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Diplôme Universitaire de Technologie (DUT)

PROJET DE FIN D’ETUDES

Effet de l’aération de surface


sur la laitue d’eau
Présenté par :

 AHAYOUN Khalid
 BOUMAZOUAD Amine

Encadré par :

 Pr ENNABILI Abdeslam (EST)

Soutenu Le 13 avril 2022 devant le jury composé de :

- Pr ENNABILI Abdeslam
- Pr ZERROUQ Farid
- Pr BOUDKHILI Meryem

Année Universitaire 2021 / 2022


Ecole Supérieure de Technologie de Fès – (EST Fès)
 B.P. 2427 – Route d’Imouzzer –30 000 FES
Ligne Directe : +212 (0)5 35 60 05 84 – Standard : +212 (0)5 35 60 05 88

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Sommaire

Sommaire 1
Liste des Figures 3
Préface/Remerciements 4
1 Introduction 5
2 Matériel et méthodes 8
2.1 Protocol expérimental 8
2.2 Méthodes 9
2.2.1 Physicochimie 9
2.2.1.1 Température 9
2.2.1.2 Oxygène dissous 9
2.2.1.3 Potentiel hydrogène 9
2.2.1.4 Conductivité 10
2.2.1.5 Demande Chimique en Oxygène (DCO) 10
2.2.1.6 Demande Biologique en oxygène (DBO5) 13
2.2.1.7 Azote total 15
2.2.1.8 Ammonium 18
2.2.1.9 Nitrates 19
2.2.1.10 Phosphore total 21
2.2.1.11 Orthophosphates 23
2.2.2 Paramètres microbiologiques 24
2.2.2.1 Coliformes Fécaux 24
2.2.2.2 Coliformes Totaux 25
2.2.2.3 Germes totaux 25
3 Résultats et discussion 27
3.1 Biomasse de Pistia 27
3.2 Eaux de culture 27
Conclusion 30
Références 31

1
2
Liste des Figures

Figure 1. Dispositif expérimental............................................................................................................. 8


Figure 2 : Principe de la méthode du dénombrement sur milieu gélosé. ............................................... 26
Figure 3. Bioréacteur à Pistia Témoin.
Figure 4. Bioréacteur à Pistia avec aération de surface. ........................................................................ 27
Figure 5. Variation des Matière en suspension (mg/l) en fonction de temps. T et AS, bioréacteurs
Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7............................................... 27
Figure 6. Variation des DCO et DBO5 en (mg/l) en fonction du temps au niveau des deux bioréacteurs
T et AS, bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7. ........... 28
Figure 7. Variation de NT, NH4+, NH3-, PT en (mg/l) en fonction de temps au niveau de deux
bioréacteurs T et AS, bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la
semaine 7................................................................................................................................................ 29
Figure 8. Variation de CF, TG, SF en fonction de temps au niveau de deux bioréacteur T et AS,
bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7. ......................... 29

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Préface/Remerciements

Le succès fut toujours l’enfant de l’audace. A travers cette citation, nous tenons à
remercier Dieu pour sa clémence et sa miséricorde.
Au terme de ce rapport de PFE, nous sommes fières d’exprimer nos remerciements à tous
ceux qui ont contribué de loin ou de près à son élaboration.
En premier lieu, nous tenons à remercier très vivement mon encadrant Monsieur
ENNABILI ABDESLAM pour sa générosité, ses conseils, ses commentaires efficaces et son
aide incessante.
Nous aimerons bien aussi adresser nos vifs remerciements à Melle. CHADLI
CHAIMAE pour son aide, sa générosité et sa disponibilité.

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1 Introduction

Après la destruction des milieux naturels, la prolifération d’espèces «exotiques» est


considérée comme une des causes majeures de perte de la biodiversité dans le monde. Les
plantes exotiques, importées généralement pour leur valeur ornementale ou leur intérêt
économique qui, par leur prolifération, transforment et dégradent les milieux naturels de
manière plus ou moins irréversible.
Les plantes invasives ont un développement rapide et sont très compétitives. Elles n’ont
pas de parasites ou de consommateurs connus dans les régions infestées. Elles colonisent
préférentiellement les milieux perturbés (invasion rapide des milieux artificialisés, dégradés
ou appauvris en espèces).
Parmi les problèmes que posent les plantes invasives, il y a lieu de citer :
− Disparition d’espèces locales : Les végétaux et animaux invasifs concurrencent les
espèces locales et mettent parfois en péril la survie de certaines d’entre elles.
− Diminution de la biodiversité générale : Elles modifient profondément le milieu et
peuvent faire disparaître localement tout ou partie des autres espèces, tant animales
que végétales, qui y vivent.
− Transformation des écosystèmes et des paysages : Les plantes invasives peuvent aller
jusqu’à changer certains paysages. On parle alors d’espèces transformatrices.
− Problèmes de santé publique : Certaines plantes invasives (Berce du Caucase,
ambroisie…) peuvent s’avérer irritantes pour les voies respiratoires et la peau, voire
allergisantes.

Les plantes aquatiques invasives captent les phosphates et les nitrates présents dans
l’eau pour doper leurs croissances. Quelques plantes dans un lac ne sont pas un problème,
mais quand elles se développent trop fortement, ça peut poser des problèmes. Les plantes
submergées comme les élodées peuvent conduire à l’asphyxie des plans d’eau servant à
l’alimentation en eau potable. En effet lors de leur mort, notamment en hiver, l’excès de
matière organique associé à cette dégénérescence, va venir s’accumuler au fond du plan
d’eau. Les bactéries aérobies, naturellement présentes dans le milieu, vont avoir besoin de
beaucoup d’oxygène pour oxyder cette matière organique et la dégrader. Dès lors, les autres
espèces du plan d’eau (faune et flore) vont souffrir d’une carence en oxygène et un
déséquilibre biologique s’installe, entraînant ce qu’on appelle un « vieillissement prématuré »
du plan d’eau. C’est une des expressions du phénomène d’eutrophisation [12].
La laitue d’eau (Pistia stratiotes L., Famille des Aracées) est une plante aquatique
flottante originaire de régions tropicales et subtropicales de 10 à 20 cm de hauteur. Elle est

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dérivante, sans tige, formée d’une rosette de feuilles, de 5 à 25 cm de diamètre et de stolons
courts donnant naissance à des plantes filles. Un gros réseau de racines fibreuses pend sous
l’eau.
Les feuilles, disposées en rosette dense, sont sessiles, largement spatulées et charnues,
constituées d’un tissu très aéré flottant. Les deux faces sont velues, d’un vert grisâtre ou
jaunâtre.
Les fleurs sont nombreuses, petites et cachées à la base des feuilles, entourées d’une
petite pièce foliacée vert pâle ou blanche longue de 7 mm. Les fruits sont de petites baies
allongées de 6 à 10 mm de long, contenant plusieurs graines sombres [13].
Par ailleurs il existe plusieurs méthodes de lutte contre les plantes invasives des eaux de
surface lentiques : physiques, chimiques et biologiques.
Lutte physique (manuelle)
L’enlèvement manuel des plantes aquatiques ne convient que pour les toutes petites
surfaces. Il est difficile, nécessite une main-d’œuvre abondante et pourrait présenter de
sérieux risques pour la santé : serpents, crocodiles et bilharzie. Le transport de la jacinthe
d’eau ramassée, par exemple, est aussi coûteux en raison de la teneur en eau très élevée.
Toutefois, cette méthode nécessite un renforcement des capacités par la participation des
populations locales, et pourrait aussi créer des opportunités génératrices de revenus grâce à
l’utilisation des plantes récoltées.
Lutte physique (mécanique)
L’enlèvement mécanique des plantes aquatiques est généralement considéré comme la
meilleure solution à court terme aux problèmes créés par les mauvaises herbes. Il est
cependant coûteux car il implique l’utilisation de grues à bennes preneuses basées à terre, des
pelles à bennes traînantes ou barrage mécanique ou bien des machines à base d’eau telles que
les faucheuses, des dragues flottantes, des péniches ou des moissonneuses spécialement
conçues pour les plantes aquatiques. Malgré cela, ces méthodes ne conviennent qu’aux
surfaces relativement petites ; et bon nombre de ces techniques doivent être soutenues par des
véhicules roulant par terre ou se déplaçant sur l’eau pour le transport de grandes quantités
d’herbes enlevées. Les coûts relativement élevés de l’achat et de l’entretien de ces machines
pourraient compromettre les effets positifs mais limités et temporaires de la méthode.
Lutte chimique
L’application d’herbicides pour lutter contre les plantes aquatiques a été effectuée
pendant plusieurs années. Par exemple, les herbicides communs de lutte contre la jacinthe
d’eau sont le glysophate, le diquat et l’acide dichloro-2,4 phénoxyacétique. Lorsque ces

