte du coefficient de transmission surfacique, Up, des murs de


doublage, qui intègre le coefficient de transmission surfacique en partie courante,
Uc, et de l’estimation des valeurs de ponts thermiques.
La RT 2012 n’impose pas d’exigences minimales sur les performances thermiques
des composants. La transmission thermique surfacique (U), les facteurs solaires (S)
et les transmissions lumineuses des façades (TL) doivent néanmoins être déterminés
pour chaque orientation pour être utilisés comme données d’entrée dans le calcul
du besoin bioclimatique (Bbio), de la consommation globale du bâtiment (Cep) et
de la température intérieure de confort (Tic) pour lesquels les Arrêtés fixent une
exigence réglementaire.
La vérification du respect de la Réglementation thermique s’effectue au cas par cas
en utilisant les méthodes de calcul réglementaires (Th-CE, Th-BCE et Th-Bat).
24 ■■ Le calcul du coefficient de transmission surfacique U de la paroi doit être effectué

conformément aux règles Th-Bat : Fascicule Parois Opaques et Fascicule Parois


vitrées ;
CHAPITRE 2

■■ Le calcul du facteur solaire S doit être effectué conformément aux règles Th-Bat :

Fascicule Parois Opaques et Fascicule Parois vitrées ;


■■ Le calcul de la transmission lumineuse doit être effectué conformément aux

règles Th-Bat : Fascicule Parois vitrées.


Généralement, un pare-vapeur est mis en œuvre sur la face de la paroi exposée au
climat intérieur (entre le panneau et l’ouvrage en plaque de plâtre). La valeur de
Sd (épaisseur de lame d’air équivalente) du pare-vapeur sera au minimum de 18 m
lorsque le revêtement extérieur est ventilé et de 90 m dans le cas contraire.
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■■ Isolation acoustique
Les bâtiments doivent satisfaire aux exigences d’isolement acoustique, notamment
celles de la règlementation acoustique. Celle-ci donne des niveaux d’exigences
règlementaires concernant l’isolement de façade (en tenant compte des zones de
bruit), l’isolation aux bruits aériens entre deux logements, l’isolement aux bruits
d’impact entre deux logements et le niveau d’absorption dans les zones de circulation.
La réglementation portant sur la performance finale de l’ouvrage, il est nécessaire de
recomposer celle-ci à partir des performances intrinsèques des produits mesurées en
laboratoire par l’intermédiaire des normes européennes NF EN 12354-1 à 6.
Il est rappelé que la satisfaction aux exigences d’isolement acoustique, notamment

Typologies de construction et performances


les exigences réglementaires fixées pour les habitations et les ERP, ne dépend pas que
de la cloison, mais également de la conception des ouvrages sur lesquels elle vient se
raccorder ainsi que de la conception des raccordements ou liaisons.
Par ailleurs, compte tenu de l’influence néfaste des transmissions latérales, des
précautions sont à prendre dans la transposition des valeurs obtenues en laboratoire
en valeurs in situ.

OBSERVATION
L’étude ACOUBOIS propose des systèmes constructifs respectant la
réglementation acoustique française et prenant en compte le confort
des occupants. Des solutions permettant le respect des performances
en termes d’isolation au bruit aérien et au bruit d’impact à l’intérieur des
bâtiments sont données. Cette étude a été menée conjointement par le 25
CSTB, l’Institut technologique FCBA, Qualitel et Cerqual.

CHAPITRE 2
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CHAPITRE 3

Matériaux

1. Bois de structure
1.1 Bois massifs structuraux
Les éléments de bois massifs structuraux sont obtenus par sciage à partir de grumes
ou de pièces de bois de plus grandes dimensions.
Les éléments en bois massif sont conformes à la norme NF EN 14081-1 pour les bois
classés visuellement et aux normes NF EN 14081-2 et -3 pour les bois classés par
machine.

OBSERVATION
Classement visuel : le classement visuel des bois est réalisé par observation
des défauts et des singularités du bois permettant de trier ces bois en classe
visuelle ST-I à ST-III pour les résineux et peuplier et 1 et 2 pour les feuillus
Classement par machine : le classement mécanique des bois est réalisé par 27
mesure des propriétés mécaniques du bois permettant de trier en classe
mécanique C18 à C30 pour les résineux et D30 à D70 pour les feuillus.

Tableau 1 : Classes visuelles et mécaniques

Essences Classe visuelle selon NF B 52-001 Classe mécanique selon NF EN 338


Sapin, épicéa, pin ST-I C30
Douglas, mélèze ST-II C24
Peuplier ST-III C18
1 D35
Chêne
2 D30

Les taux d’humidité dans les éléments en bois massif de structure doivent être
inférieurs à 18 % lors de leur mise en œuvre et sont déterminés par les essais des
normes NF EN 13183-1 à -3. Les caractéristiques mécaniques sont données selon la
norme NF EN 338. Les bois utilisés en éléments structurels sont généralement des
bois massifs de classe de résistance minimale C18 (résineux) ou D18 (feuillus) selon
la norme NF EN 338.
Les dimensions courantes des éléments en bois massif sont :
■■ en largeur : 15 à 200 mm ;

■■ en hauteur : 25 à 300 mm ;

■■ en longueur : jusqu’à 6,00 m.


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Les caractéristiques mécaniques généralement utilisées pour le calcul sont reprises


dans le tableau 2.
Tableau 2 : Caractéristiques mécaniques

Résineux Feuillus

C18 C24 C30 C40 D30 D40

Propriétés de résistance (N/mm²)


Flexion fm,0,k 18 24 30 40 30 40
Traction axiale ft,0,k 11 14 18 24 18 24
Traction transversale ft,90,k 0,4 0,4 0,4 0,4 0,6 0,6
Compression axiale fc,0,k 18 21 23 26 23 26
Compression transversale fc,90,k 2,2 2,5 2,7 2,9 8,0 8,3
Cisaillement fv,k 3,4 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0
Propriétés de rigidité (en kN/mm²)
Module d’élasticité moyen en
Em,0,mean 9 11 12 14 11 13
flexion axiale
Module d’élasticité caractéristique
Matériaux

à 5 % Em,0,k 6,0 7,4 8,0 9,4 9,2 10,9


d’exclusion en flexion axiale
Module d’élasticité transversal
Em,90,mean 0,30 0,37 0,40 0,47 0,73 0,86
moyen

28 Module de cisaillement moyen Gmean 0,56 0,69 0,75 0,88 0,69 0,81
Masse volumique (en kg/m ) 3
CHAPITRE 3

Masse volumique caractéristique à


ρk 320 350 380 420 530 550
5 % d’exclusion

Source : Tableaux 1 et 3 de la norme NF EN 338


Masse volumique moyenne ρmean 380 420 460 500 640 660
Note 1 : Les valeurs données ci-dessus pour la résistance à la traction, la résistance à la compression, la résistance au cisaille-
ment, le module d’élasticité caractéristique en flexion, le module d’élasticité transversal moyen et le module de cisaillement
moyen ont été calculées au moyen des équations données dans l’EN 384.
Note 2 : Les valeurs de résistance à la traction sont estimées de façon sécuritaire dans la mesure où le classement est effectué
à partir de la résistance en flexion.
Note 3 : Les propriétés disposées dans le tableau sont compatibles avec des bois présentant une teneur en humidité corres-
pondant à une température de 20 °C et une humidité relative de 65 %, ce qui correspond à une teneur en humidité de 12 %
pour la plupart des essences.
Note 4 : Les valeurs caractéristiques de résistance au cisaillement sont données pour du bois sans fissures, selon l’EN 408.
Note 5 : Les classes peuvent également être utilisées pour des bois feuillus présentant un profil de résistance et de masse
volumique similaire, tels que, par exemple, le peuplier ou le châtaignier.
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1.2 Bois lamellé-collé (BLC)


Le bois lamellé-collé est obtenu par le collage de plusieurs lamelles de bois dont le
fil est nécessairement parallèle. L’épaisseur finie des lamelles est comprise entre 6 et
45 mm. On peut distinguer deux types de bois lamellé-collé :
■■ le bois lamellé-collé horizontal  : c’est-à-dire que les plans de collage sont
perpendiculaires à la hauteur de la poutre ;
■■ le bois lamellé-collé vertical : c’est-à-dire que les plans de collage sont parallèles à
la hauteur de la poutre.

Matériaux
Figure 1 : Bois lamellé-collé vertical et horizontal

Les éléments de bois lamellé-collé sont conformes à la norme NF EN 14080 « Structure 29


en bois – Bois lamellé collé et bois massif reconstitué – Exigences ». Les aboutages
des lamelles de bois sont aussi couverts par la norme NF EN 14080.

CHAPITRE 3
OBSERVATION
Les bois lamellés-collés utilisés en structure sont généralement sous marque
« ACERBOIS GLULAM », gérée par ACERBOIS. Cette certification évalue les
caractéristiques suivantes :
−− la classe de résistance (GL 20, 24, 28, 32) selon la norme NF EN 14080 ;
−− l’aptitude à la classe d’emploi (1, 2, 3 ou 4) selon la norme NF EN 335 ;
−− le type de colle (I ou II) selon les normes NF EN 301 et NF EN 302 ;
−− les contrôles permanents (humidité, aboutage, encollage, préservation) ;
−− l’emploi d’un produit de préservation à vocation anti-termite (T) (mention
complémentaire) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements «  bois » provenant de forêts gérées
durablement.

Ces bois lamellés-collés sont généralement utilisés en charpente car ils permettent
d’obtenir des pièces de grandes dimensions ou de formes particulières (poutre à
inertie variable, par exemple), contrairement au même matériau sans transformation.
La fabrication des bois lamellés-collés permet aussi d’obtenir des bois avec de
meilleures caractéristiques mécaniques par rapport au bois massif du fait du triage et
de la purge des défauts. L’humidité moyenne des bois est de 11 à 12 %.
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Le bois lamellé-collé peut être constitué :


■■ de lamelles de bois massif ayant les mêmes caractéristiques mécaniques (classe
identique). Il est appelé lamellé-collé homogène ;
■■ de lamelles de bois massif ayant des caractéristiques mécaniques différentes
(classes différentes). Il est appelé lamellé-collé combiné ou panaché. Généralement
les lamelles extérieures ont une résistance mécanique supérieure aux lamelles
intérieures.
Tableau 3 : Classe de résistance des bois lamellés-collés

Classe de résistance du BLC GL 24 GL 28 GL 32


Classe de résistance du BLC homogène GL 24h GL 28h GL 32h
Classe de résistance des lamelles C24 C30 C40
Classe de résistance du BLC panaché GL 24c GL 28c GL 32c

Classe de résistance des lamelles extérieures C24 C30 C40


Classe de résistance des lamelles intérieures C18 C24 C30

Les dimensions courantes sont :


■■ en largeur : 60 à 240 mm ;
Matériaux

■■ en hauteur : 100 à 2 000 mm ;

■■ en longueur : jusqu’à 40,00 m.

Les caractéristiques mécaniques généralement utilisées pour le calcul sont reprises


dans les tableaux 4 et 5.
30
CHAPITRE 3
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Tableau 4 : Propriétés caractéristiques pour le bois lamellé-collé panaché

Classe de résistance du bois lamellé-collé


Propriétés (1) Symbole Unité
GL 24c GL 28c GL 32c
Résistance à la flexion fm,g,k N/mm² 24 28 32
ft,0,g,k N/mm² 17 19,5 19,5
Résistance à la traction
ft,90,g,k N/mm² 0,5
fc,0,g,k N/mm² 21,5 24 24,5
Résistance à la compression
fc,90,g,k N/mm² 2,5
Résistance au cisaillement
fv,g,k N/mm² 3,5
(cisaillement et torsion)
Résistance au cisaillement
fr,g,k N/mm² 1,2
roulant
E0,g,moyen N/mm² 11 000 12 500 13 500
E0,g,05 N/mm² 9 100 10 400 11 200
Module d’élasticité
E90,g,moyen N/mm² 300
E90,g,05 N/mm² 250

Matériaux
Gg,moyen N/mm² 650
Module de cisaillement
Gg,05 N/mm² 540
Gr,g,moyen N/mm² 65

Source : Tableau 4 de la norme NF EN 14080


Module de cisaillement
roulant Gr,g,05 N/mm² 54
ρg,k kg/m 3
365 390 400
31
Masse volumique(2)
ρg,moyen kg/m3 400 420 440

CHAPITRE 3
1. Les propriétés indiquées dans ce tableau ont été calculées selon le paragraphe 5.1.5 de la norme NF EN 14080 en tenant
compte des combinaisons indiquées dans le tableau 2. Si différentes combinaisons conduisent à des valeurs caractéristiques
différentes, les valeurs les plus basses sont indiquées ici.
2. Calculée comme étant la moyenne pondérée des masses volumiques des différentes zones de lamelles
(cf. paragraphe 5.1.5.3, 5e paragraphe de la norme NF EN 14080).
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Tableau 5 : Propriétés caractéristiques pour le bois lamellé-collé homogène

Classe de résistance du bois lamellé-collé


Propriétés Symbole Unité
GL 24h GL 28h GL 32h
Résistance à la flexion fm,g,k N/mm² 24 28 32

ft,0,g,k N/mm² 19,2 22,4 25,6


Résistance à la traction
ft,90,g,k N/mm² 0,5
fc,0,g,k N/mm² 24 28 32
Résistance à la compression
fc,90,g,k N/mm² 2,5
Résistance au cisaillement
fv,g,k N/mm² 3,5
(cisaillement et torsion)
Résistance au cisaillement
fr,g,k N/mm² 1,2
roulant
E0,g,moyen N/mm² 11 500 12 600 14 200

E0,g,05 N/mm² 9 600 10 500 11 600


Module d’élasticité
E90,g,moyen N/mm² 300
Matériaux

E90,g,05 N/mm² 250

Gg,moyen N/mm² 650


Module de cisaillement
Gg,05 N/mm² 540

Source : Tableau 5 de la norme NF EN 14080


Gr,g,moyen N/mm² 65
32 Module de cisaillement
roulant Gr,g,05 N/mm² 54

ρg,k kg/m3 385 425 440


CHAPITRE 3

Masse volumique(1)
ρg,moyen kg/m3 420 460 490
1. Calculée comme étant la moyenne pondérée des masses volumiques des différentes zones de lamelles (cf. para-
e
graphe 5.1.5.3, 5  paragraphe de la norme NF EN 14080).

1.3 Bois massif reconstitué (BMR)


Le bois massif reconstitué s’obtient par collage de plusieurs lames de bois dont le
fil est parallèle, à partir de lamelles de forte épaisseur et de section importante. La
principale différence entre le BMR et le BLC est l’épaisseur des pièces de bois qui
constituent l’élément : elle est inférieure à 45 mm pour le BLC et supérieure à 45 mm
pour le BMR. Dans le cas du BLC, on parle de lamelles et pour le BMR, de lames de
bois. La section transversale ne dépasse pas 280 mm et peut être constituée de deux
à cinq lamelles. L’épaisseur finie des lamelles est supérieure à 45 mm et inférieure ou
égale à 85 mm.
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OBSERVATION
Les bois massif reconstitués utilisés en structure peuvent être sous marque
«  ACERBOIS BMR » gérée par ACERBOIS. Cette certification évalue les
caractéristiques suivantes :
−− la classe de résistance (GT 18, 24) ;
−− l’aptitude à la classe d’utilisation (1, 2, 3 ou 4) selon la norme NF EN 350 ;
−− l’emploi d’un produit de préservation à vocation anti-termites (T)
(mention complémentaire éventuelle) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements «  bois » provenant de forêts gérées
durablement pour le produit fabriqué ;
−− l’absence de tout produit de préservation (non traité) (mention
complémentaire éventuelle).

Les dimensions des lames sont au maximum de 80 mm en épaisseur et de 260 mm


en largeur après rabotage. Les bois utilisés sont de qualité minimum ST-II et ST-III ou
classés respectivement C24 et C18.

Matériaux
33

CHAPITRE 3
Figure 2 : Exemple de bois massif reconstitué

Figure 3 : Exemple de jonction de BMR

Les éléments de bois massif reconstitué sont conformes à la norme NF EN 14080


« Structure en bois – Bois lamellé-collé et bois massif reconstitué – Exigences ».
Les caractéristiques mécaniques des BMR dépendent des caractéristiques mécaniques
des lames de bois massif et des règles de composition des BMR.
Tableau 6 : Classes de résistance de BMR associés aux caractéristiques mécaniques des lames

Règles de composition C18 seul ou C24 refendu C24 seul C30 seul
Classe de résistance du BMR GT 18 GT 24 GT 24
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Les caractéristiques mécaniques généralement utilisées pour le calcul sont définies


dans le tableau suivant.
Tableau 7 : Caractéristiques mécaniques des BMR

Symbole Désignation Unité GT 18 GT 24


fm,gt,k Contrainte de flexion N/mm² 18 24
ft,0,gt,k Contrainte de traction axiale N/mm² 11 14
ft,90,gt,k Contrainte de traction perpendiculaire N/mm² 0,5 0,5
fc,0,gt,k Contrainte de compression axiale N/mm² 18 21
fc,90,gt,k Contrainte de compression perpendiculaire N/mm² 2,2 2,5
fv,gt,k Contrainte de cisaillement N/mm² 2,0 2,5
E0,gt,mean Module moyen axial kg/mm² 9 11
E0,gt,05 Module axial au 5e percentile kg/mm² 6,0 7,4

Source : Norme NF B 52-010


E90,gt,mean Module moyen transversal kg/mm² 0,30 0,37

GTgt,mean Module de cisaillement kg/mm² 0,56 0,56

ρgt,k Masse volumique caractéristique kg/m3 320 320


Matériaux

1.4 Bois massif abouté (BMA)


Le bois massif abouté est obtenu par collage à entures multiples de deux ou
34 plusieurs lames de bois massif. Les bois de structure comportant des aboutages
à entures multiples collés (aboutage à auto-emboîtement) sont conformes à la
norme NF EN 15497 « Bois massif de structure à entures multiples – Exigences de
CHAPITRE 3

performances et exigences minimales de fabrication ».


Ces aboutages ne sont pas couverts par la norme NF  EN  15497 relative aux
prescriptions de fabrication des aboutages pour la fabrication du bois lamellé-collé.
Le collage de l’aboutage doit être de type structural et doit résister à l’humidité en
fonction de la classe de service de l’élément telle que définie par la norme NF EN 301.

Figure 4 : Aboutage de bois pour les BMA


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Ces bois sont généralement utilisés pour les membrures des poutres en I ou pour des
pannes ou chevrons en bois massifs.
Les sections maximales pour les membrures de poutre en I sont 63 mm × 100 mm
et des pannes ou chevrons 250 mm × 100 mm (avec une section maximale de lames
de 63 mm × 240 mm).

OBSERVATION
Les bois massifs aboutés utilisés en structure sont généralement sous marque
«  CTB-AB » gérée par l’institut technologique FCBA. Cette certification
évalue les caractéristiques suivantes :
−− les caractéristiques mécaniques des aboutages en flexion ;
−− la qualité des bois et des adhésifs ;
−− les paramètres de fabrication ;
−− la qualité des aboutages ;
−− la classe d’emploi (1 ou 2) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements du bois provenant de forêts gérées
durablement.

Matériaux
1.5 LAMIBOIS (LVL)
Le terme LAMIBOIS est l’équivalent français du terme Laminated Veneer Lumber
(LVL). Ce terme désigne un matériau composé de placages minces de bois recollés
à fil parallèle. Ce matériau sert essentiellement pour des éléments structuraux, il 35
se présente en large plateau dont l’épaisseur varie en fonction du nombre de plis
assemblés (l’épaisseur d’un pli est d’environ 3 mm).

CHAPITRE 3
La continuité mécanique d’un pli est assurée par un scarfage (joint en sifflet) ou
par un court recouvrement longitudinal sur le pli suivant. Les caractéristiques
mécaniques du LAMIBOIS dépendent du procédé d’assemblage, mais les contraintes
axiales sont environ du double de celles d’un bois massif.

Figure 5 : Exemple de LAMIBOIS


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Ce matériau est couvert par la norme NF  EN  14374 «  Structure en bois – LVL
(LAMIBOIS) – Exigences ».
Ce matériau est utilisé :
■■ en membrure de poutre composite en I par recoupe de plateaux ;
■■ comme poutre à section rectangulaire, disposée sur chant.
Les dimensions courantes des panneaux de LAMIBOIS sont :
■■ épaisseur : 25 à 75 mm ;
■■ largeur : 1,80 m ou plus ;
■■ longueur : 18 m ou plus.

1.6 Poutres composites


Les poutres composites sont des poutres dont la section est composée de membrures
en bois ou en matériaux dérivés et d’âme en bois ou en panneaux dérivés du bois
ou en métal. La liaison entre les membrures et l’âme est réalisée soit par assemblage
mécanique, soit par collage.
Matériaux

36
CHAPITRE 3

Figure 6 : Exemple de poutres composites

Ces poutres sont utilisées :


■■ pour la réalisation de solivage de plancher ;
■■ pour les pannes ou les chevrons de couverture.
Parfois, ces poutres peuvent être utilisées comme poteaux d’ossature pour des parois
à forte isolation.
L’utilisation des poutres composites bénéficiant d’une Évaluation Technique
Européenne (ETE) selon le guide  ETAG 011 (valant DEE) et d’un DTA permet de
valider les performances mécaniques et leur mise en œuvre.
Les dimensions courantes des poutres sont :
■■ largeur : 60 à 120 mm ;
■■ hauteur : 200 à 500 mm ;
■■ longueur : 5 à 12 m.
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2. P
 anneaux à base de bois
pour le contreventement
Les panneaux à base de bois servent généralement de panneaux de contreventement
de la construction. Tous les panneaux à base de bois doivent être conformes à la
norme NF EN 13986 permettant de caractériser, d’évaluer les panneaux à base de
bois destinés à la construction dans le cadre de leur marquage CE.
Les finitions des panneaux à base de bois peuvent être soit à bords droits, soit en
dalles usinées sur deux ou quatre rives prêtes à l’emploi. Ces panneaux peuvent avoir
une finition brute, poncée ou revêtue.
Les caractéristiques de résistance à la diffusion de vapeur d’eau des panneaux à
base de bois est une caractéristique essentielle pour le bon fonctionnement de la
paroi. Elle est utilisée pour les calculs de transferts hygrothermiques dans les parois
(calcul WUFI). Les valeurs qui doivent être fournies par les fabricants pour chaque
épaisseur commerciale sont la valeur Sd (épaisseur équivalente de lame d’air) et le
facteur de résistance à la vapeur d’eau, μ. Ces valeurs sont déterminées conformément
à la norme NF EN ISO 12572 et sont données pour la coupelle humide (5 éprouvettes
et essai réalisé avec le climat C conformément à la norme NF EN ISO 12572) et la

Matériaux
coupelle sèche (5 échantillons et essai réalisé avec le climat A).

OBSERVATION
Valeurs à retenir : 37
−− Essai à la coupelle humide : la valeur la plus faible des valeurs moyennes
mesurée, Sdm,min ;
−− Essai à la coupelle sèche : la valeur la plus forte, Sdm,max.

CHAPITRE 3
2.1 Panneaux contreplaqués
Ces panneaux sont obtenus par collage de plis de bois à fils croisés habituellement à
angle droit, ou associés à une âme ou à des feuilles de matériau isolant, par exemple.
La cohésion entre les couches est assurée par un liant organique. Ces panneaux sont
conformes aux normes NF EN 313-2 et NF EN 313-1 (désignation).

Figure 7 : Exemple de panneau contreplaqué


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Les caractéristiques courantes des panneaux contreplaqués sont :


■■ une composition symétrique dans l’épaisseur ;

■■ des plis contigus croisés à 90° entre eux ;

■■ des plis constitués de placages jointés sur leurs rives, plusieurs peuvent être

empilés fil sur fil pour former une couche.


Ces panneaux contreplaqués sont couramment utilisés en panneaux travaillants.
Les exigences pour ces panneaux  sont fonction de la classe de service. On peut
distinguer trois types de panneaux :
■■ les panneaux utilisés en milieu sec (classe de service  1), à l’abri de l’eau et de

l’humidité et n’ayant pas de fonction travaillante doivent être conformes à la


norme NF EN 636, type EN 363-1G. Les panneaux travaillants doivent satisfaire
au type EN 636-1S ;
■■ les panneaux utilisés en milieu humide (classe de service  2) et n’ayant pas

de fonction travaillante doivent être conformes à la norme NF  EN  636,


type EN 363-2G. Les panneaux travaillants doivent satisfaire au type EN 636-2S ;
■■ les panneaux utilisés en milieu extérieur (classe de service  3) et n’ayant

pas de fonction travaillante doivent être conformes à la norme NF  EN  636,
type EN 363‑3G. Les panneaux travaillants doivent satisfaire au type EN 636-3S.
Les caractéristiques mécaniques à prendre en compte pour le calcul sont données
Matériaux

dans la norme NF EN 12369-2 pour le dimensionnement Eurocode 5 (NF EN 1995)


et NF P 21-400 pour le dimensionnement avec les règles CB71.
Les dimensions courantes des panneaux contreplaqués sont :
38 ■■ épaisseur : 6, 8, 10, 12, 15, 18, 22, 25, 30 mm ;

■■ largeur : 1,20 et 1,50 m ;

■■ longueur : 2,50 et 3,10 m.


CHAPITRE 3

Le fil du bois des plis extérieurs est dans la longueur du panneau.

ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés côté extérieur, l’exigence sur les panneaux contreplaqués est d’avoir
une épaisseur minimale de 10 mm.
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OBSERVATION
Les panneaux de contreplaqué utilisés en extérieur peuvent être sous
certification « NF Extérieur CTB-X » gérée par le FCBA.
Cette certification apporte la preuve que les panneaux de contreplaqué
certifiés peuvent être mis en œuvre dans les contextes suivants :
−− milieu intérieur humide (salle de bains, plancher, coffre de volet roulant,
etc.) ;
−− milieu extérieur abrité (support de couverture, avancée de toiture, etc.) ;
−− milieu extérieur exposé (bardage, planche de rive, façades, menuiserie
extérieure, etc.) ;
−− construction marine et/ou nautique.
Pour les panneaux en bardage et les panneaux « marine », cette certification
demande des exigences complémentaires, d’où la création des marques
« NF Contreplaqué CTB-X Bardage » et « NF Contreplaqué CTB-X Marine ».
Les caractéristiques certifiées sont :
−− caractéristiques issues de la norme produit NF EN 636 :
−− les tolérances dimensionnelles ;
−− la qualité du collage ;
−− les caractéristiques mécaniques (module et rupture en flexion) ;
−− caractéristiques complémentaires :

Matériaux
−− un minimum de 5 plis ;
−− une qualité de placage de surface (classe d’aspect, durabilité, épaisseur) ;
−− l’épaisseur des plis intérieurs ;
−− les encadrements des essais de contrôle de production ;
−− la réalisation d’essai sur la tenue du revêtement pour les bardages 39
prépeints ;
−− la fourniture de la notice de pose par le fabricant.

CHAPITRE 3
2.2 Panneaux LAMIBOIS
Les panneaux de LAMIBOIS sont définis dans la norme NF EN 14374 et NF EN 14279.
Le terme de LAMIBOIS est l’équivalent du terme anglais LVL (Laminated Veneer
Lumber). Les panneaux de LAMIBOIS sont composés d’un assemblage de placages
minces recollés à fils parallèles.
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Figure 8 : Exemple de panneau LAMIBOIS


Matériaux

Les exigences pour ces panneaux  sont fonction de la classe de service. On peut
distinguer trois types de panneaux selon la norme NF EN 14279 pour les voiles non
travaillants et NF EN 14374 pour les voiles travaillants :
■■ panneaux utilisés en milieu intérieur et extérieur protégé (classe de service  2)
40
LVL/2 (non travaillants) ou LVL/2 S (travaillants) ;
■■ panneaux utilisés en milieu extérieur (classe de service 3) LVL/3 (non travaillants)
CHAPITRE 3

ou LVL/3 S (travaillants).
Les panneaux LAMIBOIS destinés aux emplois travaillants doivent comporter au
moins deux plis croisés.
Les panneaux de LAMIBOIS sont utilisés, par recoupe de panneaux :
■■ en panneaux autoporteurs à plat ;
■■ en support de couverture ;
■■ en plancher.
Les panneaux LVL peuvent être sous certification «  NF Extérieur CTB-X  pour les
panneaux LVL » gérée par le FCBA.
Cette certification apporte la preuve que les panneaux LVL peuvent être mis en
œuvre dans les conditions d’usage en extérieur.
Les caractéristiques certifiées sont :
■■ les tolérances dimensionnelles ;

■■ la qualité du collage et les épreuves biologiques ;

■■ les caractéristiques mécaniques (module et rupture en flexion) ;

■■ le dégagement de formaldéhyde ;

■■ la qualité de placage ;

■■ la durabilité biologique.
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2.3 Bois panneauté (SWP)


Les panneaux de bois panneauté sont définis dans la norme NF EN 12775. Le bois
panneauté est la traduction française du terme anglais solid wood pannel. Ce type de
bois est un panneau à base de pièces de bois collées sur leurs chants et, dans le cas
de bois panneautés multicouches, sur leurs faces.
Il existe deux types de bois panneautés :
■■ les bois panneautés monocouches qui sont utilisés principalement dans des
applications non structurales, portes, bardages, marches d’escaliers, contremarches ;
■■ les bois panneautés multicouches sont constitués d’un nombre impair de couches
collées entre elles à fils croisés. Ces panneaux sont utilisés dans des applications
structurales ou non, par exemple  : coffrage, panneaux de construction, murs,
planchers, toitures. Les couches extérieures ont les fils du bois parallèles et au
moins une couche intérieure a les fils du bois perpendiculaires à ceux des couches
extérieures. Les panneaux ont une composition symétrique sur leur épaisseur.

Matériaux
41
Figure 9 : Panneau de bois panneauté monocouche

CHAPITRE 3

Figure 10 : Panneau de bois panneauté multicouche


Les exigences pour ces panneaux sont fonction de la classe de service. On peut
distinguer trois types de panneaux par classe de service selon la norme NF EN 13353 :
■■ panneaux utilisés en classe de service  1 (milieu sec)  : SWP/1  NS (usage non
travaillant), SWP/1 S (usage structurel), SWP/1 SD (usage structurel sur la base de
valeurs déclarées) ;
■■ panneaux utilisés en classe de service 2 (milieu humide) : SWP/2 NS (usage non
travaillant), SWP/2 S (usage structurel), SWP/2 SD (usage structurel sur la base de
valeurs déclarées) ;
■■ panneaux utilisés en classe de service 3 (milieu extérieur ou humide confiné) :
SWP/3 NS (usage non travaillant), SWP/3 S (usage structurel), SWP/3 SD (usage
structurel sur la base de valeurs déclarées).
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Les dimensions usuelles des panneaux de bois panneautés sont :


■■ épaisseur : 14 à 52 mm ;
■■ largeur : 1,20 à 2,00 m ;
■■ longueur : 5 m.

OBSERVATION
Conditions sur épaisseur des panneaux pour une utilisation en encadrement
de baie :
−− panneaux 3 plis : épaisseur supérieure ou égale à 21 mm ;
−− panneaux 5 plis : épaisseur supérieure ou égale à 35 mm.
L’épaisseur mesurée sur les panneaux rainurés est mesurée en fond de
rainure.
Conditions sur classe d’aspect pour utilisation en encadrement de baie :
−− classe d’aspect A conformément à la norme NF EN 13017-2 pour les
feuillus ;
−− classe d’aspect A conformément à la norme NF EN 13017-1 pour les
résineux.
Matériaux

2.4 P
 anneaux de lamelles minces, longues
et orientées (OSB)
Les panneaux OSB sont constitués de grandes lamelles minces (longueur supérieure
42 à 50 mm et d’épaisseur typique inférieure à 2 mm) orientées et liées entre elles par
un collage organique. Le terme OSB signifie en anglais « Oriented Strand Board ».
CHAPITRE 3

Les lamelles des couches extérieures sont orientées parallèlement à la longueur


du panneau. Les lamelles de la ou des couches intérieures peuvent être orientées
aléatoirement ou alignées, généralement perpendiculairement à la direction des
lamelles des couches extérieures. L’humidité des panneaux  OSB est au maximum
de 15 %.
Les panneaux de lamelles minces, longues et orientées sont définis dans la norme
NF EN 300.

Figure 11 : Exemple de panneau OSB

Les panneaux OSB sont généralement utilisés pour réaliser des dalles de plancher, des
plafonds suspendus ou des supports de couverture. L’épaisseur minimale du panneau
OSB dépend de son utilisation, de sa nature, des charges supportées et de la portée.
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Les panneaux OSB sont classés en quatre grandes familles selon la norme NF EN 300 :
■■ OSB/1 : panneau pour usage général en milieu sec (classe d’emploi 1) ;

■■ OSB/2 : panneau travaillant utilisé en milieu sec (classe d’emploi 1) ;

■■ OSB/3 : panneau travaillant utilisé en milieu humide (classe d’emploi 2) ;

■■ OSB/4 : panneau travaillant utilisé sous contrainte élevée en milieu humide (classe

d’emploi 2).

ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés côté extérieur, les exigences pour les panneaux OSB sont :
−− un panneau type OSB 3 ou OSB 4 ;
−− une épaisseur supérieure ou égale à 16 mm.

Les dimensions courantes des panneaux OSB sont :


■■ épaisseur : 6, 8, 10, 12, 15, 18, 22 mm ;

■■ largeur : 1,20 m, 2,50 m ;

■■ longueur : 2,5 m, 5 m.

Les valeurs caractéristiques à prendre en compte dans le dimensionnement

Matériaux
sont définies dans la norme NF EN 12369-1 pour les calculs à l’Eurocode 5.

OBSERVATION
Les panneaux OSB peuvent faire l’objet d’une certification «  CTB-OSB » 43
gérée par le FCBA. Les caractéristiques certifiées sont l’épaisseur, l’équerrage
et la rectitude des bords, l’humidité, la masse volumique, le gonflement
après immersion, la cohésion interne, la résistance en flexion à rupture,

CHAPITRE 3
le module d’élasticité en flexion, la teneur en eau.

Tableau 8 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/2 et OSB/3 –
Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Résistances caractéristiques

Résistances caractéristiques
Masse volumique

N/mm²
Épaisseur

Kg/m3

Cisaillement

Cisaillement
mm

Compres-
Traction

de voile

roulant
Flexion

sion

tnom ρ fm ft fc fv fr
0 90 0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1

> 6 à 10 550 18 9 9,9 7,2 15,9 12,9 6,8 1,0


> 10 à 18 550 16,4 8,2 9,4 7,0 15,4 12,7 6,8 1,0
> 18 à 25 550 14,8 7,4 9 6,8 14,8 12,4 6,8 1,0
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Tableau 9 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/2 et OSB/3 –
Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Rigidité moyenne

Rigidité moyenne

Masse volumique
Épaisseur N/mm²

Kg/m3

compression

Cisaillement

Cisaillement
mm

Traction et

de voile

roulant
Flexion
tnom ρ Em Et, Ec Gv Gr
0 90 0 90

Source : NF EN 12369-1
> 6 à 10 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50
> 10 à 18 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50
> 18 à 25 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50

Tableau 10 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/4 – Panneaux
travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Résistances
caractéristiques

Résistances caractéristiques
Matériaux

Masse volumique

N/mm²
Épaisseur

Kg/m3

Compression

Cisaillement

Cisaillement
mm

Traction

de voile

roulant
Flexion

44
tnom ρ fm ft fc fv fr
CHAPITRE 3

0 90 0 90 0 90

Source : NF EN 12369-1
> 6 à 10 550 24,5 13,0 11,9 8,5 18,1 14,3 6,9 1,1
> 10 à 18 550 23,0 12,2 11,4 8,2 17,6 14,0 6,9 1,1
> 18 à 25 550 21,0 11,4 10,9 8,0 17,0 13,7 6,9 1,1

Tableau 11 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/4 – Panneaux
travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Rigidité moyenne

Rigidité moyenne
Masse volumique

N/mm²
Épaisseur

Kg/m3

compression

Cisaillement

Cisaillement
mm

Traction et

de voile

roulant
Flexion

tnom ρ Em Et, Ec Gv Gr
0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1

> 6 à 10 550 6 780 2 680 4 300 3 200 1 090 60


> 10 à 18 550 6 780 2 680 4 300 3 200 1 090 60
> 18 à 25 550 6 780 2 680 4 300 3 200 1 090 60
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2.5 Panneaux de particules


Les panneaux de particules sont définis dans la norme NF  EN  309. Les panneaux
de particules sont constitués des particules de bois (grands copeaux, particules,
copeaux de rabotage, sciures) et/ou des particules de matériau lignocellulosique (par
exemple anas de chanvre, anas de lin, fragments de bagasse) collées avec un liant
organique ou un liant minéral.

Figure 12 : Exemple de panneau de particules

Les panneaux de particules sont classés en sept classes selon la norme NF EN 312 :

Matériaux
■■ P1 : panneaux pour usage général utilisés en milieu sec (classe d’emploi 1) ;

■■ P2 : panneaux pour usages intérieurs, y compris meubles, utilisés en milieu sec à

l’abri de l’eau et de l’humidité (classe d’emploi 1) et non travaillants ;


■■ P3 : panneaux non travaillants utilisés en milieu humide (classe d’emploi 2) ou

susceptibles d’être réhumidifiés accidentellement et temporairement (cuisine, 45


salle d’eau, etc.) ;
■■ P4 : panneaux travaillants utilisés en milieu sec (classe d’emploi 1) ;

CHAPITRE 3
■■ P5  : panneaux travaillants utilisés en milieu humide (classe d’emploi  2) ou

susceptibles d’être réhumidifiés accidentellement et temporairement (cuisine,


salle d’eau, etc.) ;
■■ P6 : panneaux travaillants sous contraintes élevées utilisés en milieu sec (classe

d’emploi 1) ;
■■ P7  : panneaux travaillants sous contraintes élevées utilisés en milieu humide

(classe d’emploi  2) ou susceptibles d’être réhumidifiés accidentellement et


temporairement (cuisine, salle d’eau, etc.).
Pour une utilisation dans une construction à ossature bois, les exigences des
panneaux OSB sont :
■■ types de panneaux P5 ou P7 (selon la norme NF EN 312) en emploi travaillant

ou non ;
■■ pas d’utilisation en milieu humide confiné ou en exposition directe aux

intempéries (classe de service 3).


Il existe des panneaux spéciaux résistant aux attaques biologiques, des panneaux
ignifugés, des panneaux pour isolation acoustique.
Les panneaux de particules peuvent être utilisés pour réaliser des dalles de plancher,
des plafonds suspendus, des habillages extérieurs ou des supports de couverture.
L’épaisseur minimale du panneau de particule dépend de son utilisation, de sa nature,
des charges supportées et de la portée.
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OBSERVATION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés en extérieur, l’exigence spécifique est une classe minimale P5 ou P7
avec une épaisseur minimale de 16 mm.

