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une dimension technique, car la qualité, doit être d’abord le souci de proposer un
produit disposant des caractéristiques propres à satisfaire les attentes, exprimées
ou implicites, des clients pour mieux se les attacher et conquérir de nouveaux
marchés ;
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La normalisation, la certification, les essais et plus généralement les techniques
de management de la qualité peuvent grandement contribuer à améliorer cette
compétitivité lorsque les entreprises les intègrent dans leurs stratégies individuelles et
collectives.
La norme est un outil important pour la mise en œuvre d’une démarche qualité
grâce au lien de dialogue dans son élaboration. Elle participe ainsi au décloisonnement
et à l’esprit des relations clients-fournisseurs.
En conclusion, on peut dire que la qualité revêt un aspect très important et urgent
dans le processus de développement. Et c’est dans ce sens que nous avons choisi
d’entamer une étude sur la qualité.
- La deuxième sera consacré à une étude de cas réels, dans le but , entre autres, de
mesurer le coût de la non qualité constaté au niveau de PME/PMI implantées dans la
région d’Agadir.
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Chapitre I : L’avènement de la qualité.
- Introduction :
Dans un commerce mondial de plus en plus concurrentiel et en forte expansion,
avec un accroissement rapide de nouvelles technologies, la maîtrise de la qualité est une
exigence vitale que les entreprises du monde entier reconnaissent aujourd’hui.
Qualité des produits, qualité des services, qui s’appuie avant tout sur une écoute des
besoins et attentes des clients pour mieux les satisfaire.
L’enjeu est donc une démarche qualité pour toute entreprise ou organisme. Celle-ci
implique une dynamique et une évolution des hommes, depuis les directions générales à
travers toutes les fonctions et tous les niveaux de l’entreprise ainsi que son environnement.
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Des procédures appelées Military Standard formalisaient une méthode qui se
diffusera lentement dans le reste de l’industrie. Ces procédures sont basées sur l’AQL :
Average Quality Limit, traduit en français par le NQA, Niveau de Qualité Acceptable
qui représente le pourcentage d’éléments défectueux.
Grâce à ces travaux, certaines entreprises ont introduit des méthodes plus
performantes pour contrôler leurs produits. Le contrôle statistique appliqué aux produits
remplaçait graduellement l’inspection classique. Les plans d’échantillonnage
permettaient d’estimer la qualité des lots produits à partir d’un échantillon représentatif
du produit.
Cette période peut être classée comme celle d’une recherche pour la maîtrise de la
qualité. La croissance des capacités de production devenait supérieure à celle de la
demande des marchés intérieurs. Une réelle concurrence s’instaurait alors entre les
entreprises pour réduire les coûts de production sans maîtrise des coûts devenait
suicidaire. De plus, les consommateurs devenaient plus exigeants au niveau de la
performance du produit, des délais et des prix.
Durant cette période la concurrence ne se joue plus sur des marchés intérieurs
acquis, les marchés ayant tendance à se mondialiser.
De plus, des alliances se créent pour réduire les coûts de recherche, de
développement, de production et de distribution. L’objectif est d’accroître la
performance globale de l’entreprise pour faire face à la concurrence.
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Les conditions conjoncturelles de cette période permettent d’innover au niveau
des approches qualité. En effet, les deux concepts : assurance de la qualité et qualité
totale deviennent une base importante pour la construction et le déploiement de la
fonction qualité dans l’entreprise.
- L’âge du tri : les produits sont contrôlés, les bons sont acceptés et les mauvais
rejetés.
Cette évolution s’est faite par étapes successives. L’évolution des approches
qualité n’est que le fruit de l’évolution de cette définition afin de prendre en compte ces
nouvelles attentes :
- La performance :
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Par performance, le client s’attend à ce que le produit soit conforme aux
caractéristiques techniques annoncées par le producteur.