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produits sont appliqués sur de petites surfaces, l’on obtient un bon taux de réussite, mais il est
moins bon sur de grandes surfaces. L’application peut être terrestre ou aérienne ; mais les
deux techniques exigent des opérateurs spécialisés. Le principal problème avec l’utilisation
des herbicides est lié aux effets sur l’environnement et la santé, notamment là où les
populations boivent l’eau infestée. La méthode n’offre pas une solution permanente à
l’infestation de plantes adventices.
Lutte biologique
La lutte biologique est l’utilisation d’ennemis naturels spécifiques d’hôtes pour réduire
la densité démographique d’un parasite. Plusieurs insectes et champignons, y compris une
variété de charançons, de noctuelles et de champignons, ont été identifiés comme agents de
neutralisation des plantes aquatiques. Les programmes de lutte sont généralement peu coûteux
en raison du fait que les agents de neutralisation peuvent être élevés et les effectifs requis pour
gérer le programme sont limités. Les charançons agissent uniquement sur les plantes, ne se
trouvent que sur les sites de l’infestation et tendent à s’autoréguler. La lutte biologique est
donc jugée sans danger pour l’environnement. Toutefois, il faudra environ un à deux ans aux
charançons pour réduire notablement les végétaux dans le cas de la laitue d’eau ou de la
fougère d’eau, et trois ans ou plus pour la jacinthe d’eau.
Lutte biologique et manuelle intégrée (recommandée)
Elle porte essentiellement sur la lutte biologique pour trouver une solution permanente,
tandis que la lutte physique est utilisée comme solution d’avant garde à court terme aux
petites zones infestées localisées. La lutte physique se fait pour renforcer régulièrement la
lutte biologique, ce qui permettrait de maîtriser au maximum le problème à plus court terme.
La lutte intégrée est soutenue par le traitement des effluents des déchets évacués et le suivi de
la qualité de l’eau (gestion des captages d’eau) pour réduire les substances nutritives
apportées à l’eau, la campagne de sensibilisation du public et l’utilisation éventuelle des
plantes récoltées pour encourager/améliorer la participation de la communauté locale au
programme de lutte. La lutte mécanique est envisagée si les coûts et l’entretien des machines
sont supportables par le pays. Dans le cas contraire, c’est la lutte manuelle qui est
recommandée dans le programme de lutte intégrée, notamment lorsque la méthode mécanique
risque de neutraliser la participation des collectivités locales, notamment les femmes, à la
lutte contre les plantes adventices [14].

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La laitue d’eau est actuellement en envahissement à l’oued Aljawaher, entre Ras
Al-Maa et Ain Allah, Fès. Des programmes de lutte contre cette plante ont été menés par les
autorités concernées en 2013 à savoir l’arrachage manuel et l’introduction d’un insecte
ravageur, mais ça pose toujours un grave problème d’environnement [21].
Dans ce projet de PFE, nous avons testé l’effet de l’aération de surface sur la croissance
de cette plante, en tant que moyen de lutte contre son envahissement des plans d’eau locaux.

2 Matériel et méthodes

2.1 Protocol expérimental


La culture de Pistia a été menée dans un phytotron, avec et sans aération de surface. Les
conditions régnant dans le phytotron sont : température de 20.5 °C, Ensoleillement de 5377
lux, un taux d’humidité relative de 57 % et une photopériode 12:12 h.
Ainsi deux bassines, simulant chacun un bioréacteur mixte à macrophytes, ont été
montés (Figure 1) et alimentées chaque semaine par de l’eau enrichie par des nutriments
essentiels (NT, PT,....). Le pH des eaux de culture a été contrôlé régulièrement et ajusté à la
neutralité. Des plants de Pistia ont été transplantés à un taux de 50% de la couverture de la
surface du bioréacteur.
Des échantillons de l’eau de culture ont été prélevés hebdomadairement et assujettis à
des analyses physico-chimiques et microbiologiques.

Figure 1. Dispositif expérimental.

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2.2 Méthodes
2.2.1 Physicochimie
2.2.1.1 Température
La température de l’eau a été mesurée manuellement à l’aide d’un thermomètre.

2.2.1.2 Oxygène dissous


L'oxygène dissous est la quantité d'oxygène gazeux O 2 dissous dans l'eau. L'oxygène
pénètre dans l'eau par absorption directe de l'atmosphère, par déplacement rapide ou comme
déchet de la photosynthèse des plantes. La température et le volume d'eau en mouvement
affectent les niveaux d'oxygène dissous.
L'oxygène dissous se réfère au niveau d'oxygène libre, non composé, présent dans l'eau
ou d'autres liquides. C'est un paramètre biologique (et chimique) important dans l'évaluation
de la qualité de l'eau en raison de son influence sur les organismes vivant dans un plan d'eau.
En limnologie (étude des lacs), l'oxygène dissous est un facteur essentiel de suivi de l'eau elle-
même. Un niveau d'oxygène dissous trop élevé ou trop bas peut nuire à la vie aquatique et à la
qualité de l'eau. La valeur est mesurée par un oxymètre [1].
L’oxymètre, ou sonde oxygène, se compose d'une cellule logeant une cathode en métal
noble (argent, or ou platine) et une anode en argent ou en plomb, reliées électriquement par un
électrolyte. L’électrolyte et l’échantillon sont séparés par une membrane perméable au gaz
oxygène. La solubilité de l'oxygène dans l'eau étant fortement dépendante de la température ;
la cellule renferme un capteur de température, destiné à compenser la température. [2]

2.2.1.3 Potentiel hydrogène


Le pH représente la concentration des ions hydrogènes dans une solution. Cette mesure
est importante car le pH régit un grand nombre d’équilibres physico-chimiques. Le pH des
eaux naturelles varie normalement en fonction du système bicarbonates-carbonates. Dans les
eaux naturelles, peu soumises à l’activité humaine, le pH dépend de l’origine de ces eaux et
de la nature géologique du milieu. Les eaux d’exhaures et les effluents industriels peuvent
abaisser le pH de façon importante, ce qui accentue la corrosion de la canalisation des réseaux
d’égout et d’aqueduc.
Pour commencer la mesure il faut vérifier la condition de l’électrode et dégager l’orifice
de l’électrode. On commence par l’étalonnage du pH-mètre à l’aide des solutions tampons
[3].