Les valeurs caractéristiques à prendre en compte dans le dimensionnement


sont définies dans la norme NF EN 12369-1 pour les calculs à l’Eurocode 5.
Tableau 12 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 312-4 – Panneaux de
particules – Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieu sec (P4)

Résistances caractéristiques Rigidité moyenne


N/mm² N/mm²
Masse volumique
Épaisseur

Kg/m3

Cisaillement de

Cisaillement de
mm

Compression

compression
Cisaillement

Traction et
Traction

roulant
Flexion

Flexion
voile

voile
Matériaux

tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 14,2 8,9 12,0 6,6 1,8 3 200 1 800 860

Source : Norme NF EN 12369-1


> 13 à 20 600 12,5 7,9 11,1 6,1 1,6 2 900 1 700 830
> 20 à 25 550 10,8 6,9 9,6 5,5 1,4 2 700 1 600 770
46 > 25 à 32 550 9,2 6,1 9,0 4,8 1,2 2 400 1 400 680
> 32 à 40 500 7,5 5,0 7,6 4,4 1,1 2 100 1 200 600
CHAPITRE 3

> 40 500 5,8 4,4 6,1 4,2 1,0 1 800 1 100 550

Tableau 13 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 312-5 – Panneaux de


particules – Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieu humide (P5)

Résistances caractéristiques Rigidité moyenne


N/mm² N/mm²
Masse volumique

Cisaillement de voile

Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur

Kg/m3

Compression

compression
mm

Traction et
Traction
Flexion

Flexion

tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 15,0 9,4 12,7 7,0 1,9 3 500 2 000 960
Source : Norme NF EN 12369-1

> 13 à 20 600 13,3 8,5 11,8 6,5 1,7 3 300 1 900 930
> 20 à 25 550 11,7 7,4 10,3 5,9 1,5 3 000 1 800 860
> 25 à 32 550 10,0 6,6 9,8 5,2 1,3 2 600 1 500 750
> 32 à 40 500 8,3 5,6 8,5 4,8 1,2 2 400 1 400 690
> 40 500 7,5 5,6 7,8 4,4 1,0 2 100 1 300 660
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Tableau 14 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 312-6 – Panneaux de


particules – Panneaux travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieu sec (P6)

Résistances caractéristiques Rigidité moyenne


N/mm² N/mm²
Masse volumique

Cisaillement de voile

Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur

Kg/m3

Compression

compression
mm

Traction et
Traction
Flexion

Flexion
tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 16,0 10,5 14,1 7,8 1,9 4 400 2 500 1 200

Source : Norme NF EN 12369-1


> 13 à 20 600 15,0 9,5 13,3 7,3 1,7 4 100 2 400 1 150
> 20 à 25 550 13,3 8,5 12,8 6,8 1,7 3 500 2 100 1 050
> 25 à 32 550 12,5 8,3 12,2 6,5 1,7 3 300 1 900 950
> 32 à 40 500 11,7 7,8 11,9 6,0 1,7 3 100 1 800 900
> 40 500 10,0 7,5 10,4 5,5 1,7 2 800 1 700 880

Matériaux
Tableau 15 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 312-7 – Panneaux de
particules – Panneaux travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieu humide (P7)

Résistances caractéristiques Rigidité moyenne


N/mm² N/mm²
47
Masse volumique

Cisaillement de voile

Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur

Kg/m3

Compression

compression
mm

Traction et

CHAPITRE 3
Traction
Flexion

Flexion

tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 18,3 11,5 15,5 8,6 2,4 4 600 2 600 1 250
Source : Norme NF EN 12369-1

> 13 à 20 600 16,7 10,6 14,7 8,1 2,2 4 200 2 500 1 200
> 20 à 25 550 15,4 9,8 13,7 7,9 2,0 4 000 2 400 1 150
> 25 à 32 550 14,2 9,4 13,5 7,4 1,9 3 900 2 300 1 100
> 32 à 40 500 13,3 9,0 13,2 7,2 1,9 3 500 2 100 1 050
> 40 500 12,5 8,0 13,0 7,0 1,8 3 200 2 000 1 000

Les dimensions courantes des panneaux des particules sont :


■■ épaisseur : 6 à 38 mm ;

■■ largeur : 0,60 m, 0,90 m, 1,20 m, 1,85 m, 2,10 m ;

■■ longueur : 2,5 à 6,10 m.


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OBSERVATION
Il existe deux certifications pour les panneaux de particules :
−− CTB-S : il s’agit d’une certification des panneaux de particules pour les
panneaux travaillants en milieu sec (classe de service 1). Les caractéristiques
certifiées sont les tolérances dimensionnelles, l’humidité, la tolérance sur
la masse volumique, le gonflement en épaisseur après immersion dans
l’eau, la traction perpendiculaire aux faces, les contraintes de rupture en
flexion et le module d’élasticité, l’arrachement de vis de parement et la
teneur en formaldéhyde.
−− CTB-H  : il s’agit d’une certification des panneaux de particules pour
les panneaux travaillants en milieu humide (classe de service  2). Les
caractéristiques certifiées sont les tolérances dimensionnelles, l’humidité,
la tolérance sur la masse volumique, le gonflement en épaisseur après
immersion dans l’eau, la traction perpendiculaire aux faces, les contraintes
de rupture en flexion et le module d’élasticité, le gonflement en épaisseur
après épreuve cyclique V313 et la cohésion interne après épreuve cyclique.

2.6 Utilisation des panneaux à base de bois


Matériaux

Le tableau suivant récapitule les différents types de panneaux utilisables en


construction bois et leur fonction en voile travaillant ou non.
Tableau 16 : Panneaux à base de bois utilisables pour les constructions à ossature bois - Récapitulatif
48 Panneaux à base Certification Emploi possible en
Norme produit
de bois de produit voile travaillant
Contreplaqués NF EN 636-1 – Non
CHAPITRE 3

NF Extérieur
Contreplaqués 3S NF EN 636-3 Oui
CTB-X
LAMIBOIS LVL/S Oui
LAMIBOIS LVL/NS Non
NF EN 14279
LAMIBOIS LVL/2 NF Extérieur Non
ou
LAMIBOIS LVL/2S CTB-X panneaux LVL Oui
NF EN 14374
LAMIBOIS LVL/3 Non
LAMIBOIS LVL/3S Oui
Bois panneautés SWP/1, 2 et 3 Oui si DTA pour
emploi en voile
travaillant
Bois panneautés SWP/2NS NF EN 13353 – Non
Bois panneautés SWP/2S Oui
Bois panneautés SWP/3NS Non
Bois panneautés SWP/3S Oui
Panneaux OSB/2 CTB-OSB 2 Non (sec)
Panneaux OSB/3 NF EN 300 CTB-OSB 3 Oui (humide)
Panneaux OSB/4 CTB-OSB 4 Oui (humide)
Panneaux de particules/P4 CTB-S Non (sec)
Panneaux de particules/P5 NF EN 312 CTB-H Oui (humide)
Panneaux de particules/P7 CTB-H Oui (humide)
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3. Pare-pluie
Les pare-pluie ont pour fonction de protéger les murs à ossature bois des possibles
pénétrations d’eau. Ils servent aussi à protéger provisoirement le mur à ossature bois
avant la pose du revêtement extérieur. Les pare-pluie sont étanches à l’eau mais
perméables à la vapeur d’eau.
La mise en œuvre d’un pare-pluie est obligatoire quand l’isolant est directement
accessible derrière le revêtement extérieur.

3.1 Écrans rigides en panneaux à base de bois


Ce type de pare-pluie peut être mis en œuvre derrière un revêtement extérieur
ventilé et du côté extérieur de la paroi.
Les écrans pare-pluie à base de bois qui peuvent être utilisés sont :
■■ les panneaux tendres de fibres de bois conformes aux exigences du type SB-H
(panneaux pour usage général utilisés en milieu humide) ou SB-E de la norme
NF EN 622-4 ;
■■ les panneaux de fibres de moyenne densité conformes aux exigences du type

Matériaux
MDF-RWH (panneaux pour usage général utilisés en milieu humide) de la norme
NF EN 622-5.

ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture 49
La performance de transmission à la vapeur d’eau, Sd max, des panneaux
est une valeur déclarée qui doit être mesurée conformément à la norme

CHAPITRE 3
NF EN ISO 12572 en considérant un climat C. La méthode d’essai utilisée
doit être la méthode de la coupelle humide (conditions plus représentatives
que celle de la coupelle sèche).
Ces panneaux de type SB-H ou SB-E conformes à la norme NF EN 622-4
peuvent être considérés comme des écrans pare-pluie.

OBSERVATION
Les panneaux MDF peuvent faire l’objet de la certifications «  CTB-MDF
RH  » gérée par le FCBA. Cette certification s’applique aux panneaux
en fibres de bois non travaillants utilisés en milieu humide.
Les caractéristiques géométriques minimales et maximales des panneaux
sont :
−− épaisseur minimale pour tous les panneaux : 15 mm
−− épaisseur maximale :
- pour les panneaux MDF-RWH : 20 mm
- pour les panneaux SBH ou SBE : 35 mm
Les joints entre les panneaux sont assurés par une pose avec emboîtement.
Les panneaux doivent être usinés avec une rainure et une languette sur les
4 côtés.
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3.2 Membranes souples pare-pluie


NF DTU 31.2 P1-2

Les pare-pluie souples sont conformes à la norme NF EN 13859-2 « Feuilles souples


d’étanchéité – Définitions et caractéristiques des écrans souples – Partie 2 : écrans
souples pour murs extérieurs ». Les écrans pare-pluie souples sont utilisés derrière
l’habillage des murs extérieurs pour éviter la pénétration de l’eau venant de l’extérieur.
Les matériaux qui existent et qui remplissent la fonction de pare-pluie sont :
■■ les feutres bitumineux ;

■■ les films polyéthylène ou polyester non tissé enduits de bitume ou non,

■■ les pare-pluie stabilisés aux UV pour une pose à claire-voie d’un bardage.

OBSERVATION
Les membranes souples pare-pluie peuvent faire l’objet de la certification
QB38 «  membranes souples pour parois  » gérée par le  CSTB. Cette
certification apporte la preuve que les membranes souples pare-pluie
peuvent être mises en œuvre dans les contextes suivants :
−− type de support de la membrane : continu ou discontinu (entraxe 450
Matériaux

ou 650 mm) ;
−− type de revêtement extérieur (joint ouvert/joint fermé) ;
−− durée d’exposition en phase chantier.
Les caractéristiques certifiées sont issues de la norme EN 13859-2 :
−− la durée de vieillissement ;
50 −− les caractéristiques après vieillissement ;
−− les adhésifs de jonction (état neuf et vieilli) ;
−− le classement E.J. ;
CHAPITRE 3

−− l’assistance technique.
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Tableau 17 : Caractéristiques des écrans souples pare-pluie

Support discontinu Support continu


Bardage Bardage
Bardage à joints Bardage à joints
à joints à joints
ouverts fermés
ouverts fermés
Entraxe entre montants
e ≤ 45 45 < e ≤ 60 e ≤ 45 45 < e ≤ 60
(cm)
À l’état
Résistance à la W1 W2 W1 W2
neuf
pénétration à
l’eau À l’état
W1(1) W2(2) W1(1) W2(2)
vieilli
Perméance à la ≥ 0,5 g/(m².h.mmHg)
vapeur d’eau Soit ≥ 1,04. 10-9 kg/(m².s.Pa)
Valeur Sd ≤ 0,18 m
À l’état
Résistance ≥ 100 ≥ 140 ≥ 100 ≥ 140 ≥ 100
neuf
en traction
(N/5 cm) À l’état
≥ 70(1) ≥ 100(2) ≥ 75(1) ≥ 100(2) ≥ 70(1) ≥ 70(2)
vieilli
Résistance à la

Matériaux
déchirure ≥ 75 ≥ 100 ≥ 75 ≥ 100 ≥ 75
au clou
Stabilité
≤ 1,5 %
dimensionnelle

Source : NF DTU 31.2 P1-2


Souplesse
à basse T ≤ – 5°C 51
température
1. Test de vieillissement : annexe C de la norme NF EN 13859-2 durée : 5 000 h UV – joints ≤ 10 mm.

CHAPITRE 3
2. Test de vieillissement : annexe C de la norme NF EN 13859-2 durée : 336 h UV – joints fermés.

OBSERVATION
Les bardages à joints ouverts concernent uniquement les bardages dont les
joints sont inférieurs ou égaux à 8 mm et/ou la surface des joints entourant
l’élément de bardage est inférieur ou égal à 1,5 % de la surface de l’élément.

La durée de vieillissement artificiel des membranes souples pare-pluie est de 336 h UV,


1 000 h UV ou 5 000 h UV. Cette durée d’exposition dépend de la durée d’exposition
en phase chantier avant recouvrement de la membrane par le revêtement extérieur.

ATTENTION
Les membranes souples pare-pluie sont un élément essentiel pour garantir
l’étanchéité des parois. Il est important de choisir une membrane adaptée
au temps d’exposition aux intempéries, à son type de support et à son
exposition aux effets du vent.
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La correspondance entre les durées d’exposition définies par la norme NF DTU 31.2


est :
■■ 336 h UV artificiel : 15 jours d’exposition avant recouvrement ;

■■ 1 000 h UV artificiel : 3 mois d’exposition avant recouvrement ;

■■ 5 000 h UV artificiel : 6 mois d’exposition avant recouvrement.

ATTENTION
Dans le cadre de la certification «  QB38  », l’équivalence de la durée
d’exposition artificielle et de la durée d’exposition en phase chantier n’est
pas la même que celle proposée par la norme NF DTU 31.2.

4. Matériaux en plaques
4.1 Plaques de plâtre
Matériaux

Les plaques de plâtre sont définies dans la norme NF EN 520 « Plaques de plâtre –


Définitions, exigences et méthodes d’essai ». Elles doivent répondre aux spécifications
de la norme NF DTU 25.41 « Travaux de bâtiment – Ouvrages en plaques de plâtre
– Plaques à faces cartonnées ».
52
Pour un usage en milieu humide, les plaques de plâtre doivent avoir un taux
d’absorption d’eau réduit, du type H1 selon la norme NF EN 520. Le taux d’absorption
CHAPITRE 3

d’eau en surface est inférieur à 5 %.

OBSERVATION
Il existe une certification NF-Plaque de plâtre. L’utilisation des plaques de
plâtre certifiées permet de compter sur une constance de qualité.

La mise en œuvre des plaques de plâtre participant au contreventement fait l’objet


d’une évaluation dans le cadre d’un Avis Technique ou d’un DTA.
Ces plaques peuvent participer partiellement à l’étanchéité à l’air dans la mesure où
les joints entre les plaques ont été réalisés conformément aux spécifications définies
dans la norme NF DTU 25.41. Ces spécifications pour le traitement des joints sont
résumées ci-après (précisions à retrouver dans le Guide « Ouvrages en plaques de
plâtre avec ou sans isolation » - CSTB Éditions) :
■■ intervention après durcissement des produits de rebouchage ;

■■ application d’enduit au fond du creux ;

■■ placement de la bande sur l’enduit centrée sur l’axe du joint entre deux plaques ;

■■ serrage de la bande pour éliminer l’excédent d’enduit ;

■■ recouvrement de la bande par un enduit ;

■■ durcissement ou séchage de la première couche d’enduit, recouvrement d’une

deuxième couche d’enduit.


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4.2 Plaques fibre-ciment


Les plaques de fibre-ciment utilisables dans le cadre de la construction bois sont les
plaques définies dans la norme NF EN 12467 + A2 « Plaques planes en fibres-ciment
– Spécifications du produit et méthodes d’essai », avec des exigences particulières en
fonction de leur usage :
■■ les plaques utilisées en aménagement intérieur (cloison, plafond)  : catégorie  B
ou C – classe 1-2-3-4-5 ;
■■ les plaques utilisées en bardage extérieur : catégorie A – classe 1-2-3-4-5. La mise
en œuvre de ces plaques doit faire l’objet d’un Avis Technique ou d’un DTA.

OBSERVATION
Définition des catégories d’exposition des plaques, selon la norme
NF EN 12467 + A2 « Plaques planes en fibres-ciment – Spécifications du
produit et méthodes d’essai » :
– Catégorie A : plaques destinées à des utilisations au cours desquelles elles
peuvent être soumises à la chaleur, à une humidité élevée et à un gel
sévère.
– Catégorie B : plaques destinées à des utilisations au cours desquelles elles
peuvent être soumises à la chaleur, à l’humidité et à un gel occasionnel

Matériaux
(par exemple : protégées des conditions climatiques sévères).
– Catégorie C : plaques destinées à des utilisations en intérieur au cours
desquelles elles peuvent être soumises à la chaleur, à l’humidité mais pas
au gel.
53
Ces plaques ne peuvent participer à l’étanchéité à l’air que si leurs liaisons
périphériques sont étanches.

CHAPITRE 3
Les jonctions entre les plaques peuvent être rendues étanches par la mise en œuvre
de bandes rapportées ou par des joints.

OBSERVATION
Il y a lieu de s’assurer de la compatibilité et de la bonne adhésion des
matériaux pour joints sur leur support par des essais de convenance définis
dans la norme NF DTU 44.1.

4.3 Complexe d’isolation thermique intérieure


Les complexes d’isolation thermique intérieure de type plaques de plâtre avec isolant
doivent être conformes à la norme NF EN 13950 « Complexes d’isolation thermique/
acoustique en plaques de plâtre – Définitions, exigences et méthodes d’essai », et
doivent faire l’objet du DTA pour leur mise en œuvre.
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Les complexes d’isolation thermique intérieure sont généralement constitués de :


■■ plaque de plâtre avec isolant à base de plastique alvéolaire (type polystyrène,
polyuréthanne, etc.) ;
■■ plaque de plâtre avec isolant en laine minérale (laine de verre ou laine de roche).

Il existe aussi des panneaux composites de toiture qui doivent faire l’objet d’un Avis
Technique ou d’un Document Technique d’Application.

5. Matériaux isolants
Les matériaux isolants sont mis en œuvre soit entre les éléments d’ossature bois,
soit en tant qu’ITE ou ITI. Ce sont des matériaux isolants semi-rigides. Ces isolants
peuvent assurer une ou plusieurs fonctions d’isolation comme l’isolation thermique,
acoustique et/ou au feu.

OBSERVATION
Pour les matériaux isolants certifiés ACERMI, le caractère semi-rigide de
l’isolant est attesté par le niveau L2 ou par l’indication « semi-rigide » notée
Matériaux

dans les certificats.


Note  : L’ACERMI est l’Association pour la CERtification des Matériaux
Isolants. Elle accompagne de manière neutre et indépendante l’innovation
des isolants. Elle valide en usine et en laboratoire les caractéristiques des
54 isolants thermiques.

En l’absence de certificat, le fabricant de matériau isolant doit fournir la preuve que


CHAPITRE 3

le contrôle de déviation sous poids propre pour le critère de semi-rigidité est réalisé
au moins une fois par mois et qu’il est satisfait de façon constante.

5.1 Matériaux à base de laine minérale


Les isolants à base de laine minérale sont définis dans la norme NF  EN  13162
« Produits isolants thermiques pour le bâtiment – Produits manufacturés en laine
minérale (MW) – Spécification ».
Les isolants peuvent être revêtus ou non et se présentent sous forme de panneaux
ou de rouleaux. Pour une application verticale (entre montants de murs), l’isolant
doit être rigide ou semi-rigide et doit être déclaré de classe WS.

OBSERVATION
Le classement WS des isolants correspond au critère d’absorption à court
terme (24  h) par immersion partielle Wp  <  1,0  kg/m² selon la norme
NF EN ISO 29767 « Produits isolants thermiques destinés aux applications
du bâtiment – Détermination de l’absorption d’eau à court terme : essai par
immersion partielle » (Méthode A).
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Les caractéristiques minimales des matériaux en laine minérale sont :


■■ résistance thermique ≥ 0,5 m2K/W ;
■■ conductivité thermique ≤ 0,060 W/m.K ;
■■ absorption à l’eau court terme, classe WS selon NF EN ISO 29767 ≤ 1 kg/m2 ;
■■ classe de tolérance épaisseur selon NF EN 822, méthode B1, 50 Pa = T2 minimum ;
■■ résistivité à l’air, AFr 5 selon NF EN ISO 9053-1 ;
■■ semi-rigidité D ≤ 0,12 m.

OBSERVATION
Les produits à base de laine minérale en vrac ne sont pas visés par le DTU.
Ils doivent faire l’objet d’un Avis Technique ou d’un DTA.

5.2 Autres matériaux


Il existe d’autres matériaux isolants qui ne sont plus visés par le NF DTU comme :
■■ les isolants en verre cellulaire qui sont définis dans la norme NF EN 13167 ;
les isolants en laine de bois qui sont définis dans la norme NF EN 13168 ;

Matériaux
■■

■■ les isolants en liège expansé qui sont définis dans la norme NF EN 13170 ;

■■ les isolants en fibre de bois qui sont définis dans la norme NF EN 13171.

Tous ces isolants sont non traditionnels et peuvent faire l’objet d’un Avis Technique
ou d’un DTA visant favorablement l’emploi dans une construction à ossature bois 55
(COB) et le domaine d’emploi considéré.

CHAPITRE 3
OBSERVATION
Les « produits réfléchissants » ne sont pas visés par la norme NF DTU 31.2.

ATTENTION
Dans le cas de l’utilisation de matériaux combustibles dans certains types
de bâtiments (par exemple ERP, habitation, etc.), il est demandé de protéger
ces matériaux par un écran thermique (« écran feu »).
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6. Pare-vapeur
Les pare-vapeur ont pour fonction de limiter la transmission de vapeur d’eau à
travers la paroi (verticale ou horizontale ou inclinée) afin d’éviter la formation du
point de rosée à l’intérieur de l’isolant. Ils sont mis en œuvre sur la partie chaude de
la paroi. Il existe des pare-vapeur en film ou en plaque.
Le pare-vapeur est étanche à l’eau et à la vapeur d’eau. Il assure l’étanchéité à l’air de
l’ouvrage.
Les principales caractéristiques d’un film pare-vapeur sont :
■■ perméance ≤  0,005  g/m².h.mmHg  (soit ≤  10,80.10   kg/m².s.Pa transmission
-12

de vapeur) ;
■■ films polyéthylène d’épaisseur > 100 µm ;

■■ films polypropylène d’épaisseur > 100 µm.

6.1 Matériaux souples selon la NF EN 13984


Les membranes souples pare-vapeur doivent être conformes à la norme produit
NF EN 13859 et satisfaire aux exigences ci-dessous.
Matériaux

Tableau 18 : Exigences pour les membranes souples pare-vapeur

Caractéristiques Norme Valeur


Résistance en traction EN 12311-2 ≥ 100 N / 5 cm
Résistance à la déchirure au clou EN 12310 T ≥ 40 N
56 EN 1931
Valeur de l’épaisseur de lame d’air équivalente ≥ 18 m
Méthode B
CHAPITRE 3

Transmission de vapeur d’eau ≤10,80.1012 kg /(m².s.Pa)

ATTENTION
La mise en œuvre des membranes hygrorégulantes (à valeur Sd variable)
n’est pas couverte par la norme NF DTU 31.2.
Ces membranes peuvent faire l’objet d’un Avis  Technique ou d’un
Document Technique d’Application pour leur utilisation en membrane
pare-vapeur. Lorsque les parois sont préfabriquées, la membrane souple
pare-vapeur doit être de type A (selon la norme produit NF EN 13984).
Ne pas confondre une membrane pare-vapeur et une membrane frein-
vapeur. Le frein vapeur est une membrane qui régule le flux de vapeur d’eau
et ce type de matériaux n’est pas défini dans les textes officiels. Ainsi, sa mise
en œuvre n’est pas couverte par la norme NF DTU 31.2.

OBSERVATION
Les caractéristiques des membranes pare-vapeur doivent être données dans
la fiche technique. Cette fiche technique (DoP) doit être mise à disposition
des intervenants du chantier, notamment pour l’utilisation de la règle de
moyen du « facteur 5 ».
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Dans le cas où le système de revêtement extérieur n’ayant pas de lame d’air ventilée
entre derrière le revêtement extérieur ou a une perméance réduite, la perméance
de l’écran pare-vapeur peut être modifiée. La valeur Sd du pare-vapeur peut être
supérieure à 90 m (perméance maximale de 0,001 g/m².h.mmHg).
Les revêtements extérieurs possédant une lame d’air ventilée peuvent être :
■■ les bardages bois conformes à la norme NF DTU 41.2 ;

■■ les bardages en ardoises, en feuilles métalliques et en tôle d’acier ;

■■ les autres revêtements extérieurs dont la mise en œuvre est validée par un Avis

Techniques et/ou un DTA.

6.2 Membrane pare-vapeur de raccordement


Les membranes pare-vapeur utilisées pour réaliser les raccordements de membranes
dans les angles ou au niveau des baies doivent avoir a minima les mêmes propriétés
que la membrane pare-vapeur mise en œuvre. Les membranes peuvent être revêtues
de surfaces autocollantes.

ATTENTION
Les membranes pare-vapeur de raccordement doivent avoir une valeur Sd

Matériaux
supérieure ou égale à celle des membranes mises en œuvre en partie
courante.

57

7. B
 arrière contre les remontées

CHAPITRE 3
capillaires
Les matériaux utilisés comme barrière d’étanchéité pour éviter les remontées
capillaires (bande d’arase) sont définis dans le tableau ci-dessous.
Tableau 19 : Matériaux utilisés comme barrière contre les remontées capillaires

Matériaux Norme Spécifications


Épaisseur minimale 2 mm
Feuille à base de
NF EN 14967 Grésée deux faces
bitume modifié SBS
Résistance à la déchirure au clou : 120 N (NF EN 12310-1)
Type A
Feuille plastique
NF EN 14909 Résistante aux agents alcalins
ou élastomère
Résistance à la déchirure au clou : 120 N (NF EN 12310-1)
Avis Technique Performance à l’usage au moins équivalente
Autres matériaux
ou DTA pour le domaine d’emploi considéré
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8. M
 atériaux de fixation
ou d’assemblage
8.1 Organes de fixation
Pour les assemblages, les organes de fixation couramment utilisés sont définis dans
le tableau ci-dessous.
Tableau 20 : Caractéristiques des organes de fixation

Choix de matériaux ou de la
protection vis-à-vis de la corrosion
Dénomination Norme Diamètre 1 2 3
Intérieur Intérieur Extérieur
sec humide
Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
Ø ≤ 4 mm Rien
Pointes Z275(1) Z350(1)
NF EN 14592
non lisses Fe/Zn 25c
Ø > 4 mm Rien Rien
Z350(1)
Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Agrafes NF EN 14592 -
Z275(1) Z275(1) inoxydable
Matériaux

Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c


Ø ≤ 4 mm Rien
Vis à bois Z275(1) Z350
NF EN 14592
Tirefonds Fe/Zn 25c
Ø > 4 mm Rien Rien
Z350(1)
58 Crampons
Anneaux NF EN 14545 -
métalliques
Boulons
CHAPITRE 3

Fe/Zn 25c
Tiges filetées NF EN 14592 Ø > 4 mm Rien Rien
Z350(1)
Broches
Épaisseur Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Connecteurs ≤ 3 mm Z275(1) Z275(1) inoxydable
métalliques 3 < épaisseur Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
NF EN 14545 Rien
emboutis ≤ 5 mm Z275(1) Z350(1)
Plaques à clou Épaisseur Fe/Zn 25c
Rien Rien
5 mm Z350(1)
Évaluation Technique
Européenne
Chevilles (ou agrément) établie
- cf ETA cf ETA cf ETA
métalliques à partir du guide
ETAG 001
(valant DEE)
Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Évaluation Technique ép ≤ 3 mm
Z275(1) Z275(1) inoxydable
Européenne
Boîtiers, étriers
(ou agrément) Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
et équerres 3 < ép ≤ 5 mm Rien
établie à partir Z275(1) Z350(1)
métalliques
du guide ETAG 015
Fe/Zn 25c
(valant DEE) ép > 5 mm Rien Rien
Z350(1)
Évaluation Technique
Européenne
Tout autre
(ou agrément) -
système
dans les limites
de l’usage visé
1. Revêtement par galvanisation à chaud conforme à la NF EN 10346.
Dans des conditions très corrosives, le matériau utilisé peut être le Fe/Zn 40 ou de l’acier inoxydable ou une protection contre
la corrosion par galvanisation à chaud ou par shérardisation.
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La protection des accessoires d’assemblage vis-à-vis de la corrosion peut être réalisée


avec différentes techniques :
- par protection électrolytique (NF EN ISO 4042) ;
- par galvanisation à chaud (NF EN 10346 pour les plaques, NF EN ISO 10289 pour
les pointes et NF EN ISO 10683 pour les tirefonds et les vis) ;
- par revêtement par shérardisation (NF EN 13811) ;
- par acier inoxydable (NF EN ISO 17668).

ATTENTION
Une attention particulière doit être portée à la compatibilité entre les
métaux et les bois.

Tableau 21 : Compatibilité métaux-bois

Acier Acier Acier


Matériaux Zinc Cuivre Aluminium Plomb Acier
inox galva peint
Sapin
Pin Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Peuplier

Matériaux
Oui pour
Chêne Selon
les classes
Châtaignier Non Oui Non Non qualité Oui Oui
de service
Douglas inox
1 et 2

Plusieurs types de pointes peuvent être utilisés  : les pointes lisses, les pointes 59
torsadées, les pointes annelées ou cannelées. Les pointes annelées ou torsadées
ont une meilleure résistance à l’arrachement que les pointes lisses. Ces pointes

CHAPITRE 3
sont dimensionnées à l’arrachement selon Eurocode 5. Lorsqu’elles sont utilisées en
façade, ces pointes sont en inox pour éviter les coulures de rouille. Les agrafes sont
aussi utilisées pour la fixation des voiles travaillants.

ATTENTION
Une attention particulière doit être portée à l’essence de bois employée car
certaines peuvent être acides (par exemple : chêne, châtaignier, red cedar)
et nécessiter l’emploi d’organes de fixation en inox.

L’Eurocode 5 permet de dimensionner les pointes à l’arrachement et au cisaillement


avec des limitations d’emploi.

Tige lisse

25
Tige annelée 32
38
Tige torsadée 45
50
Tige en spirale 57

64
(mm) Larg. 10,8 mm
Figure 13 : Exemples de pointe lisse, annelée, torsadée, en spirale et agrafe
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ATTENTION
Pour une utilisation en zone de climat maritime (distance inférieure à 10 km
du bord de mer), les organes de fixation doivent être en acier inoxydable
(classe A4 minimum).

Les vis peuvent être filetées en partie ou en totalité et permettent de reprendre les
efforts de cisaillement et de traction. Une vis avec un diamètre supérieur à 6 mm
peut être assimilée à un tirefond. Le tirefond a une tête hexagonale et un pas de
filetage fonction du diamètre de la tige.

Figure 14 : Exemple de vis à bois et tirefond


Matériaux

Les boulons sont des tiges métalliques dont une extrémité est filetée pour recevoir
un écrou et l’autre comporte une tête, contrairement aux tiges filetées qui sont
uniquement totalement filetées. Les broches sont des tiges métalliques lisses qui
permettent de transférer les efforts de cisaillement uniquement. Ces fixations servent
60 pour des liaisons bois/bois ou bois/métal.
CHAPITRE 3

Figure 15 : Exemples de boulon, tirefond, tige filetée

Les chevilles métalliques permettent la liaison des éléments en bois avec le béton. Les
efforts repris par ces chevilles sont des efforts de cisaillement et de traction.

Figure 16 : Exemple de cheville métallique

Les boîtiers, étriers, équerres sont généralement obtenus par pliage et/ou
emboutissage de tôles d’acier d’épaisseur souvent comprise entre 1 et 4  mm.
Ces assembleurs sont généralement utilisés pour assembler les fermettes, les
charpentes traditionnelles et les éléments en lamellé-collé. Les boîtiers et les étriers
sont assimilés à des appuis simples, et les équerres sont assimilées à des pivots.
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Ces éléments ne sont pas prévus pour reprendre des efforts de traction, ils reprennent
uniquement des efforts tranchants.

Figure 17 : Exemple de sabot Figure 18 : Exemple d’étrier

Matériaux
Figure 19 : Exemple d’équerre

8.2 Fixations pour pare-vapeur souples 61


Les membranes souples pare-vapeur peuvent être fixées de deux manières :
■■ soit par pincement de la membrane entre l’ossature porteuse du mur et l’ossature

CHAPITRE 3
du revêtement intérieur ou de la contre-ossature support d’isolant ;
■■ soit par des agrafes en acier galvanisé de longueur suffisante pour que celles-
ci s’ancrent dans le bois au minimum de 15  mm, avec la mise en place d’une
rondelle en plastique rigide de diamètre minimal de 25 mm sous la tête de l’agrafe.

8.3 F ixations pour écrans rigides en panneaux


de fibre de bois
La particularité des vis de fixation pour écrans rigides en panneaux de fibres de bois
est d’avoir un congé de filetage sous la tête de la vis. La longueur de la partie lisse
doit être supérieure ou égale à l’épaisseur de l’écran ou du tasseau support du
revêtement extérieur.
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9. Matériaux pour étanchéité


Ces matériaux permettent d’assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau au droit des liaisons
entre les différents éléments de la construction. Les principaux joints sont les joints
entre les panneaux, les joints de la menuiserie, les joints en périphérie de la menuiserie
dans les panneaux d’ossature bois, les joints de dilatation du bâtiment, etc.

OBSERVATION
La compatibilité entre ces matériaux et les matériaux en contact doit être
vérifiée par des « essais de convenance » selon la norme NF DTU 44.1-P1.1
« Travaux de bâtiment – Étanchéité des joints de façade par mise en œuvre
de mastics – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types ».

9.1 Accessoires adhésifs


Les matériaux les plus couramment utilisés pour l’étanchéité sont repris dans le
tableau ci-dessous.
Tableau 22 : Matériaux couramment utilisés pour l’étanchéité
Matériaux

Type d’accessoire Norme Caractéristiques


- Classe 25E ; 12,5E ou 12,5P
- Support rigide
Mastic extrudable NF EN ISO 11600 - Label SNJF
62 - Essai convenance à réaliser sur support autre
que mortier, alu anodisé et verre
CHAPITRE 3

NF P 85-550
Mastic en cordons préformés NF P 30-303 ou Spécifiées dans la norme
NF P 30-305
En élastomère vulcanisé
Profilé - En matière plastique souple ou rigide
En métal
Mousse imprégnée
NF P85-570 Classe 1
précomprimée
- Matériau compressible et élastique
- Matériau imputrescible à l’humidité
- Compatible avec le mastic
température jusqu’à 70° C
- Mousse de polyéthylène expansé à cellules
Fond de joint fermées (cordon ou bande)
ou
- Bande de mousse imprégnée de résine
(mousse classe 1 ou classe 2
selon NF P85-570)
- Section supérieure à largeur du joint
- Compatible avec son support
- Certification
« CTB Composant et Système Bois »
Bande mastic-colle
- Spécification en fonction de son utilisation :
barrière à la vapeur d’eau ou barrière pour
étanchéité à l’eau (côté extérieur)

Les caractéristiques pour les barrières à la vapeur d’eau et l’étanchéité à l’eau sont
définies dans le tableau ci-dessous.
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Tableau 23 : Caractéristiques pour les barrières à la vapeur d’eau et l’étanchéité à l’eau

Critère
Caractéristique Norme Spécification Barrière à la Étanchéité
vapeur d’eau à l’eau
Résistance
au cisaillement (1) NF EN 12317-2 Test sur adhésif ≥ 40 N ≥ 40 N
Neuf sur la largeur utile
Test sur mastic :
surface 25 x 25mm ≥ 70 % ≥ 50 % de
Résistance Temps de la valeur la valeur à neuf
au cisaillement (1) NF EN 12317-2 de stabilisation : à neuf avec avec un
Vieilli (2) Adhésif : 24 h un minimum minimum
Mastic : 1 semaine de 30 N de 30 N
ou défini par
Résistance le fabricant
NF EN 12316-2 ≥ 25 N ≥ 15 N
au pelage (1)
1. Les essais doivent être réalisés pour chaque nature de support et chaque sens de pose de l’adhésif.
2. Vieillissement
- Vieillissement thermique :
Barrière à la vapeur d’eau : 50 °C + 50 % HR pendant 168 h
Pare-pluie : 14 jours à (23 °C + 50 % HR) + 4 jours à 10 °C + 24 h à (23 °C + 50 % HR)
- Vieillissement UV pour les membranes d’étanchéité à l’eau :
Vieillissement conformément à l’annexe C de la norme NF EN 13859-2 pour les vieillissements 336 h, 1 000 h et 5 000 h.

Matériaux
Les membranes souples peuvent également être équipées de bandes adhésives
intégrées. Ces bandes sont évaluées de la même manière que les bandes adhésives
rapportées.
Dans certains cas d’application des bandes adhésives ou des mastics colles, un
primaire d’accroche est nécessaire pour adhérer sur le support. Les compatibilités 63
d’adhésion doivent être validées avec la présence de ce primaire sur les échantillons.

CHAPITRE 3
9.2 Manchons et œillets
Les manchons de raccordement sont généralement utilisés pour le passage de
conduits et de gaines et les œillets pour le passage de câbles.
Ces accessoires permettent d’assurer la continuité de l’étanchéité à l’air et/ou à
l’eau lorsque les parois doivent être traversées par des conduits de ventilation, prise
électrique, câble, etc. côté extérieur ou intérieur.
Les manchons de raccordement ou les œillets sont en plastique souple ou en
élastomère. Ils sont équipés d’une lumière avec des dimensions inférieures à celles de
l’élément qui le traverse pour assurer une parfaite continuité d’étanchéité par serrage.
Généralement, le serrage est assuré avec une différence de dimension de 10 %.
Pour les accessoires mis en œuvre à l’extérieur, la souplesse à basse température doit
être vérifiée à une température inférieure ou égale à –5  °C. Ils doivent avoir des
performances équivalentes ou supérieures à celles de la membrane pare-pluie.
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9.3 Accessoires pour menuiseries


Ces accessoires permettent de rétablir la continuité de l’étanchéité à l’eau du pare-
pluie (souple ou rigide) au niveau de la baie.
Il existe différents types d’accessoires :
■■ les angles plastiques préformés ;

■■ les membranes d’étanchéité ;

■■ les profilés d’étanchéité métalliques.

