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Maisons Et Bâtiments À Ossature Bois 2e Édition
Maisons Et Bâtiments À Ossature Bois 2e Édition
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William RODRIGUEZ - w-rodriguez@keops-ingenierie.com
PRATIQUE
développement durable
GUIDE
Maisons et bâtiments
à ossature bois
2e ÉDITION
> Conception et mise en œuvre
Maisons et bâtiments
à ossature bois
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William RODRIGUEZ - w-rodriguez@keops-ingenierie.com
Ce guide a été réalisé d’après les documents de référence déjà publiés à la date du 31 mai 2020.
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage,
faite sans l’autorisation de l’éditeur ou du Centre Français d’Exploitation du droit de copie (3, rue Hautefeuille, 75006 Paris), est illicite et
constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées
à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de
l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 - article L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal article 425).
© CSTB juin 2020 - novembre 2020
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GUIDE PRATIQUE
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Maisons et bâtiments
à ossature bois
Conception et mise en œuvre
En application de la norme NF DTU 31.2 et de l’Eurocode 5
Émilie ORAND
Avec la collaboration de
Michel COSSAVELLA
Stéphane HAMEURY
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Remerciements
Nous aimerions remercier Michel COSSAVELLA, qui nous a quittés trop
tôt, pour son précieux soutien et lui dédier ce guide.
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S OM M AI R E
7 CHAPITRE 1 : Domaine d’application du guide
7 1. Domaine d’application du guide
11 CHAPITRE 2 : Typologies de construction et performances
11 1. Construction à ossature bois
12 2. Performances
27 CHAPITRE 3 : Matériaux
27 1. Bois de structure
37 2. Panneaux à base de bois pour le contreventement
49 3. Pare-pluie
52 4. Matériaux en plaques
54 5. Matériaux isolants
56 6. Pare-vapeur
57 7. Barrière contre les remontées capillaires
58 8. Matériaux de fixation ou d’assemblage 5
62 9. Matériaux pour étanchéité
67 CHAPITRE 4 : Durabilité
67 1. Durabilité des bois ou matériaux à base de bois
70 2. Risque biologique
74 3. Entretien des constructions à ossature en bois
75 CHAPITRE 5 : Ouvrage de fondation et soubassement
75 1. Règles générales
75 2. Référentiels pour les fondations et ouvrages de soubassement
76 3. Dispositions particulières
81 CHAPITRE 6 : Ouvrages d’ossature (parois verticales, planchers,
escaliers et parois inclinées ou éléments de charpente supportant
l’étanchéité)
81 1. Règles générales
86 2. Parois verticales (murs)
95 3. Planchers
102 4. Éléments de charpente de toiture
108 5. Jonctions et interfaces
112 6. Réalisation des escaliers
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CHAPITRE 1
Domaine d’application
du guide
OBSERVATION
La classification de locaux en fonction de leur hygrométrie est réalisée en
fonction de la quantité de vapeur d’eau produite à l’intérieur du local par
heure, W (g/h), par le taux horaire de renouvellement d’air, n (m3/h).
ATTENTION
La mise en œuvre de toiture conformément à la norme NF DTU 43.4 est
limitée au climat de plaine, soit à une altitude de mise en œuvre inférieure
ou égale à 900 m (se référer au « Guide des couvertures en climat de
montagne »-CSTB Éditions).
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de vapeur d’eau
1. Seules les hygrométries faibles et moyennes sont visées par le NF DTU 31.2.
2. W/n se définit à partir de deux critères :
- W : quantité de vapeur d’eau produite par heure à l’intérieur du ou des locaux concernés, exprimée en grammes par heures (g/h) ;
- n : taux horaire de renouvellement d’air, exprimé en m3 par heure (m3/h).
Les hauteurs des ouvrages sont limitées à des bâtiments dont le niveau du plancher
bas du dernier niveau est inférieur ou égal à 28 m.
ATTENTION
Les sections minimales définies dans la norme NF DTU 31.2 et dans ce guide
8 conviennent pour la réalisation de bâtiments dont la hauteur n’excède pas
9 m (bâtiments à rez-de-chaussée avec combles ou bâtiment R+1 avec
combles).
CHAPITRE 1
OBSERVATION
Le domaine d’emploi des revêtements extérieurs ainsi que le mode de mise
en œuvre des menuiseries peuvent être limités à une hauteur inférieure
à 28 m.
Solive
Pare-vapeur
Voile de
contreventement
Pare-pluie Montant
d’angle
Montant
Lisse basse
d’ossature
Bande d’arase
Lisse haute
Isolant
Bardage Traverse
Figure 1 : Maison ou bâtiment à ossature bois
CHAPITRE 1
Les ambiances classées en catégorie de corrosivité moyenne à très forte nécessitent
des dispositions constructives particulières et complémentaires.
Tableau 2 : Classement des locaux en fonction de l’agressivité de l’ambiance
OBSERVATION
Les bâtiments peuvent être refroidis de manière ponctuelle en période
chaude. La condition limite de rafraîchissement est que l’écart de
température entre l’intérieur et l’extérieur reste inférieur ou égal à 5 °C.
Le rafraîchissement peut être obtenu par un système d’appoint associé à la
ventilation.
Les éléments de fondation en bois ne sont pas visés dans ce guide, conformément à
la norme NF DTU 31.2.
Les éléments porteurs non visés dans ce guide sont :
Domaine d’application du guide
10
CHAPITRE 1
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CHAPITRE 2
Typologies de construction
et performances
2. Performances
2.1 Stabilité
Les bâtiments doivent être conçus pour satisfaire aux sollicitations en situation
normale (stabilité mécanique, sous sollicitations dues au poids propre, au vent,
à la neige, à l’exploitation) et sous sollicitations exceptionnelles (sécurité, sous
sollicitations sismiques, d’exploitation exceptionnelle).
Ces différentes sollicitations sont définies dans les Eurocodes :
Typologies de construction et performances
séismes ;
Le dimensionnement de l’ensemble des éléments bois ainsi que des liaisons
mécaniques doit être fait selon l’Eurocode 5 - Conception et calcul des structures
en bois (NF EN 1995).
Les éléments sur lesquels les murs bois ou les planchers bois sont fixés doivent être
12 dimensionnés pour reprendre les descentes de charges, notamment les charges
concentrées.
Les éléments servant au contreventement et les ancrages peuvent également être
CHAPITRE 2
ATTENTION
−− Les règles simplifiées ne s’appliquent qu’aux maisons individuelles isolées
ou en bande.
Les murs courbes ne peuvent pas être dimensionnés en utilisant ces
règles simplifiées.
−− Si un joint de dilatation est présent sur le support du mur à ossature bois,
celui-ci devra comporter une rupture de continuité au droit de ce joint.
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OBSERVATION
Si la justification des composants doit être faite aux états limites, elle
ne peut être réalisée que par calcul ou par un dimensionnement assisté
par expérimentation. Les méthodes expérimentales pouvant servir au
dimensionnement correspondent aux normes d’essai applicables pour
chaque produit. Par exemple :
−− NF EN 594 pour les essais de raideur et de résistance au contreventement
des murs à ossature bois ;
−− NF EN 596 pour les essais de choc de corps mou sur les murs à ossature
bois ;
CHAPITRE 2
permet d’appliquer des solutions justifiées réglementairement vis-à-vis du risque
d’incendie.
Détermination de la charge
descendante dans les montants
Vérification du risque de
flambement dans les montants
Figure 1 : Choix entre une solution « avec réparation » ou une solution « sans réparation »
ATTENTION
Les ossatures des contre-cloisons horizontales ou verticales doivent avoir
une section minimale de 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de
600 mm, même pour une solution « avec réparation ».
ATTENTION
Les performances du revêtement extérieur vis-à-vis des chocs de
conservation des performances dépendent de la mise en œuvre et des
supports du revêtement. Il y a lieu de s’assurer que la pose envisagée est
couverte par l’Avis Technique. Sinon, il faudra réaliser un essai dans la
configuration envisagée.
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ATTENTION
Les solutions de contre-cloisons qui ne sont pas décrites ci-dessus ne
permettent pas de satisfaire à la résistance aux chocs sans endommagement
du panneau de contreventement et/ou de ses fixations sans vérification
expérimentale complémentaire (essais aux chocs de corps mou 150/900 J
15
conformément à la norme P08-302 « Murs extérieurs des bâtiments -
Résistance aux chocs - Méthodes d’essais et critères. », octobre 1990)..
CHAPITRE 2
■■ Résistance aux chocs intérieurs de sécurité pour les murs
extérieurs – « solution avec réparation »
Dans le cas où le panneau de contreventement serait endommagé par un choc de
sécurité, il y a lieu de vérifier la stabilité des parois verticales porteuses qui doit être
justifiée, notamment le flambement des montants du mur à ossature bois qui ne
sont plus maintenus par les fixations du panneau.
ATTENTION
Dans le cas où le revêtement extérieur est composé de petits éléments, seule
une solution « sans réparation » est envisageable, du fait de la complexité
de remplacement.
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Résistance mécanique
Section (mm x mm)
C18 C24
36 x 120 390 daN 450 daN
45 x 120 680 daN 900 daN
45 x 145 820 daN 1100 daN
Typologies de construction et performances
Note 1 : les valeurs caractéristiques sont données pour une hauteur de montant de 2,70 m.
Note 2 : si les charges appliquées aux montants sont supérieures à celles données par le tableau ci-dessus et si la paroi doit
répondre à une exigence de résistance vis-à-vis des chocs de sécurité, la solution à mettre en œuvre pour la contre-cloison
est une solution où le voile de contreventement n’est pas endommagé suite à un choc de sécurité.
OBSERVATION
Si la façade comporte au moins 2 panneaux complets, suite à un choc de
sécurité, la stabilité mécanique de la paroi n’est pas remise en cause.
Dans le cas où le mur doit résister à un choc intérieur de sécurité, les préconisations
pour répondre aux exigences « avec réparation » du voile de contreventement, sont
que l’ensemble, parement + voiles de contreventement (sur les 2 faces), comprenne
au moins une plaque de plâtre BA13 sur chaque face de la paroi.
16
La mise en œuvre de la plaque de plâtre peut être réalisée de deux manières :
■■ La première plaque peut être posée directement sur le voile de contreventement
CHAPITRE 2
sur une face et l’autre être mise en œuvre sur une contre-ossature (horizontale
ou verticale) en bois de section minimale 25 mm x 45 mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm ;
■■ Les deux plaques sont mises en œuvre sur une contre-ossature (horizontale ou
verticale) en bois de section minimale 25 mm x 45 mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm.
Dans le cas où le mur doit résister à un choc intérieur de conservation des
performances, les préconisations pour répondre aux exigences « avec réparation »
du voile de contreventement, sont les suivantes :
■■ Pour les logements individuels et parties privatives de logements collectifs (Cas A
selon la norme NF DTU 25.41) :
−− une plaque de plâtre BA13 posée sur une contre-ossature (horizontale ou
verticale) en bois de section minimale 25 mm x 45 mm ou en métal avec un
entraxe maximal de 600 mm ;
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■■ Pour les autres types de bâtiments (Cas B selon la norme NF DTU 25.41), les
solutions de contre-cloisons qui fonctionnent (en plus de celles décrites pour
l’usage considéré dans la norme NF DTU 25.41) sont :
−− une contre-ossature horizontale ou verticale, support de plaque, en bois de
section minimale 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de 600 mm et
2 plaques de plâtre BA13 ;
−− une contre-ossature métallique avec des lisses horizontales de type « rail
MOB » d’entraxe maximal 600 mm et 2 plaques de plâtre BA13 ;
−− une contre-ossature uniquement verticale, support de plaque, en bois de
section minimale 25 mm x 45 mm avec un entraxe maximal de 600 mm et
remonter par les murs de fondation et les dalles sur terre-plein. Les éléments en
bois de l’ossature doivent être isolés et à l’abri de l’humidité par rapport aux murs 17
de fondation. Les contacts des éléments bois avec le sol sont interdits. La lisse
basse doit être à 200 mm du sol et doit être isolée des remontées capillaires.
CHAPITRE 2
■■ Protection contre l’humidité : l’humidification prolongée des parements ou des
revêtements extérieurs en bois doit être évitée. Une attention particulière doit
être apportée à la destination des locaux pour les revêtements de sol.
■■ Phénomène de condensation : les risques de condensation à l’intérieur
des parois doivent être évités, afin de limiter les risques de condensation
et/ou d’humidification. Dans le cas des vides sanitaires, une aération et/ou
une ventilation des composants des parois sont nécessaires et doivent être
suffisantes. Des dispositions constructives sont définies dans ce guide afin d’éviter
ce phénomène.
Afin de limiter ce phénomène de condensation dans les parois, il y a lieu de
s’assurer de la bonne ventilation de la lame d’air à l’arrière des revêtements
extérieurs. Cette solution est efficace si l’ensemble de l’enveloppe extérieure du
local chauffé est parfaitement étanche.
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OBSERVATION
Classes de service selon NF EN 1995-1-1 :
−− classe de service 1 (milieu sec) : caractérisée par une humidité des
matériaux correspondant à une température de 20 °C et une humidité
relative de l’air ne dépassant 65 % que quelques semaines par an ;
−− classe de service 2 (milieu humide) : caractérisée par une humidité des
matériaux correspondant à une température de 20 °C et une humidité
relative de l’air ne dépassant 85 % que quelques semaines par an ;
−− classe de service 3 (milieu extérieur ou milieu humide confiné) : conditions
climatiques amenant à des humidités supérieures à celles de la classe de
Typologies de construction et performances
service 2.
Note : Dans la classe de service 1, l’humidité moyenne dans la plupart des
bois résineux n’excède pas 12 %. Dans la classe de service 2, l’humidité
moyenne dans la plupart des bois résineux n’excède pas 20 %.
OBSERVATIONS
– La pression ELS correspond à la pression de vent qui permet
de dimensionner les ossatures bois à un état limite de service.
La pression d’essai est une pression de vent diminuée (1/4 pression ELS)
qui a permis de réaliser l’essai d’étanchéité à l’eau sous pression.
– L’évaluation de la résistance à la pénétration de la pluie battante est
réalisée par un essai conformément à la norme NF EN 12865 et avec une
pression qui correspond au quart de la pression ELS du site.
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CHAPITRE 2
Raccordement Calfeutrement non exposé
Calfeutrement exposé à la pluie,
des murs avec pare-pluie à la pluie, cas des revêtements
cas des revêtements extérieurs ouverts
rabattu et non accessible extérieurs fermés
(NF DTU 31.2-P1-2 § 14.3.3)
sur chantier (NF DTU 31.2-P1-2 § 14.3.3)
Étanchéité en périphérie des menuiseries
Continuité réalisée avec une pièce
Rétablissement de pare-pluie souple
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.3) Continuité réalisée avec
de la continuité
un angle plastique préformé
du pare-pluie dans Continuité réalisée avec des bandes (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.2)
les angles des ouvertures adhésives larges et extensibles
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.1.4)
Bavette monobloc Bavette monobloc avec angles
Bavette de capotage
avec angles collés et pente ≥ 10 % soudés et pente ≥ 3 %
des appuis de baie
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.1.1.2) (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.1.1.2)
Performance de résistance Calfeutrement en tunnel
à la pluie battante de non exposé à la pluie ou
Calfeutrement en tunnel exposé
la liaison pare-pluie / calfeutrement en applique
à la pluie (NF DTU 31.2-P1-2
encadrement selon la extérieur non exposé à la pluie
Tableau 8 du § 17.6)
position et la protection (NF DTU 31.2-P1-2
des calfeutrements Tableau 8 du § 17.6)
Retour de bardage en tableau :
Encadrement de baie rapporté
Étanchéité réalisée par une bande
Encadrement de baies (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.2.2.2
de pare-pluie souple en EPDM
et 17.2.3)
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.4.1)
Recouvrement de 30 mm
minimum du calfeutrement
par le revêtement extérieur
Finalisation de l’étanchéité Collage du larmier sur le pare-pluie
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.1)
à l’eau au niveau du linteau (NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.2)
Ajout d’une bande de pare-pluie
souple au-dessus du larmier
(NF DTU 31.2-P1-2 § 17.5.3)
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OBSERVATION
À défaut d’information sur la catégorie de terrain de l’ouvrage à construire,
il y a lieu de considérer les catégories de terrain suivantes :
−− catégorie de terrain 0 : mer ou zone côtière exposée aux vents de mer, lacs
et plans d’eau parcourus par le vent sur une distance d’au moins 5 km ;
−− catégorie de terrain II : campagne ;
−− catégorie de terrain IIIb : zone urbaine ou zone industrielle.
Les catégories de terrain sont généralement définies dans les documents
particuliers du marché.
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➊ ➋ ➌
Construction à simple Construction à simple rez-de-chaussée
rez-de-chaussée avec avec combles aménagés
combles non aménagés
21
Peau intérieure étanche à l’air sans discontinuité ➍
et délimitant la partie chauffée des locaux Construction à 2 niveaux
CHAPITRE 2
(pare-vapeur, par exemple) avec combles aménagés
Dans les constructions à ossature bois, certains points particuliers doivent être
surveillés afin d’assurer une bonne étanchéité à l’air. Ces points sont :
■■ 1- liaisons soubassement maçonné/lisse basse ;
■■ 2- liaisons lisse basse/élément de structure de mur ;
■■ 3- liaisons planchers intermédiaires/parois verticales ;
■■ 4- liaisons menuiseries/gros œuvre ;
■■ 5- liaisons mur/plafond, surtout dans le cas d’utilisation de fermes à entrait porteur ;
■■ 6- liaisons mur extérieur en angle ;
■■ 7- liaisons entre éléments de murs extérieurs adjacents ;
■■ 8- gaines, conduits, coffres de volets roulants, etc. ;
■■ 9- trappe d’accès aux combles ;
■■ 10- présence des boîtiers électriques et autres équipements ;
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Parmi ces points d’entrée d’air, certains sont directement liés au mode constructif
(1 à 7). D’autres le sont indirectement (10, 13, 16), d’autres enfin sont indépendants
du système constructif et peuvent exister sur tous types de constructions (8, 9, 11,
12, 14, 15).
Typologies de construction et performances
Conduits
Liaison mur
en angle Trappe d’accès
aux combles
Coffres de volets
Liaison entre
CHAPITRE 2
roulants
éléments du mur
Liaison lisse basse / Liaison soubassement
éléments de structure du mur maçonné / lisse basse
1
Figure 3 : Principaux points de surveillance pour l’étanchéité à l’air
Afin de limiter les dégradations de l’étanchéité à l’air après la mise en œuvre du
complexe d’isolation et d’étanchéité à l’air, il y a lieu de s’assurer que les interventions
qui sont réalisées sur l’ouvrage sont faites avec beaucoup de précaution. Il ne doit
y avoir aucun percement réalisé sans contrôle du maintien des performances
d’étanchéité à l’air.
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Mise en œuvre d’un joint mousse ou d’un mastic entre les lisses basses et traverses
Liaisons lisse basse/élément
basses avec un recouvrement du pare-pluie au-delà du nu inférieur de la lisse basse
de structure de mur
(20 mm minimum).
Liaisons planchers Assurer la continuité du pare-pluie en respectant les prescriptions définies dans ce guide
intermédiaires/parois Assurer la continuité du pare-vapeur en respectant les prescriptions définies dans ce guide
verticales et avec en complément un pontage réalisé par une bande adhésive ou un mastic colle.
CHAPITRE 2
Mise en œuvre d’un joint souple comprimé par un organe de fixation :
Trappe d’accès permet d’assurer l’étanchéité sur la périphérie de la trappe.
aux combles Le pare-vapeur doit être rabattu sur le chevêtre avec un complément d’étanchéité
par bande adhésive ou mastic colle.
Présence des boîtiers Une attention particulière doit être portée sur ces traversées
électriques et autres dès la conception de l’ouvrage.
équipements Il peut être prévu des fourreaux raccordés avec le pare-vapeur et le pare-pluie.
Étanchéité Les produits mis en œuvre doivent être conformes à la norme NF EN 14351-1.
ouvrant-dormant des La mise en œuvre des menuiseries doit respecter les règles
menuiseries (mise en jeu) de mise en œuvre définies dans la norme NF DTU 36.5.
Une attention particulière doit être portée sur l’intégration de ces trappes
Trappe d’accès aux gaines,
dès la conception de l’ouvrage.
aux compteurs
Il peut être prévu des fourreaux raccordés avec le pare-vapeur et le pare-pluie.
Liaison entre gaines Une attention particulière doit être portée sur les entailles et/ou les percements
de VMC et leur support pour le passage de ces gaines dès la conception de l’ouvrage.
Une attention particulière doit être portée sur les entailles et/ou les percements
dès la conception de l’ouvrage.
Éléments traversant
S’il y a des traversées d’éléments de structure, alors il faut prévoir un pare-vapeur
les parois (pannes, etc.)
autour de l’élément, assurer l’étanchéité par des bandes adhésives ou mastic colle
avec un complément en mousse d’expansion présent dans l’épaisseur de la paroi.
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2.6 Isolation
Les exigences relatives à l’isolation thermique ou acoustique dépendent de la
destination de l’ouvrage. Les Documents Particuliers du Marché (DPM) peuvent
définir des spécifications particulières.
■■ Isolation thermique
Ces exigences concernent aussi bien la thermique d’hiver que la thermique d’été,
elles s’expriment sous forme de valeurs maximales admissibles du coefficient de
transmission surfacique U.
La détermination du coefficient de transmission surfacique doit être réalisée avec
Typologies de construction et performances
■■ Le calcul du facteur solaire S doit être effectué conformément aux règles Th-Bat :
■■ Isolation acoustique
Les bâtiments doivent satisfaire aux exigences d’isolement acoustique, notamment
celles de la règlementation acoustique. Celle-ci donne des niveaux d’exigences
règlementaires concernant l’isolement de façade (en tenant compte des zones de
bruit), l’isolation aux bruits aériens entre deux logements, l’isolement aux bruits
d’impact entre deux logements et le niveau d’absorption dans les zones de circulation.
La réglementation portant sur la performance finale de l’ouvrage, il est nécessaire de
recomposer celle-ci à partir des performances intrinsèques des produits mesurées en
laboratoire par l’intermédiaire des normes européennes NF EN 12354-1 à 6.
Il est rappelé que la satisfaction aux exigences d’isolement acoustique, notamment
OBSERVATION
L’étude ACOUBOIS propose des systèmes constructifs respectant la
réglementation acoustique française et prenant en compte le confort
des occupants. Des solutions permettant le respect des performances
en termes d’isolation au bruit aérien et au bruit d’impact à l’intérieur des
bâtiments sont données. Cette étude a été menée conjointement par le 25
CSTB, l’Institut technologique FCBA, Qualitel et Cerqual.
CHAPITRE 2
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CHAPITRE 3
Matériaux
1. Bois de structure
1.1 Bois massifs structuraux
Les éléments de bois massifs structuraux sont obtenus par sciage à partir de grumes
ou de pièces de bois de plus grandes dimensions.
Les éléments en bois massif sont conformes à la norme NF EN 14081-1 pour les bois
classés visuellement et aux normes NF EN 14081-2 et -3 pour les bois classés par
machine.
OBSERVATION
Classement visuel : le classement visuel des bois est réalisé par observation
des défauts et des singularités du bois permettant de trier ces bois en classe
visuelle ST-I à ST-III pour les résineux et peuplier et 1 et 2 pour les feuillus
Classement par machine : le classement mécanique des bois est réalisé par 27
mesure des propriétés mécaniques du bois permettant de trier en classe
mécanique C18 à C30 pour les résineux et D30 à D70 pour les feuillus.
Les taux d’humidité dans les éléments en bois massif de structure doivent être
inférieurs à 18 % lors de leur mise en œuvre et sont déterminés par les essais des
normes NF EN 13183-1 à -3. Les caractéristiques mécaniques sont données selon la
norme NF EN 338. Les bois utilisés en éléments structurels sont généralement des
bois massifs de classe de résistance minimale C18 (résineux) ou D18 (feuillus) selon
la norme NF EN 338.
Les dimensions courantes des éléments en bois massif sont :
■■ en largeur : 15 à 200 mm ;
■■ en hauteur : 25 à 300 mm ;
Résineux Feuillus
28 Module de cisaillement moyen Gmean 0,56 0,69 0,75 0,88 0,69 0,81
Masse volumique (en kg/m ) 3
CHAPITRE 3
Matériaux
Figure 1 : Bois lamellé-collé vertical et horizontal
CHAPITRE 3
OBSERVATION
Les bois lamellés-collés utilisés en structure sont généralement sous marque
« ACERBOIS GLULAM », gérée par ACERBOIS. Cette certification évalue les
caractéristiques suivantes :
−− la classe de résistance (GL 20, 24, 28, 32) selon la norme NF EN 14080 ;
−− l’aptitude à la classe d’emploi (1, 2, 3 ou 4) selon la norme NF EN 335 ;
−− le type de colle (I ou II) selon les normes NF EN 301 et NF EN 302 ;
−− les contrôles permanents (humidité, aboutage, encollage, préservation) ;
−− l’emploi d’un produit de préservation à vocation anti-termite (T) (mention
complémentaire) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements « bois » provenant de forêts gérées
durablement.
