Vous êtes sur la page 1sur 19

 

 
 
 
 

LOI DES FINANCES 2011  
 NOTE SYNTHETIQUE SUR LES DISPOSITIONS 
FISCALES ET DOUANIERES  
 

Artémis Conseil _ Service Editorial _Janvier  2011 

Note également disponible sur www.artemis.ma 

Tél. : 05 20 37 70 72 (LG) – info@artemis.ma 
Après  l’introduction  des  amendements  proposés  par  les  deux  chambres  du  Parlement,  la  loi  de 
finances  n°  43‐10  pour  l'année  budgétaire  2011  a  été  promulguée  par  le  dahir  n°  1‐10‐200  du  29 
décembre 2010 et publiée au Bulletin Officiel n° 5904 bis du 30 décembre 2010. 

Globalement,  les  mesures  prévues  par  la  loi  de  finances  s’articulent  autour  des  principaux  axes 
suivants :  l’encouragement  de  l’investissement,  la  mobilisation  de  l’épargne,  la  réduction  de  la 
pression  fiscale  sur  les  petites  entreprises,  l’inclusion  du  secteur  informel,  la  simplification  des 
procédures et le renforcement des pouvoirs de contrôle de l’administration fiscale et douanière. 

La  présente  étude  a  pour  objet  de  présenter  les  principales  dispositions  fiscales  et  douanières 
retenues dans la loi de finances 2011 par nature d’imposition et de mesure. 

Seront ainsi présentés successivement les nouvelles dispositions du Code général des impôts (I), de la 
taxe  sur  les  contrats  d’assurances  (II),  du  Code  des  douanes  et  impôts  indirects  (III),  des  Tarifs  de 
droits de  douanes et des taxes intérieures de  consommation  (IV) et du Code de recouvrement des 
créances publiques (V).  

I‐ Code général des impôts :  

Les modifications apportées au CGI sont les suivantes :  

1‐ L'impôt sur les sociétés ‐ IS 

Exonération temporaire de l’imprimerie officielle du Royaume 

La  disposition  exonère  l’imprimerie  officielle  du  Royaume  relevant  du  Secrétariat  Général  du 
Gouvernement, chargée notamment de l’édition du Bulletin Officiel, de l’IS durant la période allant 
du  1er  janvier  au  31  décembre  2011. A  signaler  que  l’article  2‐I‐2°  du  CGI  rend  obligatoirement 
passible  de  l’IS,  les  personnes  morales  de  droit  public  qui  se  livrent  à  une  exploitation  ou  à  des 
opérations à caractère lucratif.  

Référence légale : article 247-XVII du CGI

 Introduction  d’une  précision  relative  à  l’inscription  en  compte  pour  les  produits  soumis  à  la 
retenue à la source 

L’inscription en compte des bénéficiaires des produits des actions, parts sociales et revenus assimilés, 
de  placements  à  revenu  fixe,  ainsi  que  des  produits  bruts  perçus  par  les  personnes  non  résidentes 
s’entend désormais de l’inscription en comptes courants d’associés, comptes courants bancaires ou 
comptes courants convenus par écrit entre les parties. 

Référence légale : article 4-III du CGI

Exonération des sociétés de gestion des résidences immobilières de promotion touristique 
 
A  l’instar  des  entreprises  hôtelières,  les  sociétés  de  gestion  des  résidences  immobilières  de 
promotion  touristique  bénéficieront  de  l’exonération  totale  de  l’impôt  pendant  5  ans,  suivie  de 
l’imposition permanente au taux réduit de 17,5% au‐delà de cette période, pour la partie de la base 
imposable correspondant  au chiffre d’affaires réalisé en devises dûment rapatriées directement ou 
par l’intermédiaire d’agences de voyages. 

Cette mesure est applicable à la partie de la base imposable correspondant au C.A réalisé en devises 
au titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. 

Référence légale : article 6-I-B-3° du CGI

Exonération des sociétés de services ayant le statut « Casablanca Finance City » 
 
 Exonération des sociétés de services ayant le statut « Casablanca Finance City », au titre du chiffre 
d’affaires à l’exportation et des plus‐values mobilières nettes de source étrangère réalisées au cours 
d’un exercice. Cette exonération s’applique pour une période de 5 exercices consécutifs, à compter 
du premier exercice d’octroi dudit statut suivie de l’imposition au taux réduit 8,75% au delà de cette 
période. 
De  même,  les  sièges  régionaux  ou  internationaux  ayant  ce  statut,  bénéficient  également  de  règles 
spécifiques  de  détermination  d’imposition.  Ainsi  et  sous  réserve  de  l’application  de  la  cotisation 
minimale, leur base imposable est égale en cas de bénéfice, au montant le plus élevé résultant de la 
comparaison du résultat fiscal avec le montant de 5% des charges de fonctionnement ; et en cas de 
déficit,  audit  montant  (base  imposable  ne  pouvant  être  inférieur  à  5%  des  charges  de 
fonctionnement). 