9
2.2.1.4 Conductivité
La conductivité mesure la capacité de l’eau à conduire le courant entre deux électrodes.
La plupart des matières dissoutes dans l’eau se trouvent sous forme d’ions chargés
électriquement. La mesure de la conductivité permet donc d’apprécier la quantité de sels
dissous dans l’eau.
La conductivité est également fonction de la température de l’eau : elle est plus
importante lorsque la température augmente. Comme la température, des contrastes de
conductivité permettent de mettre en évidence des pollutions, des zones de mélanges ou
d’infiltration... La conductivité est également l’un des moyens de valider les analyses
physico-chimiques de l’eau. Ce paramètre est mesuré sur le terrain. La mesure est faite à
l’aide d’une sonde et s’exprime en µS/cm [4] :
− Calibrer le conductimètre tel qu’indiqué dans le manuel du manufacturier.
− Prendre deux aliquotes de chaque échantillon.
− Plonger la cellule de conductivité et la sonde de température dans le premier aliquote
qui sert pour rincer l'électrode.
− Noter la température à laquelle la lecture est prise si le conductimètre, dans le 2e
aliquote, ne corrige pas la conductivité en fonction de la température [5].

2.2.1.5 Demande Chimique en Oxygène (DCO)


La DCO est la mesure de la quantité d'oxygène requise pour oxyder la matière
organique et inorganique oxydable contenue dans un échantillon. Ce paramètre donne une
estimation de la quantité de polluants présents dans un effluent industriel ou une eau usée.
Détermination de la DCO (méthode classique)
À moins d'indication contraire, les solutions préparées peuvent être conservées
indéfiniment à la température ambiante. Elles doivent cependant être refaites si un
changement de couleur est noté ou s'il y a formation de précipité. Les produits chimiques
utilisés sont : acide sulfurique (H2SO4), bichromate de potassium (K2Cr2O7), sulfate
mercurique (HgSO4), sulfate d'argent (Ag2SO4) et biphthalate de potassium (KHC8H4O4). Les
étapes suivantes sont abordées pour la détermination de la DCO :
− Peser exactement environ 10,20 g de K2Cr2O7, préalablement séché à 105°C pendant
2 h, et dissoudre dans environ 500 ml d'eau.
− Ajouter doucement 167 ml de H2SO4 et 33,30 g de HgSO4.
− Agiter jusqu'à dissolution complète, laisser refroidir et compléter à 1 000 ml avec de
l'eau.

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− Solution de digestion pour la méthode à bas niveau : Dans une tube jaugée de
1 000 ml, verser 100 ml de la solution de digestion pour la méthode à haut niveau dans
800 ml d'eau et compléter à 1 000 ml avec de l'eau.
− Réactif acide : Dans une bouteille d'acide sulfurique dont le poids d'acide est connu,
verser 5,50 g d’Ag2SO4 par kg d'acide sulfurique. Par exemple, pour une bouteille
contenant 2,5 litres ou 4,6 kg d'acide sulfurique, un poids de 25,23 g d’Ag 2SO4 est
alors ajouté. Laisser reposer 1 à 2 j pour que l’Ag2SO4 soit complètement dissous.
Inverser la bouteille 3 fois avant la première utilisation, pour s’assurer que la
concentration de sulfate d’argent soit la même dans toute la bouteille. La solution doit
être conservée à l'obscurité.
− Solution d’acide sulfurique 9 N : Diluer 250 ml de H2SO4 dans environ 600 ml d’eau.
Laisser refroidir et compléter à 1 000 ml avec de l’eau.
− Solution mère de 10 000 mg/l O2 : Sécher le biphthalate de potassium au four à 120°C
pendant 2 h et laisser refroidir au dessiccateur. Peser exactement environ 2,125 g de
biphthalate de potassium et dissoudre dans environ 200 ml d'eau. Compléter à 250 ml
avec de l'eau. Cette solution se conserve 2 ans à environ 4°C.
− Solution intermédiaire de 1 000 mg/l O2 : Dans une tube jaugée de 100 ml, introduire,
à l'aide d'une pipette, 10 ml de la solution étalon de 10 000 mg/l O2 dans environ 80
ml d’eau. Ajouter 0,5 ml d’acide sulfurique 9 N et compléter au trait de jauge avec de
l’eau. Cette solution se conserve 6 mois à la température ambiante.
− Solutions étalons de 0, 100, 300, 800 et 1500 mg/l O 2 (méthode avec tubes achetés
commercialement) : Dans une série des tubes jaugées de 100 ml, introduire à l'aide de
pipettes 0, 1, 3, 8 et 15 ml de la solution mère de 10 000 mg/l O 2 dans environ 80 ml
d'eau. Ajouter 0,5 ml de H2SO4 9 N et compléter au trait de jauge avec de l'eau.
− Solutions étalons de 0, 100, 300, 500 et 800 mg/l O2 (méthode haut niveau de
concentration avec tubes préparés au laboratoire) : Dans une série de tubes jaugées de
100 ml, introduire à l'aide de pipettes 0, 1, 3, 5, 8 et 15 ml de la solution mère de
10 000 mg/l O2 dans environ 80 ml d'eau. Ajouter 0,5 ml de H2SO4 9 N et compléter
au trait de jauge avec de l'eau.
− Solutions étalons de 0, 10, 30, 70 et 100 mg/l O2 (méthode bas niveau de
concentration avec tubes préparés au laboratoire) : Dans une série de tubes jaugées de
100 ml, introduire à l'aide de pipettes 0, 1, 3, 7 et 10 ml de la solution intermédiaire de

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1 000 mg/l O2 dans environ 80 ml d'eau, ajouter 0,5 ml de la solution d'acide
sulfurique 9 N et compléter au trait de jauge avec de l'eau [6].

Méthode utilisée (au laboratoire)


− Prélevez un échantillon homogène. Des échantillons contenant des matières en
suspension doivent être homogénéisés à l’aide d’un mixeur.
− Préchauffez le réacteur HI 839800 à 150 °C. Pour une utilisation correcte de celui-ci,
se référer à la notice d’utilisation. Utilisez le bouclier de protection HI 740217.
N’utilisez jamais un four ou un four à micro-ondes pour chauffer les échantillons.
− Ôtez les bouchons des deux tubes réactifs.
− Ajoutez exactement 2.0 ml d’échantillon dans un des tubes (échantillon) et 2 ml d’eau
déminéralisée dans un second tube (blanc).
− Tenez la tube à 45 °C. Replacez le bouchon et mélangez en inversant une dizaine de
fois.
− Insérez les tubes dans le réacteur déjà préchauffé à 150 °C et laissez pendant deux
heures.
− A la fin de la période de digestion, éteignez le réacteur. Attendez une trentaine de
minutes pour que les tubes tiédissent jusqu’à environ 120°C.
− Remélangez chaque tube par des inversions et placez-le dans les racks de
refroidissement. Laissez refroidir jusqu’à température ambiante sans les remélanger.
Elles risquent de devenir troubles.
− Sélectionnez la gamme de mesure Oxygène Demand, Chemical MR.
− Placez le tube contenant le blanc dans l’instrument et enfoncez complètement.
− Appuyez sur Zéro. Lorsque l’identification du tube a été faite, l’instrument effectue la
remise à zéro et affiche “-0.0-”. Il est prêt pour la mesure.
− Ôtez le tube “blanc” et mettez en place le tube contenant l’échantillon en l’enfonçant
complètement.
− Appuyez sur la touche "Read". Lorsque l’identification a été réalisée, l’instrument
effectue la mesure puis affiche la concentration en mg.
Matériels utilisées
− Spectrophotomètre.
− Bloc chauffant à une température de 150 °C ± 2 °C
− Tubes de DCO avec réactifs de digestion et sulfate de mercure commercialisés,
gamme de concentrations de 20-1500 mg/l O2.