- Le délai
Le délai est venu se greffer dans la définition de la qualité lorsque le client avait
la possibilité de choisir, non plus en terme de performance et le délai a engendré un
nouveau paramètre, la disponibilité, qu’il a fallu apprendre à travers les flux de
production.
- Le prix
Au début, le prix était une notion liée presque exclusivement au prix d’achat,
mais aujourd’hui, il correspond à un nouveau paramètre, la valeur. Cette dernière est un
paramètre subjectif que le client attribue au produit, en fonction du prix qu’il paie et de
la satisfaction qu’il ressent.
- Le service
- La sécurité
- La pyramide de la qualité :
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Cet enrichissement continu, autour de la performance, du délai, du prix, du
service et de la sécurité, a mis en évidence quatre paramètres essentiels : la
disponibilité, la valeur, l’assurance et la sûreté.
La qualité en tant que composante industrielle, se mesure par son prix, c’est
à dire par le coût de la non conformité qu’il y a lieu de réduire et qui englobe les
coûts d’échecs, d’évaluation et de prévention.
Elle est donc profitable, car ce qui coûte est l’absence de la qualité : tout centime
dépensé à mal faire les choses, à les refaire ou faire ce qui n’a pas été prévu, vient en
diminution de la marge bénéficiaire de l’entreprise.
Les coûts de retouches, des mises à rebuts, des traitements de réclamations des
clients…, constituent pour l’entreprise un gisement important qui augmenterait son
profit sans pour autant nécessiter des investissements.
En outre, quels que soient le type d’industrie et ses propriétés, tous les
établissements ou commerces ont un besoin de systèmes qualité pour vérifier la
réalisation de leurs activités et de celles des fournisseurs et sous traitants (l’ensemble
objectif/personnel/processus/produit/services/
résultats), dans le but de gagner la confiance de la clientèle visée de façon efficace et
efficiente.
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III- Les outils de la qualité:
Les outils de la qualité représentent les moyens pratiques qui servent à résoudre
les problèmes que rencontre l’entreprise tout au long de sa démarche de progrès.
Ils constituent la boite à outils que peut utiliser un groupe de travail chargé d’un
projet d’amélioration de la qualité .
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améliorer la qualité d’un produit sans en augmenter le coût ou inversement à diminuer
le coût sans réduire le niveau des services rendus.
Les normes sont des accords documentés contenant des spécifications techniques
ou autres critères précis destinés à être utilisés systématiquement en tant que règles,
lignes directrices ou définitions de caractéristiques pour assurer que des matériaux,
produits, processus et services sont aptes à leur emploi.
L’ISO est une organisation non gouvernementale, créée en 1947. Elle a pour
mission de favoriser le développement de la normalisation et des activités connexes
dans le monde, en vue de faciliter les échanges de biens et de services entre les nations,
et de développer la coopération dans les domaines intellectuels, scientifiques,
techniques et économiques.
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Toutefois, si plusieurs acheteurs exigent de un système qualité de la part de leur
fournisseur, ce dernier sera incapable d’en instaurer un qui puisse satisfaire tout le
monde. En réalité, les grands acheteurs forcent les petites et moyennes entreprises à
respecter leur différentes exigences pour obtenir le contrat. Par la suite, les entreprises
reçoivent un bon nombre d’audits externes, dans lesquels les auditeurs examinent à peu
près la même chose, mais selon différentes références.
Les boutons sont utilisés dans l’aviation comme dans les machines agricoles, la
soudure joue un rôle dans l’ingénierie mécanique et le nucléaire, le traitement
électronique des données a pénétré toutes les industries et la nécessité d’avoir des
produits et des processus écologiques, ainsi que des emballages recyclables ou
biodégradables, est une préoccupation universelle.
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La comptabilité intégrale entre systèmes ouverts suscite une concurrence saine
entre les fabricant et offre aux utilisateurs des options réelles car, agissant comme un
puissant catalyseur, elle favorise l’innovation, l’accroissement de la productivité et la
réduction des coûts.