Ces bois lamellés-collés sont généralement utilisés en charpente car ils permettent
d’obtenir des pièces de grandes dimensions ou de formes particulières (poutre à
inertie variable, par exemple), contrairement au même matériau sans transformation.
La fabrication des bois lamellés-collés permet aussi d’obtenir des bois avec de
meilleures caractéristiques mécaniques par rapport au bois massif du fait du triage et
de la purge des défauts. L’humidité moyenne des bois est de 11 à 12 %.
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Matériaux
Gg,moyen N/mm² 650
Module de cisaillement
Gg,05 N/mm² 540
Gr,g,moyen N/mm² 65
CHAPITRE 3
1. Les propriétés indiquées dans ce tableau ont été calculées selon le paragraphe 5.1.5 de la norme NF EN 14080 en tenant
compte des combinaisons indiquées dans le tableau 2. Si différentes combinaisons conduisent à des valeurs caractéristiques
différentes, les valeurs les plus basses sont indiquées ici.
2. Calculée comme étant la moyenne pondérée des masses volumiques des différentes zones de lamelles
(cf. paragraphe 5.1.5.3, 5e paragraphe de la norme NF EN 14080).
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Masse volumique(1)
ρg,moyen kg/m3 420 460 490
1. Calculée comme étant la moyenne pondérée des masses volumiques des différentes zones de lamelles (cf. para-
e
graphe 5.1.5.3, 5 paragraphe de la norme NF EN 14080).
OBSERVATION
Les bois massif reconstitués utilisés en structure peuvent être sous marque
« ACERBOIS BMR » gérée par ACERBOIS. Cette certification évalue les
caractéristiques suivantes :
−− la classe de résistance (GT 18, 24) ;
−− l’aptitude à la classe d’utilisation (1, 2, 3 ou 4) selon la norme NF EN 350 ;
−− l’emploi d’un produit de préservation à vocation anti-termites (T)
(mention complémentaire éventuelle) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements « bois » provenant de forêts gérées
durablement pour le produit fabriqué ;
−− l’absence de tout produit de préservation (non traité) (mention
complémentaire éventuelle).
Matériaux
33
CHAPITRE 3
Figure 2 : Exemple de bois massif reconstitué
Règles de composition C18 seul ou C24 refendu C24 seul C30 seul
Classe de résistance du BMR GT 18 GT 24 GT 24
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Ces bois sont généralement utilisés pour les membrures des poutres en I ou pour des
pannes ou chevrons en bois massifs.
Les sections maximales pour les membrures de poutre en I sont 63 mm × 100 mm
et des pannes ou chevrons 250 mm × 100 mm (avec une section maximale de lames
de 63 mm × 240 mm).
OBSERVATION
Les bois massifs aboutés utilisés en structure sont généralement sous marque
« CTB-AB » gérée par l’institut technologique FCBA. Cette certification
évalue les caractéristiques suivantes :
−− les caractéristiques mécaniques des aboutages en flexion ;
−− la qualité des bois et des adhésifs ;
−− les paramètres de fabrication ;
−− la qualité des aboutages ;
−− la classe d’emploi (1 ou 2) ;
−− l’utilisation d’approvisionnements du bois provenant de forêts gérées
durablement.
Matériaux
1.5 LAMIBOIS (LVL)
Le terme LAMIBOIS est l’équivalent français du terme Laminated Veneer Lumber
(LVL). Ce terme désigne un matériau composé de placages minces de bois recollés
à fil parallèle. Ce matériau sert essentiellement pour des éléments structuraux, il 35
se présente en large plateau dont l’épaisseur varie en fonction du nombre de plis
assemblés (l’épaisseur d’un pli est d’environ 3 mm).
CHAPITRE 3
La continuité mécanique d’un pli est assurée par un scarfage (joint en sifflet) ou
par un court recouvrement longitudinal sur le pli suivant. Les caractéristiques
mécaniques du LAMIBOIS dépendent du procédé d’assemblage, mais les contraintes
axiales sont environ du double de celles d’un bois massif.
Ce matériau est couvert par la norme NF EN 14374 « Structure en bois – LVL
(LAMIBOIS) – Exigences ».
Ce matériau est utilisé :
■■ en membrure de poutre composite en I par recoupe de plateaux ;
■■ comme poutre à section rectangulaire, disposée sur chant.
Les dimensions courantes des panneaux de LAMIBOIS sont :
■■ épaisseur : 25 à 75 mm ;
■■ largeur : 1,80 m ou plus ;
■■ longueur : 18 m ou plus.
36
CHAPITRE 3
2. P
anneaux à base de bois
pour le contreventement
Les panneaux à base de bois servent généralement de panneaux de contreventement
de la construction. Tous les panneaux à base de bois doivent être conformes à la
norme NF EN 13986 permettant de caractériser, d’évaluer les panneaux à base de
bois destinés à la construction dans le cadre de leur marquage CE.
Les finitions des panneaux à base de bois peuvent être soit à bords droits, soit en
dalles usinées sur deux ou quatre rives prêtes à l’emploi. Ces panneaux peuvent avoir
une finition brute, poncée ou revêtue.
Les caractéristiques de résistance à la diffusion de vapeur d’eau des panneaux à
base de bois est une caractéristique essentielle pour le bon fonctionnement de la
paroi. Elle est utilisée pour les calculs de transferts hygrothermiques dans les parois
(calcul WUFI). Les valeurs qui doivent être fournies par les fabricants pour chaque
épaisseur commerciale sont la valeur Sd (épaisseur équivalente de lame d’air) et le
facteur de résistance à la vapeur d’eau, μ. Ces valeurs sont déterminées conformément
à la norme NF EN ISO 12572 et sont données pour la coupelle humide (5 éprouvettes
et essai réalisé avec le climat C conformément à la norme NF EN ISO 12572) et la
Matériaux
coupelle sèche (5 échantillons et essai réalisé avec le climat A).
OBSERVATION
Valeurs à retenir : 37
−− Essai à la coupelle humide : la valeur la plus faible des valeurs moyennes
mesurée, Sdm,min ;
−− Essai à la coupelle sèche : la valeur la plus forte, Sdm,max.
CHAPITRE 3
2.1 Panneaux contreplaqués
Ces panneaux sont obtenus par collage de plis de bois à fils croisés habituellement à
angle droit, ou associés à une âme ou à des feuilles de matériau isolant, par exemple.
La cohésion entre les couches est assurée par un liant organique. Ces panneaux sont
conformes aux normes NF EN 313-2 et NF EN 313-1 (désignation).
■■ des plis constitués de placages jointés sur leurs rives, plusieurs peuvent être
pas de fonction travaillante doivent être conformes à la norme NF EN 636,
type EN 363‑3G. Les panneaux travaillants doivent satisfaire au type EN 636-3S.
Les caractéristiques mécaniques à prendre en compte pour le calcul sont données
Matériaux
ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés côté extérieur, l’exigence sur les panneaux contreplaqués est d’avoir
une épaisseur minimale de 10 mm.
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OBSERVATION
Les panneaux de contreplaqué utilisés en extérieur peuvent être sous
certification « NF Extérieur CTB-X » gérée par le FCBA.
Cette certification apporte la preuve que les panneaux de contreplaqué
certifiés peuvent être mis en œuvre dans les contextes suivants :
−− milieu intérieur humide (salle de bains, plancher, coffre de volet roulant,
etc.) ;
−− milieu extérieur abrité (support de couverture, avancée de toiture, etc.) ;
−− milieu extérieur exposé (bardage, planche de rive, façades, menuiserie
extérieure, etc.) ;
−− construction marine et/ou nautique.
Pour les panneaux en bardage et les panneaux « marine », cette certification
demande des exigences complémentaires, d’où la création des marques
« NF Contreplaqué CTB-X Bardage » et « NF Contreplaqué CTB-X Marine ».
Les caractéristiques certifiées sont :
−− caractéristiques issues de la norme produit NF EN 636 :
−− les tolérances dimensionnelles ;
−− la qualité du collage ;
−− les caractéristiques mécaniques (module et rupture en flexion) ;
−− caractéristiques complémentaires :
Matériaux
−− un minimum de 5 plis ;
−− une qualité de placage de surface (classe d’aspect, durabilité, épaisseur) ;
−− l’épaisseur des plis intérieurs ;
−− les encadrements des essais de contrôle de production ;
−− la réalisation d’essai sur la tenue du revêtement pour les bardages 39
prépeints ;
−− la fourniture de la notice de pose par le fabricant.
CHAPITRE 3
2.2 Panneaux LAMIBOIS
Les panneaux de LAMIBOIS sont définis dans la norme NF EN 14374 et NF EN 14279.
Le terme de LAMIBOIS est l’équivalent du terme anglais LVL (Laminated Veneer
Lumber). Les panneaux de LAMIBOIS sont composés d’un assemblage de placages
minces recollés à fils parallèles.
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Les exigences pour ces panneaux sont fonction de la classe de service. On peut
distinguer trois types de panneaux selon la norme NF EN 14279 pour les voiles non
travaillants et NF EN 14374 pour les voiles travaillants :
■■ panneaux utilisés en milieu intérieur et extérieur protégé (classe de service 2)
40
LVL/2 (non travaillants) ou LVL/2 S (travaillants) ;
■■ panneaux utilisés en milieu extérieur (classe de service 3) LVL/3 (non travaillants)
CHAPITRE 3
ou LVL/3 S (travaillants).
Les panneaux LAMIBOIS destinés aux emplois travaillants doivent comporter au
moins deux plis croisés.
Les panneaux de LAMIBOIS sont utilisés, par recoupe de panneaux :
■■ en panneaux autoporteurs à plat ;
■■ en support de couverture ;
■■ en plancher.
Les panneaux LVL peuvent être sous certification « NF Extérieur CTB-X pour les
panneaux LVL » gérée par le FCBA.
Cette certification apporte la preuve que les panneaux LVL peuvent être mis en
œuvre dans les conditions d’usage en extérieur.
Les caractéristiques certifiées sont :
■■ les tolérances dimensionnelles ;
■■ le dégagement de formaldéhyde ;
■■ la qualité de placage ;
■■ la durabilité biologique.
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Matériaux
41
Figure 9 : Panneau de bois panneauté monocouche
CHAPITRE 3
OBSERVATION
Conditions sur épaisseur des panneaux pour une utilisation en encadrement
de baie :
−− panneaux 3 plis : épaisseur supérieure ou égale à 21 mm ;
−− panneaux 5 plis : épaisseur supérieure ou égale à 35 mm.
L’épaisseur mesurée sur les panneaux rainurés est mesurée en fond de
rainure.
Conditions sur classe d’aspect pour utilisation en encadrement de baie :
−− classe d’aspect A conformément à la norme NF EN 13017-2 pour les
feuillus ;
−− classe d’aspect A conformément à la norme NF EN 13017-1 pour les
résineux.
Matériaux
2.4 P
anneaux de lamelles minces, longues
et orientées (OSB)
Les panneaux OSB sont constitués de grandes lamelles minces (longueur supérieure
42 à 50 mm et d’épaisseur typique inférieure à 2 mm) orientées et liées entre elles par
un collage organique. Le terme OSB signifie en anglais « Oriented Strand Board ».
CHAPITRE 3
Les panneaux OSB sont généralement utilisés pour réaliser des dalles de plancher, des
plafonds suspendus ou des supports de couverture. L’épaisseur minimale du panneau
OSB dépend de son utilisation, de sa nature, des charges supportées et de la portée.
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Les panneaux OSB sont classés en quatre grandes familles selon la norme NF EN 300 :
■■ OSB/1 : panneau pour usage général en milieu sec (classe d’emploi 1) ;
■■ OSB/4 : panneau travaillant utilisé sous contrainte élevée en milieu humide (classe
d’emploi 2).
ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés côté extérieur, les exigences pour les panneaux OSB sont :
−− un panneau type OSB 3 ou OSB 4 ;
−− une épaisseur supérieure ou égale à 16 mm.
Matériaux
sont définies dans la norme NF EN 12369-1 pour les calculs à l’Eurocode 5.
OBSERVATION
Les panneaux OSB peuvent faire l’objet d’une certification « CTB-OSB » 43
gérée par le FCBA. Les caractéristiques certifiées sont l’épaisseur, l’équerrage
et la rectitude des bords, l’humidité, la masse volumique, le gonflement
après immersion, la cohésion interne, la résistance en flexion à rupture,
CHAPITRE 3
le module d’élasticité en flexion, la teneur en eau.
Tableau 8 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/2 et OSB/3 –
Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Résistances caractéristiques
Résistances caractéristiques
Masse volumique
N/mm²
Épaisseur
Kg/m3
Cisaillement
Cisaillement
mm
Compres-
Traction
de voile
roulant
Flexion
sion
tnom ρ fm ft fc fv fr
0 90 0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1
Tableau 9 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/2 et OSB/3 –
Panneaux travaillants destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Rigidité moyenne
Rigidité moyenne
Masse volumique
Épaisseur N/mm²
Kg/m3
compression
Cisaillement
Cisaillement
mm
Traction et
de voile
roulant
Flexion
tnom ρ Em Et, Ec Gv Gr
0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1
> 6 à 10 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50
> 10 à 18 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50
> 18 à 25 550 4 930 1 980 3 800 3 000 1 080 50
Tableau 10 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/4 – Panneaux
travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Résistances
caractéristiques
Résistances caractéristiques
Matériaux
Masse volumique
N/mm²
Épaisseur
Kg/m3
Compression
Cisaillement
Cisaillement
mm
Traction
de voile
roulant
Flexion
44
tnom ρ fm ft fc fv fr
CHAPITRE 3
0 90 0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1
> 6 à 10 550 24,5 13,0 11,9 8,5 18,1 14,3 6,9 1,1
> 10 à 18 550 23,0 12,2 11,4 8,2 17,6 14,0 6,9 1,1
> 18 à 25 550 21,0 11,4 10,9 8,0 17,0 13,7 6,9 1,1
Tableau 11 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 300 – OSB/4 – Panneaux
travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieux sec et humide – Rigidité moyenne
Rigidité moyenne
Masse volumique
N/mm²
Épaisseur
Kg/m3
compression
Cisaillement
Cisaillement
mm
Traction et
de voile
roulant
Flexion
tnom ρ Em Et, Ec Gv Gr
0 90 0 90
Source : NF EN 12369-1
Les panneaux de particules sont classés en sept classes selon la norme NF EN 312 :
Matériaux
■■ P1 : panneaux pour usage général utilisés en milieu sec (classe d’emploi 1) ;
■■ P2 : panneaux pour usages intérieurs, y compris meubles, utilisés en milieu sec à
CHAPITRE 3
■■ P5 : panneaux travaillants utilisés en milieu humide (classe d’emploi 2) ou
d’emploi 1) ;
■■ P7 : panneaux travaillants sous contraintes élevées utilisés en milieu humide
ou non ;
■■ pas d’utilisation en milieu humide confiné ou en exposition directe aux
OBSERVATION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture
placés en extérieur, l’exigence spécifique est une classe minimale P5 ou P7
avec une épaisseur minimale de 16 mm.
Kg/m3
Cisaillement de
Cisaillement de
mm
Compression
compression
Cisaillement
Traction et
Traction
roulant
Flexion
Flexion
voile
voile
Matériaux
tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 14,2 8,9 12,0 6,6 1,8 3 200 1 800 860
> 40 500 5,8 4,4 6,1 4,2 1,0 1 800 1 100 550
Cisaillement de voile
Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur
Kg/m3
Compression
compression
mm
Traction et
Traction
Flexion
Flexion
tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 15,0 9,4 12,7 7,0 1,9 3 500 2 000 960
Source : Norme NF EN 12369-1
> 13 à 20 600 13,3 8,5 11,8 6,5 1,7 3 300 1 900 930
> 20 à 25 550 11,7 7,4 10,3 5,9 1,5 3 000 1 800 860
> 25 à 32 550 10,0 6,6 9,8 5,2 1,3 2 600 1 500 750
> 32 à 40 500 8,3 5,6 8,5 4,8 1,2 2 400 1 400 690
> 40 500 7,5 5,6 7,8 4,4 1,0 2 100 1 300 660
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Cisaillement de voile
Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur
Kg/m3
Compression
compression
mm
Traction et
Traction
Flexion
Flexion
tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 16,0 10,5 14,1 7,8 1,9 4 400 2 500 1 200
Matériaux
Tableau 15 : Valeurs caractéristiques des panneaux conformes à la norme NF EN 312-7 – Panneaux de
particules – Panneaux travaillants sous contraintes élevées destinés à être utilisés en milieu humide (P7)
Cisaillement de voile
Cisaillement de voile
Cisaillement roulant
Épaisseur
Kg/m3
Compression
compression
mm
Traction et
CHAPITRE 3
Traction
Flexion
Flexion
tnom ρ fm ft fc fv fr Em Et, Ec Gv
> 6 à 13 650 18,3 11,5 15,5 8,6 2,4 4 600 2 600 1 250
Source : Norme NF EN 12369-1
> 13 à 20 600 16,7 10,6 14,7 8,1 2,2 4 200 2 500 1 200
> 20 à 25 550 15,4 9,8 13,7 7,9 2,0 4 000 2 400 1 150
> 25 à 32 550 14,2 9,4 13,5 7,4 1,9 3 900 2 300 1 100
> 32 à 40 500 13,3 9,0 13,2 7,2 1,9 3 500 2 100 1 050
> 40 500 12,5 8,0 13,0 7,0 1,8 3 200 2 000 1 000
OBSERVATION
Il existe deux certifications pour les panneaux de particules :
−− CTB-S : il s’agit d’une certification des panneaux de particules pour les
panneaux travaillants en milieu sec (classe de service 1). Les caractéristiques
certifiées sont les tolérances dimensionnelles, l’humidité, la tolérance sur
la masse volumique, le gonflement en épaisseur après immersion dans
l’eau, la traction perpendiculaire aux faces, les contraintes de rupture en
flexion et le module d’élasticité, l’arrachement de vis de parement et la
teneur en formaldéhyde.
−− CTB-H : il s’agit d’une certification des panneaux de particules pour
les panneaux travaillants en milieu humide (classe de service 2). Les
caractéristiques certifiées sont les tolérances dimensionnelles, l’humidité,
la tolérance sur la masse volumique, le gonflement en épaisseur après
immersion dans l’eau, la traction perpendiculaire aux faces, les contraintes
de rupture en flexion et le module d’élasticité, le gonflement en épaisseur
après épreuve cyclique V313 et la cohésion interne après épreuve cyclique.
NF Extérieur
Contreplaqués 3S NF EN 636-3 Oui
CTB-X
LAMIBOIS LVL/S Oui
LAMIBOIS LVL/NS Non
NF EN 14279
LAMIBOIS LVL/2 NF Extérieur Non
ou
LAMIBOIS LVL/2S CTB-X panneaux LVL Oui
NF EN 14374
LAMIBOIS LVL/3 Non
LAMIBOIS LVL/3S Oui
Bois panneautés SWP/1, 2 et 3 Oui si DTA pour
emploi en voile
travaillant
Bois panneautés SWP/2NS NF EN 13353 – Non
Bois panneautés SWP/2S Oui
Bois panneautés SWP/3NS Non
Bois panneautés SWP/3S Oui
Panneaux OSB/2 CTB-OSB 2 Non (sec)
Panneaux OSB/3 NF EN 300 CTB-OSB 3 Oui (humide)
Panneaux OSB/4 CTB-OSB 4 Oui (humide)
Panneaux de particules/P4 CTB-S Non (sec)
Panneaux de particules/P5 NF EN 312 CTB-H Oui (humide)
Panneaux de particules/P7 CTB-H Oui (humide)
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3. Pare-pluie
Les pare-pluie ont pour fonction de protéger les murs à ossature bois des possibles
pénétrations d’eau. Ils servent aussi à protéger provisoirement le mur à ossature bois
avant la pose du revêtement extérieur. Les pare-pluie sont étanches à l’eau mais
perméables à la vapeur d’eau.
La mise en œuvre d’un pare-pluie est obligatoire quand l’isolant est directement
accessible derrière le revêtement extérieur.
Matériaux
MDF-RWH (panneaux pour usage général utilisés en milieu humide) de la norme
NF EN 622-5.
ATTENTION
Pour une utilisation en éléments préfabriqués de plancher et/ou de toiture 49
La performance de transmission à la vapeur d’eau, Sd max, des panneaux
est une valeur déclarée qui doit être mesurée conformément à la norme
CHAPITRE 3
NF EN ISO 12572 en considérant un climat C. La méthode d’essai utilisée
doit être la méthode de la coupelle humide (conditions plus représentatives
que celle de la coupelle sèche).
Ces panneaux de type SB-H ou SB-E conformes à la norme NF EN 622-4
peuvent être considérés comme des écrans pare-pluie.
OBSERVATION
Les panneaux MDF peuvent faire l’objet de la certifications « CTB-MDF
RH » gérée par le FCBA. Cette certification s’applique aux panneaux
en fibres de bois non travaillants utilisés en milieu humide.
Les caractéristiques géométriques minimales et maximales des panneaux
sont :
−− épaisseur minimale pour tous les panneaux : 15 mm
−− épaisseur maximale :
- pour les panneaux MDF-RWH : 20 mm
- pour les panneaux SBH ou SBE : 35 mm
Les joints entre les panneaux sont assurés par une pose avec emboîtement.
Les panneaux doivent être usinés avec une rainure et une languette sur les
4 côtés.
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■■ les pare-pluie stabilisés aux UV pour une pose à claire-voie d’un bardage.
OBSERVATION
Les membranes souples pare-pluie peuvent faire l’objet de la certification
QB38 « membranes souples pour parois » gérée par le CSTB. Cette
certification apporte la preuve que les membranes souples pare-pluie
peuvent être mises en œuvre dans les contextes suivants :
−− type de support de la membrane : continu ou discontinu (entraxe 450
Matériaux
ou 650 mm) ;
−− type de revêtement extérieur (joint ouvert/joint fermé) ;
−− durée d’exposition en phase chantier.
Les caractéristiques certifiées sont issues de la norme EN 13859-2 :
−− la durée de vieillissement ;
50 −− les caractéristiques après vieillissement ;
−− les adhésifs de jonction (état neuf et vieilli) ;
−− le classement E.J. ;
CHAPITRE 3
−− l’assistance technique.
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Matériaux
déchirure ≥ 75 ≥ 100 ≥ 75 ≥ 100 ≥ 75
au clou
Stabilité
≤ 1,5 %
dimensionnelle
CHAPITRE 3
2. Test de vieillissement : annexe C de la norme NF EN 13859-2 durée : 336 h UV – joints fermés.
OBSERVATION
Les bardages à joints ouverts concernent uniquement les bardages dont les
joints sont inférieurs ou égaux à 8 mm et/ou la surface des joints entourant
l’élément de bardage est inférieur ou égal à 1,5 % de la surface de l’élément.
ATTENTION
Les membranes souples pare-pluie sont un élément essentiel pour garantir
l’étanchéité des parois. Il est important de choisir une membrane adaptée
au temps d’exposition aux intempéries, à son type de support et à son
exposition aux effets du vent.
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ATTENTION
Dans le cadre de la certification « QB38 », l’équivalence de la durée
d’exposition artificielle et de la durée d’exposition en phase chantier n’est
pas la même que celle proposée par la norme NF DTU 31.2.
4. Matériaux en plaques
4.1 Plaques de plâtre
Matériaux
OBSERVATION
Il existe une certification NF-Plaque de plâtre. L’utilisation des plaques de
plâtre certifiées permet de compter sur une constance de qualité.
■■ placement de la bande sur l’enduit centrée sur l’axe du joint entre deux plaques ;
OBSERVATION
Définition des catégories d’exposition des plaques, selon la norme
NF EN 12467 + A2 « Plaques planes en fibres-ciment – Spécifications du
produit et méthodes d’essai » :
– Catégorie A : plaques destinées à des utilisations au cours desquelles elles
peuvent être soumises à la chaleur, à une humidité élevée et à un gel
sévère.
– Catégorie B : plaques destinées à des utilisations au cours desquelles elles
peuvent être soumises à la chaleur, à l’humidité et à un gel occasionnel
Matériaux
(par exemple : protégées des conditions climatiques sévères).
– Catégorie C : plaques destinées à des utilisations en intérieur au cours
desquelles elles peuvent être soumises à la chaleur, à l’humidité mais pas
au gel.
53
Ces plaques ne peuvent participer à l’étanchéité à l’air que si leurs liaisons
périphériques sont étanches.
CHAPITRE 3
Les jonctions entre les plaques peuvent être rendues étanches par la mise en œuvre
de bandes rapportées ou par des joints.
