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a Miche Coben Hain [Nictasche, peés Rousseau ot Kant, en viendea au méme const, 'intéét a consat ese qu'il antorse néanmoins tise definition négative de la dscursvite pratique et qu'il Aessine en ers un possible qu'on pest ds lors apprchen- der} nouventx fu, ftae de maize anachronique, 3 pattie du savoir renowvelé de I inguintique ‘Walter Benjamin, dics une letue i Erst Schoen du 28 decembre 1917, déclisit poursuivre une «réflexion ‘lecspérée nr Jes fondements linguistiques de Fimpératit categorie, Je s'auat peut-eue fait qu'approfondic son désespoir. (28 ace 117, Larraisonnement (Rationalité pratique et sensibilité chez Kant) FRANGOIS CALORI Pourrions-nous voir I vie motales'tendre sans retour fe nouemémes? Il et au moins deux fagons chez Kant de nous représenter cete évestuelle mort morsle de homme. Elles ne constevent en auctne manitre des posibles ouvects pour Mhumanité, mai desinent, par leur syméerie méme, le eae dans lequel date usctire toute rflesion sures rapports de la rsuonalité pratique et del sensbiité dans pensée Kantienne, C'est 3 ce tte ‘uelles nous inézeseront [La premire de ces fguce et bien conaue et découle du suit respect de Tinjonction fondamentale dela Cr rigue de le aan pratique, selon laquelle « dans une loi pra tique, lt taion détemnine Iz volonté imméditemtent, rnon par Tentremise d'un sentiment de plasit ou de plac ', celuint ft présenté comme simple adj- vant sl déternination eationnelle La msjesé du devon’ ie § mdr ave es jou sances dela ie ella os prope, ellen ait soa wb, 1 pH AC, 28,1 8. Vea Die, ACV, 378, css Roa ie Ree sop po Ee ‘ipe de She de lpn ne), consents en Pea 119 ee Frans Calor ce quand mime on voudhicsecouer ensemble ces deux hole pour ley make les prventer en queue sone mmc um cede Fe cade ley 6 sparerent mal fe tow Bene elles mfmes nen allt ps ain. Fremibre cevei tonlenent Pag, et meme a a vie phy Bip 9 agit quelque force vie morale einai sans Mais ice 3 cette premix determination now fat rmaitent femement ls seconde earcteaion de hy thor morale de Thomme, quénonce avec force ly Dec tne del we ‘Lay a ps ehomme gi soit dépour de toot ec scot mot gucgun fk compltement pve de Toute recep & see season, sera moe ue plan tool pon ependte le lngge der meen) foe Miele more ne pose pl exter aucun atts mens Homans Gow st ie slon de os chinsgees) {= dsc dns le snialtées eine Stomeut dns a owe de ates fe matures parle eco comm as ngage des meen elt 2 Baa si Ron 28 120 Lionneent la vie morte elle-méme, et, par li de note humanité Ete homme, ce nest ps seulement étre dout de raison: {encore fautil pour cela que cee taiton pulse fre nme sison pore pratique ct determine notte abit par des ‘moti puremenc ronsel!. L'arbitre humains oppose 4 Tarbirion brn, pa eee ouverture dune double dter~ mination posible, sensible ou rationnele i ot Tarbitee animal est strctement asigné 4 la contrainte de stimu sensibles. Mat sesibiité n'est pas senlement ce qui fit notre communauté avec le vivant en général en ele aussi sinsent note singulanté au sein de eeluic, La ‘termination stctement eatonnelle de notte volonté qui conse la moraié dow ouvrir une diaension spé- ‘que de note sensi, sans laquelle nous serions ren voyés dla pure et simple animalté: étre homme se dni aus parla capacté 'prouver un sentiment spe= ‘ifiquement mor Est marquée ain Timporanee que revée le trisime chapitre de T'Analyigue de ta eis pure pratique. dans économie génésale de la seconde Coie, Sow le tive Fone recherche sur les mobiles de larson pure pre ‘ique, i Yatache & d&velopper une analyse du sentient de respect, unique sentiment moral 3 proprement paler, Sa lecture engage des rélexions décsves pour Tinter~ prétation ensemble dela philosophic pratgue de Kant duane que pour scompechension générale de bs natre dle nosre afeetivité et de notre senabité. Dewx ques ‘ions fondamentles constiteront ici Potion de notre siflexion. La premitre conceme le satut qui Iu st accordé dans P'éifce de In philosophie pratique kane seit rt se ne it pt Lous dence vat corpo emg 121 , se Panos Cat inne : que le respect soit «Ia mrait émeconsdée saijienen comtne ble Snie-tl ql ne S9Bt ithe on apendice a process de Anltiue,ayant ‘ope alee te compliment sts que sy jue aweune Guo fname poo i bso opener Rone: apparenan sors aux mages de elec, voie Tighe des qusionspycologaues ou aneopol~ feu? Ow bien doivon y voir ua Hew pavlepé FNroswen sr Vane mine di sue pre ane ‘hand DaerT Beane eve de PAnaligue gui prolonge fe chapte, Kant t-te oulige le earctre tie Seen de ete pre em comidéaton posave deb ques th da sentmene total en opponant a pac inital de Tentheuque wanscendante dats la premicee Cifve 3 Suton de ex quon ponat dsgner comme + ethé= Sige de asm pure prntgue»(expresion dont Kane ‘Popes de soiger le eater inadequate Senge de coconde Cre Laxéexion morale pours Commenter