- Pays en développement
Conclusion.
La normalisation est une condition qui prévaut dans un secteur donné lorsque
la grande majorité des produits ou services se conforment aux même normes. Cette
condition est le fruit de l’élaboration d’un ensemble d’accords consensuels entre tous
les partenaires économiques du secteur industriel en question : fournisseurs, utilisateurs,
et souvent les gouvernements.
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La compatibilité des biens et des services,
Les utilisateurs accordent une plus grande confiance aux produits et services qui
sont conformes à des normes internationales. L’assurance de cette conformité peut être
fournie par le biais d’une déclaration du fabricant ou par des audits effectués par des
organismes indépendants.
Des dizaines de milliers d’entreprises mettent en œuvre la série ISO 9000 qui
fournit un cadre pour le management et l’assurance de la qualité. La série ISO 14000
fournit un cadre similaire pour le management environnemental.
M , Kg , S, K , Mol , Cd , sont les symboles qui représentent les sept unités de
base du système international d’unités connu sous l’abréviation SI . Le système SI fait
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l’objet d’une séries de 14 normes internationales. Sans ces normes, le commerce et les
échanges seraient anarchiques et le développement technologique serait freiné.
Formats de papier : La norme d’origine fut publiée par le DIN en 1992. Utilisée
mondialement aujourd’hui sous l’indicatif ISO 216 , la norme relative aux formats de
papier permet des économies d’échelle rentables pour les producteurs et les
consommateurs.
Sécurité des câbles en acier : utilisés dans les tours de forage pétrolier, à bord des
bateaux de pêche, dans les mines, dans toutes sortes d’ouvrages de construction, pour
les ascenseurs et les téléphériques … Etc. Les normes internationales ISO définissent de
façon systématique les caractéristiques fondamentales telles que les dimensions, les
finitions de surface, le type de construction, la classe de résistance des fils, la charge
minimale de rupture et la masse linéaire.
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Section IV- Les membres de l’ISO.
Les comités membres de l’ISO sont les organismes nationaux les plus
représentatifs de la normalisation dans leurs pays. Il en découle qu’un seul organisme
par pays peut être admis en qualité de membre de l’ISO .
Informer les parties susceptibles d’être intéressées, dans leur pays, des
possibilités et des initiatives pertinentes en matière de normalisation
internationale,
S’assurer qu’une position concertée des intérêts du pays puisse être présentée lors
des négociations internationales menant à des accords normatifs ,
Les comités membres ont le droit de participer et d’exercer leur droit de vote
complet au sein des comités techniques et comités chargés de l’élaboration
d’orientations politiques de l’ISO.
L’ISO a créé aussi une troisième catégorie de membres : membres abonnés pour
des pays à économie très limitée. Ces membres abonnés paient une cotisation réduite
qui leur permet néanmoins de rester en contact avec la normalisation internationale.
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Qui fait le travail ?
Tout comité membre qui s’y intéresse a le droit d’être représenté au sein du
comité traitant d’un sujet particulier. Les organisations internationales
gouvernementales et non gouvernementales ayant des liaisons avec l’ISO prennent
également part aux travaux . L’ISO collabore étroitement avec la commission
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électrotechnique internationale (CEI) sur toutes les questions de normalisation
électrotechnique.
- Consensus
Les points de vue de tous les intéressés sont pris en compte : fabricants,
vendeurs et utilisateurs, groupes de consommateurs, laboratoires d’essais,
gouvernements, professionnels de l’ingénierie et de recherche.
- Volontariat
Le besoin d’une norme est en général manifesté par un secteur de l’industrie, qui
fait part de ce besoin à un comité membre national. Ce dernier soumet le projet à l’ISO
dans son ensemble. Lorsque le besoin d’une norme internationale a été reconnu et
formellement approuvé, la première phase consiste à définir l’objet technique de la
future norme.