OBSERVATION
Il y a lieu de s’assurer de la compatibilité et de la bonne adhésion des
matériaux pour joints sur leur support par des essais de convenance définis
dans la norme NF DTU 44.1.
Il existe aussi des panneaux composites de toiture qui doivent faire l’objet d’un Avis
Technique ou d’un Document Technique d’Application.
5. Matériaux isolants
Les matériaux isolants sont mis en œuvre soit entre les éléments d’ossature bois,
soit en tant qu’ITE ou ITI. Ce sont des matériaux isolants semi-rigides. Ces isolants
peuvent assurer une ou plusieurs fonctions d’isolation comme l’isolation thermique,
acoustique et/ou au feu.
OBSERVATION
Pour les matériaux isolants certifiés ACERMI, le caractère semi-rigide de
l’isolant est attesté par le niveau L2 ou par l’indication « semi-rigide » notée
Matériaux
le contrôle de déviation sous poids propre pour le critère de semi-rigidité est réalisé
au moins une fois par mois et qu’il est satisfait de façon constante.
OBSERVATION
Le classement WS des isolants correspond au critère d’absorption à court
terme (24 h) par immersion partielle Wp < 1,0 kg/m² selon la norme
NF EN ISO 29767 « Produits isolants thermiques destinés aux applications
du bâtiment – Détermination de l’absorption d’eau à court terme : essai par
immersion partielle » (Méthode A).
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OBSERVATION
Les produits à base de laine minérale en vrac ne sont pas visés par le DTU.
Ils doivent faire l’objet d’un Avis Technique ou d’un DTA.
Matériaux
■■
■■ les isolants en liège expansé qui sont définis dans la norme NF EN 13170 ;
■■ les isolants en fibre de bois qui sont définis dans la norme NF EN 13171.
Tous ces isolants sont non traditionnels et peuvent faire l’objet d’un Avis Technique
ou d’un DTA visant favorablement l’emploi dans une construction à ossature bois 55
(COB) et le domaine d’emploi considéré.
CHAPITRE 3
OBSERVATION
Les « produits réfléchissants » ne sont pas visés par la norme NF DTU 31.2.
ATTENTION
Dans le cas de l’utilisation de matériaux combustibles dans certains types
de bâtiments (par exemple ERP, habitation, etc.), il est demandé de protéger
ces matériaux par un écran thermique (« écran feu »).
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6. Pare-vapeur
Les pare-vapeur ont pour fonction de limiter la transmission de vapeur d’eau à
travers la paroi (verticale ou horizontale ou inclinée) afin d’éviter la formation du
point de rosée à l’intérieur de l’isolant. Ils sont mis en œuvre sur la partie chaude de
la paroi. Il existe des pare-vapeur en film ou en plaque.
Le pare-vapeur est étanche à l’eau et à la vapeur d’eau. Il assure l’étanchéité à l’air de
l’ouvrage.
Les principales caractéristiques d’un film pare-vapeur sont :
■■ perméance ≤ 0,005 g/m².h.mmHg (soit ≤ 10,80.10 kg/m².s.Pa transmission
-12
de vapeur) ;
■■ films polyéthylène d’épaisseur > 100 µm ;
ATTENTION
La mise en œuvre des membranes hygrorégulantes (à valeur Sd variable)
n’est pas couverte par la norme NF DTU 31.2.
Ces membranes peuvent faire l’objet d’un Avis Technique ou d’un
Document Technique d’Application pour leur utilisation en membrane
pare-vapeur. Lorsque les parois sont préfabriquées, la membrane souple
pare-vapeur doit être de type A (selon la norme produit NF EN 13984).
Ne pas confondre une membrane pare-vapeur et une membrane frein-
vapeur. Le frein vapeur est une membrane qui régule le flux de vapeur d’eau
et ce type de matériaux n’est pas défini dans les textes officiels. Ainsi, sa mise
en œuvre n’est pas couverte par la norme NF DTU 31.2.
OBSERVATION
Les caractéristiques des membranes pare-vapeur doivent être données dans
la fiche technique. Cette fiche technique (DoP) doit être mise à disposition
des intervenants du chantier, notamment pour l’utilisation de la règle de
moyen du « facteur 5 ».
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Dans le cas où le système de revêtement extérieur n’ayant pas de lame d’air ventilée
entre derrière le revêtement extérieur ou a une perméance réduite, la perméance
de l’écran pare-vapeur peut être modifiée. La valeur Sd du pare-vapeur peut être
supérieure à 90 m (perméance maximale de 0,001 g/m².h.mmHg).
Les revêtements extérieurs possédant une lame d’air ventilée peuvent être :
■■ les bardages bois conformes à la norme NF DTU 41.2 ;
■■ les autres revêtements extérieurs dont la mise en œuvre est validée par un Avis
ATTENTION
Les membranes pare-vapeur de raccordement doivent avoir une valeur Sd
Matériaux
supérieure ou égale à celle des membranes mises en œuvre en partie
courante.
57
7. B
arrière contre les remontées
CHAPITRE 3
capillaires
Les matériaux utilisés comme barrière d’étanchéité pour éviter les remontées
capillaires (bande d’arase) sont définis dans le tableau ci-dessous.
Tableau 19 : Matériaux utilisés comme barrière contre les remontées capillaires
8. M
atériaux de fixation
ou d’assemblage
8.1 Organes de fixation
Pour les assemblages, les organes de fixation couramment utilisés sont définis dans
le tableau ci-dessous.
Tableau 20 : Caractéristiques des organes de fixation
Choix de matériaux ou de la
protection vis-à-vis de la corrosion
Dénomination Norme Diamètre 1 2 3
Intérieur Intérieur Extérieur
sec humide
Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
Ø ≤ 4 mm Rien
Pointes Z275(1) Z350(1)
NF EN 14592
non lisses Fe/Zn 25c
Ø > 4 mm Rien Rien
Z350(1)
Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Agrafes NF EN 14592 -
Z275(1) Z275(1) inoxydable
Matériaux
Fe/Zn 25c
Tiges filetées NF EN 14592 Ø > 4 mm Rien Rien
Z350(1)
Broches
Épaisseur Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Connecteurs ≤ 3 mm Z275(1) Z275(1) inoxydable
métalliques 3 < épaisseur Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
NF EN 14545 Rien
emboutis ≤ 5 mm Z275(1) Z350(1)
Plaques à clou Épaisseur Fe/Zn 25c
Rien Rien
5 mm Z350(1)
Évaluation Technique
Européenne
Chevilles (ou agrément) établie
- cf ETA cf ETA cf ETA
métalliques à partir du guide
ETAG 001
(valant DEE)
Fe/Zn 12c Fe/Zn 12c Acier
Évaluation Technique ép ≤ 3 mm
Z275(1) Z275(1) inoxydable
Européenne
Boîtiers, étriers
(ou agrément) Fe/Zn 12c Fe/Zn 25c
et équerres 3 < ép ≤ 5 mm Rien
établie à partir Z275(1) Z350(1)
métalliques
du guide ETAG 015
Fe/Zn 25c
(valant DEE) ép > 5 mm Rien Rien
Z350(1)
Évaluation Technique
Européenne
Tout autre
(ou agrément) -
système
dans les limites
de l’usage visé
1. Revêtement par galvanisation à chaud conforme à la NF EN 10346.
Dans des conditions très corrosives, le matériau utilisé peut être le Fe/Zn 40 ou de l’acier inoxydable ou une protection contre
la corrosion par galvanisation à chaud ou par shérardisation.
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ATTENTION
Une attention particulière doit être portée à la compatibilité entre les
métaux et les bois.
Matériaux
Oui pour
Chêne Selon
les classes
Châtaignier Non Oui Non Non qualité Oui Oui
de service
Douglas inox
1 et 2
Plusieurs types de pointes peuvent être utilisés : les pointes lisses, les pointes 59
torsadées, les pointes annelées ou cannelées. Les pointes annelées ou torsadées
ont une meilleure résistance à l’arrachement que les pointes lisses. Ces pointes
CHAPITRE 3
sont dimensionnées à l’arrachement selon Eurocode 5. Lorsqu’elles sont utilisées en
façade, ces pointes sont en inox pour éviter les coulures de rouille. Les agrafes sont
aussi utilisées pour la fixation des voiles travaillants.
ATTENTION
Une attention particulière doit être portée à l’essence de bois employée car
certaines peuvent être acides (par exemple : chêne, châtaignier, red cedar)
et nécessiter l’emploi d’organes de fixation en inox.
Tige lisse
25
Tige annelée 32
38
Tige torsadée 45
50
Tige en spirale 57
64
(mm) Larg. 10,8 mm
Figure 13 : Exemples de pointe lisse, annelée, torsadée, en spirale et agrafe
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ATTENTION
Pour une utilisation en zone de climat maritime (distance inférieure à 10 km
du bord de mer), les organes de fixation doivent être en acier inoxydable
(classe A4 minimum).
Les vis peuvent être filetées en partie ou en totalité et permettent de reprendre les
efforts de cisaillement et de traction. Une vis avec un diamètre supérieur à 6 mm
peut être assimilée à un tirefond. Le tirefond a une tête hexagonale et un pas de
filetage fonction du diamètre de la tige.
Les boulons sont des tiges métalliques dont une extrémité est filetée pour recevoir
un écrou et l’autre comporte une tête, contrairement aux tiges filetées qui sont
uniquement totalement filetées. Les broches sont des tiges métalliques lisses qui
permettent de transférer les efforts de cisaillement uniquement. Ces fixations servent
60 pour des liaisons bois/bois ou bois/métal.
CHAPITRE 3
Les chevilles métalliques permettent la liaison des éléments en bois avec le béton. Les
efforts repris par ces chevilles sont des efforts de cisaillement et de traction.
Les boîtiers, étriers, équerres sont généralement obtenus par pliage et/ou
emboutissage de tôles d’acier d’épaisseur souvent comprise entre 1 et 4 mm.
Ces assembleurs sont généralement utilisés pour assembler les fermettes, les
charpentes traditionnelles et les éléments en lamellé-collé. Les boîtiers et les étriers
sont assimilés à des appuis simples, et les équerres sont assimilées à des pivots.
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Ces éléments ne sont pas prévus pour reprendre des efforts de traction, ils reprennent
uniquement des efforts tranchants.
Matériaux
Figure 19 : Exemple d’équerre
CHAPITRE 3
du revêtement intérieur ou de la contre-ossature support d’isolant ;
■■ soit par des agrafes en acier galvanisé de longueur suffisante pour que celles-
ci s’ancrent dans le bois au minimum de 15 mm, avec la mise en place d’une
rondelle en plastique rigide de diamètre minimal de 25 mm sous la tête de l’agrafe.
OBSERVATION
La compatibilité entre ces matériaux et les matériaux en contact doit être
vérifiée par des « essais de convenance » selon la norme NF DTU 44.1-P1.1
« Travaux de bâtiment – Étanchéité des joints de façade par mise en œuvre
de mastics – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types ».
NF P 85-550
Mastic en cordons préformés NF P 30-303 ou Spécifiées dans la norme
NF P 30-305
En élastomère vulcanisé
Profilé - En matière plastique souple ou rigide
En métal
Mousse imprégnée
NF P85-570 Classe 1
précomprimée
- Matériau compressible et élastique
- Matériau imputrescible à l’humidité
- Compatible avec le mastic
température jusqu’à 70° C
- Mousse de polyéthylène expansé à cellules
Fond de joint fermées (cordon ou bande)
ou
- Bande de mousse imprégnée de résine
(mousse classe 1 ou classe 2
selon NF P85-570)
- Section supérieure à largeur du joint
- Compatible avec son support
- Certification
« CTB Composant et Système Bois »
Bande mastic-colle
- Spécification en fonction de son utilisation :
barrière à la vapeur d’eau ou barrière pour
étanchéité à l’eau (côté extérieur)
Les caractéristiques pour les barrières à la vapeur d’eau et l’étanchéité à l’eau sont
définies dans le tableau ci-dessous.
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Critère
Caractéristique Norme Spécification Barrière à la Étanchéité
vapeur d’eau à l’eau
Résistance
au cisaillement (1) NF EN 12317-2 Test sur adhésif ≥ 40 N ≥ 40 N
Neuf sur la largeur utile
Test sur mastic :
surface 25 x 25mm ≥ 70 % ≥ 50 % de
Résistance Temps de la valeur la valeur à neuf
au cisaillement (1) NF EN 12317-2 de stabilisation : à neuf avec avec un
Vieilli (2) Adhésif : 24 h un minimum minimum
Mastic : 1 semaine de 30 N de 30 N
ou défini par
Résistance le fabricant
NF EN 12316-2 ≥ 25 N ≥ 15 N
au pelage (1)
1. Les essais doivent être réalisés pour chaque nature de support et chaque sens de pose de l’adhésif.
2. Vieillissement
- Vieillissement thermique :
Barrière à la vapeur d’eau : 50 °C + 50 % HR pendant 168 h
Pare-pluie : 14 jours à (23 °C + 50 % HR) + 4 jours à 10 °C + 24 h à (23 °C + 50 % HR)
- Vieillissement UV pour les membranes d’étanchéité à l’eau :
Vieillissement conformément à l’annexe C de la norme NF EN 13859-2 pour les vieillissements 336 h, 1 000 h et 5 000 h.
Matériaux
Les membranes souples peuvent également être équipées de bandes adhésives
intégrées. Ces bandes sont évaluées de la même manière que les bandes adhésives
rapportées.
Dans certains cas d’application des bandes adhésives ou des mastics colles, un
primaire d’accroche est nécessaire pour adhérer sur le support. Les compatibilités 63
d’adhésion doivent être validées avec la présence de ce primaire sur les échantillons.
CHAPITRE 3
9.2 Manchons et œillets
Les manchons de raccordement sont généralement utilisés pour le passage de
conduits et de gaines et les œillets pour le passage de câbles.
Ces accessoires permettent d’assurer la continuité de l’étanchéité à l’air et/ou à
l’eau lorsque les parois doivent être traversées par des conduits de ventilation, prise
électrique, câble, etc. côté extérieur ou intérieur.
Les manchons de raccordement ou les œillets sont en plastique souple ou en
élastomère. Ils sont équipés d’une lumière avec des dimensions inférieures à celles de
l’élément qui le traverse pour assurer une parfaite continuité d’étanchéité par serrage.
Généralement, le serrage est assuré avec une différence de dimension de 10 %.
Pour les accessoires mis en œuvre à l’extérieur, la souplesse à basse température doit
être vérifiée à une température inférieure ou égale à –5 °C. Ils doivent avoir des
performances équivalentes ou supérieures à celles de la membrane pare-pluie.
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Vieillissement :
Angles non exposés aux UV Annexe C de la norme 336 h UV
Angles exposés aux UV NF EN 13849-2 5000 h UV
64
Les spécifications géométriques de ces angles sont précisées sur la figure ci-dessous.
CHAPITRE 3
30 mm mini
100 mm mini
100 mm mini
Matériaux
par essais de convenance.
Tableau 26 : Évaluation de la continuité de l’étanchéité par essais de convenance
CHAPITRE 3
par pelage Le critère d’acceptation est
Vieilli thermiquement une rupture 100 % cohésive dans
le collage ou dans le support
Neuf ≥ 100 N/5 cm
≥ 50 % de la valeur initial
Vieilli thermiquement à l’état neuf avec un minimum
Essai de cisaillement de 70 N/5 cm
≥ 50 % de la valeur initial
Vieilli par immersion à l’état neuf avec un minimum
de 70 N/5 cm
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Les profilés d’étanchéité métalliques sont généralement les bavettes, les capotages
de protection ou des habillages des pièces bois en périphérie des baies (appuis de
fenêtre, linteaux, tableaux). Il s’agit généralement de tôles d’aluminium ou de tôles
d’acier. Ces tôles sont prélaquées avec une épaisseur minimale de laque de 1,5 mm
(15/10ème) pour les tôles aluminium et 1 mm (10/10ème) pour les tôles acier. Les
spécifications pour les tôles mises en œuvre sont définies dans le tableau ci-dessous.
Tableau 27 : Spécifications pour les tôles mises en œuvre
CHAPITRE 4
Durabilité
1. D
urabilité des bois ou matériaux
à base de bois
1.1 Généralités
La durabilité des bois et matériaux à base de bois est précisée dans le fascicule
documentaire FD P20-651, juin 2011.
La protection des ouvrages de charpente doit être connue. Soit les ouvrages de
charpente sont protégés des intempéries et, dans ce cas, les structures intérieures
doivent être considérées de classe d’emploi 2 du fait des risques d’exposition
pendant la phase chantier. Soit les ouvrages de charpente ne sont pas protégés par
un revêtement extérieur qui assure le rejet des eaux de ruissellement au-delà des
liaisons maçonnerie/bois : dans ce cas, la classe d’emploi des éléments en bois varie
entre 3.2 et 4.
67
OBSERVATION
La classe d’emploi doit être compatible avec la longévité attendue de
l’ouvrage et avec l’exposition du bois.
La maîtrise de la durabilité des ouvrages en bois est basée sur le choix des matériaux
à base de bois en fonction de la nature des sollicitations ayant un impact sur la
durabilité de l’ouvrage (détermination de classe d’emploi, choix de l’essence) et de la
solution technique compatible avec la durée de vie attendue.
■■ classe d’emploi 3.2 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est exposé aux
intempéries (pluie). L’humidification peut persister sur de longues périodes. L’eau
peut s’accumuler. L’attaque par des champignons de discoloration ou par des
champignons lignivores est possible ;
■■ classe d’emploi 4 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est en contact direct avec
le sol ou immergé dans l’eau douce. L’attaque par des champignons de discoloration
ou par des champignons lignivores est possible. Le bois qui est en permanence
immergé ou complètement enterré et saturé d’eau n’est pas susceptible d’être
attaqué par des champignons, mais il peut l’être par des bactéries ;
■■ classe d’emploi 5 : il s’agit d’un emploi dans lequel le bois est immergé dans l’eau
■■ Classe d’emploi 2 lorsque les fixations sont non traversantes (par exemple
■■ Encadrement de baie
Si les ouvrages directement exposés aux intempéries sont protégés par un débord de
toiture, sur la hauteur Hp, les bois peuvent être de classe d’emploi 2.
Si les ouvrages sont situés sur la hauteur non protégée :
■■ Classe d’emploi 3.1 : support de bavette d’appui.
■■ Classe d’emploi 2 : pièce d’encadrement horizontal de baie au niveau des linteaux
(protection par bardage à joints fermés ou par bavette métallique ventilée en
sous-face avec pente de 3 %).
■■ Classe fonction de la conception globale du jambage (vertical) en considérant
le cas le plus défavorable entre la liaison jambage/appui et jambage/revêtement
extérieur.
Durabilité
Hp
69
CHAPITRE 4
Hnp
2. Risque biologique
Le bois, matériau omniprésent dans la construction, est sensible à certaines
pathologies. Afin de préserver la qualité de l’habitat, il est essentiel de pouvoir
identifier et lutter contre les parasites suivants :
■■ les insectes à larves xylophages tels que les capricornes, vrillettes, lyctus, etc. ;
■■ la mérule et autres champignons lignivores ;
■■ les termites.
Le tableau suivant synthétise les différentes classes d’emploi avec les agents de
dégradation du bois.
Tableau 1 : Récapitulatif des classes d’emploi et des agents biologiques attaquant le bois
Classe
Usage général Taux d’humidité Exemple d’emploi Risque biologique
d’emploi
Parquet, lambris,
À l’intérieur Insectes
1 Inférieur à 20 % menuiserie et amé-
Au sec Termites
nagement intérieur
À l’intérieur, ou sous Insectes
abri non exposé Peut dépasser Charpente, ossature Termites
2 aux intempéries occasionnellement correctement Champignons
Durabilité
avant
réhumidification)
À l’extérieur
Bardage, solive sur
au-dessus du sol,
cave humide et
exposé aux Insectes
autre pièce non
intempéries Termites
Fréquemment ventilée ou encas-
3.2 Humidification Champignons
supérieur à 20 % trée dans un mur
longue durée (avec lignivores
humide, menui-
stagnation d’eau
serie posée au nu
et séchage avant
extérieur
réhumidification)
Bois horizontaux
Insectes
en extérieur comme
À l’extérieur au Termites
Toujours supérieur balcon, bois en
4 contact du sol Champignons
à 20 % contact avec le sol
et/ou l’eau douce lignivores
ou source
d’humidification
Insectes(1)
Immergé dans l’eau
Contact Termites(1)
salée de manière Piliers, pontons,
5 permanent avec Champignons
régulière ou bois immergés
eau de mer lignivores(1)
permanente
Térébrants marins
1. La partie du bois située au-dessus de la zone immergée peut être exposée à tous les agents biologiques mentionnés
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de 75 à 100 %
de 50 à 75 %
de 25 à 50 %
de 10 à 25 %
de 1 à 10 %
Infestation localisée
Infestation inconnue
Durabilité
71
CHAPITRE 4
Les zones contaminées par les termites sont définies par arrêté préfectoral. Une carte
est disponible sur le site internet www.service-public.fr. Dans le cas où la construction
se situe dans une zone contaminée, des dispositions spécifiques sont à prendre pour
protéger le bâtiment.
Afin de protéger les ouvrages à ossature bois du risque termites et insectes xylophages,
la règlementation a évolué. Ainsi, dans le neuf, il est désormais obligatoire de :
■■ prendre des mesures de protection contre les insectes xylophages des bois et
matériaux à base de bois participant à la solidité des bâtiments ;
■■ prendre des mesures de protection des bâtiments avant construction pour
2.2 La mérule
Nombre de
communes
infestées par
département (en %)
Inconnue
Chantiers localisés
de 1 à 5 %
de 5 à 15%
de 15 à 25 %
de 25 à 50 %
de 50 à 75 %
de 75 à 100 %
Durabilité
72
Figure 3 : Évolution de l’infestation de mérules en France
Durabilité
avant que les dégâts n’apparaissent.
CHAPITRE 4
Préserver la qualité de son habitat
Une solution de surveillance continue pour détecter les infestations aux
prémices de leur développement grâce à une technologie innovante d’analyses
en temps réel.
■■ la toiture ;
Parties de l’ouvrage
Entretien à réaliser par le maître d’ouvrage
nécessitant un entretien
Vérifier que les entrées et les sorties d’air ne soient pas obstruées
et que la végétalisation en pied de façade
ne soit pas trop envahissante.
Pour les soubassements accessibles, vérification régulière de l’absence
Sous-bassement de cordonnets de termites. Éviter le stockage de matériaux contenant
de la cellulose à proximité de l’ouvrage afin de limiter la venue
Durabilité
des termites.
Entretien de la végétalisation afin de maintenir la garde
au sol de l’ouvrage.
Contrôle visuel des fixations et des joints du revêtement extérieur
Vérifier que les orifices de ventilation de la lame d’air
74 ne soient pas obstrués.
Entretien des pièces soumises au frottement
dans les menuiseries extérieures.
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
Ouvrage de fondation
et soubassement
Les constructions à ossature bois sont considérées comme des constructions légères.
Les fondations qui peuvent être mises en œuvre sont soit des fondations continues,
soit des semelles discontinues placées sous les poteaux, par exemple.
1. Règles générales
Les éléments de structure en bois ne doivent jamais être en contact direct avec le sol.
Les fondations en bois ne sont pas visées par la norme NF DTU 31.2.
La construction à ossature bois repose sur :
■■ des ouvrages de fondation ;
■■ un soubassement en maçonnerie couronné par un chaînage ; 75
■■ des renforts verticaux si des efforts de soulèvement sont possibles.
2. R
éférentiels pour les fondations
et ouvrages de soubassement
Les documents qui régissent les travaux de fondation sont :
■■ pour les fondations superficielles, NF DTU 13.1 pour leur dimensionnement ;
■■ pour les fondations profondes, NF DTU 13.2 ;
■■ pour les cuvelages, NF DTU 14.1.
Et pour les travaux de soubassement :
■■ pour les ouvrages en maçonnerie de petits éléments (parois et murs), NF DTU 20.1 ;
■■ pour les ouvrages en béton, NF DTU 21 ;
Le dallage sur terre-plein doit satisfaire à la norme NF DTU 13.3 et peut être
désolidarisé ou non du chaînage.
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3. Dispositions particulières
Les éléments en bois de la construction (lisse basse ou traverse basse) reposant sur
les murs de fondation ne doivent pas se trouver à moins de 20 cm au-dessus du sol
fini extérieur.
OBSERVATION
En présence d’un caniveau raccordé au réseau d’évacuation des eaux
pluviales, le niveau du sol extérieur peut être le fond du caniveau si celui-ci
a une profondeur minimum de 200 mm et une largeur de 200 mm avec
une grille métallique galvanisée.
