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La coccinelle

Sur un champ de lances de malachite


Parmi les branches de vieux cuivre
Sous un ciel taché de vert-de-gris
Chauffé par une pâle lumière

Fleurs d'épines de jade et moisissure


Aux pétales de vitraux mal choisis
Tombent gracieusement du ciel
En ressemblant des rubis, mais elles sont faux

Un spinelle rouge vole tranquillement


Sale avec un noir fumé
Il se dirige vers l'argent poli
Qui prend le visage d'un homme fatigué

Sur un doigt de la statue, un bague


S'effondre sans son spinelle
Et quand le crépuscule doré disparaît
La pierre trouve sa place sur le bijou

Ils se combinent facilement, et le monde-


Un mirage sous la lune qui veillais-
Est cassée dans gemmes morts
Et la lumière de pyrite s'eteigne

Un parfum à l'odeur des souvenirs


Imbibe l'aube du jour
Mon visage, caressé de doux rayons
Je me réveille étourdi par les feuilles

Dans un champ de tulipes je me trouve


À côté de moi, l'argent céleste
Et verre coloré et plumes brûlées
Le vent souffle doucement dans les ellipses

Je vois, après les pétales de sang


Une lueur d'instants perdus
Du métal et du verre une rose apparaît
Je m'approche, transporté de désir

Je regarde les feuilles de diamant


Et les pétales de cristal blanc
Dans laquelle se promène une coccinelle
J'arrache la fleur de la jeune herbe

J'ai tellement de chance de t'avoir rencontré,


Mon petite coccinelle au visage de rêve
Quoi qu'il arrive, définitivement
Je serai avec toi, j'ai décidé

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