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Le nom de ce vers provient d'un poème du Roman d'Alexandre composé par Lambert le Tort

et dont tous les vers sont composés de 12 syllabes, sans qu'on puisse savoir si c'est en
référence au nom de son héros, Alexandre le Grand, ou bien d'Alexandre de Bernay,
continuateur de Lambert le Tort et son éditeur2,3. Ce cycle poétique, écrit en style épique, est
du XIIe siècle, or ce n'est qu'au XVe qu'est vraiment attesté le terme alexandrin4.

En 1680, il se retire soudainement dans le village de Fukagawa, sur la rive orientale de la


Sumida-gawa. Il continue d'y pratiquer le haïku avec son groupe de disciples 5. Le surnom de
cet endroit est « l'Ermitage au bananier » (Bashō-an) car un bananier lui avait été offert par
l'un de ses disciples. Il le planta devant son ermitage – où il se trouve toujours – et lui
emprunte son nom de plume. À ce moment, Bashō se met à étudier le bouddhisme zen sous la
conduite du prêtre Butchō. En 1684, il entreprend une série de voyages, qu'il raconte dans ses
mémoires3.

Le style nouveau qui caractérise son école est le style shōfū (蕉風?). Celui-ci peut se définir
par quatre mots :

• sabi (寂?) : c'est la recherche de la simplicité et la conscience de l'altération que le temps


inflige aux choses et aux êtres ;
• shiori (しをり?) : il s'agit des suggestions qui émanent du poème sans qu'elles ne soient
formellement exprimées ;
• hosomi (細み?) : l'amour des choses humbles et la découverte de leur beauté ;
• karumi (軽み?) : l'humour qui allège du sérieux et de la gravité.

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