Les angles préformés sont réalisés à base de thermoplastiques souples ou


d’élastomères (matériaux conformes à la norme NF EN 13956). Les caractéristiques de
ces matériaux sont mesurées après thermoformage et elles doivent être supérieures
ou égales à celles du pare-pluie.
Tableau 24 : Caractéristiques des angles préformés

Caractéristique Norme Exigence


Résistance à la pénétration d’eau
Neuf NF EN 1928 W1
Vieilli W1
Matériaux

Souplesse à basse température NF EN 1928 T ≤ 5°C

Vieillissement :
Angles non exposés aux UV Annexe C de la norme 336 h UV
Angles exposés aux UV NF EN 13849-2 5000 h UV
64
Les spécifications géométriques de ces angles sont précisées sur la figure ci-dessous.
CHAPITRE 3

30 mm mini

100 mm mini

100 mm mini

Figure 20 : Spécifications géométriques des angles


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Les membranes d’étanchéité sont des membranes souples à coller en matériaux de


synthèse ou en bitume modifié renforcé. Généralement, ces membranes comportent
des adhésifs intégrés. Les caractéristiques de ces matériaux doivent être supérieures
ou égales à celles définies dans le tableau ci-dessous.
Tableau 25 : Caractéristiques des adhésifs intégrés

Caractéristique Norme Exigences


NF EN 1928 – méthode A
Résistance à la pénétration d’eau modifiée par la norme W1
NF EN 13859-2
Neuf : 100 N/5 cm
EN 12311-1 – modifiée par
Vieilli : 50 % de la valeur initiale
Résistance en traction l’Annexe A de l’EN 13859-1
avec un minimum
EN 12311-2
de 70 N/5 cm
Résistance à la pénétration de l’air EN 12114 A ≤ 0,1 m3/(m.h.(daPa)2/3)

La continuité du plan d’étanchéité à l’eau entre la membrane souple pare-pluie


et la membrane d’étanchéité collée au mastic-colle est évaluée conformément à
l’Annexe E de la norme NF DTU 31.2.
Cette annexe précise comment réaliser l’évaluation de la continuité de l’étanchéité

Matériaux
par essais de convenance.
Tableau 26 : Évaluation de la continuité de l’étanchéité par essais de convenance

Essai Neuf ou vieilli Critère


Le critère d’acceptation est
65
Neuf une rupture 100 % cohésive dans
Essai d’adhérence le collage ou dans le support

CHAPITRE 3
par pelage Le critère d’acceptation est
Vieilli thermiquement une rupture 100 % cohésive dans
le collage ou dans le support

Essais complémentaires si la rupture de l’essai initial


n’est pas 100 % cohésive dans le collage

Neuf ≥ 100 N/5 cm
≥ 50 % de la valeur initial
Vieilli thermiquement à l’état neuf avec un minimum
Essai de cisaillement de 70 N/5 cm
≥ 50 % de la valeur initial
Vieilli par immersion à l’état neuf avec un minimum
de 70 N/5 cm
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Les profilés d’étanchéité métalliques sont généralement les bavettes, les capotages
de protection ou des habillages des pièces bois en périphérie des baies (appuis de
fenêtre, linteaux, tableaux). Il s’agit généralement de tôles d’aluminium ou de tôles
d’acier. Ces tôles sont prélaquées avec une épaisseur minimale de laque de 1,5 mm
(15/10ème) pour les tôles aluminium et 1  mm (10/10ème) pour les tôles acier. Les
spécifications pour les tôles mises en œuvre sont définies dans le tableau ci-dessous.
Tableau 27 : Spécifications pour les tôles mises en œuvre

Type de tôle Norme de référence Spécifications


Tôle aluminium NF EN 1396 Catégorie 3 ou 4
prélaquée Épaisseur minimale de prélaquage : 15/10ème
Résistance à la corrosion (indice IRC) : 3 (élevée)
Résistance aux UV (indice IRUV) : 3 (élevée)
Tôle d’acier NF EN 10169 Épaisseur minimale de prélaquage : 10/10ème
prélaquée NF P 34-301 Résistance à la corrosion (indice IRC) : 3 (élevée)
Résistance aux UV (indice IRUV) : 3 (élevée)

Les caractéristiques des revêtements des tôles dépendent de l’environnement où


celles-ci sont mises en œuvre. Les indices IRC et IRUV sont déterminés suivant
l’environnement d’utilisation pour les produits métalliques prépeints pour une
utilisation en extérieur. Ces éléments sont repris dans le tableau ci-dessous.
Matériaux

Tableau 28 : Caractéristiques des revêtements des tôles

Catégorie Environnement d’utilisation IRC IRUV


Milieu rural, urbain ou peu industriel
66 3a
ou marin ≥ 3 km
2 RUV3

3c Rayonnement UV élevé 2 RUV4


CHAPITRE 3

4a Milieu industriel intensif, conditions extrêmes 3 RUV3


4b Milieu marin côtier < 3 km 3 RUV3
4c UV élevé – climat de montagne 3 RUV4
2 ou RUV3 : résistance moyenne
3 ou RUV4 : résistance élevée
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CHAPITRE 4

Durabilité

1. D
 urabilité des bois ou matériaux
à base de bois
1.1 Généralités
La durabilité des bois et matériaux à base de bois est précisée dans le fascicule
documentaire FD P20-651, juin 2011.
La protection des ouvrages de charpente doit être connue. Soit les ouvrages de
charpente sont protégés des intempéries et, dans ce cas, les structures intérieures
doivent être considérées de classe d’emploi  2 du fait des risques d’exposition
pendant la phase chantier. Soit les ouvrages de charpente ne sont pas protégés par
un revêtement extérieur qui assure le rejet des eaux de ruissellement au-delà des
liaisons maçonnerie/bois : dans ce cas, la classe d’emploi des éléments en bois varie
entre 3.2 et 4.
67
OBSERVATION
La classe d’emploi doit être compatible avec la longévité attendue de
l’ouvrage et avec l’exposition du bois.

La maîtrise de la durabilité des ouvrages en bois est basée sur le choix des matériaux
à base de bois en fonction de la nature des sollicitations ayant un impact sur la
durabilité de l’ouvrage (détermination de classe d’emploi, choix de l’essence) et de la
solution technique compatible avec la durée de vie attendue.

Il existe plusieurs classes d’emploi :


■■ classe d’emploi  1  : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est mis en œuvre à
l’intérieur, il n’est pas exposé aux intempéries, ni à l’humidification. L’attaque par des
champignons de discoloration ou par des champignons lignivores est insignifiante
(et toujours accidentelle) ;
■■ classe d’emploi 2 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est mis en œuvre sous abri,
il n’est pas exposé aux intempéries (pluie, pluie abattante). Il peut être soumis à une
humidification occasionnelle mais non persistante. L’attaque par des champignons
de discoloration ou par des champignons lignivores est possible. Il est possible que
le bois soit exposé au rayonnement solaire ;
■■ classe d’emploi 3.1 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est exposé aux intempéries
(pluie). Il peut être soumis à une humidification occasionnelle qui disparaîtra
sur de courtes périodes. L’eau ne doit pas pouvoir s’accumuler. L’attaque par des
champignons de discoloration ou par des champignons lignivores est possible.
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■■ classe d’emploi  3.2  : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est exposé aux
intempéries (pluie). L’humidification peut persister sur de longues périodes. L’eau
peut s’accumuler. L’attaque par des champignons de discoloration ou par des
champignons lignivores est possible ;
■■ classe d’emploi 4 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est en contact direct avec

le sol ou immergé dans l’eau douce. L’attaque par des champignons de discoloration
ou par des champignons lignivores est possible. Le bois qui est en permanence
immergé ou complètement enterré et saturé d’eau n’est pas susceptible d’être
attaqué par des champignons, mais il peut l’être par des bactéries ;
■■ classe d’emploi 5 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est immergé dans l’eau

salée de manière régulière ou permanente. La principale attaque est celle des


organismes marins.
Il existe des certifications des bois traités permettant de compter sur une constance
de qualité. Ces deux certifications permettent de valider l’efficacité de la protection
du bois et l’impact sur la santé (hygiène, sécurité, environnement) :
■■ CTB P+ : cette certification permet de caractériser l’efficacité des produits utilisés
pour les traitements des bois, et aussi de s’assurer de la sûreté du produit, de son
application et du bois traité en service vis-à-vis de l’environnement et de la santé ;
■■ CTB B+ : cette certification permet de caractériser l’efficacité du traitement utilisé
Durabilité

sur les bois, et aussi de s’assurer de la sûreté du traitement en service vis-à-vis de


l’environnement et de la santé ;
Il existe une troisième certification, CTB  A+, qui évalue les sociétés applicatrices
des traitements curatifs et préventifs sur les bois en œuvre. Elle certifie l’efficacité
68 des traitements, la qualification professionnelle et déontologique des entreprises,
la garantie des résultats, l’application des traitements curatifs (cf. le site du FCBA :
www.fcba.fr).
CHAPITRE 4

1.2 Cas particuliers


■■ Ouvrage en bois en contact avec la maçonnerie (lisse basse) :
■■ Classe d’emploi 3.2 lorsqu’une bande d’arase est perforée

■■ Classe d’emploi  2 lorsque les fixations sont non traversantes (par exemple

déportées par équerre métallique)


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■■ Encadrement de baie
Si les ouvrages directement exposés aux intempéries sont protégés par un débord de
toiture, sur la hauteur Hp, les bois peuvent être de classe d’emploi 2.
Si les ouvrages sont situés sur la hauteur non protégée :
■■ Classe d’emploi 3.1 : support de bavette d’appui.
■■ Classe d’emploi 2 : pièce d’encadrement horizontal de baie au niveau des linteaux
(protection par bardage à joints fermés ou par bavette métallique ventilée en
sous-face avec pente de 3 %).
■■ Classe fonction de la conception globale du jambage (vertical) en considérant
le cas le plus défavorable entre la liaison jambage/appui et jambage/revêtement
extérieur.

Durabilité
Hp
69

CHAPITRE 4
Hnp

Hp = hauteur protégée - Hp = 2,5 x D

Figure 1 : Hauteur protégée


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2. Risque biologique
Le bois, matériau omniprésent dans la construction, est sensible à certaines
pathologies. Afin de préserver la qualité de l’habitat, il est essentiel de pouvoir
identifier et lutter contre les parasites suivants :
■■ les insectes à larves xylophages tels que les capricornes, vrillettes, lyctus, etc. ;
■■ la mérule et autres champignons lignivores ;
■■ les termites.

Le tableau  suivant synthétise les différentes classes d’emploi avec les agents de
dégradation du bois.
Tableau 1 : Récapitulatif des classes d’emploi et des agents biologiques attaquant le bois

Classe
Usage général Taux d’humidité Exemple d’emploi Risque biologique
d’emploi
Parquet, lambris,
À l’intérieur Insectes
1 Inférieur à 20 % menuiserie et amé-
Au sec Termites
nagement intérieur
À l’intérieur, ou sous Insectes
abri non exposé Peut dépasser Charpente, ossature Termites
2 aux intempéries occasionnellement correctement Champignons
Durabilité

Possibilité de 20 % ventilées lignivores


condensation
À l’extérieur
au-dessus du sol,
exposé aux Insectes
Bardage, planche
70 intempéries
Fréquemment de rives, fenêtres
Termites
3. 1 Humidification Champignons
supérieur à 20 % posées au nu
courte durée lignivores
intérieur
(séchage complet
CHAPITRE 4

avant
réhumidification)
À l’extérieur
Bardage, solive sur
au-dessus du sol,
cave humide et
exposé aux Insectes
autre pièce non
intempéries Termites
Fréquemment ventilée ou encas-
3.2 Humidification Champignons
supérieur à 20 % trée dans un mur
longue durée (avec lignivores
humide, menui-
stagnation d’eau
serie posée au nu
et séchage avant
extérieur
réhumidification)
Bois horizontaux
Insectes
en extérieur comme
À l’extérieur au Termites
Toujours supérieur balcon, bois en
4 contact du sol Champignons
à 20 % contact avec le sol
et/ou l’eau douce lignivores
ou source
d’humidification
Insectes(1)
Immergé dans l’eau
Contact Termites(1)
salée de manière Piliers, pontons,
5 permanent avec Champignons
régulière ou bois immergés
eau de mer lignivores(1)
permanente
Térébrants marins
1.  La partie du bois située au-dessus de la zone immergée peut être exposée à tous les agents biologiques mentionnés
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2.1 Les termites


Près de 4 000 communes sont infestées par des termites en France métropolitaine.
Les principales régions concernées par ces infestations sont le Sud-Ouest, les côtes
Atlantique et Méditerranéenne, les départements bordant les vallées du Rhône, de
la Garonne et de la Loire ainsi que l’Ile-de-France.

de 75 à 100 %
de 50 à 75 %
de 25 à 50 %
de 10 à 25 %
de 1 à 10 %
Infestation localisée
Infestation inconnue

Durabilité
71

Figure 2 : Évolution de l’infestation de termites en France

CHAPITRE 4
Les zones contaminées par les termites sont définies par arrêté préfectoral. Une carte
est disponible sur le site internet www.service-public.fr. Dans le cas où la construction
se situe dans une zone contaminée, des dispositions spécifiques sont à prendre pour
protéger le bâtiment.
Afin de protéger les ouvrages à ossature bois du risque termites et insectes xylophages,
la règlementation a évolué. Ainsi, dans le neuf, il est désormais obligatoire de :
■■ prendre des mesures de protection contre les insectes xylophages des bois et
matériaux à base de bois participant à la solidité des bâtiments ;
■■ prendre des mesures de protection des bâtiments avant construction pour

prévenir des infestations de termites souterrains.


Ces moyens de protection vis-à-vis des attaques de termites sont :
■■ Barrières physiques : il s’agit d’obstacles aux cheminements des termites comme
les débords de dalle et les boucliers métalliques. Ces moyens de protection
permettent également de rendre plus visibles les cordonnets des termites ;
■■ Traitement des bois d’ossature : il s’agit de traiter préventivement les bois d’ossature
qui ne peuvent pas être visités au cours de la vie de l’ouvrage.
Dans l’ancien, la règlementation actuelle oblige le propriétaire à déclarer en mairie la
présence de termites au niveau de son bien et de faire réaliser un état parasitaire dans
le cadre d’une vente. Le maire a, quant à lui, le pouvoir d’injonction de diagnostic
et/ou de traitement.
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2.2 La mérule

Nombre de
communes
infestées par
département (en %)

Inconnue
Chantiers localisés

de 1 à 5 %
de 5 à 15%
de 15 à 25 %
de 25 à 50 %
de 50 à 75 %
de 75 à 100 %
Durabilité

72
Figure 3 : Évolution de l’infestation de mérules en France

Près de 2 300 communes font face à la présence de mérule, un champignon lignivore


CHAPITRE 4

qui s’attaque insidieusement aux charpentes, planchers et boiseries anciennes. Il se


développe dans les bâtiments où le taux d’humidité est anormalement élevé. Les
régions les plus touchées par ce parasite sont la Bretagne, les Hauts-de-France, la
Normandie et l’Ile-de-France.
Depuis 2014, la loi ALUR instaure un dispositif de lutte contre ce champignon
parasite et impose la déclaration des cas de mérule en mairie par les occupants
(locataires, propriétaires ou syndics de copropriété si l’infestation se trouve dans les
parties communes). Si le diagnostic mérule n’est toujours pas obligatoire, l’acquéreur
doit cependant être informé de la présence d’un risque mérule dans le cadre d’une
vente.
Afin de limiter les risques d’infestation de mérule, il est conseillé de :
■■ vérifier l’étanchéité en façade et en couverture ;
■■ assurer une bonne ventilation ;
■■ éviter les bois en contact avec le sol (ex : terre battue).
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La détection précoce des infestations


Bioguess, filiale du CSTB, est spécialisée dans le diagnostic et la surveillance du
développement des champignons et des insectes en environnement intérieur.

Moisissures Mérule Insectes xylophages

Contrôler la présence de parasites


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Durabilité
avant que les dégâts n’apparaissent.

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5 jours après réception 73
facile d’utilisation plus de 10 ans de
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CHAPITRE 4
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prémices de leur développement grâce à une technologie innovante d’analyses
en temps réel.

Plus d’informations sur www.bioguess.fr


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3. E ntretien des constructions


à ossature en bois
Les constructions à ossature en bois nécessitent un entretien régulier afin de garantir
la continuité de l’étanchéité à l’air et à l’eau de l’ouvrage.
Plusieurs parties de l’ouvrage nécessitent un entretien :
■■ le sous-bassement ;

■■ les façades et pignons ;

■■ la toiture ;

■■ les parties intérieures.

Tableau 2 : Entretien des bâtiments à ossature en bois

Parties de l’ouvrage
Entretien à réaliser par le maître d’ouvrage
nécessitant un entretien 
Vérifier que les entrées et les sorties d’air ne soient pas obstruées
et que la végétalisation en pied de façade
ne soit pas trop envahissante.
Pour les soubassements accessibles, vérification régulière de l’absence
Sous-bassement de cordonnets de termites. Éviter le stockage de matériaux contenant
de la cellulose à proximité de l’ouvrage afin de limiter la venue
Durabilité

des termites.
Entretien de la végétalisation afin de maintenir la garde
au sol de l’ouvrage.
Contrôle visuel des fixations et des joints du revêtement extérieur
Vérifier que les orifices de ventilation de la lame d’air
74 ne soient pas obstrués.
Entretien des pièces soumises au frottement
dans les menuiseries extérieures.
CHAPITRE 4

Sur les menuiseries extérieures, vérifications que les trous


Façade et pignon
de rejet d’eau ne soient pas bouchés.
Vérification de l’efficacité et nettoyage des grilles de ventilation
Débouchage et vérification des descentes d’eaux pluviales
et des conduits.
Entretien et/ou réfection des peintures ou lasures des revêtements
extérieurs, des menuiseries et des volets.
Nettoyage des gouttières, chéneaux et écoulement d’eau.
Vérification et remplacement, si nécessaire, des éléments
Toiture
de couverture cassés ou manquants.
(couverture et étanchéité)
Vérification et remplacement, si nécessaire, des gouttières
ou chéneaux défectueux.
Vérification de l’étanchéité des sols et des murs lavables.
Vérification du bon fonctionnement des conduits
Parties intérieures et tuyauteries diverses.
Vérification du bon fonctionnement
de la ventilation mécanique contrôlée.
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CHAPITRE 5

Ouvrage de fondation
et soubassement

Les constructions à ossature bois sont considérées comme des constructions légères.
Les fondations qui peuvent être mises en œuvre sont soit des fondations continues,
soit des semelles discontinues placées sous les poteaux, par exemple.

1. Règles générales
Les éléments de structure en bois ne doivent jamais être en contact direct avec le sol.
Les fondations en bois ne sont pas visées par la norme NF DTU 31.2.
La construction à ossature bois repose sur :
■■ des ouvrages de fondation ;
■■ un soubassement en maçonnerie couronné par un chaînage ; 75
■■ des renforts verticaux si des efforts de soulèvement sont possibles.

2. R
 éférentiels pour les fondations
et ouvrages de soubassement
Les documents qui régissent les travaux de fondation sont :
■■ pour les fondations superficielles, NF DTU 13.1 pour leur dimensionnement ;
■■ pour les fondations profondes, NF DTU 13.2 ;
■■ pour les cuvelages, NF DTU 14.1.
Et pour les travaux de soubassement :
■■ pour les ouvrages en maçonnerie de petits éléments (parois et murs), NF DTU 20.1 ;
■■ pour les ouvrages en béton, NF DTU 21 ;

■■ pour les ouvrages en béton banché, NF DTU 23.1.

Le dallage sur terre-plein doit satisfaire à la norme NF  DTU  13.3 et peut être
désolidarisé ou non du chaînage.
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3. Dispositions particulières
Les éléments en bois de la construction (lisse basse ou traverse basse) reposant sur
les murs de fondation ne doivent pas se trouver à moins de 20 cm au-dessus du sol
fini extérieur.

OBSERVATION
En présence d’un caniveau raccordé au réseau d’évacuation des eaux
pluviales, le niveau du sol extérieur peut être le fond du caniveau si celui-ci
a une profondeur minimum de 200 mm et une largeur de 200 mm avec
une grille métallique galvanisée.
Ouvrage de fondation et soubassement

3.1 M
 ise en œuvre des murs à ossature bois –
Règles générales
Lorsqu’un mur à ossature bois est mis en œuvre sur un ouvrage de soubassement,
celui-ci doit être isolé par une barrière d’étanchéité à l’eau (bande d’arase) pour éviter
les remontées capillaires et par un dispositif d’étanchéité à l’air (mousse imprégnée
pré-comprimée).
Les lisses basses doivent être fixées à l’ouvrage de soubassement par des fixations
adaptées et dimensionnées pour reprendre les charges apportées par les murs à
ossature bois. La lisse basse doit être fixée a minima à chaque extrémité.
76
OBSERVATION
CHAPITRE 5

Les fixations par pisto-scellement ne sont pas visées par la norme


NF DTU 31.2.

Les fixations des murs à ossature bois doivent être réalisées en partie basse :
■■ soit sur la lisse basse ;
■■ soit directement sur les ouvrages de soubassement en traversant la lisse basse ou
par des fixations déportées ;
■■ soit sur la solive du plancher bois (soit plancher bois sur vide sanitaire).

OBSERVATION
La fixation des murs à ossature bois intermédiaires peut être réalisée de la
même manière qu’en partie basse :
−− soit sur la solive du plancher bois intermédiaire interposé (murs en
étage) ;
−− soit sur la lisse haute de chaînage des murs de l’étage inférieur (plancher
intermédiaire non interposé entre deux murs bois).
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ATTENTION
Dans le cas de murs pleins (murs assurant le contreventement), les montants
d’extrémité et les montants situés de part et d’autre des ouvertures doivent
être ancrés dans le soubassement. L’ancrage doit être réalisé par scellement
direct ou par fixation mécanique.
Dans le cas d’un mur intermédiaire, l’ancrage des montants doit être réalisé
dans le niveau inférieur.

3.2 O
 ssature bois sur dalle maçonnée
avec chape et isolant

Ouvrage de fondation et soubassement


Dans le cas d’un mur à ossature bois mis en œuvre sur une dalle maçonnée avec
chape et isolant sous chape, les dispositions à respecter pour assurer une bonne
étanchéité à l’air et à l’eau sont les suivantes :
■■ la largeur de la lisse basse doit être au moins égale à la largeur des bois d’ossature ;
■■ le revêtement extérieur doit avoir un débord d’au moins 30 mm par rapport au

bord bas de la lisse basse ;


■■ entre la lisse basse et la dalle béton, deux calfeutrements en mousse imprégnée

précomprimée doivent être mis en œuvre ;


■■ la bande d’arase doit être mise en œuvre entre l’ossature bois et les calfeutrements.

Un film pare-vapeur doit être fixé en sous-face du plancher. Le pare-vapeur doit être
mis en œuvre avant le coulage de la chape et avant la mise en œuvre des isolants 77
sous la chape.

CHAPITRE 5
Bande
d’arase

Bande de mousse
Lisse basse
imprégnée
précomprimée

Figure 1 : Mise en œuvre du film pare-vapeur


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OBSERVATION
Il faut ajouter à la largeur de la lisse basse quelques centimètres (l’épaisseur
de la lisse basse + 1 cm) de plus pour avoir un film bitumineux débordant.
Cette bande va déborder sur les deux côtés dont l’intérieur et l’extérieur
de la structure. La partie intérieure est relevée vers l’épaisseur de la lisse
et maintenue par des agrafes. La partie extérieure (de 1 cm) est repliée vers
le bas.

3.3 Ossature bois sur vide sanitaire


Ouvrage de fondation et soubassement

NF DTU 51.3

Dans le cas d’un plancher en bois sur vide sanitaire, une ventilation par des orifices
régulièrement répartis le long des façades opposées est nécessaire. Ces orifices
doivent être situés à au moins 40 cm des murs pignons et espacés de 5 m maximum
sur un même côté. La hauteur entre le nu inférieur des solives et le sol du vide
sanitaire doit être au minimum de 30 cm comme défini par la norme NF DTU 51.3.
La surface totale minimale des orifices de ventilation est définie dans le tableau 1.
Tableau 1 : Ventilation des vides sanitaires sous plancher bois

Surface de ventilation par


Classe Classe
Type de vide sanitaire rapport à la surface du sol
d’emploi de service
du vide sanitaire
78 Vide sanitaire bien ventilé 1/150 2 2
Vide sanitaire moyennement ventilé 1/250 2 ou 3 2
CHAPITRE 5

Vide sanitaire avec risque de stagnation


1/150 3 3
d’eau ou faiblement ventilé

D’autres dispositifs peuvent être prévus si cette répartition ne peut pas être respectée,
comme des cheminées d’aération, par exemple.

ATTENTION
Des grilles anti-intrusion doivent être mises en place pour empêcher
l’intrusion d’animaux par les orifices de ventilation.
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Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en
acier et vide
entre montants
Dalle de plancher

Solive d’about Pare-vapeur

Semelle d’assise Isolant

Panneau

Ouvrage de fondation et soubassement


support d’isolant
Barrière de capillarité
Poutre en I ou
Hauteur de composite
Profil de renfort alu réservation
minimum 300 mm

Figure 2 : Exemple de pied de façade avec plancher bois sur muret de soubassement

Afin d’assurer l’étanchéité à l’air et à l’eau, il est nécessaire que :


■■ le film pare-pluie descende jusqu’au nu inférieur de la lisse basse ;
■■ le film pare-vapeur situé sous le panneau de plancher soit retourné sur la face
extérieure de la solive de rive et qu’il soit fixé par agrafage (figure 3) ;
■■ le film pare-vapeur de la paroi verticale descende jusqu’au plancher avec une 79
surlongueur d’au moins 100  mm et qu’il soit rabattu et collé avec un ruban
adhésif ou mastic colle sur le panneau de plancher (figure 4).

CHAPITRE 5
Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en
acier et vide
entre montants
Revêtement de sol
Retour du
pare-vapeur Panneau de plancher
avec agrafage
Pare-vapeur
Solive de rive

Grille anti-rongeur Isolant

Panneau de fond
30 mm de dalle bois

Poutre en I
ou composite
Barrière 200 mm
d’étanchéité Renfort d’isolation
et anti-capillarité pour rupture de pont
thermique
Figure 3 : Plancher bois sur vide sanitaire
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Derrière bardage,
montant vertical en bois
Isolant extérieur ou en acier et vide
entre montants
Tasseaux horizontaux

Barrière d’étanchéité
et anti-capillarité
(celle-ci remonte Revêtement de sol
côté extérieur pour éviter
une remontée capillaire Chape béton
par les angles du béton)
Grille anti-rongeur Isolant
Ouvrage de fondation et soubassement

30 mm

200 mm

Dalle béton

Isolant
Figure 4 : Liaison du mur extérieur/dalle maçonnée avec chape isolée

80
CHAPITRE 5
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CHAPITRE 6

Ouvrages d’ossature
(parois verticales, planchers,
escaliers et parois inclinées
ou éléments de charpente
supportant l’étanchéité)

Les ouvrages d’ossature visés dans ce chapitre sont :


■■ les parois verticales ;
■■ les planchers ;
■■ les escaliers ;
■■ les parois inclinées ou les éléments de charpente supportant une étanchéité ou
une couverture.
81

1. Règles générales
1.1 Cas d’application des règles générales
■■ Cas d’application des règles générales
Les bâtiments pour lesquels les règles générales s’appliquent sont les bâtiments visés
par la norme NF DTU 31.2 et définis dans le chapitre 1 du présent guide « domaine
d’application du guide ».

■■ Cas d’application des règles simplifiées


Les dispositions architecturales pour ces ouvrages sont :
■■ RdC + combles perdus avec une pente de toiture ≤ 50 % ;
■■ RdC + combles perdus ou habitables avec une pente de toiture comprise entre
50 et 100 % ;
■■ R+1 avec combles perdus avec une pente de toiture ≤ 50 % ;
■■ R+1 avec combles perdus ou habitables avec une pente de toiture comprise entre
50 et 100 % ;
■■ R+1 avec toiture-terrasse non accessible avec une hauteur d’acrotère limitée à
700 mm.
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La hauteur d’un niveau doit être comprise entre 2,50 m et 3,40 m.


La hauteur d’une réhausse, dans le cas de combles habitables, est de 1,40 m.
Les dispositions constructives énoncées dans les chapitres suivants valent pour les
conditions de vent définies suivantes (selon Eurocode NF EN 1991-1-4 et son annexe
nationale) :
■■ région de vent : 1 à 4 ;
■■ catégorie de rugosité 86
de terrain : IIIa, IIIb et IV.
03

23 01 74
62
17 59 69
16 87 6380 42
76
02
08 73
19 60 38
14 55 57
24 15
27 95
43 08
50 78 67
77 54
61
91
33 29 22 28 05
10
07 26 88
35
4653 52
58 72 45 48 89
68

47 1241 88 90
Ouvrages d’ossature

44 49 21
37 84 25 04
40 18 58 30
36 39
85
79 8186 71
32 34 03
13 83
31 23 01 74
17 69
64 16 87 63 42

65 11 19 38
73

09 24 15 43

33 05
66 46
48
07 26

82
12
Zone 1 47
84 04
40 30 06
81
Zone 2 32
31
34 13 83

64
CHAPITRE 6

Zone 3 65
09
11

66
Zone 4* 2B

2A
D’après la carte « vent » de l’Eurocode EN 1991-1-4 (novembre 2005)

Figure 1 : Carte des zones de vents

OBSERVATION
Les conceptions parasismiques ne sont pas visées par ce guide. Les
constructions réalisées dans des zones sismiques devront être justifiées
conformément aux normes NF  EN  1998 – Eurocode  8 et NF  EN  1995 –
Eurocode 5.
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1.2 Règles générales de stabilité


La stabilité de ces ouvrages est justifiée par calcul selon les Eurocodes structuraux.

OBSERVATION
Dans le cas de chantiers où il existe des Documents Particuliers du
Marché (DPM), ceux-ci définissent les référentiels utilisables pour le
dimensionnement des ouvrages.

La stabilité d’un ouvrage en construction à ossature bois peut être assurée :


■■ soit par des portiques de stabilité (transversaux ou longitudinaux) ;
■■ soit par les parois ;

■■ soit par la présence d’un voile travaillant ;

■■ soit par la présence de contreventements (croix de Saint-André, système K,

poutre au vent, etc.).


Les hypothèses nécessaires pour la stabilité des ouvrages à ossature bois sont :

Ouvrages d’ossature
■■ un comportement rigide des planchers en tenant compte de la compatibilité des
déformations entre deux niveaux ;
■■ l’absence de torsion dans le bâtiment.

OBSERVATION
Afin de limiter la tension dans l’ouvrage, certaines conditions doivent être
respectées : 83
– contreventements répartis de manière homogène en périphérie de
l’ouvrage ;

CHAPITRE 6
– répartition homogène des efforts de vent.
Des dispositions constructives sont données dans l’Annexe D §D.1.4 de la
norme NF DTU 31.2.

La connaissance des différents points suivants est nécessaire pour justifier la stabilité
des ouvrages de charpente par calcul :
■■ les charges agissant sur la structure et leur transmission aux fondations ;
■■ la nature et le classement mécanique des bois utilisés (classe mécanique minimale
C18 pour résineux et D18 pour feuillus) ;
■■ le traitement de la durabilité du bois (durabilité conférée – par l’application de
produit ou durabilité naturelle) ;
■■ les détails d’assemblage et le type d’ancrage utilisé et leur nombre ;
■■ si nécessaire, les points d’élingage pour la manutention, le levage des panneaux.

OBSERVATION
Dans le cas d’une durabilité par application de produit (durabilité conférée),
la connaissance de la nature et du mode d’application du produit de
préservation et l’obtention d’une attestation de traitement en fonction de
la classe biologique d’emploi sont nécessaires. Dans le cas d’une durabilité
naturelle, la connaissance de la classe de durabilité du bois en fonction de
la classe d’emploi s’impose.
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1.3 D
 ispositions constructives justifiant
de la stabilité générale de l’ouvrage
Les conditions suivantes doivent être respectées pour la stabilité générale d’une
construction bois sans justification complémentaire et en appliquant les dispositions
définies ci-après (règle simplifiée de justification du contreventement et des ancrages
des murs à ossature bois – Annexe D) :
■■ les bois d’ossature sont au minimum de classe C18 pour les résineux et D18 pour
les feuillus ;
■■ les bois d’ossature doivent avoir les sections minimales définies dans le tableau
ci-après en fonction du type de bâtiment et de la région vent.
Tableau 1 : Section de bois d’ossature (mm x mm)
Région vent
Type d’ouvrage Région 1 Région 2 Région 3 Région 4
R + combles
36 x 95 36 x 95 36 x 95 45 x 95
non aménageables
Ouvrages d’ossature

R + combles
45 x 95 45 x 120 45 x 120 45 x 145
aménageables
R+1 + combles
45 x 120 45 x 120 45 x 145 45 x 220
non aménageables
R+1 + combles
45 x 145 45 x 170 45 x 220 45 x 220
aménageables

84 ■■ la hauteur des éléments d’ossature doit être comprise entre 2,50 m et 3,40 m ;
■■ la lisse basse du mur bois doit reposer sur un appui continu avec tolérance de 5 %.
La lisse basse a une épaisseur de 45 mm minimum.
CHAPITRE 6

h
2,50 m
≤ h ≤ 3,40 m

≥ 1,20
m
≥ 1,20
m

Figure 2 : Dimensions des voiles travaillants


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■■ chaque niveau doit être contreventé indépendamment ;


■■ l’espacement maximal entre deux murs parallèles résistant à des efforts horizontaux
est de 10 mètres. Les voiles de refend doivent être positionnés au centre du mur
avec un décalage maximum de 25 % par rapport à la position centrale.

≤ 10 m

≤ 10 m

Figure 3 : Espace maximal entre murs parallèles

Ouvrages d’ossature
■■ l’espacement maximal entre les montants d’ossature est de 0,60 m ;
■■ au moins l’une des faces (intérieure ou extérieure) des parties opaques comprend
au moins 2  voiles travaillants d’une largeur supérieure ou égale à 1,20  m. Les
voiles travaillants à considérer ont une largeur b telle que b ≥ h/4. Les longueurs
cumulées des voiles situés sur deux faces opposées doivent avoir un rapport
compris entre 0,5 et 2.
■■ les voiles travaillants sont fixés à la structure porteuse par des pointes non lisses 85
(diamètre entre 2,1 mm et 3,1 mm) ou des agrafes (diamètre supérieur à 1,5 mm).
Les fixations doivent s’enfoncer d’au moins 35 mm dans les bois d’ossature.

CHAPITRE 6
■■ une protection au feu de 15  minutes minimum du voile travaillant doit être
assurée par le parement intérieur et éventuellement par l’isolant.
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2. Parois verticales (murs)


Les parois verticales sont généralement constituées d’une ossature bois, d’un système
de contreventement, d’un système d’isolation, d’une étanchéité à l’eau et à la vapeur
d’eau. L’ossature des parois est constituée de montants, de traverses hautes et
basses d’un complexe d’isolation thermique entre ces montants et de panneaux de
contreventement.
Isolant
Panneaux de
contreventement Ossature

Support extérieur Pare-vapeur


et revêtement
extérieur

Support du revêtement
intérieur
Pare-pluie
Ouvrages d’ossature

Revêtement
intérieur

86
lisse basse
CHAPITRE 6

Bande d'arase

Figure 4 : Exemple de composition d’une paroi verticale

Traverse haute

Montant
périphérique

Panneau de Montant intermédiaire


contreventement

Traverse basse

Figure 5 : Exemple d’angle de paroi


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Il existe deux types de techniques constructives : la technique ossature plateforme


et la technique poteaux/poutres. Dans la première technique, les murs peuvent
reprendre certaines charges du bâtiment. Dans la seconde, les éléments de mur sont
seulement des éléments de remplissage. Dans les deux cas, les murs peuvent être
continus ou non et comporter des menuiseries.
Dans le cas des murs préfabriqués, il est possible de les recevoir sur le chantier avec
leur revêtement définitif (préfabrication d’usine).
Tableau 2 : Tolérances dimensionnelles des parois verticales

Type de tolérance Critère


Hauteur de paroi ± 3 mm sur cote nominale
Largeur ± 3 mm sur cote nominale
Épaisseur ± 2 mm sur cote nominale
Diagonale (différence de longueur entre 2 < 5 mm si diagonale ≤ 6 m
diagonales) ≤ 7 mm si diagonale > 6 m
Faux équerrage ≤ 1 mm/m

Ouvrages d’ossature
Planéité (en quelconque endroit sur le mur) Sous une règle de 2 m, flèche maximale ≤ 5 mm
Note : certains parements extérieurs sous Avis Technique peuvent nécessiter une tolérance de planéité plus importante,
de l’ordre de 2 à 3 mm/m.

2.1 D
 ispositions constructives justifiant
de la stabilité 87
■■ Élément d’ossature

CHAPITRE 6
Le vide entre deux montants d’ossature ne doit pas être supérieur à 600  mm.
Cet espacement peut être réduit en fonction des charges à reprendre, du format des
panneaux de contreventement ou des revêtements extérieurs ou intérieurs. Dans le
cas contraire, cet espacement doit être déterminé par les sollicitations appliquées
à l’ouvrage et par les revêtements intérieurs ou extérieurs (entraxe des ossatures).
Tableau 3 : Dispositions constructives pour les bois d’ossature

Épaisseur
Épaisseur
Caractéristiques Unité Tous types de bois
LAMIBOIS
d’ossature hors LAMIBOIS
Épaisseur minimale à humidité Entre 30 et 35
mm 36
de service avec 2 plis croisés

Écart
mm 1,5 1,5
sur la longueur
Largeur
Élancement
- 6 10
maximal
Humidité % 18 18
Écart sur la longueur : écart entre la partie la plus large et la partie la moins large sur la longueur de l’élément.
Élancement : rapport largeur/épaisseur.
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Les éléments d’ossature ont une épaisseur minimale de 36  mm (correspondant à


l’humidité de service). Dans le cas d’utilisation de LAMIBOIS, l’épaisseur est comprise
entre 30 et 35 mm avec un minimum de deux plis croisés. Ces deux plis croisés ne
sont plus obligatoires lorsque l’épaisseur est supérieure à 35 mm.
Lorsque deux panneaux de contreventement sont fixés sur le même montant ou
la même traverse, son épaisseur nominale doit être supérieure ou égale à 45 mm.
L’épaisseur de la lisse basse doit aussi être supérieure ou égale à 45 mm.
Sur la longueur d’un élément, il est autorisé un écart de 1,5 mm entre la partie la
plus large et la partie la moins large. La largeur minimale à l’humidité de service est
de 100 mm.
L’élancement maximal (rapport largeur / épaisseur) est de 6 pour les bois de structure
et de 10 pour le LAMIBOIS.
L’humidité de service du bois au moment de l’assemblage doit être au maximum de
18 %. Un écart de 4 % peut être admis entre deux éléments.
Ouvrages d’ossature

ATTENTION
L’humidité des bois doit être contrôlée avant la mise en œuvre de la barrière
à la diffusion de la vapeur d’eau (Pvapeur)

Il est possible de réaliser des murs cintrés avec un rayon de courbure minimal de
2,80 m (distance entre le nu extérieur et le centre du cercle).
88 Les spécifications pour la réalisation d’un mur courbe sont les suivantes :
■■ le voile de contreventement doit être en panneau de contreplaqué de type 3S ;
CHAPITRE 6

■■ pour un rayon de courbure compris entre 2,80 m et 5,00 m, les montants d’ossature
doivent avoir un entraxe maximal de 300 mm et le voile de contreventement doit
avoir une épaisseur maximale de 10 mm ;
■■ pour un rayon de courbure supérieur à 5,00 m, les montants d’ossature doivent
avoir un entraxe maximal de 400 mm et le voile de contreventement doit avoir
une épaisseur maximale de 12 mm ;
■■ l’axe des montants d’ossature doit être orienté dans l’axe du rayon de courbure ;
■■ les lisses et les traverses doivent être fabriquées à partir d’éléments bois usinés ou
de bois lamellés-collés cintrés.
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300 mm
300 mm

300 mm

300 mm Rayon mini 2,80 m

Ouvrages d’ossature
Figure 6 : Mur cintré

■ Élément d’ossature pouvant contenir une menuiserie


En aucun cas, les menuiseries ne doivent reprendre des charges. Suivant la norme
NF  DTU  36.5 «  Travaux de bâtiment – Mise en œuvre de fenêtres et portes
extérieures », un jeu doit être aménagé en périphérie des menuiseries.
89
La stabilité des linteaux et des poteaux (encadrement de baie) doit être justifiée. Il
est admis une flèche maximale de 1/500ème de la portée pour les linteaux et celle-ci

CHAPITRE 6
est limitée à 10 mm.

