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Si tu ne meurs ou la complainte

Je me rappelle de notre jeunesse


Heureuse et belle, nous étions sans problèmes
Mais aujourd’hui, je te vois et je pleure à chacun de mes pas
Je te vois devant moi, si vivant et mon plus grand amant
Mais aujourd’hui, devant moi, sans un mot, ni regard
Je vois encore tout nos exploits et merveilles
Qui aujourd’hui m’enchaînent pour me tenir dans ses bras
Je te vois, presque mort et mille fois, je songe à terminer ce qui a été entamé
Mais derrière toi, des vestiges de nous qui me tiennent
Alors, tu ne peux mourir et je ne peux non plus
Et je demeure, t’ayant juré que tu serais ma vie à l’image de notre amour.

Oui ! Ce soir je suis ivre ! Presque morte et pourtant, je ne suis pas prête de m’arrêter ! Pourquoi
prendre le risque de mourir si bêtement alors que j’ai encore tant à voir ?
Chaque jour, une aventure, un défi. Et si je meurs demain, ce n’est pas grave car quoi qu’il arrive, je
meurs dans un instant de grâce.
Ornis, une dame qui avait trop bu ce soir là.

Rabaisse-toi, je te vante
Vante-toi, je te rabaisse
Jusqu’à ce tu comprennes que tu es un monstre que l’on ne peut comprendre

Et quoi qu’il arrive, nous serons toujours amies.


Une amie qui ne m’a pas menti.

J’ai horreur d’entendre mon coeur battre. Il me rappelle à chaque instant que mes jours sont
comptés.

Trahir ? Trahir, c’est sortir du rang. Sortir du rang et partir dans l’inconnu. Je ne connais rien de
plus beau que partir dans l’inconnu.

Peut-être, n’ai-je jamais rien lu, rien vu de ce qui déshonore la vie ?

Peu de chose nous console car peu de chose nous afflige.

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