gue par ne inteeogaton sur Posi depres patiqes 4, fonds sr a Bon avant fabower b quewon de Finduence de ces pie wr neyo wctre ie de Fnlyigesalgne te destuon dy seatment de voute pon fonts: quant la dtersinaton dea volonté Ihonle May pour ne ps rer un earactre fondest, inquexion te sentiment more estlle pour auant tne question inesenlle? Taco ueion pve farce wate cone on importance pour i comprdension del ature du set ‘ma qu conte pou Katt a etégoie fondameniae {nowe afectite. Dan ele mesure la econnasnce m2 Leariconenens de Pexitence et dea pci un senimen authent- qpemen ton vicuhele moder lr coucpin du (fl ces Kant? Le sentient y tourer une foe Cecnplima en pene tne ecm tementempingue paychsloggue, ou tens ens ditcon date eae e's peophi teense payer me extention den dimension propre ‘bent enble, pour ne deve un ple ago ‘enimen, dune mae prblansique, non contd toh? Eady vir ibe sampunton = décre oo thes dénaoaion» fonda "Nour ne pisendone ps apport cide pons ces dee gues, qu engage, un cSt ue erp don dersemble de pllnopie page de Kaa, autre, une prc en compre de nga de pense dh senda. Now suppererom gee quelques lors pou is eexion, Caller en neanmoins gue par Eomvicton qv la quetan de la comtiion det ag ee sn ct tle we sua Ee Sordi ne sector one imporanee expe cs (ene ne ag pu dei seconde Cig patie Se son echt», dilantin le cone de oo 1. Va Fangs Mar, «Raton gue nace, A propos de Tastee Kane, Ao oy 7 2, Each int es mda mf ee mm hc ts antinori Vn, Is Se npc cone sea por ero se ‘eg aso ge), En on mee ops ip Sonddie wave le G9: Deora wae rape 123 Frais Calor de Tierréaton de ' Angin ver son sca eoséme Shaping) ct que Be thon Kxiense do. sentiment trouve dune feaine nance sv cle de voit ds Tale di repec. A celui qui vient Wachever Is Iectre des dew pre- mies chaptres de TAnaytign, som woistme chapire se présente demblée sou un jour pardosal, para postion nme de la question & laquelle le sentiment de respect Aloe apporter tne réponse! celle du mobile de a raison pie pratique. Comme le rappelleen efit notre texte dés es premifrer liges, 3 eete question une réponse sans fequivoque a de &é présente: «Le mobile de la ‘olonté hunnsine ne pest jamais etre autre que la Toi mnorale,*" Dee lors, pourguo! amorcer wn nouveat moment de ls rélexion ? Toute nouvelle tentative qui ‘efferent de substiter, ox méme seulement Fasoces, fon autre mobile 4 Joi ne se condamnerait-lle pas & manque» ce qi ex exentiel dans la valeur morale des fctions ws savoir que la oi détermine immédiatement Ia sepa ede vote ke nacre tS eRe i Feta gece dap 88 ie nr che scam Siem ete Some pr Rane Heyes Tigre v.72 no SRE AR A. Fc i Lanaisonnement volonté? Le mobile dont nous sommes ici en quéte ne pourra done ée fondamentalement tte que. la loi morale. Mais un aspect de cette question du mobile ddemeure néanmoins ouvert puisquelle engage la redac- sion dun trosiéme chaptre de T'Analtigae, Pour com prendre comment la question da sentient moral en eit venue a sidenefer celle du mobile de ln mason prae ‘igue, il nous faut zevenir sur les grandes lignes de ‘Yévoluton dela pensée kantienne quant au statut du tment dans la plalosophie pratique [Nous ne reviendrons pat ic sb période inaugurée pat Ia Reciee sur Pvidence des pinsps de ke thle ote etd la morale et développée notamment pa les isrstons sure sentient dba td sine. Le seat ‘ment est alors instirué au fondement de notre moral, sie nom du type de nécesité sahérente a devoit et Kant revendique sa proximité & F'égard des penseuts de sent ‘ment mon commencer par Hutcheson, leur pls Eai- nent représentant aux yeux de Kant, tout en asortisant \Femblde cette adhésion d'un certain nombre de eserves. C'est période corespondant i la deusitme molt des années 1760 et aux années 1770, période dintense rééhboration, oi se joue la destitution de toute position fondatece pour le sentiment dans Pondre de mort {que nous nous atacherons pis longuement sans pouvoie ‘malhienreusement rendee compte de ce process dats Je dail de ses multiples apes, tel ql apparsit non seule stent dans quelques textes publ, man surtout dans les volumes de rflexions et das les eanreriptions des cous de Kant. Les lignes de force de cette reise en question, sont bien connues. C'est d'aboed la flexion sa nature ame du sentiment en général qo va Etre déterminante Caractérisé par son esienille subjectivté, due peut avoir qu'une vabdité contingemte et privée, une Di 125 Frans Caer agit qui ne pen lat permet d'Eayer ln nécessité ec Tunivesaité propres i Texigence morale. Les penseurs {du seutiment moral succombent ainsi Tillusion de vou Joie fonder des principes objeca sur le fondement un Sentiment raicaentent subjecu?. Toujours i 4 cons- dence d'un état i ne peut valoir que comme consat de fait et nou comune whe exigence impézatve. De phi, foujous détermine comme plaisir 04 déplaisi le senti- tment, guand bien mlm ine dépendrt