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Lorsqu’un accord sur les aspects techniques devant faire l’objet de la norme est
atteint, une deuxième phase commence au cours de la quelle les pays négocient le
détails des spécifications qui devront figurer dans la norme. Il s’agit de la phase de
recherche de consensus.
Le nombre de points que chaque membre est invité à payer est calculé à partir
d’indicateurs économiques : produit national brut (PNB) et valeur des importations et
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des exportations la valeur du point de cotisation est fixé chaque année par le conseil de
l’ISO.
La CEI est un organisme non gouvernemental, alors que les membres de L’UTI,
agence spécialisée de l’organisation des Nations Unis, sont des gouvernement.
Les trois organisations collaborent étroitement dans la normalisation des
technologies de l’information et des télécommunications.
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L’ISO a reconnu des organisations régionales de normalisation représentant
l’afrique, les pays arabes, la région couverte par la communauté des Etats indépendants,
l’Europe, l’Amérique latine, la zone pacifique et les nations de l’Asie du sud –est. Cette
reconnaissance se fonde sur l’engagement pris par les organismes régionaux d’adopter
les normes ISO –sans modification, chaque fois que possible –comme normes
nationales de leurs pays membres et de ne procéder à l’élaboration de normes
divergentes que s’il n’existe aucune norme ISO susceptible d’être adopté directement.
I- Définition :
Participation de tous les membres, ce qui selon nous doit inclure non seulement
les employés mais aussi tous les collaborateurs dépendants et indépendants
ainsi que les alliés stratégiques.
Cette définition néglige à tort la satisfaction des sous –traitants. Elle n’est pas
originale en évoquant la « participation de tous les membres » car de nos jours tout le
monde parle de « mobiliser les forces vives ».
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Aujourd’hui, le principe énoncé par Feigenbaum dans son livre « Total Quality
Control », il y a quarante ans est couramment admis mais ne donne pas toute la
dimension de la QT.
Tout en restant dans le cadre d’un aperçu de la qualité totale, nous voulons donc
mettre l’accent sur ce qui, à notre avis, la différencie des autres systèmes de gestion et
en fait le mérite.
La QT nous intéresse par son sous –système du leadership et son sous –système
sociale. C’est en mettent en valeur l’identification du personnel avec son entreprise,
avec son groupe et avec sa tâche qu’on obtient la collaboration, la communication et la
créativité .La compétitivité est fréquemment basée sur l’innovation, et l’innovation est
basée sur la créativité du personnel auquel il faut donner l’espace ouvert et les moyens
de s’exprimer .
Quarante ans après son introduction, la QT est encore souvent mal comprise. On
a tendance à se focaliser sur les outils et on néglige les véritables mérites de ce système
de management moderne et puissant.
En guise de réponse nous pouvons utiliser une simple formule par la quelle on
peut mesurer la performance d’entreprises, à savoir :
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Recettes – Coûts = Bénéfice/investissements = Rentabilité
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système social ,la satisfaction des sous –traitants peut être assurée par la gestion des
processus ainsi que par une politique de partenariat adéquate.
L’assurance qualité ;
Toute entreprise sait qu’aujourd’hui que perdre un client est un luxe qu’elle ne
peut s’offrir. Une enquête américaine assez récente montre qu’un client satisfait fait part
de sa satisfaction à huit personnes, alors qu’un client insatisfait informe 24 personnes de
son mécontentement. On mesure alors que les coûts de la non qualité puissent être
phénoménaux.
Une notion fréquemment recentrée dans une démarche de qualité totale est le
COQ ( coût d’obtention de la qualité ) qui est composé de trois rubriques
fondamentales : la prévention, l’évaluation, et les défaillances.
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La qualité totale, par sa nature même, s’emploie à réduire le COQ par un investissement
massif dans la prévention pour éliminer les défaillances (panne, ratés….) et si possible
réduire les coûts d’évaluation de la qualité.