Linteau Support du linteau


de la fenêtre

Linteau de
la fenêtre
Montant latéral
continu sur la
hauteur du mur

Montant
renfort
Appui
de la fenêtre
Support de l’appui
de la fenêtre
Figure 7 : Dispositions pour la mise en œuvre d’un encadrement de baie
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ATTENTION
L’étanchéité en périphérie des menuiseries doit être réalisée en prenant en
compte les déplacements et/ou les déformations de la structure.

Dans le cas de la mise en œuvre d’une isolation complémentaire par l’extérieur, des
éléments d’ossature doivent permettre de reconstituer un cadre continu sur toute la
périphérie de la baie (contre-ossature support du doublage extérieur).

OBSERVATION
Tolérances dimensionnelles des chevêtres à respecter :
−− Tolérances dimensionnelles de la baie : +/- 5 mm.
−− Tolérances de verticalité : +/- 3 mm.
−− Tolérances d’horizontalité : +/- 3 mm.
−− Tolérances de rectitude montants/traverses  :  <  3  mm sous une règle
de 2 m.
Ouvrages d’ossature

■■ Voile travaillant
Le panneau assurant la fonction du voile travaillant peut être positionné du côté
extérieur (côté froid) ou du côté intérieur (côte chaud) du mur.
Une attention particulière doit être portée à la nature du panneau et à sa position car
ces panneaux ont une influence sur les transferts de la vapeur d’eau.
90
Les panneaux utilisés comme voile travaillant doivent être de classe de service 2.
L’épaisseur des panneaux ayant une fonction de voile de stabilité, est fonction des
CHAPITRE 6

efforts à reprendre. L’épaisseur minimale définie dans la norme NF  DTU  31.2 et
l’épaisseur standard courante sont définies dans le tableau ci-dessous.
Tableau 4 : Épaisseur recommandée et courante des voiles travaillants hors zone sismique

Épaisseur minimale
Épaisseur courante
Type de panneaux recommandée
(en mm)
(en mm)
Contreplaqué 7 10
Panneaux OSB 3 9 9
Panneaux OSB 4 8 9
Panneaux de particules 10 10
Panneaux LVL (LAMIBOIS) avec au minimum
15 27
5 plis dont 2 croisés au minimum
Note : ce tableau ne prend pas en compte les efforts sismiques. Les épaisseurs peuvent être différentes si le bâtiment se situe
en zone sismique (cf. NF EN 1998).

■■ Assemblage montant/traverse
En présence d’un voile travaillant, l’assemblage montant/traverse est assuré soit
par deux pointes crantées, torsadées ou annelées, soit par des vis. L’enfoncement
nécessaire de l’organe d’assemblage dans le dernier élément assemblé est au
minimum une fois l’épaisseur de l’élément à fixer.
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En cas d’absence de voile travaillant, les assemblages montants/traverses assurant


le contreventement (type portique) doivent être dimensionnés pour reprendre
ces efforts.

■■ Fixation du voile travaillant


Le voile travaillant peut être fixé sur l’ossature par des vis, des pointes non lisses ou
des agrafes.
Il doit être fixé sur toute sa périphérie. Si la hauteur du panneau est inférieure à celle
du mur, alors une entretoise doit être mise en œuvre pour supporter la rive haute
du panneau.
Dans le cas d’utilisation de pointes ou d’agrafes, l’enfoncement doit être supérieur ou
égal à 35 mm. Dans le cas d’utilisation de vis à bois, l’enfoncement doit être supérieur
ou égal à 25 mm.
Les organes de fixation doivent être enfoncés de manière à ce que leur tête affleure
avec la surface du panneau mais cet enfoncement ne doit pas excéder 1 mm.

Ouvrages d’ossature
En périphérie des panneaux, les fixations ne doivent pas être disposées à moins de
1 cm des bords et leur écartement doit être compris entre 75 et 150 mm. Dans le
cas de fixation des panneaux sur des éléments intermédiaires, l’espacement entre
les fixations est compris entre 150 et 300  mm. Le type de fixations ainsi que leur
espacement dépendent de la hauteur de l’ouvrage et du type de terrain.
Tableau 5 : Choix du type de fixation en fonction du type de bâtiment et de la pente du terrain

Type de bâtiment 91
R+1 + comble
R + comble R + comble
non aménageable
(Pente toiture Pente toiture entre

CHAPITRE 6
(pente toiture
inférieure à 50 %) 50 % et 100 %
inférieure à 50 %)

Type de Diamètre Entraxe Diamètre Entraxe Diamètre Entraxe


fixations mm mm mm mm mm mm

Pointes 2,5 150


Terrain plat 1,9 150 2,5 100
non lisses 2,1 100
(pente inférieure
à 5 %) Agrafes 1,9 150 1,9 150 1,9 100

Pointes
Terrain dont 1,9 150 2,5 120 2,5 75
non lisses
la pente est
supérieure à 5 % 1,9 120
Agrafes 1,9 150 1,9 100
2,1 100

Entre les panneaux, un jeu fonctionnel de 4 mm doit être maintenu.


Si des panneaux sont juxtaposés sur une même ossature, l’épaisseur nominale du
montant doit être au minimum de 45 mm.
Dans le cas de juxtaposition de panneaux sur une ossature jumelée, les montants
doivent être assemblés mécaniquement afin d’assurer le transfert des efforts.
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Panneaux
de contreventement

Espacement
de 2 à 4 mm pour
dilatation linéaire

Figure 8 : Juxtaposition de panneaux de contreventement

OBSERVATION
Ouvrages d’ossature

Les pointes utilisées pour fixer le voile travaillant doivent être annelées ou
torsadées (non lisses).

2.2 Réalisations
92 Les parois verticales permettent de transférer les charges du bâtiment soit par
des poteaux associés à des poutres (système poteaux/poutres) soit par des parois
verticales porteuses et continues (technique plateforme).
CHAPITRE 6

■■ Technique poteaux/poutres
Dans l’utilisation de cette technique, la structure principale poteaux/poutres est
réalisée suivant les indications définies dans la norme NF DTU 31.1.

OBSERVATION
Les déformations de la structure doivent être compatibles avec les systèmes
de liaison des éléments et les remplissages mis en œuvre.

L’ossature des baies doit être porteuse et assurer une résistance au moins équivalente
à celle des éléments d’ossature. Les ancrages d’assise des éléments de baie doivent être
suffisants pour résister au soulèvement (surtout dans le cas des portes extérieures).
Les linteaux doivent être suffisamment résistants pour ne pas mettre la menuiserie
en charge. Les calfeutrements devant assurer l’étanchéité à l’air doivent prendre en
compte les déplacements et/ou les déformations des éléments de structure.
Une barrière d’étanchéité vis-à-vis des remontées par capillarité doit être mise en
place sous les poteaux, les semelles et les éléments de remplissage.
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■■ Technique plateforme
L’utilisation de cette technique nécessite la mise en œuvre d’une lisse basse sous
l’ensemble de la construction. Cette lisse est fixée dans l’ouvrage de fondation qui
supporte la construction. Afin de limiter les remontées d’humidité par capillarité,
une barrière d’étanchéité doit être mise en place entre la lisse basse et l’ouvrage de
fondation.

OBSERVATION
Dans le cas d’un plancher du premier niveau en bois, la lisse basse supporte ce
plancher. Dans le cas où ce plancher est une dalle béton ou en maçonnerie,
la lisse basse est posée sur ce plancher et ne supporte que les murs.

La classe d’emploi de la lisse basse est de classe 2 si la bande d’arase n’est pas perforée,
et dans les autres cas, elle est de classe 3b. Dans les cas particuliers où la lisse basse est
située à moins de 20 cm au-dessus du sol fini (par exemple, accès pour personnes à
mobilité réduite), la classe d’emploi de la lisse devra être de classe 4.

Ouvrages d’ossature
OBSERVATION
Par conception, la lisse basse doit être protégée des intempéries.

La largeur de la lisse basse doit être au moins égale à la largeur de bois d’ossature des
murs. Il existe une exception dans le cas des parois ventilées permettant une largeur
de lisse basse inférieure de 15 mm par rapport aux éléments d’ossature.
93
Les fixations de la lisse basse aux fondations doivent permettre de transférer les

CHAPITRE 6
charges verticales des parois. Les fixations peuvent être des tiges filetées préscellées,
des chevilles métalliques ou des préscellements par ferrures métalliques. Chaque
élément de lisse basse doit avoir une fixation à chaque extrémité et l’espacement
entre ces fixations ne doit pas excéder 1,20 m. Un calfeutrement à l’air doit être prévu
entre la lisse basse et l’ouvrage de soubassement.

■■ Mise en œuvre des éléments de structure de mur


Lisse basse
Les fixations des éléments de mur ou de cloisons porteuses se font en partie basse,
soit sur la lisse basse, soit dans le soubassement, soit sur les éléments porteurs du
plancher bois. Les fixations par tirefonds, boulons ou chevilles à expansion sont
espacées au maximum de 1  m. Dans le cas de fixations par pointes non lisses,
l’espacement maximal est de 0,30 m.
Les fixations des montants situés aux extrémités doivent être ancrées dans le
soubassement ou au niveau inférieur. Les fixations des montants entre eux sont
réalisées en trois points au minimum sur la hauteur d’étage :
■■ soit par des tirefonds ou des boulons de diamètre supérieur ou égal à 8 mm ;
■■ soit par des pointes ou vis de diamètre inférieur à 8  mm mises en œuvre en

quinconce tous les 30 cm maximum et fixant les éléments entre eux.
Les fixations doivent maintenir le serrage des éléments entre eux et leur affleurement.
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Lisse haute ou traverse haute (chaînage)


Chaque mur ou cloison porteuse doit avoir une lisse haute ou une traverse haute
servant de chaînage et permettant de couronner l’élément de structure. Cette
traverse ou lisse haute doit être continue ou rendue continue par les assemblages.
Elle permet la transmission des efforts horizontaux quand deux panneaux sont
juxtaposés.
Les jonctions de lisse haute ne doivent pas être superposées aux jonctions des
éléments d’ossature.
La jonction de lisse haute doit déborder d’au moins 0,60  m sur la jonction des
éléments de structure du mur ou de la cloison adjacents. De plus, elle doit porter
sur au minimum deux montants de part et d’autre d’un élément. La section de cette
lisse doit être au moins égale à la section des bois d’ossature du mur. La fixation
de cette lisse haute est généralement réalisée par des pointes mises en œuvre en
quinconce avec un espacement maximal de 300 mm.
Tolérances sur mur ou cloison
Les tolérances des murs et de cloisons porteuses doivent être vérifiées avant la mise
Ouvrages d’ossature

en œuvre des revêtements intérieur et extérieur.


Le faux aplomb est limité à la valeur maximale de 5 mm sur une hauteur d’étage ou
h/600 avec h égal à la hauteur d’étage. Le désaffleurement entre deux murs ou deux
cloisons adjacentes ou juxtaposées doit être inférieur ou égal à 3 mm.

ATTENTION
94
La mise en œuvre de certains parements peut imposer une tolérance plus
réduite.
CHAPITRE 6

La planéité admise sous une règle de 2 m pour deux éléments de structure superposés
de part et d’autre d’un plancher ne doit pas excéder 5 mm, hormis dans le cas d’un
larmier.
Les tolérances générales sur un élément de façade doivent être de +/- 10 mm pour
une longueur/hauteur de 10 m avec une tolérance cumulée inférieure à 30 mm.

■■ Raccordement des parois verticales


Les raccordements des parois doivent permettre la reprise des efforts qui transitent
dans les parois, ils sont réalisés en 3 points minimum sur une hauteur d’étage. Ces
raccordements permettent l’affleurement et la fixation des éléments d’ossature et
sont situés :
■■ en partie courante ;
■■ en angle rentrant et sortant ;
■■ entre les murs intérieurs et extérieurs.

OBSERVATION
Les raccordements en angle rentrant et sortant et les raccordements entre
les murs extérieur et intérieur doivent comporter au moins trois montants.
Les revêtements extérieurs et/ou intérieurs peuvent entraîner l’ajout de
montants ou l’augmentation de la section.
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■■ Assemblage en angle
L’assemblage en angle des murs peut créer des cavités inaccessibles après la mise en
œuvre des montants et/ou des panneaux de contreventement. Ces cavités doivent
être remplies d’un isolant semi-rigide.

■■ Assemblage de murs intérieur et extérieur


L’assemblage d’un mur intérieur et d’un mur extérieur peut également créer des
cavités inaccessibles. Celles-ci doivent être remplies d’un isolant semi-rigide.
Dans le cas d’un assemblage de murs intérieur et extérieur, la continuité de la barrière
à la vapeur d’eau doit être rétablie. Si elle n’est pas mise en œuvre au moment de
l’assemblage des murs, elle doit être rétablie par une bande pare-vapeur rapportée
au droit de la jonction.

ATTENTION
Si le mur intérieur interrompt les murs extérieurs, alors la bande rapportée

Ouvrages d’ossature
formant barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit avoir une valeur Sd
inférieure ou égale à 0,18 m. Lorsque la membrane passe du côté froid, la
mise en œuvre d’une membrane perméable permet d’éviter les risques de
condensation.

95
3. Planchers

CHAPITRE 6
NF DTU 31.1 ou NF DTU 31.2 ou NF 51.3

Les planchers sont des ouvrages plans et continus quel que soit le système de
construction utilisé (système poteaux/poutres ou système plateforme). Ces planchers
reçoivent généralement un revêtement de surface ou une finition de surface qui sert
de couche d’usure et de couche décorative.

OBSERVATION
La planéité finale de l’ouvrage de plancher est principalement conditionnée
par la bonne exécution du solivage.

On distingue deux types de planchers en bois :


■■ les planchers dont le solivage est constitué d’élément en bois, BMR, BMA, LVL ou
bois lamellé-collé qui peuvent comporter un plafond ou un solivage apparent ;
■■ les planchers dont le solivage est réalisé par des éléments porteurs composites et

qui comportent un plafond ou non.


L’étanchéité à l’air des panneaux de plancher est réalisée par le calfeutrement des
liaisons d’assemblage rainure/languette et/ou par le retour du pare-vapeur du
plancher. La solution par retour de pare-vapeur peut être réalisée uniquement si
le mur a un doublage isolant par l’extérieur (résistance thermique du doublage
supérieure ou égale à 1,1 W/(m².K)).
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Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en acier
et vide entre
montants

Tasseaux
horizontaux Revêtement de sol
Panneau de plancher
Retour du Pare-vapeur
pare-vapeur
Solive de rive Isolant
200 mm
Grille anti-rongeur
Panneau de fond
30 mm de dalle bois
Poutre en I ou composite
Sous-face à raboter L/C - LVL - PSL - LSL
si visible 200 mm
(étage, pente…) Renfort d’isolation
Ouvrages d’ossature

pour rupture de pont


thermique
Figure 9 : Plancher en bois sur vide sanitaire avec retour de pare-vapeur sur le plancher

3.1 Justification des ouvrages


96 ■ Solution de solivage en bois, BMR, BMA, LVL ou lamellé-collé
Les planchers sont réalisés conformément aux normes NF DTU 31.1, NF DTU 31.3 ou
NF DTU 51.3 et leur dimensionnement conformément aux normes ou règlements
CHAPITRE 6

Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1).
Au droit des charges importantes, baignoire par exemple, le solivage devra être
renforcé. Au droit des trémies, il doit comporter des chevêtres. En périphérie,
l’ossature du plancher doit être fermée soit par des solives, soit par des entretoises
ou tout autre système assurant la fermeture des abouts de plancher.
Dans le cas d’un solivage qui supporte un plancher porteur en panneaux
son dimensionnement pourra être réalisé conformément à la norme NF DTU 51.3.
Les vides entre solives à l’aplomb des murs ou des cloisons doivent être obstrués
par des entretoises pleines, des panneaux de particules ou un matériau rigide d’une
épaisseur adéquate.
Les planchers fixés sur le solivage, tels que les lames, les planches ou les panneaux
doivent être mis en œuvre conformément au NF DTU 51.3. Les planchers doivent
aller jusqu’au nu extérieur de la paroi verticale et du solivage dans le cas d’ossatures
mises en œuvre selon la technique plateforme.

OBSERVATION
Les planchers de doublage ou les planchers flottants améliorent les
propriétés acoustiques, notamment vis-à-vis du bruit d’impact.
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■■ Solution de solivage en éléments composites


Les éléments composites constitutifs du solivage sont dimensionnés conformément
aux normes NF DTU 31.1 et/ou NF DTU 31.3 ou doivent faire l’objet d’une évaluation
favorable par rapport au domaine d’emploi visé.
Les dispositions définies dans le paragraphe précédent sont également valables pour
ce type de solivage.

3.2 D
 ispositions constructives justifiant
de la stabilité
■■ Dispositions constructives pour la structure des planchers
Les planchers ne comportent pas de percement autre que celui de la trémie d’escalier
ou celui pour le passage des gaines. Le plancher autour de la trémie comporte les
éléments suivants :

Ouvrages d’ossature
■■ des solives qui composent l’ossature du plancher ;
■■ un chevêtre qui reprend les efforts des solives qui ne sont pas appuyées sur un
élément porteur ;
■■ une ou deux enchevêtrures qui permettent de reprendre les efforts transmis par
le chevêtre dans les éléments porteurs.
Renforcement du Lisse de fermeture
chevêtre qui reprend des abouts
les efforts des solives
Chevêtre
97
Solive de
rive

CHAPITRE 6
Renforcement
de l’enchevêtrure
qui reprend
les efforts
Solive des chevêtres

Figure 10 : Exemple de solivage

L’appui des solives sur les éléments porteurs doit être d’au moins 50 mm. L’entraxe
des solives est déterminé par les charges appliquées sur le plancher. En outre, dans
le cas des planchers à panneaux, l’entraxe doit être un sous-multiple de la largeur
des panneaux.

■■ Cas des planchers fixés sur solivage mis en œuvre


à l’abri de l’eau
NF DTU 51.3

Ces planchers sont destinés à recevoir une finition de surface ou un revêtement de


sol formant une couche d’usure et décorative.
Les panneaux sont fixés aux solives par clouage ou agrafage avec un entraxe maximal
entre les pointes de 150  mm sur la périphérie et 300  mm en partie courante.
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La distance entre la fixation et le bord du panneau doit être au minimum de 8 mm


(distance conseillée : 10 mm). Le clouage du panneau est complété par une vis aux
quatre angles du panneau et à mi-longueur. Dans le cas où les panneaux sont fixés
par vissage, les mêmes espacements entre les fixations doivent être respectés.
Lorsque les panneaux sont posés à bords jointifs collés ou non, la surface maximale
d’un élément collé est de 40 m² pour les panneaux en contreplaqué et de 30 m² pour
les autres panneaux dont le plus grand côté n’excède pas 7 m.
En général, l’orientation des planches ou des panneaux (longueur des panneaux) est
perpendiculaire à celle du solivage.
La sous-face du plancher doit être ventilée. Un pare-vapeur peut être nécessaire.
Dans ce cas, il doit être mis en œuvre soit entre les solives et le panneau (s’il supporte
le revêtement de sol), soit directement sur le panneau si celui-ci doit recevoir un
plancher flottant.

■■ Cas des planchers fixés sur solivage mis en œuvre


avec un risque d’exposition à l’eau
Ouvrages d’ossature

NF DTU 51.3

Ce type de plancher peut rester exposé aux intempéries pendant le temps nécessaire
à la mise hors d’eau de la construction. Ce délai ne peut excéder deux semaines.
La mise en œuvre de ce type de plancher est identique à celle décrite précédemment
à l’exception des points suivants :
98 ■■ les ouvrages de fondation doivent comporter une coupure capillaire.
■■ dans le cas d’un plancher sur vide sanitaire, la hauteur minimale de celui-ci sous
solivage ou sous support bois le plus bas est de 0,30 m. Un pare-vapeur doit être
CHAPITRE 6

mis en œuvre en sous-face du plancher.


■■ les bois pouvant être utilisés sont les lames et planches en bois massif ou les
contreplaqués à usage structurel (marquage S) conformes aux classes 2 et 3 de la
norme NF EN 636 ou du lamibois LVL/2 ou LVL/3 ou les panneaux de particules
ou les OSB conformes aux classes 3 et 4.

3.3 Réalisations
■■ Mise en œuvre des planchers
La réalisation des planchers doit être faite quand le bâtiment est clos et couvert
(vitrages posés) et que l’humidité des éléments en maçonnerie ne dépasse pas 2,5 %
et celle des plâtres 5 %.

OBSERVATION
La réhumidification des locaux doit être proscrite quand les planchers sont
mis en œuvre.

Les différents éléments de l’ossature primaire (solives support) doivent avoir une
humidité moyenne qui ne dépasse pas 18 % et qu’aucun élément ne présente une
humidité supérieure à 20 %.
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OBSERVATION
Pour tenir compte de l’humidité de la classe de service  1, l’humidité du
solivage ne doit pas dépasser 16 %.

L’entraxe entre solives doit être un sous-multiple de la longueur des panneaux. Les
rives des panneaux parallèles doivent reposer sur un support continu. Les rives
perpendiculaires doivent être soit supportées, soit usinées et assemblées afin que
l’assemblage des panneaux puissent transmettre les efforts. Il est conseillé de limiter
les jeux des panneaux entre eux.
Les lames ou les panneaux sont orientés de façon à ce que leur longueur soit
perpendiculaire au solivage.

Ouvrages d’ossature
30 mm
du bord

300 mm
99

CHAPITRE 6
Entre 8 mm minimum
150 mm et 10 mm du bord
conseillé
Figure 11 : Mise en œuvre des panneaux de plancher

Pour les panneaux posés à bords jointifs collés ou non, la surface d’un seul panneau
est limitée à 40  m² pour les panneaux en contreplaqués, à 30  m² pour les autres
panneaux et la longueur du plus grand côté est limitée à 7 m.
Il est possible d’utiliser des panneaux qui ont la superficie de la pièce, si la surface
n’excède pas 12 m². Dans ce cas, les quatre rives du panneau doivent reposer sur un
appui continu et un espace de 1 mm par mètre linéaire doit être ménagé en rive pour
les panneaux en contreplaqué et 2 mm par mètre linéaire pour les autres panneaux.
Dans le cas de la mise en œuvre d’un pare-vapeur, il doit être placé :
■■ entre les solives et le panneau si ce panneau ne supporte pas le revêtement ;

■■ directement sur le panneau si celui-ci supporte un plancher flottant.

OBSERVATION
Pour les planchers pouvant être exposés aux intempéries, la fixation par
clouage ou vissage doit être faite en deux temps : un tiers lors de la mise
en place, et les deux autres tiers après la mise hors d’eau et le séchage du
bâtiment et avant la pose du revêtement.
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■ Dispositions constructives pour les éléments mis en œuvre


sur les solives
Les éléments de plancher, lames, planches ou panneaux doivent impérativement
être supportés en trois appuis au minimum. Ces lames ou ces planches doivent être
mises en œuvre bord à bord (pose jointive) et à joints décalés. Les panneaux doivent
être posés à joints décalés (pose à coupe de pierre).
Dans le cas des planchers sur solivage pouvant être exposés aux intempéries, une
coupure de capillarité doit être mise en œuvre.

■ Mise en œuvre de l’isolant entre les solives de plancher


L’isolant mis en œuvre entre les solives ne doit pas être comprimé mais néanmoins
serré dans son épaisseur. Une surlongueur ou surlargeur du panneau de laine minérale
de 5 mm environ permet de répondre correctement à cette préconisation.
La mise en œuvre de l’isolant peut être réalisée de trois manières différentes :
■■ soit l’isolant est mis en œuvre entre les solives et sur le plafond ;
Ouvrages d’ossature

■■ soit l’isolant est mis en œuvre sous les solives mais sur le plafond ;
■■ soit dans le cas de combles non accessibles, l’isolant peut être étendu sur les
solives ou sur les entraits.

■ Mise en œuvre d’un mur intérieur sur un plancher en bois


L’isolation du plancher ne doit pas être endommagée par la mise en œuvre du mur
intérieur. Le film pare-vapeur disposé sous le panneau de plancher ne doit pas être
100
interrompu.
CHAPITRE 6

Revêtement de sol
Renfort entre
membrures
Panneau support de plancher
(si besoins)
Pare-vapeur

Isolant

Panneau de fond
de plancher
Poutre en I porteuse

Figure 12 : Jonction du mur intérieur avec ossature simple et plancher sur vide sanitaire

À l’aplomb des murs porteurs intérieurs, le vide entre solives doit être comblé par des
entretoises pleines ou par des panneaux d’épaisseur suffisante. L’épaisseur doit être
au moins égale à celle des solives.
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Il est possible, pour des questions de performance acoustique, d’avoir un solivage du


plancher interrompu au droit d’un mur intérieur à double ossature (mur séparatif).
Dans ce cas, un complément d’isolation doit être mis en œuvre sur toute la hauteur
dans la lame d’air non ventilée entre les deux solives. Le pare-vapeur est dans ce cas
interrompu, rabattu et jointoyé par ruban adhésif sur le panneau de plancher.
Bande adhésive
Revêtement de sol
Les poids propre
des murs
intérieurs doit
Panneau support
être transmis
de plancher
aux murs
de soutènement Pare-vapeur
en maçonnerie

Isolant

Ouvrages d’ossature
Panneau de fond
de plancher Poutre en I porteuse

Remplissage isolant
Figure 13 : Jonction du mur intérieur avec ossature double et plancher
101

CHAPITRE 6
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4. Éléments de charpente de toiture


NF DTU 31.1 ou NF DTU 31.3 ou NF DTU 43.4

4.1 Justification des ouvrages


Les toitures peuvent être réalisées en charpente traditionnelle ou en charpente
industrielle. Tous les types de toitures peuvent être réalisés sur les constructions
à ossature bois (par exemple  : toiture à deux pans sur pignons porteurs, toiture
à quatre pans, toiture à faible pente, etc.). Les combles sous toiture peuvent être
aménagés ou non.
Le dimensionnement des charpentes doit tenir compte des charges permanentes de
la couverture, des charges climatiques et des charges d’entretien.
Les charpentes sont traitées dans les documents suivants :
■■ NF DTU 31.1 « Charpente et escaliers en bois » ;
■■ NF DTU 31.3 « Charpentes en bois assemblées par connecteurs métalliques ou
Ouvrages d’ossature

goussets » ;
■■ NF DTU 43.4 « Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois

avec revêtements d’étanchéité ».


La pente minimale des toitures est de 3 % et doit respecter les exigences de la norme
NF DTU 43.4.

102 ■■ Les charpentes traditionnelles


Les charpentes traditionnelles sont composées de fermes sur lesquelles reposent des
pannes et des chevrons.
CHAPITRE 6

Poinçon
Arbalétrier
Contrefiche

Échantignolle

Jambe
de force

Entrait
Figure 14 : Exemple de charpente traditionnelle

En cas de combles, ils peuvent être aménageables ou non. Lorsque la toiture a une
faible inclinaison, cela implique une faible hauteur sous le faîtage  : on dit que les
combles sont perdus car la hauteur sous la toiture ne permet pas une exploitation
de la surface. Dans le cas des combles aménageables, la pente de la toiture est plus
importante, ce qui permet d’avoir une hauteur libre sous faîtage plus importante.
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Poinçon

Contrefiche

Arbalétrier Échantignolle

Entrait retroussé

Jambe
de force

Ouvrages d’ossature
Entrait

Figure 15 : Exemple de charpente traditionnelle

Généralement, les toitures comportent des saillies au droit des pignons et des
long-pans. Ces saillies de toiture permettent de protéger le revêtement des murs 103
et d’augmenter leur longévité en cas de pluie et limitent l’apport de chaleur en cas
d’exposition accrue au soleil. La sous-face de ces saillies peut être protégée par du

CHAPITRE 6
lambris, du contreplaqué ou autre.

Débord de toiture
par prolongement
des pannes

Débord de toiture
du long-pan par
prolongement
des chevrons

Figure 16 : Exemple de charpente en saillie


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Les toitures peuvent comporter des trémies pour la mise en œuvre de fenêtres de
toit ou de lucarnes ou de chiens-assis. La mise en œuvre des fenêtres de toit peut être
réalisée quelle que soit la pente de la toiture. En revanche, pour les lucarnes, la pente
minimale de la toiture est de 30 %. Ces ouvertures dans les toitures demandent une
attention particulière sur la conception et sur la mise en œuvre.

Enchevêtrure
Ouvrages d’ossature

Chevêtre

Entraxe des
chevrons préservé

104

Chevêtre
CHAPITRE 6

Chevêtre

Bâti de
l’ouverture
Enchevêtrure

Figure 17 : Exemple de trémie sur une charpente


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■■ La charpente industrielle
La charpente industrielle est composée de fermettes. Les fermettes sont constituées
d’un entrait, d’arbalétriers et de contrefiches et sont marquées CE conformément
à la norme NF EN 14250. Dans les charpentes industrielles, ce sont les arbalétriers
qui reprennent les charges verticales comme les chevrons dans les charpentes
traditionnelles. Les éléments des fermettes sont assemblés par des connecteurs.
L’industrialisation des charpentes permet de réduire les sections de bois.
Généralement, les fermettes sont espacées de 600 mm.
Arbalétrier
Fermette

Ouvrages d’ossature
Contrefiche

Entrait

Figure 18 : Fermette de charpente industrielle 105


Les charpentes industrielles peuvent aussi avoir des combles perdus ou des
combles aménageables. Les fermettes ont beaucoup de contrefiches, ce qui limite

CHAPITRE 6
l’espace disponible dans les combles. Dans le cas des charpentes industrielles, si les
combles ne sont pas prévus pour être aménagés, il est compliqué de les aménager
ultérieurement.

Entrait
repoussé

Montants

Entrait
retroussé

Entrait
porteur

Figure 19 : Fermette de charpente industrielle avec combles aménageables


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Les saillies ont la même fonction que dans les charpentes traditionnelles. Ces saillies
sont réalisées par le prolongement des entraits ou des arbalétriers.
Ouvrages d’ossature

Saillie en façade
par prolongement
des arbalétriers

Figure 20 : Saillie de couverture en charpente industrielle

Dans les charpentes industrielles, il est possible de réaliser des trémies qui ont la
même fonction que dans les charpentes traditionnelles. Ces ouvertures nécessitent
106 d’interrompre un ou plusieurs arbalétriers et de recréer un chevêtre.
CHAPITRE 6

Chevêtre

Enchevêtrure

Entraxe des
fermettes
préservé

Figure 21 : Trémie en charpente industrielle

La stabilité des charpentes industrielles est assurée par des anti-flambements car
les efforts verticaux sont repris par compression dans les arbalétriers qui peuvent
flamber du fait de leur faible section, contrairement aux charpentes traditionnelles
qui concentrent les efforts au niveau des pannes et des fermes.
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La stabilité vis-à-vis des efforts de vent perpendiculaire au long-pan est assurée de la


même manière que pour les charpentes traditionnelles. La stabilité vis-à-vis des vents
perpendiculaires au pignon est assurée par les lisses de contreventement.

4.2 D
 ispositions constructives justifiant
de la stabilité
Les toitures sont dimensionnées pour reprendre les efforts verticaux, liés au poids
propre des matériaux, aux charges climatiques (neige et vent) et aux charges
d’exploitation, et les efforts horizontaux, liés aux effets du vent.
Dans les charpentes traditionnelles, les charges verticales de la couverture sont
transmises aux chevrons qui les transmettent aux pannes, puis aux fermes et enfin
aux pignons. Des renforts sont nécessaires dans la structure sous les appuis des
pannes et des fermes du fait de la concentration d’efforts sous ces éléments. Dans
le cas d’ouvertures au-dessous d’un appui de ferme ou de panne, il faut prévoir un
linteau renforcé pour reprendre les efforts.

Ouvrages d’ossature
La reprise des efforts de vent perpendiculaire au long-pan est réalisée par l’intermédiaire
des fermes et des pignons triangulés. La reprise des efforts perpendiculaires aux
pignons est réalisée par des liens de faîtage.

4.3 Spécifications, mise en œuvre et tolérances


Dans le cas d’une charpente supportant une étanchéité, les prescriptions de mise en 107
œuvre sont définies dans les normes NF DTU 31.1 et NF DTU 31.3.
La mise en œuvre des éléments porteurs de toiture avec étanchéité lorsqu’ils sont en

CHAPITRE 6
bois est réalisée conformément à la norme NF DTU 43.4.

4.4 R
 éalisation des charpentes de toiture
supportant une étanchéité 
Ces charpentes peuvent être soit de type traditionnel, soit industrielles.
Dans le cas des charpentes traditionnelles, l’entraxe entre les éléments porteurs de la
charpente est déterminé en fonction de la nature et du type de couverture.
Les panneaux supports de couverture doivent être des écrans rigides, porteurs ou
non, en bois ou panneaux dérivés du bois. Ils peuvent servir de contreventement de
la structure.

OBSERVATION
Dans le cas où le panneau sert de contreventement, la fourniture et la pose
sont à la charge de l’entrepreneur de charpente.

Les spécifications pour ces écrans rigides sont définies dans les normes :
■■ NF DTU 31.1 pour les diaphragmes de contreventement ;

■■ NF DTU 40.14 pour les couvertures en bandeaux bitumés ;

■■ la série des normes NF DTU 40 pour les cas d’écrans rigides de sous-toiture.
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La continuité du pare-vapeur doit être assurée pour avoir une bonne étanchéité à l’air.
Il ne faut pas créer de pont thermique entre les murs et la charpente. Pour limiter
les ponts thermiques, il faut éviter d’interrompre l’isolation. La solution avec des
combles perdus permet de limiter les ponts thermiques.

5. Jonctions et interfaces
Nous présentons ici des solutions de jonction et d’interface entre les ouvrages de
murs à ossature bois et les autres parois en bois comme les planchers, les murs ou les
éléments de charpente.

5.1 Murs et planchers intermédiaires


■■ Plancher sur lisse haute
Ouvrages d’ossature

Lorsque le plancher est fixé sur la lisse haute du mur à ossature bois, la solive du
plancher est liaisonnée au mur sur la lisse haute par l’intermédiaire d’équerres
métalliques ou de connecteurs dimensionnés en fonction des charges à reprendre.

ATTENTION
Lorsque le plancher interrompt les murs à ossature bois assurant le
108 contreventement, les montants d’extrémité doivent être liés au montant
du mur inférieur par feuillard métallique ou par tige filetée.
CHAPITRE 6

Feuillard
métallique

Tige filetée
Figure 22 : Exemple de raccordement de montants entre 2 niveaux
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Les solives doivent être appuyées sur les murs sur une profondeur minimale de
50 mm. La profondeur de l’appui peut être réduite si l’appui est complété par des
connecteurs métalliques.

Mur
ossature bois

Solivage

Solive
de rive

EXTÉRIEUR
≥ 50

Ouvrages d’ossature
INTÉRIEUR

Mur
ossature bois

Figure 23 : Exemple de raccordement de plancher sur lisse haute

109
OBSERVATION

CHAPITRE 6
Les solivages traversant les murs extérieurs ne sont pas visés par la norme
NF DTU 31.2.
Dans le cas de balcon ou de coursive en façade, l’étanchéité à l’eau et à
l’air ne doit pas être impactée par ces ouvrages. Ces ouvrages doivent être
indépendants et rapportés en façade.

■ Planchers sur muralière


La jonction entre la muralière et les montants du mur à ossature bois doit être
dimensionnée pour reprendre les efforts de la fonction diaphragme, éventuelle, du
plancher.
Les solives doivent reposer sur la muralière avec une profondeur d’appui d’au moins
50 mm. Dans le cas où la profondeur d’appui n’est pas suffisante, des éléments de
connexion métalliques peuvent être mis en œuvre.
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Pare-vapeur en attente si les


membranes sont discontinues

Muralière

Solive
Entaille dans montant

Bande adhésive
Ouvrages d’ossature

Figure 24 : Plancher sur muralière

Au besoin, les montants d’ossature du mur peuvent être entaillés pour permettre
le positionnement de la muralière sous réserve que la largeur utile minimale du
montant soit supérieure ou égale à 95 mm.
110
ATTENTION
CHAPITRE 6

Les montants doivent être vérifiés pour reprendre les charges verticales sur
la section utile restante du montant.

5.2 Murs et éléments de toiture


■ Murs et charpente traditionnelle
La lisse haute du mur à ossature bois sert de sablière pour l’ouvrage de charpente et
permet la réalisation du chaînage du dernier niveau de la construction bois.

■ Liaison en bas de pente


Les efforts des charges de l’élément de charpente doivent transiter par les éléments
porteurs des murs (sablière) qui sont fixés par des assembleurs métalliques ou par
des organes de fixation de type vis.
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Blocage de l’isolant
en bas de pente

Écran de sous-toiture
ventilé en sous-face 2/3*

1/3*
Ventilation
Pare-vapeur

Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre

Pare-pluie Pare-vapeur

Ouvrages d’ossature
Figure 25 : Exemple de mise en œuvre de la barrière à la diffusion de la vapeur d’eau
entre un mur et un élément de toiture avec ventilation

Couvertine
Pare-pluie Complexe d’étanchéité
sous Avis Technique
4 cm
Panneau de contreplaque
Relevé selon conforme au NF DTU 43-4 P1-2 111
NF DTU 43.4

CHAPITRE 6
2/3*

Bande
adhésive 1/3*

Isolant
Pare-vapeur

Figure
* en 26 : Exemple
résistance de raccordement avec une toiture terrasse – Cas particulier
thermique
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6. Réalisation des escaliers


NF P21-203-1, NF P21-203-2 et NF DTU 36.3

■■ Généralités
Les règles d’exécution des escaliers sont définies dans les normes NF P21-203-1 et
NF P21-203-2 (anciennement NF DTU 31.1) et NF DTU 36.3.
Il existe un Guide Pratique « Les escaliers », CSTB Éditions, qui aborde la conception,
le dimensionnement, l’exécution des escaliers en bois, métal, verre, maçonnerie,
pierre naturelle, etc. et également les éléments annexes, tels que les garde-corps.
Il existe des escaliers en kits qui doivent être évalués conformément au guide ETAG 008.
Le schéma ci-dessous présente les différents éléments qui constituent un escalier.

