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MAI – JUIN – JUILLET 2014

Projet d’appui à la lutte contre les abus, les


violences, l’exploitation et la traite des
enfants dans les communes de Bohicon et de
Zakpota

RAPPORT D’ACTIVITES

INTRODUCTION
Le projet d’appui à la lutte contre les abus, les violences, l’exploitation et la traite des enfants
se déroule cette année dans les communes de Bohicon et de Zakpota avec une extension des
activités dans les marchés de Bohicon et de Tindji (Zakpota). Six (6) nouvelles "paroisses
amies des enfants" sont intégrées et les boîtes de signalement ont été étendues à la Mosquée, à
la paroisse Saint Moïse du christianisme céleste et au Temple Houéndonanfa du Tron Kpéto
Déka.
Le présent rapport rend compte des activités réalisées au titre du premier trimestre du projet
allant de février à avril 2014 et justifiant les dépenses des fonds alloués pour cette même
période.
Les activités programmées au titre de ce trimestre répondent aux trois axes stratégiques du
projet que sont :
- Communication pour le développement ;
- Accès aux services de prise en charge pour les enfants vulnérables et
- Partenariats.

I- DEROULEMENT DES ACTIVITES PREVUES


Le déroulement des activités programmées au premier trimestre se présente comme suit :
A- COMMUNICATION POUR LE DEVELOPPEMENT
La communication pour le développement concerne les activités sur les "paroisses amies des
enfants" des communes de Bohicon et de Zakpota, l’école catholique Saint Augustin, la
Mosquée centrale de Bohicon, la paroisse céleste Saint Moïse de Bohicon et le Temple
Houendonafa du Tron Kpéto Déka.
1- Paroisses amies des enfants, Ecoles catholiques et autres lieux de culte
Les activités se sont poursuivies sur les différentes "paroisses amies des enfants" des
communes de Bohicon et de Zakpota, à l’Ecole catholique Saint Augustin de Bohicon, sur le
Temple Houendonafa de Tron Kpéto Déka, sur la Mosquée centrale de Bohicon et sur la
paroisse céleste Saint Moïse de Bohicon au trimestre de mise en œuvre du projet.
Les boîtes ayant été totalement installées, les activités ont principalement consisté à
dépouiller lesdites boîtes et à suivre périodique des activités des relais paroissiaux. Le suivi a
surtout concerné les cas signalés dans les boîtes le trimestre passé.
Néanmoins sur la Paroisse Notre Dame de l’Annonciation, nous avons recueilli une
lettre dans l’une des trois boîtes de signalement installées. Cette lettre a signalé le cas d’un
petit enfant nommé Noé qui vit dans un cadre de négligence. Grâce aux enquêtes sociales
réalisées en collaboration avec les relais paroissiaux, nous avons constaté qu’effectivement,
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cet enfant d’environs quatre (4) ans a été abandonné par sa mère qui s’était séparée du père et
s’est remariée. L’enfant est placé chez ses grands parents depuis deux ans et ces derniers s’en
occupent tant bien que mal. A plusieurs reprises lors des visites à domicile, nous avons
constaté que l’enfant est toujours sale, ne porte qu’une culotte sale et déchirée entre les
jambes. Son corps est parsemé de petits boutons et il a la teigne sur sa tête. De nos entretiens
avec la grand-mère, il ressort que le père de l’enfant ne s’occupait pas des enfants (trois) ni de
leur mère. Il a même envoyé l’aînée à sept (7) ans en Côte-d’Ivoire avec sa tante (qui a placé
la petite chez une tierce) depuis cinq ans sans nouvelles. Nous avons donc commencé un
accompagnement pour favoriser un-mieux être à ce petit enfant au sein de sa famille. Pour sa
participation, la Caritas paroissiale a fait un don de vivres et de savon pour Noé à la Grand-
mère.
Nous avons aussi faire coudre des tenus (par une des filles en apprentissage au centre
féminin Sainte Famille de la Caritas) à Noé et nous continuons l’accompagnement.
Les dimanches 06 et 13 Avril 2014, des rencontres ont été menées avec les fidèles des
paroisses Christ Roi de Tindji, St Joseph de Zahla et Notre dame de Lourdes de Zakpota. Le
but de cette rencontre a été d’expliquer aux fidèles les actions que mènent la Caritas en
matière de protection des enfants à travers les paroisses amies des enfants et d’identifier des
relais communautaires (groupe d’adultes et d’enfants). Cette action est appréciée par les
fidèles catholiques et les curés desdites paroisses qui se sont porté garant pour nous
accompagner afin d’atteindre les objectifs fixés. Les messages véhiculés ont eu d’impacts
positifs si bien que les cas sont automatiquement signalés à la sortie des messes en attendant
l’implantation des boîtes de signalement. Nous avons d’ailleurs été saisis pour deux (2) cas de
tentatives de mariage forcé dans les arrondissements de Zahla et de Zakpota. Le processus de
prise en charge de ces cas se poursuit. Signalons que d’autres cas dont les victimes ne sont
pas des mineurs sont aussi signalés. Après ces démarches, s’en sont suivi l’installation des
boîtes de signalement ainsi que la constitution des groupes paroissiaux.