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V- La qualité totale dans son environnement
Lors d’une démarche de qualité totale, l’entreprise n’est pas une entité isolée,
simplement tournée vers ses profits, elle est un acteur majeur de la vie sociale,
partenaire de la collectivité.
Elle évitera de constituer la moindre gêne à son environnement par des actions
économiques bien sûr, mais aussi culturelles ou sportives. Elle fera partager ses
expériences, ses connaissances, ses talents, consciente qu’un combat pour la qualité ne
peut se mener que dans un monde préparé à la reconnaître et à la soutenir.
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Chapitre I - La qualité au Maroc.
Au Maroc, la qualité, qui était reléguée au second rang durant les précédentes
décennies, apparaît à l'heure actuelle comme étant un instrument privilégié du
développement et le catalyseur essentiel de la compétitivité des entreprises.
Les pouvoirs publics, conscients de l'importance de la qualité, ont créé en 1987 une
direction spécialisée au sein du Ministère de Commerce et de l' Industrie dont la principale
mission consiste à favoriser toutes les initiatives dans ce domaine et créer l'environnement
garantissant toutes les chances de succès.
Ainsi, la politique élaborée et mise en œuvre par le MCI entend donner une nouvelle
dynamique à la compétitivité des entreprises basées sur la qualité dans toutes ses
dimensions et notamment la maîtrise des coûts dans tout le cycle du produit, le
développement des compétences humaines, l'évolution vers le management participatif, la
conformité aux exigences des clients et une meilleure identité des produits marocains.
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Néanmoins, des choix stratégiques devraient être pris aussi bien au niveau des
pouvoirs publics qu'au niveau des Associations professionnelles pour assurer la
compétitivité des produits fabriqués localement.
2-Perspéctives :
En effet, durant ces dernières années, plusieurs programmes ont été réalisés au
Maroc et ont pour objectifs:
Les normes:
Les normes sont élaborées par consensus au niveau des comités techniques de
normalisation, lesquels sont composés d'Industriels, d'utilisateurs et de représentant de
l’Administration.
Ces normes sont évolutives aussi bien avec les besoins des utilisateurs qu’avec le niveau
technologique du pays.
Moyens d’essai :
Compte tenu du rôle important qu’il joue pour attester qu’un produit est conforme
aux exigences spécifiées par la norme, le MCI a accordé une importance particulière à la
mise en place de laboratoires d’essai, spécialisés par secteur d’activité.
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3- Réalisations :
Les efforts entrepris jusqu’à présent ont permis de développer une prise de
conscience de l’intérêt de la qualité et d’assurer une adhésion des principaux opérateurs
économiques concernés ( Administration, industriels, laboratoires ...). Une soixantaine de
comités techniques d’élaboration de normes regroupant les représentants de ces opérateurs
ont été institués.
La sélection des lauréats du prix est faite par un jury prévu à cet effet.
Les Médias :
Supports documentaires :
Le département chargé de la qualité au sein du MCI a réalisé des supports tels les
affiches, plaquettes, brochures, dépliants, des cassettes vidéo sur la qualité et qui sont
diffusés vers tous les partenaires économiques.
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En conclusion, il faut préciser que l’ouverture totale engagée par notre pays sur
la scène internationale et l’avènement en force des concept de la qualité en tant qu’outil
privilégié pour une démarche cohérente, exigent de l’entreprise marocaine d’opérer des
choix stratégiques qui lui permettent de gérer la complexité de l’environnement où elle
se place et de se positionner avantageusement dans un contexte de concurrence.
La première fois qu'un artisan a déclaré que son produit était conforme à une
norme communément accepté, la forme de certification la plus simple prenait naissance.
La preuve qu'il y a une certaine vérification ou une authentification d'un produit ou d'un
service est ce qu'on appelle la certification.
Les garantis délivrées par le vendeur, que ses marchandises sont exactement
adaptées aux besoins de l'acheteur, constituent la forme.