Trémie

Hauteur de marche
Ouvrages d’ossature

Enchevêtrure Giron
Nez de marche
Lon Pas de
gue foulée Échappée
ur
du Lim
lim on
on
Marche +u
ne
ma
rch
e

112
Contremarche

Figure 27 : Exemple d’escalier en bois


CHAPITRE 6

■■ Marches
Généralement, les bois utilisés pour la réalisation des marches sont les suivants :
■■ bois lamellé-collé pour les marches où le bois reste apparent ;
■■ panneaux de particules pour les marches d’escalier intérieur qui sont revêtues

avec une épaisseur minimale de 25 mm et une densité minimale de 0,650 ;


■■ panneaux de contreplaqué pour les marches d’escalier intérieur qui sont revêtues

avec une épaisseur minimale de 22 mm.


Dans le cas d’utilisation de panneaux de particules ou de panneaux de contreplaqué
pour la réalisation des marches, celles-ci doivent obligatoirement comporter une
contremarche.

OBSERVATION
Afin de rendre les marches d’escalier non blessantes, les nez de marche
doivent comporter un arrondi avec un rayon maximum de 8 mm.
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La largeur des marches (giron) est généralement de 190 mm. Dans ces cas particuliers,
cette largeur de marche minimale peut être augmentée à :
■■ 240 mm pour les logements des bâtiments d’habitation collectifs et les maisons
individuelles soumis aux règles d’accessibilité ;
■■ 280 mm dans des lieux de travail et parties communes des bâtiments d’habitation

collectifs et ERP.
Dans le cas où la largeur des marches est inférieure à 300 mm, les marches peuvent
comporter au maximum deux pièces de bois de même aspect. Si les marches ont
une largeur de plus de 0,300 mm, celles-ci peuvent comporter au maximum trois
pièces de bois de même aspect. Les différentes pièces sont raboutées par des joints à
rainure et languette ou à fausse languette ou à dents de scie et sont collées.
La hauteur des marches d’un escalier ne doit pas excéder 210  mm. Dans ces cas
particuliers, cette hauteur maximale de marche peut être diminuée à :
■■ 180 mm pour les logements des bâtiments d’habitation collectifs et les maisons
individuelles soumis aux règles d’accessibilité ;
■■ 170 mm dans des lieux de travail et parties communes des bâtiments d’habitation

Ouvrages d’ossature
collectifs et certains ERP ;
■■ 160 mm pour les autres ERP.

L’appui des marches sur un limon ou une crémaillère (ou faux-limon ou fausse
crémaillère) doit être au minimum de 15 mm et, pour les marches en panneaux de
particules, cet appui est augmenté à 25 mm.
Contremarches
Les bois utilisés dans la réalisation des contremarches sont : 113
■■ le bois massif en une pièce ou deux pièces assemblées de la même manière que

CHAPITRE 6
les marches ;
■■ les panneaux de particules d’épaisseur 19 mm et de densité 0,650 ;

■■ les panneaux de contreplaqué d’épaisseur 15 mm.

Dans le cas d’escalier à l’anglaise à crémaillère bois, les contremarches sont fixées à
cette crémaillère par un assemblage d’onglet.
Limon et crémaillère
Les bois utilisés dans la réalisation des limons ou des crémaillères sont le bois lamellé-
collé ou les panneaux de contreplaqué.
La conception des limons doit permettre de conserver une hauteur minimale de
2 cm entre le fond de marche et la sous-face rampante, pour garantir une bonne
solidité. Dans le cas d’une crémaillère, cette distance est de 12 cm.
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20
0
25
Ligne de foulée

50 240.3
240,3

176,5
40
Figure 28 : Conception des limons
Ouvrages d’ossature

Les limons ou crémaillères doivent être fixés au minimum tous les mètres.
Dimensions d’un escalier
Une volée d’escalier sans palier est composée au maximum de 25 marches.
L’emmarchement (longueur de la marche) doit être d’au moins 700 mm. La largeur
minimale d’un escalier doit être de 700 mm pour les logements d’habitation et de
800 mm pour les ouvrages soumis aux règles d’accessibilité. Dans le cas où une main
114 courante est mise en œuvre et que celle-ci dépasse de plus de 100 mm, la largeur de
l’escalier est mesurée à l’aplomb de celle-ci. Dans le cas des ERP, la largeur minimale
est de 1,20 m et pour les parties communes de bâtiments d’habitation collective,
CHAPITRE 6

de 1,00 m.
L3a L3a
L3c
L3b L3b
X X X
L2 L2
L1 L1 L2

L2

Configuration 1 Configuration 2 Configuration 3


(maisons individuelles (maisons individuelles (ERP et parties communes
et logements collectifs) et logements collectifs) de bâtiments)

L1 : emmarchement
L2 : largeur de volée
L3 a, b, c : largeur d’escalier
X : saillie de la main courante et/ou du garde-corps
Figure 29 : Largeur des escaliers
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CHAPITRE 7

Ouvrages de couverture
ou d’étanchéité

1. Généralités
NF DTU des séries 40 et 43 et NF DTU 60.32 et 40.5

Les ouvrages de couverture ou d’étanchéité ont pour fonction principale de recueillir


des eaux de pluie, de les canaliser et de les rejeter au-delà des murs extérieurs.
Ces ouvrages protègent l’ensemble des éléments de structure et les revêtements
extérieurs en partie haute et ne permettent pas la pénétration d’eau à l’intérieur des
parois extérieures et dans les plafonds du dernier niveau.
Les travaux de couverture sont réalisés conformément aux exigences des normes
NF DTU des séries 40 et 43.
Les exigences pour les descentes d’eaux pluviales sont définies dans les normes
NF DTU 60.32 et 40.5.
115
En bas de pente, un déflecteur doit être mis en place entre chaque chevron pour
éviter que l’isolant ne glisse dans l’avancée de toiture.

Blocage de l’isolant
en bas de pente

Écran de sous-toiture
ventilé en sous-face 2/3*

1/3*
Ventilation
Pare-vapeur

Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre

Pare-pluie Pare-vapeur

Figure 1 : Exemple de couverture à ossature bois


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2. Étanchéité à l’air et à l’eau


L’étanchéité à l’air est assurée par la continuité du film pare-vapeur côté intérieur de
la paroi entre le film de la paroi verticale et le film situé en sous-face des chevrons. Le
film pare-vapeur de la paroi de couverture, ou dernier plancher dans le cas de comble
non aménageable, doit avoir une surlongueur d’au moins 100 mm afin d’assurer un
recouvrement avec le film inférieur de la paroi verticale. Cette continuité de film
pare-vapeur doit être réalisée par collage au ruban adhésif ou par mastic colle.
L’étanchéité à l’eau est quant à elle assurée par le film pare-pluie côté extérieur de la
paroi verticale et par l’écran de sous-toiture de la paroi formant couverture. Le film
pare-pluie est agrafé sur la lisse de chaînage.
Ouvrages de couverture ou d’étanchéité

Si les pannes sont apparentes dans le local chauffé, alors la continuité de l’étanchéité à
l’air et à la vapeur d’eau est assurée par le jointoiement au ruban adhésif en périphérie
de chaque panne.

Contre-lattage
support de plafond

116
CHAPITRE 7

Pare-vapeur en attente pour


jointoiement avec pare-vapeur
Suspente, fourrures intérieur
et plaques de plâtre
Figure 2 : Jointoiement du film pare-vapeur au niveau d’une panne

Panne faîtière
Pare-vapeur en
attente pour
jointoiement

Figure 3 : Jointoiement du film pare-vapeur au niveau d’une panne faîtière


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CHAPITRE 8

Ouvrages de menuiserie

NF DTU 36.5

La mise en œuvre des menuiseries extérieures doit respecter les préconisations


définies dans la norme NF DTU 36.5.
Les menuiseries peuvent faire l’objet d’un Avis Technique, d’un Document Technique
d’Application ou d’un label NF Fenêtre, Menuiserie 21, etc., gages de qualité.
Les menuiseries peuvent être mises en œuvre de trois façons :
■■ pose sans encadrement (pose en applique extérieure et pose de baie avec
encadrement intégré) ;
■■ pose avec encadrement complet ;
■■ pose avec appuis de baie uniquement (pose avec retour de bardage en tableau).

117

1. Choix des menuiseries


Afin d’obtenir des performances conformes aux exigences actuelles, il convient de
choisir des menuiseries avec un vitrage isolant.
Les caractéristiques des menuiseries sont :
■■ perméabilité à l’air : le classement des menuiseries doit être d’au moins A*2, voire
A*3 ;
■■ étanchéité à l’eau : le classement des menuiseries E*1 suffit hors cas particuliers de

maisons exposées à de forts vents ;


■■ résistance au vent  : le classement des menuiseries V*2 couvre quasiment

l’intégralité des situations (exception : terrain fortement exposé).


Les niveaux de caractéristiques mécaniques des fenêtres doivent, en fonction de
leur utilisation, respecter les valeurs du fascicule FD DTU 36.5 – P3 et de la norme
NF P 20-302.

OBSERVATION
Une attestation «  menuiserie 21  », un DTA, les certifications «  QB  »,
la certification « NF Fenêtre » et la certification « Acotherm » apportent la
preuve de la conformité aux exigences réglementaires.
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2. Mise en œuvre des menuiseries


La mise en œuvre des menuiseries peut être réalisée de trois façons :
■■ mise en œuvre au nu intérieur de la façade (figure 1) ;
■■ mise en œuvre en tunnel (figure 2) ;
■■ mise en œuvre au nu extérieur de la façade (figure 3).

Le calfeutrement en périphérie des menuiseries et des baies doit être continu et


étanche conformément aux prescriptions de la norme NF DTU 36.5.
Il existe un guide RAGE sur l’intégration des menuiseries dans les parois à ossature
bois. Ce guide apporte des compléments de prescriptions et de justifications
pour l’étanchéité de l’intégration des menuiseries, il décrit les bonnes pratiques de
conception et de mise en œuvre pour la pose des menuiseries dans les parois à
ossature bois.
Ouvrages de menuiserie

2.1 Tolérances de mise en œuvre


Les tolérances de mise en œuvre des menuiseries doivent respecter les critères
suivants :
■■ défaut de verticalité :
−− 2 mm/m dans le plan perpendiculaire à la menuiserie (il s’agit du faux-aplomb),
−− 2 mm/m dans le plan de la menuiserie ;
■■ défaut d’horizontalité :

118 −− 2 mm pour les largeurs de baies inférieures ou égales à 1,50 m,


−− 3 mm pour les baies plus larges ;
■■ défaut sur les diagonales :
CHAPITRE 8

−− différence de longueur entre deux diagonales du dormant ne doit pas être


supérieure à 2 mm/m de longueur de diagonale ;
■■ défaut de positionnement :

−− latéralement, la fenêtre est positionnée à 5 mm par rapport à l’axe de la baie,


−− les cochonnets sont équilibrés.
Les tolérances dimensionnelles que doit respecter la paroi à ossature bois et les
tolérances de la réservation pour l’intégration d’une menuiserie sont définies dans
les tableaux 1 et 2.
Tableau 1 : Tolérances dimensionnelles de la paroi à ossature bois pour l’intégration d’une menuiserie

Type de tolérance Valeurs admissibles (mm)


Hauteur ± 3 mm sur la cote nominale
Longueur ± 1 mm/m sur la cote nominale avec une limite
à ± 5 mm
Épaisseur ± 2 mm sur la cote nominale
Rectitude des bords ≤ 1 mm/m
Faux équerrage ≤ 1 mm/m avec une limite à 8 mm
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Tableau 2 : Tolérances de réservation des ouvertures (chevêtre)

Type de tolérances Valeurs admissibles (mm)


Tolérances dimensionnelles de la baie ± 5 mm
Verticalité ± 3 mm
Horizontalité ± 3 mm
Flèche locale maximale 3 mm sous une règle de 2 m

3. M
 ise en œuvre des baies
dans les murs à ossature bois

Ouvrages de menuiserie
3.1 Mise en œuvre de baies sans encadrement
Dans ce cas, les menuiseries sont mises en œuvre directement sur le chevêtre bois
du mur à ossature bois.
Les étanchéités à l’eau, à l’air et à la diffusion à la vapeur d’eau sont réalisées
directement entre la baie et le pare-pluie (membrane ou écran rigide) ou le pare-
vapeur (membrane ou panneau à base de bois).
Cette mise en œuvre permet de garantir un niveau d’exigence d’étanchéité à l’eau Ee1.
119
POSE EN TUNNEL ET CALFEUTREMENT POSE ET CALFEUTREMENT
EN APPLIQUE EXTÉRIEURE EN APPLIQUE EXTÉRIEURE

CHAPITRE 8

Film pare-pluie Film pare-pluie


Calfeutrement (mastic) Calfeutrement (mastic)
Figure 1 : Mise en œuvre de baie sans encadrement
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■■ Étanchéité à l’eau
L’étanchéité à l’eau doit être rétablie en périphérie des baies sur le chevêtre de
l’ossature bois par retour de pare-pluie ou par un dispositif complémentaire dans le
cas d’un écran rigide pare-pluie.
■■ Dans le cas de la mise en œuvre d’une membrane souple pare-pluie
La membrane pare-pluie est découpée suivant les diagonales de la baie et ensuite
rabattue sur les éléments bois du chevêtre. Le surplus de membrane doit être
découpé de manière à avoir une bande de 100 mm rabattue à l’intérieur du chevêtre.

EXTÉRIEUR INTÉRIEUR

Revêtement Linteau
extérieur
Ouvrages de menuiserie

Tasseau

Pare-pluie Menuiserie

Encadrement de baie

120
Figure 2 : Mise enpare-pluie
Film œuvre du pare-pluie au niveau du linteau
Calfeutrement (mastic)
CHAPITRE 8

Figure 3 : Dépose de la membrane pare-pluie dans le chevêtre

■■ Dans le cas de la mise en œuvre d’un écran rigide pare-pluie


Au droit des chevêtres, une bande rapportée de pare-pluie doit être mise en œuvre
en périphérie de la baie ainsi que deux bavettes, une en partie basse (appui de baie) et
une autre en partie haute (linteau). Pour les bandes latérales, elles doivent permettre
un recouvrement de l’écran rigide d’au moins un entraxe de tasseau du revêtement
extérieur. Ces bandes sont rabattues de 100 mm sur le chevêtre. Pour le linteau et
l’appui, elles doivent avoir un rabat d’au moins 100 mm en façade et être collées par
des bandes adhésives compatibles sur l’écran rigide.
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Bande de
pare-vapeur

Bavette métallique Bande de


Film pare-pluie d’habillage de la pare-pluie
Calfeutrement (mastic) pièce d’appui
Cale
Bande adhésive

Figure 4 : Mise en œuvre de l’étanchéité en périphérie des baies

Ouvrages de menuiserie
avec un écran rigide pare-pluie

Linteau à
dimensionner
Bande de
Bande de pare-vapeur
pare-pluie
Bavette
métallique 121

Menuiserie

CHAPITRE 8
Pièce
d’encadrement

Surface horizontale en
sous face pour
calfeutrement mousse
imprégnée precomprimé Calfeutrement

30
Jeu 10 mm mimi selon débit
necessaire de la lame 15
d’air (voir DTU 41.2)

Bande rapportée
de pare-pluie

Calfeutrement (mastic)
Cale
Bande adhésive

Figure 5 : Mise en œuvre de l’étanchéité en périphérie des baies avec un écran rigide
pare-pluie sur l’appui de baie et le linteau
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Dans les angles du chevêtre, l’étanchéité peut être rétablie par une membrane et
des bandes adhésives rapportées ou par des angles préformés si les angles sont
exposés. La mise en œuvre d’angles préformés doit recouvrir les rabats de membrane
pare-pluie sur le chevêtre.
Ouvrages de menuiserie

Figure 6 : Mise en œuvre d’un angle préformé

122
≥ 10 cm
CHAPITRE 8

Cordon de
Calfeutrement
Figure 7 : Rétablissement de l’étanchéité dans les angles par bande de pare-pluie
et bandes adhésives

L’étanchéité peut être rétablie par des bandes adhésives larges et extensibles. Une
attention doit être portée sur l’état de surface de ces bandes pour l’adhésion du
calfeutrement qui sera mis en œuvre ultérieurement sur ces bandes.
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Bande adhésive
large et extensible
Figure 8 : Mise en œuvre des bandes larges et extensibles
Si la menuiserie est mise en œuvre en applique extérieure, la continuité de l’étanchéité
dans les angles n’est pas nécessaire car le plan d’étanchéité à l’eau est situé à l’intérieur

Ouvrages de menuiserie
par rapport au calfeutrement.

OBSERVATION
Les membranes pare-pluie rabattues doivent être collées au mastic-colle ou
agrafées sur le chevêtre et ne pas présenter de pli après la fixation.

Si la menuiserie est mise en œuvre en tunnel, l’étanchéité est rétablie par des pièces
d’encadrement préformées ou des bandes pare-pluies rapportées ou par bandes 123
adhésives.

CHAPITRE 8
OBSERVATION
Le recouvrement des raccords d’angle doit être fait dans le sens de
l’écoulement des eaux de pluie. Les jonctions entre les angles préformés et
le pare-pluie doivent être réalisées par des bandes adhésives compatibles.

ATTENTION
Les bandes adhésives doivent être compatibles avec leur support. L’aspect de
surface de ces bandes doit être compatible avec le calfeutrement envisagé.
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3.2 M
 ise en œuvre des baies
avec encadrement rapporté
Dans le cas de mise en œuvre des baies avec encadrement rapporté, la menuiserie est
indépendante de son encadrement. L’encadrement de baie peut être mis en œuvre
avant la baie.
Ce type d’encadrement peut être en bois ou en métal et calfeutré, soit en applique
extérieure, soit en tunnel.
Les encadrements rapportés sont constitués de :
■■ un appui de baie qui permet de réaliser la liaison entre la traverse du chevêtre et
la menuiserie ;
■■ deux jambages ;
■■ un linteau.
AVEC CALFEUTREMENT AVEC CALFEUTREMENT
Ouvrages de menuiserie

EN APPLIQUE EXTÉRIEURE EN TUNNEL

1 1

124
CHAPITRE 8

Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
1 Les encadrements de baie sont intégrés à la menuiserie

Figure 9 : Positionnement des calfeutrements avec encadrement rapporté

AVEC CALFEUTREMENT AVEC CALFEUTREMENT


EN APPLIQUE EXTÉRIEURE EN TUNNEL

1 1

Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
1 Les encadrements de baie sont intégrés à la menuiserie

Figure 10 : Positionnement des calfeutrements avec encadrement embarqué


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OBSERVATION
Les encadrements de baie peuvent être embarqués directement par la
menuiserie. Dans ce cas, l’étanchéité est réalisée entre le chevêtre bois et
l’encadrement de la baie.

■■ Conception des appuis de baie


L’appui de baie en bois doit être de classe d’emploi 3.1 et capoté par une bavette
métallique afin que la continuité de l’étanchéité soit rétablie. Cette bavette doit avoir
une pente minimale de :
■■ 3 % avec les oreilles et le rejingot soudés pour une étanchéité Ee2 ;
■■ 10 % avec les oreilles et le rejingot collés pour une étanchéité Ee1.

OBSERVATION

Ouvrages de menuiserie
Le collage est réalisé au mastic-colle haut module type CC25HM (ou
25 Haut Module). Les surfaces de collage doivent être préparées (nettoyées,
dégraissées, …) pour une bonne adhérence du mastic.

L’appui de baie est fixé au chevêtre par des pattes équerres ou des fixations
traversantes. La bavette est désolidarisée de l’appui de baie et aérée en sous-face par
des cales de 5 mm d’épaisseur.
125

CHAPITRE 8

Appuis de baie
Cales permettant l'aération
en sous-face de la bavette (5 mm min)
Figure 11 : Exemple de calage sur l’appui de baie et ventilation de la bavette

Les spécifications de la bavette sont :


■■ un relevé minimum de 25 mm au niveau du rejingot ;

■■ des relevés latéraux (oreilles) d’une hauteur minimale de 50 mm ;

■■ un larmier qui recouvre le revêtement extérieur d’au moins 30 mm.


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Le larmier permet de rejeter les eaux de ruissellement vers l’extérieur de la façade et


de protéger le haut du revêtement extérieur sans faire obstruction à la ventilation
du revêtement extérieur. La ventilation du revêtement extérieur est maintenue en
respectant les préconisations suivantes :
■■ un jeu minimum de 10 mm entre le haut du revêtement extérieur et la sous-face
de l’appui de baie ;
■■ un jeu minimum de 15 mm entre le revêtement extérieur et la goutte d’eau pliée
de la bavette ;
■■ un recouvrement du revêtement extérieur d’au moins 30 mm ;
■■ une fermeture latérale pour éviter le passage d’eau en sous-face de la bavette ;
■■ un jeu minimal de 5 mm entre la sous-face de la bavette et l’appui de baie maintenu
par des cales positionnées dans le sens de la pente (pour assurer l’écoulement des
condensats vers l’extérieur) ;
■■ un jeu minimum de 20 mm entre le dessus de la bavette et les encadrements
verticaux.
Ouvrages de menuiserie

Bavette
Cale

Calfeutrement Bande adhésive


126
60 Appui de baie
25
CHAPITRE 8

10
30
15

Figure 12 : Conception de la bavette pour la pièce d’appui

OBSERVATION
Les bavettes mises en œuvre au droit de la porte fenêtre doivent être
dimensionnées pour reprendre les efforts dus aux passages de personnes.

Afin d’empêcher tout défaut d’étanchéité dans les angles inférieurs au niveau du
rejingot entre le relevé de la bavette métallique et le relevé d’appui de la baie, trois
solutions sont possibles :
■■ le calfeutrement principal est réalisé entre le dormant de la menuiserie et l’appui
de baie et un calfeutrement supplémentaire est réalisé entre le relevé de la bavette
et le bois du rejingot. Le calfeutrement supplémentaire doit avoir une épaisseur
minimale de 5 mm.
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■■ le calfeutrement est réalisé entre le dormant de la menuiserie et un retour horizontal


de la bavette métallique. Dans ce cas, la bavette a un pliage complémentaire
horizontal entre l’appui de baie en bois et le dormant de la traverse basse de
la baie. Le pli horizontal doit avoir une largeur a minima égale à la largeur du
calfeutrement + 5 mm.
■■ le calfeutrement est réalisé entre une cornière métallique et la traverse basse de la
baie. La cornière doit être composée du même matériau que celui de la bavette.
Elle doit recouvrir le relevé de la bavette et avoir une hauteur minimale égale à la
hauteur du rejingot. La largeur de la partie horizontale de la cornière doit être a
minima égale à la largeur du calfeutrement + 5 mm.

Cas 1 : Calfeutrement Cas 2 : Pliage supplémentaire Cas 3 : Une cornière métallique,

Ouvrages de menuiserie
supplémentaire entre horizontal sous le calfeutrement de même nature que la bavette,
le relevé de bavette entre l’appui de baie et la rapportée à recouvrement
et le bois du rejingot. traverse basse de la fenêtre. du relevé métallique.
Figure 13 : Solution pour la continuité de l’étanchéité dans les angles inférieurs

Les bavettes peuvent être soit :


■■ des bavettes « monobloc », c’est-à-dire qu’elles sont réalisées avec une seule feuille

métallique découpée et pliée ;


■■ des bavettes « linéaires » avec embouts, c’est-à-dire des embouts (ou « oreilles ») 127
fixés à la bavette par collage ou par soudage.

CHAPITRE 8

Figure 14 : Bavette « monobloc » et bavette « linéaire » avec embouts

OBSERVATION
Les bavettes, dont la longueur est supérieure à 4 m, doivent être éclissées.
Cette éclisse, du même matériau que la bavette, doit être mise en œuvre de
façon à assurer la continuité de l’étanchéité avec les pièces auxquelles elles
sont raboutées. Dans le cas de bavette de grande longueur, l’éclisse doit
être solidarisée mécaniquement avec une seule partie de la bavette pour
permettre la libre dilatation sans endommager les étanchéités.
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■■ Conception des jambages


Les jambages peuvent être réalisés en bois massif, en bois panneauté, en bois lamellé-
collé ou en panneau contreplaqué.
La conception des jambages doit permettre l’aménagement d’un jeu de 20 mm en
partie basse afin que le bois debout ne soit pas en contact avec la bavette. Le bas du
jambage doit recouvrir l’oreille de la bavette d’au moins 30 mm.
Le bas du jambage doit avoir une pente identique à celle de la bavette. Le chant du
jambage peut également avoir une rainure qui forme une goutte d’eau.

Encadrement
Bavette sur de baie
la pièce d'appui
Ouvrages de menuiserie

Pièce d'appui

≥ 30 mm
≥ 20 mm

128
Figure 15 : Jonction du jambage sur bavette sur pièce d’appui
CHAPITRE 8

ATTENTION
Les jambages dont les chants sont exposés aux intempéries sont réalisés en
panneaux de contreplaqué ou en panneaux multiplis, dont les chants sont
préparés avec une résine de type résorcine ou vinylique D4 par exemple,
pour éviter les reprises d’humidité.

Les jambages sont fixés au chevêtre par fixations traversantes avec des vis de diamètre
minimal de 4 mm et pénétrant d’au moins 35 mm dans les bois du chevêtre.
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Le raccordement du jambage avec le revêtement extérieur peut être réalisé soit :


■■ par embrèvement (mise en œuvre du revêtement extérieur dans une feuillure
dans le jambage) ;
■■ par un joint creux inférieur à 8 mm ;

■■ par un couvre-joint de type profil d’angle.

Chevêtre

Encadrement
de baie

Pare-Pluie
Fond de joint

Revêtement
extérieur Calfeutrement

Ouvrages de menuiserie
Embrévement
du jambage

Raccordement par embrèvement

Chevêtre
Cale

Encadrement
de baie
129
Pare-Pluie

CHAPITRE 8
Fond de joint

Revêtement
extérieur Calfeutrement

Raccordement avec un joint creux

Cale Chevêtre

Encadrement
de baie
Pare-Pluie
Fond de joint

Revêtement
extérieur
Calfeutrement

Raccordement par un couvre joint


Figure 16 : Raccordement du jambage avec le revêtement extérieur
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■■ Conception du linteau
Le linteau peut être réalisé en bois massif, en bois panneauté, en bois lamellé-collé
ou en panneau de contreplaqué. La classe d’emploi des bois doit être une classe
d’emploi 2. La mise en œuvre est définie dans la norme NF DTU 31.2 et dans le
paragraphe « réalisation de l’étanchéité au niveau du linteau ».

■■ Mise en œuvre de l’encadrement de baie


L’encadrement de baie doit être supporté sur tous les côtés par des cales. L’épaisseur
vue du calfeutrement doit être comprise entre 5 mm et 20 mm.
La fixation mécanique de la bavette doit être faite avec des vis et une rondelle
d’étanchéité sous la tête. Cette fixation doit être faite dans le support d’appui en bois
au niveau du rejingot. La fixation de la bavette peut être faite par collage.

OBSERVATION
Ouvrages de menuiserie

Lorsque la fixation est faite par collage, ce collage doit être réalisé par plots
pour conserver la ventilation.

La bavette doit également être fixée mécaniquement au niveau des oreilles (moitié
supérieure) par des vis.
Afin d’assurer la continuité de l’étanchéité, des dispositifs complémentaires doivent
être mis en œuvre entre le relevé de la bavette et le relevé de l’appui de baie selon
une des trois solutions suivantes :
130
■■ un calfeutrement doit être réalisé entre l’appui de baie et la baie et un autre entre
l’appui de baie et la bavette. L’épaisseur vue du calfeutrement doit être supérieure
CHAPITRE 8

ou égale à 5 mm.
■■ la bavette a un pli horizontal sur l’appui de baie : dans ce cas, le calfeutrement est

réalisé entre la bavette sur l’appui de baie et la traverse basse de la baie. Le pli doit
présenter une largeur suffisante pour le calfeutrement avec une sur-longueur de
5 mm.
■■ la bavette est recouverte par une cornière métallique de même nature que la

bavette. Cette cornière doit recouvrir verticalement le rejingot sur toute la


hauteur et doit avoir une partie horizontale d’une longueur suffisante pour le
calfeutrement avec une sur-longueur de 5 mm.
Les jambages ainsi que le linteau doivent être fixés mécaniquement par des fixations
traversantes. Les vis doivent avoir un diamètre minimal de 4  mm et être ancrées
d’au moins 35  mm dans le chevêtre. Le nombre de fixations sur les jambages est
au minimum de 2 en partie haute, de 2 en partie basse et de 1 tous les 300 mm en
quinconce.

OBSERVATION
Dans le cas d’une fixation par l’intérieur, l’enfoncement de la vis doit être au
minimum égale aux ¾ de l’épaisseur du linteau ou du jambage.
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3.3 M
 ise en œuvre des baies avec retour
de bardage en tableau
Dans ce cas, les habillages de baie sont réalisés avec le même matériau que celui du
revêtement extérieur. Cet habillage n’a pas de fonction d’étanchéité à l’eau.

OBSERVATION
Avec ce type d’habillage, le niveau d’exigence d’étanchéité est Ee1.

AVEC BANDE SOUPLE AVEC ENCADREMENT DE BAIE


RAPPORTÉE RAPPORTÉE

Ouvrages de menuiserie
131
Film pare-pluie 1 1 Mise en œuvre par le constructeur
Bande pare-pluie ou EPDM rapportée 1 2 Mise en œuvre par le bardeur bois

CHAPITRE 8
Bande EPDM ou rondelle néoprène 2 3 Mise en œuvre par le menuisier
Calfeutrement (mastic) 1
Calfeutrement (mastic) 3
Figure 17 : Mise en œuvre de baie avec retour de bardage

■■ Conception de l’appui de baie


L’appui de baie est réalisé comme précédemment avec une pièce d’appui calée et
protégée par une bavette métallique. Le calfeutrement est réalisé entre la sous face
de la baie et le chevêtre et il est remonté sur les oreilles de la bavette.

■■ Conception des parties latérales du chevêtre


L’étanchéité à l’eau de la paroi est assurée par :
■■ soit une membrane pare-pluie ou des pièces EPDM rapportées et raccordées au
pare-pluie du mur ;
■■ soit par un encadrement de baie rapporté en plus de l’habillage (encadrement
conforme au paragraphe précédent).

OBSERVATION
Dans le cas de la mise en œuvre de la membrane pare-pluie, les baies
(fenêtres ou portes) peuvent être mises en œuvre en tunnel ou en applique
intérieure.
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Les recouvrements des bandes pare-pluie de chaque côté du tableau doivent


respecter les préconisations suivantes :
■■ un recouvrement de 30 mm entre la bande et les oreilles de la bavette ;

■■ un recouvrement de 50 mm entre la bande et le pare-pluie du mur ;

■■ un recouvrement de 50 mm entre la bande et le chevêtre côté intérieur.

Tous ces recouvrements sont collés au mastic-colle.


Ouvrages de menuiserie

Figure 18 : Mise en œuvre des bandes pare-pluie latérales

OBSERVATION
132 Exigence Ee1 :
La mise en œuvre d’un écran rigide pare-pluie permet d’obtenir une
performance d’étanchéité à l’eau de la paroi Ee1.
CHAPITRE 8

Le rétablissement de l’étanchéité dans les angles par une membrane souple


pare-pluie rapportée et des bandes adhésives ou par des bandes adhésives
larges et extensibles permet d’obtenir un niveau d’étanchéité Ee1.
Dans le cas d’une mise en œuvre des baies avec une encadrement, le rejingot
et les oreilles peuvent être collés et avoir une pente minimale de 10 % ; dans
ce cas, le niveau d’étanchéité obtenu est Ee1.
Dans le cas de la mise en œuvre des baies avec un retour de bardage en
tableau, le niveau d’exigence obtenu avec ce type de mise en œuvre est Ee1.
Exigence Ee2 :
Le rétablissement de l’étanchéité dans les angles par des angles préformés
permet d’obtenir un niveau d’étanchéité Ee2.
Le rejingot et les oreilles peuvent être soudés et avoir une pente minimale
de 3 % ; dans ce cas, le niveau d’étanchéité obtenu est Ee2.

3.4 Mise en œuvre


La mise en œuvre des bandes de membrane pare-pluie doivent respecter les
spécifications suivantes :
■■ un recouvrement entre la bande et l’oreille de la bavette de 30 mm minimum ;

■■ un recouvrement de la bande sur le pare-pluie du mur d’au moins 100 mm ;

■■ un recouvrement de la bande sur le chevêtre d’au moins 100 mm.

Tous les recouvrements doivent être collés au mastic-colle.


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OBSERVATIONS
−− Le calfeutrement entre la sous-face de l’appui de baie et le chevêtre doit
être réalisé avant la mise en œuvre des bandes pare-pluie. Le calfeutrement
doit être réalisé jusqu’au-dessus des oreilles de la bavette.
−− Il est possible de mettre en œuvre des bandes EPDM à la place des bandes
de membranes souples pare-pluie.

Au niveau du linteau, les spécifications suivantes doivent être respectées :


■■ l’encadrement doit être calé sous la traverse.
■■ l’encadrement doit être fixé mécaniquement avec des vis de 4 mm de diamètre
minimum avec un enfoncement minimal dans le chevêtre d’au moins 35 mm.
■■ le calfeutrement entre l’encadrement et le pare-pluie doit redescendre de 100 mm
entre le tableau et l’encadrement.
■■ la mise en œuvre d’une bande d’étanchéité ou d’une bavette métallique est

Ouvrages de menuiserie
nécessaire afin de protéger le calfeutrement ou le revêtement extérieur. Il doit y
avoir une retombée devant le calfeutrement.

4. Réalisation des calfeutrements


Les calfeutrements doivent être réalisés avec :
■■ un mastic sur fond de joint ; 133
■■ une mousse imprégnée pré-comprimée ;

■■ une membrane d’étanchéité.

CHAPITRE 8
Les joints doivent avoir une largeur vue comprise entre 5 mm et 20 mm.

■■ Mastic sur fond de joint


Ce type de calfeutrement doit être mis en œuvre conformément à la norme
NF DTU 44.1.
Les mastics doivent être mis en œuvre sur un fond de joint compatible et doivent
avoir une largeur comprise entre 10 mm et 20 mm. La profondeur du calfeutrement
doit être égale à la largeur de celui-ci divisée par 2, soit entre 5 mm et 10 mm pour
les mastics de classe 25E et 12,5E afin de contrôler la profondeur du fond de joint.
Un gabarit peut être utilisé mais il ne devra pas endommager la surface du fond
de joint. Les raccordements de fond de joint doivent être réalisés bord à bord sans
recouvrement et sans interruption.
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Oui Non Non Non

Mastic
Fond de joint
Ouvrages de menuiserie

Figure 19 : Mise en œuvre de mousse imprégnée pré-comprimée

OBSERVATION
Le mastic mis en œuvre doit être compatible avec le support. Les essais
de compatibilité et/ou de convenance des mastics avec leur support
(membrane pare-pluie, écran pare-pluie, membrane pare-vapeur, panneau
à base de bois, …) sont définis dans le chapitre des matériaux de ce guide.
134 Les fonds de joint doivent toujours être comprimés pour assurer le rôle de
fond de joint. La compression minimale d’un fond de joint est de 25 % et
est fixée par l’épaisseur de la cale d’appui.
CHAPITRE 8

Les mastics mis en œuvre peuvent faire l’objet de la certification SNJF. Cette
certification permet de garantir un niveau d’exigence suffisant pour la mise
en œuvre de ces produits dans un mur à ossature bois.

ATTENTION
Les supports doivent être propres et dépoussiérés.
La température de mise en œuvre des mastics est comprise entre 5 °C et
40 °C.
La mise en œuvre doit être réalisée en une passe pour les mastics dont
la largeur est inférieure ou égale à 15 mm, et en plusieurs passes pour les
largeurs supérieures à 15 mm.
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■■ Mousse imprégnée pré-comprimée


La bande de mousse imprégnée pré-comprimée doit être placée en retrait de 1 mm
dans le joint.
La mise en œuvre des mousses imprégnées pré-comprimées doit respecter les
spécifications suivantes :
■■ pas de torsion ou d’allongement (étirement) lors de la mise en œuvre ;
■■ mise en œuvre de bas en haut pour les joints verticaux ;
■■ aboutage des extrémités en comprimant les deux sections à raccorder ;
■■ sur-longueur de 5 mm à 10 mm au niveau de chaque jonction ;
■■ éviter toute rétention d’eau dans le joint ;
■■ ne pas tourner la mousse dans les angles, réaliser un raboutage.

OBSERVATION
La bande de mousse ne doit pas être tournée dans les angles. Le

Ouvrages de menuiserie
raccordement dans les angles doit être réalisé par jonction entre la bande
horizontale et la bande verticale en respectant une sur-longueur de 5 à
10 mm.

Il est important de respecter les préconisations suivantes :


■■ mise en œuvre des baies en applique  : mise en œuvre du calfeutrement entre
l’encadrement de baie et la paroi. La mise en œuvre doit être faite sur le plan du nu
extérieur du film pare-pluie au moment de la mise en œuvre. La face autocollante 135
est fixée sur le support fixe.
■■ mise en œuvre des baies en tunnel : la bande est collée sur l’élément rapporté (et

CHAPITRE 8
non sur le support). Pour une mise en œuvre en applique extérieure, les bandes
doivent recouvrir les découpes du pare-pluie.

■■ Membrane d’étanchéité
Les membranes d’étanchéité sont collées sur la menuiserie ou sur l’encadrement de
la baie et sur la membrane pare-pluie ou sur l’écran rigide du mur.
Avec cette solution, la largeur maximale des joints à fermer est de 12 cm.
Les membranes doivent être continues sur la totalité du pourtour de la baie. La
surface de collage de la membrane sur le pare-pluie ou sur le gros œuvre doit être
de 50 mm. Un recouvrement minimal de 50 mm doit également être réalisé au droit
du calfeutrement.
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ATTENTION
La mise en œuvre et le collage doivent être réalisés sur des supports propres
et secs.
Le support de collage doit être continu et nettoyé pour permettre une
bonne adhésion.
La mise en œuvre de ces membranes doit respecter certaines prescriptions :
−− ne pas créer de rétention d’eau dans le joint ;
−− ne pas créer de tension dans la membrane d’étanchéité pendant et après
la pose ;
−− être mises en œuvre du bas vers le haut et être mises en œuvre dans le
sens de tuilage.
Ouvrages de menuiserie

5. R
 éalisation de l’étanchéité
au niveau du linteau
Pour obtenir une étanchéité de niveau Ee2 en linteau, le revêtement extérieur doit
être à joint fermé et il doit présenter une retombée d’au moins 30 mm qui protège
le calfeutrement de la baie.