 Les activités à la Mosquée centrale de Bohicon


Nous avons eu des rencontres avec l’Imam et les relais. Au cours de ces rencontres,
nous avons discuté de l’installation des boîtes de signalement et des affiches de
sensibilisation. Ils ont été d’accord pour l’installation des boîtes mais selon les principes de
leur religion (l’Islam), ils ne peuvent pas afficher des images devant la mosquée. Néanmoins,
ils ont préconisé que nous mettions les affiches contre certains murs du quartier pour donner
une visibilité à nos activités d’avec la Mosquée.

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 Les activités à l’école Primaire Catholique Saint Augustin de Bohicon
Nous avons effectué plusieurs démarches vers l’Ecole Saint Augustin. Nous avons
également organisé une séance d’IEC (Information-Education et Communication) avec les
élèves des classes de CM1 et CM2. A la fin de la séance, nous avons demandé des volontaires
qui participeront aux réunions trimestrielles et qui seront les leaders de l’école pour la
propagation des informations liées à la prévention et à la lutte contre les abus, les violences,
l’exploitation et la traite des enfants. Un bon nombre d’enfants s’est présenté spontanément et
en accord avec l’assistance, nous avons retenu quatre enfants dont deux filles et deux garçons
des deux classes. Nous avons également installé les boîtes dans l’école et tenu une séance
d’information devant toute l’école au drapeau le lundi matin, pour faire passer le message sur
la fonction des boîtes de signalement.

 Réunion trimestrielle des groupes paroissiaux


Le Jeudi 10 Avril 2014, s’est tenue dans la salle de réunion de la paroisse Charles
Lwanga la réunion trimestrielle avec les membres des groupes paroissiaux. Cette réunion a
rassemblé les Paroisses d’Abomey telles que Saint Michel de Djègbé, Bon Pasteur
d’Adandokpodji, Saint Lucien d’Ahouaga, les paroisses de Bohicon telles que Sainte Jeanne
d’Arc de Sodohomè, Notre Dame de l’Annonciation de Lissèzoun, Saint Charles Lwanga de
Sogba, la paroisse Céleste St Moïse de Bohicon, la Mosquée, une religion endogène nommée
Houindonafa et enfin la paroisse St Joseph de Zahla de ZAKPOTA. Les échanges ont tourné
autour du format que doit respecter les lettres de dénonciation afin de faciliter le signalement.
Ensuite, de commun accord avec les participants, certaines dates clés ont été retenues par lieu
de culte pour permettre à l’équipe protection de faire passer les messages de sensibilisation
sur la protection des enfants. Le hounongan et le chargé de la paroisse céleste ont souhaité que
les activités s’élargissent vers d’autres lieux annexes de leurs cultes.

 Réunion trimestrielle des groupes d’enfants


Le mardi 15 Avril 2014, s’est tenue dans la salle de réunion de la paroisse Charles
Lwanga la réunion trimestrielle avec les groupes d’enfants. Cette réunion a rassemblé les
enfants des paroisses d’Abomey telles que Saint Michel de Djègbé, Bon Pasteur
d’Adandokpodji, Saint Lucien d’Ahouaga ; des paroisses de Bohicon telles que Sainte Jeanne
d’Arc de Sodohomè, Notre Dame de l’Annonciation de Lissèzoun, Saint Charles Lwanga de
Sogba, de la paroisse Céleste, de la Mosquée, d’une religion endogène nommée Houindonafa
et enfin l’EPC St Augustin.