Ouvrage de fondation et soubassement
3.1 M
ise en œuvre des murs à ossature bois –
Règles générales
Lorsqu’un mur à ossature bois est mis en œuvre sur un ouvrage de soubassement,
celui-ci doit être isolé par une barrière d’étanchéité à l’eau (bande d’arase) pour éviter
les remontées capillaires et par un dispositif d’étanchéité à l’air (mousse imprégnée
pré-comprimée).
Les lisses basses doivent être fixées à l’ouvrage de soubassement par des fixations
adaptées et dimensionnées pour reprendre les charges apportées par les murs à
ossature bois. La lisse basse doit être fixée a minima à chaque extrémité.
76
OBSERVATION
CHAPITRE 5
Les fixations des murs à ossature bois doivent être réalisées en partie basse :
■■ soit sur la lisse basse ;
■■ soit directement sur les ouvrages de soubassement en traversant la lisse basse ou
par des fixations déportées ;
■■ soit sur la solive du plancher bois (soit plancher bois sur vide sanitaire).
OBSERVATION
La fixation des murs à ossature bois intermédiaires peut être réalisée de la
même manière qu’en partie basse :
−− soit sur la solive du plancher bois intermédiaire interposé (murs en
étage) ;
−− soit sur la lisse haute de chaînage des murs de l’étage inférieur (plancher
intermédiaire non interposé entre deux murs bois).
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ATTENTION
Dans le cas de murs pleins (murs assurant le contreventement), les montants
d’extrémité et les montants situés de part et d’autre des ouvertures doivent
être ancrés dans le soubassement. L’ancrage doit être réalisé par scellement
direct ou par fixation mécanique.
Dans le cas d’un mur intermédiaire, l’ancrage des montants doit être réalisé
dans le niveau inférieur.
3.2 O
ssature bois sur dalle maçonnée
avec chape et isolant
Un film pare-vapeur doit être fixé en sous-face du plancher. Le pare-vapeur doit être
mis en œuvre avant le coulage de la chape et avant la mise en œuvre des isolants 77
sous la chape.
CHAPITRE 5
Bande
d’arase
Bande de mousse
Lisse basse
imprégnée
précomprimée
OBSERVATION
Il faut ajouter à la largeur de la lisse basse quelques centimètres (l’épaisseur
de la lisse basse + 1 cm) de plus pour avoir un film bitumineux débordant.
Cette bande va déborder sur les deux côtés dont l’intérieur et l’extérieur
de la structure. La partie intérieure est relevée vers l’épaisseur de la lisse
et maintenue par des agrafes. La partie extérieure (de 1 cm) est repliée vers
le bas.
NF DTU 51.3
Dans le cas d’un plancher en bois sur vide sanitaire, une ventilation par des orifices
régulièrement répartis le long des façades opposées est nécessaire. Ces orifices
doivent être situés à au moins 40 cm des murs pignons et espacés de 5 m maximum
sur un même côté. La hauteur entre le nu inférieur des solives et le sol du vide
sanitaire doit être au minimum de 30 cm comme défini par la norme NF DTU 51.3.
La surface totale minimale des orifices de ventilation est définie dans le tableau 1.
Tableau 1 : Ventilation des vides sanitaires sous plancher bois
D’autres dispositifs peuvent être prévus si cette répartition ne peut pas être respectée,
comme des cheminées d’aération, par exemple.
ATTENTION
Des grilles anti-intrusion doivent être mises en place pour empêcher
l’intrusion d’animaux par les orifices de ventilation.
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Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en
acier et vide
entre montants
Dalle de plancher
Panneau
Figure 2 : Exemple de pied de façade avec plancher bois sur muret de soubassement
CHAPITRE 5
Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en
acier et vide
entre montants
Revêtement de sol
Retour du
pare-vapeur Panneau de plancher
avec agrafage
Pare-vapeur
Solive de rive
Panneau de fond
30 mm de dalle bois
Poutre en I
ou composite
Barrière 200 mm
d’étanchéité Renfort d’isolation
et anti-capillarité pour rupture de pont
thermique
Figure 3 : Plancher bois sur vide sanitaire
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Derrière bardage,
montant vertical en bois
Isolant extérieur ou en acier et vide
entre montants
Tasseaux horizontaux
Barrière d’étanchéité
et anti-capillarité
(celle-ci remonte Revêtement de sol
côté extérieur pour éviter
une remontée capillaire Chape béton
par les angles du béton)
Grille anti-rongeur Isolant
Ouvrage de fondation et soubassement
30 mm
200 mm
Dalle béton
Isolant
Figure 4 : Liaison du mur extérieur/dalle maçonnée avec chape isolée
80
CHAPITRE 5
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CHAPITRE 6
Ouvrages d’ossature
(parois verticales, planchers,
escaliers et parois inclinées
ou éléments de charpente
supportant l’étanchéité)
1. Règles générales
1.1 Cas d’application des règles générales
■■ Cas d’application des règles générales
Les bâtiments pour lesquels les règles générales s’appliquent sont les bâtiments visés
par la norme NF DTU 31.2 et définis dans le chapitre 1 du présent guide « domaine
d’application du guide ».
23 01 74
62
17 59 69
16 87 6380 42
76
02
08 73
19 60 38
14 55 57
24 15
27 95
43 08
50 78 67
77 54
61
91
33 29 22 28 05
10
07 26 88
35
4653 52
58 72 45 48 89
68
47 1241 88 90
Ouvrages d’ossature
44 49 21
37 84 25 04
40 18 58 30
36 39
85
79 8186 71
32 34 03
13 83
31 23 01 74
17 69
64 16 87 63 42
65 11 19 38
73
09 24 15 43
33 05
66 46
48
07 26
82
12
Zone 1 47
84 04
40 30 06
81
Zone 2 32
31
34 13 83
64
CHAPITRE 6
Zone 3 65
09
11
66
Zone 4* 2B
2A
D’après la carte « vent » de l’Eurocode EN 1991-1-4 (novembre 2005)
OBSERVATION
Les conceptions parasismiques ne sont pas visées par ce guide. Les
constructions réalisées dans des zones sismiques devront être justifiées
conformément aux normes NF EN 1998 – Eurocode 8 et NF EN 1995 –
Eurocode 5.
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OBSERVATION
Dans le cas de chantiers où il existe des Documents Particuliers du
Marché (DPM), ceux-ci définissent les référentiels utilisables pour le
dimensionnement des ouvrages.
Ouvrages d’ossature
■■ un comportement rigide des planchers en tenant compte de la compatibilité des
déformations entre deux niveaux ;
■■ l’absence de torsion dans le bâtiment.
OBSERVATION
Afin de limiter la tension dans l’ouvrage, certaines conditions doivent être
respectées : 83
– contreventements répartis de manière homogène en périphérie de
l’ouvrage ;
CHAPITRE 6
– répartition homogène des efforts de vent.
Des dispositions constructives sont données dans l’Annexe D §D.1.4 de la
norme NF DTU 31.2.
La connaissance des différents points suivants est nécessaire pour justifier la stabilité
des ouvrages de charpente par calcul :
■■ les charges agissant sur la structure et leur transmission aux fondations ;
■■ la nature et le classement mécanique des bois utilisés (classe mécanique minimale
C18 pour résineux et D18 pour feuillus) ;
■■ le traitement de la durabilité du bois (durabilité conférée – par l’application de
produit ou durabilité naturelle) ;
■■ les détails d’assemblage et le type d’ancrage utilisé et leur nombre ;
■■ si nécessaire, les points d’élingage pour la manutention, le levage des panneaux.
OBSERVATION
Dans le cas d’une durabilité par application de produit (durabilité conférée),
la connaissance de la nature et du mode d’application du produit de
préservation et l’obtention d’une attestation de traitement en fonction de
la classe biologique d’emploi sont nécessaires. Dans le cas d’une durabilité
naturelle, la connaissance de la classe de durabilité du bois en fonction de
la classe d’emploi s’impose.
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1.3 D
ispositions constructives justifiant
de la stabilité générale de l’ouvrage
Les conditions suivantes doivent être respectées pour la stabilité générale d’une
construction bois sans justification complémentaire et en appliquant les dispositions
définies ci-après (règle simplifiée de justification du contreventement et des ancrages
des murs à ossature bois – Annexe D) :
■■ les bois d’ossature sont au minimum de classe C18 pour les résineux et D18 pour
les feuillus ;
■■ les bois d’ossature doivent avoir les sections minimales définies dans le tableau
ci-après en fonction du type de bâtiment et de la région vent.
Tableau 1 : Section de bois d’ossature (mm x mm)
Région vent
Type d’ouvrage Région 1 Région 2 Région 3 Région 4
R + combles
36 x 95 36 x 95 36 x 95 45 x 95
non aménageables
Ouvrages d’ossature
R + combles
45 x 95 45 x 120 45 x 120 45 x 145
aménageables
R+1 + combles
45 x 120 45 x 120 45 x 145 45 x 220
non aménageables
R+1 + combles
45 x 145 45 x 170 45 x 220 45 x 220
aménageables
84 ■■ la hauteur des éléments d’ossature doit être comprise entre 2,50 m et 3,40 m ;
■■ la lisse basse du mur bois doit reposer sur un appui continu avec tolérance de 5 %.
La lisse basse a une épaisseur de 45 mm minimum.
CHAPITRE 6
h
2,50 m
≤ h ≤ 3,40 m
≥ 1,20
m
≥ 1,20
m
≤ 10 m
≤ 10 m
Ouvrages d’ossature
■■ l’espacement maximal entre les montants d’ossature est de 0,60 m ;
■■ au moins l’une des faces (intérieure ou extérieure) des parties opaques comprend
au moins 2 voiles travaillants d’une largeur supérieure ou égale à 1,20 m. Les
voiles travaillants à considérer ont une largeur b telle que b ≥ h/4. Les longueurs
cumulées des voiles situés sur deux faces opposées doivent avoir un rapport
compris entre 0,5 et 2.
■■ les voiles travaillants sont fixés à la structure porteuse par des pointes non lisses 85
(diamètre entre 2,1 mm et 3,1 mm) ou des agrafes (diamètre supérieur à 1,5 mm).
Les fixations doivent s’enfoncer d’au moins 35 mm dans les bois d’ossature.
CHAPITRE 6
■■ une protection au feu de 15 minutes minimum du voile travaillant doit être
assurée par le parement intérieur et éventuellement par l’isolant.
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Support du revêtement
intérieur
Pare-pluie
Ouvrages d’ossature
Revêtement
intérieur
86
lisse basse
CHAPITRE 6
Bande d'arase
Traverse haute
Montant
périphérique
Traverse basse
Ouvrages d’ossature
Planéité (en quelconque endroit sur le mur) Sous une règle de 2 m, flèche maximale ≤ 5 mm
Note : certains parements extérieurs sous Avis Technique peuvent nécessiter une tolérance de planéité plus importante,
de l’ordre de 2 à 3 mm/m.
2.1 D
ispositions constructives justifiant
de la stabilité 87
■■ Élément d’ossature
CHAPITRE 6
Le vide entre deux montants d’ossature ne doit pas être supérieur à 600 mm.
Cet espacement peut être réduit en fonction des charges à reprendre, du format des
panneaux de contreventement ou des revêtements extérieurs ou intérieurs. Dans le
cas contraire, cet espacement doit être déterminé par les sollicitations appliquées
à l’ouvrage et par les revêtements intérieurs ou extérieurs (entraxe des ossatures).
Tableau 3 : Dispositions constructives pour les bois d’ossature
Épaisseur
Épaisseur
Caractéristiques Unité Tous types de bois
LAMIBOIS
d’ossature hors LAMIBOIS
Épaisseur minimale à humidité Entre 30 et 35
mm 36
de service avec 2 plis croisés
Écart
mm 1,5 1,5
sur la longueur
Largeur
Élancement
- 6 10
maximal
Humidité % 18 18
Écart sur la longueur : écart entre la partie la plus large et la partie la moins large sur la longueur de l’élément.
Élancement : rapport largeur/épaisseur.
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ATTENTION
L’humidité des bois doit être contrôlée avant la mise en œuvre de la barrière
à la diffusion de la vapeur d’eau (Pvapeur)
Il est possible de réaliser des murs cintrés avec un rayon de courbure minimal de
2,80 m (distance entre le nu extérieur et le centre du cercle).
88 Les spécifications pour la réalisation d’un mur courbe sont les suivantes :
■■ le voile de contreventement doit être en panneau de contreplaqué de type 3S ;
CHAPITRE 6
■■ pour un rayon de courbure compris entre 2,80 m et 5,00 m, les montants d’ossature
doivent avoir un entraxe maximal de 300 mm et le voile de contreventement doit
avoir une épaisseur maximale de 10 mm ;
■■ pour un rayon de courbure supérieur à 5,00 m, les montants d’ossature doivent
avoir un entraxe maximal de 400 mm et le voile de contreventement doit avoir
une épaisseur maximale de 12 mm ;
■■ l’axe des montants d’ossature doit être orienté dans l’axe du rayon de courbure ;
■■ les lisses et les traverses doivent être fabriquées à partir d’éléments bois usinés ou
de bois lamellés-collés cintrés.
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300 mm
300 mm
300 mm
Ouvrages d’ossature
Figure 6 : Mur cintré
CHAPITRE 6
est limitée à 10 mm.
Linteau de
la fenêtre
Montant latéral
continu sur la
hauteur du mur
Montant
renfort
Appui
de la fenêtre
Support de l’appui
de la fenêtre
Figure 7 : Dispositions pour la mise en œuvre d’un encadrement de baie
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ATTENTION
L’étanchéité en périphérie des menuiseries doit être réalisée en prenant en
compte les déplacements et/ou les déformations de la structure.
Dans le cas de la mise en œuvre d’une isolation complémentaire par l’extérieur, des
éléments d’ossature doivent permettre de reconstituer un cadre continu sur toute la
périphérie de la baie (contre-ossature support du doublage extérieur).
OBSERVATION
Tolérances dimensionnelles des chevêtres à respecter :
−− Tolérances dimensionnelles de la baie : +/- 5 mm.
−− Tolérances de verticalité : +/- 3 mm.
−− Tolérances d’horizontalité : +/- 3 mm.
−− Tolérances de rectitude montants/traverses : < 3 mm sous une règle
de 2 m.
Ouvrages d’ossature
■■ Voile travaillant
Le panneau assurant la fonction du voile travaillant peut être positionné du côté
extérieur (côté froid) ou du côté intérieur (côte chaud) du mur.
Une attention particulière doit être portée à la nature du panneau et à sa position car
ces panneaux ont une influence sur les transferts de la vapeur d’eau.
90
Les panneaux utilisés comme voile travaillant doivent être de classe de service 2.
L’épaisseur des panneaux ayant une fonction de voile de stabilité, est fonction des
CHAPITRE 6
efforts à reprendre. L’épaisseur minimale définie dans la norme NF DTU 31.2 et
l’épaisseur standard courante sont définies dans le tableau ci-dessous.
Tableau 4 : Épaisseur recommandée et courante des voiles travaillants hors zone sismique
Épaisseur minimale
Épaisseur courante
Type de panneaux recommandée
(en mm)
(en mm)
Contreplaqué 7 10
Panneaux OSB 3 9 9
Panneaux OSB 4 8 9
Panneaux de particules 10 10
Panneaux LVL (LAMIBOIS) avec au minimum
15 27
5 plis dont 2 croisés au minimum
Note : ce tableau ne prend pas en compte les efforts sismiques. Les épaisseurs peuvent être différentes si le bâtiment se situe
en zone sismique (cf. NF EN 1998).
■■ Assemblage montant/traverse
En présence d’un voile travaillant, l’assemblage montant/traverse est assuré soit
par deux pointes crantées, torsadées ou annelées, soit par des vis. L’enfoncement
nécessaire de l’organe d’assemblage dans le dernier élément assemblé est au
minimum une fois l’épaisseur de l’élément à fixer.
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Ouvrages d’ossature
En périphérie des panneaux, les fixations ne doivent pas être disposées à moins de
1 cm des bords et leur écartement doit être compris entre 75 et 150 mm. Dans le
cas de fixation des panneaux sur des éléments intermédiaires, l’espacement entre
les fixations est compris entre 150 et 300 mm. Le type de fixations ainsi que leur
espacement dépendent de la hauteur de l’ouvrage et du type de terrain.
Tableau 5 : Choix du type de fixation en fonction du type de bâtiment et de la pente du terrain
Type de bâtiment 91
R+1 + comble
R + comble R + comble
non aménageable
(Pente toiture Pente toiture entre
CHAPITRE 6
(pente toiture
inférieure à 50 %) 50 % et 100 %
inférieure à 50 %)
Pointes
Terrain dont 1,9 150 2,5 120 2,5 75
non lisses
la pente est
supérieure à 5 % 1,9 120
Agrafes 1,9 150 1,9 100
2,1 100
Panneaux
de contreventement
Espacement
de 2 à 4 mm pour
dilatation linéaire
OBSERVATION
Ouvrages d’ossature
Les pointes utilisées pour fixer le voile travaillant doivent être annelées ou
torsadées (non lisses).
2.2 Réalisations
92 Les parois verticales permettent de transférer les charges du bâtiment soit par
des poteaux associés à des poutres (système poteaux/poutres) soit par des parois
verticales porteuses et continues (technique plateforme).
CHAPITRE 6
■■ Technique poteaux/poutres
Dans l’utilisation de cette technique, la structure principale poteaux/poutres est
réalisée suivant les indications définies dans la norme NF DTU 31.1.
OBSERVATION
Les déformations de la structure doivent être compatibles avec les systèmes
de liaison des éléments et les remplissages mis en œuvre.
L’ossature des baies doit être porteuse et assurer une résistance au moins équivalente
à celle des éléments d’ossature. Les ancrages d’assise des éléments de baie doivent être
suffisants pour résister au soulèvement (surtout dans le cas des portes extérieures).
Les linteaux doivent être suffisamment résistants pour ne pas mettre la menuiserie
en charge. Les calfeutrements devant assurer l’étanchéité à l’air doivent prendre en
compte les déplacements et/ou les déformations des éléments de structure.
Une barrière d’étanchéité vis-à-vis des remontées par capillarité doit être mise en
place sous les poteaux, les semelles et les éléments de remplissage.
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■■ Technique plateforme
L’utilisation de cette technique nécessite la mise en œuvre d’une lisse basse sous
l’ensemble de la construction. Cette lisse est fixée dans l’ouvrage de fondation qui
supporte la construction. Afin de limiter les remontées d’humidité par capillarité,
une barrière d’étanchéité doit être mise en place entre la lisse basse et l’ouvrage de
fondation.
OBSERVATION
Dans le cas d’un plancher du premier niveau en bois, la lisse basse supporte ce
plancher. Dans le cas où ce plancher est une dalle béton ou en maçonnerie,
la lisse basse est posée sur ce plancher et ne supporte que les murs.
La classe d’emploi de la lisse basse est de classe 2 si la bande d’arase n’est pas perforée,
et dans les autres cas, elle est de classe 3b. Dans les cas particuliers où la lisse basse est
située à moins de 20 cm au-dessus du sol fini (par exemple, accès pour personnes à
mobilité réduite), la classe d’emploi de la lisse devra être de classe 4.
Ouvrages d’ossature
OBSERVATION
Par conception, la lisse basse doit être protégée des intempéries.
La largeur de la lisse basse doit être au moins égale à la largeur de bois d’ossature des
murs. Il existe une exception dans le cas des parois ventilées permettant une largeur
de lisse basse inférieure de 15 mm par rapport aux éléments d’ossature.
93
Les fixations de la lisse basse aux fondations doivent permettre de transférer les
CHAPITRE 6
charges verticales des parois. Les fixations peuvent être des tiges filetées préscellées,
des chevilles métalliques ou des préscellements par ferrures métalliques. Chaque
élément de lisse basse doit avoir une fixation à chaque extrémité et l’espacement
entre ces fixations ne doit pas excéder 1,20 m. Un calfeutrement à l’air doit être prévu
entre la lisse basse et l’ouvrage de soubassement.
quinconce tous les 30 cm maximum et fixant les éléments entre eux.
Les fixations doivent maintenir le serrage des éléments entre eux et leur affleurement.
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ATTENTION
94
La mise en œuvre de certains parements peut imposer une tolérance plus
réduite.
CHAPITRE 6
La planéité admise sous une règle de 2 m pour deux éléments de structure superposés
de part et d’autre d’un plancher ne doit pas excéder 5 mm, hormis dans le cas d’un
larmier.
Les tolérances générales sur un élément de façade doivent être de +/- 10 mm pour
une longueur/hauteur de 10 m avec une tolérance cumulée inférieure à 30 mm.
OBSERVATION
Les raccordements en angle rentrant et sortant et les raccordements entre
les murs extérieur et intérieur doivent comporter au moins trois montants.
Les revêtements extérieurs et/ou intérieurs peuvent entraîner l’ajout de
montants ou l’augmentation de la section.
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■■ Assemblage en angle
L’assemblage en angle des murs peut créer des cavités inaccessibles après la mise en
œuvre des montants et/ou des panneaux de contreventement. Ces cavités doivent
être remplies d’un isolant semi-rigide.
ATTENTION
Si le mur intérieur interrompt les murs extérieurs, alors la bande rapportée
Ouvrages d’ossature
formant barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit avoir une valeur Sd
inférieure ou égale à 0,18 m. Lorsque la membrane passe du côté froid, la
mise en œuvre d’une membrane perméable permet d’éviter les risques de
condensation.
95
3. Planchers
CHAPITRE 6
NF DTU 31.1 ou NF DTU 31.2 ou NF 51.3
Les planchers sont des ouvrages plans et continus quel que soit le système de
construction utilisé (système poteaux/poutres ou système plateforme). Ces planchers
reçoivent généralement un revêtement de surface ou une finition de surface qui sert
de couche d’usure et de couche décorative.
OBSERVATION
La planéité finale de l’ouvrage de plancher est principalement conditionnée
par la bonne exécution du solivage.
Derrière bardage,
montant vertical
en bois ou en acier
et vide entre
montants
Tasseaux
horizontaux Revêtement de sol
Panneau de plancher
Retour du Pare-vapeur
pare-vapeur
Solive de rive Isolant
200 mm
Grille anti-rongeur
Panneau de fond
30 mm de dalle bois
Poutre en I ou composite
Sous-face à raboter L/C - LVL - PSL - LSL
si visible 200 mm
(étage, pente…) Renfort d’isolation
Ouvrages d’ossature
Eurocode 5 (NF EN 1995-1-1).
Au droit des charges importantes, baignoire par exemple, le solivage devra être
renforcé. Au droit des trémies, il doit comporter des chevêtres. En périphérie,
l’ossature du plancher doit être fermée soit par des solives, soit par des entretoises
ou tout autre système assurant la fermeture des abouts de plancher.
Dans le cas d’un solivage qui supporte un plancher porteur en panneaux
son dimensionnement pourra être réalisé conformément à la norme NF DTU 51.3.
Les vides entre solives à l’aplomb des murs ou des cloisons doivent être obstrués
par des entretoises pleines, des panneaux de particules ou un matériau rigide d’une
épaisseur adéquate.
Les planchers fixés sur le solivage, tels que les lames, les planches ou les panneaux
doivent être mis en œuvre conformément au NF DTU 51.3. Les planchers doivent
aller jusqu’au nu extérieur de la paroi verticale et du solivage dans le cas d’ossatures
mises en œuvre selon la technique plateforme.
OBSERVATION
Les planchers de doublage ou les planchers flottants améliorent les
propriétés acoustiques, notamment vis-à-vis du bruit d’impact.
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3.2 D
ispositions constructives justifiant
de la stabilité
■■ Dispositions constructives pour la structure des planchers
Les planchers ne comportent pas de percement autre que celui de la trémie d’escalier
ou celui pour le passage des gaines. Le plancher autour de la trémie comporte les
éléments suivants :
Ouvrages d’ossature
■■ des solives qui composent l’ossature du plancher ;
■■ un chevêtre qui reprend les efforts des solives qui ne sont pas appuyées sur un
élément porteur ;
■■ une ou deux enchevêtrures qui permettent de reprendre les efforts transmis par
le chevêtre dans les éléments porteurs.
Renforcement du Lisse de fermeture
chevêtre qui reprend des abouts
les efforts des solives
Chevêtre
97
Solive de
rive
CHAPITRE 6
Renforcement
de l’enchevêtrure
qui reprend
les efforts
Solive des chevêtres
L’appui des solives sur les éléments porteurs doit être d’au moins 50 mm. L’entraxe
des solives est déterminé par les charges appliquées sur le plancher. En outre, dans
le cas des planchers à panneaux, l’entraxe doit être un sous-multiple de la largeur
des panneaux.
NF DTU 51.3
Ce type de plancher peut rester exposé aux intempéries pendant le temps nécessaire
à la mise hors d’eau de la construction. Ce délai ne peut excéder deux semaines.
La mise en œuvre de ce type de plancher est identique à celle décrite précédemment
à l’exception des points suivants :
98 ■■ les ouvrages de fondation doivent comporter une coupure capillaire.