Ces sièges sont imposables à l’IS au  taux réduit de  10% à compter du premier exercice d’octroi du 


statut de « Casablanca Finance city ».  

A signaler que Casablanca Finance City est une grande place financière internationale ouverte à des 
entreprises financières, exerçant des activités sur le plan régional ou international dans le secteur de 

2
la  banque,  de  l’assurance  et  de  gestion  d’actifs,  et  non  financières  qui  fournissent  des  services 
professionnels.  

La  loi  n°  44‐10  promulguée  par  le  dahir  1‐10‐196  du  13  décembre  2010  (B.O  n°  5904  bis  du 
30/12/2010) fixe le statut de Casablanca Finance City et les conditions d’éligibilité. 

Référence légale : articles 6-I-B-4°, 8-VI, 19-II-A et B du CGI

Exonération  des  droits  de  location  relatifs  à  l’affrètement  et  la  maintenance  des  aéronefs 
affectés au transport international 
L’exonération  permanente  de  l’imposition  retenue  à  la  source  s’applique  aux  droits  de  location  et 
des  rémunérations  analogues  afférents  à  l’affrètement,  la  location  et  la  maintenance  d’aéronefs 
affectés au transport international.  

Cette disposition est applicable aux rémunérations versés, mis à la disposition ou inscrits en comptes 
des personnes non résidentes à compter du 1er janvier 2011. 

Référence légale : article 6-I-C-4° du CGI

Suppression des conditions d’exonération permanente des OPCR

Pour bénéficier de l’exonération permanente de l’IS, les Organismes de Placements en Capital Risque 
devaient  détenir  dans  leur  portefeuille  titres  au  moins  50%  d'actions  de  sociétés  marocaines  non 
cotées  en  bourse  dont  le  chiffre  d'affaires  HT  est  inférieur  à  50  millions  DH  (PME)  et  tenir  une 
comptabilité spécifique. 

Référence légale : articles 6-I-A-18° et 7-III du CGI

Réduction du taux d’imposition applicable au TPE
Les sociétés soumises à l’IS réalisant un chiffre d’affaires inférieur ou égal à 3 millions de DH HT au 
titre des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011 seront imposées au taux spécifique de 15% 
au lieu du taux normal de 30%. 

A souligner que cette mesure n’est pas applicable aux entreprises soumises à l’IR.  

Référence légale : article 19-II-D du CGI

3
2‐ L'impôt sur le revenu ‐ IR 

Prorogation de l’exonération de l’indemnité de stage jusqu’au 31 décembre 2012

L'exonération  de  l’indemnité  de  stage  mensuelle  versée  au  stagiaire,  lauréat  de  l'enseignement 
supérieur  ou  de  la  formation  professionnelle,  recruté  par  les  entreprises  du  secteur  privé  a  été 
prorogée au 31 décembre 2012 qui coïncide avec l’échéance du dispositif « Idmaj » ayant fait l’objet 
d’un contrat progrès entre l’Etat et l’ANAPEC.  

Cette incitation fiscale, mise en place en 2006, est un outil d’encouragement des entreprises pour le 
recrutement des diplômés sans expérience professionnelle en vue d’assurer leur employabilité. 

Référence légale : article 57-16° du CGI

Application du taux de 20% aux traitements et salaires des salariés des


sociétés ayant le statut « Casablanca Finance City »

Dans le cadre des incitations fiscales accordées à la place financière internationale de Casablanca, la 
loi de finances prévoit l’application du taux spécifique de 20% aux traitements et salaires bruts versés 
aux  salariés  qui  travaillent  pour  le  compte  d’une  société  ayant  ledit  statut  pour  une  période 
maximale de 5 ans à compter de la date de prise de leurs fonctions.  

Référence légale : article 73-II-F-9° du CGI

Prise en compte de la rémunération convenue d’avance dans le cadre du


contrat « mourabaha » et les intérêts de prêts accordés par les œuvres
sociales du secteur public ou privé et par les entreprises pour la détermination
du profit foncier imposable

Pour la détermination du profit foncier imposable lors de la cession d’un bien, le prix d'acquisition à 
prendre en considération comprend désormais également la rémunération convenue d’avance dans 
le  cadre  du  contrat  « Mourabaha »  souscrit  auprès  des  établissements  de  crédit  et  des  organismes 
assimilés  ainsi  que  les  intérêts  de  prêts  accordés  par  les  œuvres  sociales  du  secteur  public,  semi 
public ou privé et les entreprises. 