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Les enfants ont partagé leurs connaissances sur les droits et devoirs. Un document,
« ABC DES DROITS ET DEVOIRS » leur a été distribué pour approfondir leurs
connaissances. Les réactions ont été spontanées et promptes, prouvant une bonne maîtrise de
ces notions.
Des explications ont été données sur l’exploitation, la traite et les violences. Les
enfants ont donné des exemples sur les formes de violences qui se passent dans leur
environnement immédiat : école, maison et société en général. Les réponses données par les
enfants tournent autour du harcèlement sexuel qui se passe souvent dans les écoles, le viol, les
sévices et châtiments corporels. Quant à l’exploitation, les différents formes ont été élucidées
et appuyées par quelques témoignages des enfants. On peut citer pêle-mêle : vente de
l’essence frelatée par des enfants, les carrières, les mines et le commerce en général qui utilise
des enfants comme main-d’œuvre, etc.
Après les questions réponses, la dernière partie a été abordée, celle du schéma de
signalement. Ledit schéma prend en compte trois domaines : les enfants victimes qui sont en
communautés, les enfants victimes qui sont dans les centres et les enfants victimes qui
fréquentent les écoles.

2- Les activités relatives aux baraques


 Marché de Bohicon
Nous avons effectué plusieurs démarches à la mairie de Bohicon et au bureau des
gestionnaires du marché. Les mesures de l’espace octroyé sont déjà prises pour la confection
de la baraque. La baraque est achevée et actuellement nous attendons la résolution d’une
dernière modification survenue au niveau de la mairie pour l’installer.

 Marché de Zakpota
Les différents visites dans le marché nous ont permis d’avoir une idée sur l’étendue du
marché, de se familiariser avec quelques usagers du marchés, de se renseigner sur les jours du
marchés qui s’anime chaque cinq (5), le nombre de marché qui s’anime dans la commune (7
au total) et les principaux marchés (Tindji et Zakpota). Tout ceci a été rendu possible grâce à
la prise de contact et à certaines relations tissées dans le marché. Cette prise de contact nous a
permis aussi de nous rendre compte que le marché de Zakpota s’anime plus les soirs et ceci à
partir de 17h jusqu'à 0h environ. Face à cette situation, le choix s’est porté sur le marché de
Tindji, qui s’anime en journée et régulièrement. Les démarches sont en cours avec la mairie
de Zakpota afin d’obtenir un espace dans le marché de Tindji.
1- Communication pour le développement
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2- De l’accès aux services pour les enfants vulnérables
Les activités d’accueil, de protection et de prise en charge des enfants victimes d’abus, de
violence et de traite se sont poursuivies au niveau de quatre centres d’accueil de Caritas
d’Abomey.
1-1 Accueil et écoute des enfants au niveau des centres d’accueil
L’accueil et l’écoute des enfants victimes d’abus, de violence et de traite est continue sur
toute la période. Au dernier trimestre, un effectif de 142 enfants a été accueilli et est réparti
dans les quatre centres. Parmi eux, trente-deux (32) nouveaux cas ont été enregistrés.

Tableau 1 : Nouveaux cas enregistrés du 1er Octobre au 31 Décembre 2013


 Centres
Sainte Sainte Foyer des
Enfants Famille Ibarreta Monique Garçons Total Pourcentage
Cas de transit 03 0 0 01 04 12,50
Cas pour résidence 18 05 01 04 28 87,50
Total 21 05 01 05 32 100

Quatre (04) enfants sont en transit parmi les nouveaux cas enregistrés. Les vingt-huit (28)
enfants restants sont des cas de résidence, c’est-à-dire accueillis au centre pour y apprendre un
métier de leur choix.

Tableau 2 : répartition des enfants selon leur catégorie sociale

Catégorie sociale Effectif Pourcentage (%)


Mariage forcé 11 7,75
Couvent 01 0,70
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de père 14 9,86
Orphelins de mère 07 4,93
Totaux 17 11,97
Parents incarcérés 01 0,70
Maltraitance/fugue/rue 12 8,45
Discrimination 04 2,82
socioculturelle/accusation de
sorcellerie
Maladie 02 1,41
Enfants ayant un handicap 02 1,41
Exploitation économique 04 2,82
Indigence 53 37,32
Internat 14 9,86
Total 142 100
Le mariage forcé, la maltraitance, la discrimination culturelle/accusation de sorcellerie et
l’exploitation économique (21,84%) et l’indigence (37,32%) restent les principales causes qui
poussent les enfants hors du cercle familial.