pas de ls com- Sidéeaion de notte avantge immédt, constituerat toujours un moyen obtenir une jouisance et serit incapable de fonder le carctée désincéres€ de- notte [Les premires avancées en direcion du cxtée d'uni- vvemabilité de notte maxime, notamment dans les Remar- (es fowthont kes ebermtions sar Te stent du bea etd Shine, cavers ne flexion su le appore del volomté particuize la volonté générale, contmbue également {une ceraine manige 3 rabatte la question de la fonda~ tion du jugement moral vers intelloctualié. C'est aus la pouvelle determunation de a ditinction denature entre la fenubilte et Tinellectalite, amtour de la Diserston te 1770, qui achive de marquer Miméduceilite da juge 1. Nee onmient fence cies me) Relay 6 poo AR dos (Fomine et deuiennese pce gol vor x serwens ees ‘Sri osc stat Reso (0017717. AY. 37 TE pgm sr ton re ml laden uu eee Risbale na ent?) AK ROX, 2 Une an ge oe ‘Sato pat fete pr ane eo ee ea 1 Relee 088 (7), AK AIL 126 Leisnnenent nat mt agin: le cate eu aie 4 specacasrementTappmenance dee lope tore en ent ql four ls premen Fencps He ‘cement , pour lequel nous avons pas de nom. Les Lent de méaphysgne édtées pa Pits présntent tune version partculerement développée del Ligon dont 4 posent alors Ie probléme et les dificultés rencontées Sie sentiment ne peut intervenir quant au discemsement 1 Reason 558 (777. AK XVI, 15 129 )/_ eee Frans Calor de ce qui ext notre devon, il doit pourtant nécesatement intervenir ds lore que cete repetsentation du bien doit me déterminer 3 pt. La contesinte objective doit deve- fir subjective pou se Bite force motice effective + Quid a connaisnce de Fentendement 3 I force de pouse leasjet action pour cette seule rivon que action Et hone en so, cet fore mote am nee qe nous Sonnoce a esentiment mora Le sentiment moral doit tla Ete ce par guol tine force mosceprocede des mol (ke Tentendemenn Ine peut pourtant sagt d'un sentiment spécque qui viendrat s'ajouter la repréenttion cs bien, cards oes ‘one secon plus détermings pa cette dere. Je dass Gue 1 le fos contest par_de pus concepts de YPentendement e mis en mouvement par de sentiments ‘i, seul, sont susceptibles de convoguer ma subjectivite 2 Taction. Kant a aloes pleinement conscience des dic ‘xls gu’ afte «Cre par entendemnt que on doit connate leben ‘ton doe pourene en voi oh Sentiment (.)-Je dois oir “in veoiment de ee qu et pw age de earment, mais [ge fe commis objeesvement par Tentendemeat se our Tovjour -dedsor one contradicion. Cat 8 now devons fire le bien paris vole du sentiment, nous le sons lors fare ui et arable. Mas ec ne peut se ie, pasque le Tren ne peut maleene afte noe sen Kant ne parvient pas ic sumonter cote dificult «Crest asurément quelque chose que Fon ne peut com prendre, mais sie quoi on peut encore discuer» Il Pefforce de déeemniner ce sentiment comme pls incl- 2 AK XXVIII 258, cad p30. 130 Lronaionnrien Jecmel ou spsiue!!, mais ausi satisfaction objective apres des principes univenellement valbles», sts que Ja posite méme de cee carctéintion soit dave jie. Ce pase itllectael ex irédctble a jou Sance sensible. I plat patce qe le pass et Sentiment de lx promotion de Is vic, qe lt vic ext le principe interme de Is spontanété, épanouisant done vee notre bere, qui emt 4 som pls have degre dane La rmoraité: «Ce qui est en accond avec Ia bere est en accord avec la vie complete e ce qui exten accord avec Ja vie compte phi. + Mais cette caacteration et ps approfondie et le ecours& Ia notion de sentiment n'est Jamas accepeé que par dfact ‘Nous appelont Je pvr dy bien wn seotinent, parce qe nose ne posvons erprimes ater foe see ‘ement mowice de a concine objectvement prague.» Les Lous dchique publiées par Menzer, qui sine crivent dan a contnuite de ces analyses, expriment avec force le caractére éaigmatigue de ls problematique ci eavitage Liemendement peat srinentjoges, mais que son ngemee poside une force, i'l puie deve mobile cig a pst pe volt 5 vets nclon en conuequnce, vol le snysere de I pee blush» * Ce mystite de la pierre philosophale et au moins en partic cehii de Ia transubetuntstion une exigence rmonle objective et adonnelle en un sentiment subject 131 Frames Caer ct sensible, sans que soient perdues dans cette opération Jes caractériiques propres de fs détermination morale. Le texte de oes Laos reconnaie eres une fore propre 3 TFentendement; mais Ia détermination de notre volonté nous oblige 4 penser sa traduction sensible, ne serat-ce {gue pour simmonter le solicitations memes de I ensb- Je qui Yopporent elle «< Lentnement pat elite nin bien gl pode tne fore mtn et det mat, rss etc ate nek paler de dress ctr de sent, Une sen lee quo secondersi avec a force motnce de Pentendement serutlesentinest ord (.)