Référence légale : article 65-II du CGI

4
Exonération des intérêts des plans d’épargnes logement et éduction
En vue de l’encouragement de l’épargne longue, les intérêts servis au titulaire d’un plan d’épargne 
logement ou d’un plan d’épargne éducation, ouverts à compter du 1er janvier 2011, sont exonérés 
de l’impôt sur les revenus de placement à revenu fixe à condition que : 

‐  les  sommes  investies  dans  lesdits  plans  soient  destinées  à  l’acquisition  ou  la  construction  d’un 
logement à usage d’habitation principale du bénéficiaire et au financement des études dans tous les 
cycles d’enseignement ainsi que dans les cycles de formation professionnelle des enfants à charge ; 

‐ le montant des versements et des intérêts y afférents soient intégralement conservés dans lesdits 
plans pour une période égale au moins à 3 ans pour le PEL et 5 ans pour le PEE à compter de la date 
de l’ouverture des plans ; 

‐ le montant des versements effectués dans le PEL ne doit pas dépasser 400.000 et le PEE 300.000 
dirhams par enfant.   

Le  non  respect  des  conditions  d’exonération  engendre  la  clôture  du  plan  d’épargne  et  l’imposition 
dans les conditions de droit commun des revenus générés.  

Référence légale : article 68-V et VI du CGI

Exonération des profits réalisés dans le cadre d’un plan d’épargne actions
dont le montant des versements effectués par le contribuable ne dépasse pas
600.000 DH conservés intégralement avec les produits capitalisés pendant 5
ans

L’exonération s’applique aux revenus et profits de capitaux mobiliers réalisés, dans le cadre d’un plan 
d’épargne  en  actions,  ouvert  à  compter  du  1er  janvier  2011,  constitué  par des  actions  et  des 
certificats  d’investissement  inscrits  à  la  cote  de  la  bourse  émis  par  des  sociétés  de  droit  marocain, 
des droits d’attribution et de souscription et des titres d’OPCVM actions. Toutefois, les titres acquis 
dans  le  cadre  d’attribution  d’options  de  souscription  ou  d’achat  d’actions  de  sociétés  au  profit  de 
leurs salariés qui bénéficient des avantages fiscaux accordés aux stock‐options sont exclus. 

Le non respect des conditions d’exonération engendre la clôture du plan et l’imposition du profit net 
réalisé, ainsi que l’application des sanctions pour infraction aux dispositions relatives à la retenue à la 
source. 

Ainsi, seront  considérés comme profit  de capitaux  mobiliers, le  profit net réalisé par les  personnes 


physiques entre la date de l’ouverture d’un plan d’épargne en actions et la date du rachat, du retrait 

5
de titres ou de liquidités ou la date de clôture dudit plan. Ce profit net s’entend de la différence entre 
la valeur liquidative du plan ou la valeur du rachat pour le contrat de capitalisation à la date de retrait 
ou de rachat et le montant des versements effectués sur ledit plan depuis la date de son ouverture.   

Le fait générateur de l'imposition est constitué par le rachat, le retrait de titres ou de liquidités ou la 
clôture du plan d’épargne avant la durée de 5 ans.  

Par  ailleurs,  les  organismes  gestionnaires  des  PEA  doivent  souscrire,  avant  le  1er  avril  de  chaque 
année,  une  déclaration  récapitulant  tous  les  titulaires  des  plans  ouverts  au  cours  de  l’année 
précédente, qui doit comporter les indications suivantes : 

‐ les nom, prénoms, adresses et le numéro de la carte nationale d'identité du titulaire ; 

‐ les références du plan (numéro, durée, date d’ouverture) ; 

‐  la  valeur  liquidative  ou  la  valeur  du  rachat  pour  le  contrat  de  capitalisation  en  cas  de  clôture 
intervenant avant l’expiration de la durée prévue pour le bénéfice de l’exonération ; 

‐ le montant cumulé des versements effectués depuis l’ouverture ; 

‐ le montant de l’impôt retenu à la source. 

A signaler que la loi de finances dispose que les caractéristiques financières et techniques du PEA, à 
l’instar du PEL et du PEE, seront fixées par voie réglementaire.  

Référence légale : articles 66-II-B, 67-II, 68-VII, 84-III-B et 198 du CGI

Application du taux spécifiques de 15% aux revenus bruts de capitaux mobiliers de source 
étrangère 

En  vue  de  s’aligner  sur  les  standards  internationaux,  les  revenus  bruts  de  capitaux  mobiliers  de 
source étrangère, versés, mis à la disposition ou inscrits en compte du bénéficiaire à compter du 1er 
janvier 2011, seront imposés au taux de 15% au lieu de 30%.    

Référence légale : article 73-II-C-2° et G-6° du CGI

6
Entrée en vigueur des nouvelles échéances de dépôts de la déclaration annuelle du revenu 
global 

Les titulaires de revenus professionnels, déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire, et/ou de 
revenus autres que les revenus professionnels sont tenus à compter du 1er janvier 2011 de déposer 
leur déclaration avant le 1er mars de chaque année. 

Ainsi,  les  déclarations  au  titre  des  revenus  perçus  au  cours  de  l’année  2010  doivent  être  déposées 
avant le 1er mars 2011 pour : 

‐ les revenus professionnels déterminés selon le régime du bénéfice forfaitaire ; 

‐ les revenus fonciers ; 

‐  les  revenus  salariaux  ou  de  retraites  (deux  ou  plus)  versés  par  des  employeurs  ou  débirentiers 
différents ; 

‐ les revenus de source étrangère (pension de retraite, salaire, …).   