1.2 La prise en charge des jeunes filles victimes dans les centres
Les enfants victimes d’abus, de violences et de traite référés par le tribunal, les commissariats
et gendarmerie, les centres de promotion sociale d’Abomey et de Bohicon et les ONGs sont
dans les centres où ils sont hébergés et bénéficient de prise en charge psychosociale et
alimentaire. La prise en charge de ces enfants est demeurée quotidienne. L’approvisionnement
des centres en vivres se fait par trimestre, et parfois par mois.
- La Restauration - Soins médicaux - Hébergement des enfants
Cent-quarante-deux (142) enfants ont bénéficié de l’hébergement, de la prise en charge
nutritionnelle, sanitaire et hospitalière.

1.3 Réinsertion scolaire, programme de cours accéléré ou formation professionnelle


Les programmes de cours accélérés et de formation professionnelle se déroulent
conformément au calendrier scolaire de l’année tous les matins. Elles se font au centre Ste
famille avec la participation des jeunes filles de ce centre et de celles d’Ibareta. Les deux

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autres centres (foyer des garçons et centre Ste Monique, tous deux situés à Abomey)
concernés par le projet ne bénéficient pas de ce programme de cour accéléré. Néanmoins le
centre Ste Monique bénéficie quelque fois des cours donnés par les volontaires étrangers.
Les enfants actuellement dans les centres sont répartis selon les secteurs d’activités
d’apprentissage suivants :

Centres Activités Effectif


Foyer des garçons Electricité Auto, Mécanique Auto, Mécanique 15
Moto, Menuiserie, Couture Homme
Elève 06
Foyer Ste Monique Couture et Coiffure 11
Elève 02
Centre Ibarreta de Bohicon Coiffure et Chaudronnerie 14
Elève 01
Centre féminin de Bohicon Couture, Tissage Homme et Tissage Femme 87
Elève 06
TOTAL 142

2. Communication pour un changement de comportement


2.1 Séances d’échange avec les maîtres catéchistes, groupes d’enfants catéchumènes,
comités paroissiaux et groupes de femmes légionnaires sur les droits de et les
textes de lois protégeant les enfants dans le cadre de "Paroisse Amie des Enfants
(PAE) "
Les séances d’échange avec les groupes paroissiaux des six « Paroisses amies des enfants » se
sont poursuivies. Elles ont servi à actualiser les connaissances des participants à la séance
d’orientation des groupes paroissiaux sur les droits et devoirs de l’enfant, la loi 2006-04 et ses
décrets d’application, les voies de recours et la procédure de dénonciation des abus, violences
et traite des enfants. Elles ont également permis de faire le point des activités de
sensibilisation et de mobilisation des fidèles des différentes paroisses concernées et de
planifier les activités futures.

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2.2 Séances de sensibilisation avec les enfants dans le réseau catholique sur la
prévention et la dénonciation des abus, violences et exploitations des enfants
(surtout lors des fêtes de fin d’année : Noël des enfants)
A l’occasion des fêtes de fin d’année, la coordination de la Caritas diocésaine d’Abomey a
mis à la disposition des "Paroisses amies de enfants" des cartons de biscuits pour la
célébration de Noël des enfants sur ces différentes paroisses. L’occasion a été saisie pour
passer des messages de sensibilisation sur la protection de l’enfant contre les abus, les
violences et la traite. Sur la paroisse Saint Lucien d’Ahouaga, un sketch sur les violences
faites
sur les

enfants a été présenté par les manifestants lors de la Noël des enfants.

Remise des cadeaux aux Animation


enfants de la paroissedes
culturelle Saint Lucien
enfants ded’Ahouaga
la paroisse St Lucien d’Ahouaga

2.3 Installation boîtes de signalement et des affiches sur les paroisses


Vingt (20) boîtes de signalement et vingt-quatre affiches offertes par l’UNICEF et dénonçant
les abus, les violences et la traite des enfants ont été conçues et installées sur les « paroisses
amies des enfants. Au total, quatre affiches ont été placées sur chacune des paroisses. La
répartition de ces boîtes est la suivantes :
- 03 boîtes à sainte Jeanne d’Arc de Sodohomè
- 03 boîtes à Notre Dame de l’Annonciation de Lissèzoun
- 04 boîtes à Saint Charles Lwanga de Sogba dans la commune de Bohicon et
- 04 boîtes à Saint Michel de Djègbé
- 03 boîtes à Saint Lucien d’Ahouaga et
- 03 boîtes à Bon Pasteur d’Adandokpodji dans la commune d’Abomey
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Deux membres des groupes Une
paroissiaux
boîte dedesignalement
Notre Dameà de
l’entrée du portail de la Paroisse
l’Annonciation commentant les affiches avantde
Notre Dame leur
l’Annonciation de Lissèzoun
installation