- On suru sentiment more ‘Fee mide Fentenderent pure ovr la seni ascorder tee en fre on motile» [Nous voild parvenus tés prés de ls formulation du probléme tel quil we pose dans a seconde Critique, a disintion des problématiques du principio didi sins et praia exes ne sae pas & determiner tune poston Iégime pour le sentiment moral. Le prin- cipe du dscemement du bien doit aus tele principe de son exécution, C'est bien la oi quiet aus le mobile de a volonté. En aucune maniée, la question portant sur le mobile de fa rason pure pratique ne poura consster & soci’ détermination ratinnelle wn sentiment quien assurerat eect Ine agia pas non plus de monteer ‘comment cette loi peut devenit mobile de la volonté: 3 132 Leanicnnenens on, une réponse a dé &té apponée, ou du é moneré quvaucune autre réponte que Tirréduceibiie dun » ft de la ation » ui temorne de son carctére pratique, ne pouvaie étre avancée nous nous heurtons ii Finsondabité méme de notre liber Kantprécse en des tems semarquablement lis ce dont sera question ie: nom pas ee de sao commen oi rmonle fount en ele-mésse un mobile, «mais ce que comme mobile, elle produit fo, pour mieux pale, dost produite) dans esp La sructure méme de Targumentation de ce chapitte ‘eproduit on un sens Je mouvement méme de TAns- lyague: de la méme figon que ln détermintion de la Wéritble nature e fonction dt sentiment moral ne pou vaitasiver gu’au cee dela réfexion, le mouvement de ppensée i Tauvre ici ne part pas de lb sphére de Talfectité, une observation ou d'une analyse de nos sentiments eux-mémes, qu permeenait de dégagee a spe- ‘ifiité d'un sentiment socepeble de recevoir ute signi ‘ation more, Le sentiment mora n'est pas découvest comme donné dans notre sens inteme. Paris de Taffectvitéclle-méme, c'est précsément manguer ee gti fa a valeur morale de nos actions et s'enfrmer ietme~ dablement dans le cercle de nos inclinations et de Jn recherche du bonieur. Les chapites précident dle VAnalyugue Tout suffsamment monte: considéré ‘comme principesdéterminants de nos ations, nos feet 1, Rp, ARV, 72,1 96; Sina gt copete prema rman meter seal 133 Frans Cal se canctéritent pat une fondamenale homogénéité, qui ne penmet en aucune maniére de disinguer des set timents spéciiguement moaux'. Toujous seasbles, empiriqus, contingents et pathologiques, ne sone pas Ja mesure de Texigence universal er d'incondi- tionnaité propre a Tedée ds devair. Quelle que sit Torigine de lareprésentation qui les susie, ds lots qu'ls sont prinipes déterminants, see compte leur itensité respective. L'aalyse qui établie a pertinence de notion proprement intellect, inéductble a1 Sentiment , ee done 3 la sensible? Une elle ‘conception a-relle seulement wn sens? Kant a évoqué par aileurs cette posbilté pour penser la question de la Beéattude divine, notamment das les Laons de méaphy- sigue et les Legns sur lt decine plilsopigue de a re gon publies par Polis et daeées respectivement des fanées 1775-1781 et du semeste diver 1783-1784. De es teates fortement trbutaires de la Metaphysics de Baumgarten et of utilisation de Tanalogie demevre non crtiguée, on retiendra que Kant asibue & Dieu, Lteacymacan so cmp 49 Pras Caer ‘par analogie et + aprés en avoir 6té toutes les limitae tions un équivalent de chacune de nos faults fonds rentals, y compes notre fculeé du sentiment’. Mais et analigon dn sentiment en Dies ne peut re asimilé 40 Grfid humain: il ne sauraic ére sensible, C'est pourquot il fut eeculerdevane Fusage du terme de sen Toment, pour Ist substituer ceux de Iola ou de ‘Millen, dans ls mesure ole sentiment «semble dési- ter quelque chose de senable °. Cet equivalent non Sconble du sentiment est ficuté qui permet de com- prendre Iatenbution § Dieu d'une béatitude humain. Or, est précisanent ce terme de Wohl qui ele pls fouvent utilise dés lors que Kant évoque Te caractére fntellectucl de la stisfiction morale. Et la Selltzfidene hat ese explictement dite «tewembler 3 a béatiude v', mime sl elle ne peut lui ce iesiee, puiegielle ne suri impliquer une indépendance towle 2 Tégand des inclinations et quelle n'est jamais pour homme qu'ane stisacion négative. De piu, le méme texte de Is Critique de le raion pique semble marquer tine distance entre le respect et fe sentiment proprement ‘it, puis’ ext sewement déerit comme un Ana gon de Gf der Last» ourtant, comment posrrions-nous clair ce qui est at ea eo et a aes be Sone ete pr se py Poe), AK AAV, 85, i gator make A.V, 150 Leanionnenent enous décrie comme «atiiction intellecrelle » depuis tune Biculté divine qui n'a elle-méme été posée quia logiquement ct négativement 2 partir de notre propre sentient, sats que nous puisions divantage en com prendee a posiblt ? Conumentce qui ext pense specific fquemene pour désigner la diffrence de Mhomine 3 Dieu pourrait rendee compee d'un sentiment proprement bois? Vnterrogaion sur s poste d'n «sentiment intel. lectuel » est lige 4 celle portant sur Pétablisement d'une vente « aultésupérenne ds sentiment. Ta dstine= fiom entre facuké sopériure ot fault infricnte