■■ dans le cas d’un plancher sur vide sanitaire, la hauteur minimale de celui-ci sous
solivage ou sous support bois le plus bas est de 0,30 m. Un pare-vapeur doit être
CHAPITRE 6
3.3 Réalisations
■■ Mise en œuvre des planchers
La réalisation des planchers doit être faite quand le bâtiment est clos et couvert
(vitrages posés) et que l’humidité des éléments en maçonnerie ne dépasse pas 2,5 %
et celle des plâtres 5 %.
OBSERVATION
La réhumidification des locaux doit être proscrite quand les planchers sont
mis en œuvre.
Les différents éléments de l’ossature primaire (solives support) doivent avoir une
humidité moyenne qui ne dépasse pas 18 % et qu’aucun élément ne présente une
humidité supérieure à 20 %.
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OBSERVATION
Pour tenir compte de l’humidité de la classe de service 1, l’humidité du
solivage ne doit pas dépasser 16 %.
L’entraxe entre solives doit être un sous-multiple de la longueur des panneaux. Les
rives des panneaux parallèles doivent reposer sur un support continu. Les rives
perpendiculaires doivent être soit supportées, soit usinées et assemblées afin que
l’assemblage des panneaux puissent transmettre les efforts. Il est conseillé de limiter
les jeux des panneaux entre eux.
Les lames ou les panneaux sont orientés de façon à ce que leur longueur soit
perpendiculaire au solivage.
Ouvrages d’ossature
30 mm
du bord
300 mm
99
CHAPITRE 6
Entre 8 mm minimum
150 mm et 10 mm du bord
conseillé
Figure 11 : Mise en œuvre des panneaux de plancher
Pour les panneaux posés à bords jointifs collés ou non, la surface d’un seul panneau
est limitée à 40 m² pour les panneaux en contreplaqués, à 30 m² pour les autres
panneaux et la longueur du plus grand côté est limitée à 7 m.
Il est possible d’utiliser des panneaux qui ont la superficie de la pièce, si la surface
n’excède pas 12 m². Dans ce cas, les quatre rives du panneau doivent reposer sur un
appui continu et un espace de 1 mm par mètre linéaire doit être ménagé en rive pour
les panneaux en contreplaqué et 2 mm par mètre linéaire pour les autres panneaux.
Dans le cas de la mise en œuvre d’un pare-vapeur, il doit être placé :
■■ entre les solives et le panneau si ce panneau ne supporte pas le revêtement ;
OBSERVATION
Pour les planchers pouvant être exposés aux intempéries, la fixation par
clouage ou vissage doit être faite en deux temps : un tiers lors de la mise
en place, et les deux autres tiers après la mise hors d’eau et le séchage du
bâtiment et avant la pose du revêtement.
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■■ soit l’isolant est mis en œuvre sous les solives mais sur le plafond ;
■■ soit dans le cas de combles non accessibles, l’isolant peut être étendu sur les
solives ou sur les entraits.
Revêtement de sol
Renfort entre
membrures
Panneau support de plancher
(si besoins)
Pare-vapeur
Isolant
Panneau de fond
de plancher
Poutre en I porteuse
Figure 12 : Jonction du mur intérieur avec ossature simple et plancher sur vide sanitaire
À l’aplomb des murs porteurs intérieurs, le vide entre solives doit être comblé par des
entretoises pleines ou par des panneaux d’épaisseur suffisante. L’épaisseur doit être
au moins égale à celle des solives.
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Isolant
Ouvrages d’ossature
Panneau de fond
de plancher Poutre en I porteuse
Remplissage isolant
Figure 13 : Jonction du mur intérieur avec ossature double et plancher
101
CHAPITRE 6
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goussets » ;
■■ NF DTU 43.4 « Toitures en éléments porteurs en bois et panneaux dérivés du bois
Poinçon
Arbalétrier
Contrefiche
Échantignolle
Jambe
de force
Entrait
Figure 14 : Exemple de charpente traditionnelle
En cas de combles, ils peuvent être aménageables ou non. Lorsque la toiture a une
faible inclinaison, cela implique une faible hauteur sous le faîtage : on dit que les
combles sont perdus car la hauteur sous la toiture ne permet pas une exploitation
de la surface. Dans le cas des combles aménageables, la pente de la toiture est plus
importante, ce qui permet d’avoir une hauteur libre sous faîtage plus importante.
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Poinçon
Contrefiche
Arbalétrier Échantignolle
Entrait retroussé
Jambe
de force
Ouvrages d’ossature
Entrait
Généralement, les toitures comportent des saillies au droit des pignons et des
long-pans. Ces saillies de toiture permettent de protéger le revêtement des murs 103
et d’augmenter leur longévité en cas de pluie et limitent l’apport de chaleur en cas
d’exposition accrue au soleil. La sous-face de ces saillies peut être protégée par du
CHAPITRE 6
lambris, du contreplaqué ou autre.
Débord de toiture
par prolongement
des pannes
Débord de toiture
du long-pan par
prolongement
des chevrons
Les toitures peuvent comporter des trémies pour la mise en œuvre de fenêtres de
toit ou de lucarnes ou de chiens-assis. La mise en œuvre des fenêtres de toit peut être
réalisée quelle que soit la pente de la toiture. En revanche, pour les lucarnes, la pente
minimale de la toiture est de 30 %. Ces ouvertures dans les toitures demandent une
attention particulière sur la conception et sur la mise en œuvre.
Enchevêtrure
Ouvrages d’ossature
Chevêtre
Entraxe des
chevrons préservé
104
Chevêtre
CHAPITRE 6
Chevêtre
Bâti de
l’ouverture
Enchevêtrure
■■ La charpente industrielle
La charpente industrielle est composée de fermettes. Les fermettes sont constituées
d’un entrait, d’arbalétriers et de contrefiches et sont marquées CE conformément
à la norme NF EN 14250. Dans les charpentes industrielles, ce sont les arbalétriers
qui reprennent les charges verticales comme les chevrons dans les charpentes
traditionnelles. Les éléments des fermettes sont assemblés par des connecteurs.
L’industrialisation des charpentes permet de réduire les sections de bois.
Généralement, les fermettes sont espacées de 600 mm.
Arbalétrier
Fermette
Ouvrages d’ossature
Contrefiche
Entrait
CHAPITRE 6
l’espace disponible dans les combles. Dans le cas des charpentes industrielles, si les
combles ne sont pas prévus pour être aménagés, il est compliqué de les aménager
ultérieurement.
Entrait
repoussé
Montants
Entrait
retroussé
Entrait
porteur
Les saillies ont la même fonction que dans les charpentes traditionnelles. Ces saillies
sont réalisées par le prolongement des entraits ou des arbalétriers.
Ouvrages d’ossature
Saillie en façade
par prolongement
des arbalétriers
Dans les charpentes industrielles, il est possible de réaliser des trémies qui ont la
même fonction que dans les charpentes traditionnelles. Ces ouvertures nécessitent
106 d’interrompre un ou plusieurs arbalétriers et de recréer un chevêtre.
CHAPITRE 6
Chevêtre
Enchevêtrure
Entraxe des
fermettes
préservé
La stabilité des charpentes industrielles est assurée par des anti-flambements car
les efforts verticaux sont repris par compression dans les arbalétriers qui peuvent
flamber du fait de leur faible section, contrairement aux charpentes traditionnelles
qui concentrent les efforts au niveau des pannes et des fermes.
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4.2 D
ispositions constructives justifiant
de la stabilité
Les toitures sont dimensionnées pour reprendre les efforts verticaux, liés au poids
propre des matériaux, aux charges climatiques (neige et vent) et aux charges
d’exploitation, et les efforts horizontaux, liés aux effets du vent.
Dans les charpentes traditionnelles, les charges verticales de la couverture sont
transmises aux chevrons qui les transmettent aux pannes, puis aux fermes et enfin
aux pignons. Des renforts sont nécessaires dans la structure sous les appuis des
pannes et des fermes du fait de la concentration d’efforts sous ces éléments. Dans
le cas d’ouvertures au-dessous d’un appui de ferme ou de panne, il faut prévoir un
linteau renforcé pour reprendre les efforts.
Ouvrages d’ossature
La reprise des efforts de vent perpendiculaire au long-pan est réalisée par l’intermédiaire
des fermes et des pignons triangulés. La reprise des efforts perpendiculaires aux
pignons est réalisée par des liens de faîtage.
CHAPITRE 6
bois est réalisée conformément à la norme NF DTU 43.4.
4.4 R
éalisation des charpentes de toiture
supportant une étanchéité
Ces charpentes peuvent être soit de type traditionnel, soit industrielles.
Dans le cas des charpentes traditionnelles, l’entraxe entre les éléments porteurs de la
charpente est déterminé en fonction de la nature et du type de couverture.
Les panneaux supports de couverture doivent être des écrans rigides, porteurs ou
non, en bois ou panneaux dérivés du bois. Ils peuvent servir de contreventement de
la structure.
OBSERVATION
Dans le cas où le panneau sert de contreventement, la fourniture et la pose
sont à la charge de l’entrepreneur de charpente.
Les spécifications pour ces écrans rigides sont définies dans les normes :
■■ NF DTU 31.1 pour les diaphragmes de contreventement ;
■■ la série des normes NF DTU 40 pour les cas d’écrans rigides de sous-toiture.
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La continuité du pare-vapeur doit être assurée pour avoir une bonne étanchéité à l’air.
Il ne faut pas créer de pont thermique entre les murs et la charpente. Pour limiter
les ponts thermiques, il faut éviter d’interrompre l’isolation. La solution avec des
combles perdus permet de limiter les ponts thermiques.
5. Jonctions et interfaces
Nous présentons ici des solutions de jonction et d’interface entre les ouvrages de
murs à ossature bois et les autres parois en bois comme les planchers, les murs ou les
éléments de charpente.
Lorsque le plancher est fixé sur la lisse haute du mur à ossature bois, la solive du
plancher est liaisonnée au mur sur la lisse haute par l’intermédiaire d’équerres
métalliques ou de connecteurs dimensionnés en fonction des charges à reprendre.
ATTENTION
Lorsque le plancher interrompt les murs à ossature bois assurant le
108 contreventement, les montants d’extrémité doivent être liés au montant
du mur inférieur par feuillard métallique ou par tige filetée.
CHAPITRE 6
Feuillard
métallique
Tige filetée
Figure 22 : Exemple de raccordement de montants entre 2 niveaux
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Les solives doivent être appuyées sur les murs sur une profondeur minimale de
50 mm. La profondeur de l’appui peut être réduite si l’appui est complété par des
connecteurs métalliques.
Mur
ossature bois
Solivage
Solive
de rive
EXTÉRIEUR
≥ 50
Ouvrages d’ossature
INTÉRIEUR
Mur
ossature bois
109
OBSERVATION
CHAPITRE 6
Les solivages traversant les murs extérieurs ne sont pas visés par la norme
NF DTU 31.2.
Dans le cas de balcon ou de coursive en façade, l’étanchéité à l’eau et à
l’air ne doit pas être impactée par ces ouvrages. Ces ouvrages doivent être
indépendants et rapportés en façade.
Muralière
Solive
Entaille dans montant
Bande adhésive
Ouvrages d’ossature
Au besoin, les montants d’ossature du mur peuvent être entaillés pour permettre
le positionnement de la muralière sous réserve que la largeur utile minimale du
montant soit supérieure ou égale à 95 mm.
110
ATTENTION
CHAPITRE 6
Les montants doivent être vérifiés pour reprendre les charges verticales sur
la section utile restante du montant.
Blocage de l’isolant
en bas de pente
Écran de sous-toiture
ventilé en sous-face 2/3*
1/3*
Ventilation
Pare-vapeur
Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre
Pare-pluie Pare-vapeur
Ouvrages d’ossature
Figure 25 : Exemple de mise en œuvre de la barrière à la diffusion de la vapeur d’eau
entre un mur et un élément de toiture avec ventilation
Couvertine
Pare-pluie Complexe d’étanchéité
sous Avis Technique
4 cm
Panneau de contreplaque
Relevé selon conforme au NF DTU 43-4 P1-2 111
NF DTU 43.4
CHAPITRE 6
2/3*
Bande
adhésive 1/3*
Isolant
Pare-vapeur
Figure
* en 26 : Exemple
résistance de raccordement avec une toiture terrasse – Cas particulier
thermique
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■■ Généralités
Les règles d’exécution des escaliers sont définies dans les normes NF P21-203-1 et
NF P21-203-2 (anciennement NF DTU 31.1) et NF DTU 36.3.
Il existe un Guide Pratique « Les escaliers », CSTB Éditions, qui aborde la conception,
le dimensionnement, l’exécution des escaliers en bois, métal, verre, maçonnerie,
pierre naturelle, etc. et également les éléments annexes, tels que les garde-corps.
Il existe des escaliers en kits qui doivent être évalués conformément au guide ETAG 008.
Le schéma ci-dessous présente les différents éléments qui constituent un escalier.
Trémie
Hauteur de marche
Ouvrages d’ossature
Enchevêtrure Giron
Nez de marche
Lon Pas de
gue foulée Échappée
ur
du Lim
lim on
on
Marche +u
ne
ma
rch
e
112
Contremarche
■■ Marches
Généralement, les bois utilisés pour la réalisation des marches sont les suivants :
■■ bois lamellé-collé pour les marches où le bois reste apparent ;
■■ panneaux de particules pour les marches d’escalier intérieur qui sont revêtues
OBSERVATION
Afin de rendre les marches d’escalier non blessantes, les nez de marche
doivent comporter un arrondi avec un rayon maximum de 8 mm.
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La largeur des marches (giron) est généralement de 190 mm. Dans ces cas particuliers,
cette largeur de marche minimale peut être augmentée à :
■■ 240 mm pour les logements des bâtiments d’habitation collectifs et les maisons
individuelles soumis aux règles d’accessibilité ;
■■ 280 mm dans des lieux de travail et parties communes des bâtiments d’habitation
collectifs et ERP.
Dans le cas où la largeur des marches est inférieure à 300 mm, les marches peuvent
comporter au maximum deux pièces de bois de même aspect. Si les marches ont
une largeur de plus de 0,300 mm, celles-ci peuvent comporter au maximum trois
pièces de bois de même aspect. Les différentes pièces sont raboutées par des joints à
rainure et languette ou à fausse languette ou à dents de scie et sont collées.
La hauteur des marches d’un escalier ne doit pas excéder 210 mm. Dans ces cas
particuliers, cette hauteur maximale de marche peut être diminuée à :
■■ 180 mm pour les logements des bâtiments d’habitation collectifs et les maisons
individuelles soumis aux règles d’accessibilité ;
■■ 170 mm dans des lieux de travail et parties communes des bâtiments d’habitation
Ouvrages d’ossature
collectifs et certains ERP ;
■■ 160 mm pour les autres ERP.
L’appui des marches sur un limon ou une crémaillère (ou faux-limon ou fausse
crémaillère) doit être au minimum de 15 mm et, pour les marches en panneaux de
particules, cet appui est augmenté à 25 mm.
Contremarches
Les bois utilisés dans la réalisation des contremarches sont : 113
■■ le bois massif en une pièce ou deux pièces assemblées de la même manière que
CHAPITRE 6
les marches ;
■■ les panneaux de particules d’épaisseur 19 mm et de densité 0,650 ;
Dans le cas d’escalier à l’anglaise à crémaillère bois, les contremarches sont fixées à
cette crémaillère par un assemblage d’onglet.
Limon et crémaillère
Les bois utilisés dans la réalisation des limons ou des crémaillères sont le bois lamellé-
collé ou les panneaux de contreplaqué.
La conception des limons doit permettre de conserver une hauteur minimale de
2 cm entre le fond de marche et la sous-face rampante, pour garantir une bonne
solidité. Dans le cas d’une crémaillère, cette distance est de 12 cm.
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20
0
25
Ligne de foulée
50 240.3
240,3
176,5
40
Figure 28 : Conception des limons
Ouvrages d’ossature
Les limons ou crémaillères doivent être fixés au minimum tous les mètres.
Dimensions d’un escalier
Une volée d’escalier sans palier est composée au maximum de 25 marches.
L’emmarchement (longueur de la marche) doit être d’au moins 700 mm. La largeur
minimale d’un escalier doit être de 700 mm pour les logements d’habitation et de
800 mm pour les ouvrages soumis aux règles d’accessibilité. Dans le cas où une main
114 courante est mise en œuvre et que celle-ci dépasse de plus de 100 mm, la largeur de
l’escalier est mesurée à l’aplomb de celle-ci. Dans le cas des ERP, la largeur minimale
est de 1,20 m et pour les parties communes de bâtiments d’habitation collective,
CHAPITRE 6
de 1,00 m.
L3a L3a
L3c
L3b L3b
X X X
L2 L2
L1 L1 L2
L2
L1 : emmarchement
L2 : largeur de volée
L3 a, b, c : largeur d’escalier
X : saillie de la main courante et/ou du garde-corps
Figure 29 : Largeur des escaliers
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CHAPITRE 7
Ouvrages de couverture
ou d’étanchéité
1. Généralités
NF DTU des séries 40 et 43 et NF DTU 60.32 et 40.5
Blocage de l’isolant
en bas de pente
Écran de sous-toiture
ventilé en sous-face 2/3*
1/3*
Ventilation
Pare-vapeur
Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre
Pare-pluie Pare-vapeur
Si les pannes sont apparentes dans le local chauffé, alors la continuité de l’étanchéité à
l’air et à la vapeur d’eau est assurée par le jointoiement au ruban adhésif en périphérie
de chaque panne.
Contre-lattage
support de plafond
116
CHAPITRE 7
Panne faîtière
Pare-vapeur en
attente pour
jointoiement
CHAPITRE 8
Ouvrages de menuiserie
NF DTU 36.5
117
OBSERVATION
Une attestation « menuiserie 21 », un DTA, les certifications « QB »,
la certification « NF Fenêtre » et la certification « Acotherm » apportent la
preuve de la conformité aux exigences réglementaires.
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3. M
ise en œuvre des baies
dans les murs à ossature bois
Ouvrages de menuiserie
3.1 Mise en œuvre de baies sans encadrement
Dans ce cas, les menuiseries sont mises en œuvre directement sur le chevêtre bois
du mur à ossature bois.
Les étanchéités à l’eau, à l’air et à la diffusion à la vapeur d’eau sont réalisées
directement entre la baie et le pare-pluie (membrane ou écran rigide) ou le pare-
vapeur (membrane ou panneau à base de bois).
Cette mise en œuvre permet de garantir un niveau d’exigence d’étanchéité à l’eau Ee1.
119
POSE EN TUNNEL ET CALFEUTREMENT POSE ET CALFEUTREMENT
EN APPLIQUE EXTÉRIEURE EN APPLIQUE EXTÉRIEURE
CHAPITRE 8
■■ Étanchéité à l’eau
L’étanchéité à l’eau doit être rétablie en périphérie des baies sur le chevêtre de
l’ossature bois par retour de pare-pluie ou par un dispositif complémentaire dans le
cas d’un écran rigide pare-pluie.
■■ Dans le cas de la mise en œuvre d’une membrane souple pare-pluie
La membrane pare-pluie est découpée suivant les diagonales de la baie et ensuite
rabattue sur les éléments bois du chevêtre. Le surplus de membrane doit être
découpé de manière à avoir une bande de 100 mm rabattue à l’intérieur du chevêtre.
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Revêtement Linteau
extérieur
Ouvrages de menuiserie
Tasseau
Pare-pluie Menuiserie
Encadrement de baie
120
Figure 2 : Mise enpare-pluie
Film œuvre du pare-pluie au niveau du linteau
Calfeutrement (mastic)
CHAPITRE 8
Bande de
pare-vapeur
Ouvrages de menuiserie
avec un écran rigide pare-pluie
Linteau à
dimensionner
Bande de
Bande de pare-vapeur
pare-pluie
Bavette
métallique 121
Menuiserie
CHAPITRE 8
Pièce
d’encadrement
Surface horizontale en
sous face pour
calfeutrement mousse
imprégnée precomprimé Calfeutrement
30
Jeu 10 mm mimi selon débit
necessaire de la lame 15
d’air (voir DTU 41.2)
Bande rapportée
de pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Cale
Bande adhésive
Figure 5 : Mise en œuvre de l’étanchéité en périphérie des baies avec un écran rigide
pare-pluie sur l’appui de baie et le linteau
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Dans les angles du chevêtre, l’étanchéité peut être rétablie par une membrane et
des bandes adhésives rapportées ou par des angles préformés si les angles sont
exposés. La mise en œuvre d’angles préformés doit recouvrir les rabats de membrane
pare-pluie sur le chevêtre.
Ouvrages de menuiserie
122
≥ 10 cm
CHAPITRE 8
Cordon de
Calfeutrement
Figure 7 : Rétablissement de l’étanchéité dans les angles par bande de pare-pluie
et bandes adhésives
L’étanchéité peut être rétablie par des bandes adhésives larges et extensibles. Une
attention doit être portée sur l’état de surface de ces bandes pour l’adhésion du
calfeutrement qui sera mis en œuvre ultérieurement sur ces bandes.
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Bande adhésive
large et extensible
Figure 8 : Mise en œuvre des bandes larges et extensibles
Si la menuiserie est mise en œuvre en applique extérieure, la continuité de l’étanchéité
dans les angles n’est pas nécessaire car le plan d’étanchéité à l’eau est situé à l’intérieur
Ouvrages de menuiserie
par rapport au calfeutrement.
OBSERVATION
Les membranes pare-pluie rabattues doivent être collées au mastic-colle ou
agrafées sur le chevêtre et ne pas présenter de pli après la fixation.
Si la menuiserie est mise en œuvre en tunnel, l’étanchéité est rétablie par des pièces
d’encadrement préformées ou des bandes pare-pluies rapportées ou par bandes 123
adhésives.
CHAPITRE 8
OBSERVATION
Le recouvrement des raccords d’angle doit être fait dans le sens de
l’écoulement des eaux de pluie. Les jonctions entre les angles préformés et
le pare-pluie doivent être réalisées par des bandes adhésives compatibles.
ATTENTION
Les bandes adhésives doivent être compatibles avec leur support. L’aspect de
surface de ces bandes doit être compatible avec le calfeutrement envisagé.
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3.2 M
ise en œuvre des baies
avec encadrement rapporté
Dans le cas de mise en œuvre des baies avec encadrement rapporté, la menuiserie est
indépendante de son encadrement. L’encadrement de baie peut être mis en œuvre
avant la baie.
Ce type d’encadrement peut être en bois ou en métal et calfeutré, soit en applique
extérieure, soit en tunnel.
Les encadrements rapportés sont constitués de :
■■ un appui de baie qui permet de réaliser la liaison entre la traverse du chevêtre et
la menuiserie ;
■■ deux jambages ;
■■ un linteau.
AVEC CALFEUTREMENT AVEC CALFEUTREMENT
Ouvrages de menuiserie
1 1
124
CHAPITRE 8
Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
1 Les encadrements de baie sont intégrés à la menuiserie
1 1
Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
1 Les encadrements de baie sont intégrés à la menuiserie
OBSERVATION
Les encadrements de baie peuvent être embarqués directement par la
menuiserie. Dans ce cas, l’étanchéité est réalisée entre le chevêtre bois et
l’encadrement de la baie.
OBSERVATION
Ouvrages de menuiserie
Le collage est réalisé au mastic-colle haut module type CC25HM (ou
25 Haut Module). Les surfaces de collage doivent être préparées (nettoyées,
dégraissées, …) pour une bonne adhérence du mastic.
L’appui de baie est fixé au chevêtre par des pattes équerres ou des fixations
traversantes. La bavette est désolidarisée de l’appui de baie et aérée en sous-face par
des cales de 5 mm d’épaisseur.
125
CHAPITRE 8
Appuis de baie
Cales permettant l'aération
en sous-face de la bavette (5 mm min)
Figure 11 : Exemple de calage sur l’appui de baie et ventilation de la bavette
Bavette
Cale
10
30
15
OBSERVATION
Les bavettes mises en œuvre au droit de la porte fenêtre doivent être
dimensionnées pour reprendre les efforts dus aux passages de personnes.
Afin d’empêcher tout défaut d’étanchéité dans les angles inférieurs au niveau du
rejingot entre le relevé de la bavette métallique et le relevé d’appui de la baie, trois
solutions sont possibles :
■■ le calfeutrement principal est réalisé entre le dormant de la menuiserie et l’appui
de baie et un calfeutrement supplémentaire est réalisé entre le relevé de la bavette
et le bois du rejingot. Le calfeutrement supplémentaire doit avoir une épaisseur
minimale de 5 mm.
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Ouvrages de menuiserie
supplémentaire entre horizontal sous le calfeutrement de même nature que la bavette,
le relevé de bavette entre l’appui de baie et la rapportée à recouvrement
et le bois du rejingot. traverse basse de la fenêtre. du relevé métallique.