136
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
CHAPITRE 8

Revêtement
extérieur Linteau

Tasseau

Pare-pluie Menuiserie
> 30 mm

Calfeutrement

Encadrement de baie

Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Figure 20 : Étanchéité au niveau du linteau par recouvrement de bardage

Si le revêtement extérieur ne protège pas le calfeutrement en linteau, une bavette


métallique doit être mise en œuvre pour protéger le calfeutrement. Cette bavette est
fixée par vis dans le chevêtre.
Le niveau d’exigence d’étanchéité à l’eau est atteint en fonction de la finition de
l’étanchéité.
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EXTÉRIEUR INTÉRIEUR

Revêtement
extérieur

Tasseau Linteau

Bande de pare-pluie

Pare-pluie
Menuiserie

Encadrement de baie

Ouvrages de menuiserie
Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Bande adhésive
Figure 21 : Étanchéité au niveau du linteau par bavette métallique

■■ Exigence Ee1 137


La continuité de l’étanchéité entre le pare-pluie et la bavette est obtenue par le
collage d’une bande adhésive compatible sur la longueur du larmier.

CHAPITRE 8
■■ Exigence Ee2
Pour cette exigence, la continuité de l’étanchéité est obtenue par la mise en œuvre
d’un élément de pare-pluie rapporté et collé sur le larmier avec un recouvrement.
Le collage doit être réalisé avec un mastic-colle compatible.
Cet élément de pare-pluie souple doit être continu verticalement jusqu’à la liaison
avec la toiture ou jusqu’à la bavette de recoupement de la lame d’air ou jusqu’à un
recouvrement avec un autre lé de pare-pluie. Horizontalement, le lé de pare-pluie
doit être mis en œuvre de manière à être maintenu par au moins 2 tasseaux de part
et d’autre de la baie.

Figure 22 : Mise en œuvre de la bande pare-pluie


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6. R
 éalisation de l’étanchéité à l’air
et de la barrière à la vapeur d’eau
La continuité de la barrière à la diffusion à la vapeur d’eau doit être rétablie entre le
pare-vapeur et le dormant de la baie.
Ce raccordement peut être réalisé :
■■ soit avant la mise en œuvre des baies ;

■■ soit après la mise en œuvre des baies.

6.1 M
 ise en œuvre de la barrière
avant la pose des baies
Dans le cas d’une mise en œuvre de la barrière avant la pose des baies, la continuité
de la barrière à la diffusion de vapeur est assurée par le raccord par bandes adhésives
compatibles entre la barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur et le dormant de
Ouvrages de menuiserie

la baie. Ce raccordement est réalisé au mastic-colle.

■■ Cas d’une membrane pare-vapeur


La membrane souple pare-vapeur, comme pour une membrane souple pare-pluie,
doit être découpée et rabattue d’au moins 100 mm sur le chevêtre jusqu’à l’axe de
la baie.
Dans les angles, la continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est assurée
138 soit par des bandes adhésives compatibles, soit par des pièces de pare-vapeur
rapportées et collées.
CHAPITRE 8

■■ Cas d’un panneau à base de bois


Lorsque la baie est mise en œuvre en tunnel ou en applique extérieure, la continuité
de la barrière à la vapeur d’eau est rétablie par la mise en œuvre d’une bande de
membrane pare-vapeur souple. La membrane mise en œuvre doit avoir une valeur
Sd supérieure ou égale à celle du panneau à base de bois.
La bande doit être collée par des bandes adhésives compatibles sur le panneau à
base de bois.
Dans le chevêtre, elle doit être rabattue jusqu’à l’axe de la menuiserie. La continuité
de la barrière à la vapeur d’eau dans les angles est obtenue par bandes adhésives
compatibles.
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Linteau à
dimensionner
Bande de
Bande de pare-vapeur
pare-pluie

Bavette
métallique

Menuiserie
Pièce
d’encadrement

Ouvrages de menuiserie
Surface horizontale en
sous-face pour
calfeutrement mousse
imprégnée precomprimée

30 139
Jeu 10 mm mini selon débit
nécessaire de la lame 15

CHAPITRE 8
d’air (voir DTU 41.2)

Bande rapportée
de pare-pluie

Calfeutrement (mastic)
Cale
Pare-pluie
Pare-vapeur et
bande de pare-vapeur
Bande adhésive

Figure 23 : Mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau


avant la pose des baies
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6.2 Mise en œuvre de la barrière


après la pose des baies
En cas de mise en œuvre de la barrière après la pose des baies, la continuité de la
barrière à la vapeur d’eau et de l’étanchéité à l’air est assurée par le raccordement du
pare-vapeur à une bande de pare-vapeur laissée en attente en périphérie de la baie.
Cette bande peut être présente directement sur le dormant de la baie s’il existe une
surface plane et accessible d’au moins 20 mm.
Le raccordement de la bande pare-vapeur et du pare-vapeur est réalisé par une
bande adhésive compatible ou du mastic-colle.

Linteau à
dimensionner
Ouvrages de menuiserie

Bande adhésive
Bavette
métallique

Menuiserie
Pièce
d’encadrement

140
CHAPITRE 8

Bavette métallique
d’habillage de la pièce
d’appui (pente 10 % mini)
ventilée en sous-face
60 25
20 Bande adhésive
30
Jeu 10 mm mini selon débit
nécessaire de la lame 15
d’air (voir DTU 41.2)

Calfeutrement (mastic)
Cale
Pare-vapeur
Bande pare-pluie
Pare-vapeur
Bande adhésive

Figure 24 : Mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau


après la pose des baies
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Les tableaux et les appuis de baie ainsi que les seuils de portes et portes-fenêtres
doivent être conçus de façon à rejeter les eaux de ruissellement vers l’extérieur du
revêtement extérieur et à empêcher leur introduction dans la paroi. Une pente est
nécessaire pour l’évacuation de l’eau. Celle-ci doit être supérieure ou égale à 10 %
pour les matériaux non hygroscopiques comme le métal, PVC, etc., et à 20 % pour
le bois.
Lors de la mise en œuvre des menuiseries, le calfeutrement assurant l’étanchéité à
l’eau et la perméabilité à l’air entre la menuiserie et la baie, doit être continu sur la
périphérie conformément aux prescriptions de la norme NF DTU 36.5.

7. Fermetures (stores)
Les fermetures sont conformes aux exigences de la norme NF EN 13659.

Ouvrages de menuiserie
Elles peuvent être intégrées dans les menuiseries comme les blocs-baies.
Dans le cas de mise en œuvre de volets ou volets roulants en bois, les spécifications
sont précisées dans la norme NF DTU 34.4.
Pour les volets, un renfort permettant la fixation des arrêts de vantaux doit être
prévu dans l’ossature. Pour les volets roulants, la charge rapportée par le coffre de
volet roulant doit être prise en compte dans le dimensionnement du linteau.

141

CHAPITRE 8
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CHAPITRE 9

Ouvrages d’isolation

Ce chapitre traite de la mise en œuvre des produits d’isolation (thermique et


acoustique) et de la nécessité d’un pare-vapeur.
Le choix du matériau isolant est conditionné par les performances thermiques et
acoustiques souhaitées ainsi que par le respect de la réglementation incendie. De
plus, la mise en œuvre du matériau isolant ne doit pas nuire aux dispositions mises
en place pour assurer la salubrité de l’ouvrage, essentiellement la ventilation.

1. Règles générales
Toutes les parois en contact avec l’extérieur ou un local non chauffé, doivent être
isolées verticalement.
La mise en œuvre de l’isolant doit être réalisée dans un milieu hors d’eau (en usine
ou sur site).
143
Les matériaux isolants sont des matériaux sensibles à l’humidité et aux intempéries.
Durant les différentes phases du chantier (de fabrication des murs, de transport, du
stockage sur chantier, …), les matériaux isolants doivent être protégés des intempéries
et des reprises d’humidité.

ATTENTION
Le taux d’humidité des bois d’ossature doit être au maximum de 18 % pour
pouvoir mettre en œuvre l’isolant. Les bois d’ossature doivent être dans un
état sec. Le contrôle du taux d’humidité doit être fait sur site lors de la mise
en œuvre.

OBSERVATION
Les pare-pluie et les pare-vapeur peuvent faire office de protection
provisoire de l’isolant. Une attention particulière doit être portée quand la
protection est une membrane. Un contrôle de l’humidité de l’isolant et des
bois d’ossature doit être effectué si une des membranes est endommagée.

La mise en œuvre du matériau isolant entre les montants ou entre solives doit être
réalisée de manière serrée afin de garantir une continuité de l’isolation entre éléments
et sur les rives. Généralement, une surcote du matériau isolant de 5 mm est prévue
par rapport à l’espace libre entre les montants ou solives (une tolérance de 0/+5 mm
est admise sur la cote majorée).
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2. M
 ise en œuvre de l’isolant
dans les parois verticales
2.1 Mise en œuvre dans les parois
L’isolation des parois verticales est réalisée avec un matériau isolant semi-rigide
monocouche. L’épaisseur du matériau isolant correspond à la profondeur des
montants d’ossature.
La largeur et la hauteur des isolants doivent avoir une dimension supérieure de
5 mm (+5 mm-0 mm) par rapport à la cavité afin de réaliser un contact continu
avec l’ossature.
Ce matériau doit être mis en œuvre dans un cadre clos, c’est-à-dire que les rives
horizontales sont fermées par des solives ou entretoises et que les rives verticales
sont fermées par les montants. Le matériau doit impérativement être supporté en
partie basse.
Ouvrages d’isolation

Ce cadre peut avoir une hauteur maximale de 3,00 m afin de limiter le risque de
tassement.
Dans ce cadre, le matériau isolant peut être en plusieurs éléments uniquement sur
la hauteur. Ces éléments doivent impérativement être de même nature, de même
épaisseur et de même largeur.

144 Lorsqu’un isolant comporte un revêtement de type surfaçage, ce revêtement doit


être positionné côté ambiance intérieure. Le revêtement de l’isolant ne peut se
substituer à la mise en œuvre d’une membrane pare-vapeur.
CHAPITRE 9

ATTENTION
Si le complexe d’isolation est composé de deux couches d’isolant, la couche
extérieure ne doit pas avoir de surfaçage.

OBSERVATION
La hauteur de mise en œuvre des isolants est généralement limitée à
3,00 m pour limiter le phénomène de tassement des matériaux. Pour cela,
des recoupements de cadre par des entretoises fixées mécaniquement à
l’ossature sont nécessaires. Cette entretoise supporte l’isolant.
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2.2 Mise en œuvre en complément


d’isolation intérieure
Pour la réalisation d’un doublage intérieur de paroi, le matériau isolant est maintenu
entre des tasseaux verticaux ou horizontaux, en acier ou en bois. Le parement
intérieur pourra être mis en œuvre ultérieurement sur ce tasseautage (par exemple :
plaque de plâtre, lambris, etc.).
Si c’est le cas, la contre-ossature devra respecter les exigences des référentiels des
parements intérieurs : le NF DTU 25.41 pour les ouvrages en plaques de plâtre ou le
NF DTU 36.2 pour les parements bois.
Les tasseaux en bois doivent être de classe d’emploi 1. Cette solution est réalisable
uniquement lorsque le bâtiment est hors d’eau.
Dans le cas de la mise en œuvre d’un isolant comportant un revêtement, ce
revêtement devra être positionné vers l’intérieur de la paroi. Si ce revêtement a une
perméabilité à la vapeur d’eau inférieure ou égale à 0,18 m, alors l’isolant doit être mis
en œuvre en une seule couche.

Ouvrages d’isolation
OBSERVATION
L’épaisseur de l’isolant du doublage ne doit pas excéder l’épaisseur pour
laquelle sa résistance thermique doit rester inférieure à la moitié de celle de
l’isolant du mur. Il s’agit du respect de la règle des 2/3 – 1/3. Cette règle vaut
pour une épaisseur d’isolant totale limitée à 100 mm et pour toute valeur
de perméance de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur. 145

Bardage bois pose

CHAPITRE 9
horizontale Plaque de plâtre

Tasseaux bois supports Contre-ossature


de bardage

Pare-pluie Isolant

Isolant extérieur Pare-vapeur


semi-rigide

Contre-ossature
extérieure Isolant

Voile travaillant

Figure 1 : Mise en œuvre d’une contre-cloison


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Plaque de plâtre
Bardage bois
pose horizontale
Isolant intérieur

Tasseaux bois support Pare-vapeur


de bardage

Pare-pluie

Isolant
Voile travaillant

Ossature métallique Plaque de plâtre


de contre-cloison Pare-vapeur
Isolant intérieur
1/3
Ouvrages d’isolation

2/3
Voile travaillant
Montant bois

Pare-pluie Isolant
Bardage bois Tasseaux bois supports
pose horizontale de bardage
146 Figure 2 : Exemple de réalisation de doublage intérieur

2.3 Mise en œuvre en complément


CHAPITRE 9

d’isolation extérieure
Pour la réalisation d’un doublage extérieur de paroi verticale, le matériau isolant est
mis en œuvre sur un support continu ou discontinu et est toujours protégé par un
revêtement extérieur ventilé. Cet isolant doit être supporté et mis en œuvre entre
tasseaux verticaux ou horizontaux, appelés contre-ossature.
Pour une mise en œuvre d’un doublage extérieur sans justification, les préconisations
suivantes permettent de justifier une tenue mécanique en zone de vent de 1 à 4 :
■■ épaisseur d’isolant maximale de 100 mm ;
■■ masse surfacique de l’isolant maximale de 80 kg/m2 ;
■■ masse surfacique du revêtement extérieur maximale de 25 kg/ m2.
■■ les dimensions de la contre-ossature ne doivent pas excéder 100 m en largeur et
en profondeur ;
■■ les dimensions des vis de fixation des contre-cloisons sont :
− diamètre 6 mm, longueur 140 / 100 mm pour les sections d’ossature inférieures
ou égales à 36 mm x 60 mm ;
− diamètre 8 mm, longueur 200 / 100 mm pour les sections d’ossature inférieures
ou égales à 45 mm x 100 mm.
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Bardage bois Plaque de plâtre


pose horizontale
Isolant extérieur
semi rigide
Tasseaux bois support Pare-vapeur
de bardage
Pare-pluie

Contre-ossature
support d’isolant Isolant

Voile travaillant

Ossature métallique
de contre-cloison Plaque de plâtre
Tasseaux bois Pare-vapeur
supports de plaque
Montant bois

Ouvrages d’isolation
Voile travaillant Isolant
Tasseaux bois supports
de bardage
Pare-pluie Bardage bois
Bardage bois pose horizontale
Isolant extérieur
pose horizontale
semi-rigide
Figure 3 : Exemple de réalisation de doublage extérieur
147
Les dimensions et la mise en œuvre de l’isolant sont identiques à celles définies

CHAPITRE 9
ci-dessus dans le paragraphe «  Mise en œuvre de l’isolant ». L’isolant ne doit pas
déborder de la contre-ossature. La contre-ossature doit avoir un entraxe maximum
de 600 mm entre les montants. Elle peut être composée d’éléments verticaux ou
horizontaux. L’isolant doit alors reposer sur une ossature horizontale. La hauteur
maximale entre deux ossatures horizontales ne doit pas être supérieure à 3,00  m.
L’isolant doit alors être non revêtu ou s’il est revêtu, le revêtement doit avoir une
perméabilité à la vapeur d’eau inférieure ou égale à 0,18 m.
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3. M
 ise en œuvre de l’isolant
dans les parois horizontales
L’isolation des parois horizontales est réalisée avec plusieurs morceaux de matériau
isolant de largeur et de longueur différentes et sur plusieurs lits croisés ou non.
Dans le cas où l’isolation est mise en œuvre sur un vide sanitaire, un système de
maintien de l’isolant doit être prévu pour éviter qu’il ne tombe dans le vide sanitaire.
Ce système doit être perméable à l’air pour éviter l’humidité et la condensation
dans le matériau isolant (par exemple : résille métallique ou un autre matériau, ou
panneau de fibre tendre asphalté posé sur tasseau [classe biologique d’emploi 2] en
partie inférieure des solives, etc.).

OBSERVATION
Lorsqu’un plancher est réalisé sur un vide sanitaire, le charpentier peut
mettre en œuvre le pare-vapeur et l’isolant entre les solives avant la pose
du plancher.
Ouvrages d’isolation

Dans le cas où l’isolation est mise en œuvre dans des parois horizontales formant
plafond, il existe trois possibilités de mise en œuvre :
■■ l’isolant est mis en œuvre entre les solives et en appui sur le plafond ;

148
CHAPITRE 9

Pose des câbles et des gaines Découpe de l’isolant

Pose de la seconde couche


Déroulage entre les solives sans pare-vapeur
Figure 4 : Pose d’isolant en combles non aménageables
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■■ l’isolant est mis en œuvre sous les solives et en appui sur le plafond ;
■■ l’isolant est étendu sur les solives dans les combles non accessibles.

2e épaisseur
d’isolant sans Isolant
pare-vapeur en vrac

Soufflage
de l’isolant

1re épaisseur Pare-vapeur Solive


d’isolant avec
Plancher haut Plafond
pare-vapeur

Ouvrages d’isolation
Isolant
en vrac
Épandage
manuel
de l’isolant

149

Pare-vapeur Solive

CHAPITRE 9
Plafond
Figure 5 : Exemples de mise en œuvre d’isolant en combles

OBSERVATIONS
−− Si l’isolant participe à la sécurité incendie, celui-ci doit être mis en œuvre
dans un cadre clos par des solives ou des entretoises.
−− Pour les toitures avec étanchéité mises en œuvre avec un isolant en sous-
face de l’élément porteur de l’étanchéité, une lame d’air ventilée doit être
aménagée entre le matériau isolant et l’élément porteur (cf. NF DTU 43.4).
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4. M
 ise en œuvre de la barrière
à la diffusion de vapeur d’eau
Un dispositif d’étanchéité à l’air et à la diffusion de la vapeur d’eau peut être mis en
œuvre sur les parois. Le tableau 1 ci-après définit les nécessités de la présence de
cette barrière.
Tableau 1 : Nécessité d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau

Barrière à la diffusion de vapeur d’eau


Non nécessaire entre deux pièces chauffées
en permanence au sein d’une même unité de vie
Oui entre un local chauffé en permanence
et un local non chauffé

Paroi entre deux locaux Oui entre deux unités de vie (mise en œuvre
du pare-vapeur de chaque côté de la paroi)
Selon DPM (Document particulier du marché) entre
un local chauffé en permanence et un local chauffé
Ouvrages d’isolation

par intermittence ou entre deux locaux


à destinations différentes
Paroi extérieure Oui
Plancher sur local
Selon les documents particuliers du marché
chauffé
Plancher sur vide
Paroi intérieure Oui
sanitaire
150 entre deux
Paroi verticale
locaux Oui
ou rampante
CHAPITRE 9

Plafond
Oui
sous comble perdu

La mise en œuvre d’une barrière à la vapeur d’eau doit être réalisée de façon
continue côté local chauffé. La position de ce film est très importante pour éviter la
condensation dans la paroi. Il est situé entre l’isolation et le revêtement extérieur et il
doit être mis en œuvre sur la totalité de l’enveloppe du bâtiment chauffé.

4.1 M
 ise en œuvre de la barrière à la diffusion
de vapeur d’eau
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être assurée en tout
point de l’ouvrage, même au niveau des points singuliers (raccordement de baie,
dans les angles, etc.). Elle est obtenue par recouvrement minimal de 100 mm et par
collage ou par pontage par adhésif rapporté dans le cas des membranes.
La fixation du pare-vapeur est réalisée par clouage ou agrafage sur l’ossature. Cette
fixation est provisoire. La fixation définitive est obtenue par la mise en œuvre des
tasseaux du doublage intérieur.
Les phénomènes de condensation dans la paroi dus aux transferts d’humidité
peuvent être limités en respectant les dispositions constructives définies dans le
tableau 2.
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Tableau 2 : Dispositions constructives pour limiter les phénomènes de transferts hygrothermiques

Position du panneau Présence ou non d’un doublage


de contreventement Sans doublage intérieur Avec doublage isolant intérieur
La valeur Sd du pare-vapeur doit être
au moins 5 fois plus élevée que celle
La valeur Sd du pare-vapeur doit
du voile de contreventement
Côté extérieur être au moins 5 fois plus élevée que
Respect de la règle 2/3 – 1/3 pour
celle du voile de contreventement.
les isolants de part et d’autre
du pare-vapeur.
La valeur Sd de la barrière à la diffu-
sion de vapeur d’eau côté intérieur
La valeur Sd de la barrière à la
(par exemple, pare-vapeur et/ou
diffusion de vapeur d’eau côté inté-
panneau de contreventement)
rieur (par exemple, pare-vapeur et/
doit être au moins 5 fois plus élevée
Côté intérieur ou panneau de contreventement)
que celle du pare-pluie et/ou
doit être au moins 5 fois plus élevée
du parement extérieur(1).
que celle du pare-pluie et/ou
Respect de la règle 2/3 – 1/3 pour les
du parement extérieur(1)(2).
isolants de part et d’autre
du pare-vapeur(2).

Ouvrages d’isolation
La valeur Sd de la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau côté
La valeur Sd de la barrière
intérieur (soit du voile intérieur,
à la diffusion de vapeur d’eau côté
soit la somme du voile intérieur et
intérieur (soit du voile intérieur,
Côtés intérieur et du pare-vapeur) doit être au moins
soit la somme du voile intérieur et
extérieur 5 fois plus élevée que celle
du pare-vapeur) doit être au moins
du voile extérieur.
5 fois plus élevée que celle
Respect de la règle 2/3 – 1/3
du voile extérieur.
pour les isolants de part et d’autre
du pare-vapeur.
151
1. Dans le cas d’une superposition d’un pare-pluie et d’un parement extérieur, les valeurs Sd s’additionnent pour obtenir un
Sd équivalent.

CHAPITRE 9
2. En cas d’absence de membrane pare-vapeur, le pontage des joints des panneaux de contreventement permet de traiter
l’étanchéité à l’air.

■■ Cas général
Dans le cas de l’application de la règle dite des 2/3 – 1/3, la membrane souple pare-
vapeur doit avoir une valeur Sd supérieure ou égale à 18 m.

■■ Règle du « facteur 5 »


La règle du «  facteur  5 » est une règle d’optimisation de la paroi. Les conditions
d’application de cette règle sont :
■■ l’utilisation de matériaux (hors montant et traverse) dont la valeur Sd est
caractérisée par essais (selon les prescriptions de la norme NF DTU 31.2) ;
■■ l’utilisation de panneaux à base de bois dont l’épaisseur est comprise entre 7 et

16 mm et entre 12 et 16 mm pour les panneaux OSB.


La règle du « facteur 5 » consiste en :
■■ la valeur Sd de la barrière à la diffusion à la vapeur d’eau (membrane pare-
vapeur et/ou panneau de contreventement) côté intérieur doit être 5 fois plus
élevée que la valeur Sd côté extérieur (membrane pare-pluie et/ou panneau de
contreventement).
Il est à noter que lorsque la membrane et un panneau à base de bois sont superposés,
leur valeur Sd s’additionne.
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ATTENTION
Dans le cas d’un doublage extérieur et pour l’application de la règle du
«  facteur 5 », seule une membrane souple pare-pluie peut être mise en
œuvre côté extérieur.
Aucun autre élément ne doit être mis en œuvre entre le doublage extérieur
et la membrane pare-pluie.

■■ Mise en œuvre d’une membrane pare-vapeur


La continuité en partie courante de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau, réalisée
par une membrane souple pare-vapeur, est obtenue par un recouvrement des lés
d’au moins 100 mm.
L’étanchéité est rétablie par le collage des membranes par bandes adhésives
rapportées ou intégrées à la membrane ou par mastic-colle compatible.

OBSERVATION
Ouvrages d’isolation

Les adhésifs rapportés ou les mastics-colles doivent être compatibles et


adhérer sur la membrane support.
L’utilisation de mastic-colle est conditionnée à la présence d’un panneau à
base de bois qui sert de support rigide pour le collage.

La fixation définitive de la membrane souple pare-vapeur est réalisée par pincement de


152 la membrane entre l’ossature support (montant d’ossature) ou le voile de stabilité et :
■■ soit les tasseaux supports du revêtement intérieur ou l’ossature de la contre-

cloison d’un complément d’isolation ;


CHAPITRE 9

■■ soit des agrafes équipées de pastilles positionnées sous la tête des agrafes.

OBSERVATION
Les prescriptions pour les dimensions des tasseaux ou de la contre-cloison
sont :
−− longueur vue : 45 mm minimum ;
−− épaisseur : 25 mm minimum ;
−− vide entre ossature : 600 mm maximum.
Les prescriptions pour les pastilles et les agrafes sont :
−− diamètre minimal des pastilles : 25 mm ;
−− entraxe des agrafes : 300 mm maximum ;
−− longueur minimale des brins d’agrafe : 15 mm.

■■ Mise en œuvre d’un panneau à base de bois comme barrière


à la diffusion de la vapeur d’eau
Dans le cas de la mise en œuvre d’un panneau à base de bois assurant la double
fonction barrière à la diffusion de la vapeur d’eau et de voile travaillant, les
spécifications pour la fixation de ces panneaux sont :
■■ fixations réparties sur toute la périphérie du panneau sur l’ossature ;

■■ fixation par des pointes ou des agrafes avec un enfoncement minimal de 35 mm

dans l’ossature ou par des vis avec un enfoncement supérieur ou égal à 25 mm
dans les bois d’ossature.
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Dans le cas d’un panneau à base de bois assurant uniquement la fonction de barrière
à la diffusion de vapeur d’eau, les spécifications pour ses fixations sont :
■■ utilisation de pointes ou d’agrafes avec un enfoncement minimal de 30 mm dans

le bois d’ossature ;
■■ entraxe minimal entre les fixations de 300 mm en périphérie et sur les montants

intermédiaires.
Le jeu entre les panneaux doit être fermé par une bande adhésive rapportée
compatible. Cet adhésif permet de rétablir la continuité de la barrière à la vapeur
d’eau. Cette barrière doit être rétablie sur la périphérie des panneaux.

Plaque de plâtre
Bande adhésive
Contre-ossature Voile travaillant
intérieure et barrière à la
vapeur d’eau
Isolant
Montants bois
Écran rigide
Isolant

Ouvrages d’isolation
pare-pluie

Tasseaux bois
Bardage supports de bardage

Figure 6 : Continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau avec un écran rigide

ATTENTION
153
Dans le cas de la mise en œuvre d’un doublage extérieur et pour l’application
de la règle du « facteur 5 », seule une membrane souple pare-pluie peut être

CHAPITRE 9
mise en œuvre côté extérieur.
Aucun autre élément ne doit être mis en œuvre entre le doublage extérieur
et cette membrane pare-pluie.

4.2 Parois verticales ou rampantes


avec doublage intérieur
La position du pare-vapeur peut être soit entre le doublage et le revêtement intérieur,
soit entre la paroi isolée et le doublage.
La mise en œuvre de la paroi avec un doublage intérieur peut être justifiée vis-à-vis
des transferts d’humidité sans calculs complémentaires si une des règles ci-dessous
est respectée :
■■ la règle des 2/3 – 1/3 pour toutes les régions : la résistance thermique de l’isolant

du doublage est inférieure ou égale de moitié à celle de l’isolant du mur, c’est-à-


dire qu’il y a 2/3 de l’isolant en face extérieure du pare-vapeur (dans l’ossature
bois) et 1/3 de l’isolant entre le pare-vapeur et le parement intérieur ;
■■ la règle de moyen dite du « facteur 5 ».

ATTENTION
La règle des 3/4 – 1/4 pour les régions froides n’est plus présente dans la
révision du NF DTU 31.2. Il a été démontré que la répartition des résistances
thermiques suivant la règle des 2/3 – 1/3 est suffisante.
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INTÉRIEUR
1/3 de la résistance thermique
totale de la paroi
(vers l’intérieur par rapport
au pare-vapeur)

2/3 de la résistance thermique


totale de la paroi
(vers lextérieur par rapport
au pare-vapeur)

EXTÉRIEUR
Figure 7 : Règle des 2/3 – 1/3

4.3 Gestion des points singuliers


Ouvrages d’isolation

La continuité de la barrière à la diffusion à la vapeur d’eau doit être rétablie au niveau


des points singuliers par des calfeutrements, des bandes adhésives compatibles, des
bandes pare-vapeur, etc.

■ Continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau entre


plancher et mur extérieur
154 La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau, dans le cas du plancher
posé sur la lisse haute, doit être rétablie par la mise en œuvre d’une bande de pare-
vapeur rapportée.
CHAPITRE 9

Les prescriptions spécifiques pour cette bande sont :


■■ Si un doublage extérieur isolant est présent et que la règle des « 2/3 - 1/3 » est
respectée sur la périphérie du plancher, la bande peut être une membrane souple
pare-vapeur avec une valeur Sd supérieure ou égale à 18 m.

Bande de pare-vapeur
en attente

2/3* 1/3*
mini 50

Solive

Bande adhésive

Figure 8 : Exemple de continuité de la barrière de diffusion à la vapeur d’eau


en présence d’un doublage
* en résistance thermique
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■■ Dans le cas où il n’y a pas de doublage extérieur ou si la règle des 2/3 - 1/3 n’est pas
respectée, la bande doit être une membrane souple pare-vapeur avec une valeur
Sd inférieure ou égale à 0,18 m

Film ayant un Sd<0, 18 m en attente


pour jointoiement avec pare-vapeur
intérieur
Entretoise

Prolongement du
voile travaillant

Solive
Complément d’isolation

Ouvrages d’isolation
Bande adhésive

Figure 9 : Exemple de continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau sans doublage

■ Continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau


au niveau d’un plancher sur muralière 155
Dans le cas où la barrière à la diffusion de vapeur d’eau n’est pas mise en œuvre au

CHAPITRE 9
moment de l’assemblage du plancher sur le mur, la continuité de pare-vapeur est
réalisée par une bande de membrane souple pare-vapeur rapportée au droit de la
jonction.

Pare-vapeur en attente si les


membranes sont discontinues

Solive

Bande adhésive

Figure 10 : Exemple de continuité de la barrière à la diffusion de la vapeur d’eau


après mise en œuvre du plancher
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■ Continuité de la barrière pare-vapeur entre le mur


et l’élément de charpente
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est réalisée avec une bande
rapportée sur le bas du chevron.

ATTENTION
La mise en œuvre d’un écran HPV (Haute perméance à la vapeur d’eau)
permet de ne pas créer de lame d’air entre l’écran et l’isolant.
Si l’écran mis en œuvre n’est pas HPV, il est nécessaire de créer une lame
d’air continue et ventilée sur toute la pente de la toiture en sous-face de
l’écran. Cette lame d’air doit avoir une épaisseur d’au moins 20 mm.
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est réalisée par le
raccordement de celle du mur avec celle située en sous-face de la toiture.
Ce raccordement est réalisé par une bande adhésive compatible.
Si la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est un panneau à base de bois,
la continuité est réalisée avec une bande de membrane souple pare-vapeur
rapportée.
Ouvrages d’isolation

Blocage de l’isolant
en bas de pente

Écran de sous-toiture
156 ventilé en sous-face 2/3*
CHAPITRE 9

1/3*
Ventilation
Pare-vapeur

Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre

Pare-pluie Pare-vapeur

Figure 11 : Mise en œuvre de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau entre un mur


et un élément de toiture avec ventilation

OBSERVATIONS
− Le film pare-pluie doit être rabattu sur la lisse haute (chaînage) du dernier
niveau.
− Dans le cas de traversée du mur par un élément de structure (poutre,
ferme traditionnelle, etc.), la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est
raccordée directement sur cet élément.
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■ Raccordement de parois verticales entre elles


Lors d’un raccordement d’un mur intérieur avec un mur extérieur, la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau peut être réalisée :
■■ soit avant la mise en œuvre du mur intérieur par la mise en œuvre de la barrière à

la diffusion de vapeur d’eau (cas 1) ;


■■ soit après la mise en œuvre du mur intérieur par des bandes adhésives et/ou une

bande de membrane souple pare-vapeur rapportée au droit de la jonction (cas 2).


Pare-vapeur du mur

Bande de pare-vapeur
en attente

Ouvrages d’isolation
157
Figure 12 : Exemple de raccordement de parois verticales
(mur intérieur et mur extérieur) – Cas 1

CHAPITRE 9
Pare-vapeur continu

Bande adhésive

Bande de pare-vapeur

Figure 13 : Exemple de raccordement de parois verticales


(mur intérieur et mur extérieur) – Cas 2
Dans le cas où un mur intérieur interrompt le mur extérieur, la continuité de la
barrière est assurée par une bande pare-vapeur rapportée avec une valeur Sd
inférieure ou égale à 0,18 m.
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OBSERVATION
La bande rapportée doit être perméable à la vapeur d’eau (film ayant un
Sd ≤ 0,18 m)pour éviter les risques de condensation car elle est mise en
œuvre du côté « froid ».

■ Pied de mur
En pied de mur à ossature bois, le raccord de la membrane pare-vapeur est réalisé par
collage sur la dalle béton ou sur le plancher bois.
La continuité de l’étanchéité à la vapeur d’eau avec un panneau rigide à base de bois
doit être rétablie par pontage avec une bande de membrane souple pare-vapeur
rapportée et collée sur le panneau à base de bois et sur la dalle béton ou sur le
plancher bois.

Tasseaux horizontaux
Plaque de plâtre
Ouvrages d’isolation

Isolant extérieur Contre-ossature

Isolant

Barrière d’étanchéité Pare-vapeur


158 (anti-remontées capillaires)

Grille anti-rongeur Isolant


CHAPITRE 9

30 mm

200 mm
mini

Mousse inprégnée pré-comprimée


Collage mastic

Figure 14 : Pied de mur

■ Fourreau / traversée de paroi 


Afin d’assurer la continuité de la barrière à la vapeur d’eau autour d’un élément
traversant les parois, des fourreaux doivent être mis en œuvre avec une pente
minimale de 3 % vers l’extérieur.
La membrane souple pare-vapeur doit être raccordée au fourreau. Dans le cas de
la mise en œuvre d’un écran rigide à base de bois, la continuité de la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau doit être assurée par collage d’une bande de pare-vapeur
rapportée ou par un manchon en EPDM.
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Pare-vapeur

Panneau d’OSB
support de conduit

Manchon ou manchette élastique


en caoutchouc EPDM - diamètre
fonction du fourreau

Jointoiement de finition
NF DTU 25.41 - annexe B
100 mm
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR

Pente 3 % mini
Conduit

Ouvrages d’isolation
Bande adhésive

Figure 15 : Raccordement à l’étanchéité sur un fourreau

OBSERVATIONS
Si le support de la membrane souple pare-vapeur n’est pas un support 159
continu, alors les fourreaux doivent être mis en œuvre supportés par un
panneau à base de bois (rétablissement d’un support rigide pour le collage).

CHAPITRE 9
Ce panneau doit avoir une sur-longueur de 100  mm en périphérie du
fourreau et doit être mis en œuvre dans le plan du pare-vapeur.

■ Raccordement d’angle
Lorsqu’un panneau à base de bois est mis en œuvre, la continuité de la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau doit être rétablie :
■■ soit par recouvrement de bande rapportée pare-vapeur ;
■■ soit par bande adhésive.
Le choix de la solution dépend de l’ouverture des jeux à fermer. Les jeux inférieurs
ou égaux à 10 mm peuvent être fermés par des bandes adhésives. Dans le cas où
les jeux sont supérieurs à 10 mm, ils doivent être fermés par des bandes rapportées
pare-vapeur collées.
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Bande de pare-pluie
EXTÉRIEUR

Isolant à positionner
avant le panneau

Bande de pare-vapeur

INTÉRIEUR

Bande adhésive
Isolant extérieur
Ouvrages d’isolation

supporté
EXTÉRIEUR

Pare-pluie

160
CHAPITRE 9

Bande de pare-vapeur
recouvrement de 100 mm
Montant non nécessaire
structurellement mais sert
à la fixation du tasseau
support de plaque
INTÉRIEUR
Figure 16 : Exemples de raccords d’angle sortant (sans et avec complément d’isolation)

EXTÉRIEUR
Pare-pluie

Pare-vapeur

INTÉRIEUR

100 mm

Bande adhésive
100 mm
Figure 17 : Exemple de raccord d’angle rentrant
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■■ Jonction de panneaux
Le jeu entre les panneaux servant de barrière à la diffusion de la vapeur d’eau doit
être fermé pour rétablir la continuité à l’étanchéité à la vapeur d’eau.
Le choix de la solution de fermeture dépend de l’ouverture des jeux à fermer :
■■ les jeux inférieurs ou égaux à 10 mm peuvent être fermés par des bandes adhésives ;

■■ les jeux supérieurs à 10  mm doivent être fermés par des bandes rapportées

pare-vapeur collées sur les panneaux (par bandes adhésives ou mastic-colle


compatible).

4.4 Plafond
Les combles peuvent être ou non aménagés, mais ils sont impérativement ventilés.
Dans le cas des combles non aménagés, la continuité du film pare-vapeur doit être
réalisée entre les parois verticales et les plafonds. L’épaisseur de l’isolant mis en œuvre
dans les combles doit être suffisante pour éviter les points de rosée. Le pare-vapeur
ne doit pas être percé à l’exception des passages de câbles électriques.

Ouvrages d’isolation
Dans les combles aménagés, la continuité du film pare-vapeur doit être maintenue
entre les parois du local sous-jacent et la partie supérieure du rampant.

161

CHAPITRE 9
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CHAPITRE 10

Ouvrages de revêtement
intérieur mur et plafond

NF DTU 25.41

Ce chapitre traite de la mise en œuvre des revêtements intérieurs des murs et des
plafonds. Ces ouvrages sont réalisés pour plusieurs raisons : l’aspect, la délimitation
des volumes, la réalisation d’un complément d’isolation thermique et/ou acoustique,
la protection aux chocs et/ou la protection des structures vis-à-vis de l’incendie.
Il existe des documents qui présentent des solutions pour la mise en œuvre des
revêtements intérieurs de murs et de plafonds :
■■ NF DTU 25.41 – P1-1 - § 6.2 pour les plafonds ;
■■ NF DTU 25.41 – P1-1 - § 6.3 pour les cloisons ;
■■ guide RAGE « Isolation thermique par l’intérieur : neuf », juin 2015 ;
■■ guide RAGE « Isolation thermique par l’intérieur : rénovation », juin 2015.
163

1. Règles générales
Les revêtements intérieurs peuvent être mis en œuvre sur des supports bois
discontinus.
Dans le cas où le revêtement intérieur est solidaire du mur à ossature bois, les
tasseaux sont fixés sur le montant de l’ossature bois (voir figure ci-dessus). Sinon,
l’ossature du revêtement intérieur est désolidarisée du mur bois.