eee ‘opéntoire pour le sentiment de pis et de dépas, comme elle est pour les autres ficult fondamentaes de esprit humain TL sphere de Vintellectulté correspond en eet origi tellement pour une facuké donnée 3 la possibile de ‘pouvoir lut asigner une dimension supérieure + bes eprésettons vies deuce Yeap se com pore de muniére pasive, par lequeis le set ent done Mfc (Game entenda qu'il put vafecterh-méme ou re ‘Mls pat tn objet, appuenent 3 Is fc ale de omits; en revanche, cells qui coaentent un por Sei (peti) appartennent 1 la Gel lle ‘de connaige, La premigwe et dsgnce aun comme lt fice iniome de conmsisonce, Ia seconde comme I fale apie» Cette distinction doi rete i la ficuké de dsi- rer: la fcuk infericure de déiercovrespond 3 des prin- jpet_matéricls de determination, Loi la facuké supérieure dépead d'un pracipe purement formel. Le 1, ings AK Wh, HO, 958959, Ren. a5 Fanos Calor ditinetion entre itolleculie et sensibiitéest ick aus pettinente, 4 tavers [opposition enre des mosis sen les et des motif inellectuls de détermination de La wolonté ‘Mais qu’en exe du sentiment, wositme force fonda- mentale de esp bumin ? Quelgues testes marginax Considérent non problemtigne extension de ce mode ft proposent un parle ect avec les autres faults I ‘eva sisi un texte qu fit pare ds complémen non ppublés de I'Andiopoloie + Lespit avin) de homme, comme ensemble de toutes Is repttsentaons qui ont ew ens a ue extension (phan) gut compet es to ments fondament gbe font fs Geuké de coanaisance, le sentiment de pair et de ‘pare la ald de dsr, legal ne dcomposent eb dos pasties corespondane a champ del sense et de Fmellecalte (ela de a conmisnce sense ow intllec~ fuel, dv pli ou dip senile itelletuel e da (sir on de Faveson senile oo ntelece. Les Lens de méaphysige «Pit » tablisaient sus rial d'une ficulé supérieure du pls et du déphisi, ‘qWellesidentfiient au sentiment moral, lequel se trou ‘ie quulié comme sentiment iatllectue La ficult iyi da pai ct du dps xt wn pou sir de touver ne stificton ou une isstisction dans es ‘jet gu mous afecten. La eal apne du plas eda {plc eon powworéproaver un pas ou un dpa cr not-meinsndependanament der djes: ensemble des ‘Stale ifsoures conse vel et Teasenble des ‘eas spércnes conse Mele.» 1 a, Egg A892 152 Leamisnnement Pourant, au terme du cheminement critique, dans Vineroduetion 3 la Crtigue del facile de gers vient sue Tarhitectnique des fculés de Pespet human, le passe du § IX qui fie référence, pour chacune de nos Faculté, «aux pouvoir de Vie en tnt us sont consi déxés comme supéneuts |, ne renvoie en aucune rmaniire, pour le sentiment it problématigue di en= timent moral, mais, bien sir, 4 celle du beau et des Jiugementsesthéxiquesafléchisans. Kan insite rou par tucuiéremene sur le Est que cette dimension supérieure doit dew pensée en rapport 3 la faculté de juger, ven toute indépendance vis-i-vis des concepts et des sensa- tons guise rapposten la détermination diy pouvoir de désrer et qui pourraient sist Eee immédiaeensentprati= ques 7. Le statu de faulté supérieure ese désormais bien précist: une fcuté accéde A une dimension supérieure Pour autant gull pose une aitonomic », Le senti= ment a pu étre élevé la dgnité de ficult supéxeuse parce qu'on 2 pu trouver dans Texcrcice dela faulted Joger des prinipes «pron pour le sentiment de psi. $ Indécouverte di sentiment moral ne slit pat & const- tuer une dimension supérieure du sentiment, ce ns ps parce quil s'aguat lv d'un simple anlagon » du senti= meat, dune satisfaction gui a!sppaetiendit pas en propre ila sensbité ec au Gafil Lx Crigue dela fat ie juge continue au contaire de maintenr le caractire pleinement » sentimental du respect, en afrmant gui 2h Com li Gls Dee, meme me el - Scene er 153 Frans Cal age d'une « modification partiuliée ct originale du Sentiments. Le sentiment moral ne correspond pas 3 la facule supérieure du sentiment parce qu'il ne répond ps {Tne Ieglation a prio propre 3 cette facalté inst que In waduetion sensible, le etentsement alec dela égs- Tikion propre ila ful de desire. Dans le phénomene alo respec, a eaison ne founit pas des peincpes« pro Ia facute du sentient, mais bien & a fault de desir. Le § 12 de la Cate dee fat dle juger peut ick 3 now ‘eau éteinvogué : Te sentiment de plait n'est pas dénive ‘pron de Vide de morale comme de a cause. Seule la ‘4zermination de la volonté Tes, laquelle se tadut par Vepreuve da sentiment de respect Tra ficult supéneute du sentiment coincide sins avec Je beau, Or nul ne songezt fire de ce demier une sacsbtion sntelleeulle- Bien au contaie, le méme texte rappelle que I pure sasfictonintellemelle » ne peut Ete pensce que dam un contexte moral, en Tsion vec la fculke de désrer, La woiséme Cniige ralise bina le découplage de ls problémaique de la faculté Supérieure ct de clle de Tintllecualité= iy a bien une forme supéricute de la faculté de