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un système destiné à lui permettre de contrôler lui même les marchandises; Cette forme
d'assurance de la qualité reste aujourd'hui couramment utilisée dans les échanges
internationaux. Néanmoins, à une époque sans cesse plus technologique, même
l'acheteur professionnel ressent parfois le besoin de recourir à des systèmes de
certification appliqués par des parties impartiales pour renforcer sa conviction que ce
qu'il achète est conforme à ses spécifications.
Une vérification par tierce partie est une certification établie par un organisme
certificateur neutre, c'est à dire par un organisme indépendant du fabricant, de l'usager,
du vendeur ou de l'acheteur.
Cette organisation devrait être décrite dans un document: le manuel qualité, qui
recense notamment les responsabilités, les moyens de formation du personnel, les
critères d'acceptation et de rejet de matière première, les audits internes, etc….
Le système d'organisation mis en place par l'entreprise peut être complété par
une preuve permettant de matérialiser une relation de confiance avec l'acheteur; C'est ce
qu'on appelle la Certification des Entreprises.
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L’amélioration des relations clients /fournisseurs :
En donnant en particulier aux clients des garanties sur le respect d’une qualité
régulière répondant aux performances prévues, une confiance mutuelle pourrait s’établir
entre ces deux parties sur la base de l’objectivité des résultats de la partie tierce gérant
la certification.
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Le ministère du commerce et de l’industrie est conscient du fait que la mise en
place à l’échelle national d’un tel acte de certification d’entreprise garantie à notre
industrie des bases de compétitivité équivalentes à celle de nos voisins européens.
INTERVENANT ATTRRIBUTIONS
Il est chargé de :
- Prendre la décision de délivrer le
certificat de conformité aux normes.
ORGANISME CERTIFICATEUR - Assurer la responsabilité de surveiller,
ultérieurement à la délivrance du
Le Ministère chargé de l’industrie certificat, le maintien de la conformité
aux normes et décider, le cas échéant,
des sanctions à appliquer ;
- Promouvoir les certificats qu’il
délivre ;
- Négocier avec les organismes
étrangers, lorsque les conditions
permettent, des accords de
reconnaissances mutuelles des
certificats délivrés.
Il est chargé :
- D’enregistrer les demandes
d’attribution du certificat de conformité
SECRETARIAT : aux normes ;
- De préparer et de suivre les réunions du
Le secrétariat est assuré par le comité techniques ;
Service de la Normalisation - De s’assurer que la procédure prévue
Industrielle Marocaine(SNIMA) par les textes est respectée et que
chaque intervenant est en mesure
d’assurer convenablement le rôle qui lui
est dévolu ;
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- D’inventorier sur un registre ouvert et
tenu à jour , les entreprises auxquelles
a été attribué le certificat de conformité
aux normes.
Le comité de la qualité :
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Il est composé des :
MINISTERES :
- Ministère de l’Habitat ;
ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES :
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- Office National de l’Electricité (ONE) ;
SOCIETES :
- FRUMAT
- DIMATIT ;
- GOODYEAR-MAROC ;
- CGE-MAROC ;
- SOMAGAZ ;
- INDUSTUBE ;
- FRAMACO ;
- MOTEX ;
- MAGHREB ELASTOPLAST ;
- SETEXAM ;
- CIOR ;
- CINOUCA.
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III- Les procédures de certification
ETAPES DE LA PROCEDURE
CERTIFICATION
En vue d’obtenir l’attribution du
certificat de conformité aux normes
SOUMISSION DE LA marocaines relatives à l’assurance qualité ,
DEMANDE pour des systèmes d’assurance qualité
adoptés par les entreprises industrielles, le
fabricant ou producteur intéressé doit
soumettre au service de la Normalisation
Industrielle Marocaine (SNIMA) une
demande à laquelle est joint un dossier
comprenant :
- La description de l’unité à
certifier :domaines d’activités,
catégories de produits de l’entreprise ,
procédés et services qui font partie du
système de qualité à certifier ;
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Si le comité estime la demande
recevable au SNIMA :
- Les critères de jugement d’accession au
INFORMATION DU certificat de conformité aux normes ;
- et tenir par la demandeur.
