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Version, 4 bits

Ce champ représente la version de protocole IP. Eh oui, il peut y avoir plusieurs


versions de protocole IP.
Aujourd’hui, nous utilisons la version 4, mais la version 6 est déjà très présente
sur Internet.
Vous avez peut-être déjà entendu parler d’IPv6, qui est l’avenir d’Internet.

HLEN, 4 bits :

Ce qui veut dire Header Length, soit en français, longueur de l’en-tête.


Ce champ sert donc à indiquer la longueur de l’en-tête, qui devrait toujours être
20 octets, comme nous l’avons vu,
mais nous voyons aussi sur l’image qu’il peut y avoir des options qui agrandissent
alors l’en-tête.
Cependant, ces options sont surtout historiques et ne sont quasiment plus
utilisées,
donc notre en-tête fera toujours 20 octets. (Comment fait-on pour coder la taille
de l’en-tête IP sur 4 bits alors que celle-ci peut valoir 20 octets ?
En effet, 4 bits permettent de coder 2 valeurs, soit 16 valeurs, on ne devrait donc
pas pouvoir indiquer que l’en-tête fait 20 octets, et que dire s’il y a des options
!
Mais les inventeurs d’IP ont été malins et ils ont prévu cela.
La valeur mise pour la longueur de l’en-tête ne sera pas en octets, mais en
morceaux de 4 octets. Ainsi, si l’on a la valeur 5 dans ce champ, l’en-tête fera
5*4 octets = 20 octets !
Et là, cela fonctionne bien. Le seul inconvénient est qu’il faut maintenant avoir
un en-tête dont la taille est un multiple de 4 octets.
C’est pour cela que l’on voit en fin d’en-tête le Padding, qui veut dire bourrage
en français, et qui consiste à ajouter des 0 à la fin de l’en-tête si celui-ci
n’est pas un multiple de 4.
Mais encore une fois, dans 99 % des cas, l’en-tête n’aura pas d’options et fera 20
octets.)

TOS, 8 bits :

Qui veut dire Type of Service, ou type de service, en français.


Au départ, ce champ devait servir à pouvoir donner une priorité plus élevée que les
autres à un paquet.
Mais cela a été très peu utilisé, même si cela a été standardisé plusieurs fois. Il
est donc très peu utilisé aujourd’hui.
Total length, 16 bits : Longueur totale, en français. Cela représente donc le
nombre total d’octets présents dans le datagramme IP.
C’est ce champ qui va nous poser problème dans cette partie du cours !
En effet, il est codé sur 16 bits, il peut donc prendre 216 valeurs, soit 65 536
valeurs !
Notre datagramme pourra donc avoir une longueur totale de 65 535 octets.

Passons donc à la troisième ligne.

TTL, 8 bits :

Comme nous le savons déjà, il s’agit du Time to live, ou durée de vie en français.
Ce champ sert à pouvoir rejeter et détecter les paquets qui tournent indéfiniment
dans le réseau à la suite d’une erreur de routage,
pour éviter de saturer celui-ci.

Protocol 4, 8 bits :
Ce champ représente l’indication du protocole de couche 4 qui a été utilisé lors de
l’envoi,
cela sera TCP ou UDP dans la majeure partie des cas.

Checksum, 16 bits :

Ou Somme de contrôle en français. Ce champ sert à vérifier que les informations


n’ont pas été altérées pendant le transport.
Si jamais un 1 ou un 0 a changé, la somme de contrôle ne sera pas correcte et le
destinataire pourra voir qu’il y a eu un problème.

L’IPID :

c’est un identifiant unique qui permet de savoir de quel datagramme d’origine


proviennent les fragments.
En gros, si un datagramme a l’IPID X, tous les fragments qui en proviennent auront
l’IPID X. Ainsi,
quand une machine recevra différents fragments X, Y ou Z, elle saura que ceux ayant
l’IPID X proviennent du même datagramme.
Étant codé sur deux octets, il peut prendre 2^{16} valeurs, soit entre 0 et 65 535.

Le fragment offset :
il indique la place du fragment par rapport au datagramme d’origine.

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