Toutefois, les titulaires de revenus professionnels, déterminés selon le régime du résultat net réel ou 
celui  du  résultat  net  simplifié  doivent  continuer  à  déposer  leur  déclaration  au  titre  des  revenus 
perçus au cours de l’année 2010, avant le 1er avril 2011, même si en plus dudit revenu professionnel, 
le  contribuable  concerné  dispose  d’autres  revenus  (fonciers,  salariaux,  pension  de  retraite)  à 
mentionner dans la déclaration.  

Référence légale : article 7-I de la loi de finances 2010 modifiant et complétant l’article 82-I du CGI

3‐ Taxe sur la valeur ajoutée ‐ TVA 

Prorogation de l’exonération du micro‐crédit
L’exonération  sans  droit  à  déduction  accordées  aux  opérations  de  crédit  effectuées  par  les 
associations  de  micro‐crédit  au  profit  de  leur  clientèle  a  été  prolongée  au  31  décembre  2011.  Ce 
délai est également prorogé pour le bénéfice des associations de micro‐crédits de l’exonération de la 
TVA à l’importation applicable aux équipements et matériels destinés à leur fonctionnement.  

Référence légale : articles 91-VII et 123-34° du CGI

7
Clarification de la date de début d’activité pour le bénéfice de l’exonération des biens 
d’investissement et d’équipement
La date de début d’activité à partir de laquelle est compter le délai de 24 mois pour le bénéfice de 
l’exonération  avec  droit  à  déduction  sur  les  biens  d'investissement  à  inscrire  dans  un  compte 
d'immobilisation  et  les  biens  d’équipements  acquis  par  les  entreprises  de  transport  international 
routier,  les  établissements  privés  d’enseignement  ou  de  formation  professionnelle  ainsi  que  les 
diplômés de la formation professionnelle, est celle du premier acte commercial qui coïncide avec la 
première  opération  d’acquisition  de  biens  et  services  à  l’exclusion des  frais  de  constitution  des 
entreprises et des premiers frais nécessaires à l’installation dans la limite de 3 mois. 

Toutefois, pour les entreprises qui procèdent aux constructions de leurs projets d’investissement, le 
délai  de  24  mois  commence  à  courir  à  partir  de  la  date  de  la  délivrance  de  l’autorisation  de 
construire,  avec  un  délai  initial  de  36  mois  pour  le  cas  spécifique  de  la  TVA  à  l’importation  et 
supplémentaire de 6 mois accordé en cas de force majeur, renouvelable une seule fois. 

A  préciser  que  les  biens  d’investissement  concernés  sont  exonérés  durant  toute  la  durée 
d’acquisition  ou  de  construction  à  condition  que  les  demandes  d’achat  en  exonération  soient 
déposées, auprès de l’administration fiscale dans le délai légal de 24 mois. 

Cette disposition est applicable aux entreprises qui n’ont pas épuisé au 31 décembre 2010 les délais 
de 24 ou 36 mois, selon le cas, ainsi que les délais supplémentaires. 

Référence légale : articles 92-I-6° à 9° et 123-22° à 25° du CGI

Hausse des taux spécifiques applicables à l’or, le platine et l’argent
Augmentation  des  taux  spécifiques  applicables  aux  livraisons  et  ventes  des  ouvrages  ou  articles 
composés en tout ou en partie d’or et de platine à 5 dirhams au lieu de 4 DH par gramme et à 0,10 
dirhams au lieu de 0,05 DH par gramme d’argent. 

Référence légale : article 100 du CGI

Réduction du taux de la TVA à l’importation applicable aux veaux destinés à l’engraissement  
Les  jeunes  veaux  destinés  à  l’engraissement  bénéficie  à  compter  du  1er  janvier  jusqu’au  31 
décembre 2011 du taux réduit de 10% au lieu de 20%. 

Référence légale : article 121-2° du CGI

8
Entrée en vigueur des nouvelles échéances de dépôts de la déclaration mensuelle et 
trimestrielle
Les entreprises qui n’effectuent pas leur déclaration par procédé électronique doivent à compter du 
1er janvier 2011 déposer leur déclaration du chiffre d'affaire et verser en même temps le montant de 
la taxe correspondante avant le 20 de chaque mois pour le régime de la déclaration mensuelle et le 
20 du premier mois de chaque trimestre pour le régime trimestriel. 