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2.2.1.6 Demande Biologique en oxygène (DBO5)
La DBO représente la quantité d’oxygène nécessaire aux microorganismes aérobies
pour dégrader la matière organique présente dans l’eau pendant 5 J. Elle reflète la qualité
biologique d’une eau et permet de mesurer sa charge polluante. Elle permet aussi d’évaluer
l’efficacité du procédé. L’analyse fournit la consommation d’oxygène et va influer sur la
détermination des méthodes de traitement qui doivent être utilisées [7].
Principe de la méthode
Ce principe repose sur la détermination de la quantité d'oxygène éventuellement
consommée par les germes aérobies pour assurer la décomposition, dans des conditions bien
spécifiées, des matières organiques contenues dans l'eau à analyser. L'eau brute tamisée (eau à
analyser) est mélangée à une eau de dilution riche en oxygène en proportion telle que les
germes aérobies puissent disposer d'oxygène en excès. Le mélange est mis en incubation dans
des conditions définies. Les germes aérobies consomment une partie de l'oxygène dissous
dans ce mélange.
Expression du résultat
La demande biochimique d'oxygène s'indique par le symbole DBOx, x représentant le
nombre de jours d'incubation, et elle s'exprime en mg d'oxygène par litre d'eau brute tamisée.
Matériel utilisé
− Pipettes graduées de 5, 10 et 25 ml.
− Cylindres gradués de 100, 500, 1000 et 2000 ml.
− Siphons constitués de tuyaux en caoutchouc terminés par un tube effilé en verre. Dans
le cas où les cylindres gradués sont pourvus dans le bas d'une tubulure latérale, les
siphons ne sont pas nécessaires. Il suffit de raccorder la tubulure à un tuyau en
caoutchouc terminé par un tube effilé en verre.
− Flacons pour incubation, à goulot étroit, d'une capacité de 300 ml environ, jaugés à
0,1ml près, avec bouchon émeri, de préférence biseauté. Chaque flacon et son
bouchon portent le même numéro d'identification.
Réactifs
1. Réactif d'ensemencement: introduire 5 g de terreau dans 100 ml d'eau. Agiter. Filtrer:
Utiliser le filtrat le jour même. Variante appliquée au laboratoire: surnageant de
décantation de boue activée.
2. Eau de dilution tamponnée: Eau alimentaire additionnée de 300 mg de bicarbonate de
sodium par litre pour amener le pH à environ 8,3; et de 2 gouttes de réactif
d'ensemencement par litre. L'eau de dilution est maintenue à une température de 20 à
13
25°C pendant un temps suffisamment long pour amener autant que possible sa propre
DBO5 à moins de 0,5 mg/l. Au moment de l'emploi, sa teneur en oxygène dissous doit
être légèrement inférieure à celle correspondant à la saturation à 20°C (9,1 mg/l).
Mode opératoire (méthode classique)
Il est recommandable de commencer La détermination de la DBO sur place, sinon de
préférence endéans les 24 h qui suivent le prélèvement de l’échantillon à analyser :
1. Prendre 2000 ml de l’eau à examiner ou 2000 ml de la dilution homogénéisée la plus
concentrée choisie; au cas où la dilution de l'échantillon correspondrait à 1000‰ (=pas
de dilution), ajouter 2 gouttes de réactif d'ensemencement par litre d'eau à examiner et
homogénéiser.
2. Transvaser délicatement dans le cylindre à tubulure latérale.
3. Remplir via la tubulure 2 flacons de Winckler jusqu’à débordement en laissant couler
l’eau à analyser le long de la paroi du flacon. Bien noter le numéro et le volume de
chaque flacon utilisé.
4. Fermer les flacons en évitant l’emprisonnement de bulles d’air et noter la dilution sur
le flacon.
5. Effectuer une seconde dilution à partir d’une aliquote du reste de la dilution décrite en
1. et la porter délicatement à 2000 ml avec de l’eau de dilution (réactif n° 2).
6. Homogénéiser et continuer comme décrit ci-dessus de 1. jusqu’à 4. Inclus.
7. Effectuer une troisième dilution à partir d’une aliquote du reste de la deuxième
dilution et la porter à 2000 ml avec de l’eau de dilution (réactif n° 2).
8. Homogénéiser et continuer comme ci-dessus de 1. Jusqu’à 4.
9. Remplir d’eau de dilution (réactif n° 2) 2 flacons de Winckler afin d’exécuter un
«blanc» (contrôle négatif).
10. Grouper les flacons de Winckler en deux séries comportant chacune un flacon de
chaque dilution et un flacon de blanc.
11. Placer une des séries dans l’incubateur à 20°C et l’y maintenir dans l’obscurité
pendant le temps requis.
12. Après 1 heure de repos, doser l’O2 dissous dans chacune des dilutions et dans le blanc
de la série 1 non placée dans l'incubateur.
13. Après le temps d’incubation requis (5 ou 7 J), doser l’O2 dissous dans chacune des
dilutions et dans le blanc de la série 2 placée dans l’incubateur [8].

14
Mode opératoire (méthode utilisée au laboratoire)
1. Estimez la plage de mesure de l'échantillon à analyser.
2. Avant de remplir le ballon gradué de trop-plein, ajoutez toutes les solutions
supplémentaires.
3. Ajoutez trois gouttes d'inhibiteur de nitrification ; les agents nitrifiants (généralement
les bactéries nitrosomonas et nitrobacter) consomment également de l'oxygène lors de
la conversion de l'ammonium en nitrite puis en nitrate).
4. Prélevez le volume sélectionné de l'échantillon homogénéisé à l'aide du flacon gradué
de trop-plein.
5. À l'aide d'un entonnoir, transférez la solution de mesure dans le tube jaugé.
6. Insérez une barre d'agitation magnétique dans la bouteille.
7. Placer 2 pastilles d'hydroxyde de sodium dans le manchon en caoutchouc ; ce qui
remplit deux fonctions : étanchéité du flacon lors du vissage sur l'OxiTop® tête de
mesure et absorption de dioxyde de carbone (hydroxyde de sodium en pastilles).
8. Insérez le manchon en caoutchouc sur la bouteille. Les échantillons qui entrent en
contact avec l'hydroxyde de sodium ne peuvent plus être utilisés pour la mesure.
9. Vissez l'OxiTop® tête de mesure fermement. Le manchon en caoutchouc assure
l'étanchéité nécessaire du système.
10. Démarrez la mesure sur l'OxiTop® tête.
11. Placez le tube gradué dans l'incubateur pendant cinq jours à 20°C.
12. Lisez les résultats après cinq jours.

2.2.1.7 Azote total


Méthode classique
Prétraitement des échantillons
Les échantillons peuvent être filtrés sur des filtres de porosité 1,2 µm ou 0,45 µm.

Dosage
− Mettre l’instrument, l’échantillonneur automatique, la pompe et le module de
digestion de l’azote total sous tension.
− Lancer le logiciel Omnion.
− Dans logiciel Omnion, dans le menu configuration => autosampler (auto-
échantillonneur), cliquer sur « initialize autosampler ».
− Mettre en position enclenchée les supports contenant les tubes d’aspiration sur la
pompe.