DEMANDEUR DES
Le SNIMA fait ensuite connaître au
CRITERES ET
demandeur les critères et obligations
OBLIGATIONS QUI LUI qui lui incombent.
INCOMBENT - Les obligations qui incomberont au
fabricant telles que :audits à faire
effectuer, à ses frais, avant l’attribution
du certificat, par un organisme désigné
par le SNIMA sur la proposition du
comité technique ;
- Les audits internes d’auto- contrôle à
effectuer après la délivrance du
certificat, leur périodicité;
L’inscription des résultats des dits
audits sur un registre spécial à ouvrir.
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définitive à améliorer tel ou tel point de
son système d’assurance qualité.
Le SNIMA transmet la décision du
comité technique au Ministre chargé de
l’industrie.
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Section III- LA NORMALISATION
I- Objectifs :
La satisfaction du besoin de l’utilisateur est devenue la préoccupation majeure
de producteurs, distributeurs et publicitaires, voire même des pouvoirs publiques.
Tout produit est jugé sur son aptitude à l’emploi, sa sécurité et sa durée de vie.
Cette exigence est liée au développement des échanges internationaux et à la
mondialisation croissante de l’information, elle exprime une évolution des mentalités
qui propulse le consommateur au centre de toute les décisions.
II- Rôle :
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Section IV- Les Moyens d’essai :
Les laboratoires constituent un outil indispensable dans toute politique de
développement d’une industrie fiable et compétitive. En effet, ils sont chargés de
réaliser les essais de toute prestation d’assistance technique utile à l’amélioration de la
qualité des produits industriels. Ils interviennent à plusieurs niveaux et dans des
domaines variés agissant aussi bien en amont qu’en aval de la production.
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II- Interventions en aval de la production industrielle et au
stade commercial :
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CHAPITRE II : LA QUALITÉ AU NIVEAU RÉGIONAL.
I- Introduction.
Dans la région d’Agadir, des actions d’assistance directe des entreprises ont été
menées au profit d’entreprises phares.
La qualité constitue l’une des priorités des actions menées par la Chambre de
Commerce, d’Industrie et de services d’Agadir pour accompagner les entreprises
régionales dans leur développement.
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3- Séminaire de formation à l’audit interne :
Les intervenants ont conclu que l’audit interne devra être perçue comme un outil
nécessaire à l’entreprise pour mesurer son niveau d’organisation qualité et de gérer son
évolution dans ce domaine.
1- Introduction :
Les questions ont été élaborées dans le but de détecter le niveau de connaissance
en matière de management de la qualité.
2- Résultats :
3- Synthèse :
La majorité des personnes interrogées ont quelques connaissances relatives à la
signification du management de la qualité mais sans le pratiquer effectivement.
En effet, parmi les responsables des différents Entreprises interrogées, 67%
affirment ne pas adopter une démarche qualité pour différentes causes :
9,5% d’entre eux estiment que la non adoption d’une démarche qualité est due
au coût élevé et 40% ont avoué leurs manque d’information pendant que 20% ont jugé
inutile d’adopter une démarche qualité et 30,5% se sont abstenus de répondre.
Ce qui nous emmène à dire, que les actions de l’Etat, en matière de promotion
de la qualité, ont seulement aboutit à informer les opérateurs économiques de la
nécessité d’adopter une démarche qualité sans les inciter à le faire.
Apparemment, et pour le reste de notre échantillon à savoir 33% et qui
représente les entreprises qui adopté effectivement une démarche qualité et concernant
les procédures adoptées pour instaurer un management de la qualité au sein de leurs
entreprises on a eu comme résultat que 33% des réponses obtenus ont eu recours à la
formation du personnel et 19%
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