Référence légale : article 7-I de la loi de finances 2010 modifiant et complétant les articles 110, 111 et 176 du
CGI

4‐ Droits d’enregistrement ‐ DE 

Soumission  des  titres  constitutifs  de  propriété  d'adoul  et  de  notaires  hébraïques  aux  droits 
proportionnels au taux de 3% au lieu de 6% auparavant

Les actes d'adoul et de notaires hébraïques concernés sont les suivants : 

‐ titres constitutifs de propriété ;  

‐ inventaires après décès ;  

‐ renonciations au droit de chefaâ ou de retrait en cas de vente sefqa ; 

‐ retraits de réméré ; 

‐ mainlevées d'oppositions en matière immobilière ; 

‐ ventes de meubles ou d'objets mobiliers quelconques ;  

‐ donations de meubles ;  

‐ obligations, reconnaissances de dettes et cessions de créances ; 

‐ procurations quelle que soit la nature du mandat ; 

‐ quittances pour achat d'immeubles. 

Référence légale : articles 127-I-C-2°, 133-I-A-6° et B-6° du CGI

9
5‐ Droit de timbre ‐ DT 

Exonération des passeports des enfants des MRE
Bénéfice de l’exonération des enfants des marocains résidents à l’étranger âgés de moins de 18 ans 
des droits de timbre applicables aux passeports lors de la délivrance ou de la prorogation. 

Référence légale : article 250-I-9°

Soumission des documents établis sur support électronique au droit fixe de 20 DH par document

Référence légale : article 252-II-H-7° du CGI

6‐ Mesures communes 

Réduction  du  nombre  de  chambres  à  50  de  cités,  résidences  et  campus  universitaires  pour  le 
bénéfice du taux réduit de 17,50%

Bénéfice pour une période de 5 ans à compter de la date d’obtention du permis d’habiter du taux de 
17,50%  au  titre  des  revenus  provenant  de  la  location  de  cités,  résidences  et  campus  universitaires 
constitués désormais d’au moins 50 chambres au lieu de 250 chambres auparavant. 

Ces constructions bénéficient également de l’exonération avec droit à déduction au titre de la TVA 
pour  le  même  nombre  de  chambres.  Le  même  régime  fiscal  est  applicable  en  matière  de  droits 
d’enregistrement. 

Référence légale : articles 6-II-C-2°, 92-I-29°et 130-II-A du CGI

Introduction  de  la  possibilité  de  procéder  à  la  formalité  d’enregistrement  et  de  timbre  par 
procédé électronique
Après, l’IS, l’IR et la TVA, la formalité d’enregistrement et de timbre peut également être accomplie 
par procédé électronique dans les conditions qui seront fixées par arrêté du Ministre de l’Economie 
et des Finances. Il reste entendu que cette formalité produira les mêmes effets juridiques que celle 
accomplie sur les actes établis sur support papier.  

Référence légale : article 155 du CGI

10
Entrée  en  vigueur  de  l’obligation  de  souscrire  les  déclarations  et  effectuer  les  versements 
prévus  par  le  CGI  auprès  de  l'administration  fiscale  par  procédés  électroniques  pour  les 
entreprises dont le CA est égal ou supérieur à 50 millions de dirhams hors TVA  

Après les grands contribuables en 2010, les entreprises dont le C.A est égal ou supérieur à 50 millions 
de  DH  HT  doivent  souscrire  leur  déclaration  et  effectuer  les  paiements  par  procédés  électronique. 
Cette mesure s’applique à toutes les déclarations à souscrire à compter du 1er janvier 2010 – même 
celles relatives à l’exercice 2009 ‐, en matière d’IS et de TVA (en attendant la publication de l’arrêté 
du Ministre des Finances relatif à l’IR).  

Référence légale : article 7-I de la loi de finances 2009 modifiant et complétant les articles 155 et 169 du CGI

Introduction de la notion de contribuable catégorisé par l’administration fiscale
A l’instar de ce qui a été fait en matière de règlementation douanière, la nouvelle disposition prévoit 
pour les contribuables en situation fiscale régulière, le bénéfice d’un traitement préférentiel de leurs 
dossiers  auprès  de  l’administration  fiscale,  dans  les  conditions  qui  restent  à  définir  dans  un  texte 
réglementaire. 

Référence légale : articles 7-III de la loi de finances et 164 bis du CGI

Consécration  de  la  doctrine  administrative  qui  assimile  la  compensation  des  créances  à  une 
mode de règlement
Pour  la  déduction  d’une  charge  du  résultat  fiscal  dont  le  montant  facturé  est  égal  ou  supérieur  à 
20.000 DH, la nouvelle disposition assimile la compensation avec une créance à l’égard d’une même 
personne à un mode  de règlement à l’instar du  chèque barré  non endossable, effet de  commerce, 
moyen  magnétique  de  paiement,  virement  bancaire  et  procédé  électronique.  Toutefois,  cette 
compensation  doit  s’effectuer  sur  la  base  de  documents  dûment  datés  et  signés  par  les  parties 
concernées et portant acceptation du principe de la compensation. 