15
− Placer les tubes de chaque réactif dans l’eau.
− Mettre la pompe en marche.
− Lever la languette de tension des tubes à 90°C et s’assurer qu’ils sont tous placés de
façon égale.
− Vérifier l’aspiration et le sens d’écoulement de tous les réactifs un à la fois.
− Une fois les débits vérifiés, mettre les tubes dans les réactifs correspondants.
− Mettre le logiciel en mode « Preview » et attendre jusqu’à l’obtention d’une ligne de
base stable (environ 10 min).
− Sur le canal de l’azote total, après la stabilisation de la ligne de base, mettre la valve
de la colonne réductrice de cadmium en mode « en ligne ».
− Disposer les solutions étalons, les échantillons et les contrôles sur les plateaux de
l’échantillonneur et lancer l’analyse.
− Lorsque la séquence est terminée, mettre la valve de la colonne réductrice de cadmium
en mode « hors ligne ». Mettre le tube du tampon NH 4Cl de l’azote total dans un
bécher d’eau ultrapure seul. Tous les autres tubes des réactifs peuvent être mis
ensemble dans l’eau ultrapure; laisser aspirer pendant 15 min.
− Retirer tous les tubes de l’eau et laisser aspirer de l’air pendant 15 min ou jusqu’à ce
qu’il n’y ait plus d’eau dans le système.
− Éteindre l’instrument, la pompe, l’échantillonneur automatique et le module de
digestion.
− Détendre tous les tubes d’aspiration du système [10]
Méthode utilisée au laboratoire
− Préchauffez le réacteur HI 839800 à 105°C en se reportant à la notice d’utilisation du
réacteur lui-même. L’utilisation du bouclier de protection HI 740217 est vivement
recommandée.
− Ôtez le bouchon des deux tubes de digestion.
− Ajoutez le contenu d’un sachet de persulfate de potassium à chaque tube.
− Ajoutez exactement 2 ml de l’échantillon dans un des tubes (échantillon) et 2 ml d’eau
distillée dans le second tube (blanc), en les maintenant à chaque fois à 45 °C.
Remettez les bouchons et agitez vigoureusement pendant environ 30sjusqu’à ce que
toute la poudre soit complètement dissoute.
− Insérez les tubes dans le réacteur déjà préchauffé à 105°C et laissez pendant 30min.

16
− A la fin de la période de digestion, éteignez le réacteur et placez les tubes dans le rack
de refroidissement. Laissez refroidir jusqu’à température ambiante.
− Sélectionnez la gamme Nitrogen, Total LR (azote total gamme basse) puis procédez à
la mesure.
− L’instrument possède 3 chronomètres différents pour toute la procédure de mesure.
− Ôtez le capuchon des tubes blanc et échantillon et ajoutez un sachet de réactif
métabisulfite de sodium à chaque.
− Replacez les bouchons et agitez délicatement pendant 15s.
− Appuyez sur Timer ou attendez 3 min sans remuer les tubes.
− Au bout de 3 min, retirez le bouchon des tubes et ajoutez le contenu d’un sachet de
réactif HI 93767-0 à chaque.
− Remettez les bouchons et agitez délicatement pendant exactement 15s.
− Appuyez sur "Start" pour démarrer le chronomètre ou attendez 2 min sans remuez les
tubes pour permettre la réaction chimique complète.
− Au bout de 2 min, ôtez les bouchons des deux tubes réactifs.
− Ajoutez exactement 2 ml de l’échantillon digéré dans l’un des tubes (échantillon) et 2
ml du tube “blanc” à l’autre tube réactif en les maintenant à 45°C.
− Rebouchez et inversez les tubes une dizaine de fois.
− Placez le tube “blanc” dans la cellule de mesure et enfoncez-le complètement.
− Appuyez sur "Start" ; l’instrument affiche un chronomètre ainsi que l’indication
“Reaction Time”.
− Lorsque la vérification de l’identification a été réalisée, l’instrument procède à la
remise à zéro, puis affiche le message “-0.0-”. Il est prêt pour la mesure.
− Ôtez la tube “blanc”.
− Placez dans l’instrument le tube échantillon. Enfoncez-le complètement.
− Appuyez sur Read. Lorsque l’identification du tube est effectuée, l’instrument
procède à la mesure et affiche le résultat en mg/l d’azote total (N).

17
2.2.1.8 Ammonium
Méthode classique (préparation de l'échantillon)
Échantillons liquides
− Les échantillons incolores sont filtrés, si nécessaire, et dosés comme indiqué à la
section susmentionnée (2.2.1.7).
− Pour les échantillons colorés, diluer jusqu’à la disparition de la couleur. Lorsque
l’échantillon dilué ne donne pas de signal sur l’analyseur ou si le pic obtenu est
déformé, distiller l’échantillon en suivant les indications du manufacturier afin
d'assembler le système de distillation pour l’azote ammoniacal. Utiliser 50 ml
d'échantillon liquide préalablement homogénéisé.
− Le volume final de l'échantillon, après distillation, est de 200 ml, utilisant 50 ml d'eau
distillée pour diluer les échantillons trop concentrés. Un témoin est distillé entre
chaque distillation d’échantillon.
Échantillons solides
− Homogénéiser l’échantillon non séché avec une spatule afin d’avoir un échantillon
représentatif.
− Peser précisément environ 5 g (équivalent poids sec) de l'échantillon solide humide.
− Transférer dans un contenant de plastique et ajouter 50 ml de la solution de KCl 2,0 N.
− Agiter à environ 280 oscillations par minute pendant 1 h à l'aide d'un agitateur
mécanique.
− Filtrer et acidifier le filtrat à pH < 2 par ajout de H2SO4 9N (cf. 2.2.1.7).
− Diluer les solutions obtenues par un facteur d’au moins 5 avant le dosage.
Dosage
Le dosage de l'azote ammoniacal est fait en utilisant un analyseur colorimétrique
automatisé. La couleur produite lors de la formation du complexe entre l'ion ammonium et le
salicylate, le nitroferricyanure et l'hypochlorite de sodium est mesurée à 660 nm [18].

Méthode utilisée au laboratoire


− Sélectionnez le paramètre Ammoniac HR, ôtez le bouchon d’une tube, ajoutez
exactement 1 ml de l’échantillon en tenant la tube à 45 degrés.
− Remettez le bouchon et inversez plusieurs fois. Ceci représente le blanc.
− Placez la tube dans le support et enfoncez complètement.

18
− Appuyez sur la touche Zéro et attendez l’identification. Si l’identification a été
effectué avec succès, l’instrument fera la remise à zéro et après quelques secondes
affichera le message “-0.0-” Il est prêt pour la mesure.
− Ôtez la tube.
− Ôtez le bouton et ajoutez 4 gouttes de réactifs Nessler HI 93764-0.
− Replacez le bouchon et mélangez par inversion.
− Placez ce tube dans l’instrument et enfoncez complètement.
− Appuyez sur la touche Timer, un chronomètre ainsi que le message “Reaction Time”
sera affiché. Il est également possible d’attendre 3 mn 30 secondes et d’appuyer sur la
touche READ.
− Si l’instrument reconnait le tube, il effectuera la mesure et la concentration sera
affichée en mg/l d’azote ammoniacal (NH3 -N). Pour convertir en ammoniaque (NH3)
appuyez sur ^ puis sur “Chem Form”.
− Pour retourner à l’écran de mesure, appuyez sur ^

2.2.1.9 Nitrates
Méthode classique
Pour toute série d'échantillons, les recommandations des lignes directrices concernant
les travaux analytiques en chimie sont suivies pour s'assurer d'une fréquence d'insertion
adéquate en ce qui concerne les éléments de contrôle et d'assurance de la qualité (blanc,
matériaux de référence, duplicata, etc.).
Tous ces éléments d’assurance et de contrôle de la qualité suivent les mêmes étapes du
protocole analytique que les échantillons.
Préparation de l'échantillon : Échantillons liquides
− Si l'échantillon est turbide, filtrer sur une membrane de 0,8 μm avant de le doser.
− Si l'échantillon est coloré et que l’allure des pics est anormale, diluer l'échantillon.
Échantillons solides autres que les fumiers
− Homogénéiser l’échantillon non séché avec une spatule afin d’avoir un échantillon
représentatif.
− Peser précisément environ 5 g (équivalent poids sec) de l'échantillon humide.
− Transférer dans un contenant de plastique et ajouter 50 ml de la solution de KCl 2,0N.
− Agiter à environ 280 oscillations par minute pendant 1 h à l'aide d'un agitateur
mécanique.
− Filtrer et acidifier le filtrat à pH < 2 par ajout de H2SO4 9 N environ 4°C.