sentiment, mas celle-i ne sisi plus dans I sphere de Tsntelleecoalé Ta caraetériition du sentiment moral comme satisfic- tion intelletuelle ne nous part done pas devoir xe fetenue, si nous devons Tentendro a sens propre. Le ‘qalifcatif ntllectuel ne determine ps le plas en tant due tel, mais vise davantage son origine satonnelle, ‘anifestant és oes som inéduceibiité non pas 3 sensi- Tit, at plies senses, mais aux seus pis des sen 3 Fagreable Il désigne le fie que ce sentiment n'est Lansiomnenent aun ¢scatiment de phisr fndé sur le sens inom ss qui ex produit, dan le sens inteme, parce qui ne relive en aucune maniéee de In rensibiié. demeure, comme cout sentiment, pleinement sensible wv 1 nous fudtait pousuvre cete analyse du sentiment ‘mon dans les uve ultéieures de Kant et notamment dans la Critigue dea fal de geo ele eich pasa Gonfonationmaiue sete ba et iu sublime. Nous préfrons restar ici dans une penpes- tive plus strictement morale en nous atachane 3 sire les Aéveloppement: de cette problématiqae dans Ia Decrine ea vot, ot elle se voit prolongée selon une perspective ‘quelque peu diffrence Dans som analyse des « devoirsenvers les autres, consi «éréssimplement comme des homie, la Dative de a rer présente le devoir de respect comme Fan des dese princtpes fondamentune qui segisent la laiton des Eves raitonnables dan le monde moral. Principe demise ds- tance, i ne peut éue pensé qu'ea apport au principe de rapproclement que constitu le devour d'amout, en ana~ loge explicie avec Funiver: physique et ses principes aweacion ec de répusion'! Veguilibre de ces deux forces fondamentles est absolument nécesaire, sous peine de voirse disoudee le monde moral li-méme. Or, Ingoduits comme des sentiment au § 25%, Tamour et le 155 Fraysis Calor pect, consis comme dein, # vient vies de fous rubstnce acre pcle§ 29 ih ne doivent pos fee cons comme da sien mas come Ss trasimes er compnnon «piqae» qk oe ent smb le rote a donne ethic» Appi (pe Tumour ce pore tt mer a0 Recor dela Sone Cage, qlee souwient dei gon dont Kant ¥ ‘Serene Te Sommondcneneérnasiqve amour pours posi Mas ete compehersion di epect eum ses pee save enon pur ecg, cone sige sine non comme sntinen, nde as Be pie comme te rember ene de Tae reper devon dns a seconde Cie Dan ces ds ext, I wal sur la notion de pect ne sea pas me va Danse ee a Dee se Te root ot ttn ue comune pet dc 8 dee gn pect de nove eppon mori Tare, que dit Year Saoplter les devo amon» Le reps de Cae te raongsiganocepe ene postion pus fonda: the ce dnd pes pour bon at eee rapt pour fae, Ine cache par scdement ne moda dun pu Eov ends come seinen (ehéeuenc, cere Spor ea oS wan, nie tow fe tne pr Cane, bat le concern he ‘Mla ein Gm ue poring ur cetqunce Fun’) mas onimenen aoe moe note ipa fpr nt 156 Leansiconnenent parsiculidve de notre vie more, mai vaue de notre sap- port la loi dans sa généralité Les devoirs d'amour eus- immes ne saaientSimposer sans que soit évelé le er- timent dui respect pour la loi, expression subjective de tout devo, Le »devoir de eespect évoqué pat ls Dine de lever ne conse ans que Tune des manifestations pariculitres de Texigence morale universelle qui ¥ex- prime subjectivement comme respect entend au sens premier, celui de le Criigu de terion pratique conde tion méme de now affection parle devo, celu-ci ne peut relever dun « devoir de respect» au sens propre, ‘auf ds engager dans un cerle san sue Dans un méme ordre idées, ib fiat se gander acconder Wop dimporence au texte de Ia Dai de vert qui Gare toute + ethésigue des mows» dit domaine propre de ls métaphysigue des maeur». Ce qui ot décit par n'est en eet pas dépoury équivoque, t ne pat pas comespondre au sentiment proprement moral qu'est le respece. Ee si une « ethé- tique des moeurs» ne peut éreinckuse dans Ia métaphy- Sige des meer proprement pare, cela ne signi ps {que Panalyie de la dimension « sentimentale » del deter- ‘mination morale appartienne pas de droit la xlexion pportnt sir ln «fandation » de cee métaphysique des ‘murs e¢ 3 une » ecigue de a rason pratgue. Loin de smn pcre ne pre di appa de as sone pnt me cin sn eo ‘Sok mn tei for Snr kde Thonem tes drmet {sci ene 3 reat lp a a ge 8 157 Prana Cal consttuer wn mouvement de reeul par rapport au cha~ pitte Ill de TAvalytique de la raion pe pratigne ou une {entative de « déentimentalsation + du respect, le texte de la Méphsigue des mrus wien a contre conirmet Ia nécesité de penser ne dimension proprement Gthéxique de notte determination morale, comme en témoigne le § XII de FIntrodvction de la Dacre dela erty, teste énigmatique par bien des aspects ‘Kant sy interoge sur Vexitence de « prénotions ceahaniques de la réceptivité de Fespet aux concepts de evoir en genta» . Que facil etende par > TT nous But dabord insster sur Je eaactée préalable! de ces prinotons, qi justifie leur examen dans le cadre de Tintedution dla Derive de la ver il