Référence légale : articles 11-II, 36, 106-II et 193 du CGI

Prorogation des mesures relatives à la transformation de l’activité d’une personne physique à 
une personne morale
Les mesures prévues par la loi de finances 2010 relatives à la transformation de l’activité en personne 
morale  ont  été  reconduites  jusqu’au  31  décembre  2011  pour  les  personnes  physiques  exerçant  à 

11
titre  individuel,  en  société  de  fait  ou  dans  l'indivision,  au  31  décembre  2010,  une  activité 
professionnelle passible de l'IR, selon le régime du résultat net réel ou du résultat net simplifié. 

Toutefois, les éléments d’apport doivent être évalués par un commissaire aux apports choisi parmi 
les personnes habilitées à exercer les fonctions de commissaire aux comptes. 

De même, la société bénéficiaire de l’apport doit s’engager également dans l’acte d’apport à ajouter 
aux  plus‐values  constatées  ou  réalisées  ultérieurement  à  l’occasion  du  retrait  ou  de  la  cession  des 
éléments non concernés par la réintégration, les plus‐values qui ont été réalisées suite à l’opération 
d’apport et dont l’imposition a été différée. 

Les éléments du stock à transférer à la société bénéficiaire de l’apport sont évalués, sur option, soit à 
leur valeur d’origine soit à leur prix du marché. 

Les éléments concernés ne peuvent être inscrits ultérieurement dans un compte autre que celui des 
stocks. 

A défaut, le produit qui aurait résulté de l’évaluation desdits stocks sur la base du prix du marché lors 
de l’opération d’apport, est imposé entre les mains de la société bénéficiaire de l’apport, au titre de 
l’exercice au cours duquel le changement d’affectation a eu lieu, sans préjudice de l’application des 
pénalités et majorations. 

En  cas  de  non  respect  de  l’une  des  conditions  et  obligations  précitées,  l’administration  fiscale 
régularise la situation de l’entreprise ayant procédé à l’apport de l’ensemble de ses éléments d’actif 
et du passif. 

Référence légale : article 247-XVII du CGI

Prorogation  jusqu’au  31  décembre  2012  des  dispositions  de  la  loi  de  finances  pour  l’année 
budgétaire  2009  concernant  la  réduction  d’impôt  en  cas  d’augmentation  du  capital  pour  les 
sociétés existantes au 1er janvier 2011 et qui : 

‐ procèdent à l’augmentation de leur capital social entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2012 
inclus ; 

‐ ne procèdent pas avant l’augmentation du capital à une réduction depuis le 1er janvier 2010 ; 

‐ réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions de  dirhams HT au titre  de chacun  des quatre 


derniers exercices clos avant le 1er janvier 2011.   

12
Référence légale : articles 247-XX du CGI et 7-V de la loi de finances 2009

Encouragement  des  entreprises  du  secteur  informel  à  s’identifier  auprès  de  l’administration 
fiscale du 1er janvier 2011 au 31 décembre 2012
Les entreprises exerçant avant le 1er janvier 2011 une activité passible de l’IR et qui s’identifient pour 
la première fois auprès de l’administration fiscale, en s’inscrivant au rôle de la taxe professionnelle 
ne seront imposables que sur la base des revenus acquis et des opérations réalisées à partir de cette 
date. 

Pour les entreprises dont les revenus professionnels sont déterminés selon le régime du résultat net 
réel ou sur option selon celui du résultat net simplifié, les stocks éventuellement en leur possession 
sont évalués, de manière à dégager, lors de leur cession ou retrait, des marges brutes supérieures ou 
égales  à  20  %.  En  cas  d’assujettissement  à  la  TVA,  la  marge  brute  réalisée  sur  la  vente  des  stocks 
ayant fait l’objet d’évaluation, est soumise à ladite taxe sans droit à déduction, jusqu’à épuisement 
dudit  stock.  Pour  ce  faire,  les  contribuables  concernés  sont  tenus  de  déposer  au  service  local  des 
impôts,  l’inventaire  des  marchandises  détenues  dans  le  stock  à  la  date  de  leur  identification  en 
faisant ressortir la nature, la quantité et la valeur des éléments constitutifs dudit stock. 

A  préciser  que  les  contribuables  qui  s’identifient  pour  la  première  fois  bénéficient  également  des 
avantages prévus par le Code général des impôts. 

Toutefois, il est à souligner que cette mesure d’inclusion du secteur informel n’a pas été introduite 
au niveau de la loi n° 47‐06 relative à la fiscalité locale, régissant notamment la taxe professionnelle 
et la taxe de services communaux. 

Référence légale : article 247-XVIII du CGI

7‐ Procédures fiscales 

Introduction de l’obligation d’accompagnement de l’avis de vérification de la charte du 
contribuable
Dans  le  cadre  du  renforcement  des  droits  des  contribuables  faisant  l’objet  de  vérification  de 
comptabilité,  l’avis  de  ladite  vérification  doit  désormais  être  accompagné  de  la  charte  du 
contribuable qui rappelle les droits et obligations prévus en matière de contrôle fiscal. 

Il s’agit d’un guide qui prévoit les démarches à suivre durant les phases de la procédure du contrôle 
fiscal.    