Figure 13 : Solution pour la continuité de l’étanchéité dans les angles inférieurs
CHAPITRE 8
OBSERVATION
Les bavettes, dont la longueur est supérieure à 4 m, doivent être éclissées.
Cette éclisse, du même matériau que la bavette, doit être mise en œuvre de
façon à assurer la continuité de l’étanchéité avec les pièces auxquelles elles
sont raboutées. Dans le cas de bavette de grande longueur, l’éclisse doit
être solidarisée mécaniquement avec une seule partie de la bavette pour
permettre la libre dilatation sans endommager les étanchéités.
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Encadrement
Bavette sur de baie
la pièce d'appui
Ouvrages de menuiserie
Pièce d'appui
≥ 30 mm
≥ 20 mm
128
Figure 15 : Jonction du jambage sur bavette sur pièce d’appui
CHAPITRE 8
ATTENTION
Les jambages dont les chants sont exposés aux intempéries sont réalisés en
panneaux de contreplaqué ou en panneaux multiplis, dont les chants sont
préparés avec une résine de type résorcine ou vinylique D4 par exemple,
pour éviter les reprises d’humidité.
Les jambages sont fixés au chevêtre par fixations traversantes avec des vis de diamètre
minimal de 4 mm et pénétrant d’au moins 35 mm dans les bois du chevêtre.
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Chevêtre
Encadrement
de baie
Pare-Pluie
Fond de joint
Revêtement
extérieur Calfeutrement
Ouvrages de menuiserie
Embrévement
du jambage
Chevêtre
Cale
Encadrement
de baie
129
Pare-Pluie
CHAPITRE 8
Fond de joint
Revêtement
extérieur Calfeutrement
Cale Chevêtre
Encadrement
de baie
Pare-Pluie
Fond de joint
Revêtement
extérieur
Calfeutrement
■■ Conception du linteau
Le linteau peut être réalisé en bois massif, en bois panneauté, en bois lamellé-collé
ou en panneau de contreplaqué. La classe d’emploi des bois doit être une classe
d’emploi 2. La mise en œuvre est définie dans la norme NF DTU 31.2 et dans le
paragraphe « réalisation de l’étanchéité au niveau du linteau ».
OBSERVATION
Ouvrages de menuiserie
Lorsque la fixation est faite par collage, ce collage doit être réalisé par plots
pour conserver la ventilation.
La bavette doit également être fixée mécaniquement au niveau des oreilles (moitié
supérieure) par des vis.
Afin d’assurer la continuité de l’étanchéité, des dispositifs complémentaires doivent
être mis en œuvre entre le relevé de la bavette et le relevé de l’appui de baie selon
une des trois solutions suivantes :
130
■■ un calfeutrement doit être réalisé entre l’appui de baie et la baie et un autre entre
l’appui de baie et la bavette. L’épaisseur vue du calfeutrement doit être supérieure
CHAPITRE 8
ou égale à 5 mm.
■■ la bavette a un pli horizontal sur l’appui de baie : dans ce cas, le calfeutrement est
réalisé entre la bavette sur l’appui de baie et la traverse basse de la baie. Le pli doit
présenter une largeur suffisante pour le calfeutrement avec une sur-longueur de
5 mm.
■■ la bavette est recouverte par une cornière métallique de même nature que la
OBSERVATION
Dans le cas d’une fixation par l’intérieur, l’enfoncement de la vis doit être au
minimum égale aux ¾ de l’épaisseur du linteau ou du jambage.
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3.3 M
ise en œuvre des baies avec retour
de bardage en tableau
Dans ce cas, les habillages de baie sont réalisés avec le même matériau que celui du
revêtement extérieur. Cet habillage n’a pas de fonction d’étanchéité à l’eau.
OBSERVATION
Avec ce type d’habillage, le niveau d’exigence d’étanchéité est Ee1.
Ouvrages de menuiserie
131
Film pare-pluie 1 1 Mise en œuvre par le constructeur
Bande pare-pluie ou EPDM rapportée 1 2 Mise en œuvre par le bardeur bois
CHAPITRE 8
Bande EPDM ou rondelle néoprène 2 3 Mise en œuvre par le menuisier
Calfeutrement (mastic) 1
Calfeutrement (mastic) 3
Figure 17 : Mise en œuvre de baie avec retour de bardage
OBSERVATION
Dans le cas de la mise en œuvre de la membrane pare-pluie, les baies
(fenêtres ou portes) peuvent être mises en œuvre en tunnel ou en applique
intérieure.
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OBSERVATION
132 Exigence Ee1 :
La mise en œuvre d’un écran rigide pare-pluie permet d’obtenir une
performance d’étanchéité à l’eau de la paroi Ee1.
CHAPITRE 8
OBSERVATIONS
−− Le calfeutrement entre la sous-face de l’appui de baie et le chevêtre doit
être réalisé avant la mise en œuvre des bandes pare-pluie. Le calfeutrement
doit être réalisé jusqu’au-dessus des oreilles de la bavette.
−− Il est possible de mettre en œuvre des bandes EPDM à la place des bandes
de membranes souples pare-pluie.
Ouvrages de menuiserie
nécessaire afin de protéger le calfeutrement ou le revêtement extérieur. Il doit y
avoir une retombée devant le calfeutrement.
CHAPITRE 8
Les joints doivent avoir une largeur vue comprise entre 5 mm et 20 mm.
Mastic
Fond de joint
Ouvrages de menuiserie
OBSERVATION
Le mastic mis en œuvre doit être compatible avec le support. Les essais
de compatibilité et/ou de convenance des mastics avec leur support
(membrane pare-pluie, écran pare-pluie, membrane pare-vapeur, panneau
à base de bois, …) sont définis dans le chapitre des matériaux de ce guide.
134 Les fonds de joint doivent toujours être comprimés pour assurer le rôle de
fond de joint. La compression minimale d’un fond de joint est de 25 % et
est fixée par l’épaisseur de la cale d’appui.
CHAPITRE 8
Les mastics mis en œuvre peuvent faire l’objet de la certification SNJF. Cette
certification permet de garantir un niveau d’exigence suffisant pour la mise
en œuvre de ces produits dans un mur à ossature bois.
ATTENTION
Les supports doivent être propres et dépoussiérés.
La température de mise en œuvre des mastics est comprise entre 5 °C et
40 °C.
La mise en œuvre doit être réalisée en une passe pour les mastics dont
la largeur est inférieure ou égale à 15 mm, et en plusieurs passes pour les
largeurs supérieures à 15 mm.
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OBSERVATION
La bande de mousse ne doit pas être tournée dans les angles. Le
Ouvrages de menuiserie
raccordement dans les angles doit être réalisé par jonction entre la bande
horizontale et la bande verticale en respectant une sur-longueur de 5 à
10 mm.
CHAPITRE 8
non sur le support). Pour une mise en œuvre en applique extérieure, les bandes
doivent recouvrir les découpes du pare-pluie.
■■ Membrane d’étanchéité
Les membranes d’étanchéité sont collées sur la menuiserie ou sur l’encadrement de
la baie et sur la membrane pare-pluie ou sur l’écran rigide du mur.
Avec cette solution, la largeur maximale des joints à fermer est de 12 cm.
Les membranes doivent être continues sur la totalité du pourtour de la baie. La
surface de collage de la membrane sur le pare-pluie ou sur le gros œuvre doit être
de 50 mm. Un recouvrement minimal de 50 mm doit également être réalisé au droit
du calfeutrement.
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ATTENTION
La mise en œuvre et le collage doivent être réalisés sur des supports propres
et secs.
Le support de collage doit être continu et nettoyé pour permettre une
bonne adhésion.
La mise en œuvre de ces membranes doit respecter certaines prescriptions :
−− ne pas créer de rétention d’eau dans le joint ;
−− ne pas créer de tension dans la membrane d’étanchéité pendant et après
la pose ;
−− être mises en œuvre du bas vers le haut et être mises en œuvre dans le
sens de tuilage.
Ouvrages de menuiserie
5. R
éalisation de l’étanchéité
au niveau du linteau
Pour obtenir une étanchéité de niveau Ee2 en linteau, le revêtement extérieur doit
être à joint fermé et il doit présenter une retombée d’au moins 30 mm qui protège
le calfeutrement de la baie.
136
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
CHAPITRE 8
Revêtement
extérieur Linteau
Tasseau
Pare-pluie Menuiserie
> 30 mm
Calfeutrement
Encadrement de baie
Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Figure 20 : Étanchéité au niveau du linteau par recouvrement de bardage
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Revêtement
extérieur
Tasseau Linteau
Bande de pare-pluie
Pare-pluie
Menuiserie
Encadrement de baie
Ouvrages de menuiserie
Film pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Bande adhésive
Figure 21 : Étanchéité au niveau du linteau par bavette métallique
CHAPITRE 8
■■ Exigence Ee2
Pour cette exigence, la continuité de l’étanchéité est obtenue par la mise en œuvre
d’un élément de pare-pluie rapporté et collé sur le larmier avec un recouvrement.
Le collage doit être réalisé avec un mastic-colle compatible.
Cet élément de pare-pluie souple doit être continu verticalement jusqu’à la liaison
avec la toiture ou jusqu’à la bavette de recoupement de la lame d’air ou jusqu’à un
recouvrement avec un autre lé de pare-pluie. Horizontalement, le lé de pare-pluie
doit être mis en œuvre de manière à être maintenu par au moins 2 tasseaux de part
et d’autre de la baie.
6. R
éalisation de l’étanchéité à l’air
et de la barrière à la vapeur d’eau
La continuité de la barrière à la diffusion à la vapeur d’eau doit être rétablie entre le
pare-vapeur et le dormant de la baie.
Ce raccordement peut être réalisé :
■■ soit avant la mise en œuvre des baies ;
6.1 M
ise en œuvre de la barrière
avant la pose des baies
Dans le cas d’une mise en œuvre de la barrière avant la pose des baies, la continuité
de la barrière à la diffusion de vapeur est assurée par le raccord par bandes adhésives
compatibles entre la barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur et le dormant de
Ouvrages de menuiserie
Linteau à
dimensionner
Bande de
Bande de pare-vapeur
pare-pluie
Bavette
métallique
Menuiserie
Pièce
d’encadrement
Ouvrages de menuiserie
Surface horizontale en
sous-face pour
calfeutrement mousse
imprégnée precomprimée
30 139
Jeu 10 mm mini selon débit
nécessaire de la lame 15
CHAPITRE 8
d’air (voir DTU 41.2)
Bande rapportée
de pare-pluie
Calfeutrement (mastic)
Cale
Pare-pluie
Pare-vapeur et
bande de pare-vapeur
Bande adhésive
Linteau à
dimensionner
Ouvrages de menuiserie
Bande adhésive
Bavette
métallique
Menuiserie
Pièce
d’encadrement
140
CHAPITRE 8
Bavette métallique
d’habillage de la pièce
d’appui (pente 10 % mini)
ventilée en sous-face
60 25
20 Bande adhésive
30
Jeu 10 mm mini selon débit
nécessaire de la lame 15
d’air (voir DTU 41.2)
Calfeutrement (mastic)
Cale
Pare-vapeur
Bande pare-pluie
Pare-vapeur
Bande adhésive
Les tableaux et les appuis de baie ainsi que les seuils de portes et portes-fenêtres
doivent être conçus de façon à rejeter les eaux de ruissellement vers l’extérieur du
revêtement extérieur et à empêcher leur introduction dans la paroi. Une pente est
nécessaire pour l’évacuation de l’eau. Celle-ci doit être supérieure ou égale à 10 %
pour les matériaux non hygroscopiques comme le métal, PVC, etc., et à 20 % pour
le bois.
Lors de la mise en œuvre des menuiseries, le calfeutrement assurant l’étanchéité à
l’eau et la perméabilité à l’air entre la menuiserie et la baie, doit être continu sur la
périphérie conformément aux prescriptions de la norme NF DTU 36.5.
7. Fermetures (stores)
Les fermetures sont conformes aux exigences de la norme NF EN 13659.
Ouvrages de menuiserie
Elles peuvent être intégrées dans les menuiseries comme les blocs-baies.
Dans le cas de mise en œuvre de volets ou volets roulants en bois, les spécifications
sont précisées dans la norme NF DTU 34.4.
Pour les volets, un renfort permettant la fixation des arrêts de vantaux doit être
prévu dans l’ossature. Pour les volets roulants, la charge rapportée par le coffre de
volet roulant doit être prise en compte dans le dimensionnement du linteau.
141
CHAPITRE 8
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CHAPITRE 9
Ouvrages d’isolation
1. Règles générales
Toutes les parois en contact avec l’extérieur ou un local non chauffé, doivent être
isolées verticalement.
La mise en œuvre de l’isolant doit être réalisée dans un milieu hors d’eau (en usine
ou sur site).
143
Les matériaux isolants sont des matériaux sensibles à l’humidité et aux intempéries.
Durant les différentes phases du chantier (de fabrication des murs, de transport, du
stockage sur chantier, …), les matériaux isolants doivent être protégés des intempéries
et des reprises d’humidité.
ATTENTION
Le taux d’humidité des bois d’ossature doit être au maximum de 18 % pour
pouvoir mettre en œuvre l’isolant. Les bois d’ossature doivent être dans un
état sec. Le contrôle du taux d’humidité doit être fait sur site lors de la mise
en œuvre.
OBSERVATION
Les pare-pluie et les pare-vapeur peuvent faire office de protection
provisoire de l’isolant. Une attention particulière doit être portée quand la
protection est une membrane. Un contrôle de l’humidité de l’isolant et des
bois d’ossature doit être effectué si une des membranes est endommagée.
La mise en œuvre du matériau isolant entre les montants ou entre solives doit être
réalisée de manière serrée afin de garantir une continuité de l’isolation entre éléments
et sur les rives. Généralement, une surcote du matériau isolant de 5 mm est prévue
par rapport à l’espace libre entre les montants ou solives (une tolérance de 0/+5 mm
est admise sur la cote majorée).
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2. M
ise en œuvre de l’isolant
dans les parois verticales
2.1 Mise en œuvre dans les parois
L’isolation des parois verticales est réalisée avec un matériau isolant semi-rigide
monocouche. L’épaisseur du matériau isolant correspond à la profondeur des
montants d’ossature.
La largeur et la hauteur des isolants doivent avoir une dimension supérieure de
5 mm (+5 mm-0 mm) par rapport à la cavité afin de réaliser un contact continu
avec l’ossature.
Ce matériau doit être mis en œuvre dans un cadre clos, c’est-à-dire que les rives
horizontales sont fermées par des solives ou entretoises et que les rives verticales
sont fermées par les montants. Le matériau doit impérativement être supporté en
partie basse.
Ouvrages d’isolation
Ce cadre peut avoir une hauteur maximale de 3,00 m afin de limiter le risque de
tassement.
Dans ce cadre, le matériau isolant peut être en plusieurs éléments uniquement sur
la hauteur. Ces éléments doivent impérativement être de même nature, de même
épaisseur et de même largeur.
ATTENTION
Si le complexe d’isolation est composé de deux couches d’isolant, la couche
extérieure ne doit pas avoir de surfaçage.
OBSERVATION
La hauteur de mise en œuvre des isolants est généralement limitée à
3,00 m pour limiter le phénomène de tassement des matériaux. Pour cela,
des recoupements de cadre par des entretoises fixées mécaniquement à
l’ossature sont nécessaires. Cette entretoise supporte l’isolant.
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Ouvrages d’isolation
OBSERVATION
L’épaisseur de l’isolant du doublage ne doit pas excéder l’épaisseur pour
laquelle sa résistance thermique doit rester inférieure à la moitié de celle de
l’isolant du mur. Il s’agit du respect de la règle des 2/3 – 1/3. Cette règle vaut
pour une épaisseur d’isolant totale limitée à 100 mm et pour toute valeur
de perméance de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau du mur. 145
CHAPITRE 9
horizontale Plaque de plâtre
Pare-pluie Isolant
Contre-ossature
extérieure Isolant
Voile travaillant
Plaque de plâtre
Bardage bois
pose horizontale
Isolant intérieur
Pare-pluie
Isolant
Voile travaillant
2/3
Voile travaillant
Montant bois
Pare-pluie Isolant
Bardage bois Tasseaux bois supports
pose horizontale de bardage
146 Figure 2 : Exemple de réalisation de doublage intérieur
d’isolation extérieure
Pour la réalisation d’un doublage extérieur de paroi verticale, le matériau isolant est
mis en œuvre sur un support continu ou discontinu et est toujours protégé par un
revêtement extérieur ventilé. Cet isolant doit être supporté et mis en œuvre entre
tasseaux verticaux ou horizontaux, appelés contre-ossature.
Pour une mise en œuvre d’un doublage extérieur sans justification, les préconisations
suivantes permettent de justifier une tenue mécanique en zone de vent de 1 à 4 :
■■ épaisseur d’isolant maximale de 100 mm ;
■■ masse surfacique de l’isolant maximale de 80 kg/m2 ;
■■ masse surfacique du revêtement extérieur maximale de 25 kg/ m2.
■■ les dimensions de la contre-ossature ne doivent pas excéder 100 m en largeur et
en profondeur ;
■■ les dimensions des vis de fixation des contre-cloisons sont :
− diamètre 6 mm, longueur 140 / 100 mm pour les sections d’ossature inférieures
ou égales à 36 mm x 60 mm ;
− diamètre 8 mm, longueur 200 / 100 mm pour les sections d’ossature inférieures
ou égales à 45 mm x 100 mm.
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Contre-ossature
support d’isolant Isolant
Voile travaillant
Ossature métallique
de contre-cloison Plaque de plâtre
Tasseaux bois Pare-vapeur
supports de plaque
Montant bois
Ouvrages d’isolation
Voile travaillant Isolant
Tasseaux bois supports
de bardage
Pare-pluie Bardage bois
Bardage bois pose horizontale
Isolant extérieur
pose horizontale
semi-rigide
Figure 3 : Exemple de réalisation de doublage extérieur
147
Les dimensions et la mise en œuvre de l’isolant sont identiques à celles définies
CHAPITRE 9
ci-dessus dans le paragraphe « Mise en œuvre de l’isolant ». L’isolant ne doit pas
déborder de la contre-ossature. La contre-ossature doit avoir un entraxe maximum
de 600 mm entre les montants. Elle peut être composée d’éléments verticaux ou
horizontaux. L’isolant doit alors reposer sur une ossature horizontale. La hauteur
maximale entre deux ossatures horizontales ne doit pas être supérieure à 3,00 m.
L’isolant doit alors être non revêtu ou s’il est revêtu, le revêtement doit avoir une
perméabilité à la vapeur d’eau inférieure ou égale à 0,18 m.
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3. M
ise en œuvre de l’isolant
dans les parois horizontales
L’isolation des parois horizontales est réalisée avec plusieurs morceaux de matériau
isolant de largeur et de longueur différentes et sur plusieurs lits croisés ou non.
Dans le cas où l’isolation est mise en œuvre sur un vide sanitaire, un système de
maintien de l’isolant doit être prévu pour éviter qu’il ne tombe dans le vide sanitaire.
Ce système doit être perméable à l’air pour éviter l’humidité et la condensation
dans le matériau isolant (par exemple : résille métallique ou un autre matériau, ou
panneau de fibre tendre asphalté posé sur tasseau [classe biologique d’emploi 2] en
partie inférieure des solives, etc.).
OBSERVATION
Lorsqu’un plancher est réalisé sur un vide sanitaire, le charpentier peut
mettre en œuvre le pare-vapeur et l’isolant entre les solives avant la pose
du plancher.
Ouvrages d’isolation
Dans le cas où l’isolation est mise en œuvre dans des parois horizontales formant
plafond, il existe trois possibilités de mise en œuvre :
■■ l’isolant est mis en œuvre entre les solives et en appui sur le plafond ;
148
CHAPITRE 9
■■ l’isolant est mis en œuvre sous les solives et en appui sur le plafond ;
■■ l’isolant est étendu sur les solives dans les combles non accessibles.
2e épaisseur
d’isolant sans Isolant
pare-vapeur en vrac
Soufflage
de l’isolant
Ouvrages d’isolation
Isolant
en vrac
Épandage
manuel
de l’isolant
149
Pare-vapeur Solive
CHAPITRE 9
Plafond
Figure 5 : Exemples de mise en œuvre d’isolant en combles
OBSERVATIONS
−− Si l’isolant participe à la sécurité incendie, celui-ci doit être mis en œuvre
dans un cadre clos par des solives ou des entretoises.
−− Pour les toitures avec étanchéité mises en œuvre avec un isolant en sous-
face de l’élément porteur de l’étanchéité, une lame d’air ventilée doit être
aménagée entre le matériau isolant et l’élément porteur (cf. NF DTU 43.4).
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4. M
ise en œuvre de la barrière
à la diffusion de vapeur d’eau
Un dispositif d’étanchéité à l’air et à la diffusion de la vapeur d’eau peut être mis en
œuvre sur les parois. Le tableau 1 ci-après définit les nécessités de la présence de
cette barrière.
Tableau 1 : Nécessité d’une barrière à la diffusion de vapeur d’eau
Paroi entre deux locaux Oui entre deux unités de vie (mise en œuvre
du pare-vapeur de chaque côté de la paroi)
Selon DPM (Document particulier du marché) entre
un local chauffé en permanence et un local chauffé
Ouvrages d’isolation
Plafond
Oui
sous comble perdu
La mise en œuvre d’une barrière à la vapeur d’eau doit être réalisée de façon
continue côté local chauffé. La position de ce film est très importante pour éviter la
condensation dans la paroi. Il est situé entre l’isolation et le revêtement extérieur et il
doit être mis en œuvre sur la totalité de l’enveloppe du bâtiment chauffé.
4.1 M
ise en œuvre de la barrière à la diffusion
de vapeur d’eau
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être assurée en tout
point de l’ouvrage, même au niveau des points singuliers (raccordement de baie,
dans les angles, etc.). Elle est obtenue par recouvrement minimal de 100 mm et par
collage ou par pontage par adhésif rapporté dans le cas des membranes.
La fixation du pare-vapeur est réalisée par clouage ou agrafage sur l’ossature. Cette
fixation est provisoire. La fixation définitive est obtenue par la mise en œuvre des
tasseaux du doublage intérieur.
Les phénomènes de condensation dans la paroi dus aux transferts d’humidité
peuvent être limités en respectant les dispositions constructives définies dans le
tableau 2.
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Ouvrages d’isolation
La valeur Sd de la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau côté
La valeur Sd de la barrière
intérieur (soit du voile intérieur,
à la diffusion de vapeur d’eau côté
soit la somme du voile intérieur et
intérieur (soit du voile intérieur,
Côtés intérieur et du pare-vapeur) doit être au moins
soit la somme du voile intérieur et
extérieur 5 fois plus élevée que celle
du pare-vapeur) doit être au moins
du voile extérieur.
5 fois plus élevée que celle
Respect de la règle 2/3 – 1/3
du voile extérieur.
pour les isolants de part et d’autre
du pare-vapeur.
151
1. Dans le cas d’une superposition d’un pare-pluie et d’un parement extérieur, les valeurs Sd s’additionnent pour obtenir un
Sd équivalent.
CHAPITRE 9
2. En cas d’absence de membrane pare-vapeur, le pontage des joints des panneaux de contreventement permet de traiter
l’étanchéité à l’air.
■■ Cas général
Dans le cas de l’application de la règle dite des 2/3 – 1/3, la membrane souple pare-
vapeur doit avoir une valeur Sd supérieure ou égale à 18 m.
ATTENTION
Dans le cas d’un doublage extérieur et pour l’application de la règle du
« facteur 5 », seule une membrane souple pare-pluie peut être mise en
œuvre côté extérieur.
Aucun autre élément ne doit être mis en œuvre entre le doublage extérieur
et la membrane pare-pluie.
OBSERVATION
Ouvrages d’isolation
■■ soit des agrafes équipées de pastilles positionnées sous la tête des agrafes.
OBSERVATION
Les prescriptions pour les dimensions des tasseaux ou de la contre-cloison
sont :
−− longueur vue : 45 mm minimum ;
−− épaisseur : 25 mm minimum ;
−− vide entre ossature : 600 mm maximum.
Les prescriptions pour les pastilles et les agrafes sont :
−− diamètre minimal des pastilles : 25 mm ;
−− entraxe des agrafes : 300 mm maximum ;
−− longueur minimale des brins d’agrafe : 15 mm.
■■ fixation par des pointes ou des agrafes avec un enfoncement minimal de 35 mm
dans l’ossature ou par des vis avec un enfoncement supérieur ou égal à 25 mm
dans les bois d’ossature.
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Dans le cas d’un panneau à base de bois assurant uniquement la fonction de barrière
à la diffusion de vapeur d’eau, les spécifications pour ses fixations sont :
■■ utilisation de pointes ou d’agrafes avec un enfoncement minimal de 30 mm dans
le bois d’ossature ;
■■ entraxe minimal entre les fixations de 300 mm en périphérie et sur les montants
intermédiaires.