s'agit bien de conditions de Vefectivité de mote monalité, Mais il ne faut pas se méprende sur lewe stat exact: en aucune maniere, ile agit de conditions objectives de notre ddevoir et de notre obéiance al le. Elles n’occupent de ‘ce it acune pesition fondattice pour la mort ele~ ‘néme, conformément & Tenseignement premier de lt philosophie pratique kanteane. La question des «préno= fions exthengues + appartent sins 3 ly problématique penétale dels subjecivation» de I contance objective fe a foi ut tnt celle du chapteeconsaeré au mobile de la raison pure pratique dans I seconde Cie #ce sont bien des « condisons subjtvs de Ia néceptvité pour le concept de devoir ‘Ces conditions tbjectives relavent sans ambiguité de cone ee 158, Learionnenent note seni: lu carte proprement eit ne ene de rppelé. Lae ibjecaton» dela lat pase par cat Glimert«purement reject" qt le ea Ineot et chacune deco prénovont se donee sn oom «afecton du sea tere St le ropect ct Tameside hommes ve ete a nombre de ces trénosonsexheagies, lle tentative wes ie por Ics wer de leur tenew afetive et pow tn propset tne snteprétition pratique (par opposition ie cshe= {iu n,comme ee See ea dans Fane des devon , 1a conscience , Tamour des hommes “ie “Mouchenlede> et le respect . Alors que lx Citigue dels raion pratique identifi Ls dimension pro- prement ehécigue de notre moricé au seul senrmnent ‘respect, elle se wouve désonmasdifiacée selon quatre Imodalts disinctes. Cette pluralté st 'aane plus sut- premante que le espect, qul apparaisaijusquic! comme TFanique sentiment moral, en est désormais distingue Deni come «la eepevité au plasieou au deplasir proctdant uniquement de la conscence de Paccord ou thy désiceord entre note action etl loi du devoir»? et encore comme « récepivies du libre abit qui le Bit mettre en mouvement par hi tivon pure pratique (et pat ‘Joi, le sentiment mora» endow tne bonne part dle ce que In ron pratique wait conte au respect. Nov y reconnassons en particulier ce sentiment qui oppose su sentient pathologigue en ce qu'il ne précéde pas la epréseneation de ls Toh, mais ex produit par elle ‘Le respect n'appart ii que comme « spect pour soi- sdme ot Il ne sidentiie ni i ls determination qu'en ‘donna la Chtigue dela onion pratique, of tas abord 1 Le $40 condemn cj mel en ue ome genie pla Sechrest eaten meer ces ew Oo ve ee Eligeim se b oncom & os are (Vt toh, 7 4 on hs, Ada ts s,s 163 Frans Cal eee pra dn fe et pa mncme ete spec pour at call propose ps toi por ls « Doctne lémesture de Tehique» lon anvele évoque les devoin de respec en reeignat Ce spect ener si meron dels consience morale pri ces pxé- notions eshctques dit Egaement fre hotée: lle et Tins nesement apporte une modalté de nowe fe Gi Cet elle ne se limite par hun spl sense ff conste dabord ea un ae Ge notre bon prague oe Comseinee mone et uso paige reprsemant 1 Tire human son devo dane cage eto nevient tne li que ce sot pour Faeiter 09 pow fe cana nr. ene ve os 4 dteriner ce questa devo tu pass ele ce rppore seulement a aaj a0 de deermince sl et en effet conform dans Son ation 3 fe que is ikon pratiqoe ial dst comme son devo Mais ce sng, conscience more alee pat Som ace le sentiment moral ets prsente aim come Sentiment avoir agi selon conselence: nous rewoU ‘ons me nouvel fis ce mouvement gui Gabbe 3 parr Ur lrvason patie ln speciené une moda ace the On peat opment remarguer que, en present consdence morale comme une affection de now set inet mon, Kan semble inrodvize une hirarcie ete tow ierentes petdpostion echésiqus: le sentient tnorl punt Stuer un nivesu pl ondamental ek “Shcface mone ots appar moins cone ue nollie alcove yeligue que comme ame modifier tion parocubre de ce gil avaie 2 dct sous Te pre= ter pain, 164 Larsionoement La recomnaisance du setut de prénotion eshétiaue pour bi conscience morale a. plusieurs comréquences Important que Kant 'emprese de titer. Come not tre prédlapostios, elle ne samsitrelever dune obliga~ tion ov d'un devoir de Tacquéir: ele est un «ft inévi- table», consteuaf de note nature méme. Ne pas avoir de conscience morale ne signe rien pour homme, sion le fat de ne pas se rendre atentif 3 cette voix qui toujours sone en nous : now retrouvons li un des motif récur- ren de la philosophic monle kantenne. La deunéme conséquence est sans daute plus problématigue, sion la fapporte 4 Taffimation constante chez Kant de Tstson ‘bbilté de notre intention, Hl en concluten effet qu'une ‘conscience quis tompe est ne abaindit On peut cetes Se miprende objectivement sue ce qui consttve on Alevoirou pas, maison ne peut se tomper ds lors sagt de fon “uge al maine suprsensible, au seul point de wue pratique. Les notions d«intérée de lt von» et de « besoin dela rie son. doivent ict retenir note attention importance de ce len inte de Is maison 3 a sensi- biité dns le sentiment de espect pour Pensemble dela philosophic kantienne apparit