13
Référence légale : article 212-I du CGI

Modification du champ d’investigation du contrôle fiscal pour intégrer la vérification ponctuelle 
En vue de la rationalisation des opérations de contrôle fiscal, la vérification de comptabilité pourra 
porter soit sur tous les impôts et taxes, soit sur un ou plusieurs impositions ou quelques postes ou 
opérations déterminés figurant sur une déclaration ou ses annexes se rapportant à toute ou partie 
de  la  période  non  prescrite.  A  cet  effet,  l’avis  de  vérification  doit  préciser  la  période  objet  de 
vérification, les impôts et taxes concernés ou les postes et opérations visés par le contrôle.    
Toutefois, lorsque la vérification a porté sur des postes ou opérations déterminés, au titre d’un ou 
plusieurs  impôts  ou  taxes,  pour  une  période  déterminée,  l’administration  fiscale  peut  procéder 
ultérieurement à un autre contrôle au titre de toutes les impositions et pour la même période, sans 
que  ledit  contrôle  puisse  entrainer  le  rehaussement  des  montants  des  redressements  ou  rappels 
retenus. A préciser que la durée cumulée de la première et de la deuxième intervention sur place ne 
peut excéder la durée normale de vérification prévue en la matière.  
Ces dispositions sont applicables aux opérations de contrôle dont l’avis de vérification est notifié à 
compter du 1er janvier 2011. 

Référence légale : article 212-I et II du CGI

Introduction d’un délai maximum pour la communication des requêtes à la commission locale 
de taxation et la notification de ses décisions aux contribuables

Dans le cadre de la procédure normale de rectification des bases d’imposition, un délai maximum de 
4 mois a été fixé pour l’inspecteur des impôts en vue de : 
‐  la  communication  à  la  CLT  des  requêtes  et  documents  relatifs  aux  actes  de  la  procédure 
contradictoire  à  compter  de  la  date  de  notification  à  l’administration  du  pourvoi  du  contribuable 
devant ladite commission ; 
‐ la notification aux contribuables des décisions de la CLT suivant la date de la décision.   
Par  ailleurs  et  dans  le  cadre  de  la  procédure  devant  les  CLT,  il  est  prévu  que  le  président  de  la 
commission convoque les représentants des contribuables et de l’administration, au moins 15 jours 
avant  la  date  fixée  pour  la  réunion.  De  même,  leurs  décisions  doivent  être  notifiées  à 
l’administration fiscale par les secrétaires rapporteurs dans un délai de 4 mois.  
Ces dispositions sont applicables aux requêtes et documents adressés par les contribuables à la CLT 
et à ses décisions notifiées aux intéressés, ainsi qu’aux recours introduits à compter du 1er janvier 
2011. 

Référence légale : articles 220-III et 225-II-A du CGI

14
II‐ Taxe sur les contrats d'assurances ‐ TCA 

En matière de taxe sur les contrats d’assurances, la loi de finances a prévu, à compter du 1er janvier 
2011, l’exonération au lieu de la taxation au taux de 3,50% des opérations ayant pour objet : 
‐ le versement d'un capital en cas de mariage ou de naissance d'enfant ; 
‐ l'acquisition d'immeubles au moyen de la constitution de rentes viagères ; 
‐  ou  effectuées  par  les  entreprises  faisant  appel  à  l'épargne  en  vue  de  la  capitalisation  et 
comportant,  en  échange  de  versements  uniques  ou  périodiques  directs  ou  indirects,  des 
engagements déterminés ; 
‐ ou bien dans le but de réunir des sommes versées par des adhérents, soit en vue de les affecter à 
des comptes de dépôt portant intérêts, soit en vue de la capitalisation en commun desdites sommes 
avec  participation  aux  bénéfices  d'autres  sociétés  gérées  ou  administrées  directement  ou 
indirectement par lesdites entreprises ; 
‐ ainsi que les opérations tontinières. 

Référence légale : III-2° et VII-7° du titre premier de l’annexe II du décret n° 2-58-1151 du 24 décembre 1958
portant codification des textes sur l’enregistrement et le timbre

III‐ Code des douanes et impôts indirects :

Augmentation du montant de l’amende pécuniaire infligée au transitaire en cas de non respect 
de ses engagements ou de non respect des règles d’exercice de la profession 
 
Lorsque le transitaire ne remplit pas ses engagements vis‐à‐vis de l'administration des douanes ou 
en cas de non respect des règles d'exercice de la profession, le montant de l’amende pécuniaire est 
désormais de 30.000 à 100.000 DH au lieu de 2.000 à 20.000. 