Plaque de plâtre
Bardage bois
pose horizontale

Pare-vapeur
Tasseaux bois supports
de bardage

Pare-pluie Isolant

Tasseaux bois
Voile travaillant supports de plaque

Figure 1 : Pose sur support discontinu


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Les dispositions de mise en œuvre de ces parements sont celles spécifiques à chaque
matériau utilisé.
Les parements considérés comme rigides sont définis dans le tableau 1.
Tableau 1 : Parements rigides

Type de panneau Épaisseur minimale


Panneau de contreplaqué 7 mm 
Panneau de particules 10 mm
Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond

Panneau OSB 2(1) 10 mm


Panneau OSB 3 9 mm
Panneau OSB 4 8 mm
Panneau LVL 15 mm
1. Les panneaux OSB 2 n’assurent pas la fonction de contreventement de la structure.

ATTENTION
Dans le cas de la sécurité incendie, les panneaux assurant le contreventement
doivent avoir une protection vis-à-vis de l’incendie conforme aux
spécifications de la norme NF  EN  1995-1-2 et son annexe nationale
(NF EN 1995-1-2/NA).
Extrait de la norme NF EN 1995-1-2 - §4.3.5 Contreventements :
«  (1) Lorsque des éléments en compression ou flexion sont calculés en
164 prenant en compte l’effet d’un contreventement, il convient de vérifier
que le contreventement n’entre pas en rupture au cours de la durée exigée
d’exposition au feu.
CHAPITRE 10

(2) Les éléments de contreventement constitués de bois ou de panneaux


à base de bois peuvent être supposés comme n’entrant pas en rupture si
l’épaisseur ou la section résiduelle sont égales à 60 % des valeurs initiales
exigées pour un calcul en température normale et s’ils sont fixés par pointes,
tirefonds, broches ou boulons. »

La mise en œuvre de ces éléments ne doit pas nuire aux dispositions mise en œuvre
pour assurer l’étanchéité à l’air du bâtiment.
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2. S pécifications pour la mise


en œuvre des plaques de plâtre
NF DTU 25.41 et NF DTU 25.42

La mise en œuvre des plaques de plâtre est définie par la norme NF DTU 25.41 et
dans le guide pratique «  Ouvrages en plaques de plâtre avec ou sans isolation »,
CSTB Éditions, qui expose les précautions à prendre lors de la conception et de la
réalisation d’ouvrages en plaques de plâtre en détaillant les dispositions des normes

Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond


NF DTU 25.41 et NF DTU 25.42 et des DTA concernés (GS 9 et 20).
Les spécifications définies dans le paragraphe ci-après complètent celles définies
dans la norme NF DTU 25-41 auxquelles elles dérogent lorsque les plaques de plâtre
sont fixées directement sur les parois verticales de construction à ossature bois.

OBSERVATION
Dans les locaux classés  EB+ (locaux humides à usage privatif), seules les
plaques à parement hydrofugé de type H1 peuvent être mises en œuvre. Les
classements des locaux sont définis dans le cahier de prescription technique
(CPT) n°  3567 «  Classement des locaux en fonction de l’exposition à
l’humidité des parois et nomenclature des supports pour revêtements
muraux intérieurs ».

Dans le cas de la pose de parement en plaque de plâtre en parois verticales, celle-ci


est réalisée uniquement sur une ossature secondaire qui est mise en œuvre entre 165
l’ossature porteuse et la plaque de plâtre. La pose peut être réalisée directement sur
l’ossature principale sous condition d’être évaluée par un Avis Technique ou DTA, car

CHAPITRE 10
ce type de pose n’est pas traditionnel.
En dérogation à la norme NF DTU 25.41, les épaisseurs minimales des plaques de
plâtre sont définies dans le tableau 2.
Tableau 2 : Épaisseur minimale des plaques

Épaisseur minimale des plaques Entraxe maximal entre


Type de support
(mm) ossatures (m)
Continu 9,5 -
Discontinu 12,5 0,60
Note : sur support continu, la fixation est réalisée dans l’ossature principale au travers du panneau.

La pose des plaques de plâtre est réalisée verticalement ou horizontalement. Afin


de satisfaire les conditions d’appui des plaques de plâtre posées verticalement, le
raccordement de celles-ci doit être réalisé sur l’ossature principale.
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3. S pécifications pour la mise en


œuvre de complexes de doublage
Les spécifications définies ci-après complètent les dispositions définies dans la norme
NF DTU 25.42. Il s’agit essentiellement des spécifications relatives aux fixations des
complexes de doublage.
L’épaisseur des bois supports des complexes de doublage est au minimum :
35 mm en partie courante des éléments ;
Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond

■■

■■ 50 mm au droit du joint entre deux éléments s’il est prévu une fixation.

OBSERVATION
L’exigence est satisfaite si le raccordement de deux complexes de doublage
posés verticalement est réalisé sur deux éléments d’ossature.

Les vis de fixation doivent avoir une longueur telle que celles-ci pénètrent au
minimum de 30 mm dans les bois d’ossature. Ces vis sont mises en œuvre au travers
du pare-vapeur et du parement intérieur pour assurer la fixation du complexe de
doublage. Les têtes de vis peuvent être normales ou larges, la sélection est réalisée en
fonction de la nature de l’isolant.
Tableau 3 : Types de fixations pour isolant

Nature de l’isolant Épaisseur (m) Type de vis


166 e ≤ 0,05 Tête normale (ø 8 mm)
Isolant plastique alvéolaire
e ≤ 0,08 Tête large (ø 12 mm)
CHAPITRE 10

Tête normale (ø 8 mm)


Isolant en laine minérale 0,03 ≤ e ≤ 0,08 avec rondelle
Tête large (ø 12 mm)
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4. S pécifications pour la mise en œuvre


d’autres types de revêtements
intérieurs en bois et panneaux
Les autres types de revêtements intérieurs de murs et de plafonds sont :
■■ les revêtements en bois massif, lambris, etc. ;

■■ les revêtements en panneaux de particules ;

Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond


■■ les revêtements en panneaux de fibre-ciment.

Les normes à consulter sont la NF DTU 36.2 et la NF EN 13489.


Les supports des revêtements peuvent être en bois ou en acier. Ces supports, de type
tasseaux pour les murs, sont généralement fixés sur les montants d’ossature. Ceux
de type lisses, pour les plafonds, sont généralement fixés sous les entraits de ferme.
Pour les éléments en bois ou matériaux dérivés du bois, ceux-ci doivent avoir au
minimum une classe d’emploi 1 pour la durabilité biologique.

OBSERVATION
Aucun traitement n’est nécessaire pour les résineux, avec ou sans aubier,
originaires des zones à climat tempéré. Ceux-ci sont réputés résistants pour
cet emploi.

167

CHAPITRE 10
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5. S pécifications pour la mise


en œuvre de plafonds suspendus
Ce type de plafond et sa mise en œuvre sont définis dans des normes propres aux
matériaux mis en œuvre :
■■ plafond suspendu en éléments de terre cuite, conforme à la norme NF DTU 25.231 ;

■■ plafond suspendu en plaques de plâtre à enduire, conforme à la norme

NF DTU 25.1 ;
Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond

■■ plafond suspendu en plaques de plâtre à parement lisse directement suspendu,

conforme à la norme NF DTU 25.1 ;


■■ plafond suspendu en matériaux fibreux d’origine minérale, conforme à la norme

NF DTU 58.1 ;
■■ plafond suspendu en matériaux dérivés du bois, conforme à la norme NF DTU 58.1 ;

■■ plafond suspendu en métal, conforme à la norme NF DTU 58.1.

Dans le cas où un autre type de plafond doit être mis en œuvre, le procédé n’est
pas traditionnel et doit donc faire l’objet d’une évaluation particulière de type Avis
Technique ou Document Technique d’Application.

La seule spécification complémentaire à ces normes citées préalablement concerne


la durabilité biologique des matériaux à base de bois :
■■ les tasseaux mis en œuvre à l’intérieur dans des locaux non humides doivent

répondre au minimum aux exigences de la classe d’emploi 1 ;


■■ les tasseaux mis en œuvre à l’intérieur dans des locaux humides doivent répondre
168
au minimum aux exigences de la classe d’emploi 3.
CHAPITRE 10
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CHAPITRE 11

Ouvrages de revêtement
extérieur

Ce chapitre traite des revêtements extérieurs qui peuvent être mis en œuvre sur
les constructions à ossature bois. Ces revêtements assurent une protection vis-à-
vis des intempéries pour les parois verticales, une protection vis-à-vis des chocs et
garantissent l’aspect extérieur de la construction.
Ce chapitre traite uniquement de revêtements rapportés conformes à une norme
ou sous Avis Technique ou Document Technique d’Application. Les revêtements par
peinture ne font pas l’objet de ce chapitre.
La fourniture et la mise en œuvre des revêtements extérieurs ne sont pas visées dans
la norme NF DTU 31.2. Il existe des documents qui présentent des solutions pour la
mise en œuvre des revêtements extérieurs :
■■ NF DTU 41.2 pour revêtement extérieur en bois ;
■■ Cahier de Prescriptions Techniques du CSTB.
Les revêtements extérieurs sont généralement composés d’un pare-pluie, d’une
169
ossature de bardage (bois ou acier), des panneaux de revêtement.

1. Règles générales
Entre l’ossature bois et le revêtement extérieur, il y a lieu de vérifier la nécessité de
mettre en œuvre un pare-pluie. Cette nécessité dépend du revêtement extérieur et
de sa contribution à l’étanchéité à l’eau.
Dans le tableau ci-après sont définis les cas où la mise en œuvre d’un pare-pluie est
nécessaire en fonction du type de revêtement.
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Tableau 1 : Nécessité d’un pare-pluie en fonction du revêtement extérieur

Document
Type de revêtement Obligation de pare-pluie
de référence
Bardage rapporté en lame de bois NF DTU 41.2 Oui
Oui et conforme aux spécifi-
cations définies dans ce docu-
NF DTU 41.2
Revêtement en lame à claire voie(1) ment pour la mise en œuvre
Annexe A
d’un pare-pluie derrière un
bardage à joint ouvert
Pose à joints creux
Oui
Bardage en verticaux
panneaux de Pose à joints NF DTU 41.2
contreplaqué avec verticaux garnis
finition Facultatif (selon DPM)
ou revêtus d’un
Ouvrages de revêtement extérieur

couvre-joint
Bardage rapporté en bardeaux de bois NF DTU 41.2 Oui
Bardage rapporté en bardeaux bitumés NF DTU 40.14 Facultatif (selon DPM)
Bardage rapporté en ardoises naturelles NF DTU 40.11 Oui
Bardage rapporté en ardoises
NF DTU 40.13 Facultatif (selon DPM)
de fibre ciment
Bardage rapporté en tuiles plates
NF DTU 40.23 Facultatif (selon DPM)
de terre-cuite
Bardage rapporté en tuiles plates de béton NF DTU 40.25 Facultatif (selon DPM)

170 Bardage rapporté en feuilles


de zinc supportées
NF DTU 40.41 Facultatif (selon DPM)

Bardage rapporté en feuilles d’acier


NF DTU 40.44 Facultatif (selon DPM)
CHAPITRE 11

inoxydable supportées
Bardage rapporté en feuilles
NF DTU 40.45 Facultatif (selon DPM)
de cuivre supportées
Recommandation RAGE
Bardage rapporté en plaques nervurées
« Bardages en acier
ou ondulées en acier protégé Facultatif (selon DPM)
protégé et en acier
ou en acier inoxydable
inoxydable » (2)
Recommandation RAGE
« Bardages en acier
Bardage rapporté en plaques d’aluminium Selon prescriptions
protégé et en acier
inoxydable » (2)
Bardage rapporté selon d’autres techniques Avis Techniques(3) Selon prescriptions
(1) Limité à l’annexe A de la norme NF DTU 41.2 P2.1
(2) B ardages en acier protégé et en acier inoxydable – Conception et mise en œuvre - Neuf-Rénovation
Recommandation professionnelle RAGE 2012, juillet 2014
(3) Dans la mesure où les Avis Techniques ou les Documents Techniques d’Application visent la pose sur ossature bois
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Afin de limiter les eaux de ruissellement sur les ouvrages, les éléments composant le
revêtement extérieur doivent les canaliser et les rejeter vers l’extérieur du bâtiment.

ATTENTION
Les éléments de bardage ne doivent en aucun cas assurer le contreventement
de l’ouvrage.

Certains points singuliers des revêtements extérieurs doivent être protégés vis-à-vis
des entrées d’eau :
■■ sommet des revêtements extérieurs, qui doivent être protégés par l’ouvrage
de couverture ou d’étanchéité afin d’éviter toute pénétration d’eau entre le
revêtement et la paroi en bois ;

Ouvrages de revêtement extérieur


■■ joints horizontaux entre deux revêtements qui doivent être protégés soit par un

solin, soit par une disposition permettant le rejet d’eau provenant du panneau
supérieur sur l’avant du panneau inférieur ;
■■ pied de façade où la jonction entre la maçonnerie (fondation) et la lisse basse

doit être protégée sur une hauteur d’au moins 30 cm par le revêtement extérieur
afin de rejeter les eaux de ruissellement au-delà de cette jonction. Si cela est
impossible, il faut prévoir un solin métallique formant larmier.
Les supports du complexe de revêtement extérieur (pare-pluie/bardage) peuvent
être soit des supports discontinus, soit des supports continus. Le support discontinu
est constitué des montants de l’ossature primaire en bois et de l’isolant sans
panneau rigide côté extérieur. Le support continu est constitué d’un panneau rigide
contreventant ou non côté extérieur du mur.
171

CHAPITRE 11
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Tasseaux Montant
bois support
de bardage
Plaque de plâtre

Pare-vapeur

Tasseaux bois
supports
de plaque
Bardage bois
Ouvrages de revêtement extérieur

pose horizontale

Voile travaillant
Pare-pluie
Isolant
Figure 1 : Exemple de support discontinu

Montant

Tasseaux
bois support Lisse haute
de bardage
172
Isolant
Bardage bois
CHAPITRE 11

pose horizontale Voile de


contreventement

Lisse basse

Pare-pluie

Feutre goudronné

Figure 2 : Exemple de support continu

L’entraxe maximal entre les supports bois est défini par les normes DTU, les Avis
Techniques ou le Document Technique d’Application dont relève le revêtement
extérieur. Cet entraxe est fonction des charges appliquées aux panneaux de bardage
(poids propre, charge verticale et effet du vent, charge horizontale), de sa résistance
vis-à-vis des chocs et de sa composition.

OBSERVATION
L’entraxe des supports de bardage est au maximum de 600 mm.
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2. Mise en œuvre d’un pare-pluie


NF DTU 31.2

L’écran pare-pluie peut être soit une membrane souple pare-pluie, soit un écran
rigide en panneau à base de bois. En fonction de la contribution à l’étanchéité à l’eau,
différentes solutions sont possibles.
Tableau 2 : Type de pare-pluie en fonction du revêtement extérieur

Type de pare-pluie
Pare-pluie
Type de revêtement Pare-pluie Écran rigide
souple
souple en fibre
336 h UV
5000 h UV de bois
et 1000 h UV

Ouvrages de revêtement extérieur


Bardage à joints fermés y compris
Oui Oui Oui
au niveau des points singuliers
Bardage à joints ouverts (joint ≤ 8 mm)
et bardage bois à claire-voie conformément Non Oui Non
à l’Annexe A du DTU 41.2
Autres types d’habillages
Non visés par le NF DTU 31.2
ou de revêtements extérieurs

La mise en œuvre d’un pare-pluie est soit obligatoire si la contribution de l’étanchéité


à l’eau du revêtement extérieur n’est pas suffisante, soit prescrite par les Documents
Particuliers du Marché (DPM).
Les écrans pare-pluie ont une durée d’exposition aux intempéries à respecter en
phase chantier en fonction de leur technologie de fabrication.
173

OBSERVATION

CHAPITRE 11
Les DPM (Documents particuliers du marché) doivent définir la durée
d’exposition aux intempéries des écrans pare-pluie.
À défaut :
−− 3 mois pour les membranes souples pare-pluie ;
−− 1 mois pour les écrans rigides type SB-H ou MDF-RW-H.

Les membranes souples peuvent résister aux intempéries durant :


■■ 15 jours pour les membranes testées à 336 h UV ;
■■ 3 mois pour les membranes testées à 1000 h UV ;
■■ 6 mois pour les membranes testées à 5000 h UV.

OBSERVATION
La certification des membranes souples pare-pluie gérée par le CSTB, QB38,
permet de classifier ces membranes en fonction du support sur lequel elles
peuvent être mises en œuvre et de la durée du vieillissement artificiel.

Les pare-pluie et leurs accessoires tels que définis dans la norme NF  DTU  31.2
sont destinés à être mis en œuvre dans des complexes de revêtements extérieurs
constituant des murs de type XIII ou XIV selon le Cahier du CSTB 1833, mars 1983.
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2.1 Pare-pluie souple (ou en film)


Les prescriptions pour la mise en œuvre du pare-pluie souple en partie courante
sont :
■■ avec des recouvrements horizontaux supérieurs ou égaux à 100  mm. Les
recouvrements horizontaux sont toujours réalisés de manière à ce que les eaux de
ruissellement ne puissent pas s’infiltrer derrière la membrane pare-pluie (tuilage
du pare-pluie supérieur sur le pare-pluie inférieur) ;
■■ avec des recouvrements verticaux supérieurs ou égaux à 100 mm ;
■■ avec les recouvrements longitudinaux des lés qui peuvent être réalisés à sec
(sans collage) ;
■■ avec les aboutages de lés qui sont réalisés soit sous un tasseau soit par collage ;
■■ en limitant la superposition des membranes à 4 recouvrements de pare-pluie.
Ouvrages de revêtement extérieur

Tableau 3 : Types de recouvrements

Recouvrement
Recouvrement
≥ entraxe d’ossature
Recouvrement ≥ 100 mm pincé
Type de revêtement support de
≥ 100 mm pincé sous tasseau
extérieur revêtement extérieur
sous tasseau et jointoyé avec
pincé sous tasseau
bande adhésive
(double pince)
Bardage à joints fermés
y compris au niveau Oui Oui Oui
des points singuliers
Bardage à joints
Non Oui Oui
174 ouverts
CHAPITRE 11

OBSERVATION
Le traitement des points singuliers en périphérie de menuiserie est réalisé
soit par retour de pare-pluie, soit par bandes rapportées, soit par système
d’angle préformé.

Figure 3 : Recouvrement vertical Figure 4 : Recouvrement horizontal


du pare-pluie du pare-pluie
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La fixation définitive du pare-pluie est réalisée par les tasseaux, supports des
panneaux de bardage, fixés dans l’ossature.
Dans le cas où la pose et l’ossature support du revêtement extérieur n’est pas à
la charge du fabricant des panneaux bois, le maintien provisoire de la membrane
souple pare-pluie doit être réalisé par un tasseautage ou lattage provisoire.

ATTENTION
Lorsque ces tasseautages provisoires sont retirés, l’étanchéité de la membrane
doit être rétablie par la mise en œuvre de bande adhésive compatible posée
à l’avancement du démontage.

OBSERVATION

Ouvrages de revêtement extérieur


Lorsque les éléments de façade sont préfabriqués, la jonction du film pare-
pluie est généralement réalisée par un retour du film sur la tranche de la
façade et avec un dispositif de calfeutrement de type mousse imprégnée
ou précomprimée, entre les deux éléments de façade ou par recouvrement
de la jonction par ajout de lés de pare-pluie.

Largeur de recouvrement
100 mm du pare-vapeur 100 mm mini
et bande adhésive
175

CHAPITRE 11
Retour du pare-pluie sur les bords
du panneau de façade
Figure 5 : Mise en œuvre d’un pare-pluie dans le cas de panneaux préfabriqués -
coupe horizontale

La continuité du film pare-pluie doit être réalisée afin d’assurer l’étanchéité à l’eau dans
le cas de panneaux formant un même mur. Dans le cas de bardage à joints ouverts,
les jonctions de films pare-pluie peuvent être réalisées de différentes manières :
■■ si les débords de pare-pluie sont accessibles :
− par recouvrement vertical à sec du film pare-pluie sur un entraxe de tasseaux
support de bardage (figure 6),
− par recouvrement vertical collé sur une largeur de 100  mm. Le collage est
réalisé soit par un ruban adhésif soit par mastic-colle. Si le bardage permet
de former un mur de type XIV, alors ce recouvrement peut ne pas être collé ;
■■ si les débords de pare-pluie ne sont pas accessibles : dans ce cas, la continuité du
pare-pluie est réalisée par un calfeutrement de type mastic sur fond de joint ou
mousse imprégnée précomprimée.
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Largeur de recouvrement
Recouvrement du pare-pluie 100 mm du pare-vapeur 100 mm
sous le tasseau de bardage mini et bande adhésive

Retour du pare-pluie sur les bords


du panneau de façade
Figure 6 : Mise en œuvre d’un pare-pluie dans le cas de deux murs dans le même plan
avec un recouvrement à sec - coupe horizontale
Ouvrages de revêtement extérieur

Largeur de recouvrement
Recouvrement du pare-pluie 100 mm du pare-vapeur 100 mm mini
sous le tasseau de bardage et bande adhésive

Retour du pare-pluie sur les bords


du panneau de façade
Figure 7 : Mise en œuvre d’un pare-pluie dans le cas de deux murs dans le même plan
176 avec un recouvrement collé - coupe horizontale

Dans le cas où le revêtement extérieur doit avoir des dispositifs de fractionnement


CHAPITRE 11

de la lame d’air, de type solin métallique ou bavette, ceux-ci doivent être mis en
œuvre avant la pose du pare-pluie, afin de limiter le risque de pénétration d’eau par
la mise en œuvre de ces dispositifs.
L’étanchéité à l’eau est assurée par la continuité du pare-pluie. Au niveau de la
bavette de recoupement de la lame d’air ventilée, le film pare-pluie est mis en
œuvre de manière à assurer l’écoulement de l’eau vers l’extérieur. La fixation de la
bavette intervient avant la mise en œuvre du pare-pluie et celui-ci vient recouvrir la
partie supérieure de la bavette d’au moins 200 mm afin de rétablir la continuité de
l’étanchéité. La membrane pare-pluie est collée au mastic sur la bavette. Il convient
de se référer au guide « Bois construction et propagation du feu par les façades – en
application de l’Instruction technique 249, version 2010 », CSTB FCBA, mars 2019.
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Bardage bois
pose horizontale Plaque de plâtre

Pare-vapeur en attente
en nez de dalle
Isolant

Jeu libre + souflet pour Trous oblongs pour


assurer la libre déformation assurer la libre déformation
du plancher en fonction des du plancher
valeurs fournies par + calage à adapter
le gros-œuvre
Soufflet pour assurer la

Ouvrages de revêtement extérieur


Bavette déformation des planchers

Figure 8 : Principe de recouvrement du pare-pluie au niveau d’une bavette de recoupement

2.2 Pare-pluie rigide en panneaux


Les pare-pluie rigides sont mis en œuvre dans des complexes de revêtements
extérieurs constituant des murs de type XIV selon le Cahier du CSTB 1833, mars 1983.
La mise en œuvre d’un écran rigide pare-pluie n’est pas compatible avec une exigence
d’étanchéité à l’eau Ee2.
La mise en œuvre de ce type de pare-pluie est régi par plusieurs aspects : 177
■■ ces panneaux doivent être mis en œuvre à une distance minimale de 200 mm par

CHAPITRE 11
rapport au terrain naturel.
■■ les panneaux ont une épaisseur minimale de 15 mm.
■■ ces panneaux sont usinés avec une rainure. Celle-ci est située en partie inférieure
pour limiter la rétention d’eau.
■■ l’assemblage de ces panneaux en partie courante est réalisé pour un assemblage
rainure/languette. Ces panneaux sont posés en coupe de pierre.

Figure 9 : Assemblage languette/rainure


■■ les bandes pare-pluie rapportées doivent être mises en œuvre uniquement dans
les angles ou sur les chants.
■■ la pose de ces panneaux doit être réalisée sur au moins deux montants d’ossature.
■■ la jonction des panneaux est réalisée soit sur un montant d’ossature soit à plus de
150 mm du montant.
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OBSERVATION
Un jeu de dilatation doit être prévu au niveau des points singuliers. Il doit
être au minimum de 4 mm.

■ Panneaux de 15 à 22 mm d’épaisseur


Les panneaux sont fixés sur les montants d’ossature par des agrafes, ou des pointes,
ou des vis à tête large qui ont une longueur suffisante pour avoir un enfoncement
minimal de 23 mm dans l’ossature bois. La fixation définitive du panneau est réalisée
par la fixation des tasseaux de bardage. La densité de fixation doit être au minimum
de six fixations par mètre carré. Les fixations doivent avoir un entraxe maximal de
300 mm pour un revêtement extérieur dont la masse ne dépasse pas 25 kg/m2 et la
Ouvrages de revêtement extérieur

distance au bord longitudinal doit être de 50 mm maximum.


Pare-pluie rigide

Tasseau

178

Vis Ossature
CHAPITRE 11

20 15 à 22 Ancrage
mm mm 23 mm
mini maxi mini
Figure 10 : Fixation définitive du pare-pluie rigide

OBSERVATION
La fixation provisoire de l’écran peut être réalisée par des pointes ou des
agrafes.
Dans le cas où le tasseautage définitif n’est pas mis en œuvre par le poseur
de l’écran, la fixation provisoire peut être faite par des rosaces plastique sous
la tête des vis (ø 50 mm).

Un joint entre les panneaux doit être prévu au niveau des planchers de chaque étage.
Au droit des ouvertures, une bavette de rejet d’eau doit être mise en œuvre de même
qu’une bande rapportée en périphérie du précadre.
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Contreventement intérieur Contreventement extérieur

A
C E
A

D
Bande

Ouvrages de revêtement extérieur


Terrain naturel (TN) 200 mm rapportée

A : 150 mm B : 300 mm C : 250 mm D : mini 150 mm E : mini 1 entraxe


Figure 11 : Mise en œuvre d’un pare-pluie rigide

■ Panneaux de 23 à 35 mm d’épaisseur


Dans le cas de la mise en œuvre de panneaux dont l’épaisseur est supérieure à 23 mm,
l’écran rigide doit être fixé entre l’ossature support et les tasseaux. La section de ces
tasseaux définitifs doit être supérieure ou égale à 22 mm x 40 mm.
La longueur de l’ancrage dans le bois d’ossature doit être au minimum de 23 mm.
L’entraxe entre les vis de fixation est défini dans le tableau suivant en fonction du 179
diamètre des vis et du revêtement.
Tableau 4 : Entraxe entre les vis de fixation

CHAPITRE 11
Masse surfacique maximale du revêtement extérieur
Diamètre des vis
15 kg/m² 25 kg/m²
Ø 4,5 mm 175 mm 100 mm
Ø 5,0 mm 220 mm 125 mm
Note : en respectant le type de vis, la nature et l’épaisseur maximum des écrans rigides, la tenue de fixation en flexion n’est
pas à prendre en compte.

OBSERVATION
La fixation provisoire est possible, notamment si la mise en œuvre des
tasseaux définitifs est réalisée par un autre intervenant. Dans ce cas, la
fixation doit être réalisée par des vis avec des rosaces plastique de diamètre
minimal de 50 mm.
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2.3 Continuité de l’étanchéité à l’eau au niveau


des points singuliers des parois
La continuité de l’étanchéité à l’eau doit être rétablie au niveau des points singuliers
par la mise en œuvre de calfeutrements, de bandes adhésives, de manchons ou
d’accessoires autocollants.

■ Pied de mur / jonction de murs


La continuité de l’étanchéité à l’eau doit être assurée en partie basse des murs par
une sur-longueur de membrane pare-pluie.
Les prescriptions spécifiques pour la sur-longueur sont :
■■ pour les murs en rez-de-chaussée : recouvrir la lisse basse jusqu’à son nu inférieur ;
Ouvrages de revêtement extérieur

■■ pour les murs d’étage : la surlongueur doit être d’au moins 100 mm pour assurer

le pontage du mur supérieur avec le pare-pluie du mur inférieur.

Bande d’étanchéité
180 Lisse basse collée au mastic
CHAPITRE 11

30 mm

200 mm
mini
Bande
mousse

FigureMousse
12 : Raccordement de l’étanchéité à l’eau en pied de mur
inprégnée pré-comprimée
Collage mastic
Dans le cas de la mise en œuvre d’un écran rigide, celui-ci doit être fractionné à
chaque plancher. Le fractionnement est réalisé par un larmier métallique. Le relevé du
larmier doit être recouvert par l’écran rigide d’au moins 30 mm et il doit également
recouvrir l’écran inférieur d’au moins 30 mm.
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Écran rigide barrière


à la diffusion de vapeur

Écran rigide Bande adhésive


pare-pluie

≥ 30 mm

≥ 30 mm

Ouvrages de revêtement extérieur


Bande pare-vapeur

Figure 13 : Fractionnement de l’écran rigide

■ Fourreau / traversée de parois 181


Afin d’assurer la continuité de l’étanchéité au niveau de l’élément traversant les
parois, des fourreaux doivent être mis en œuvre avec une pente minimale de 3 %

CHAPITRE 11
vers l’extérieur. La membrane pare-pluie doit être raccordée au fourreau.
Dans le cas d’un écran rigide, la continuité de l’étanchéité est assurée par le collage
d’une bande de membrane pare-pluie rapportée ou d’un manchon EPDM.

OBSERVATION
Si le support de la membrane pare-pluie est discontinu, alors les fourreaux
doivent être supportés par un panneau à base de bois (rétablissement d’un
support rigide). Ce panneau doit avoir une sur-longueur de 100 mm et il
doit être mis en œuvre dans le plan du pare-pluie (côté extérieur).
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Pare-pluie

Bande adhésive

EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Pente 3 % mini
Ouvrages de revêtement extérieur

Manchon étanche

Figure 14 : Continuité de l’étanchéité en périphérie de fourreau

ATTENTION
Pour une performance Ee1 ou Ee2, l’étanchéité entre le fourreau et le
182 revêtement extérieur dépend du niveau envisagé.
Pour une performance Ee2, la liaison doit être étanche à l’eau.
CHAPITRE 11

■ Raccordement d’angle
Lorsqu’un écran rigide est mis en œuvre, la continuité de l’étanchéité doit être
rétablie. Deux solutions sont possibles :
■■ soit par recouvrement de bande pare-pluie souple rapportée (raccordement à

sec, sans collage). Ce recouvrement doit être d’au moins un entraxe d’ossature ;
■■ soit par bandes adhésives.

OBSERVATION
L’utilisation de bande adhésive peut nécessiter la mise en œuvre d’un
primaire. La compatibilité de la bande adhésive et du panneau rigide doit
être validée par essai de convenance.
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Bande de pare-pluie
EXTÉRIEUR

Isolant à positionner
avant le panneau

Bande de pare-vapeur

Ouvrages de revêtement extérieur


INTÉRIEUR

EXTÉRIEUR
Pare-pluie

Pare-vapeur 183
INTÉRIEUR

CHAPITRE 11
100 mm

Bande adhésive
100 mm

Figure 15 : Raccordement de l’étanchéité au niveau des angles de paroi


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2.4 Bardage
Il existe plusieurs types de bardage dont la mise en œuvre est définie dans différents
documents :
■■ bardage bois conforme à la norme NF DTU 41.2 ;
■■ bardage rapporté en ardoise naturelle conforme à la norme NF DTU 40.11 ;
■■ bardage rapporté en ardoise de fibre-ciment conforme à la norme NF DTU 40.13 ;
■■ bardage rapporté en feuilles de zinc supportées conforme à la norme
NF DTU 40.41 ;
■■ bardage rapporté en feuilles d’acier inoxydable supportées conforme à la norme
NF DTU 40.44 ;
■■ bardage métallique en plaques métalliques à nervures verticales conforme à
la norme NF  DTU  40.35 et à la Recommandation professionnelle RAGE 2012
Ouvrages de revêtement extérieur

« Bardages en acier protégé et en acier inoxydable – Conception et mise en œuvre


– Neuf – Rénovation » de juillet 2014 ;
■■ autres bardages rapportés conformes aux Avis Techniques et/ou Documents
Techniques d’Application visant dans leur domaine d’emploi la pose sur
construction ossature bois.

184
CHAPITRE 11
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CHAPITRE 12

Ouvrage de revêtement
de sol

Ce chapitre traite des revêtements de sol qui peuvent être mis en œuvre dans les
constructions à ossature bois.
La fourniture et la mise en œuvre des revêtements de sol ne sont pas visées dans la
norme NF DTU 31.2. Il existe des documents qui présentent des solutions pour la
mise en œuvre de ces revêtements.
La mise en œuvre des revêtements de sol dépend du type de locaux. Il existe plusieurs
types de revêtements de sol :
■■ revêtements de sol en bois :
−− parquet à clouer conforme à la norme NF DTU 51.1,
−− parquet à coller conforme à la norme NF DTU 51.2,
−− parquet en pose flottante conforme à la norme NF DTU 51.11 ;
■■ revêtements de sol textiles conformes à la norme NF DTU 53.1 ; 185
■■ revêtements de sol plastiques collés conformes aux normes NF  DTU  53.2 et
NF DTU 51.3 ;
■■ revêtements de sol céramiques et assimilés.

ATTENTION
La mise en œuvre des revêtements de sol ne doit pas empêcher les échanges
hygrothermiques des parois.

Il existe plusieurs types de pose de revêtements de sol :


■■ revêtement de sol respirant  : ce type de revêtement ne permet qu’une faible

résistance aux échanges hygrothermiques lents entre le plancher bois et


l’atmosphère du local (par exemple : parquet ou sol textile sans sous-couche ou
enduction épaisse en envers, etc.) ;
■■ revêtement de sol non respirant et non étanche : ce type de revêtement freine

les échanges hygrothermiques. Avec ce type de revêtement, il faut s’assurer que


le plancher puisse se mettre en équilibre d’humidité par sa face inférieure, afin
d’éviter des désordres dus à l’humidité (par exemple : revêtement de sol stratifié,
sol textile avec sous-couche, sol plastique, sol céramique collé, peinture ou vernis
microporeux, etc.) ;
■■ revêtement de sol étanche  : ce type de revêtement s’oppose complètement aux

échanges hygrothermiques et ils empêchent l’humidité du local de pénétrer dans le


nouveau plancher (par exemple : sol plastique à joints soudés à chaud, classés E3, etc.).
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Tableau 1 : Revêtement de sol selon le type de paroi 

Catégorie du revêtement
Type de paroi Non respirant
Respirant Étanche
Non étanche
Pièces sèches (locaux classés E0 ou E1)
Sous-face aérée sur l’intérieur non isolée Plancher Plancher
Plancher type S
thermiquement en étage au-dessus type S type S
Oui
d’un local sec Oui Oui
Sous-face aérée sur l’intérieur non isolée Plancher Plancher
Plancher type H
thermiquement en étage au-dessus d’un local type H type H
Oui
humide (cuisine, salle d’eau, etc.) Oui Oui

Plancher type H
Plancher Plancher
Sous-face des panneaux non aérés Oui
type H type H
mais isolés thermiquement (pare-vapeur
Ouvrage de revêtement de sol

Non(1) Non(1)
sous le panneau)

Plancher type H
Plancher
Sous-face aérée sur l’extérieur (garage, vide Oui
type H
sanitaire, etc.) isolée thermiquement (avec pare-vapeur continu entre
Oui
le plancher et l’isolant)
S : « sec ». Tous les planchers en bois massif ou en panneaux dérivés du bois sont admis.
H : « humide ». Seuls conviennent les panneaux utilisables en milieu humide.
1. Sauf si aucune humidification n’est à craindre par la sous-face de la paroi, si le revêtement est mis en œuvre sur une paroi sèche.

186
CHAPITRE 12
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CHAPITRE 13 

Liste des points de contrôle

1. V
 érifications à effectuer
avant les travaux de charpente
❑ Vérifier que les surplus de terre ont été évacués ou stockés dans le but d’être
utilisés en tant que remblai.
❑ Vérifier que les fouilles et les tranchées sont remblayées et compactées.
❑ Vérifier que les travaux de soubassement sont terminés.
❑ Vérifier que le chantier a été libéré et nettoyé.
❑ Vérifier que les travaux de VRD sont suffisamment avancés pour limiter les
désagréments sur le chantier.
❑
Vérifier que les sections de ventilation des vides-sanitaires respectent les
prescriptions minimales.
❑ Vérifier que les passages des canalisations d’évacuation ainsi que les fourreaux sont
présents dans la dalle. 187
❑ Vérifier que la réalisation des enduits hydrofuges sur les ouvrages de soubassement
est finalisée.
❑ Vérifier que le compactage des remblais contre les maçonneries est fait.
❑ Vérifier que la réalisation des ouvrages en maçonnerie et des refends porteurs est
finalisée (si prévus au marché).
❑ Vérifier que les assises de chaussée sont réalisées.
❑ Vérifier que les aires d’accès ainsi que les aires de stockage sont libérées.

2. V
 érifications à effectuer avant les
travaux de couverture et d’étanchéité
❑ Vérifier que la charpente est posée avec la pente prévue.
❑ Vérifier que l’écartement entre les pannes ou les chevrons respectent les spécifications
spécifiques au support de couverture ou aux éléments porteurs de l’étanchéité.
❑ Vérifier que les éléments de charpente (chevrons, pannes) ont la bonne longueur
pour permettre de mettre en œuvre le support de la couverture ou de l’étanchéité
et de réaliser les saillies de la couverture.
❑ Vérifier que la réalisation des acrotères, s’ils existent, est faite afin que les relevés
d’étanchéité puissent être mis en œuvre correctement.
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3. V
 érifications à effectuer avant
les travaux de menuiserie
❑ Vérifier que le bâtiment est considéré hors d’eau, cela signifie que les travaux de
couverture doivent être suffisamment avancés.
❑ S’assurer qu’il n’y a pas de mouvement ou de déformation possible de la baie lors
de la mise en œuvre de la menuiserie, qui pourrait mettre en charge la menuiserie.
❑ S’assurer que les pièces des menuiseries qui sont exposées à l’eau ont une pente :
−− supérieure ou égale à 10 % pour les matériaux non hygroscopiques ;
−− supérieur ou égale à 20 % pour le bois.
❑ Vérifier avant les travaux de menuiseries intérieures que les travaux de couverture
sont entièrement terminés et que la pose des menuiseries extérieures est finalisée.
❑ Des locaux de stockage sont-ils bien mis à disposition ?
Liste des points de contrôle

4. V
 érifications à effectuer avant
les travaux d’isolation
❑ S’assurer que le taux d’humidité des bois respecte les conditions de mise en œuvre
des matériaux isolants.
188
❑ S’assurer que les matériaux isolants sont protégés des reprises d’humidité et des
intempéries lors du stockage, du levage, du transport et de la mise en œuvre.
CHAPITRE 13 

❑ Dans des endroits qui deviendraient inaccessibles lors de l’avancée des travaux,
réaliser les travaux d’isolation avant que les travaux de charpente ou de couverture
ne soient terminés. Par exemple, certains éléments de pare-pluie ou pare-vapeur
doivent être interposés entre les éléments de structure lors du montage afin
d’assurer la continuité de l’étanchéité.
❑ S’assurer que la périphérie des parois verticales ou horizontales est fermée par des
solives ou des entretoises avant la mise en œuvre des éléments d’isolation.