19
− Diluer les solutions obtenues par un facteur d’au moins 5 avant le dosage.
Échantillons de fumier
− Utiliser l’échantillon tel qu’il a été reçu et non sur la base sèche.
− Homogénéiser l’échantillon non séché avec une spatule pour avoir un échantillon
représentatif.
− Peser précisément environ 5 g d'échantillon.
− Transférer l’échantillon dans un contenant de plastique et ajouter 50 ml de la solution
de KCl 2,0 N .
− Agiter à environ 280 oscillations par minute pendant 1 h à l'aide d'un agitateur
mécanique.
− Filtrer et acidifier le filtrat à pH < 2 par ajout de H2SO4 9 N.
− Diluer les solutions obtenues par un facteur d’au moins 5 avant le dosage.
Dosage
− Le dosage des nitrates et des nitrites est fait en utilisant un analyseur colorimétrique
automatisé.
− La couleur produite entre les nitrites provenant de la réduction des nitrates et la
sulfanilamide et le dihydrochlorure de N-1-naphtyléthylènediamine est mesurée à
550 nm. L'étalonnage de l'instrument est fait quotidiennement [17].
Méthode utilisé au laboratoire
− Sélectionnez le paramètre Nitrate
− Ôtez le bouchon d’une tube
− Ajoutez exactement 1.0 ml de l’échantillon en maintenant le tube à 45 degrés.
− Remettez le bouchon et inversez une dizaine de fois, ceci constitue le blanc.
− Placez le tube dans l’instrument en la poussant à fond.
− Appuyez sur la touche Zéro et attendez l’identification du tube. Lorsque l’instrument
indique “-0.0-” il est prêt pour faire la mesure.
− Ôtez le tube
− Ajoutez le contenu d’un sachet de réactif HI 93766-0.
− Replacez le bouchon et inversez la tube une dizaine de fois.
− Placez le tube dans le support en la poussant complètement à fond.
− Appuyez sur la touche TIMER. L’instrument affiche un chronomètre ainsi que le
message ”Reaction Time”. Vous pouvez également attendre 5 mn et appuyez sur la
touche READ.

20
− Après le décompte du chronomètre, l’instrument effectue l’identification du tube. Si
l’identifiation est correct, il effectue la mesure et affiche la concentration en azote
nitreux. (NO3 - N).
− Appuyez sur ^puis sur ‘’CH FORMS” pour afficher le résultat en nitrates (NO3).
− Pour retourner à l’écran de mesure, appuyez sur ^

2.2.1.10 Phosphore total


Le phosphore total est l'ensemble du phosphore présent dans un échantillon sous forme
de phosphates ou de composés organophosphorés. La présence de phosphore dans les eaux
naturelles provient du lessivage de certains minéraux et de la décomposition de la matière
organique. Le rejet des eaux domestiques et industrielles ainsi que le drainage des terres
agricoles fertilisées contribuent à en augmenter la concentration.
Pour toute série d'échantillons, les recommandations des lignes directrices concernant
l'application des contrôles de la qualité en chimie, sont suivies pour s'assurer d'une fréquence
d'insertion adéquate en ce qui concerne les éléments de contrôle et d'assurance de la qualité
(blanc, matériaux de référence, duplicata, etc.).Tous ces éléments d’assurance et de contrôle
de la qualité suivent les mêmes étapes du protocole analytique que les échantillons.
Préparation de l'échantillon (méthode classique)
− Introduire 10 ml d'échantillon homogénéisé dans les tubes en pyrex 18 x 150 mm.
− Le témoin et les solutions étalons doivent être préparés de la même façon que les
échantillons.
− Ajouter 1,5 ml de la solution de digestion. Visser le bouchon et agiter (avec un
agitateur vortex ou par inversion).
− Introduire les tubes dans l'autoclave.
− Mettre un morceau de papier indicateur de pression sur le support à tubes avant la
digestion.
− Effectuer la digestion à l'autoclave pendant 30 min à environ 121°C.
− Abaisser la pression lentement et laisser refroidir les tubes à la température ambiante.
− Filtrer si nécessaire avec un filtre de porosité de 0,8 µm [11].

21
Méthode utilisée au laboratoire
− Préchauchez le réacteur HI 839800 à 150 °C. Pour une utilisation correcte, reportez-
vous à la notice d’utilisation de celui-ci.
− Utilisez toujours un bouclier de protection HI 740217.
− Ôtez le bouchon de 2 tubes
− Ajoutez 5 ml de l’échantillon à 1 tube et 5 ml d’eau déminéralisée dans la 2ème tube
(blanc) en la maintenant à 45 degrés.
− Ajoutez 1 sachet de réactif persulfate de potassium à chaque tube et mélangez jusqu’à
complète dissolution.
− Placez les tubes dans le réacteur et chauffez 30 mn à 150 °C.
− A la fin de la digestion, placez les tubes sur un rack de refroidissement et laissez
refroidir à température ambiante.
− Sélectionnez le paramètre Phosphorus, Total High Range
− Ôtez le bouchon des tubes et ajoutez 2 ml de réactif hydroxide de sodium (NaOH)
Solution 1,54 N à chaque tube en la maintenant à 45 °C.
− Replacez le bouchon et mélangez par des inversions.
− Ôtez les bouchons et ajoutez 0,5 ml de réactif HI 93763 B-0 en les maintenant à 45°C.
− Mélangez
− Placez le tube “blanc” dans l’instrument en poussant complètement.
− Appuyez sur la touche Timer. L’instrument décompte 7 mn.
− Lorsque l’identification est effectuée avec succès, l’instrument affiche 0.0
− Mettez en place la tube “échantillon” et enfoncez-là complètement.
− Appuyez sur “READ”. L’instrument affiche la concentration en mg/l de phosphore
(P).
− Lorsque l’identification a été faite, l’instrument effectue la mesure puis affiche
directement la concentration en mg/l de phosphores (P).
− Cette méthode détecte les (orthophosphate) libres et les formes inorganiques
condensées de (méta-, pyroet autres polyphosphates)
− Appuyez^ puis sur “Chem Form” pour convertir le résultat en mg/l de phosphates
(PO43-) et mg/ l de P2 O5.
− Appuyez ^ pour revenir à l’écran de mesure.