si nous nous inerrogeons fur la notion fondamentale dintérét de le tauon. La notion dintérét vaut de tout pouvoxr, de toute faeulee de esprit dés lors quid agit de comprendre les condi- tions de son exercice'. Or, en ant que fieulté des prin- copes, ln ison ace privlége sur les autres Geulés ‘vale detennine Titer de toutes les forces de Pesprit, alors que le sien se détermine hieméme, Liatért de Taio devient ain clef de vate du sytme des nude ft des Gultés de Vespit. Conformément la dualté de See usages, a aon et afectbe de deus intr: an intért speculate un itérée pratique. Toss deux vtent i Testension de Turage ails détermr rene, Mas Téquilibre entre ces deux incéréts doit tre rompu au profit de Tintérée pratique, de par lincon- Aliionnalieé qui satache & It raison pratique et en der= igre instance, parce que «tout inne es pratighe» [inter supréme se sévéle done Intec pratique de Is raison pure 1 py ANY, tn 1,784 167 Frans Caer Mais nous pouvons spprofondi note comprérension dela notion diners en nous fre par alleurs 3 la Afinition quien ex proposée, 3 paetir de sa eelaton 3 la Faculté de desir Ls bison de pair ave ba featé de sie, ans fn mesure of cere ason ex jugée comme valible pa Tentendement spr une Loi univeselle (mene 5 est tout 2 pls pour le sje), appellee.» a notion dTinistt se stue sisi 3 Varsiulion des facuis dese, de sentiment de larson, Seu es es du deo promos ne ave he, oppostion ax cates pve de aon green” fentsclement ds impulor sensible. Mas amet ne wane par detour Testes tabonmbles, t ae te pvt oncever dela volonté divine. La notion dimer ot dlne le prope dex eres tonal mas ns, co tive senublement see. Or, en conidérant la relsbon dh dese an ptr qu en et conse, Tues pra tive se dome selon une double modaté: 3 le pir frecideI detenmination de fat de sie, comme Prncpe de diternination, Mintré sera di ier dt enchant sie pat tt une dérermnationaeéetdnte Tela acu de dsr parson Fag an in fs ac spoon nc bron de sume Som oe. pe [Scion de sre ne ace Celene es Sach Foe i we Bt ee oqo cle eae peer dene appar ae dae» Ut EAS" AK Iv 2 Ren 9 168 Lanalnnement dela rason, d'un intéxée moral qui et as I innit supréme r, Celtic neat bien siren autre que le ro pect lui-méme + Toue ce qu'on designe sou le nom Finuéet moral conse uniquement dans le respect pout loi Linus supeime, auguel Vexercice de It raison ot avec elle eelus de Pememible de nos pouvoirs sone site ppendus, et dane le sentiment moral dt respect. La raison Sterne par elleeméme son propre intret, mas cete autoposition comprend nécesairement une dimension de écepivte, qui est indice de sa fintude. A la diféence de ls volonté divine, la raiton humaine doit, pour exeree, Fafecter d'un inte, produte ce sentient spécifque gu'est Ie respect: Paraomnement de la sensbi- Tite ert tine exentiel 4 Pexercce méme de [raison dase toutes sex dimensions, Non que ce demier se fonde dae Te sentiment: cet bien I akon qu produit cet itt ‘Mais ele ne saat déployer son exercice qu’en afectant notte sensbite, iscrivanten son crue cette articulation tu Sentiment dont nous avons esayé de rendee compte Sei Le sentiment morales ais 3 la fois comséquence de Fexereice de a sis et ce qu le condvionne, Ine st ait done Sage, avec cete notion, dam concept regional et suhuteme de Ls seule philosophic pratique True d'un « besoin de la ison + sscepible de guider tune extension de la aon pure au point de vue pratique? et deserve de compas dans «espace suprasensbleincom- :mensurble et plein de téndbres pour nous» nous recon- die Sgaement & Timportance revétue par le sentiment 169 Frama Calor moral, Béuonyant, sous Je tre de Seamer, cute t= tative de « pluloropher par sentiment, Kant récuse Trutilsition délrante de ce demice comme moyen une connaisance immédae et insprée du supasensible. La Tson ne peut abundonner su sentiment le principe de TPoreatation de notre pensée dans ce domaine. Mats elle ne peut prdtendre non plus nows founie un principe tbjectif qui pour valour comme connaissance spécula- tive. Kant tenvoie dos 4 dos Mendelsohn et Jacobi Srorienter dats li penée signife se determiner Passentiment 4 partic de pancipes mbjetif dela ison, qui re straint valoir come connaivance objective. Or ce principe subjectif «est sen d'autre que Te sentiment du besoin propre 3 la raison +: on voit que I solstion kan- tienne fe deoit d'une ceraine maniere, en asociant fe Sentiment etl raison, aux prncipes defends urlatérale- tment par chacon des protons. ‘Mats comment comprendre ce «sentiment Pun besoin dela tison #? N'y act pa Bune edourble confsion du rationnel et du sensible, qui menace de nous fir gis- ser 4 nouveau vers Texaltion ds Suhuigne? Conscient 4d danger qui menace alors, Kant sea explique das une ‘our note de Topuscale de 1786 +a mao ne sent ps lle st om insuinnce et pro Gh purl cedance tl connaimance

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