Le jeu entre les panneaux doit être fermé par une bande adhésive rapportée
compatible. Cet adhésif permet de rétablir la continuité de la barrière à la vapeur
d’eau. Cette barrière doit être rétablie sur la périphérie des panneaux.
Plaque de plâtre
Bande adhésive
Contre-ossature Voile travaillant
intérieure et barrière à la
vapeur d’eau
Isolant
Montants bois
Écran rigide
Isolant
Ouvrages d’isolation
pare-pluie
Tasseaux bois
Bardage supports de bardage
ATTENTION
153
Dans le cas de la mise en œuvre d’un doublage extérieur et pour l’application
de la règle du « facteur 5 », seule une membrane souple pare-pluie peut être
CHAPITRE 9
mise en œuvre côté extérieur.
Aucun autre élément ne doit être mis en œuvre entre le doublage extérieur
et cette membrane pare-pluie.
ATTENTION
La règle des 3/4 – 1/4 pour les régions froides n’est plus présente dans la
révision du NF DTU 31.2. Il a été démontré que la répartition des résistances
thermiques suivant la règle des 2/3 – 1/3 est suffisante.
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INTÉRIEUR
1/3 de la résistance thermique
totale de la paroi
(vers l’intérieur par rapport
au pare-vapeur)
EXTÉRIEUR
Figure 7 : Règle des 2/3 – 1/3
Bande de pare-vapeur
en attente
2/3* 1/3*
mini 50
Solive
Bande adhésive
■■ Dans le cas où il n’y a pas de doublage extérieur ou si la règle des 2/3 - 1/3 n’est pas
respectée, la bande doit être une membrane souple pare-vapeur avec une valeur
Sd inférieure ou égale à 0,18 m
Prolongement du
voile travaillant
Solive
Complément d’isolation
Ouvrages d’isolation
Bande adhésive
CHAPITRE 9
moment de l’assemblage du plancher sur le mur, la continuité de pare-vapeur est
réalisée par une bande de membrane souple pare-vapeur rapportée au droit de la
jonction.
Solive
Bande adhésive
ATTENTION
La mise en œuvre d’un écran HPV (Haute perméance à la vapeur d’eau)
permet de ne pas créer de lame d’air entre l’écran et l’isolant.
Si l’écran mis en œuvre n’est pas HPV, il est nécessaire de créer une lame
d’air continue et ventilée sur toute la pente de la toiture en sous-face de
l’écran. Cette lame d’air doit avoir une épaisseur d’au moins 20 mm.
La continuité de la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est réalisée par le
raccordement de celle du mur avec celle située en sous-face de la toiture.
Ce raccordement est réalisé par une bande adhésive compatible.
Si la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est un panneau à base de bois,
la continuité est réalisée avec une bande de membrane souple pare-vapeur
rapportée.
Ouvrages d’isolation
Blocage de l’isolant
en bas de pente
Écran de sous-toiture
156 ventilé en sous-face 2/3*
CHAPITRE 9
1/3*
Ventilation
Pare-vapeur
Ossature secondaire
Ventilation support de plafond
Habillage de Suspente, fourrures
sous-face et plaques de plâtre
Pare-pluie Pare-vapeur
OBSERVATIONS
− Le film pare-pluie doit être rabattu sur la lisse haute (chaînage) du dernier
niveau.
− Dans le cas de traversée du mur par un élément de structure (poutre,
ferme traditionnelle, etc.), la barrière à la diffusion de vapeur d’eau est
raccordée directement sur cet élément.
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Bande de pare-vapeur
en attente
Ouvrages d’isolation
157
Figure 12 : Exemple de raccordement de parois verticales
(mur intérieur et mur extérieur) – Cas 1
CHAPITRE 9
Pare-vapeur continu
Bande adhésive
Bande de pare-vapeur
OBSERVATION
La bande rapportée doit être perméable à la vapeur d’eau (film ayant un
Sd ≤ 0,18 m)pour éviter les risques de condensation car elle est mise en
œuvre du côté « froid ».
■ Pied de mur
En pied de mur à ossature bois, le raccord de la membrane pare-vapeur est réalisé par
collage sur la dalle béton ou sur le plancher bois.
La continuité de l’étanchéité à la vapeur d’eau avec un panneau rigide à base de bois
doit être rétablie par pontage avec une bande de membrane souple pare-vapeur
rapportée et collée sur le panneau à base de bois et sur la dalle béton ou sur le
plancher bois.
Tasseaux horizontaux
Plaque de plâtre
Ouvrages d’isolation
Isolant
30 mm
200 mm
mini
Pare-vapeur
Panneau d’OSB
support de conduit
Jointoiement de finition
NF DTU 25.41 - annexe B
100 mm
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Pente 3 % mini
Conduit
Ouvrages d’isolation
Bande adhésive
OBSERVATIONS
Si le support de la membrane souple pare-vapeur n’est pas un support 159
continu, alors les fourreaux doivent être mis en œuvre supportés par un
panneau à base de bois (rétablissement d’un support rigide pour le collage).
CHAPITRE 9
Ce panneau doit avoir une sur-longueur de 100 mm en périphérie du
fourreau et doit être mis en œuvre dans le plan du pare-vapeur.
■ Raccordement d’angle
Lorsqu’un panneau à base de bois est mis en œuvre, la continuité de la barrière à la
diffusion de vapeur d’eau doit être rétablie :
■■ soit par recouvrement de bande rapportée pare-vapeur ;
■■ soit par bande adhésive.
Le choix de la solution dépend de l’ouverture des jeux à fermer. Les jeux inférieurs
ou égaux à 10 mm peuvent être fermés par des bandes adhésives. Dans le cas où
les jeux sont supérieurs à 10 mm, ils doivent être fermés par des bandes rapportées
pare-vapeur collées.
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Bande de pare-pluie
EXTÉRIEUR
Isolant à positionner
avant le panneau
Bande de pare-vapeur
INTÉRIEUR
Bande adhésive
Isolant extérieur
Ouvrages d’isolation
supporté
EXTÉRIEUR
Pare-pluie
160
CHAPITRE 9
Bande de pare-vapeur
recouvrement de 100 mm
Montant non nécessaire
structurellement mais sert
à la fixation du tasseau
support de plaque
INTÉRIEUR
Figure 16 : Exemples de raccords d’angle sortant (sans et avec complément d’isolation)
EXTÉRIEUR
Pare-pluie
Pare-vapeur
INTÉRIEUR
100 mm
Bande adhésive
100 mm
Figure 17 : Exemple de raccord d’angle rentrant
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■■ Jonction de panneaux
Le jeu entre les panneaux servant de barrière à la diffusion de la vapeur d’eau doit
être fermé pour rétablir la continuité à l’étanchéité à la vapeur d’eau.
Le choix de la solution de fermeture dépend de l’ouverture des jeux à fermer :
■■ les jeux inférieurs ou égaux à 10 mm peuvent être fermés par des bandes adhésives ;
■■ les jeux supérieurs à 10 mm doivent être fermés par des bandes rapportées
4.4 Plafond
Les combles peuvent être ou non aménagés, mais ils sont impérativement ventilés.
Dans le cas des combles non aménagés, la continuité du film pare-vapeur doit être
réalisée entre les parois verticales et les plafonds. L’épaisseur de l’isolant mis en œuvre
dans les combles doit être suffisante pour éviter les points de rosée. Le pare-vapeur
ne doit pas être percé à l’exception des passages de câbles électriques.
Ouvrages d’isolation
Dans les combles aménagés, la continuité du film pare-vapeur doit être maintenue
entre les parois du local sous-jacent et la partie supérieure du rampant.
161
CHAPITRE 9
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CHAPITRE 10
Ouvrages de revêtement
intérieur mur et plafond
NF DTU 25.41
Ce chapitre traite de la mise en œuvre des revêtements intérieurs des murs et des
plafonds. Ces ouvrages sont réalisés pour plusieurs raisons : l’aspect, la délimitation
des volumes, la réalisation d’un complément d’isolation thermique et/ou acoustique,
la protection aux chocs et/ou la protection des structures vis-à-vis de l’incendie.
Il existe des documents qui présentent des solutions pour la mise en œuvre des
revêtements intérieurs de murs et de plafonds :
■■ NF DTU 25.41 – P1-1 - § 6.2 pour les plafonds ;
■■ NF DTU 25.41 – P1-1 - § 6.3 pour les cloisons ;
■■ guide RAGE « Isolation thermique par l’intérieur : neuf », juin 2015 ;
■■ guide RAGE « Isolation thermique par l’intérieur : rénovation », juin 2015.
163
1. Règles générales
Les revêtements intérieurs peuvent être mis en œuvre sur des supports bois
discontinus.
Dans le cas où le revêtement intérieur est solidaire du mur à ossature bois, les
tasseaux sont fixés sur le montant de l’ossature bois (voir figure ci-dessus). Sinon,
l’ossature du revêtement intérieur est désolidarisée du mur bois.
Plaque de plâtre
Bardage bois
pose horizontale
Pare-vapeur
Tasseaux bois supports
de bardage
Pare-pluie Isolant
Tasseaux bois
Voile travaillant supports de plaque
Les dispositions de mise en œuvre de ces parements sont celles spécifiques à chaque
matériau utilisé.
Les parements considérés comme rigides sont définis dans le tableau 1.
Tableau 1 : Parements rigides
ATTENTION
Dans le cas de la sécurité incendie, les panneaux assurant le contreventement
doivent avoir une protection vis-à-vis de l’incendie conforme aux
spécifications de la norme NF EN 1995-1-2 et son annexe nationale
(NF EN 1995-1-2/NA).
Extrait de la norme NF EN 1995-1-2 - §4.3.5 Contreventements :
« (1) Lorsque des éléments en compression ou flexion sont calculés en
164 prenant en compte l’effet d’un contreventement, il convient de vérifier
que le contreventement n’entre pas en rupture au cours de la durée exigée
d’exposition au feu.
CHAPITRE 10
La mise en œuvre de ces éléments ne doit pas nuire aux dispositions mise en œuvre
pour assurer l’étanchéité à l’air du bâtiment.
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La mise en œuvre des plaques de plâtre est définie par la norme NF DTU 25.41 et
dans le guide pratique « Ouvrages en plaques de plâtre avec ou sans isolation »,
CSTB Éditions, qui expose les précautions à prendre lors de la conception et de la
réalisation d’ouvrages en plaques de plâtre en détaillant les dispositions des normes
OBSERVATION
Dans les locaux classés EB+ (locaux humides à usage privatif), seules les
plaques à parement hydrofugé de type H1 peuvent être mises en œuvre. Les
classements des locaux sont définis dans le cahier de prescription technique
(CPT) n° 3567 « Classement des locaux en fonction de l’exposition à
l’humidité des parois et nomenclature des supports pour revêtements
muraux intérieurs ».
CHAPITRE 10
ce type de pose n’est pas traditionnel.
En dérogation à la norme NF DTU 25.41, les épaisseurs minimales des plaques de
plâtre sont définies dans le tableau 2.
Tableau 2 : Épaisseur minimale des plaques
■■
■■ 50 mm au droit du joint entre deux éléments s’il est prévu une fixation.
OBSERVATION
L’exigence est satisfaite si le raccordement de deux complexes de doublage
posés verticalement est réalisé sur deux éléments d’ossature.
Les vis de fixation doivent avoir une longueur telle que celles-ci pénètrent au
minimum de 30 mm dans les bois d’ossature. Ces vis sont mises en œuvre au travers
du pare-vapeur et du parement intérieur pour assurer la fixation du complexe de
doublage. Les têtes de vis peuvent être normales ou larges, la sélection est réalisée en
fonction de la nature de l’isolant.
Tableau 3 : Types de fixations pour isolant
OBSERVATION
Aucun traitement n’est nécessaire pour les résineux, avec ou sans aubier,
originaires des zones à climat tempéré. Ceux-ci sont réputés résistants pour
cet emploi.
167
CHAPITRE 10
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NF DTU 25.1 ;
Ouvrages de revêtement intérieur mur et plafond
NF DTU 58.1 ;
■■ plafond suspendu en matériaux dérivés du bois, conforme à la norme NF DTU 58.1 ;
Dans le cas où un autre type de plafond doit être mis en œuvre, le procédé n’est
pas traditionnel et doit donc faire l’objet d’une évaluation particulière de type Avis
Technique ou Document Technique d’Application.
CHAPITRE 11
Ouvrages de revêtement
extérieur
Ce chapitre traite des revêtements extérieurs qui peuvent être mis en œuvre sur
les constructions à ossature bois. Ces revêtements assurent une protection vis-à-
vis des intempéries pour les parois verticales, une protection vis-à-vis des chocs et
garantissent l’aspect extérieur de la construction.
Ce chapitre traite uniquement de revêtements rapportés conformes à une norme
ou sous Avis Technique ou Document Technique d’Application. Les revêtements par
peinture ne font pas l’objet de ce chapitre.
La fourniture et la mise en œuvre des revêtements extérieurs ne sont pas visées dans
la norme NF DTU 31.2. Il existe des documents qui présentent des solutions pour la
mise en œuvre des revêtements extérieurs :
■■ NF DTU 41.2 pour revêtement extérieur en bois ;
■■ Cahier de Prescriptions Techniques du CSTB.
Les revêtements extérieurs sont généralement composés d’un pare-pluie, d’une
169
ossature de bardage (bois ou acier), des panneaux de revêtement.
1. Règles générales
Entre l’ossature bois et le revêtement extérieur, il y a lieu de vérifier la nécessité de
mettre en œuvre un pare-pluie. Cette nécessité dépend du revêtement extérieur et
de sa contribution à l’étanchéité à l’eau.
Dans le tableau ci-après sont définis les cas où la mise en œuvre d’un pare-pluie est
nécessaire en fonction du type de revêtement.
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Document
Type de revêtement Obligation de pare-pluie
de référence
Bardage rapporté en lame de bois NF DTU 41.2 Oui
Oui et conforme aux spécifi-
cations définies dans ce docu-
NF DTU 41.2
Revêtement en lame à claire voie(1) ment pour la mise en œuvre
Annexe A
d’un pare-pluie derrière un
bardage à joint ouvert
Pose à joints creux
Oui
Bardage en verticaux
panneaux de Pose à joints NF DTU 41.2
contreplaqué avec verticaux garnis
finition Facultatif (selon DPM)
ou revêtus d’un
Ouvrages de revêtement extérieur
couvre-joint
Bardage rapporté en bardeaux de bois NF DTU 41.2 Oui
Bardage rapporté en bardeaux bitumés NF DTU 40.14 Facultatif (selon DPM)
Bardage rapporté en ardoises naturelles NF DTU 40.11 Oui
Bardage rapporté en ardoises
NF DTU 40.13 Facultatif (selon DPM)
de fibre ciment
Bardage rapporté en tuiles plates
NF DTU 40.23 Facultatif (selon DPM)
de terre-cuite
Bardage rapporté en tuiles plates de béton NF DTU 40.25 Facultatif (selon DPM)
inoxydable supportées
Bardage rapporté en feuilles
NF DTU 40.45 Facultatif (selon DPM)
de cuivre supportées
Recommandation RAGE
Bardage rapporté en plaques nervurées
« Bardages en acier
ou ondulées en acier protégé Facultatif (selon DPM)
protégé et en acier
ou en acier inoxydable
inoxydable » (2)
Recommandation RAGE
« Bardages en acier
Bardage rapporté en plaques d’aluminium Selon prescriptions
protégé et en acier
inoxydable » (2)
Bardage rapporté selon d’autres techniques Avis Techniques(3) Selon prescriptions
(1) Limité à l’annexe A de la norme NF DTU 41.2 P2.1
(2) B ardages en acier protégé et en acier inoxydable – Conception et mise en œuvre - Neuf-Rénovation
Recommandation professionnelle RAGE 2012, juillet 2014
(3) Dans la mesure où les Avis Techniques ou les Documents Techniques d’Application visent la pose sur ossature bois
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Afin de limiter les eaux de ruissellement sur les ouvrages, les éléments composant le
revêtement extérieur doivent les canaliser et les rejeter vers l’extérieur du bâtiment.
ATTENTION
Les éléments de bardage ne doivent en aucun cas assurer le contreventement
de l’ouvrage.
Certains points singuliers des revêtements extérieurs doivent être protégés vis-à-vis
des entrées d’eau :
■■ sommet des revêtements extérieurs, qui doivent être protégés par l’ouvrage
de couverture ou d’étanchéité afin d’éviter toute pénétration d’eau entre le
revêtement et la paroi en bois ;
solin, soit par une disposition permettant le rejet d’eau provenant du panneau
supérieur sur l’avant du panneau inférieur ;
■■ pied de façade où la jonction entre la maçonnerie (fondation) et la lisse basse
doit être protégée sur une hauteur d’au moins 30 cm par le revêtement extérieur
afin de rejeter les eaux de ruissellement au-delà de cette jonction. Si cela est
impossible, il faut prévoir un solin métallique formant larmier.
Les supports du complexe de revêtement extérieur (pare-pluie/bardage) peuvent
être soit des supports discontinus, soit des supports continus. Le support discontinu
est constitué des montants de l’ossature primaire en bois et de l’isolant sans
panneau rigide côté extérieur. Le support continu est constitué d’un panneau rigide
contreventant ou non côté extérieur du mur.
171
CHAPITRE 11
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Tasseaux Montant
bois support
de bardage
Plaque de plâtre
Pare-vapeur
Tasseaux bois
supports
de plaque
Bardage bois
Ouvrages de revêtement extérieur
pose horizontale
Voile travaillant
Pare-pluie
Isolant
Figure 1 : Exemple de support discontinu
Montant
Tasseaux
bois support Lisse haute
de bardage
172
Isolant
Bardage bois
CHAPITRE 11
Lisse basse
Pare-pluie
Feutre goudronné
L’entraxe maximal entre les supports bois est défini par les normes DTU, les Avis
Techniques ou le Document Technique d’Application dont relève le revêtement
extérieur. Cet entraxe est fonction des charges appliquées aux panneaux de bardage
(poids propre, charge verticale et effet du vent, charge horizontale), de sa résistance
vis-à-vis des chocs et de sa composition.
OBSERVATION
L’entraxe des supports de bardage est au maximum de 600 mm.
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L’écran pare-pluie peut être soit une membrane souple pare-pluie, soit un écran
rigide en panneau à base de bois. En fonction de la contribution à l’étanchéité à l’eau,
différentes solutions sont possibles.
Tableau 2 : Type de pare-pluie en fonction du revêtement extérieur
Type de pare-pluie
Pare-pluie
Type de revêtement Pare-pluie Écran rigide
souple
souple en fibre
336 h UV
5000 h UV de bois
et 1000 h UV
OBSERVATION
CHAPITRE 11
Les DPM (Documents particuliers du marché) doivent définir la durée
d’exposition aux intempéries des écrans pare-pluie.
À défaut :
−− 3 mois pour les membranes souples pare-pluie ;
−− 1 mois pour les écrans rigides type SB-H ou MDF-RW-H.
OBSERVATION
La certification des membranes souples pare-pluie gérée par le CSTB, QB38,
permet de classifier ces membranes en fonction du support sur lequel elles
peuvent être mises en œuvre et de la durée du vieillissement artificiel.
Les pare-pluie et leurs accessoires tels que définis dans la norme NF DTU 31.2
sont destinés à être mis en œuvre dans des complexes de revêtements extérieurs
constituant des murs de type XIII ou XIV selon le Cahier du CSTB 1833, mars 1983.
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Recouvrement
Recouvrement
≥ entraxe d’ossature
Recouvrement ≥ 100 mm pincé
Type de revêtement support de
≥ 100 mm pincé sous tasseau
extérieur revêtement extérieur
sous tasseau et jointoyé avec
pincé sous tasseau
bande adhésive
(double pince)
Bardage à joints fermés
y compris au niveau Oui Oui Oui
des points singuliers
Bardage à joints
Non Oui Oui
174 ouverts
CHAPITRE 11
OBSERVATION
Le traitement des points singuliers en périphérie de menuiserie est réalisé
soit par retour de pare-pluie, soit par bandes rapportées, soit par système
d’angle préformé.
La fixation définitive du pare-pluie est réalisée par les tasseaux, supports des
panneaux de bardage, fixés dans l’ossature.
Dans le cas où la pose et l’ossature support du revêtement extérieur n’est pas à
la charge du fabricant des panneaux bois, le maintien provisoire de la membrane
souple pare-pluie doit être réalisé par un tasseautage ou lattage provisoire.
ATTENTION
Lorsque ces tasseautages provisoires sont retirés, l’étanchéité de la membrane
doit être rétablie par la mise en œuvre de bande adhésive compatible posée
à l’avancement du démontage.
OBSERVATION
Largeur de recouvrement
100 mm du pare-vapeur 100 mm mini
et bande adhésive
175
CHAPITRE 11
Retour du pare-pluie sur les bords
du panneau de façade
Figure 5 : Mise en œuvre d’un pare-pluie dans le cas de panneaux préfabriqués -
coupe horizontale
La continuité du film pare-pluie doit être réalisée afin d’assurer l’étanchéité à l’eau dans
le cas de panneaux formant un même mur. Dans le cas de bardage à joints ouverts,
les jonctions de films pare-pluie peuvent être réalisées de différentes manières :
■■ si les débords de pare-pluie sont accessibles :
− par recouvrement vertical à sec du film pare-pluie sur un entraxe de tasseaux
support de bardage (figure 6),
− par recouvrement vertical collé sur une largeur de 100 mm. Le collage est
réalisé soit par un ruban adhésif soit par mastic-colle. Si le bardage permet
de former un mur de type XIV, alors ce recouvrement peut ne pas être collé ;
■■ si les débords de pare-pluie ne sont pas accessibles : dans ce cas, la continuité du
pare-pluie est réalisée par un calfeutrement de type mastic sur fond de joint ou
mousse imprégnée précomprimée.
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Largeur de recouvrement
Recouvrement du pare-pluie 100 mm du pare-vapeur 100 mm
sous le tasseau de bardage mini et bande adhésive
Largeur de recouvrement
Recouvrement du pare-pluie 100 mm du pare-vapeur 100 mm mini
sous le tasseau de bardage et bande adhésive
de la lame d’air, de type solin métallique ou bavette, ceux-ci doivent être mis en
œuvre avant la pose du pare-pluie, afin de limiter le risque de pénétration d’eau par
la mise en œuvre de ces dispositifs.
L’étanchéité à l’eau est assurée par la continuité du pare-pluie. Au niveau de la
bavette de recoupement de la lame d’air ventilée, le film pare-pluie est mis en
œuvre de manière à assurer l’écoulement de l’eau vers l’extérieur. La fixation de la
bavette intervient avant la mise en œuvre du pare-pluie et celui-ci vient recouvrir la
partie supérieure de la bavette d’au moins 200 mm afin de rétablir la continuité de
l’étanchéité. La membrane pare-pluie est collée au mastic sur la bavette. Il convient
de se référer au guide « Bois construction et propagation du feu par les façades – en
application de l’Instruction technique 249, version 2010 », CSTB FCBA, mars 2019.
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Bardage bois
pose horizontale Plaque de plâtre
Pare-vapeur en attente
en nez de dalle
Isolant
CHAPITRE 11
rapport au terrain naturel.
■■ les panneaux ont une épaisseur minimale de 15 mm.
■■ ces panneaux sont usinés avec une rainure. Celle-ci est située en partie inférieure
pour limiter la rétention d’eau.
■■ l’assemblage de ces panneaux en partie courante est réalisé pour un assemblage
rainure/languette. Ces panneaux sont posés en coupe de pierre.
OBSERVATION
Un jeu de dilatation doit être prévu au niveau des points singuliers. Il doit
être au minimum de 4 mm.
Tasseau
178
Vis Ossature
CHAPITRE 11
20 15 à 22 Ancrage
mm mm 23 mm
mini maxi mini
Figure 10 : Fixation définitive du pare-pluie rigide
OBSERVATION
La fixation provisoire de l’écran peut être réalisée par des pointes ou des
agrafes.
Dans le cas où le tasseautage définitif n’est pas mis en œuvre par le poseur
de l’écran, la fixation provisoire peut être faite par des rosaces plastique sous
la tête des vis (ø 50 mm).
Un joint entre les panneaux doit être prévu au niveau des planchers de chaque étage.
Au droit des ouvertures, une bavette de rejet d’eau doit être mise en œuvre de même
qu’une bande rapportée en périphérie du précadre.
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A
C E
A
D
Bande
CHAPITRE 11
Masse surfacique maximale du revêtement extérieur
Diamètre des vis
15 kg/m² 25 kg/m²
Ø 4,5 mm 175 mm 100 mm
Ø 5,0 mm 220 mm 125 mm
Note : en respectant le type de vis, la nature et l’épaisseur maximum des écrans rigides, la tenue de fixation en flexion n’est
pas à prendre en compte.