22
2.2.1.11 Orthophosphates
Méthode classique
Principe
L'anion orthophosphate réagit avec le molybdate d'ammonium en milieu acide pour
former l'acide phosphomolybdique. Cet acide est réduit par l'acide ascorbique en bleu de
molybdène, dont l'absorbance à 880 nm est proportionnelle à la concentration de phosphore.
Protocole
Pour toute série d'échantillons, les recommandations des Lignes directrices concernant
les travaux analytiques en chimie sont suivies pour s'assurer d'une fréquence d’insertion
adéquate en ce qui concerne les éléments de contrôle et d'assurance de la qualité (Blanc,
matériaux de référence, duplicata, etc.). Tous ces éléments d’assurance et de contrôle de la
qualité suivent les mêmes étapes du protocole analytique que les échantillons.
Prétraitement de l’échantillon
La filtration peut être réalisée à la demande du client. Le cas échéant, filtrer 30 ml
d’échantillon à l’aide d’une seringue munie d’un filtre de porosité de 0,45 µm.
Dosage
− Démarrer la pompe et faire circuler de l'eau dans le système. Lorsque la température
du bain chauffant atteint une température d’environ 37°C, faire aspirer tous les réactifs
pendant environ 15 min.
− Disposer les solutions étalons, les échantillons de contrôle et les échantillons sur le
plateau de l'échantillonneur. Les solutions étalons placées au début permettent de
définir la courbe d’étalonnage.
− Démarrer les analyses.
− Lorsque les analyses sont terminées, faire aspirer de l’eau durant environ 3 min.
− Ensuite, faire circuler dans le système une solution d’EDTA (acide éthylène diamine
tétra-acétique) durant environ 3 min.
− Pour éliminer les résidus de molybdate qui peuvent être présents dans l’appareil, rincer
de nouveau avec de l’eau pendant environ 3 min et, par la suite, faite circuler de l’air
dans tout le système durant quelques minutes.
− Fermer tout le système [20].

23
Au laboratoire
Cette méthode nécessite une lecture à blanc. Le tube réactif peut servir pendant
2 semaines (à température ambiante).
− Sélectionnez le paramètre Phosphorus Reactive HR
− Ôtez le bouchon du tube réactif.
− Ajoutez 5 ml de l’échantillon dans un tube et 5 ml d’eau déminéralisée dans un autre
tube en les maintenant à 45°C.
− Replacez le bouchon et mélangez par quelques inversions.
− Placez le tube avec l’eau déminéralisée dans la cellule et fermez le clapet.
− Appuyez sur TIMER. L’instrument démarre un chronomètre de 7 mn puis, lorsqu’il
affiche 0-0, il est prêt pour la mesure.
− Ôtez le tube “blanc” et insérez le tube échantillon. Fermez le clapet.
− Appuyez sur READ. L’instrument reconnait le tube puis effectue les mesures. Le
résultat est affiché en mg/l de phosphore.
− Appuyez sur ^ pour accéder au second niveau puis appuyez sur “ChForm” pour
convertir la concentration de phosphore (P) en mg/l de phosphate (PO 43-) ou en mg/l
de phosphore assimilable P2 O5.
− Pour revenir à l’écran de mesure, appuyez sur ^.

2.2.2 Paramètres microbiologiques


2.2.2.1 Coliformes Fécaux
Les coliformes fécaux, ou coliformes thermo tolérants, sont un sous-groupe des
coliformes totaux capables de fermenter le lactose à une température de 44,5°C. L’espèce la
plus fréquemment associée à ce groupe bactérien est l'Escherichia coli (E. coli). Cette bactérie
représente toutefois 80 à 90 % des coliformes thermotolérants détectés [15].
La présence de ces coliformes thermotolérants est une preuve indiscutable d'une
contamination par matières fécales. Dans les eaux brutes, le nombre de coliformes est un
indicateur de probabilité de la présence de bactéries pathogènes. Dans les eaux traitées, la
présence de ces coliformes est un indicateur d'inefficacité du mode de stérilisation de l'eau.
Milieux de culture
− Milieu de culture spécifique DCL (désoxycholate-citrate-lactose ; aussi appelé milieu
de Hynes).
− Milieu de culture spécifique BLBVB. (bouillon lactosé bilié au vert brillant)
− Les échantillons 1(claire) et 2(avec la turbidité).

24
Préparation de la dilution des échantillons
Pour chaque prélèvement 1 ml d’échantillon à analyser est ajouté dans un Erlenmeyer à
9 ml d’eau physiologique stérile.
On obtient ainsi une dilution mère de 10-1 à parti r de laquelle on réalise des dilutions
décimales jusqu’à 10-4.
On répète la même expérience pour les 2 échantillons.
Milieu gélosé
− Ensemencer dans le milieu de culture spécifique de développement des coliformes
fécaux (DCL)
− Incuber les boites à 44°C pendant 24h.
− On répété la même expérience pour les 2 échantillons.

Milieu liquide
− Ensemencer l’échantillon dans le milieu de culture spécifique : bouillon lactosé
BLBVB contenant une cloche de durham pour détecter la production de gaz
− Incuber à 44°C pendant 48 h.
− Ensemencer les quatre tubes à partir des dilutions.
− On répète la même expérience pour les 2 échantillons.

2.2.2.2 Coliformes Totaux


Les coliformes totaux sont des entérobactéries qui incluent des espèces bactériennes qui
vivent dans l’intestin des animaux homéothermes, mais aussi dans l’environnement en général
(sols, végétation et eau). Ce groupe bactérien est utilisé comme indicateur de la qualité
microbienne de l’eau parce qu’il contient notamment des bactéries d’origine fécale, comme E.
coli.
Ce sont des bactéries en forme de bâtonnets, aérobies ou anaérobies facultatives,
possédant l’enzyme ß-galactosidase, qui permet de libérer un agent chromogène utilisé dans
des milieux de culture servant à les identifier [16].
Dénombrement des coliformes Totaux
Les coliformes Totaux sont recherchés dans les mêmes conditions que les coliformes
fécaux mais à une température d’incubation de 37°C.

2.2.2.3 Germes totaux


Staphylococcus aureus est une bactérie gram positif. C'est un coccus, de forme arrondie,
qui se présente sous la forme de diplocoques (des coccis associés par deux) ou sous la forme
d'amas ayant la forme de grappes de raisin [19].

25
Méthode de dénombrement sur milieu gélosé
La gélose Chapman est un milieu d’isolement sélectif utilisé pour la recherche des
Staphylococcus. Il peut être utilisé par exemple lors de l’analyse des selles, des prélèvements
ORL (oto-rhino-laryngologiste) ou des suppurations cutanées. L’incubation se fait à 37°C
pendant 48 h.

Figure 2 : Principe de la méthode du dénombrement sur milieu gélosé.

Mode opératoire

− Préparations des dilutions d’eau distillée.


− Mise en culture en zone stérile.
− On Prélève un volume précis au dixième de millilitre à l’aide d’une pipette stérile de
1 ml et déposer 0,1 ml de la dilution au centre de la surface de la gélose.
− On Étale à l’aide d’un râteau (un étaloir) le volume sur toute la gélose
− incuber les boîtes couvercle vers le bas pour que la condensation s'accumule dans le
couvercle a une température de 37 °C pendant 48h.

26
3 Résultats et discussion

3.1 Biomasse de Pistia

La biomasse de Pistia au niveau du bioréacteur témoin a augmenté de 14.67 g.m-2 à


137.76 g.m-2 (Figure 3). Par contre la biomasse du bioréacteur avec aération de surface n’a
atteint que 76.46 g.m-2 (Figure 4), soient des productivités journalières respectives de 2.51 et
1.26 g.m-2.j-1. Alors on peut conclure que l’aération de surface réduit la biomasse de Pistia et
pourrait servir comme moyen de lutte contre son envahissement des plans d’eau à l’échelle
locale.