5. V
 érifications à effectuer avant les
travaux de revêtements intérieurs
❑ Avant les travaux de mise en œuvre de revêtements intérieurs, s’assurer que la
nature du support du revêtement est conforme aux plans et est compatible avec
la réalisation de l’ouvrage.
❑ Vérifier avant la mise en œuvre que le type de revêtement, son épaisseur ainsi que
sa nature sont définis.
❑ Transmettre à l’entrepreneur du lot charpente les réservations nécessaires pour
valider l’emplacement des percements envisagés. Il est nécessaire d’avoir l’accord
de l’entrepreneur du lot charpente avant la réalisation des travaux.
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6. V
 érifications à effectuer avant les
travaux de revêtements extérieurs
❑ S’assurer que les travaux de couverture et d’étanchéité sont terminés avant les
travaux de mise en œuvre de revêtements extérieurs.
❑ S’assurer que le revêtement extérieur est protégé en tête vis-à-vis des pénétrations
d’eau entre revêtement extérieur et paroi.
❑ Les travaux demandant des percements en façade comme pour la ventilation
ou l’installation de coffrets devant être terminés, vérifier que les travaux de
revêtements extérieurs s’adaptent bien à la périphérie de ces ouvrages.
❑ Les travaux de menuiseries extérieures devant être terminés, vérifier que les travaux
de revêtements extérieurs s’adaptent bien à la périphérie des menuiseries.
❑ S’assurer que les largeurs d’appuis de fenêtre soient suffisamment dimensionnées

Liste des points de contrôle


pour que les eaux de ruissellement soient rejetées à l’extérieur du revêtement
extérieur.
❑ Si la mise en œuvre du pare-pluie et des tasseaux est réalisée par une autre
entreprise, s’assurer que celle-ci permet la bonne réalisation des travaux de
revêtements extérieurs.
❑ S’assurer que la mise en œuvre des tasseaux ne nuit pas à la bonne ventilation de
la lame d’air située à l’arrière du revêtement extérieur.
❑ Vérifier que les sections de ventilation sont suffisantes. 189

CHAPITRE 13 
7. V
 érifications à effectuer avant
les travaux de revêtements de sol
❑ Avant les travaux de mise en œuvre de revêtements de sol, vérifier que les travaux
suivants sont achevés :
−− le bâtiment doit être considéré hors d’eau, cela signifie que les travaux de
couverture et d’étanchéité doivent être terminés ;
−− Les travaux de revêtement intérieur doivent être terminés ;
−− Les travaux d’équipements techniques doivent être suffisamment avancés
pour ne pas nuire aux travaux de revêtements de sol.
❑ S’assurer que la nature du support et sa déformabilité sont conformes à celles
définies dans les pièces du marché.
❑ Vérifier que les dispositifs de seuils de portes sont réalisés.
❑ Vérifier que les appareils sanitaires dans les salles d’eau ne sont pas posés.
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Glossaire
Baie  Contreventement
Ouverture dans une paroi verticale Fonction de stabiliser le bâtiment
pour créer une porte ou une fenêtre. soumis aux sollicitations horizontales.

Barrière d’étanchéité  Débord de toiture 


Appelé également barrière Dépassement de couverture par
anti-remontée capillaire, élément rapport aux murs ou à la charpente,
permettant d’empêcher les remontées en rive latérale.
d’humidité par capillarité du
soubassement au bois d’ossature. Cet Dormant 
élément est obligatoire quand l’ossature Élément fixe d’une menuiserie dans
est posée sur un soubassement en lequel sont mis en œuvre les ouvrants.
béton ou maçonnerie.
Écran de sous-toiture 
Bois de structure  Écran souple ou rigide, posé sur
Ensemble d’éléments de construction la charpente support des bois de
qui participent à la stabilité de couverture.
l’ouvrage.
Étanchéité à l’air  191
Champignons  Rendre l’habitation étanchée au flux
Agents biologiques provoquant d’air afin de limiter au minimum
la dégradation des bois qui s’attaquent les pertes d’énergie et les gênes
uniquement aux bois dont l’humidité occasionnées.
est supérieure à 22 % et insuffisamment
durables et/ou insuffisamment traités. Étanchéité à l’eau 
Rendre l’habitation étanchée à l’eau
Chevêtre  afin de garantir la salubrité et la
Ouvrage de charpente destiné durabilité de l’ouvrage.
à assurer, entre pannes et/ou chevrons,
le passage d’une cheminée ou Ferme 
d’une fenêtre de toit. Élément triangulaire en bois d’ossature
permettant de soutenir les pannes.
Chevron  Cet élément est fabriqué de manière
Pièce de bois permettant de supporter artisanale.
la couverture.
Fermette 
Chien-assis  Cet élément est équivalent à une ferme
Aménagement en couverture mais fabriqué industriellement.
permettant de créer une ouverture
pour aérer les combles.
Comble 
Volume de la toiture d’un bâtiment.
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Isolation  Montant 
Ensemble des matériaux de remplissage Bois vertical d’un élément de structure
de l’ossature bois en mur, plancher de type mur. Il peut aussi être appelé
et/ou en toiture. Cet ensemble ne poteau.
participe pas à la stabilité de l’ouvrage.
Pare-pluie 
Lame d’air  Écran utilisé comme protection contre
Espace libre à l’arrière du revêtement le passage d’eau mais perméable au
extérieur. Cet espace permet la passage de la vapeur d’eau. Cet écran
ventilation et l’évacuation de l’humidité souple ou rigide est mis en œuvre sous
provenant d’infiltrations ou de le revêtement extérieur du mur. Il peut
condensations éventuelles. également contribuer à l’étanchéité
à l’air de l’ouvrage.
Lisse basse
Élément de liaison entre les fondations Pare-vapeur
et le plancher ou entre le plancher Écran souple (film) ou rigide (plaque)
et les murs. imperméable mis en œuvre côté
intérieur de la paroi. Sa fonction est de
Milieu sec limiter les transferts de vapeur d’eau.
Conditions correspondant à la Il peut également contribuer
classe de service 1 selon la norme à l’étanchéité à l’air de l’ouvrage.
NF EN 1995-1-1, correspondant à
la classe d’emploi 1 selon la norme Paroi 
192 NF EN 335. Les panneaux à base de Ensemble des éléments de structure
bois prévus pour un emploi en milieu principaux ou secondaires. Il existe les
sec sont adaptés à un usage intérieur parois verticales, les parois horizontales
sans risque d’humidification conforme et les parois inclinées.
à la classe d’emploi 1.
Perméabilité à la vapeur d’eau
Milieu humide Quantité de vapeur d’eau qui traverse
Conditions correspondant à la en une heure un mètre carré de
classe de service 2 selon la norme matériau sur un mètre d’épaisseur
NF EN 1995-1-1, correspondant à pour une différence de pression
la classe d’emploi 2 selon la norme partielle de 1 mm.Hg entre les 2 faces.
NF EN 335. Les panneaux à base Elle s’exprime en g/m.h.mmHg.
de bois prévus pour un emploi en
milieu humide sont adaptés au milieu Perméance 
extérieur selon la classe d’emploi 2 s’ils Quantité de vapeur d’eau traversant
sont protégés des intempéries (par un mètre carré de matériau en une
exemple protégés par un revêtement heure pour une différence de pression
ou sous abri). Ils peuvent être exposés partielle de 1 mm.Hg entre les 2 faces.
pendant une courte période aux Elle s’exprime en g/m².h.mmHg.
intempéries, par exemple pendant le
chantier. Ils conviennent également Revêtement extérieur 
à un usage intérieur, lorsque les Élément fixé sur l’ossature directement
conditions d’humidité de la classe de exposé aux intempéries. La fonction de
service 1 sont dépassées. cet élément est de protéger l’ossature
des intempéries.
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Traverse  Valeur Sd 


Bois continu assemblé à chaque Épaisseur de la couche d’air de
extrémité des montants dans un diffusion à la vapeur d’eau équivalente
élément de mur. du matériau. Elle s’exprime en mètre et
est inversement proportionnelle
Usage général  à la perméance.
Toute application non structurelle,
qui n’est pas définie ailleurs. Voile travaillant 
Panneau généralement à base de bois
Usage non travaillant  fixé sur une ossature afin de créer une
Mise en œuvre comme composant résistance aux efforts dans le plan
non structurel, par exemple comme de la paroi.
partie d’un ouvrage ou d’une
construction.
Usage travaillant 
Utilisation dans une structure porteuse,
c’est à dire comme composant
d’un ensemble conçu pour offrir à
un ouvrage résistance et sécurité
structurale.

193
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Réglementation, normes
 

et autres documents
de référence

1. Textes législatifs et réglementaires


1.1 La RT 2012
■■ Textes principaux
Code de la construction et de l’habitation (Partie Législative et Réglementaire) :
Chapitre 1 Règles générales - Section 4 Performance énergétique et environnementale
et caractéristiques énergétiques et environnementales - Articles L111-9 à L111-10-5,
R111-20 à R111-22-3.

■■ Décrets et Arrêtés Exigences de la RT 2012 195


Décret n° 2010-1269 du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à
la performance énergétique des constructions.
Arrêté du 26 octobre 2010 modifié relatif aux caractéristiques thermiques et aux
exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments (+ rectificatif).
Arrêté du 28 décembre 2012 modifié relatif aux caractéristiques thermiques et
aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties
nouvelles de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2 du décret du
26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance
énergétiques des constructions + Rectificatif.
Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 relatif aux caractéristiques thermiques et
à la performance énergétique des constructions de bâtiments.
Arrêté du 11 décembre 2014 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences
de performance énergétique applicables aux bâtiments nouveaux et aux parties
nouvelles de bâtiment de petite surface et diverses simplifications.
Arrêté du 25 juillet 2016 mettant à jour la référence normative pour la mesure de la
perméabilité à l’air du bâtiment dans le cadre de la RT 2012.

■■ Arrêtés Méthode de la RT 2012


Arrêté du 30 avril 2013 portant approbation de la méthode de calcul Th-BCE 2012
prévue aux articles 4, 5 et 6 de l’arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques
thermiques et aux exigences de performance énergétique des bâtiments nouveaux
et des parties nouvelles de bâtiments.
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■■ Arrêtés Attestations de prise en compte de la RT 2012


Décret n° 2011-544 du 18 mai 2011 relatif aux attestations de prise en compte de
la réglementation thermique et de réalisation d’une étude de faisabilité relative aux
approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs ou les parties nouvelles de
bâtiments.
Arrêté du 11 octobre 2011 modifié relatif aux attestations de prise en compte de
Réglementation, normes et autres documents de référence

la réglementation thermique et de réalisation d’une étude de faisabilité relative aux


approvisionnements en énergie pour les bâtiments neufs ou les parties nouvelles de
bâtiments.

■■ Études de faisabilité des approvisionnements en énergie


Décret n° 2007-363 du 19 mars 2007 relatif aux études de faisabilité des approvisionnements
en énergie, aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments
existants et à l’affichage du diagnostic de performance énergétique.

■■ Méthode de calcul Th-BCE


RT 2012 - Méthode de calcul Th-BCE (mai 2013) : Annexe à l’arrêté du 30 avril 2013
portant approbation de la méthode de calcul Th-BCE.
RT 2012 - Modificatif de la méthode de calcul Th-BCE (janvier 2015) : Annexe III de
l’arrêté du 11 décembre 2014 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences
de performance énergétique applicables aux bâtiments nouveaux et aux parties
nouvelles de bâtiment de petite surface et diverses simplifications.
196

1.2 La réglementation acoustique


 

Arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques acoustiques des bâtiments


d’habitation et circulaire d’application du 28 janvier 2000.
Exemples de solutions acoustiques - Réglementation acoustique 2000 - Janvier 2014.
Arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les hôtels, les établissements
d’enseignement et de santé et circulaire d’application du 25 avril 2003.

1.3 La réglementation incendie


Arrêté du 31 janvier 1986 modifié relatif à la protection contre l’incendie des
bâtiments d’habitation
Règlement de sécurité incendie dans les ERP (approuvé par arrêté du 25 juin 1980 et
modifié).
Instruction technique n° 249 du 24 mai 2010 relative aux façades (pour les ERP)
Guide « Bois construction et propagation du feu par les façades » En application
de l’instruction technique 249  version  2, CSTB Centre Scientifique et Technique
du Bâtiment, FCBA Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction
Ameublement, mars 2019.
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Arrêté du 5 août 1992 modifié pris pour l’application des articles R235-4-8 et R235‑4‑15
du code du travail et fixant des dispositions pour la prévention des incendies et le
désenfumage de certains lieux de travail (pour les bâtiments de bureaux).
Arrêté du 7 août 2019 modifiant l’arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection
contre l’incendie des bâtiments d’habitation.
Arrêté du 7 août 2019 relatif aux travaux de modification des immeubles de moyenne

Réglementation, normes et autres documents de référence


hauteur et précisant les solutions constructives acceptables pour les rénovations
de façade.

2. Normes DTU
DTU 13.1 - Fondations superficielles
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P11‑201‑1‑1), septembre 2019.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P 11-201-1-2), septembre 2019.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P 11-201-2), septembre 2019.
DTU 13.2 - Travaux de fondations profondes pour le bâtiment
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P11-212-1),
mai 2020. 197
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : NF P11-212-2),
mai 2020.

 
DTU 13.3 - Dallages - Conception, calcul et exécution
■■ Partie 1 : cahier des clauses techniques des dallages à usage industriel ou assimilés
+ Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-1), mai 2007.
■■ Partie 2 : cahier des clauses techniques des dallages à usage autre qu’industriel
ou assimilés + Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-2), mai 2007.
■■ Partie 3 : cahier des clauses techniques des dallages de maisons individuelles
+ Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-3), mai 2007.
■■ Partie 4 : cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P11-213-4),
mars 2005.
DTU 14.1 - Travaux de bâtiment - Travaux de cuvelage
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (Indice de
classement : P11-221), mai 2000.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P11-221), mai 2000.
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NF DTU 20.1 - Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments


- Parois et murs
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types + Amendement A1 (juillet 2012)
(Indice de classement : P10-202-1-1), octobre 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux + Amendement A1
(juillet 2012) (Indice de classement : P10-202-1-2), octobre 2008.
Réglementation, normes et autres documents de référence

■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P10-202-2), octobre 2008.
■■ Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site +
Amendement A1 (juillet 2012) (Indice de classement : P10-202-3), octobre 2008.
■■ Partie 4  : Règles de calcul et dispositions constructives minimales +
Amendement A1 (juillet 2012) (Indice de classement : P10-202-4), octobre 2008.
NF DTU 21 - Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P18‑201‑1‑1), juin 2017.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P18‑201-1-2), juin 2017.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales type (Indice de classement :
P18-201-2), juin 2017.
NF DTU 23.1 : Murs en béton banché 
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P18-210), mai 1993.
198 NF DTU 25.1 - Travaux de bâtiment - Enduits intérieurs en plâtre
■■ Partie 1-1: Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement  :
P71‑201-1-1), novembre 2010.
 

■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P71-201-1-2), novembre 2010.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P71-201-2), novembre 2010.
NF DTU 25.231 - Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus en éléments de terre cuite
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P68‑202‑1‑1), juillet 2015.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P68‑202-1-2), juillet 2015.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P68-202-2), juillet 2015.
NF DTU 25.41 - Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre - Plaques à
faces cartonnées
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P72‑203‑1‑1), décembre 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P72-203-1-2), décembre 2012.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P72-203-2), décembre 2012.
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NF DTU 25.42 - Travaux de bâtiment - Ouvrages de doublage et habillage en


complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre et isolant
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P72‑204‑1‑1), décembre 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P72‑204-1-2), décembre 2012.

Réglementation, normes et autres documents de référence


■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P72-204-2), décembre 2012.
DTU 31.1 - Travaux de bâtiment - Charpente en bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P21‑203‑1‑1), juin 2017.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P21‑203-1-2), juin 2017.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P21-203-2), juin 2017.
NF DTU 31.2 - Travaux de bâtiment - Construction de maisons et bâtiments à
ossature en bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement  :
P21-204-1-1), mai 2019.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P21-204-1-2), mai 2019.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P21-204-2), mai 2019. 199
NF DTU 31.3 - Travaux de bâtiment - Charpentes en bois assemblées par

 
connecteurs métalliques ou goussets
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P21-205-1-1), janvier 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P21-205-1-2), janvier 2012.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P21-205-2, janvier 2012).
■■ Partie 3 : Règles de conception + Amendement A1 (Avril 2014) (Indice de
classement : P21-205-3), janvier 2012.
NF DTU 36.2 - Travaux de bâtiment - Menuiseries intérieures en bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P23‑202‑1‑1), mai 2016.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P23‑202-1-2), mai 2016.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P23-202-2), mai 2016.
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NF DTU 36.3 - Travaux de bâtiment - Escaliers en bois et garde-corps associés


■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement  :
P21‑220-1-1), septembre 2014.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P21-220-1-2), septembre 2014.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
Réglementation, normes et autres documents de référence

classement : P21-220-2), septembre 2014.


■■ Partie 3 : Règles de conception (Indice de classement : P21-220-3), septembre 2014.
NF DTU 36.5 - Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des fenêtres et portes
extérieures
■■ Partie 1-1 : Cahiers des clauses techniques types (Indice de classement  :
P20‑202‑1‑1), avril 2010.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P20-202-1-2), avril 2010.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P20-202-2), avril 2010.
DTU 40.11 - Couverture en ardoises
■■ Partie 1 : Cahier des charges (Indice de classement : P32-201-1), mai 1993.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P32-201-2), mai 1993.
NF DTU 40.13 - Travaux de bâtiment - Couverture en ardoises en fibres-ciment
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
200 P32‑202‑1‑1), décembre 2009.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux + Amendement A1
(mai 2011) (Indice de classement : P32-202-1-2), décembre 2009.
 

■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P32-202-2), décembre 2009.
DTU 40.14 - Couverture en bardeaux bitumés
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (janvier 2001) (Indice
de classement : P39-201-1), mai 1993.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P39-201-2), mai 1993.
DTU 40.35 - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier revêtues
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (juin 2006) (Indice
de classement : P34-205-1), mai 1997.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P34-205-2), mai 1997.
DTU 40.41 - Travaux de bâtiment - Couvertures par éléments métalliques en
feuilles et longues feuilles en zinc
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P34-211-1),
septembre 2004.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P34-211-2),
septembre 2004.
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NF DTU 40.44 - Travaux de bâtiment - Couverture par éléments métalliques en


feuilles et longues feuilles en acier inoxydable
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P34-214-1-1),
juillet 2007.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P34‑214-1-2), juillet 2007.

Réglementation, normes et autres documents de référence


■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P34-214-2),
juillet 2007.
DTU 40.5 – Couverture - Travaux d’évacuation des eaux pluviales - Cahier des
clauses techniques + Amendement A1 (décembre 1997) (Indice de classement :
P36-201), novembre 1993.
NF DTU 41.2 - Travaux de bâtiment - Revêtements extérieurs en bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P65-210-1-1), août 2015.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P65-210-1-2), août 2015.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P65-210-2), août 2015.
DTU 43.1 - Travaux de bâtiment - Étanchéité des toitures-terrasses et toitures
inclinées avec éléments porteurs en maçonnerie en climat de plaine
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (septembre 2007)
(Indice de classement : P84-204-1-1), novembre 2004. 201
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) + Amendement A1
(septembre 2007) (Indice de classement : P84-204-1-2), novembre 2004.

 
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (septembre 2007)
(Indice de classement : P84-204-2), novembre 2004.
■■ Partie 3 : Guide à l’intention du Maître d’Ouvrage + Amendement A1 (août 2007)
(Indice de classement : P84-204-3), septembre 2004.
NF DTU 43.3 - Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier
nervurées avec revêtement d’étanchéité
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P84-206-1-1), avril 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P84-206-1-2), avril 2008.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P84-206-2), avril 2008.
NF DTU 43.4 - Travaux de bâtiment - Toitures en éléments porteurs en bois et
panneaux dérivés du bois avec revêtements d’étanchéité
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P84-207-1-1), octobre 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P84-207-1-2), octobre 2008.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P84-207-2), octobre 2008.
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DTU 43.5 - Travaux de bâtiment - Réfection des ouvrages d’étanchéité des


toitures-terrasses ou inclinées
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (septembre 2007)
(Indice de classement : P84-208-1), novembre 2002.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P84-208-2),
novembre 2002.
Réglementation, normes et autres documents de référence

NF DTU 43.6 - Travaux de bâtiment - Étanchéité des planchers intérieurs en


maçonnerie par produits hydrocarbonés
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P84-210-1-1) -
Voir le document, mars 2007.
■■ Partie 1-2 : Critères Généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P84‑210-1-2) - Voir le document, mars 2007.
■■ Partie 2 : Cahier des Clauses Spéciales (Indice de classement : P84-210-2),
mars 2007.
■■ Partie 3 : Guide à l’attention du Maître d’Ouvrage (Indice de classement  :
P84‑210‑3), mars 2007.
NF DTU 44.1 - Travaux de bâtiment - Étanchéité des joints de façade par mise en
œuvre de mastics
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement  :
P85‑210‑1‑1), août 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P85‑210-1-2), août 2012.
202 ■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P85-210-2), août 2012.
 

NF DTU 51.1 - Parquets - Pose des parquets à clouer


■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P63‑201‑1‑1), décembre 2010.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux du choix des matériaux (Indice de classement  :
P63‑201-1-2), décembre 2010.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P63-201-2),
décembre 2010.
NF DTU 51.2 - Parquets - Pose des parquets à coller
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P63-202-1-1),
mai 2020.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P63-202-1-2), mai 2020.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P63-202-2), mai 2020.
DTU 51.3 - Travaux de bâtiment - Planchers en bois ou en panneaux à base de bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P63-203-1-1),
novembre 2004.
■■ Partie 1-2 : Critères Généraux de choix des Matériaux (CGM) + Amendement A1
(janvier 2015) (Indice de classement : P63-203-1-2), novembre 2004.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales (Indice de classement  :
P63‑203-2), novembre 2004.
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NF DTU 53.1 - Travaux de bâtiment - Revêtements de sol textiles


■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P62-202-1-1),
novembre 2016.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement  :
P62‑202-1-2), novembre 2016.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :

Réglementation, normes et autres documents de référence


P62-202-2), novembre 2016.
NF DTU 53.2 - Travaux de bâtiment - Revêtements de sol PVC collés
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P62-203-1-1),
avril 2007.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P62-203-1-2), avril 2007.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P62-203-2), avril 2007.
NF DTU 58.1- Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement  :
P68‑203-1-1), décembre 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P68-203-1-2), décembre 2008.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CGS) (Indice de
classement : P68-203-2), décembre 2008.
NF DTU 60.32 - Travaux de bâtiment - Canalisations en polychlorure de vinyle
non plastifié - Évacuation des eaux pluviales 203
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P41-212-1-1),
novembre 2007.

 
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P 41-212-1-2), novembre 2007.

3. Eurocodes
NF EN 1990 : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures +
Amendement A1 (juillet 2006)(Indice de classement P06-100-1), mars 2003.
NF EN 1990/A1/NA  : Eurocodes structuraux – Bases de calcul des structures –
Annexe nationale à la NF EN 1990/A1 (Indice de classement P06-100-1/A1/NA),
décembre 2007.
NF EN 1990/NA : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures - Annexe
nationale à la NF EN 1990 (Indice de classement P06-100-1/NA), décembre 2011.
NF EN 1991-1-1 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions
générales - Poids volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments
(Indice de classement P06-111-1), mars 2003.
NF EN 1991-1-3 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 : Actions générales
- Charges de neige + Amendement A1 (octobre 2015) (Indice de classement :
P06-113-1), avril 2004.
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NF EN 1991-1-3/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 :


Actions générales - Charges de neige - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-3 +
Amendement A1 (juillet 2011) (Indice de classement : P06-113-1/NA), mai 2007.
NF EN 1991-1-4 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions
générales - Actions du vent + Amendement A1 (octobre 2010) (Indice de classement :
P06-114-1), novembre 2005.
Réglementation, normes et autres documents de référence

NF EN 1991-1-4/NA : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-4 : Actions


générales - Actions du vent - Annexe nationale à la NF EN 1991-1-4 + Amendement A1
(juillet 2011) + Amendement A2 (septembre 2012) (Indice de classement :
P06-114-1/NA), mars 2008.
NF EN 1995-1-1 : Eurocode 5 - Conception et calcul des structures en bois -
Partie 1-1 : Généralités - Règles communes et règles pour les bâtiments +
Amendement A1 (octobre 2008) + Amendement A2 (juillet 2014) (Indice de
classement : P21‑711‑1), novembre 2005.
NF EN 1995-1-1 : Eurocode  5 - Conception et calcul des structures en bois -
Partie 1-1 : Généralités - Règles communes et règles pour les bâtiments - Annexe
nationale à la NF EN 1995-1-1 (Indice de classement : P21-711-1/NA), mai 2010.
NF EN 1995-1-2/NA : Eurocode  5 - Conception et calcul des structures en bois -
Partie 1-2 : Généralités - Calcul des structures au feu (Indice de classement : P21‑712‑1),
avril 2020.
NF EN 1995-1-2/NA : Eurocode  5 - Conception et calcul des structures en bois
204 - Partie 1-2 : Généralités - Calcul des structures au feu - Annexe nationale à la
NF EN 1995-1-2 (Indice de classement : P21-712-1/NA), avril 2007.
NF EN 1998-1 : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
 

- Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments +


Amendement A1 (mai 2013) (Indice de classement : P06-030-1), septembre 2005.
NF EN 1998-1/NA : Eurocode  8 - Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes - Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
- Annexe nationale à la NF EN 1998-1 (Indice de classement : P06-030-1/NA),
décembre 2007.
NF EN 1998-1/NA : Eurocode  8 - Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes - Partie 1 : Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments
- Annexe nationale à la NF  EN  1998-1 (Indice de classement : P06-030-1/NA),
décembre 2013 (non applicable sous réserve de publication d’un arrêté modificatif).
NF EN 1998-3 : Eurocode 8 - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
- Partie 3 : Évaluation et renforcement des bâtiments (Indice de classement  :
P06‑033‑1), décembre 2005.
NF EN 1998-3/NA : Eurocode  8 - Calcul des structures pour leur résistance aux
séismes - Partie 3 : Evaluation et renforcement des bâtiments - Annexe nationale à la
NF EN 1998-3 (Indice de classement : P06-033-1/NA), janvier 2008.
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4. Autres normes
NF EN 335 - Durabilité du bois et des matériaux à base de bois - Classes d’emploi :
définitions, application au bois massif et aux matériaux à base de bois (Indice de
classement B50-100), mai 2013.
NF EN 338 - Bois de structure - Classes de résistance (Indice de classement P21-353),

Réglementation, normes et autres documents de référence


juillet 2016.
NF P 20-302 - Caractéristiques des fenêtres (indice de classement P20-302),
novembre 2019.
NF P 21-400 - Bois de structure et produits à base de bois - Classes de résistance et
contraintes admissibles associées (Indice de classement P21-400), avril 2012.

5. Guides ETAG
ETAG 001 - Guide d’Agrément Technique Européen sur les chevilles métalliques
pour béton - Édition 1997 + Amendement A1 (novembre 2006) + Amendement A2
(avril 2013).
ETAG 008 - Guide d’Agrément Technique Européen pour les kits d’escaliers
préfabriqués - Édition 2002.
ETAG 015 - Guide d’Agrément Technique Européen pour les éléments de connexion
tridimensionnels - Édition 2012. 205

 
6. Autres documents de référence
Guide « Bois contruction et propagation du feu par les façades en application de
l’instruction technique 249 version 2010 », CSTB FCBA, mars 2019.
Étude ACOUBOIS : «  Étude sur la performance acoustique des constructions à
ossature bois », Institut technologique FCBA, CSTB, Cerqual, Qualitel, juin 2014.
Étude ADIVBOIS (accessible aux adhérents)  :  «  Étude façades des bâtiments bois
multi-étagés - État de l’art et proposition de méthode d’évaluation des performances »,
mars 2020.
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Index

Bardage — 17, 50, 51, 53, 57, 70, 146, 147, 169, 171, 172, 175, 184
Bois de structure — 27, 34, 88
Bois massif de structure — 27

Certification — 29, 33, 35, 48, 52, 54, 68, 117


Classe de service — 18, 34, 38, 40, 41, 48, 78, 90, 99
Cloison — 53, 93, 96, 163
Condensation — 9, 17, 70, 148, 150
Contreventement — 11, 37, 52, 83, 86, 91, 92, 107, 151, 164, 171, 179
Couverture — 17, 36, 40, 42, 45, 72, 74, 81, 102, 107, 115, 116, 171, 187, 188, 189

Écran — 49, 50, 55, 57, 107, 115, 116


Écran sous toiture — 9
Escalier — 41, 81, 97, 102, 112, 113, 114 207
Étanchéité — 22
Étanchéité à l’air — 21, 22, 52, 53, 56, 62, 74, 79, 92, 95, 108, 116, 141, 150, 151, 164
Étanchéité à l’eau — 17, 62, 79, 86, 116, 117, 141, 169, 173, 175, 176

Humidité — 9, 17, 18, 27, 28, 29, 34, 38, 42, 45, 53, 70, 72, 87, 88, 98, 148, 150, 165, 185

Isolant — 54, 56, 77, 85, 95, 100, 115, 143, 144, 146, 148, 149, 151, 161, 166
Isolation — 22, 24, 45, 53, 54, 86, 100, 108, 143, 148, 163, 188

Menuiserie — 21, 22, 23, 62, 70, 74, 87, 89, 90, 117, 174, 188, 189
Montant — 9, 11, 51, 54, 86, 87, 90, 91, 93, 143, 167, 171, 178
Mur — 17, 21, 22, 23, 41, 49, 54, 70, 74, 76, 78, 80, 86, 93, 94, 95, 96, 100, 101, 103,
108, 115, 153, 163, 171, 173, 175, 177

Pare-pluie — 9, 21, 23, 49, 51, 79, 116, 151, 169, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179,
188, 189
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Pare-vapeur — 9, 21, 23, 56, 77, 79, 95, 98, 99, 100, 108, 116, 143, 148, 151, 161, 166,
175, 176, 186, 188
Parois — 21, 23, 36, 56, 79, 81, 83, 86, 87, 93, 96, 115, 116, 118, 141, 143, 144, 145,
146, 148, 153, 161, 165, 169, 185, 186, 188, 189
Plancher — 11, 21, 23, 36, 40, 42, 45, 72, 78, 79, 81, 83, 93, 95, 96, 97, 98, 99, 100,
101, 148, 178, 185, 186
Plaque de plâtre — 52, 54, 145, 165

Remontées capillaires — 17, 57


Remontées d’humidité par capillarité — 93
Revêtement — 163
Revêtement de sol — 97, 98, 185, 186, 189
Revêtement extérieur — 17, 49, 67, 74, 77, 87, 94, 115, 141, 146, 150, 169, 171, 172,
176, 177, 189
Revêtement intérieur — 87, 94, 153, 163, 165, 167, 188
Risque biologique — 70

Toiture — 23, 41, 54, 91, 102, 103, 104, 107, 115, 149
Index

Traverse — 9, 23, 86, 90, 94

208
Voile travaillant — 48, 83, 90, 91, 92

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Activités du CSTB

Les constructions à ossature bois relevant du domaine d’emploi du NF DTU 31.2,


donc du domaine traditionnel, ne font l’objet d’aucun Avis Technique suivi par le
CSTB à l’heure actuelle.
Néanmoins, certains composants de la construction à ossature bois, s’ils ne sont
pas conformes aux produits définis dans le NF DTU 31.2, comme certains isolants,
certains procédés de murs à ossature bois, certaines membranes, par exemple,
peuvent faire l’objet d’une évaluation particulière. De même, certaines constructions
à ossature bois dont la hauteur de mise en œuvre est supérieure à 28 m peuvent faire
l’objet d’une évaluation spécifique.
Il s’agit de l’instruction d’un dossier technique établi par le demandeur avec l’analyse
des éléments de preuve fournis afin d’évaluer sa demande, puis de la formulation
par une commission d’experts d’un Avis Technique ou d’un Document Technique
d’Application ou d’une Appréciation Technique d’Expérimentation.
Par ailleurs, les laboratoires matériaux du CSTB proposent des prestations d’essai sur
les matériaux (essais mécaniques sur les produits, par exemple) et procédés de mur 209
à ossature bois (essai d’étanchéité à l’eau, de résistance au vent, etc.).
Des certifications QB, NF ou ACERMI sur certains matériaux composant les
constructions à ossature bois permettent d’attester que les caractéristiques et les
performances des produits sont conformes à celles décrites dans un référentiel.
Les certifications permettent de garantir les performances des produits et sont un
signe de qualité permettant de donner confiance aux utilisateurs. Les principales
certifications utilisées dans les constructions à ossature sont :
■■ QB 38 : Membranes souples pare-pluies ;
■■ QB 25 : Écrans souples de sous-toiture ;
■■ QB 15 : Bardages rapportés, vêtures et vêtages, habillages de sous-toiture ;
■■ NF fenêtres (NF 220A, NF 220P, NF 202) ;
■■ NF 081 : Plaques de plâtre ;
■■ ACERMI : Matériaux isolants.
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Tous les guides pratiques du CSTB sont disponibles en téléchargement


et en version papier sur notre librairie en ligne :
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Collection Guide Pratique Collection Guide Pratique


Droit & construction

L’assurance construction Conduire un projet de construction


Risques et litiges des marchés privés à l’aide du BIM
de travaux Fondations
Responsabilités et garanties des constructeurs
Ossatures métalliques
après réception
Sécurité et prévention sur les chantiers Maçonneries

CCTP : recommandations et modèles de clauses Le nettoyage et décapage des matériaux


de façade
Les enduits de façade
Collection Guide Pratique
Le ravalement de façade
Sécurité incendie
Façades rideaux
Les systèmes de sécurité incendie
Salissures de façade : comment les éviter ?
SSIAP 1 Réussir l’examen
Planchers et rupteurs de ponts thermiques
Plafond Rayonnant Plâtre (PRP)
Collection Guide Pratique Plancher Rayonnant Electrique (PRE)
Choix des produits et procédés
Les escaliers

Comment choisir un bardage rapporté ? Ouvrages en plaques de plâtre


avec ou sans isolation

Pose collée de carrelage en travaux neufs


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Revêtements de sol scellés en intérieur Isolation thermique extérieure par enduit


et extérieurs sur isolant PSE

Les sous-couches isolantes sous carrelage Bardage rapporté sur ossature secondaire
en bois
Les peintures et revêtements muraux collés
Bardage rapporté sur ossature secondaire
Garde-corps de bâtiments métallique

Installations photovoltaïques
Les couvertures en tuiles en toiture et façade
Écrans souples de sous-toiture Isolation des combles aménagés

L’étanchéité des toitures-terrasses Isolation des combles perdus

Les vérandas Isolation en sous face des planchers bas

Isolation des toitures-terrasses


Installations de gaz dans les bâtiments
d’habitation Les toitures et terrasses végétalisées

Installations électriques et de communication Végétalisation des murs


des bâtiments d’habitation
Ventilation mécanique contrôlée
Procédés de traitement des eaux dans le résidentiel

Ventilation double-flux dans le résidentiel


Plomberie et raccordements aux appareils
Construction d’une cheminée

Chauffe-eau solaire individuel


Collection Guide Pratique
Développement durable Pompe à chaleur géothermique

Pompe à chaleur air/air et air/eau


Installation d’assainissement autonome
Plancher chauffant -
Procédés non traditionnels d’assainissement rafraîchissant basse température
autonome
Structures en bois lamellé croisé
Perméabilité à l’air de l’enveloppe
Étanchéité à l’air des réseaux de ventilation
Collection Guide Pratique
Les ponts thermiques dans le bâtiment Aménagements urbains durables
Maisons et bâtiments à ossature bois
Aires de jeux
Fenêtres en travaux de rénovation
Aluminium, bois, PVC Conception et mise en œuvre
des clôtures et portails
Fenêtres en travaux neufs
Aluminium, bois, PVC L’arbre en milieu urbain
Volets roulants Les haies urbaines et péri-urbaines
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Maisons et bâtiments à ossature bois


Conception et mise en œuvre
Avec la collection Guide Pratique développement durable, le CSTB met en avant des sujets
mariant bâtiment et préoccupations environnementales. Cette collection permet aux professionnels
du bâtiment une lecture facilitée des règles techniques de construction à travers un large éventail de
situations possibles de mise en œuvre.
La 2e édition du guide « Maisons et bâtiments à ossature bois » intègre les nouveautés de la norme
NF DTU 31.2 révisée comme :
– la notion de perspirance des parois avec l’introduction de la règle de moyen dite du « facteur 5 » ;
– la notion de résistance de l’étanchéité à la pluie battante des parois avec les catégories Ee1 et Ee2 ;
– les évolutions des dispositions vis-à-vis de l’étanchéité pour l’intégration des menuiseries ;
– la mise en œuvre de revêtement extérieur à la lame d’air ventilée uniquement ;
– la prise en compte des isolants en laine minérale uniquement.
Le domaine d’application visé par ce guide correspond aux bâtiments d’habitation, de bureau,
aux ERP et aux locaux industriels ou commerciaux dont le plancher bas du dernier niveau est
inférieur à 28 m et dans les conditions climatiques de la France métropolitaine pour les locaux à
faible et moyenne hygrothermie.
Ce guide s’adresse aux professionnels de la maison ossature bois : maître d’ouvrage, architecte,
entreprise, bureau de contrôle. Il répondra à toutes les questions en lien avec la construction d’une
maison à ossature bois :
– choix des matériaux et durabilité ;
– fondations et soubassement ;
– parois, planchers et escaliers (ouvrages de charpente) ;
– couverture, menuiseries et isolation ;
– revêtements intérieurs, extérieurs et de sol ;
– entretien.

Il a été rédigé par Émilie ORAND, ingénieur études et évaluation dans la Direction enveloppe,
isolation et sols (DEIS) du CSTB. Nous remercions Michel COSSAVELLA et Stéphane HAMEURY, CSTB,
pour leur collaboration.

SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r

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