Référence légale : article 70-1° du CDII

Mise à la consommation des marchandises importées initialement sous le régime de l’entrepôt 
de stockage 

Selon  les  nouvelles  dispositions  relatives  aux  entrepôts  de  stockage  prévus  par  la  loi  de  finances, 
lorsque les marchandises importées initialement sous ce régime n’ont pas pu être placées sous l’un 
des régimes suspensifs de transformation pour l’exportation de produits compensateurs, une partie 
de ces marchandises importées peut être mise à la consommation avec paiement des droits et taxes 
exigibles en vigueur à la date d’enregistrement de la déclaration en détail pour la consommation. 
Il est tenu compte alors dans le calcul des droits et taxes exigibles, l’espèce, la qualité et la valeur 
desdites marchandises à la date d’entrée en entrepôt de stockage. 
A cet égard, il est à préciser que la partie des marchandises à mettre à la consommation sera fixée 
par arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances.  

15
Référence légale : article 130-2°-c) du CDII

Autorisée  de  la  cession  des  produits  transformés  pour  permettre  l’accomplissement  de 
fabrications fractionnées

En  matière  de  transformation  sous  douane  et  pour  permettre  l’accomplissement  de  fabrications 
fractionnées,  la  cession  des  produits  transformés,  quel  que  soit  le  degré  d’élaboration  atteint  par 
ces produits, peut être autorisée par l’administration des douanes suivant les conditions prévues par 
l’article  116‐5°  et  6°  du  Code  des  douanes  et  impôts  indirects.  De  même,  la  cession  des 
marchandises  qui  n’ont  pas  pu  subir  des  opérations  qui  en  modifient  l’espèce  ou  l’état  peut  avoir 
lieu  dans  les  mêmes  conditions.  Le  cessionnaire  doit  dans  ce  cas  remplir  la  condition  prévue  par 
l’article 163 ter dudit code. 
Il  est  prévu  également  que  les  marchandises  déclarées  sous  le  régime  de  la  transformation  sous 
douane  peuvent  être  remises,  sous  la  responsabilité  du  soumissionnaire,  en  sous‐traitance  à  une 
personne disposant de l’outillage nécessaire, sous réserve que cette personne en accuse réception 
sur un bon de livraison à conserver par le soumissionnaire. Ce dernier est tenu d’enregistrer dans ses 
écritures la livraison effectuée, conformément aux dispositions de l’article 116 du Code. 

Référence légale : articles 116 et 163 ter et quater-2°et 3° du CDII

  Cession des marchandises, droits et taxes dus compris dans les prix de cession, avec faculté, pour 
l’acquéreur,  d’en  disposer  pour  toutes  les  destinations  autorisées  par  les  lois  et  règlements  en 
vigueur en matière de vente des marchandises saisies devenues propriété de l'administration 

Référence légale : article 278-1° bis du CDII

Hausse du montant des amendes des contraventions douanières de deuxième classe :

‐ égale au double des droits et taxes ; 
‐ de 3.000 à 30.000 DH ; 
‐ de 30.000 à 60.000 DH ; 
‐ de 80.000 à 100.000 DH. 

Référence légale : article 293 bis du CDII

  Institution d’une contravention douanière de deuxième classe relative à l’exercice de la 
profession de transitaire en douane sans l’obtention d’un agrément. 

Référence légale : article 294-10° du CDII

16
Augmentation du montant de l’astreinte à 500 DH au lieu de 100 applicable par jour de retard 
pour les contrevenants au droit de communication dont dispose l’administration des douanes, sauf 
cas de force majeure dû à des causes naturelles dûment justifiées 

Référence légale : articles 301-1° et 42 du CDII

   Extension  des  avantages  accordés  à  l’exportation  temporaire  pour  perfectionnement  passif  au 
régime de l’entrepôt industriel franc et à celui de la transformation sous douane 

Référence légale : article 152-1° et 2° du CDII

IV‐ Tarifs des droits de douane et des taxes intérieures de consommation :  

1‐ Tarifs des droits de douanes 

Généralisation de l’application du taux minimum des tarifs des droits d’importation à 2,5%

La  disposition  vise  à  sécuriser  les  recettes  douanières  par  l’application  du  taux  minimum  aux 
importations, à l’exception de celles réalisées dans un cadre conventionnel préférentiel.  
 

Réduction du droit d’importation minimum applicable aux véhicules à technologie hybride ou à 
motorisation hybride à 2,5%  

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’encouragement de l’acquisition des véhicules respectueux 
de l’environnement.   
 

  Prorogation du bénéfice de la réduction des quotités du droit d'importation applicable à certains 
veaux jusqu’au 31 décembre 2011 

A rappeler que la loi de finances 2010 avait réduit la quotité du droit d'importation appliquée aux 
jeunes veaux de 233,5% à 2,5% pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2010.  
 
2‐ Tarifs des taxes intérieures de consommation 

Harmonisation  des  tarifs  applicables  aux  préparations  contenant  de  l’huile  de  pétrole  ou  de 
minéraux bitumineux à 154 DH  

17
 

V‐ Code de recouvrement des créances publiques : 

Introduction de la possibilité pour le directeur général de l’administration des douanes et impôts 
indirects 

Vous aimerez peut-être aussi