OBSERVATION
La fixation provisoire est possible, notamment si la mise en œuvre des
tasseaux définitifs est réalisée par un autre intervenant. Dans ce cas, la
fixation doit être réalisée par des vis avec des rosaces plastique de diamètre
minimal de 50 mm.
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■■ pour les murs d’étage : la surlongueur doit être d’au moins 100 mm pour assurer
Bande d’étanchéité
180 Lisse basse collée au mastic
CHAPITRE 11
30 mm
200 mm
mini
Bande
mousse
FigureMousse
12 : Raccordement de l’étanchéité à l’eau en pied de mur
inprégnée pré-comprimée
Collage mastic
Dans le cas de la mise en œuvre d’un écran rigide, celui-ci doit être fractionné à
chaque plancher. Le fractionnement est réalisé par un larmier métallique. Le relevé du
larmier doit être recouvert par l’écran rigide d’au moins 30 mm et il doit également
recouvrir l’écran inférieur d’au moins 30 mm.
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≥ 30 mm
≥ 30 mm
CHAPITRE 11
vers l’extérieur. La membrane pare-pluie doit être raccordée au fourreau.
Dans le cas d’un écran rigide, la continuité de l’étanchéité est assurée par le collage
d’une bande de membrane pare-pluie rapportée ou d’un manchon EPDM.
OBSERVATION
Si le support de la membrane pare-pluie est discontinu, alors les fourreaux
doivent être supportés par un panneau à base de bois (rétablissement d’un
support rigide). Ce panneau doit avoir une sur-longueur de 100 mm et il
doit être mis en œuvre dans le plan du pare-pluie (côté extérieur).
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Pare-pluie
Bande adhésive
EXTÉRIEUR INTÉRIEUR
Pente 3 % mini
Ouvrages de revêtement extérieur
Manchon étanche
ATTENTION
Pour une performance Ee1 ou Ee2, l’étanchéité entre le fourreau et le
182 revêtement extérieur dépend du niveau envisagé.
Pour une performance Ee2, la liaison doit être étanche à l’eau.
CHAPITRE 11
■ Raccordement d’angle
Lorsqu’un écran rigide est mis en œuvre, la continuité de l’étanchéité doit être
rétablie. Deux solutions sont possibles :
■■ soit par recouvrement de bande pare-pluie souple rapportée (raccordement à
sec, sans collage). Ce recouvrement doit être d’au moins un entraxe d’ossature ;
■■ soit par bandes adhésives.
OBSERVATION
L’utilisation de bande adhésive peut nécessiter la mise en œuvre d’un
primaire. La compatibilité de la bande adhésive et du panneau rigide doit
être validée par essai de convenance.
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Bande de pare-pluie
EXTÉRIEUR
Isolant à positionner
avant le panneau
Bande de pare-vapeur
EXTÉRIEUR
Pare-pluie
Pare-vapeur 183
INTÉRIEUR
CHAPITRE 11
100 mm
Bande adhésive
100 mm
2.4 Bardage
Il existe plusieurs types de bardage dont la mise en œuvre est définie dans différents
documents :
■■ bardage bois conforme à la norme NF DTU 41.2 ;
■■ bardage rapporté en ardoise naturelle conforme à la norme NF DTU 40.11 ;
■■ bardage rapporté en ardoise de fibre-ciment conforme à la norme NF DTU 40.13 ;
■■ bardage rapporté en feuilles de zinc supportées conforme à la norme
NF DTU 40.41 ;
■■ bardage rapporté en feuilles d’acier inoxydable supportées conforme à la norme
NF DTU 40.44 ;
■■ bardage métallique en plaques métalliques à nervures verticales conforme à
la norme NF DTU 40.35 et à la Recommandation professionnelle RAGE 2012
Ouvrages de revêtement extérieur
184
CHAPITRE 11
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CHAPITRE 12
Ouvrage de revêtement
de sol
Ce chapitre traite des revêtements de sol qui peuvent être mis en œuvre dans les
constructions à ossature bois.
La fourniture et la mise en œuvre des revêtements de sol ne sont pas visées dans la
norme NF DTU 31.2. Il existe des documents qui présentent des solutions pour la
mise en œuvre de ces revêtements.
La mise en œuvre des revêtements de sol dépend du type de locaux. Il existe plusieurs
types de revêtements de sol :
■■ revêtements de sol en bois :
−− parquet à clouer conforme à la norme NF DTU 51.1,
−− parquet à coller conforme à la norme NF DTU 51.2,
−− parquet en pose flottante conforme à la norme NF DTU 51.11 ;
■■ revêtements de sol textiles conformes à la norme NF DTU 53.1 ; 185
■■ revêtements de sol plastiques collés conformes aux normes NF DTU 53.2 et
NF DTU 51.3 ;
■■ revêtements de sol céramiques et assimilés.
ATTENTION
La mise en œuvre des revêtements de sol ne doit pas empêcher les échanges
hygrothermiques des parois.
Catégorie du revêtement
Type de paroi Non respirant
Respirant Étanche
Non étanche
Pièces sèches (locaux classés E0 ou E1)
Sous-face aérée sur l’intérieur non isolée Plancher Plancher
Plancher type S
thermiquement en étage au-dessus type S type S
Oui
d’un local sec Oui Oui
Sous-face aérée sur l’intérieur non isolée Plancher Plancher
Plancher type H
thermiquement en étage au-dessus d’un local type H type H
Oui
humide (cuisine, salle d’eau, etc.) Oui Oui
Plancher type H
Plancher Plancher
Sous-face des panneaux non aérés Oui
type H type H
mais isolés thermiquement (pare-vapeur
Ouvrage de revêtement de sol
Non(1) Non(1)
sous le panneau)
Plancher type H
Plancher
Sous-face aérée sur l’extérieur (garage, vide Oui
type H
sanitaire, etc.) isolée thermiquement (avec pare-vapeur continu entre
Oui
le plancher et l’isolant)
S : « sec ». Tous les planchers en bois massif ou en panneaux dérivés du bois sont admis.
H : « humide ». Seuls conviennent les panneaux utilisables en milieu humide.
1. Sauf si aucune humidification n’est à craindre par la sous-face de la paroi, si le revêtement est mis en œuvre sur une paroi sèche.
186
CHAPITRE 12
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CHAPITRE 13
1. V
érifications à effectuer
avant les travaux de charpente
❑ Vérifier que les surplus de terre ont été évacués ou stockés dans le but d’être
utilisés en tant que remblai.
❑ Vérifier que les fouilles et les tranchées sont remblayées et compactées.
❑ Vérifier que les travaux de soubassement sont terminés.
❑ Vérifier que le chantier a été libéré et nettoyé.
❑ Vérifier que les travaux de VRD sont suffisamment avancés pour limiter les
désagréments sur le chantier.
❑
Vérifier que les sections de ventilation des vides-sanitaires respectent les
prescriptions minimales.
❑ Vérifier que les passages des canalisations d’évacuation ainsi que les fourreaux sont
présents dans la dalle. 187
❑ Vérifier que la réalisation des enduits hydrofuges sur les ouvrages de soubassement
est finalisée.
❑ Vérifier que le compactage des remblais contre les maçonneries est fait.
❑ Vérifier que la réalisation des ouvrages en maçonnerie et des refends porteurs est
finalisée (si prévus au marché).
❑ Vérifier que les assises de chaussée sont réalisées.
❑ Vérifier que les aires d’accès ainsi que les aires de stockage sont libérées.
2. V
érifications à effectuer avant les
travaux de couverture et d’étanchéité
❑ Vérifier que la charpente est posée avec la pente prévue.
❑ Vérifier que l’écartement entre les pannes ou les chevrons respectent les spécifications
spécifiques au support de couverture ou aux éléments porteurs de l’étanchéité.
❑ Vérifier que les éléments de charpente (chevrons, pannes) ont la bonne longueur
pour permettre de mettre en œuvre le support de la couverture ou de l’étanchéité
et de réaliser les saillies de la couverture.
❑ Vérifier que la réalisation des acrotères, s’ils existent, est faite afin que les relevés
d’étanchéité puissent être mis en œuvre correctement.
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3. V
érifications à effectuer avant
les travaux de menuiserie
❑ Vérifier que le bâtiment est considéré hors d’eau, cela signifie que les travaux de
couverture doivent être suffisamment avancés.
❑ S’assurer qu’il n’y a pas de mouvement ou de déformation possible de la baie lors
de la mise en œuvre de la menuiserie, qui pourrait mettre en charge la menuiserie.
❑ S’assurer que les pièces des menuiseries qui sont exposées à l’eau ont une pente :
−− supérieure ou égale à 10 % pour les matériaux non hygroscopiques ;
−− supérieur ou égale à 20 % pour le bois.
❑ Vérifier avant les travaux de menuiseries intérieures que les travaux de couverture
sont entièrement terminés et que la pose des menuiseries extérieures est finalisée.
❑ Des locaux de stockage sont-ils bien mis à disposition ?
Liste des points de contrôle
4. V
érifications à effectuer avant
les travaux d’isolation
❑ S’assurer que le taux d’humidité des bois respecte les conditions de mise en œuvre
des matériaux isolants.
188
❑ S’assurer que les matériaux isolants sont protégés des reprises d’humidité et des
intempéries lors du stockage, du levage, du transport et de la mise en œuvre.
CHAPITRE 13
❑ Dans des endroits qui deviendraient inaccessibles lors de l’avancée des travaux,
réaliser les travaux d’isolation avant que les travaux de charpente ou de couverture
ne soient terminés. Par exemple, certains éléments de pare-pluie ou pare-vapeur
doivent être interposés entre les éléments de structure lors du montage afin
d’assurer la continuité de l’étanchéité.
❑ S’assurer que la périphérie des parois verticales ou horizontales est fermée par des
solives ou des entretoises avant la mise en œuvre des éléments d’isolation.
5. V
érifications à effectuer avant les
travaux de revêtements intérieurs
❑ Avant les travaux de mise en œuvre de revêtements intérieurs, s’assurer que la
nature du support du revêtement est conforme aux plans et est compatible avec
la réalisation de l’ouvrage.
❑ Vérifier avant la mise en œuvre que le type de revêtement, son épaisseur ainsi que
sa nature sont définis.
❑ Transmettre à l’entrepreneur du lot charpente les réservations nécessaires pour
valider l’emplacement des percements envisagés. Il est nécessaire d’avoir l’accord
de l’entrepreneur du lot charpente avant la réalisation des travaux.
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6. V
érifications à effectuer avant les
travaux de revêtements extérieurs
❑ S’assurer que les travaux de couverture et d’étanchéité sont terminés avant les
travaux de mise en œuvre de revêtements extérieurs.
❑ S’assurer que le revêtement extérieur est protégé en tête vis-à-vis des pénétrations
d’eau entre revêtement extérieur et paroi.
❑ Les travaux demandant des percements en façade comme pour la ventilation
ou l’installation de coffrets devant être terminés, vérifier que les travaux de
revêtements extérieurs s’adaptent bien à la périphérie de ces ouvrages.
❑ Les travaux de menuiseries extérieures devant être terminés, vérifier que les travaux
de revêtements extérieurs s’adaptent bien à la périphérie des menuiseries.
❑ S’assurer que les largeurs d’appuis de fenêtre soient suffisamment dimensionnées
CHAPITRE 13
7. V
érifications à effectuer avant
les travaux de revêtements de sol
❑ Avant les travaux de mise en œuvre de revêtements de sol, vérifier que les travaux
suivants sont achevés :
−− le bâtiment doit être considéré hors d’eau, cela signifie que les travaux de
couverture et d’étanchéité doivent être terminés ;
−− Les travaux de revêtement intérieur doivent être terminés ;
−− Les travaux d’équipements techniques doivent être suffisamment avancés
pour ne pas nuire aux travaux de revêtements de sol.
❑ S’assurer que la nature du support et sa déformabilité sont conformes à celles
définies dans les pièces du marché.
❑ Vérifier que les dispositifs de seuils de portes sont réalisés.
❑ Vérifier que les appareils sanitaires dans les salles d’eau ne sont pas posés.
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Glossaire
Baie Contreventement
Ouverture dans une paroi verticale Fonction de stabiliser le bâtiment
pour créer une porte ou une fenêtre. soumis aux sollicitations horizontales.
Isolation Montant
Ensemble des matériaux de remplissage Bois vertical d’un élément de structure
de l’ossature bois en mur, plancher de type mur. Il peut aussi être appelé
et/ou en toiture. Cet ensemble ne poteau.
participe pas à la stabilité de l’ouvrage.
Pare-pluie
Lame d’air Écran utilisé comme protection contre
Espace libre à l’arrière du revêtement le passage d’eau mais perméable au
extérieur. Cet espace permet la passage de la vapeur d’eau. Cet écran
ventilation et l’évacuation de l’humidité souple ou rigide est mis en œuvre sous
provenant d’infiltrations ou de le revêtement extérieur du mur. Il peut
condensations éventuelles. également contribuer à l’étanchéité
à l’air de l’ouvrage.
Lisse basse
Élément de liaison entre les fondations Pare-vapeur
et le plancher ou entre le plancher Écran souple (film) ou rigide (plaque)
et les murs. imperméable mis en œuvre côté
intérieur de la paroi. Sa fonction est de
Milieu sec limiter les transferts de vapeur d’eau.
Conditions correspondant à la Il peut également contribuer
classe de service 1 selon la norme à l’étanchéité à l’air de l’ouvrage.
NF EN 1995-1-1, correspondant à
la classe d’emploi 1 selon la norme Paroi
192 NF EN 335. Les panneaux à base de Ensemble des éléments de structure
bois prévus pour un emploi en milieu principaux ou secondaires. Il existe les
sec sont adaptés à un usage intérieur parois verticales, les parois horizontales
sans risque d’humidification conforme et les parois inclinées.
à la classe d’emploi 1.
Perméabilité à la vapeur d’eau
Milieu humide Quantité de vapeur d’eau qui traverse
Conditions correspondant à la en une heure un mètre carré de
classe de service 2 selon la norme matériau sur un mètre d’épaisseur
NF EN 1995-1-1, correspondant à pour une différence de pression
la classe d’emploi 2 selon la norme partielle de 1 mm.Hg entre les 2 faces.
NF EN 335. Les panneaux à base Elle s’exprime en g/m.h.mmHg.
de bois prévus pour un emploi en
milieu humide sont adaptés au milieu Perméance
extérieur selon la classe d’emploi 2 s’ils Quantité de vapeur d’eau traversant
sont protégés des intempéries (par un mètre carré de matériau en une
exemple protégés par un revêtement heure pour une différence de pression
ou sous abri). Ils peuvent être exposés partielle de 1 mm.Hg entre les 2 faces.
pendant une courte période aux Elle s’exprime en g/m².h.mmHg.
intempéries, par exemple pendant le
chantier. Ils conviennent également Revêtement extérieur
à un usage intérieur, lorsque les Élément fixé sur l’ossature directement
conditions d’humidité de la classe de exposé aux intempéries. La fonction de
service 1 sont dépassées. cet élément est de protéger l’ossature
des intempéries.
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Réglementation, normes
et autres documents
de référence
Arrêté du 5 août 1992 modifié pris pour l’application des articles R235-4-8 et R235‑4‑15
du code du travail et fixant des dispositions pour la prévention des incendies et le
désenfumage de certains lieux de travail (pour les bâtiments de bureaux).
Arrêté du 7 août 2019 modifiant l’arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection
contre l’incendie des bâtiments d’habitation.
Arrêté du 7 août 2019 relatif aux travaux de modification des immeubles de moyenne
2. Normes DTU
DTU 13.1 - Fondations superficielles
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P11‑201‑1‑1), septembre 2019.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P 11-201-1-2), septembre 2019.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P 11-201-2), septembre 2019.
DTU 13.2 - Travaux de fondations profondes pour le bâtiment
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P11-212-1),
mai 2020. 197
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : NF P11-212-2),
mai 2020.
DTU 13.3 - Dallages - Conception, calcul et exécution
■■ Partie 1 : cahier des clauses techniques des dallages à usage industriel ou assimilés
+ Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-1), mai 2007.
■■ Partie 2 : cahier des clauses techniques des dallages à usage autre qu’industriel
ou assimilés + Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-2), mai 2007.
■■ Partie 3 : cahier des clauses techniques des dallages de maisons individuelles
+ Amendement A1 (Indice de classement : P11-213-3), mai 2007.
■■ Partie 4 : cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P11-213-4),
mars 2005.
DTU 14.1 - Travaux de bâtiment - Travaux de cuvelage
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (Indice de
classement : P11-221), mai 2000.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P11-221), mai 2000.
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■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P10-202-2), octobre 2008.
■■ Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site +
Amendement A1 (juillet 2012) (Indice de classement : P10-202-3), octobre 2008.
■■ Partie 4 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales +
Amendement A1 (juillet 2012) (Indice de classement : P10-202-4), octobre 2008.
NF DTU 21 - Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P18‑201‑1‑1), juin 2017.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P18‑201-1-2), juin 2017.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales type (Indice de classement :
P18-201-2), juin 2017.
NF DTU 23.1 : Murs en béton banché
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P18-210), mai 1993.
198 NF DTU 25.1 - Travaux de bâtiment - Enduits intérieurs en plâtre
■■ Partie 1-1: Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P71‑201-1-1), novembre 2010.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P71-201-1-2), novembre 2010.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P71-201-2), novembre 2010.
NF DTU 25.231 - Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus en éléments de terre cuite
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P68‑202‑1‑1), juillet 2015.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P68‑202-1-2), juillet 2015.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P68-202-2), juillet 2015.
NF DTU 25.41 - Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de plâtre - Plaques à
faces cartonnées
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P72‑203‑1‑1), décembre 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P72-203-1-2), décembre 2012.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P72-203-2), décembre 2012.
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connecteurs métalliques ou goussets
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P21-205-1-1), janvier 2012.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P21-205-1-2), janvier 2012.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P21-205-2, janvier 2012).
■■ Partie 3 : Règles de conception + Amendement A1 (Avril 2014) (Indice de
classement : P21-205-3), janvier 2012.
NF DTU 36.2 - Travaux de bâtiment - Menuiseries intérieures en bois
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement :
P23‑202‑1‑1), mai 2016.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P23‑202-1-2), mai 2016.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P23-202-2), mai 2016.
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■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement :
P32-202-2), décembre 2009.
DTU 40.14 - Couverture en bardeaux bitumés
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (janvier 2001) (Indice
de classement : P39-201-1), mai 1993.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P39-201-2), mai 1993.
DTU 40.35 - Couverture en plaques nervurées issues de tôles d’acier revêtues
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (juin 2006) (Indice
de classement : P34-205-1), mai 1997.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P34-205-2), mai 1997.
DTU 40.41 - Travaux de bâtiment - Couvertures par éléments métalliques en
feuilles et longues feuilles en zinc
■■ Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P34-211-1),
septembre 2004.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P34-211-2),
septembre 2004.
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■■ Partie 2 : Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (septembre 2007)
(Indice de classement : P84-204-2), novembre 2004.
■■ Partie 3 : Guide à l’intention du Maître d’Ouvrage + Amendement A1 (août 2007)
(Indice de classement : P84-204-3), septembre 2004.
NF DTU 43.3 - Travaux de bâtiment - Mise en œuvre des toitures en tôles d’acier
nervurées avec revêtement d’étanchéité
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P84-206-1-1), avril 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P84-206-1-2), avril 2008.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P84-206-2), avril 2008.
NF DTU 43.4 - Travaux de bâtiment - Toitures en éléments porteurs en bois et
panneaux dérivés du bois avec revêtements d’étanchéité
■■ Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (CCT) (Indice de classement :
P84-207-1-1), octobre 2008.
■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (CGM) (Indice de classement :
P84-207-1-2), octobre 2008.
■■ Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (CCS) (Indice de
classement : P84-207-2), octobre 2008.
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■■ Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement :
P 41-212-1-2), novembre 2007.
3. Eurocodes
NF EN 1990 : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures +
Amendement A1 (juillet 2006)(Indice de classement P06-100-1), mars 2003.
NF EN 1990/A1/NA : Eurocodes structuraux – Bases de calcul des structures –
Annexe nationale à la NF EN 1990/A1 (Indice de classement P06-100-1/A1/NA),
décembre 2007.
NF EN 1990/NA : Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures - Annexe
nationale à la NF EN 1990 (Indice de classement P06-100-1/NA), décembre 2011.
NF EN 1991-1-1 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-1 : Actions
générales - Poids volumiques, poids propres, charges d’exploitation des bâtiments
(Indice de classement P06-111-1), mars 2003.
NF EN 1991-1-3 : Eurocode 1 - Actions sur les structures - Partie 1-3 : Actions générales
- Charges de neige + Amendement A1 (octobre 2015) (Indice de classement :
P06-113-1), avril 2004.
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4. Autres normes
NF EN 335 - Durabilité du bois et des matériaux à base de bois - Classes d’emploi :
définitions, application au bois massif et aux matériaux à base de bois (Indice de
classement B50-100), mai 2013.
NF EN 338 - Bois de structure - Classes de résistance (Indice de classement P21-353),
5. Guides ETAG
ETAG 001 - Guide d’Agrément Technique Européen sur les chevilles métalliques
pour béton - Édition 1997 + Amendement A1 (novembre 2006) + Amendement A2
(avril 2013).
ETAG 008 - Guide d’Agrément Technique Européen pour les kits d’escaliers
préfabriqués - Édition 2002.
ETAG 015 - Guide d’Agrément Technique Européen pour les éléments de connexion
tridimensionnels - Édition 2012. 205
6. Autres documents de référence
Guide « Bois contruction et propagation du feu par les façades en application de
l’instruction technique 249 version 2010 », CSTB FCBA, mars 2019.
Étude ACOUBOIS : « Étude sur la performance acoustique des constructions à
ossature bois », Institut technologique FCBA, CSTB, Cerqual, Qualitel, juin 2014.
Étude ADIVBOIS (accessible aux adhérents) : « Étude façades des bâtiments bois
multi-étagés - État de l’art et proposition de méthode d’évaluation des performances »,
mars 2020.
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Index
Bardage — 17, 50, 51, 53, 57, 70, 146, 147, 169, 171, 172, 175, 184
Bois de structure — 27, 34, 88
Bois massif de structure — 27
Humidité — 9, 17, 18, 27, 28, 29, 34, 38, 42, 45, 53, 70, 72, 87, 88, 98, 148, 150, 165, 185
Isolant — 54, 56, 77, 85, 95, 100, 115, 143, 144, 146, 148, 149, 151, 161, 166
Isolation — 22, 24, 45, 53, 54, 86, 100, 108, 143, 148, 163, 188
Menuiserie — 21, 22, 23, 62, 70, 74, 87, 89, 90, 117, 174, 188, 189
Montant — 9, 11, 51, 54, 86, 87, 90, 91, 93, 143, 167, 171, 178
Mur — 17, 21, 22, 23, 41, 49, 54, 70, 74, 76, 78, 80, 86, 93, 94, 95, 96, 100, 101, 103,
108, 115, 153, 163, 171, 173, 175, 177
Pare-pluie — 9, 21, 23, 49, 51, 79, 116, 151, 169, 173, 174, 175, 176, 177, 178, 179,
188, 189
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Pare-vapeur — 9, 21, 23, 56, 77, 79, 95, 98, 99, 100, 108, 116, 143, 148, 151, 161, 166,
175, 176, 186, 188
Parois — 21, 23, 36, 56, 79, 81, 83, 86, 87, 93, 96, 115, 116, 118, 141, 143, 144, 145,
146, 148, 153, 161, 165, 169, 185, 186, 188, 189
Plancher — 11, 21, 23, 36, 40, 42, 45, 72, 78, 79, 81, 83, 93, 95, 96, 97, 98, 99, 100,
101, 148, 178, 185, 186
Plaque de plâtre — 52, 54, 145, 165
Toiture — 23, 41, 54, 91, 102, 103, 104, 107, 115, 149
Index
208
Voile travaillant — 48, 83, 90, 91, 92
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Les sous-couches isolantes sous carrelage Bardage rapporté sur ossature secondaire
en bois
Les peintures et revêtements muraux collés
Bardage rapporté sur ossature secondaire
Garde-corps de bâtiments métallique
Installations photovoltaïques
Les couvertures en tuiles en toiture et façade
Écrans souples de sous-toiture Isolation des combles aménagés
Il a été rédigé par Émilie ORAND, ingénieur études et évaluation dans la Direction enveloppe,
isolation et sols (DEIS) du CSTB. Nous remercions Michel COSSAVELLA et Stéphane HAMEURY, CSTB,
pour leur collaboration.
SIÈGE SOCIAL
8 4 , AV E N U E J E A N J A U R È S | C H A M P S - S U R - M A R N E | 7 74 4 7 M A R N E - L A -VA L L É E C E D E X 2
T É L . ( 3 3 ) 0 1 6 4 6 8 8 2 8 2 | F A X ( 3 3 ) 0 1 6 0 0 5 7 0 3 7 | w w w. c s t b . f r