Figure 3. Bioréacteur à Pistia Témoin. Figure 4. Bioréacteur à Pistia avec aération de surface.

3.2 Eaux de culture

A la semaine 0, les Matière en suspension (SS) sont de l’ordre 30 mg/l, et augmentent jusqu’à
68 mg/l pour le témoin, et 70 mg/l au niveau du bioréacteur avec aération de surface(Figure5).
L’aération de surface augmente grandement les apports de MES aux plans d’eau par
turbulence. Tandis qu’au niveau du bioréacteur Témoin, la plante contribue à la décantation
des matières en suspension grâce à leur racine suspendue dans l’eau.
80

60

40

20

0
Semaine 0 T AS

Figure 5. Variation des Matière en suspension (mg/l) en fonction de temps. T et AS, bioréacteurs Témoin
et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7.

27
La DCO a diminué de façon significative au cours de la période de croissance de la plante
(Figure 6).
Ainsi, la réduction de la DCO était plus grande pour le traitement des macrophytes par
aération : de 150.00mg/l à 44mg/l. Par contre, la DBO5 augmente au cours de ces sept
semaines d’une valeur de 7mg/l à 18 mg/l pour le témoin et jusqu’à 12 mg/l pour le
bioréacteur avec aération de surface.
Ces variations seraient dues à l’interférence de plus facteurs dont :
− l’apport hebdomadaire de l’eau enrichie pour alimenter les bioréacteurs,
− le rôle des plantes dans la décantation de la charge organique particulaire et dans
l’assimilation de macroéléments,
− et la turbulence de l’un des deux bioréacteurs, favorisant l’échange de l’air
atmosphérique.

160
COD BOD5
140

120

100

80

60

40

20

0
Semaine 0 T AS

Figure 6. Variation des DCO et DBO5 en (mg/l) en fonction du temps au niveau des deux
bioréacteurs T et AS, bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7.

28
Le phosphore total a diminué significativement, d’une valeur de 16,7mg/l à la semaine 0 au
0,7mg/l pour le témoin et 0,4mg/l au niveau de bioréacteur d’aération de surface (Figure 7),
soient des rétentions respectives de 95.8% et 97,6%. L’azote total passe de 16,75mg/l à la
semaine 0 à 5,4 mg/l pour le témoin et 11 mg/l pour l’aération de surface (Figure 7).
L’ammonium a diminué d’une valeur de 6,5mg/l à la semaine 0 au 2mg/l pour le témoin et
1mg/l pour l’aération de surface.
Plusieurs facteurs agissent au niveau de la diminution de l’azote et du phosphore de
manière directe (assimilation bactérienne et par les plantes) ou de manière indirecte
(décantation, adsorption, dénitrification…).

18
16
14
12
Semaine 0
10
T
8
AS
6
4
2
0
TN NH4+ NO3- Pt
Figure 7. Variation de NT, NH4+, NH3-, PT en (mg/l) en fonction de temps au niveau de deux
bioréacteurs T et AS, bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7

Pour la charge microbienne, on a une diminution de streptocoques fécaux de 1,1*10⁴ à


1,1*10³ unités logarithimques [log10 (ufc/100ml)] (Figure 8). Pour les germes totaux, ils
deviennent incomptables selon la méthode utilisée.
5
4
3 FC

2 FS

1 TG

0
Semaine 0 T AS
Figure 8. Variation de CF, TG, SF en fonction de temps au niveau de deux bioréacteur T et AS,
bioréacteurs Témoin et avec aération de surface dans le même ordre, à la semaine 7.

29
Conclusion

Le déroulement de ce projet de fin d'études nous a permis de faire ressortir plusieurs


points importants. Tout d’abord nous avons pu confirmer l'importance de travail en groupe,
l'esprit d’entamer une recherche scientifique, ainsi que la responsabilisation vis-à-vis du
matériel et éthique de travail au laboratoire d’analyses physico-chimique et bactériologique.
Nous avons appris l’analyse d’un certain nombre de paramètres de pollution, tels l’azote
total, l’ammonium, les nitrates, le phosphore total, l’orthophosphate, la demande chimique en
oxygène et la demande biologique pendant 5 jours.
Vu le test comparatif de la croissance de Pistia sous deux conditions différentes, l’une
favorable, l’autre en aération de surface, nous pouvons conclure que :
− Le bioréacteur mixte à Pistia contribue à l’amélioration de la qualité de l’eau traitée.
− L’aération de surface limite la croissance de Pistia et pourrait être utilisée dans la lutte
contre son envahissement des eaux de surface.

30
Références

[1] https://www.aquaportail.com/definition-4976-oxygene-dissous.html 21-02-2022


[2] https://www.hannainstruments.fr/produits-hanna-instruments/oxymetres/21-02-2022
[3]Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, MA. 100 – pH 1.1, page
8, Édition : 2014-03-17
[4] TOGOLA Lassina, page 44 MEMOIRE DE FIN D’ETUDES 2004, école inter-états
d’ingénieurs L’équipement rurale.
[5] Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec, page 9, MA. 115 –
Cond. 1.0 Édition : 1999-03-02 Révision : 2002-05-06 (2)
[6]CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC.
Lignes directrices concernant les travaux analytiques en chimie, DR-12-SCA-01.
[http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/accreditation/PALA/DR12SCA01_lignes_dir_chimie.pdf], 14-
02-2022
[7] rapport de stage, Nicolas DECOOL, Département Génie Chimique-Génie des
procédés, Université Laval. 14-02-2022
[8]https://dial.uclouvain.be/memoire/ucl/en/object/thesis%3A17289/datastream/PDF_0
2/view - 21-02-2022
[9] Division de l’expertise technique montriale, N° M-CR-5.4-009
[10]Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, page 13, MA. 303 –
Nutriments, Détermination de l’azote total, des nitrites, des nitrates et de
L’azote ammoniacal dans l’eau.

[11] Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, MA. 315 P 2.0, page 8
[12]http://www.especes-exotiques-envahissantes.fr/wp
content/uploads/2013/11/CG29_2010_plantes_invasives-1.pdf[03-03-2022]
[13] Mme Drissi El Bouzaidi Rachida, chef de service de la protection des végétaux Fès
http://www.onssa.gov.ma/images/Sante-vegetale/Protection_vegetale/fiche-technique-
pistia-stratiotes.pdf [03-03-2022]
[14] CEDEAO - PROJET SUR LA GESTION INTEGREE DES PLANTES
AQUATIQUES ENVAHISSANTES, FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT.
[15] Fiches synthèses sur l'eau potable et la santé humaine, coliformes
fécaux.https://www.inspq.qc.ca/eau-potable/coliformes-fecaux[03-03-2022]

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[16] Fiches synthèses sur l'eau potable et la santé humaine, coliformes totaux, Centre
d'expertise et de référence en santé publique,] | https://www.inspq.qc.ca/eau-
potable/coliformes-totaux[03-03-2022]
[17]Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, MA. 300 – NO3 2.0,
Détermination des nitrates et des nitrites.
[18] Centre d'expertise en analyse environnementale du Québec, page 10, MA. 300– N
1.1, Détermination de l’azote ammoniacal.
[19] https://www.antibio-responsable.fr/bacteries/staphylocoque-dore [21-03-2022]
[20] Centre d'expertise En analyse environnementale
Du Québec, MA. 303 – P 1.1, Détermination des ortho phosphates dans l’eau.
[21] Abdeslam Ennabili, ediciones complutense « invasion increasing risk of Al
jawahir wadi lentic habitats by Pistia startiotes.L ».

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