Les affiches dénonçant les abus, les violences et la traite des enfants : Paroisse
Bon Padsteur

3. Autres activités
 Réunion hebdomadaire interne du staff du projet chaque lundi à 09h dans le cadre de
la mise œuvre du projet ;
 Le 08 novembre et le 15 novembre 2013 se sont tenues respectivement les 1 ères
réunions des monitrices et des responsables des centres concernés par le projet. Lors
de ces réunions, les responsables ont partagé les principales difficultés rencontrées
dans leur centre respectif et les stratégies pour atteindre les objectifs de l’année ont été
définies ;

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 Accueil le 14 novembre 2013 d’une équipe de l’UNICEF composée de Mme Joëlle
LOUMEDJINON et de M. Aristide AGOLIGAN. L’équipe est venue s’enquérir des
pratiques de la Caritas en termes de gestion financière. Elle a fait des
recommandations afin que la Caritas se conforme aux procédures HACT de
l’UNICEF.
 Rencontre avec la mairie de Bohicon le 25 novembre 2013 pour échanger sur le
programme de cours accéléré qui se déroule au centre féminin Sainte Famille ;
 Participation les 02 et 03 décembre 2013 à la revue annuelle du programme protection
de l’UNICEF. Lors de cette revue, le point du PCA qui s’achève a été fait et le
nouveau PCA défini ;
 Participation le 18 décembre 2013 à la réunion de la cellule communale de protection
de l’enfant à la mairie de Bohicon. Le terme de la rencontre était « réflexions pour une
dynamisation de la cellule communale de suivi et de coordination pour la protection de
l’enfant (CCSCPE) de Bohicon en vue du renforcement du système de protection de
l’enfant ».

A- LES DIFFICULTES LIEES A L’EXECUTION DU PROJET


Les difficultés rencontrées sont multiples et multiformes. Nous pourrions en signaler quelques
unes:
- La non budgétisation de certaines dépenses comme celles liées à la conception des
boîtes de signalement et les inscriptions sur ces dernières, à la plastification des
affiches ;
- Le manque d’appareil photo pour la prise de vue des activités ;
- le manque de partenariat avec la radio et télévision de Bohicon afin de faciliter la
recherche de la famille des enfants surtout ceux en transit

B- POINT FINANCIER
Le montant de la demande de fonds pour le dernier trimestre (octobre-novembre-octobre)
est de 6 030 000 FCFA. Le cumul total des demandes de fonds pour tout la période du
projet est de 20 600 000 FCFA.

C- PERSPECTIVES
Les perspectives sont bonnes en ce qui concerne la poursuite du projet. Elles seront orientées
probablement sur les axes suivants :

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- La poursuite de la prise en charge des filles ;
- l’extension des activités à la commune de Za-Kpota ;
- l’extension des « paroisses amies des enfants » à d’autres paroisses des communes
d’Abomey et de Bohicon et la création de nouvelles dans la commune de Za-Kpota ;
- l’ouverture des baraques dans les marchés d’Abomey, de Bohicon et Za-Kpota ;
- l’expérimentation du modèle des familles d’accueil ;
- le programme des cours accélérés ;
- les cours éducatifs alternatifs au profit des apprenantes
- l’insertion à l’école formelle des plus jeunes ;
- l’intégration aux stratégies de la lutte contre la traite, des actions de réduction de la pauvreté
des ménages à travers l’autonomisation des femmes pour le développement durable de
l’enfant.

CONCLUSION

Le projet d’appui à la lutte contre la traite, les autres formes d’exploitation et de violences sur
les enfants, après 4 mois d’exécution a impacté directement plus de 186 enfants en situations
difficiles dont 179 enfants dans les centres de formation et sept d’enfants en transit.

Nous souhaiterons que la franche collaboration avec l’Unicef-Bénin se poursuive pour la


protection et l’épanouissement des couches vulnérables.

Unissons-nous pour les enfants et œuvrons pour le développement intégral de l’homme, de


tout l’homme et de tout homme.

Le Chargé du Projet

Tandjiékpon MICHOAGAN

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