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: (+229) 91 29 01 01
BP :
Mail :
DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES
SOCIALES ET DE LA MICROFINANCE DU PLATEAU
Code de l’activité :
Objectifs spécifiques
- Informer les populations des arrondissements de Banigbé, de Daagbé,
d’Ifangni, de Ko-Koumonlou, et de Tchaada sur le CPF et la loi portant répression
des violences à raison du sexe ;
- faire des plaidoyers envers les acteurs de la chaîne de protection des
groupes cibles pour une meilleure coordination des actions.
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II. Méthodologie de mise en œuvre de l’activité
Phase préparatoire
Cette activité a démarré par la rédaction et la soumission des termes de référence à
la Direction Départementale pour validation. Après la validation, la direction a lancé
le plan de travail annuel, autorisant les CPS à commencer l’exécution des activités.
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sexuelles sur les filles. Une autre a demandé ce qui peut expliquer que certaines
filles, à partir de la classe de 4e selon ses dires, refusent de continuer les cours. Un
troisième intervenant pense que le fait de demander aux parents de parler de
sexualité avec les enfants pousse ces derniers vers le sexe plus tôt. Quelqu'un
d'autre a regretté que de plus en plus de filles sont poussées au mariage précoce
avec la complicité des amis ou proches de leurs parents. Ces amis ou proches,
détaille-t-il, après avoir joué d'intermédiaire entre la fille et son "futur mari", viennent
mentir aux parents que leur fille est enceinte et que ce n'est pas une bonne chose de
garder sous son toit sa fille enceinte. Dans ces cas, que prévoit le MASM,
demandent-ils. D’autres intervenant ont cherché à savoir pourquoi cette nouvelle loi
a été votée dans notre pays. Un dernier intervenant a demandé ce qu’on peut faire
véritablement pour lutter contre les VFF, les agressions sexuelles face à une
population dont la majorité est indigente.
En réponse à ces préoccupations, les animateurs ont répété et insisté sur le fait
qu'aucune situation atténuante ne sera retenue contre un auteur de violences
sexuelles. Tout homme doit donc s'imprégner de la loi et éviter de poser des actes
qui tombent sous ses sanctions. Pour ce qui concerne l'éducation des enfants à la
santé sexuelle, le but visé est de mettre à la disposition des enfants, en fonction de
leur âge, des informations essentielles en vue de les préparer à se prémunir des
situations qui se présentent à eux au quotidien. Cela a l'avantage de permettre à
l'enfant de détecter tout geste ou propos déplacé que pourrait avoir un adulte ou un
autre enfant à son endroit. Un participant a d'ailleurs appuyé cette réponse à travers
son intervention. Ce dernier a fait remarquer qu'aujourd'hui, les enfants sont exposés
aux images pornographiques à travers les téléphones ou télévisions et que cela
échappe souvent aux parents. Dans cette condition, un parent qui s'interdit d'aborder
les questions relatives à la sexualité avec ses enfants doit se dire que ces derniers y
ont accès dehors. Le pire, cet accès est sans filtre et sans contrôle, alors que le
parent utilisera un langage éducatif pour aborder la question avec ses enfants. Il a
été précisé que le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance a conçu à cet
effet le 𝗴𝘂𝗶𝗱𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲́𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗻𝗱𝘂𝗶𝘁𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗶𝗮𝗹𝗼𝗴𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁-𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗮𝗻𝘁𝗲́
𝘀𝗲𝘅𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗼𝗱𝘂𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲 (𝗦𝗦𝗥) afin d'aider ces derniers dans leurs tâches
éducatives. Il a surtout insisté sur la responsabilité des parents dans la satisfaction
des besoins fondamentaux de leurs enfants. Car, un enfant qui va à l'école sans
petit-déjeuner, qui n'arrive pas à avoir les autres repas de la journée, peut être la
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proie facile des personnes mal intentionnées. Il a enfin invité les participants à porter
le message plus loin et à dénoncer tout acte de violence faite aux femmes et aux
filles dont ils ont connaissance. Concernant le mariage précoce des filles, le manque
de moyens (matériel et financier) ne doit pas être une raison pour livrer les filles à ce
phénomène. Il y a lieu d’éduquer et sensibiliser les filles sur les risques liés au
mariage précoce. Le MASM pour sa part, à travers ses structures déconcentrées,
vient en appui aux filles en situation difficile. Des projets sont également en cours
d’exécution et d’élaboration pour appuyer les filles et les ménages. Cette nouvelle loi
est prise pour venir renforcer l’arsenal juridique existant déjà, car, chaque jour, les
cas de violences sur les femmes se multiplient. Enfin, pour lutter véritablement contre
les violences faites aux femmes et aux filles, les agressions sexuelles face à une
population dont la majorité est indigente, il faut continuer à sensibiliser les différentes
composantes de la société afin de parvenir à un changement de comportement. Il
faut également jouer un rôle de veille par la dénonciation des cas dont on a
connaissance pour permettre la prise en charge des victimes et la sanction des
auteurs. La scolarisation des filles et le dialogue avec les enfants sur la santé
sexuelle et reproductive sont des leviers essentiels pour réussir la lutte.
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IV. Difficultés rencontrées et approches de solutions trouvées
Il n’y a pas eu de difficultés dans la réalisation de cette séance.
CONCLUSION
Ces séances ont été suivies avec attention par les participants comme en témoigne
leurs interventions lorsque la parole leur a été donnée pour poser des questions.
Elles ont permis d’aborder la question des violences faites aux femmes et d’attirer
l’attention des participants sur les sanctions prévues en cas de commission des
infractions à raison du sexe de la personne.
Les séances ont pris fin à la satisfaction des participants par la présentation des
prestations du Centre de Promotion Sociale d'Ifangni. Le Chef CPS a remercié les
Chefs des villages de Loko-Koukou et de Doké-Sèdjè et leurs conseillers pour la
mobilisation massive des participants.
Tandjiékpon MICHOAGAN
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